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■ un fort potentiel un atout pour la Franche-Comté. entreprendre des études scienti- académique en formations scienti- Pour les jeunes, filles et garçons, d’aujourd’hui et de demain. Avec au bout, la réussite professionnelle. scientifiques de tous niveaux. L’offre fiques, large et diversifiée, constitue fiques, c’est s’ouvrir vers les métiers l e s d o s s i e r s d e l ’ a c a d é m i e e t d e s e s p a r t e n a i r e s ■
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JANV
IER
2004
No
4■
ORIE
NTAT
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■ Actuellement, on recherche des
scientifiques de tous niveaux. L’offre
académique en formations scienti-
fiques, large et diversifiée, constitue
un atout pour la Franche-Comté.
Pour les jeunes, filles et garçons,
entreprendre des études scienti-
fiques, c’est s’ouvrir vers les métiers
d’aujourd’hui et de demain. Avec au
bout, la réussite professionnelle.
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la Fête de la science
Manifestation nationale, laFête de la science s’enra-cine dans les régions.Universitaires, organismes
de recherche et associationscoopèrent avec des partenairesindustriels et territoriaux pour rap-procher les sciences et la société.Chaque année depuis 12 ans, pen-dant une semaine en automne,c’est l’occasion d’un foisonnementde manifestations : rencontres entreles jeunes et les chercheurs, ateliers,animations, journées portes ouvertes,conférences, débats, expositions...Des milliers de sites s’ouvrent aupublic : universités, laboratoires,grandes écoles, établissementsscolaires, musées, entreprises…En 2003 en Franche-Comté, desélèves de primaire ont pu participerau jeu concours régional Le granddéfi scientifique.Cette manifestation permet auxjeunes de découvrir les sciencessur un mode ludique, de percevoirleur importance au quotidien et leurrôle clé pour comprendre le mondede demain.
■ une tradition régionale, un objectif national
La Franche-Comté est la première régionindustrielle française si l’on considère, entreautre, le nombre d’emplois dans l’industriepar rapport à la population active : 29%contre 18% au niveau national. Deux pôlesconcentrent une part importante de cesemplois, la métallurgie et les microtech-niques.L’orientation vers des métiers répondant auxbesoins économiques locaux est nécessaireà tous les niveaux de qualifications, y comprisles plus élevés. On a besoin de techniciens et d’ingénieurs enélectronique, statistiques, physique, chi-mie…, d’analystes dans la banque et lesassurances par exemple, de professeurs etde chercheurs.
La maîtrise des nouvelles technologies et ledéveloppement de la recherche sont desenjeux nationaux forts. La baisse des effectifsd’étudiants dans les filières scientifiques
depuis 1995 inquiète le ministère de laJeunesse, de l’Éducation nationale et de laRecherche qui mène une réflexion de fond surce problème. La promotion des filières scien-tifiques est l’un des objectifs fixés par l’aca-démie dans son contrat signé en 2001 avecl’administration centrale de l’Éducation natio-nale.
■ un fort potentiel
L’académie de Besançon se caractérise parun vivier important de scientifiques et detechniciens dans l’enseignement secondaire :elle possède l’une des plus fortes proportionsde potentiel scientifique, grâce notamment àun taux élevé de bacheliers technologiques etprofessionnels dans le secteur de la produc-tion. À la rentrée 2001, les nouvelles inscrip-tions dans l’enseignement supérieur mettenten évidence le poids des formations scienti-fiques, en particulier l’importance des sec-tions de techniciens supérieurs (STS) et desinstituts universitaires de technologie (IUT)
les atouts de l’académie
choisir les sciences :
un avenir en Franche-Comté
de Belfort-Montbéliard et de Besançon-Vesoul. Souvent, les formations proposées sontdirectement liées à la structure des bassinsd’emploi de la région : nombreuses sont lessections de techniciens supérieurs en micro-technique, optique, maintenance industrielle,mécanique, automatisme, contrôle industriel,productique…Si l’académie de Besançon est bien position-née dans le domaine des formations scienti-fiques, les effectifs universitaires y sont endiminution depuis plusieurs années.Le manque d’information sur les voies scien-tifiques et leur avenir serait-il en cause ?
■ renforcer l’attrait pour les sciences
Les évolutions constantes des sciences etdes technologies ne sont pas suffisammentconnues et sont peu valorisées. Surtout, lesfilières scientifiques, pendant longtemps pré-sentées comme étant des filières d’excellen-ce, font parfois peur aux élèves. Il importe donc de renforcer l’attrait pour lessciences en mettant en avant les multiples
parcours offerts et en montrant que ces for-mations sont à la portée de tout élève motivé.Dès le collège, les jeunes sont incités àdécouvrir les sciences. Il faut d’abord éviterque les élèves se trouvent en situationd’échec face aux disciplines scientifiques. Denombreux établissements de l’académie sontattentifs à cela en offrant aux élèves des sou-tiens en mathématiques et dans les autresmatières scientifiques. Des actions pédago-giques innovantes comme L’enseignementludique des sciences physiques au collègeLes Tâles de Valentigney et au collège J.P.Guyot de Mandeure, ou bien la station météo-rologique du collège de Scey-sur-Saône,répondent à cet objectif de valorisation dessciences. Il s’agit de dégager les sciences deleur carcan théorique pour favoriser uneapproche pratique. Des opérations nationales comme lesOlympiades de chimie, de physique et cellesde mathématiques sont largement relayéesau niveau régional. Avec le Rallye mathéma-tique, initiative de l’IREM de Franche-Comté,ces actions développent le raisonnementscientifique chez les collégiens et leslycéens.
■ filières courtes :une offre académique très riche
De nombreux brevets de technicien supérieur(BTS) et diplômes universitaires de technolo-gie (DUT) ont trait aux sciences. Associantthéorie et pratique, ces formations convien-nent en particulier aux bacheliers technolo-giques. En première année de formation dansle domaine de la production, l’offre franc-comtoise est importante :— près de 900 places en BTS— plus de 700 places en DUTUn tiers des titulaires d’un BTS et près desdeux tiers des titulaires d’un DUT poursuiventleurs études. Ils peuvent choisir une licenceprofessionnelle.Conçues en liaison avec le monde profession-nel, ces licences accueillent également desétudiants titulaires de DEUG. Elles permettentde déboucher directement sur la vie activeavec un niveau de qualification à bac + 3. L’Université de Franche-Comté offre de nom-breuses licences professionnelles scienti-fiques ou technologiques, dont certaines sontconduites en partenariat avec des lycées. Parexemple la licence Analyse et prise en char-ge du déficit visuel est assurée en partie aulycée Victor Bérard de Morez spécialisé dansla lunetterie.Les classes ATS (année préparatoire spécia-le pour techniciens supérieurs) en un an per-mettent aux titulaires d’un BTS ou d’un DUT
de préparer les concours de la plupart desécoles d’ingénieurs. Dans notre région, lelycée agricole Granvelle de Dannemarie-sur-Crête propose une ATS biologie préparantaux grandes écoles de l’agriculture et del’agronomie.
■ filières longues :une académie à la pointe
Pour un grand nombre de jeunes, poursuivredes études longues, c’est choisir l’université. En général, le cap de la licence reste l’étapela plus importante pour les choix d’orienta-tion.
des formations adaptées à tous les profils
donner les moyens auxlycéens de réussir dansles filières scientifiques
Le lycée Charles Nodier de Dole
mène depuis deux ans une
action pédagogique innovante
Optimiser l’orientation vers la voie
scientifique et réussir la première S.
Il s’agit d’aider des jeunes ayant un
projet scientifique à réussir dans cette
voie, quel que soit leur niveau scolaire.
Depuis deux ans, l’établissement a
ouvert une classe de première S aména-
gée pour permettre aux lycéens, ayant
quelques difficultés, de s’orienter vers
les sciences en bénéficiant d’une péda-
gogie adaptée et d’heures supplémen-
taires de cours.
Cette année, le lycée a mis à disposi-
tion des professeurs de sciences de
première S une heure hebdomadaire
en plus, qu’ils utilisent selon les
besoins de chaque classe.
Évolution des décisions d'orientation en 1re
5
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20
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30
Source : SAIO - rectorat de Besançon
À la rentrée 2004, le cursus universitaire seraorganisé en trois grades, LMD : licence (bac +3), master (bac + 5) et doctorat (bac + 8).À l’issue de trois années les étudiants pour-ront :— poursuivre dans une filière d’enseigne-ment et préparer un certificat d’aptitude auprofessorat dans l’enseignement seconddegré (CAPES) ou dans de l’enseignementtechnique (CAPET), voire une agrégation — demander un master en visant plus tard undoctorat afin de se diriger vers la recherche— postuler pour une formation d’ingénieurs,au sein ou hors de l’université
Les écoles d’ingénieurs attirent de nombreuxjeunes ayant passé un baccalauréat scienti-fique. Les classes préparatoires aux grandesécoles (CPGE) sont des voies d’excellencepour y accéder.La Franche-Comté compte de nombreusesclasses préparatoires scientifiques. Le lycéeVictor Hugo de Besançon et le lycéeCondorcet de Belfort présentent l’offre la pluslarge.Le lycée Jules Haag de Besançon et le lycéeRaoul Follereau de Belfort proposent desclasses physique et technologie (PT) quiconviennent aux bacheliers S ayant suivi lasérie S-sciences de l’ingénieur.Quelques classes préparatoires sont réser-vées aux bacheliers technologiques. Le lycéeViette de Montbéliard possède une classetechnologies et sciences industrielles (TSI)qui s’adresse aux bons bacheliers STI.
Il existe deux écoles d’ingénieurs accessiblesà partir de bac+2 : l’École nationale supé-rieure de mécanique et des microtechniques(ENSMM) et l’Institut supérieur d’ingénieursde Franche-Comté (ISIFC) qui assure une for-mation dans le domaine de l’instrumentationet des techniques biomédicales à l’université.
L’académie possède également une écoled’ingénieurs accessible après le baccalau-réat : l’ Université technologique de Belfort –Montbéliard (UTBM). Les études y sont orga-nisées en deux cycles : — 1er cycle (cycle préparatoire) de deux ans ;— 2e cycle (cycle d’ingénieur) de trois ans,durant lequel l’étudiant choisit une spéciali-sation : génie mécanique et conception, géniedes systèmes de production, génie informa-tique, ou génie des systèmes de commande.À ce niveau, l’UTBM recrute aussi des titu-laires d’un DEUG, d’un DUT, d’un BTS ou desjeunes sortant de classes préparatoires auxgrandes écoles.
CHOISIR LES SCIENCES : UN AVENIR EN FRANCHE-COMTÉjanvier 2004— n°4
Starter :la bonne formule pour
réussir à l’université
Le dispositif Starter, unique
en France, a été conçu par
l’Université de Franche-Comté
pour permettre aux étudiants
en sciences de réussir leur première
année. L’entrée se fait par un premier
semestre d’intégration et d’orientation
dans deux domaines :
— le starter sciences et techniques
— le starter sciences de la vie et de la
terre
La transition entre le lycée et l’univer-
sité est facilitée par la constitution de
petits groupes de travail, notamment
pour les travaux dirigés.
une initiative en faveurdes jeunes filles :
le prix de la vocationscientifique
et technique
Le service des droits des
femmes et de l’égalité du
ministère des Affaires
sociales, du Travail et de la
Solidarité attribue chaque
année le Prix de la vocation scienti-
fique et technique. Ce prix est destiné
à encourager les jeunes filles en ter-
minale à poursuivre des études supé-
rieures scientifiques et technolo-
giques dans des domaines où elles
sont minoritaires.
Les prix sont décernés sur proposition
d’un jury régional qui classe les candi-
datures à partir du projet profession-
nel des candidates et de critères sco-
laires et sociaux.
En Franche-Comté, la délégation
régionale aux droits des femmes et à
l’égalité attribue chaque année 14 prix
d’une valeur de 800 euros.
Le Conseil régional s’associe à ce dis-
positif en attribuant 10 bourses d’une
valeur de 2 286 euros.
■ encourager la féminisation
Les filles sont encore trop peu présentesdans ces filières. Persévérantes, réussissantaussi bien dans les sciences que les garçons,elles doivent encore trouver leur place dansles milieux scientifiques.Dès la seconde les jeunes filles choisissentmassivement les filières littéraires et écono-miques. Dans l’académie, elles constituentprès de 80 % des effectifs de ces filières. Et sià l’Université de Franche-Comté elles repré-sentent 41% des effectifs inscrits en 1èreannée de DEUG scientifiques, elles sontessentiellement présentes en sciences de lavie (biologie, biochimie, chimie, médecine oupharmacie) où elles constituent 60% deseffectifs contre 34% en sciences de la matiè-re (physique), 29% en mathématiques, infor-matique ou sciences de la terre et de l’uni-vers. En s’excluant de certaines formations scienti-fiques, les femmes se pénalisent car elles seferment toute une partie du marché du travail.En 2001, un rapport de la Commission euro-péenne estime à moins de 10% les postesscientifiques de haut niveau occupés par desfemmes, alors qu’elles représentent la moitiédes diplômés. L’académie de Besançoncherche pour sa part à informer le mieux pos-sible les enseignants et leurs élèves sur l’en-jeu que représente la féminisation dessciences pour les années à venir.
Poids des formations scientifiques dans les nouvelles inscriptions du supérieur en 2001-2002
42 % et +
Métropole : 37,1 %Antilles - Guyane : 35,1 %Réunion : 22,4 %
de 37,5 à 41,9 % de 33 à 37,4 % - de 33 %
Source : Géographie de l’école, MJENR, numéro 8, avril 2003
Source : SAIO - rectorat de Besançon
■ Dans quel type d’établissement étudier ?Université, écoles publiques ou privées, tousles établissements de l’enseignement supé-rieur ne sont pas gérés de la même manière,n’assurent pas la même qualité d’enseigne-ment, n’organisent pas les cours et les éva-luations de la même façon.L’essentiel est de permettre aux jeunes des’orienter en étant informés le mieux possiblepour échapper aux effets de mode et cernerrapidement les voies leur convenant le mieux.
■ la procédure de vœux et d’inscription
La première étape consiste à formuler desvœux (par internet ou minitel), la seconde àconstituer un dossier papier. Lorsqu’une candidature est retenue, il estnécessaire de rapidement confirmer son ins-cription auprès de l’établissement.Le jeune doit pouvoir choisir le plus librementpossible son orientation. Cependant, lorsqu’ilarrête son choix sur un établissement, il estnécessaire qu’il informe les autres l’ayantéventuellement retenu qu’il n’est plus candi-dat. Cela permet à d’autres élèves d’accéderrapidement aux places ainsi libérées.
■ CPGE : une première inscription entre le 20janvier et le 18 mars 2004 se fait par internetwww.admission-prepas.orgLe dossier papier est à envoyer pour le 2 avril2004.■ UTBM : inscription à partir du 20 janvier2004.■ BTS et DUT : de mars à mai les vœuxseront saisis par les lycées. ■ Les candidats individuels utiliserontwww.ac-besancon.fr /pbac pour les BTS etwww.univ-fcomte.fr pour les DUT■ 1ère année à l’Université de Franche-Comté :inscription dès les résultats du bac, jusqu’à lami-juillet sur le site www.univ-fcomte.fr. ■
documents
■ Le guide des écoles d'ingénieurs, collection Dossiers, Onisep, édition janvier2004, 190 p.■ Les sciences de la Terre et de l'Univers,Collection Infosup Onisep, édition Juin 2003,32 p.■ Des outils pour les sciences, Les dos-siers de l'ingénierie éducative, Scérén,octobre 2002, n°40
textes de références
■ Attrait et qualité des études scienti-fiques universitaires, rapport de MauricePorchet, mars 2003, 36 p.■ Les jeunes et les études scientifiques :les raisons de la désaffection, un pland'action, rapport de Maurice Porchet, mars2002, 92 p.■ Désaffection des étudiants pour lesétudes scientifiques, rapport de GuyOurisson, mars 2002, 24 p.
Ces trois rapports sont consultables sur le
site www.education.gouv.fr
services académiques
■ Les IA-IPR de mathématiques, desciences physiques, de sciences de la vieet de la terre, de sciences et techniquesindustrielles : [email protected]■ Service académique d’information etd’orientation : [email protected]■ Délégation régionale de l’ONISEP [email protected]
ressources
■ Sites disciplinaires sur le site de l’aca-démie de Besançon :
www.ac-besancon.fr - taper disciplines■ Site national de la recherche :
www.recherche.gouv.fr■ Site de la recherche scientifique dansl’Union européenne :
http://europa.eu.int/comm/research
■ Service commun universitaire d’informa-
tion et d’orientation, SCUIO
tél : 03 81 66 50 65
www.univ-fcomte.fr
■ Directeur de la publication Anne Sancier-Chateau, Recteur d'académie■ Chef de publication Élisabeth Baudin, Chargée de communication■ Responsable de rédaction Charlotte des Gayets■ Contact [email protected]
■ Fiche réalisée en collaboration avecle service académique d’information et d’orientation
■ Conception graphique Bouteiller communication, Studio Bracco
Numéro ISSN 1765-0488
(infos pratiques)
En Franche-Comté en 2003
■ 2 793 élèves inscrits en terminale S (48% de jeunes filles)■ 51 % des effectifs des terminalesgénérales sont en S■ 1 037 élèves inscrits en terminaleSTI (10,7% de jeunes filles)■ 203 élèves inscrits en terminale STL(41,4% de jeunes filles)■ 2 472 élèves inscrits dans les écolesd’ingénieurs de l’académie (12,4% dejeunes filles)■ 42 laboratoires de recherche àl'Université de Franche-Comté
(chiffres)
■ où s’informer ?
Les sources d’information sont multiples :— au sein des établissements scolaires, enparticulier dans les centres de documenta-tion et d’information (CDI)— auprès de conseillers d’orientation-psy-chologues dans les 11 centres d’informationet d’orientation (CIO) de l’académie, ou dansles établissements scolaires où ils assurentdes permanences — au service commun universitaire d’infor-mation et d’orientation (SCUIO) de l’Universitéde Franche-Comté — à l’occasion des forums organisés danschaque département à l’attention des élèvesscolarisés en classes de 3e et de terminale — dans les établissements lors des Journéesportes ouvertes— par la rencontre avec les professionnelspour aborder avec eux leurs parcours de for-mation, la politique d'embauche de leursociété, les filières ou les diplômes qu’ilsrecherchent, etc.
■ poser les bonnes questions
Les questions se bousculent pour tout jeune àla sortie de l’enseignement secondaire. Ledialogue avec un conseiller d’orientation ouavec un professeur reste nécessaire.■ Combien d’années souhaite-il consacrer àses études ? En dehors des BTS, DUT et licences profes-sionnelles qui préparent à une insertion pro-fessionnelle en deux ou trois ans, les autrescursus nécessitent en moyenne quatre à cinqannées d’études. ■ Est-il sûr que la filière qu’il envisage recruteavec le seul bac ?Certaines filières ne sont pas immédiatementaccessibles avec le bac en poche. C’est lecas des instituts universitaires professionna-lisés (IUP) qui recrutent à bac + 1 ou + 2, demême que la plupart des écoles de commer-ce ou d’ingénieurs qui recrutent à partir debac+2.
des pistes pour l’orientation