Théorie de la dissonance cognitive (Festinger, 1957)

STATUT THEORIQUE D’UNE COGNITION D'ENGAGEMENT

CONSONANTE AVEC LA COGNITION GENERATRICE

L’engagement, une variable continue ?

Séverine HALIMIdirecteur de thèse : R.-V. Joule

laboratoire de psychologie socialeUniversité de Provence

Théorie de la dissonance cognitive (Festinger, 1957)

Acte problématiq

ue

Dissonance

changement d'attitude

++ +

++ +

Taux de dissonance = D / (D+C)

D : cognitions dissonantes

C : cognitions consonantes

CADRE THÉORIQUE ( 1 / 2 )_ THÉORIE DE LA DISSONANCE COGNITIVE PAGE 1 / 11

par rapport à l’acte problématique

(Beauvois et Joule, 1996)

Cognitions d’engagement

• un préalable à l’état de dissonance

• facteurs d’engagement (Joule & Beauvois, 1998b) :

• en général non pertinentes

• parfois pertinentes

déclaration de liberté

visibilité de l’acte (public, explicite, irréversible,…)importance de l’acte (conséquences, coût)

effets cognitifs, effets comportementaux ?

CADRE THÉORIQUE ( 2 / 2 )_ COGNITIONS D’ENGAGEMENT PAGE 2 / 11

Cognitions d’engagement pertinentes

• consonante et désengageante • dissonante et engageante

• dissonante et désengageante

• consonante et engageante

(cas 1)

PROBLÉMATIQUE ET HYPOTHESE PAGE 3 / 11

L’hypothèse (cas 1)

cognition consonante et engageante

MOINS de changement d'attitude

(théorie de la dissonance)

PLUS de changement d'attitude

(théorie de l'engagement)

L’expérimentation (cas d’une cognition consonante et engageante : cas 1)

• Décision problématique

• Fiche (ou absence de fiche)

cognition consonante et engageante (cas 1)

• Attitude des sujets vis-à-vis de la tâche

HYPOTHESERemplir une fiche de candidature moins de changement d'attitude (théorie de la

dissonance)

PROCEDURE

L’EXPÉRIMENTATION _ PROCÉDURE ET HYPOTHÈSE PAGE 4 / 11

… de candidature

cognition neutre et engageante … « autre »OU

public et explicite

public

• Temps de copie des sujets, après 5 minutes de réalisation de la tâche

Tableau 1 : attitudes moyennes des sujets vis-à-vis de la tâche, en fonction de la condition.

N.B. : l’attitude des sujets est recueillie sur une échelle en 11 points allant de –5 « tout à fait ennuyeux » à + 5 « pas du tout ennuyeux » ; ni= 20 ; m(GC hors plan)= - 2,6.

L’EXPÉRIMENTATION _ RÉSULTATS SUR L’ATTITUDE PAGE 5 / 11

Résultats _ attitude (cas d’une cognition consonante et engageante : cas 1)

a vs. b : p = .08 (PLSD de Fisher)

CONCLUSION : une cognition engageante

Non choix Choix

Sans fiche

Fiche "autre"

Sans fiche

Fiche "autre"

- 1,675 - 1 - 2,1 - 0,95

Fiche de candidature


- 1,85 - 0,55 a b

Tableau 2 : temps totaux moyens de copie des sujets, en fonction de la condition.

N.B. : Le temps de copie des sujets est mesuré en secondes, à l’aide d’un chronomètre ; n i=20.

L’EXPÉRIMENTATION _ RÉSULTATS SUR LE TEMPS DE COPIE PAGE 6 / 11

Résultats _ temps de copie (cas d’une cognition consonante et engageante : cas 1)

a vs. b2 : p = .05

Reproduction d’un effet de dissonance

Non choix Choix

Sans fiche

Fiche "autre"

Sans fiche

Fiche "autre"

451(7’31’’)

514

(8’34’’)

582 (9’42’’)

600 (10’)



549(9’00’’)

641(10’41’’)

b1 b3 b2 a

a vs. b3 : p = .01

a vs. b1 : p = .09 (PLSD de Fisher)

Tableau 1 : attitudes moyennes des sujets vis-à-vis de la tâche, en fonction de la condition.

N.B. : l’attitude des sujets est recueillie sur une échelle en 11 points allant de –5 « tout à fait ennuyeux » à + 5 « pas du tout ennuyeux » ; ni= 20 ; m(GC hors plan)= - 2,6.

L’EXPÉRIMENTATION _ RÉSULTATS SUR L’ATTITUDE PAGE 5 / 11

Résultats _ attitude (cas d’une cognition consonante et engageante : cas 1)

a vs. b : p = .08 (PLSD de Fisher)

CONCLUSION : une cognition engageante

Non choix Choix

Sans fiche

Fiche "autre"

Sans fiche

Fiche "autre"

- 1,675 - 1 - 2,1 - 0,95



- 1,85 - 0,55 a b

Interprétation en termes d’engagement

INTERPRETATION DES EFFETS : LE ROLE DE L’ENGAGEMENT PAGE 7 / 11

• Infirmation de notre hypothèse de départ

cognition consonante et engageante





Continuer l’investigation

Cognitions d’engagement pertinentes

• consonante et désengageante (cas 2)

• dissonante et engageante (cas 3)

• dissonante et désengageante (cas 4)

• consonante et engageante

(cas 1)

RECHERCHES ULTERIEURES PAGE 8 / 11

Que se passe-t-il dans les autres cas ?

A voir…

(cas 1)

EFFET DE L’ENGAGEMENT SUR LA DISSONANCE (1 / 3) PAGE 9 / 11

Redéfinition du statut de nos différentes conditions, en terme de degré d’engagement

l’engagement, une variable continue ? (Kiesler, 1971)

Plus loin…

Rappel : infirmation de notre hypothèse de départ cognition consonante et engageante





Tableau 3 : attitudes moyennes des sujets vis-à-vis de la tâche, en fonction du degré d’engagement.

N.B. : l’attitude des sujets est recueillie sur une échelle en 11 points allant de –5 « tout à fait ennuyeux » à + 5 « pas du tout ennuyeux ».


Résultats _ degré d’engagement _ attitude (décompte du nombre de caractéristiques engageantes au sein de chaque condition)

Contraste linéaire : F (1, 116) = 539,9 à p< .01

CONCLUSION : l’engagement, une variable continue

Nombre de caractéristiques engageantes

0 1 2 3

NC, Sans fiche

ni = 20

NC, fiche "autre" Choix, sans fiche

ni = 40

NC, fiche de candidat. Choix, fiche "autre"

ni = 40

Choix, fiche de candidat.

ni = 20

- 1,675 - 1, 975 - 0,975 - 0,550

Régression linéaire : F (1, 118) = 3,124 à p= .07

Tableau 4 : temps totaux moyens de copie des sujets, en fonction du degré d’engagement.


CONCLUSION : l’engagement, une variable continue

Nombre de caractéristiques engageantes

0 1 2 3

NC, Sans fiche

ni = 20

NC, fiche "autre" Choix, sans fiche

ni = 40

NC, fiche de candidat. Choix, fiche "autre "

ni = 40

Choix, fiche de candidat.

ni = 20

451(7’31’’)

548

(9’08’’)

575(9’35’’)

641(10’41’’)

Régression linéaire : F (1, 118) = 5,955 à p= .01

Résultats _ degré d’engagement _ temps de copie (décompte du nombre de caractéristiques engageantes au sein de chaque condition)

N.B. : Le temps de copie des sujets est mesuré en secondes, à l’aide d’un chronomètre.

STATUT THEORIQUE D’UNE COGNITION D'ENGAGEMENT

CONSONANTE AVEC LA COGNITION GENERATRICE

L’engagement, une variable continue ?

Séverine HALIMIdirecteur de thèse : R.-V. Joule

laboratoire de psychologie socialeUniversité de Provence

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