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EHESS Thérèse d'Avila by Rosa ROSSI; Lucienne Portier Review by: Jacques Maître Archives de sciences sociales des religions, 34e Année, No. 68.2 (octobre-décembre 1989), p. 290 Published by: EHESS Stable URL: http://www.jstor.org/stable/41623581 . Accessed: 18/06/2014 10:22 Your use of the JSTOR archive indicates your acceptance of the Terms & Conditions of Use, available at . http://www.jstor.org/page/info/about/policies/terms.jsp . JSTOR is a not-for-profit service that helps scholars, researchers, and students discover, use, and build upon a wide range of content in a trusted digital archive. We use information technology and tools to increase productivity and facilitate new forms of scholarship. For more information about JSTOR, please contact [email protected]. . EHESS is collaborating with JSTOR to digitize, preserve and extend access to Archives de sciences sociales des religions. http://www.jstor.org This content downloaded from 185.44.79.179 on Wed, 18 Jun 2014 10:22:42 AM All use subject to JSTOR Terms and Conditions

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Thérèse d'Avila by Rosa ROSSI; Lucienne PortierReview by: Jacques MaîtreArchives de sciences sociales des religions, 34e Année, No. 68.2 (octobre-décembre 1989), p. 290Published by: EHESSStable URL: http://www.jstor.org/stable/41623581 .

Accessed: 18/06/2014 10:22

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ARCHIVES DE SCIENCES SOCIALES DES RELIGIONS

infra n° 22 (Minako Dcbcrgh, cartc de Vcr- bicst)) ; et de la traduction des Quatre Classi- ques chinois (David E. Mungcllo, "The se- vcntccnth-ccntury Jesuit translation project of the Confucian Four Books", p. 252-72 - un auteur dont il faut rappeler le stimulant Curi- ous Land: Jesuit Accommodation and the origins of sinology, 1985 : cf. Arch. 1987, 63/2, p. 177, 181-83).

Dans ce recueil, un peu trop lourdement répétitif par ses éloges de Ricci, ces deux der- nières communications sont, sans aucun dou- te, les plus enrichissantes. Les réunions-débats qui ont accompagné le colloque paraissent avoir été, elles aussi, intéressantes, si Ion en juge d'après leur bref résumé (p. XXXI- XXXII), ainsi lopinion de Wm. Th. de Bary sur la profonde connaissance du néo-confu- cianismc qu'aurait eue Ricci.

Françoise Aubin.

68.336 ROSSI (Rosa). Thérèse ď Avila. Paris, Éd. du Cerf, 1989, 205 p. (Trad, de l'italien par Lucienne Portier).

Il s'agit de la version française de Teresa dAvila (Rome, Ed. Riuniti, 1984). Regrettons au passage que L.P. ait choisi de traduire éga- lement de l'italien les citations de Thérèse, au lieu de travailler directement sur leur texte ori- ginal castillan.

Ce récit peut soutenir l'intérêt par une thé- matique nettement moderne : accent mis sur les origines juives de Thérèse, importance accordée à ses silences sur des points impor- tants de sa vie, rôle des menaces inquisitoria- les toujours latentes, souci de replacer les textes de Teresa à l'époque de leur rédaction plutôt qu'à celle des faits qu'ils relatent. Mais certaines options paraissent étonnamment subjectives ; ainsi, quand R.S. nous parle du Livre de la vie, elle réduit la terrible maladie des années 1537-40 à une brève allusion : «Elle passa au récit de sa maladie ». De même, pour- quoi avoir noté combien il était dangereux d'avoir eu un grand-père juif (converti, mais à tout jamais suspect aux yeux de l'Inquisition), si on n'éclaire pas par là toute une série d'atti- tudes défensives chez Teresa ?

Plus généralement, ce livre destiné à un large public ne fera pas date dans les études sur Teresa.

Jacques Maître.

68.331 ROUDAUT (Fañch), CROIX (Alain), BROUDIC (Faiïch).

Les Chemins du Paradis. Taolennou ar Baradoz. Douarncncz, Ed. de l'Estran, Le Chasse-Marée, 1988, 186 p.

Un ouvrage bilingue français-breton dû à deux historiens et un journaliste familiers de la langue régionale et soucieux à la fois d'évi- ter de s'enfermer dans le public trop étroit des lecteurs du breton et de « traiter un aspect de l'histoire et de la culture de la Bretagne dans les deux langues qui sont les siennes ».

Il s'agit de l'étude iconographique des 164 cartes allégoriques ou panneaux créés et/ou utilisés par les prédicateurs des missions popu- laires en Bretagne et conservés actuellement à l'évcché de Quimpcr. La partie la plus inté- ressante de l'ouvrage concerne les plus anciens qui remontent au début du XVIIe siècle, dûs à Michel Le Noblctz, prédicateur aux méthodes originales, qui passe pour l'inventeur de ce genre ; ils n'avaient jamais été étudiés et pour la plupart jamais vus depuis la mort de celui- ci. Ils présentent de notables différences de nature et d'utilisation avec leurs plus ou moins lointains descendants. Il s'agit de cartes à la façon des « cartes du tendre » ou des voyages imaginaires décrivant l'itinéraire spirituel du chrétien selon un genre alors en vogue sur d'autres thèmes. Dessinés et peints sur parche- min, de façon à la fois réaliste et naïve qui en font un savoureux document sur la vie quoti- dienne et la société locale, ces panneaux étaient confiés par le prédicateur à des femmes dévo- tes qui allaient de famille en famille (où elles pouvaient plus facilement pénétrer que le pré- dicateur lui-même) porter cette prédication en images dont elles savaient par cœur le com- mentaire. Elles suppléaient ainsi, selon une technique qui ne laisse rien à envier aux pro- cédés des « évangélistes » les plus modernes, à l'illétrismc qui limitait la diffusion des livres de dévotion aussi bien qu'à la difficulté d'at- teindre des catégories de population qui fré- quentaient peu les exercices de dévotion.

Après Le Noblctz, les panneaux illustrés, d'inspiration iconographique fort différente, seront plutôt utilisés en réunions publiques pour appuyer la prédication par des images souvent dramatiques destinées à frapper l'ima- gination telles la mort tourmentée du pécheur ou la représentation de l'enfer ; d'autres insis- tent sur l'analyse de la vie intérieure du chré- tien représentée par un cœur empli des sym- boles des vices et des vertus ou encore habité par la Trinité, marqué de la Croix... Hérité pour une part du Moyen Âge et souvent repro- duite dans les livres de dévotion populaire, cette

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