THENIET EL HAD NEWS Theniet el Had news….s4.e-monsite.com/2011/04/05/3198968015fev2011-pdf.pdfTHENIET EL HAD NEWS Theniet el Had news…. Mensuel Info Culturel ﺔﯿﻓﺎﻘﺛ

Année 2011 N°06

Mardi 15/02/2011

THENIET EL HAD NEWS

Theniet el Had news….

Mensuel Info Culturel جریدة شھریة إخباریة ثقافیة

Malgré la torture, les arrestations massives, les « corvées de bois » par où sont passés un grand nombre de prisonniers. Malgré la situation pré-caire dans laquelle vivent les maquisards où le manque d’armement, de munition, de vête-ments, de quoi s’alimenter se faisaient ressentir d’une manière cruciale alors qu’en face les mili-taires français bénéficiaient de l’arsenal de l’O-TAN et mangeaient à leur faim, l’ALN donnait toujours du fil à retordre aux troupes du colonel De Schaken durant cet été 1958. En cette même période, une bataille fut engagée au lieu dit Matmar Lahmar. C’était une bataille de quatre heures car, après avoir abattu un avion, la Katiba El Hassania s’était repliée laissant le colonel Au-drey écumant de rage……..Suite page 2

L’ATTENTAT A LA VEDETTE

Page 2: l’attentat à la Vedette Page 3:La mémoire chez l’enfant Page 4,5,6: :Mes vraies histoires extraordinai-res page 7: Quassidette chaabi– page 8: famille pionnière page 9: Ils sont morts pour la patrie…..pour Theniet el Had Page 10:Leçon de vie Page 12/13 Mots issus de la langue arabe page 14/15: Horaire de la prière Page 20/21: Annonces gratuite –Météo Page 12/22:Information T.E.H

MES VRAIES HISTOIRES EXTRAORDINAIRES….. (page 4,5,6) Par M.R. Yahiaoui

La mémoire chez l'enfant

Quel sera le rôle de l'enseignant en classe?

L'enseignement des gestes mentaux est un préalable péda-gogique; tant que l'élève n'en a pas acquis la maîtrise, les contenus disciplinaires ne sont pas accessibles. Il est donc essentiel que l'enseignant les ait toujours en vue et y re-vienne sans cesse. Les trois gestes mentaux pédagogiques fondamentaux sont:

01-Le geste d'attention par lequel le message pédagogique est accueilli par l'élève;

02-Le geste de réflexion par lequel le message est assimilé et devient opérationnel;

03-Le geste de mémoire par lequel un message est rendu disponible pour l'avenir …...Suite page 3

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P A G E 2 T H E N I E T E L H A D N E W S … .

L’ATTENTAT A LA VEDETTE

Malgré la torture, les arrestations massives, les « corvées de bois » par où sont passés un grand nombre de prison-niers. Malgré la situation précaire dans laquelle vivent les maquisards où le manque d’armement, de munition, de vêtements, de quoi s’alimenter se faisaient ressentir d’une manière cruciale alors qu’en face les militaires français bé-néficiaient de l’arsenal de l’OTAN et mangeaient à leur faim, l’ALN donnait toujours du fil à retordre aux troupes du colonel De Schaken durant cet été 1958. En cette même période, une bataille fut engagée au lieu dit Matmar Lah-mar. C’était une bataille de quatre heures car, après avoir abattu un avion, la Katiba El Hassania s’était repliée laissant le colonel Audrey écumant de rage.

A la suite de cette cuisante défaite qui n’a pas été digérée par le colonel De Schacken, une importante opération de recherche eut lieu quelques mois après où le 12ième Parti-san, le groupement nomade de Théniet-El-Had et le régi-ment du 14ième Dragon ont accroché la Katiba El Hassania soutenue par le fameux commando zonal à Amrouna. Les pertes ont été sérieuses dans l’un comme dans l’autre camp. La victoire était plutôt psychologique pour le chef de Région ALN.

Le secteur ALN de Ghilès prit la décision d’entreprendre une action presque kamikaze. Il fut décidé de frapper le centre de Théniet-El-Had en optant pour une mitraillage du centre ville. C’est une façon de dire aux Français qu’à Thé-niet-El-Had la Révolution avait le don d’ubiquité. Elle est présente là où on s’attend le moins.

Ce dimanche du mois de Juillet 1958, jour de marché heb-domadaire, les commerçants ambulants emplissaient le boulevard de Taza et la rue Marguerite de leurs étalages de mille couleurs. Au café Timouli, les paysans préfèrent les nattes en alfa aux bancs branlants pour s’assoir en demi-cercle autour d’un thé. Les discussions se perdent quelques fois dans les méandres des « on dit » relatifs à la fameuse bataille d’Amrouna qui vient d’être terminée. En l’espace d’une journée, le boulevard de Taza, dans toute sa lon-gueur, devient un grand souk. Le centre ville a été pris d’as-saut par les colons attablés à la terrasse du bar Rosfolder. De jeunes Français déambulent en groupes le long du boulevard, d’autres agglutinés devant le jardin public atten-dent l’ouverture du foyer rural. Une patrouille de militaires arpente lentement le trottoir, précédée par l’half-track. Elle passe devant Gérard Pastou adossé au mur de la mairie, mitraillette en bandoulière.

Une voiture Vedette ayant à son bord trois personnes des-cend à vitesse modérée le boulevard. Elle croise l’half-track au niveau du monument aux morts. La voiture est connue des colons pour avoir été plusieurs fois vue à Théniet. Mais ce jour là, elle a failli être arrêtée par l’officier de police com-munale, Daguenet qui semblait avoir des doutes sur le com-portement du conducteur A la dernière seconde, il se ravisa et continua son chemin. Il s’est peut-être dit que les oc-cupants sont des parents du caïd. La voiture appartient effectivement au caïd Berradja de Trolard Taza

Flash back.

Haouch Nouar s’est réveillé tôt le matin juste après la levée du couvre feu pour libérer ses occupants. Si ce n’était sa cour intérieure admirablement fleurie par tout le voisinage, Haouch Nouar ressemble, à partir de dix-sept-dix huit heures à une grande prison qui enferme ses pensionnaires

Le matin de cette journée, Abdelkader, fils aîné du Caïd Ber-radja s’apprêtait à faire démarrer sa voiture-taxi pour enta-mer cette radieuse journée prometteuse car jour de marché hebdomadaire. La tête sous le capot, il répondit négligem-ment à un énième « soulam-âliekoum » anonyme. Mais la personne qui l’a salué reste debout devant la voiture.

Abdelkader leva doucement la tête vers l’inconnu qui lui sourit.

-« Ce sera pour une course-taxi jusqu’à Taza, ya Si Abdelka-der.

Abdelkader se redressa et c’est à ce moment là qu’il s’aper-çoit de la présence un peu en retrait de deux autres incon-nus. La « kachabia » de l’un d’eux dissimulait mal sa Mat 49. Abdelkader compris tout de suite qu’il s’agissait de maqui-sards. Il a eu plusieurs fois l’occasion de faire de telles ren-contres, ce qui explique son sang froid.

• Nous sommes des « fidayîn » ALN. Nous ne vous fe-rons aucun mal si vous nous suivez. Nous avons uni-quement besoin de votre voiture. Pas de geste in-considéré. Disait gravement l’un d’eux.

•

Pris au dépourvu, cela ne l’a pas empêché d’être sclérosé par une peur qui l’envahit soudainement. Abdelkader et Bouab-dellah, son père, sont pourtant des soutiens sans faille à la Révolution. Ils ont de tout temps répondu aux attentes de l’ALN.

Quelques minutes plus tard la voiture démarra en direction de Taza avec au volant Abdelkader.

Il est sept heures du matin.

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Lieu dit (Silo rouge)

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M.R. Yahiaoui

A SUIVRE ...




P A G E 3 A N N É E 2 0 1 1 N ° 0 6

La mémoire chez l'enfant

L'enseignement des gestes mentaux est un préalable pédagogique; tant que l'élève n'en a pas acquis la maîtrise, les contenus disciplinaires ne sont pas accessibles.

On peut distinguer trois mémoires chez l'enfant:

01-La mémoire immédiate(la durée est courte et la rétention aussi quantitative limitée.)

02-la mémoire à court terme:(La rétention va de quelques minutes à quelques heures)

03-La mémoire à long terme( qui va de quelques jours à plusieurs années) L'enseignant doit surtout savoir qu'au-cune frontière n'existe entre ces différentes mémoires et que très logiquement l'une mène à l'autre.

Quel sera le rôle de l'enseignant en classe?

L'enseignement des gestes mentaux est un préalable pédagogique; tant que l'élève n'en a pas acquis la maîtrise, les contenus disciplinaires ne sont pas accessibles. Il est donc essentiel que l'enseignant les ait toujours en vue et y re-vienne sans cesse. Les trois gestes mentaux pédagogiques fondamentaux sont:

01-Le geste d'attention par lequel le message pédagogique est accueilli par l'élève;

02-Le geste de réflexion par lequel le message est assimilé et devient opérationnel;

03-Le geste de mémoire par lequel un message est rendu disponible pour l'avenir.

Mémoire 01:L'enfant utilise sa mémoire à partir de situations familières. Il s'exerce à retenir comptines, tex-tes,histoires,chansons,poèmes,enchaînement…

Mémoire 02: Comme au cycle des apprentissages premiers, l'élève exerce de façon continue sa mémoire. Il sera ca-pable de mémoriser:-des textes courts particulièrement des poèmes,des chansons,des mélodies...;-La graphie des mots d'usage courant et quelques tables de multiplication.

Mémoire 03:L'élève doit pouvoir mobiliser,lorsque la situation l'exige,les connaissances de base qu'il aura mémori-sées. Il est donc utile que ses capacités de mémorisation soient développées.

C'est ainsi, par exemple, il devra être capable de retenir aussi bien un poème que des termes de vocabulaire ou des résultats significatifs.Des exercices pour développer la mémoire sous ses différentes formes -vissuelle-auditive-gustative-olfactive-tactile. il faut susciter l'intérêt pour favoriser la mémorisation et capter l'attention et enfin arriver à maintenir l'intérêt de l'enfant tout au long de l'exercice( des exercices courts sont sont plus profitables qu'un exercice long).Rétablir la concentration et l'attention chaque fois que cela est nécessaire en créant un climat propice dans une atmosphère sereine.

Par Mouloud Ayachi





LE VICE ET LA VERTU

« Dieu tient la science de l’Heure, comme il fait tombé la pluie.

Il Connaît ce qu’il y a dans les matrices alors que nulle âme ne connaît sur

quelle terre elle mourra. Dieu est le Connaissant, l’Informé

Sourate Luqmân – Verset 34

« Qui de vous se forme une communauté qui appelle

au bien, ordonne le convenable, proscrive le

blâmable : Ce seront eux les triomphants »

Sourat La famille de Imrân – Verset : 103

ette histoire aurait pu débuter par le sempiternel com-mencement d’une légende : « Il était une fois deux sœurs... ». Mais elle n’est pas un compte de fée, ni une légende puisée dans l’imaginaire fertile d’un quelconque conteur populaire. Non. Cette histoire débuta il y a bien longtemps de ça et quand elle arriva à sa fin, elle entama alors son long et éternel voyage dans le temps. Un périple qui l’a mena aux quatre coins de l’Algérie. Je m’arrête là en ouvrant une parenthèse pour vous préciser que cette histoire n’a pas fini en queue de poisson. Au contraire. Je ferme la parenthèse.

Par cet écrit, il est évident qu’elle continue, infatigable, inoxydable, inexorable et sans éraflure, son bonhomme de chemin pour fouetter les consciences et redresser les torts dont s’est rendu coupable l’homme avec son égoïsme, sa cupidité, sa lâcheté. Elle n’a pas été hypertro-phiée par des esprits zélés, fardée d’enjolivures ou frelatée. Non ! Le seul additif qu’elle a subit et dont je suis le princi-pal accusé, est les prénoms des actrices à qui j’ai dû leur donner une autre identité pour les besoins du scénario. Ce récit a été transporté de génération à génération jus-qu’à atterrir dans mes attentives et curieuses ouïes, moi qui suis friand de telles histoires. Cette histoire a du faire une escale en tombant dans mes oreilles comme un oi-seau migrateur qui pique sur un plan d’eau et atterri sur la rive, mort de fatigue. Cette histoire m’a choisi pour être racontée le plus fidèlement possible et je l’ai choisie pour lui donner un temps de répit et la booster pour aller vers d’autres contrées, vers d’autres oreilles friandes d’histoires extraordinaires. L’a-t-on inventée de toutes pièces pour étayer matériellement les exemples du bien et du mal, du vice et de la vertu, la bonté et la méchanceté, contenus dans le Saint Livre du Coran ? A-t-on farfouillé dans les méandres de l’histoire pour la trouver tapie dans l’ombre attendant le jour où elle ira au devant de la cupidité ? La conscience collective l’a dépoussiéré pour convaincre les gens à faire le bien, proscrire le mal et ordonner le conve-nable pour bénéficier alors des Bienfaits de L’Au-Delà ? L’a-t-on donc imaginée, ou cousue main ? Ce n’est pas ma conviction ou du moins je ne le crois pas.

Tous les vieux, toutes les vielles algéroises que j’ai pu appro-chées, et tous les spécialistes de la Casbah sont unanimes sur la véracité et l’authenticité de cette pathétique histoire. Ce qui s’est passé ce jour là à la Basse Casbah, dans le quar-tier des Deux Fontaines (Zoudj Aïoun) a réellement eu lieu. Même que ma tante Chérifa, algéroise d’adoption depuis la nuit des temps, m’en a brossé succinctement les contours de cette histoire mais, pudeur oblige de nos mères, avait voltigé sur ce que fut les mœurs d’Oum El Kheir. Ce papil-lonnage était comme le brusque coup d’aile des hirondel-les accélérant leur vol au dessus d’une cerisaie aux fruits verts et au goût âcre. Les hirondelles ne veulent pas perdre leur temps quand le fruit est vert.

Et maintenant, je pose au lecteur une question lancinante qui me brûle les lèvres, me harcèle sans pitié en prenant mon cerveau en otage et met tous mes sens en éveilEst-il vrai qu’une personne, Oum El Kheir en l’occurrence, qui a été durant toute sa vie au banc de la société, une dépravée qui s’est écartée des percepts de l’Islam et qui, arrivée au crépuscule de sa vie, gagne la Vie Eternelle du Paradis en se rendant auteur d’un acte, d’un seul, d’un unique, d’un mi-nuscule acte de bienfaisance qui a satisfait les envies d’une parturiente. Mais grand de par son fond.

Mais est-il aussi vrai que le contraire se produise. Une per-sonne, Zineb en l’occurrence, qui consacra sa vie durant à la pratique de la prière et autres actes de dévotions, par hypocrisie peut être ou par inconscience, puisse être vouée au feu de la Géhenne ?

L’histoire de ces deux personnes, re-en-l’occurrence, Oum El Kheir et Zineb, deux sœurs qui vont échanger leur destin en l’espace d’une nuit.

Nous sommes en pleine Casbah d’Alger, à « Dar El Maâkra » une grande maison commune constituée par autant de pièces qu’il y a de locataires qui nous rappelle « La grande maison » œuvre de Mohamed Dib.

L’histoire d’Oum El Kheir et Zineb ne peut pas se situer ex-pressément, spécialement dans le temps et ne peut donc être figée. Elle aurait pu se passer durant la période antéisla-mique, ou alors plus prés de chez nous, durant les années 1800, ou 1900.

SOCIETE MES VRAIES HISTOIRES EXTRAORDINAIRES Par M.R. YAHIAOUI




P A G E 5 A N N É E 2 0 1 1 N ° 0 6

Suite…... MES VRAIES HISTOIRES EXTRAORDINAIRES

Elle a eu lieu avant la terrible chute d’Alger, quelques an-nées avant que celle-ci n’ait été victime de prédateurs nom-més « hommes civilisés » qui ont débarqué à Sidi Fredj un certain 19 Juin 1830.

Les deux sœurs occupent chacune une pièce au premier étage de cette grande maison style arabo-musulman. La propriété Belhocine leur a été léguée par leur père qui avait fait fortune dans le commerce de « saboune-el-messelmine (Savon liquide, onctueux). Le patio est éclairé par une grande verrière qui laisse passer à profusion les rayons de soleil. Quatre pièces sont situées au rez de chaussée alors que l’étage supérieur compte deux grands salons où logent Oum El Kheir et Zineb et deux pièces vides.

Zapping sur Oum El Kheir.

Oum El Kheir était une almée et une ganache qui n’avait aucune classe. Elle n’a pas été gâtée par la nature avec son visage insipide, un nez retroussé, une bouche aux lèvres sèches et minces qui connaissent à longueur de journée les strates de rouge à lèvres. Les seules particularités, ou atouts (suivant l’appréciation de la clientèle), qui volent au se-cours de cette laideur était son corps aux formes galbées et une longue chevelure noire et soyeuse qui contraste harmonieusement avec la blancheur de sa peau.

Depuis son adolescence, à la mort de son père, Oum El Kheir partit à la dérive au gré des soirées musicales, des fêtes de mariage, du libertinage, de la vie facile et du com-merce de la chair. Mais Oum El Kheir était l’incrédulité même en matière de pratique des percepts de l’Islam dont elle ne connait que la chahada et l’observation du jeun. Mais elle avait un cœur qui s’ouvre et s’abondonne éperdu-ment devant la misère qui s’est emparée des gens de la Casbah au lendemain de la colonisation. Oum El Kheir dormait durant la moitié du jour et sortait au crépuscule naissant pour se donner au plaisir de la fête et de la chair dans un environnement ratatiné, fripé, feutré. Un monde propre à quelques lupanars créés par les français pour leurs soldats sentant le mauvais vin, dégoulinant de bave et rotant sous la lune. Oum El Kheir souffre intérieurement le martyr. Elle subi à longueur de nuit les assauts de militai-res sales, qui se jettent éperdument sur elle, proie facile, grognant comme des sangliers furieux qui recherchent leurs laies (la comparaison n’est pas de trop, mais, au fait, pourquoi l’appuyais-je ?).Voilà le triste sort de plusieurs Oum El Kheir à travers Alger, malheureuses victimes de ceux qui ont voulu les séculariser. Le nouveau vice venu d’ailleurs qui gangrène la vieille vertu. Le mauvais qui prend le dessus sur se qui était bon.

Zapping sur Zineb.

Zineb est une belle femme, enfin pas tellement belle, mais gracieuse et attirante qui fait retourner sur son passage des yeux admirateurs mais pas trop embêtant. N’oublions pas que l’auteur nous fait revivre la Casbah du 19ième. Et pendant ce temps, la « horma », la solidarité, la fraternité et l’altruisme, étaient des règles absolues que tout le monde, en général, respectait.

La solidarité dans son esprit le plus large était communica-tive et n’avait pas de règlement intérieur et son terrain n’était pas balisé par des gardes fous. Les petites gens de la Casbah étaient une grande famille dont les membres vivaient en osmose.

Zineb, l’aînée, était connue dans le quartier des Deux Fontaines pour ses qualités morales relativement louables et sa gracilité. Elle était déjà petite, elle devait avoir 10 ou 12 ans, quand elle apprit à faire la prière et cette dernière lui avait collé à la peau à la grande satisfaction de sa mère qui lui apprit les cinq prières du jour faites sur le « mendil »

- En faisant la prière sur le « mendil » tu t’habitueras à elle comme on s’habitue à consommer le pain.

Et, depuis ce jour, Zineb ne s’est plus départie de la prati-que des prières. Zineb observe scrupuleusement le jeûne. Il lui arrivait plusieurs fois de caresser l’espoir d’aller en pèlerinage à la Mecque. Mais Zineb n’était pas trop dépen-sière et était prés de ses sous. Elle était un Harpagon au féminin. Ses moyens lui permettent d’être une Hadja, mais cet espoir n’est jamais allé au-delà du port d’Alger où le vapeur « Golfe du Lion » se prépare à quitter la rade vers l’espoir de ses occupants de gagner le Paradis là où le chaud soleil naît tous les jours. Il n’arrivait que rarement à Zineb de faire l’aumône pécuniaire aux nécessiteux ou de faire l’aumône d’un regard attendrissant, réconfortant à la misère. Zineb avait un cœur relativement dévotionnel.

Mais Zineb vit avec la honte qui lui lacère les entrailles en voyant sa sœur, succombait aux tentations de Charybde et Scylla et de glisser inexorablement dans le remous d’un gouffre hideux. Du néant et de l’oubli. Le gouffre des jours gris sans avenir. D’un froid et sombre futur qui s’as-sombrit de plus en plus.

Zineb plaignait sa sœur du fond de son cœur déchiqueté. Elle avait employé toute sa rhétorique pour convaincre Oum El Kheir de sa dépravation. Mais en vain.

Mais, me dites-vous, tout cela est clair ! Le vice d’une part et la vertu d’une autre part. Mais où est maintenant le cœur de l’extraordinaire ?

…/...





Suite…... MES VRAIES HISTOIRES EXTRAORDINAIRES

J’aurais bien voulu m’étaler le plus longtemps possible sur la vie de la Casbah, sur la chaleur humaine qui unissait la chaîne compacte, unie, solidaire des Casbadjis. De mon présent, j’eusse le plaisir et l’aisance d’être parmi cette frange de la société algéroise. En rêvant de cette remontée du temps, je perçois la « hechma » et la « horma » inexistantes de nos jours, et qui étaient la loi fondamentale de cette chaude société. L’innocence, le respect, l’estime, la pudeur, la circonspection, la délicatesse, cette brassée de vertus intrinsèques, ancestrales. Fin du premier acte.

Re-zapping sur l’Acte II - Oum El Bakht -

C’est à ce moment là, à la fin de ce premier acte de cette dramatique pièce qu’entra sur scène Oum El Bakht.

Elle et son mari Abdelatif, docker au port d’Alger, sont un nouveau couple qui a pris en location une grande cham-bre du rez de chaussée dans la maison des deux sœurs. Oum El Bakht était une femme quelconque, ni trop belle mais pas moche. Elle ressemblait à un jour d’automne avec son soleil tiède. Elle n’était pas moche parce que Oum El Bakht avait de jolis tatouages sur le visage qui contrastaient délicieusement avec la blancheur de sa peau, teint com-mun à toutes les femmes de la campagne, cloîtrées à longueur de jour à l’intérieur du leur chez-soi en attendant le mariage.Le couple est originaire de Bousaâda, la perle souillée du désert, de laquelle ils fuirent la soldatesque fran-çaise venue prendre possession de leur âme. Ils sont venus à Alger chercher l’anonymat pour bien laver l’affront, l’humiliation des gens du sud. Comme tant d’autres algériens de l’intérieur, ils sont venus à la grande cité pour être parmi ceux qui seront les acteurs de « La Bataille d’Alger » qui ne lui reste alors peut être qu’un minuscule demi-siècle.

Oum El Bakht était enceinte d’un mois quand elle habita la maison Belhocine. C’était une douce femme tranquille, en paix avec son âme et disponible au moindre souhait des voisines.

L’altruisme des gens du sud algérien.

Oum El Bakht sait se retirer précipitamment chez elle, comme le font les antennes d’un escargot à la moindre alerte, quand éclatent de temps à autre les sempiternelles petites querelles entre voisines qui, d’ailleurs, ne vont pas au delà de l’après midi et dont la paix et la bonne humeur se retrouvent autour d’une collation servie dans le patio.

La période des envies que traverse Oum El Bakht lui a été très difficile. Le pauvre Abdelatif s’est plié en quatre pour satisfaire les multiples petites choses que lui demande sa femme. Chaque fin d’après midi, Abdelatif rentre avec un paquet dans les mains plein de friandises qu’Oum El Bakht touchait à peine.

Mais ce jour là une odeur est venue lui chatouiller agréablement ses narines. Une envie dévorante, maladive s’est emparait brusquement d’elle. Oum El Kheir jeta la chemise qu’elle était en train de raccommoder, s’était levée alors comme un automate et sortit dans le patio. Cette agréable odeur ne pouvait venir que d’en haut de chez Zineb ou Oum El Kheir.

M.R. Yahiaoui

A SUIVRE

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P A G E 7 A N N É E 2 0 1 1 N ° 0 6

Quassidette chaabi ……. Nedjm Edoudja Aassaass …..




FAMILLE PIONNIERE


Ahmed Brahim Djelloul

FAMILLE BRAHIM-DJELLOUL

Les deux frères Brahim-Djelloul (Ahmed et Abdelkader) sont originaires de Miliana où ils sont nés. Ahmed,

né en 1901, a été accueilli à l’âge de 12 ans et élevé par son oncle maternel Brahim Djelloul Ali, commerçant. Ahmed grandit dans une ambiance commerçiale auprès de son oncle. Plus tard, il se mit à son compte en reprenant le commerce en alimentation générale de son oncle. Il sera marié à une fille issue d’une vieille fa-mille tlemcénienne (Senouci) qui s’est installée vers le milieu (vraisemblablement) du 19ième siècle à Miliana.

Ils eurent 08 enfants.

Son frère, Abdelkader, commerçant de son état, le rejoignit plus tard à Théniet-El-Had pour gérer à son tour une épicerie à la rue Marguerite (Rue de Sidi Daoud)

Autant que la mémoire de Théniet-El-Had se souvienne, Ahmed a été le calme et la pondération personnifiés. Si Ahmed a été toujours en paix avec lui-même. Il a su inculquer à tous ses enfants l’ensemble des qualités et des principes hérités de ses parents.

Sa vie était réglée comme un métronome selon un triangulaire parcours de vie bien défini : Maison, mos-quée, magasin.

Les Brahim Djelloul ont complètement disparu de Théniet-El-Had.

ù




T H E N I E T E L H A D N E W S … . P A G E 9

THENIET EL HAD, REGION

AUX MILLE MARTYRS

15/1000

* تحیا الجزائر*االله اكبر

GLOIRE A NOS MARTYRS

اللھم ارحم شھداءنا الأبرار




P A G E 1 0 T H E N I E T E L H A D N E W S … .

Leçon de vie ………………. Les 7 merveilles du monde Par Sch– L

Un professeur demanda à un groupe d'étudiants:

"Faites-moi une liste de ce que vous considérez être les

7 merveilles du monde actuel."

Malgré quelques désaccords, la majorité d'entre eux ré-pondit:

1 - Les grand pyramides d'Égypte

2 - Le Taj Mahal

3 - Le Grand Canyon

4 - Le Canal de Panama

5 - L'Empire State building

6 - La Basilique St Pierre

7 - La grande muraille de Chine

Alors que le professeur ramassait les réponses, elle se rendit compte qu'une élève n'avait pas encore remis sa feuille. Elle lui demanda si elle éprouvait de la difficulté à terminer sa liste.

L'élève lui répondit : "Oui, un peu. Je n'arrivais pas à me décider car il y en a tellement."

Le professeur lui répondit : "Hé bien, dis-nous ce que tu as trouvé et peut-être que nous pourrons t'aider."

La jeune fille hésita, puis commença sa lecture:

"Je crois que les 7 merveilles du monde sont:

1 - Le toucher

2 - Le goût

3 - La vue

4 - L'ouïe

elle hésita un peu, puis ajouta . . .

5 - Les sentiments

6 - Le rire

7 - L'amour "

On aurait pu entendre une épingle tomber tellement le silence dans la classe était grand.

Toutes ces choses que nous ne remarquons plus tellement elles sont "simples et ordinaires" sont en réalité, des merveil-les.

Souvenez-vous que les choses les plus précieuses de la vie

ne peuvent s'acheter.





الإذاعة الجھویة تسمسیلت

جمعیة الأرز لحمایة البیئة المستدیمة

بلدیة ثنیة الحد

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حملة تطوع لبلدیة ثنیة الحد





MOTS ISSUS DE LA LANGUE ARABE

* dahabieh (s.f.) de dahabiya ( ) : رھبیة grande barque, à voile triangulaire et à rames sur le Nil.

* dahir (s.m.) de ẓahir ( ) : ظھیر décret.

* derviche / dervis du turc derviš (derviş), derviche; fakir; de l'arabe darwīch درویش , derviche, fakir; du persan derwich () : درویش mendiant.

* dinar (s.m.) de dīnār ( ) دینار du latin denarius, denier (monnaie d'or).

* dirham / dirhem (s.m.) de dirham ( ) درھم du grec drachme (δραḫμή) : drachme (monnaie d'argent).

* djellaba / djellabah[4] (s.f.) de jellāba ( ) : جلابة longue chemise couvant le corps jusqu'aux pieds.

* djihad[10] (s.m.) de jihād ( ) : جھاد effort; application ; guerre sainte.

* djinn (s.m.) de jinn ( ) : جنّ génies; démons; djinns.

* douane (s.f.) de dīwān ( ) : دیوان bureau; administration. Voir divan.

* douar (s.m.) de duwār ( ) : دوار (plusieurs) maisons c’est-à-dire un village (Maghreb).

* drogman (s.m.) de tarjumān ( ) : ترجمان traducteur; truchement.

* écarlate (s.m. et adj.) de aškarlāṭ, ( ) : أشكرلاط tissu de couleur rouge vif (vient du persan).

* échec, de l'arabe šayḫ, ( ) : شیخ cheykh ou du persan šah, ( ) : شاه roi, chah. Le jeu porte un autre nom en arabe et en persan : šaṭranj ( )شطرنج

* échec et mat de l'arabe venant du persan šah māt, ( ) : شاه مات le chah (roi) est muet, est neutralisé, est mort.

* éfrit (n.m.) de ifrīt, ( ) : عفریت esprit malfaisant.

* élixir (s.m.) de al-iksīr, ( ) : الإكسیر élixir; pierre philosophale. Dérive de la racine arabe kasara, ( ) : كسر briser; broyer; concasser.

* émir (s.m.) de amīr, ( ) : أمیر chef, celui qui commande.

* épinard (s.m.) (bot.) de l'arabe isfānāḫ, ( ) : إسفاناخ épinard, du persan asfināj, ( )اسفناج * éponge (s.f.) de isphinj

* erg irq, ( ) : عرق erg, désert de dunes de sable.

* estragon (s.m.) (bot.) de ṭarḫūn ( ) : طرخون estargon du latin médéval tarcon, du grec médiéval tarkon (ταρχον) du grec classique drakontion (δρακοντιον) : serpentaire.

* fakir (s.m.) de faqīr ( ) : فقیر pauvre; ascète; derviche. Ou, dans le contexte religieux, de faqīh ( فقیھ : ( savant en matière de fiqh; lettré[12].

* falaque[6] (s.m.) de falaq ( ) : قلق instrument de supplice usité au Maghreb.

* fanfaron (s.m. et adj.) de farfār ( ) : فرفار volage, inconstant, bavard.

* farde (s.f.) de fard ( ) : فرد balle contenant des marchandises, utilisée sur les animaux de bât.

* fardeau (s.m.) dérive de farde.

* fatwa ou fetfa ou fetva[6] (s.f.) de fatwā ( ) : فتوى avis juridique donné par un mufti.

* fellagha

* fellah (s.m.) de fallāḥ, فلاح : paysan, laboureur.

* felouque (s.f.) de falūka ( ) : فلوكة barque à voile.

* fennec (s.m.) (zoo.) de fanāk ( ) : فنك fennec, petit renard du Sahara.

Lettre D

Lettre E

Lettre F





MOTS ISSUS DE LA LANGUE ARABE

* gabelle (s.f.) de qabāla[13] ( ) : قبالة gabelle; taxe; tribut.

* gandoura ou gandourah[4] (s.f.) de ḡandūra ( ).غندورة * gaze (s.f.) de la ville de Gaza[6] Le TLFi récuse cette origine la considérant comme peu probable ; peut-être également de qazz (mot arabe d'origine persane), bourre de soie, soie grège[2]

* gazel[6] voir ghazel.

* gazelle (s.f.) (zoo.) de ḡazāla ( ) : غزالة gazelle.

* genette (s.f.)

* gerboise (s.f.) (zoo.) de yarbū a ( ), یربوع gerboise.

* ghazel ou ghasel[6] (s.m.) de ḡazal ( ) : غزل poésie galante. Ce mot est proche de gazelle.

* ghassoul (s.m.) de ḡasūl ( ) : غسول argile (stevensite lithinifère ; hectorite) servant de savon de shampooing, de lessive.

* gingembre[2]

* girafe (s.f.) (zoo.) de zarāfa ( ) : زرافة giraffe.

* goudron (s.m.) de qaṭrān ( )قطران

* goule (s.f.) de ḡūl ( ) : غول goule, vampire femelle qui dévore les cadavres dans les cimetières.

* goum (s.m.) de qūm ( ) : قوم goum; contingent recruté parmi la population colonisée.

* gour[4] (s.m.) de qāra ( ) قارة au pluriel qūr ( ) : قور continents; plateau rocheux (Afrique du nord).

* gourbi (s.f.) de qurbīy ( ) : قربيّ famille; proche parenté; habitation des paysans pauvres (Afrique du nord).

* guitoune[4] (s.f.) de qīṭūn ( ) : قیطون tente de toile (de coton) (Afrique du nord).

* habous[6] (s.m.) de ḥubs ( ) حبس prison (car il s'agit de biens captifs, inaliénables), pluriel aḥbās ( ) : أحباسdonation pieuse permettant de laisser la jouissance de ce bien à des dévolutaires.

* hachich, hachisch, haschich ou haschisch[6] (s.m.) de ḥašīš ( ) : حشیش herbe.

* hadîth[4] de ḥadīθ ( ) : حدیث paroles de Mahomet ou de ses compagnons; tradition du prophète.

* haïk (s.m.) de ḥā'ik ( ) : حائك tisserand; grand voile rectangulaire que des femmes musulmanes portent par-dessus leurs vêtements.

* haje[6] (s.m.) (zoo.) de ḥayya ( ) : حیة serpent; reptile.

* halva[14] (s.f.) de ḥalāwa ( : حلاوة douceur ; confiserie.

* hamada[4] (s.m.) de ḥamāda ( ) : حمادة hamada; au Sahara, plateau constitué par des dalles rocheuses.

* hammam (s.m.) de ḥammām ( ) : حمّام bain.

* hanafite[10], hanéfite[15], hanifite[6] (s.m. et adj.) de ḥanafī ( ) : حنفي membre de l’école juridique fondée par Abu Hanifa Al-Nu'man Ibn Thabit.

* haram[10] (s.m. et adj.) de ḥaram ( ) : حرم (territoire) sacré.

* harem (s.m.) de ḥarīm ( ) , حریم harem; sérail; gynécée.

* harira de ḥarīra ( ) : حریرة soupe; bouillie; harira;

* harissa[4] (s.f.) de harīsa ( ) : ھریسة harissa; purée; marmelade. Tunisie: purée de piments. Égypte: pâtisserie sucrée.

* harka[4] (s.f.) / harki (s.m. et adj) de ḥaraka ( ) : حركة mouvement; expédition militaire; nom donné aux troupes supplétives pendant la colonisation de l'Afrique du nord.

* hasard (s.m.) de az-zahr ( ) : الزھر dé à jouer. Aléas vient du latin alea signifiant aussi dé à jouer.

* Hedjaz ou Hejaz de ḥajaz ( ) : حجز partie centrale de la péninsule arabique contenant la Mecque et Médine.

* hégire (s.f.) de hijra ( ) : ھجرة exil; hégire;

* henné (s.m.) (bot.) de ḥinnā' ( ) : حناء plante dont les feuilles séchées et réduites en poudre. La poudre ainsi obtenue servant de teinture.

A suivre dans le prochain numéro

Lettre G

Lettre H





أھمیة وفضل الدعاء





*ثنیة الحد * 2011فیفريأوقات الصلاة لشھر

بسم االله الرحمن الرحیم

دعاء====

اللھم من اعتز بك فلن یذل، ومن اھتدى بك فلن یضل، ومن استكثر بك فلن یقل،

ومن استقوى بك فلن یضعف، ومن استغنى بك فلن یفتقر، ومن استنصر بك فلن یخذل، ومن استعان بك فلن یغلب، ومن توكل علیك فلن یخیب، ومن جعلك ملاذه فلن یضیع،





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et petits enfants de Taieb Rabhi décède en 1945…

.merci

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THENIET EL HAD NEWS

Ville de Theniet el Hâd

مدينة ثنية الحد

Informations

Pays Algérie

Willaya Tissemsilt

Code INSEE (91321)

Code postal 38200

Population 30722 hab. (Ville)

Densité 91hab./km²

Nom des habitants Thénietois et Thénietoise

Superficie 288,06 km²

Point culminant 1787m Ras el Braret

Altitude Col 1172m

Coordonnées (long/lat.) 2°03 E- 35°88 N

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