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Thermique Notions fondamentales Jean-Martial Cohard [email protected]

Thermique Notions fondamentales - chamilo1.grenet.frchamilo1.grenet.fr/.../Documents_de_cours/thermique_transparents13.pdf · Les modes de transmission de la chaleur. Q. T. 1. T

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ThermiqueNotions fondamentales

Jean-Martial Cohard

[email protected]

Thermique :Introduction

climatisationEau chaude

chauffage

Pourquoi étudier la thermique en génie civil ?

Le confort est il la seule raison ? …

Thermique :Introduction

Quelle facture pour notre petit confort ?

Consommation énergétiquePar secteur en Mtep

(million de tonnes équivalent pétrole) = 41,868 PJ

Facture énergétique par énergie

en Milliard de francs courants

Source : www.statistiques.developpement-durable.gouv.fr

Thermique :Introduction

L’évolution de la consommation pour le secteur résidentiel tertiaire

~ 45% de la consommation d’énergie de la France !!!

Thermique :Introduction

Les réactions pour alléger les charges :Mise en place de réglementation

1974

Naissance du coefficient G

(G

comme "déperditions Globales")

1976

1ère réglementation pour

le secteur non résidentiel,

Apparition du coefficient G1

1980

Lancement du 1er label :

le Label Haute Isolation

1982

Arrivée du coefficient B

(B comme "Besoins de chauffage"). Les niveaux d’isolation du Label Haute

Isolation deviennent obligatoires pour tous les logements. Fait nouveau : les apports solaires sont déduits des déperditions pour calculer les besoins

de chauffage

1983

Lancement des labels Haute Performance

Energétique (HPE) et Solaire

1988

Introduction du coefficient C (C comme

"Consommations") ;1er

renforcement de la réglementation pour le

secteur non résidentiel ;

progression des labels HPE et Solaire

L’exigence réglementaire porte désormais sur la

consommation C,Economies cumulées depuis 1986Par secteur en Mtep

Source :www.industrie.gouv.fr/energie

Thermique :Introduction

Lutter contre l’effet de serre, maitriser les charges …

0

100

200

300

400

500

600

700

1970 1980 1990 1995 2000 2009 2010

totalRes/Tert.

– Le protocole de kioto préconisait pour 2010, un retour aux émission de 1990 …

– Baisse des émissions dans les années 1980 …

– Baisse récente de la consommation de carburant mais augmentation des consommations d’énergie domestique …

Thermique :Introduction

Les enjeux d’aujourd’hui :La RT 2000 … 2005 … 2012

1 Un enjeu planétaire

Lutter contre l’effet de serre

2 Un enjeu social

Maîtriser les loyers et les chargesPour que chacun puisse trouver un logement

correspondant à ses capacités financières, Les préoccupations actuelles d’économie d’énergie

intègrent elles aussi cet aspect.

3 Un enjeu de compétitivité

Etre présent sur le marché européen et à

l’international

4 Un enjeu de simplification

Favoriser l’application de la réglementation et l’innovation.

Thermique :Introduction

Principes de la RT2000

• Des exigences à satisfaire :

• Des outils de calcul pour les coefficients Ubat (W/K.m2), C, …

• Des solutions technologiques agréées pour satisfaire la réglementation

• Deux démarches possibles

-Consommation C < Cref

-Température Tic <Ticref

-Performance des matériaux et des installations

mettre en place les solutions proposées

Utiliser les logiciels de calcul pour optimiser les installations

Thermique :Introduction

La thermique en GCI à l’UJF

• La RT2012 et les différents labels BBC,…

Jean-Martial Cohard

• mise en œuvre des matériaux en vue de respecter la réglementation

Thomas Jay

• Réaliser un diagnostique énergétique, simulation thermique dynamique

Jean-Martial Cohard, Thomas Jay

• les enjeux économiques, climatiques, …• comprendre la consommation d’énergie en générale et dans les bâtiment

intervenant ALE

• Les énergies renouvelables

intervenant AGEDEN

Comprendre les processus thermiques. Jean-Martial Cohard

M1 M2

Thermique :Introduction

Objectifs du cours

comprendre les processus d’échange thermique entre différents milieux pour :

• décoder les coefficients proposés par la réglementation,

• Choisir des matériaux isolants,

• Concevoir des éléments de structure pour casser les ponts thermiques,

• Estimer le séchage d’un ouvrage en béton,

• Calculer des coefficients d’échange, des pertes par convection, …

• Calculer des apports solaires

Thermique :Introduction

Plan du cours

I- INTRODUCTION

II- QUELQUES DEFINITIONS DE THERMIQUE1- Les grandeurs thermiques2- Les modes de transmission de la chaleur

III- CONDUCTION THERMIQUE1- Régime permanent2- Régime transitoire3- Analogie avec l’électricité

IV- CONVECTION THERMIQUE1- Introduction2- Convection naturelle3- Convection forcée

V- TRANSFERTS THERMIQUES PAR RAYONNEMENT1- Généralité2- Quelques définitions3- Interaction rayonnement-matière4- Rayonnement électromagnétique et température5- Lois fondamentales du rayonnement6- Transfert par rayonnement entre surfaces

Q

T1T2

T1> T2

TS

T

< TS

Mouvement de fluide forcé ou induit par T Q

T1 T2

Q

La grande Ennéade d’Héliopolis nous renseigne sur le sujet :

• Rê-Atoum - le dieu solaire créateur de l’univers

• Sekhmet - une déesse qui évoque la toute puissance des radiations solaires. Elle incarne l’œil flamboyant de l’astre solaire

• Tefnout - la chaleur, le souffle humide, une incarnation de Sekhmet

Thermique :Introduction

Qu’est-ce que la chaleur?

Thermique :Introduction

Qu’est-ce que la chaleur?

– Joseph Black (1728 - 1799) est plus éloquent• La théorie calorique: un fluide invisible,

indestructible et sans masse qui migre d’un corps chaud vers un corps plus froid.

– Antoine Lavoisier (1743 – 1794) nous renseigne• «un fluide très subtil, très élastique, qui environne

de toutes parts la planète que nous habitons, qui pénètre avec plus ou moins de facilité les corps qui la composent, et qui tend lorsqu'il est libre, à se mettre en équilibre dans tous ».

Thermique :Introduction

Qu’est-ce que la chaleur?Benjamin Thompson (1753 – 1814)

« It is hardly necessary to add, that anything which any insulated body [...] can continue to furnish without limitation, cannot be a material substance; and it appears to me to be extremely difficult, if not quite impossible, to form any distinct idea of anything capable of being excited and communicated in the manner the heat was excited and communicated in these experiments, except it be motion. »

James P. Joule (1818 – 1889)

Illustration du premier principe de la thermodynamique :U = W + Q

Thermique :Introduction

Qu’est-ce que la Température?

T1

La température caractérise l’état d’énergie de la matière :

l’agitation des molécules pour un fluide,Les vibrations des atomes pour les solides

Thermique :Introduction

Les modes de transmission de la chaleur

Q

T1T2

T1> T2

Conduction thermique

échange de chaleur entre deux points d'un solide ou encore d'un liquide (ou d'un gaz) immobile et

opaque. L’énergie de vibration (ou d’agitation) se transmet d’atome à atome (de molécule à molécule).

C’est un transfert lent.

TS

T

< TS

Mouvement de fluide forcé ou induit par T Q

Conduction thermique

transfert de chaleur dans la matière avec mouvement macroscopique de

la matière. Ce type de transfert n’intervient que pour les liquides et

les gaz (C’est le fluide en mouvement qui transporte de la

chaleur).

T1 T2

Q

Rayonnement

échange de chaleur entre deux parois séparées par un milieu transparent ou semi-transparent. Les matériaux ont la propriété d’absorber ou d’émettre des photons qui emporte l’énergie. L’énergie emportée ou absorbée fait varier la

température du matériaux. Il s’agit d’un transfert à distance quasi-instantané sans nécessité de

support matériel.

Thermique :Introduction

Chaleur latente, chaleur sensible

T1

T2

Tf

Tf

Q12

= m.cp

.(T1

– T2

)cp

: chaleur spécifique

T0 = 0° = cste

T0 = 0° = cste

Q = m.L L : coef

de chaleur

latentem : masse des glaçons

Thermique :Introduction

Plan du cours

I- INTRODUCTION

II- QUELQUES DEFINITIONS DE THERMIQUE1- Les grandeurs thermiques2- Les modes de transmission de la chaleur

III-

CONDUCTION THERMIQUE1-

Régime permanent2-

Régime transitoire3-

Analogie avec l’électricité

IV- CONVECTION THERMIQUE1- Introduction2- Convection naturelle3- Convection forcée

V- TRANSFERTS THERMIQUES PAR RAYONNEMENT1- Généralité2- Quelques définitions3- Interaction rayonnement-matière4- Rayonnement électromagnétique et température5- Lois fondamentales du rayonnement6- Transfert par rayonnement entre surfaces

Q

T1T2

T1> T2

TS

T

< TS

Mouvement de fluide forcé ou induit par T Q

T1 T2

Q

Conductionthermique

Qu’est ce que la conduction

Q

T1 T2

T1> T2

Dans les liquides :Agitation moléculaire

(mouvement brownien)

Dans les solides : Vibration des molécules

Q

T1 T2

T1> T2

Conductionthermique

Notre appréciation de la conduction

La céramique

nous paraît chaude lorsqu’elle est vide à température

ambiante. Elle conduit mal la chaleur de notre main. De même lorsqu’elle est pleine de café chaud, on ne se

brûle pas (trop) les doigts …

La cuillère en argent

nous paraît fraîche lorsqu’elle est à température

ambiante. Elle conduit bien la chaleur de notre main, et l’emporte facilement pour augmenter sa température. De même lorsqu’elle est dans le café

chaud, elle s’échauffe rapidement …

Conductionthermique

Régime permanent, régime transitoire

Régime permanent :T1 , T(x), T2 , sont constant . La température ne varie pas au court du temps.

T1 T2

P12

dS

T(x)

xy

z

x

T(x)

T1

T2

Régime transitoire :Exemple : une barre à la température T2

dont une extrémité est plongée subitement à la température T1 . La

température T(x) dans la barre varie en fonction du temps.

T1 T2

P12

dS

T(x)

x

z

x

T(x)

T1

T2t1

t3 t2

t4

Conductionthermique

Régime permanent : Joseph FOURIER

Rien

ne

prédestinait

Joseph

Fourier

à

connaître

une

telle célébrité.

en

1768

dans

une

famille

modeste,

il

se

révèle très

tôt

doué

pour

les

lettres

et

les

sciences.

Mais

c

'est l'étude

des

mathématiques

qui

provoque

chez

lui

enthousiasme

et

passion.

En

1789,

il

viendra

à

Paris,

devant l'Académie,

lire

son

premier

mémoire

sur

les

équations algébriques.

Joseph

Fourier

va

ensuite

enseigner

à

Auxerre puis

deviendra

élève

de

la

promotion

de

l'Ecole

Normale de

l'an

3,

enseignera

les

mathématiques

à

l'EcolePolytechnique.

Il

participera

ensuite

à

l'expédition d'Egypte

et

sera

chargé

à

son

retour

en

France,

d'écrire

la préface

historique

de

l'ouvrage

qui

regroupe

l'ensemble

des observations

faites

au

cours

de

l'expédition.

C'est

en

1802, que

Joseph

Fourier

est

nommé

Préfet

de

l’Isère.

Grâce

à

sapuissance

de

travail,

il

réalisera

au

cours

de

son

mandat

de grands

travaux

:

assèchement

des

marais

de

Bourgoin,

tracé

de

la

route

de

Grenoble

à

Turin.

Il

prêtera

aussi

une

grande attention

à

tous

les

niveaux

de

l'enseignement

mis

en

place dans

les

lycées

(1804)

et

la

faculté

des

Sciences

(1811)

qui porte

aujourd'hui

son

nom.

De

retour

à

Paris,

il

entrera

à

l'Académie

en

1816,

tout

en

continuant

ses

travaux

de recherche

concernant

la

propagation

de

la

chaleur,

les

températures

du

globe

terrestre

et

des

espaces

planétaires,

constituant

son

œuvre

sous

le

titre

"

Théorie

analytique

de

la

chaleur

".

En

1826,

il

entre

à

l'Académie

Française

et,

malgré

sa

maladie,

travaillera

inlassablement

jusqu'à

la

fin

de

savie.

Il

meurt

le

17

Mai

1830.

Conductionthermique

Régime permanent : Loi de FOURIER

Pintext

Text

Tint > Text

Pintext

= dQintext

/dt

= -

.S/L . (T ext

- Tint

)

Pintext

est le flux de chaleur

à

travers la surface S

S

Mur

L

Intérieur Extérieur

Conductionthermique

Loi de FOURIER : commentaire

Text

Tint > Text

S

Mur

L

x

T

Q

• La conductivité thermique est définie par la loi de Fourier : – flux de chaleur qui traverse une surface unitaire (1 m2) en présence

d'un gradient de température unitaire (1° K).

• Le signe négatif provient de la pente du gradient

• Le flux de chaleur est une quantité vectorielle :

dP/dS

= -

.grad(T) = -

.

(T)

• La direction du flux de chaleur sera toujours normale à une surface isotherme

n

Isotherme T=cste

Q

Conductionthermique

La conductivité thermique

10-3 10-2 10-1 1 101 102 103

gazmatériaux amorphes isolants

liquides organiquessolutions aqueusespoudres

mat. réfractairescristal

métaux liquidesmétaux

(W.m-1.K -1)

La conductivité

thermique

est la faculté d'un matériau à transporter (transférer) de la chaleur par un processus de diffusion appelé conduction thermique. Elle dépend :

- des matériaux

- de la température

Exemple : variation de la conductivité du béton

Conductionthermique

La conductivité thermique

La conductivité thermique dépend : - de l’humidité

Exemple : variation de la conductivité des matériaux minéraux (brique, béton) en fonction de l’humidité relative

- de la densité du matériaux, de son passé, …

Conductionthermique

Matériaux isotropes, orthotropes, …

Pour un matériaux isotropes (dont les propriétés sont identiques dans toutes les directions) la loi de Fourier s’exprime donc :

dP/dS

= -

.grad(T) = -

.(dT/dx

i + dT/dy

j + dT/dz k)

lorsque l'orientation des fibres devient importante (bois, aggloméré, laminé), la loi de Fourier devient plus compliquée :

dP/dS

= -

grad(

. T) = -

(x

. dT/dx

i + y

. dT/dy

j + z

. dT/dz k)

lorsque le milieu est complètement anisotropique, comme dans les cristaux, la loi de Fourier devient :

dP/dS

= -

(xx

. dT/dx

+ xy

. dT/dy

+ xz

. dT/dz) i + …

Conductionthermique

Généralisation: Loi de Poisson

Exprimons le flux qui pénètre (au sens algébrique) dans le cube par la face ABCD, de normale entrante n (1, 0, 0) :

Exprimons le flux qui pénètre (au sens algébrique) dans le cube par la face A’B’C’D’, de normale entrante n’ (-1, 0, 0) :

le flux qui pénètre (au sens algébrique) dans le cube dans la direction x est donc :

De même dans toutes les directions … :

Soit un volume élémentaire dV, cube élémentaire de côtés dx, dy, dz, le milieu étant au repos..

dPx

= -

.grad(T(x)).S.n = -

. T/x . dy.dz

dPx+dx

= -

.grad(T(x+dx)).S . n’=

. (T/ x + (2T/ x2).dx). dy.dz

dP

= dPx

+ dPx+dx

=

. (2T/ x2) . dx.dy.dzdP/dV

=

.

2T

yz

x

A’

B’

C’

D’

A

B

C

D

dPx dPx+dx

dx

dydz

Conductionthermique

Généralisation: Loi de Laplace

Pour dV

à l’équilibre : Pas d’accumulation de chaleur

0 =

.2T

équation de Laplace

valable pour : milieu homogène et isotrope, sans sources de chaleur internes, régime permanent.

En présence de source interne de chaleur

volumique q

[W/m3] (exemple béton qui fait prise q = 350 W/m3) le raisonnement sur l’équilibre du volume dV

conduit :

0 =

.2T + q

(milieu homogène et isotrope, régime permanent)

Conductionthermique

- Transfert unidimensionnel (gradient supposé dans une seule direction), pensez-vous à des exemples?

- État permanent (lorsque T est indépendant de t)

Exemple : cas de la géométrie plane

Q

Text

Tint > Text

S

Mur

L

Intérieur Extérieur

x

T

Conductionthermique

Exemple : cas de la géométrie plane

0 = 2T

Équation de diffusion générale sans source de chaleur interne :

Comment obtenir une expression générale pour la distribution de température?

–Analyse par séparation des variables et intégration double sur la variable indépendante (ici x)

T/x = C1

T = C1. x

T = C1.x + C2

Conductionthermique

Exemple : cas de la géométrie plane

Q

Text

Tint > Text

S

Mur

L

Intérieur Extérieur

x

T

Avec T(0) = Tint et T(L) = Text on obtient :

T = (Text –

Tint )/L .x + Tint

Conductionthermique

cas de la géométrie plane : flux

Donc si =cte

et qu’il n’y a pas de source de chaleur (q=0), le taux de transfert de chaleur est :

P = -

. T/x . S = -

. S . T / L= -

. S . (Text –

Tint ) / L

Il existe une façon simple d'analyser les problèmes de transfert unidimensionnels :

On définit une résistance au passage de la chaleur RTH analogue à celle qui régit le passage du courant électrique.

Conductionthermique

Analogie avec l’électricité: Résistance thermique

RTH = L /

. S

Thermique électricité

Loi de Fourier T = -

(L/S).P V = R.I Loi d’Ohm

conductivité thermique (T) (T) conductivité électrique

température T V potentiel électrique

puissance thermique P I intensité de courant

Résistance thermique L/S R Résistance électrique

On a alors les correspondances suivantes

Conductionthermique

Analogie avec l’électricité: Résistance thermique

Résistance thermique

Capacité thermique

Masse thermique (Tamb )

On utilise les mêmes symboles

les mêmes lois sont applicables

En série

En parallèle

R1

R1

R2

R2

R = R1+R2

1/R = 1/R1 + 1/R2

Q

Text

Tint > Text

S

Mur

LIntérieur Extérieur

x

T

Conductionthermique

Analogie avec l’électricité: exemple

Platre= 0,5 W.m-1.K –1

e = 2 cm

Polystyrène= 0,04 W.m-1.K –1

e = 6 cm

air= 0,023 W.m-1.K –1

e = 2 cm

béton= 1,75 W.m-1.K –1

e = 20 cm

RTH = ?

Coefficient global de transfert de chaleur.

– Avec des composites, on parle le plus souvent pour caractériser une structure de coefficient global de transfert de chaleur, U, ce qui donne pour l'expression du flux de chaleur total

P = U . S . T– Donc,

U = 1 / (RTH .S) [W.K –1 ]– Ce coefficient est largement employé en industrie (même en génie civil avec Ubat )

Conductionthermique

Résistance thermique et coefficient global

Conductionthermique

Résistance de contact

• Que se passe-t-il si l'interface entre deux matériaux n'est pas parfaite?

– chute de température à l'interface de deux matériaux– variation de température imputable à ce qui est défini comme une résistance de

contact: Rth,c

= T / P

• Savez-vous ce dont il s’agit?

• Effet dû au fini de surface des matériaux en contact– contact non-continu;– surfaces irrégulières;– petites bulles d'air emprisonnées.

Conductionthermique

Résistance de contact

Que se passe-t-il physiquement?– Transfert effectif par conduction aux points de contact et par la conduction à travers les bulles de fluide qui emplissent les interstices à la surface de contact. La convection est négligeable.

– Équivalent de deux résistances thermiques en parallèle.

– Contribution majeure par les interstices car il y a en fait peu de points de contact solide-solide, spécialement si deux surfaces sont très rugueuses. Donc effet isolant.

– Echange de chaleur par rayonnement (voir suite du cours)

Pour augmenter la résistance Rth,c

est-il préférable de mettre un fluide ayant une large conductivité thermique ou non?

–Graisses thermiques, plomb, indium, étain.

Conductionthermique

Résistance de contact fluide/solide

Q

Text

Tint > Text

S1

Mur

LIntérieur Extérieur

x

T

De même on défini une résistance thermique d’interface entre un environnement fluide et un solide

–Rr = (Text – TS2 ) / PS2ext

= (TS1 - Tint ) / PintS1

= 1 / (hr S)

Rr1 RMur R = Rr1

+ RMur

+ Rr2Rr2

=

S2

Conductionthermique

Régime transitoire : Equation de la chaleur

yz

x

A’

B’

C’

D’

A

B

C

D

dPx dPx+dx

dx

dydz

La différence de flux pendant le temps dt

sert au réchauffement (ou refroidissement) de l’élément de Volume

pendant le temps dt

le volume reçoit donc une énergie :

P.dt = m.Cp.(T(t+dt)-T(t))

= .V.Cp.dT

On en déduit :

P/V = .Cp.dT/dt

=

.

2T

.Cp.dT/dt

=

.

2T Équation de la chaleur :

Conductionthermique

Régime transitoire : Diffusivité thermique

.Cp.dT/dt

=

.

2T

On définit alors la diffusivité thermique D :

D =

/ .Cp

dT/dt

= D

.

2T

D caractérise la capacité d’un matériaux à diffuser la chaleur.

TextText

S

Mur

L

T

Tmur (t)

Évolution réelle

Conductionthermique

Réponse impulsionnelle : méthode du gradient nul

Soit un mur initialement à la température T0 installé subitement dans un milieu à la température Text

TextText

S

Mur

L

T

Tmur (t)

Évolution simplifiée : Tmur = T(x,t) = T(t)

Conductionthermique

Réponse impulsionnelle : méthode du gradient nul

L’énergie cédée pendant le temps dt par le mur est égale au flux à travers les surfaces extérieure du mur

L’énergie cédée pendant le temps dt par le mur est égale au flux à travers les surfaces extérieure du mur

T(t) = Text + (T0 - Text ) exp(-t/)Avec

= .V.Cp.Rth,c /2

- .V.Cp.dT/dt = - 2/ Rth,c .(Text - T(t))

En intégrant ….

Analogie thermique/électrique

Conductionthermique

Réponse impulsionnelle : méthode du gradient nul

Rth.CCth

Text (Masse thermique)

T0

Rth.C

Rth.C : résistance thermique d’échange entre l’air et le mur

Cth = .Cp.V : Capacité thermique du mur

Conductionthermique

Réponse impulsionnelle : méthode du gradient nul

Limitation de la méthode :

Lorsque le processus de transfert de chaleur vers le fluide est plus rapide que le processus de conduction à l’intérieure du matériaux, l’hypothèse de gradient nul n’est plus valable :

Si on considère pendant un court instant le régime comme permanent alors pour 2 surface S1 et S2 distante de Lc,

S/Lc (TS1 - TS2 ) = 1/ Rth.C (TS,2 - T

)

On défini le nombre dit de Biot, Bi, tel que:

Bi

= Lc / (Rth.C .S.

;

Bi

= Rc / Rth.C ;

Bi

= ( TS,1 - TS,2 ) / ( TS,2 - T

).

Conductionthermique

Réponse impulsionnelle : méthode du gradient nul

Limitation de la méthode :

• Nous obtenons un critère de validité– un faible Bi indique une faible baisse de température dans le solide– un large Bi indique un grand gradient de température dans le solide– la méthode du gradient nul est donc valide pour de faibles Bi

Conductionthermique

Réponse impulsionnelle : méthode du gradient nul

Limitation de la méthode :• Première étape d'une analyse

– calcul du nombre de Biot basé sur Lc

: Bi*= L / Rth.C .S.

< 0.1– où Lc

est une longueur caractéristique du système considéré: Lc

= V/A– cette définition de Lc

aide lorsque le solide possède une forme complexe.

* Cette définition de Bi basée sur Lc n’est valide quelors de calculs avec la méthode du gradient nul !!!

• Longueur caractéristique Lc

– Pour une plaque plane immergée: L/2

– Pour une plaque isolée d'un côté: L

– Pour un cylindre: r/2

– Pour une sphère: r/3

Conductionthermique

Les nombres adimensionnels

Le nombre de Biot Bi caractérise le rapports des transferts thermique à la surface sur les transferts à l’intérieur du solide

Bi = L / Rth.C .S.

Il existe un autre nombre sans dimension très important en conduction transitoire, le nombre de Fourier

équivalent à un temps adimensionnel qui caractérise la diffusion dans le matériaux

Fo DtL

2

tVCpRth

Lt Bi DtL

Bi Fo 2Rth S.L2Cp

Le problème se réduit donc à l’équation suivante :

(T(t) - Text )/(T0 - Text ) = exp(-Bi.Fo)

Conductionthermique

lorsque le gradient de température dans le solide ne peut être supposé négligeable, que Bi

est supérieur à 0.1, Il faut recourir à une solution analytique

Réponse impulsionnelle : méthode analytique

TtLThrT

rTTrT

Lr

ri

),(

;0;)0,(0

Au centreInitiale

Surface exposée

FoL

ttLrr

TTTtrT

i

2

*** ;;),( DistanceTempérature Temps

Conductionthermique

Réponse impulsionnelle : méthode analytique

FoBirr

rrr

),1(;0;1)0,( *

1*

*

0*

***

**

Bi = L / Rth.C .S.

Expression de l’équation et des conditions aux limites de manière Adimensionelle

For

*

2*

*2

Conductionthermique

pourquoi les nombres adimensionnels

* * *( , , ) r Bi Fo

• Nombre de variables indépendantes pour la solutionsans dimensions

T = T(r, t, Ti , T

, L, , , Cp, Rth )

• Nombre de variables indépendantes pour la solutionavec dimensions

Conductionthermique

la solution pour le mur plan immergé

– Solution exacte: développement en série de Fourier

2;tan;2sin2

sin4L

tFoBiC nn

nn

nn

D

)cos()exp( *2

1

* rFoCTTTT

nnn

nii

)cos()exp( *1

211 rFoC

TTTT

i

– Solution approximative (le premier terme si Fo>0.2):

Conductionthermique

signification de cette solution

)cos()exp( *1

211 rFoC

TTTT

i

)exp( 211 FoC La variation dans le temps

La température au centre d’une plaque immergéeou sur une paroi isolée

)cos( *1rLa variation dans l’espace

La température varie en s’approchant de la paroien contact avec le fluide

Note: Lors du calcul du nombre de Biot, L est la demi-épaisseur d’uneplaque immergée et r0 sera le rayon d’un cylindre ou d’une sphère.

Cette définition du nombre de Biot est différente de celle employéepour valider la méthode du gradient nul.

Il est possible d'utiliser les mêmes solutions :

• lorsque l'une des faces de la plaque est isolée car lors de l'immersion complète d’une plaque, la surface à r=0 (milieu) est une surface adiabatique.

• lorsqu'une température est imposée sur une surface. C'est l'équivalent de poser un nombre de Biot infini

Conductionthermique

extension de cette solution

pour le calcul de Bi,

lorsqu’un solide est recouvert d’une mince couche protectrice, le calcul de cette quantité devient:

où U

est le coefficient d’échange global comportant toutes les résistances en jeu, par exemple:

ULBi

SRU.S

tc /RTH

1'',

Note: en géométrie cartésienne, S peut être éliminéede l’expression précédente.

",tcR

h

Conductionthermique

Remarque supplémentaire

S/

Conductionthermique

Cas du solide semi infini

- si un tel solide existait physiquement, une modification d'une condition à l'une des frontières (par exemple la face 1 du solide) ne serait jamais perçue à l'autre bout (face 2) situé à l'infini;

- si après un temps t

donné pour un problème impliquant un solide fini, la face 2 initialement à Ti

reste à cette même température malgré un changement à la face 1, on considère le solide comme étant semi-infini au sens thermique (cas des isolants).

Face 2T(,t) = Ti

Face 1T(x,0) = Ti

-kdT/dx|x=0 =q0 ’’

Cas 1: Température desurface imposée

Cas 2: Flux dechaleur imposé

Cas3: Convectionthermique pariétale

Conductionthermique

Cas du solide semi infini

• Solutions analytiques disponibles:– Cas no1: Température de surface constante

– Cas no.2: Flux thermique constant

– Cas no.3: Convection surfacique

th

trerfc

th

hx

trerfc

TTTT

i

i

2

exp2 2

2

t

rerfcxqtx

tqTT s

2

)4/exp()/(2 ''02

2/1''0

tTTtq

trerf

TTTT is

ssi

s

)()(;

2''

Conductionthermique

Cas du solide semi infini

• Note sur le solide semi-inifini– lorsque h

est supposé infini (cas no.3) Ts

= T

et la solution de ce cas se simplifie à celle du cas no.1.

– si deux solides semi-infinis sont en contact l'un avec l'autre, chaque surface en contact aura la même température Ts

et le flux provenant du solide chaud sera égal à celui qui entrera dans le solide froid.

Conductionthermique

Cas du solide semi infini

Thermique :Introduction

Plan du cours

I- INTRODUCTION

II- QUELQUES DEFINITIONS DE THERMIQUE1- Les grandeurs thermiques2- Les modes de transmission de la chaleur

III- CONDUCTION THERMIQUE1- Régime permanent2- Régime transitoire3- Analogie avec l’électricité

IV-

CONVECTION THERMIQUE1-

Introduction2-

Convection naturelle3-

Convection forcée

V- TRANSFERTS THERMIQUES PAR RAYONNEMENT1- Généralité2- Quelques définitions3- Interaction rayonnement-matière4- Rayonnement électromagnétique et température5- Lois fondamentales du rayonnement6- Transfert par rayonnement entre surfaces

Q

T1T2

T1> T2

TS

T

< TS

Mouvement de fluide forcé ou induit par T Q

T1 T2

Q

Convection Thermique

Introduction

Q

Tenv

TS > TenvS

Mur

x

T

V

Couche de fluide à vitesse faible :conduction prépondérante Couche de fluide en mouvement :

transport prépondérant

Mouvement du fluide

Convection Thermique

Introduction

Le transfert de chaleur par convection est un problème qui fait intervenir :

- La conduction thermique- La mécanique des fluides

problème trop complexe pour être abordé analytiquement : Utilisation d’une loi empirique de type Fourier ….

Convection Thermique

Loir de Fourier Modifier

Pparoifluide

= -hr (Tfluide - Tparoi ) [W/m2 ]

Où hr

est le coefficient d’échange thermique par convection ou « coefficient de convection » exprimé en [W/(m2K)]

Que vaut h ?

Conduction : Comme

h

dépend des propriétés du fluide (T, , Hr, …)Mécanique des fluides : h

dépend de l’écoulement (laminaire, turbulent, naturel, forcé, interne, externe, …)

Convection Thermique

Ordre de grandeur de h

10 1021 103 104 105

forcéenaturelle

turbulentebouillante

air

eau

h (W.m-2.K -1)

vapeurMélange air/vapeur

Convection Thermique

Convection forcée– convection naturelle

vent Q

QQ

intérieur extérieur

Convection Naturelle

Analyse dimensionnelle

0. . . . . . . .ea b c d f j k liCp g D T h U

3 3 3

². . . . . . . . 0² ²

a b c d e k lf jkg m kg kg m m kg mm K

m s K m s s K Ks s K s

Les grandeurs fondamentales masse, temps longueur, et température sont utiliséesD’après le théorème de Vaschy buckingham le problème peut s’exprimer en fonction de 9-4 = 5 variables sans dimension de la forme :

Variables du problème :

: masse volumique [kg/m3],Cp: chaleur spécifique du fluide [J/kg.K],: viscosité dynamique du fluide [kg/m.s],: conductivité thermique du fluide [W/m.K],: coefficient de dilatation du fluide [K-1],D: dimension caractéristique de la surface d'échange [m],T: différence de température entre le mur et le fluide [K],g: accélération de la pesanteur [m/s2],h: coefficient d’échange [W/m².K].

Convection Thermique

Analyse dimensionnelle

- Les groupements ainsi formés on obtient 4 équations à 9 inconnues a,b,c, …

- En choisissant les valeurs de 5 coefficients on obtient les 5 variables adimensionnelles qui définissent le problème. On retrouve ainsi les nombres de Reynolds Re, le nombre de Nusselt

Nu, le nombre de Prandtl Pr

et le nombre de Rayleigh Ra

et le nombre de Richardson Ri.

Convection Thermique

Nombre de REYNOLDS

0U D Re

Rapport entre les force d’inertie et les force de frottement :Re petit : frottement prépondérant Re grand : inertie prépondérante

: masse volumique du fluide [kg/m3],U0

: vitesse moyenne du fluide [m/s],D

: plus petite dimension géométrique du problème [m],

: viscosité dynamique du fluide [Pa.s].

Zone laminaireRe < 2000

Zone de transition

Zone turbulenteRe > 40000

Couche limite

x

xc

Tp > Tair

Tair

Convection Thermique

Nombre de Nusselt

D h Nu

Rapport de la quantité de chaleur échangée par convection à la quantité de chaleur échangée par conduction :Nu petit : conduction prépondéranteNu grand : convection prépondérante (T = cte par mélange)

h

: coefficient d'échange convectif en [W/m².K],

: conductivité thermique du fluide en [W/m.K].D

: plus petite dimension géométrique du problème [m],

Convection laminaire prépondérante1 < Nu < 10

Couche limite thermique Conduction prépondéranteNu <1

T

Tp > Tair

Tair

Convection turbulenteprépondérante10 < Nu < 104

Convection Thermique

Nombre de Prandtl

Cp Pr

Caractérise la distribution des vitesses par rapport à la distribution des températures, c’est une caractéristique du fluide :Pr eau : 6,8Pr air à 20°C : 0,71

Cp

: capacité thermique massique du fluide en [J/kg.K],

: conductivité thermique du fluide en [W/m.K],

: viscosité dynamique du fluide [Pa.s].

Convection Thermique

nombre de Rayleigh (ou Nombre de Grashof)

Rapport des forces de flottabilité et des forces de viscosité :

: dilatabilité du fluide en [K-1] ,T : différence de température entre fluide et paroi : T = Tparoi – Tfluide

: masse volumique du fluide [kg/m3],D : plus petite dimension géométrique du problème [m],

: viscosité dynamique du fluide [Pa.s].

= / (x Cp) : diffusivité thermique [m²/s] ,

= /

: viscosité cinématique du fluide [m²/s].

²T ² g

3

DGr

T gPr.Gr a

3DR

Le nombre de Rayleigh

remplace le nombre de Reynoldspour caractériser les écoulements en convection naturelle

Convection Thermique

Cas particuliers : paroi verticale

Zone laminaire

Zone de transition

Zone turbulente

Couche limite

x

xcRaxc = 109

Tp > Tair

Tair

Dans la partie laminaire

(Rax < 109), le nombre de Nusselt intégré entre 0 et x vaut :

4/1xNu xRaA

avec A fonction du nombre de Prandtl

Dans la zone turbulente

(Rax > 109), le nombre de Nusselt est donné par :

5/23/2

15/15/2

x

)()()(

Pr494,01

Pr0248,0Nu

xRa

Convection Thermique

Cas particuliers : plaques horizontales

TS

Convection au dessus d’une plaque chaude

Ex : plancher chauffant

T

< TS

Convection en dessous d’une plaque froide

Ex : sous le toit.

T

> TS

TSNu = 0,54 Ra1/4

2.104 < Ra < 8.106

Nu = 0,15 Ra1/3

8.106 < Ra < 1011

Convection en dessous d’une plaque chaude

T

< TS

TS

Convection au dessus d’une plaque froide

T

> TS

TS

Nu = 0,27 Ra1/4

3.105 < Ra < 3.1010

Nu = 0,07 Ra1/4

3.1010 < Ra < 1.1013

Convection Thermique

Convection en espace limité

T1

T2

Ra < 2.103

Conduction pure

T1

T2

T1

T2

Convection libreConvection en espace limité (L < H)

Ra > 2.103

H

L

Nu = 0,18 * (Ra)1/4

Convection Forcée

Analyse dimensionnelle

Variables du problème :

: masse volumique[kg/m3],Cp: chaleur spécifique du fluide [J/kg.K],

: viscosité dynamique du fluide [kg/m.s],

: conductivité thermique du fluide [W/m.K],D : dimension permettant de calculer la surface

d'échange[m],h : coefficient d’échange [W/m².K],V : vitesse moyenne du fluide [m /s].

Les grandeurs fondamentales masse, temps longueur, et température sont utiliséesD’après le théorème de Vaschy buckingham le problème peut s’exprimer en fonction de 7-4 = 3 variables sans dimension

On retrouve alors les nombres de Nusselt

Nu, de Prandtl Pr

et le nombre de Reynolds Re

Convection Forcée

Ecoulement interne

Régime laminaire

TS

V

65,3Nu

1R e P r

hh D

xAD

3/1077,1Nu AxPour A petit :

Pour A grand :

Convection Forcée

Régime turbulent

TS

V

Pour des liquide, L / D

> 60 et 10 000 < Re

< 120 000

4,08,0 PrRe023,0Nu Pour des gaz 104 < Re

< 5.106 et 0,6 < Pr

< 2500

43.0

paroi

fluide0.430.8

Pr Pr Pr Re 0.021 Nu

Pour L / D

< 60 ( tube court )

7,043.0

paroi

fluide0.430.8 1Pr Pr Pr Re 0.021 Nu L

D

Ecoulement interne

Convection Forcée

Ecoulement externe autour d’un tube

Régime laminaire ( 1 < Re < 1 000 ) :

Faible Reynolds dans l’air ( 0,02 < Re < 140 ) :

Régime turbulent ( 1 000 < Re < 2.105 ) :

Nu = (A + B.Ren).(Tf

/Ttube

)a

25,0

38,05,0

PrPr

PrRe5,043,0Nu

paroi

fluide

25,0

38,06,0

PrPr

PrRe25,0Nu

paroi

fluide

Convection

Calcul du flux de chaleur ?

Caractériser le régime de convection : forcée – naturelleCaractériser la géométrie du problème : dimension caractéristique Caractériser l’écoulement : interne - externe, laminaire – turbulent

Calculer les valeurs de Pr, Ra ou Re Calculer Nu

Le flux de chaleur s’écrit alors :

Pparoifluide

= -.Nu/D (Tfluide - Tparoi ) [W/m2 ]= - h (Tfluide - Tparoi ) = - (Tfluide - Tparoi ) /Rthc

• Par exemple,

T

= 20oCh

= 10 W/m2K

Te = 90oChe = 100 W/m2K

= 400 W/mK

Di =2cm, Do = 2,1cm, L=1m

Convectionthermique

Comment accroître les échanges par convection

• Analyse de l'écoulement interne– q = T/RT

– T = Te

-T

= 70K– R

= 1/h

A

= 1/(10.2 1,05e-2 .1) = 1,515 K/W– Rc

= ln(2,1/2)/(2 .k.L) = 1,94e-5K/W = 0– Re

= 1/he

Ae

= 1/(100.2.�.1e-2 1) = 0,159 K/W– RT

= 1,674 K/W– q = 41,8 W

• Que faire pour augmenter le transfert de chaleur, comme dans un radiateur par exemple?

Convectionthermique

T h A

Comment accroître les échange par convection

Convectionthermique

Comment accroître les échange par convection

• Qu'est-ce qu'une ailette?– Un ajout de surface sur l'un des côtés d'une surface d'échange thermique.

Convectionthermique

Les ailettes

• Comment construit-on ces surfaces étendues?– Usinage à même un bloc de métal ($$$$$$)– Pression, collage ou soudage d'une ailette d'un matériau conducteur de façon à

minimiser la résistance thermique de contact. Si les ailettes ne sont pas usinées à même les faces; La résistance devra être de beaucoup inférieure à celle de l'ailette elle même.

• Exemples industriels?– Radiateurs, micro-processeurs, frigos, climatiseurs, etc.

Convectionthermique

Les ailettes

Convectionthermique

Les ailettes• Sur des plaques (écoulements externes)

Convectionthermique

Les ailettes

• Dans des tubes (écoulements internes)

Convectionthermique

Les ailettes• Dans des échangeurs (écoulements externes)

Convectionthermique

Les ailettes• Comment quantifier l'effet des ailettes

– Analyse différentielle et bilan d'énergie

Par conservation de l’énergie, et d’après la loi de Fourier

qx = qx+dx +dq conv = - .Ac (x).dT/dxet puisque,

qx+dx = qx + (dqx /dx).dx + …alors

qx+dx = - . Ac (x).dT/dx – .[d(Ac (x)..dT/dx)/dx] . dx +…

et le terme convectif s’exprime tel que :

dq conv = h.dAS .(T - T

)

Convectionthermique

Les ailettes : Équation générale

• Équation générale de l’ailette

En combinant toutes ces équations,

[d(Ac (x).dT/dx)/dx] – h/.dAS /dx.(T - T

) = 0Ou encore

d2T/dx2 + (1/Ac .dAc /dx). dT/dx - (1/Ac .h/dAS /dx).(T - T

) = 0

Convectionthermique

Les ailettes

– Oui, l'ailette à section constante• Plus facile à construire• Plus facile à analyser

Convectionthermique

Y-a-t-il un type d'ailette plus souvent utilisé?

02

2

TT

AhP

dxTd

c

Équation simplifiée

TxTx )()(En définissant un excès de température tel que

ddx

m2

22 0

Une équation générale simple est obtenue pour la distributionde température dans l’ailette

Convectionthermique

Cas de la section constante (Ac

=cte, As

=Px)

Solution générale de l'équation précédente

le paramètre m est défini tel que: (eq.3.65)

Pour obtenir une solution particulière, il faut considérer les différentes conditions aux frontières possibles

( ) exp( ) exp( )x C mx C mx 1 2

mhPAc

2

Convectionthermique

Cas de la section constante (Ac

=cte, As

=Px)

Convectionthermique

Cas de la section constante (Ac

=cte, As

=Px)

• Conditions aux frontières– à la base, Tb

, b

= Tb

-T

– au bout de l'ailette,• convection h (L) = - d/dx(L)• flux négligeable d/dx(x=L)=0• température prescrite (L) = L

• ailette infiniment longue (L) = 0

Schéma, cas de la convection au bout de l'ailette

Convectionthermique

Cas de la section constante (Ac

=cte, As

=Px)

– Solution, cas de la convection au bout de l'ailette

– Solution, cas du flux négligeable au bout de l'ailette

b

m L x h mk m L xmL h mk mL

cosh ( ) ( / )sinh ( )

cosh ( / )sinh

b

m L xmL

cosh ( )

cosh

Convectionthermique

Cas de la section constante (Ac

=cte, As

=Px)

Convectionthermique

Cas de la section constante (Ac

=cte, As

=Px)

– Solution, cas de la température prescrite au bout de l'ailette

– Solution, cas de la longue ailette

b

L b mx m L xmL

( / ) sinh sinh ( )

sinh

b

mx exp( )

– L'ailette augmentera-t-elle vraiment le transfert?– Il faut comparer le taux de transfert avec et sans l’ailette.– L’efficacité (effectiveness) est définie telle que:

– Cas de l'ailette longue• ail = h.(x)dAs

/ hAbb

= (P/hAc

)0,5

• grand • grand rapport P/Ac

, ailettes minces• petit h, gaz tel l'air

2

bb

ail

ailsans

ailail hA

qq

q

Convectionthermique

Performance de l'ailette

Convectionthermique

Performance de l'ailette

L'ailette augmentera-t-elle vraiment le transfert?

– Il faut aussi évaluer ce que l’ailette transfère par rapport au transfert qui se produirait si toute l’ailette était à la température de la base.

– Le rendement (efficiency) est défini tel que:

1

bail

ail

ailidéal

ailail hA

qq

q

Thermique :Introduction

Plan du cours

I- INTRODUCTION

II- QUELQUES DEFINITIONS DE THERMIQUE1- Les grandeurs thermiques2- Les modes de transmission de la chaleur

III- CONDUCTION THERMIQUE1- Régime permanent2- Régime transitoire3- Analogie avec l’électricité

IV- CONVECTION THERMIQUE1- Introduction2- Convection naturelle3- Convection forcée

V-

TRANSFERTS THERMIQUES PAR RAYONNEMENT1-

Généralité2-

Quelques définitions3-

Interaction rayonnement-matière4-

Rayonnement électromagnétique et température5-

Lois fondamentales du rayonnement6-

Transfert par rayonnement entre surfaces

Q

T1T2

T1> T2

TS

T

< TS

Mouvement de fluide forcé ou induit par T Q

T1 T2

Q

Transfert Thermique :Rayonnement

Principe physique

T2

Qi

, i

atome

Échelle microscopique Échelle macroscopique

L’énergie émise par un photon s’écrit :

Qi

= h.i

= (h.c)/i

h

est la constante de Planck

est la fréquence de la radiation

est la longueur d'onde de la radiationc

est la vitesse de propagation de la radiation

Transfert Thermique :Rayonnement

Principe physique

– Spectrale: l'émission dépend de la longueur d'onde

– Directionnelle: l'émission dépend de la direction de propagation

Transfert Thermique :Rayonnement

Les ondes émises

0

2 1013

0

E

5.0 10-7

longueur d'onde (m)

4 1013

6 1013

8 1013

1 1014

1.0 10-6 1.5 10-6 2.0 10-6 2.5 10-6 3.0 10-6

Transfert Thermique :Rayonnement

Notion de spectre

Ei

= ni

Qi

(i

)

= Ei

d

est le flux d’énergie rayonné dans tout l’espace

Transfert Thermique :Rayonnement

Les différentes longueurs d’onde

Transfert Thermique :Rayonnement

Notion d’angle solide– rapport entre la surface élémentaire, dAn

, sur une sphère de rayon r

par le rayon de cette sphère au carré.

– région qui contient tous les rayons issus d’un point situé au centre d’une sphère qui interceptent une surface dAn

n

dA

dAn = r2 sindd

d

r d

rr sin

r sind

ddr

dAd n sin2

Transfert Thermique :Rayonnement

angle solide dAn

au point dA

Transfert Thermique :Rayonnement

Intensité de rayonnement

L’intensité de rayonnement I, est le flux énergétique d

émis dans une direction (portion) donnée de l’espace dI

est directionnelle

I = d

/ d

[W/sr]

Transfert Thermique :Rayonnement

Indicatrice de l’intensité

C'est la figure décrite par l’extrémité d’un vecteur dont l’origine est l’élément de surface et dont le module est proportionnel à l’intensité dans la direction de la surface

Ion

O

Iox

n

x

Ion

OIox

n

x

Transfert Thermique :Rayonnement

Luminance d’une source

La luminance L

de dA selon l’axe Ox, est le flux rayonné

par (dA) dans cette direction par unité

d’angle solide

et par unité

de surface

apparente

(surface projetée sur le plan normal à la direction). L

est directionnelle.

L = d

/ (ddA.cos) [W/m2.sr] d

= L.dA.cos.d

Transfert Thermique :Rayonnement

Emittance d’une source

L’émittance E

(ou radiance

ou pouvoir émissif total) est le flux d’énergie par unité de surface émis par un corps dans toutes les directions d’un demi-espace (2

[sr]). L’émittance est une grandeur hémisphérique :

E = d

/ dA [W/m2] E = 2

L.cos.d

Transfert Thermique :Rayonnement

Loi de Lambert

Un corps suit la loi de Lambert si sa luminance est indépendante de la direction. On dit qu’un tel corps a une émission parfaitement diffuse ou isotrope. L’indicatrice de l’intensité d’un corps qui suit la loi de Lambert est un cercle.

Pour un corps suivant la loi de Lambert :

E =

x L

Transfert Thermique :Rayonnement

Irradiation totale ou éclairement

C’est le flux d’oém provenant de tout le demi-espace libre vers un élément de surface réceptrice (dA) :

G = d

/ dA [W/m2]

d

Transfert Thermique :Rayonnement

Les grandeurs monochromatiques

Les grandeurs du rayonnement qui concernent une longueur d’onde

déterminée sont appelées grandeurs monochromatiques.

I

= d

/ (d.d) [W/sr.m] L

= d

/ (ddA.cos.d) [W/m2.sr.m] E

= d

/ (dA.d) [W/m2.m]

Les relations entre les grandeurs monochromatique et les grandeurs spectrales s’écrivent aussi :

I = ∫

I

.dL = ∫

L

.dE = ∫

E

.d

ir

t

n

i

Ia

Ei

r

Transfert Thermique :Rayonnement

Interaction rayonnement matière

On définit alors les coefficients suivant :le coefficient de réflexion () = Ir

/ I,le coefficient de transmission () = It

/ I,le coefficient d'absorption () = Ia

/ I.

On a alors : + + = 1

I : est l’énergie incidenteIr : est l’énergie réfléchieIt : est l’énergie transmise par le matériauxIa : est l’énergie absobée par le matériauxEi : est l’énergie émise par le matériaux

Transfert Thermique :Rayonnement

Interaction rayonnement matière : exemple

Verre ordinairee=3 mm

1 2 3 4 5

Verre spécialcatathermique

() = incidence normale

0,25

0,5

0,75

m

les rayonnements réfléchis et transmis peuvent varier en fonction de la direction. La direction r

= i

est appelé direction spéculaire

Transfert Thermique :Rayonnement

Les corps noirs

– Propriétés:• Absorbe toute radiation de toutes fréquences et de toutes directions;Soit : = 1 et = = 0

• Pour une température et longueur d'onde données aucun corps ne peut émettre plus d'énergie qu'un corps noir;

• Le corps noir émet de façon diffuse. Il suit la loi de Lambert : E =

L

relation de l’émissivité spectrale en fonction de la température

• h: constante de Planck 6.6x10-34 Js • k: constante de Boltzmann 1.4x10-23 J/K• c0

: vitesse de propagation des ondes électromagnétiques dans le vide

1/exp2),(

05

20

,

kThchcTE b

Transfert Thermique :Rayonnement

Loi de planck

0

2 1013

0

E

5.0 10-7

longueur d'onde (m)

4 1013

6 1013

8 1013

1 1014

1.0 10-6 1.5 10-6 2.0 10-6 2.5 10-6 3.0 10-6

Transfert Thermique :Rayonnement

Courbe E

à T constant

Transfert Thermique :Rayonnement

Loi de Wien (1864-1928)

– Découverte expérimentale

– Dérivée de la loi de Planck pour

égale zéro

– Maximum du pouvoir émissif

max

T = constante

=

2897.8 m K

– Cas du soleil à max =0.5 m

– Objet à 1000 K seule une petite portion visible dans le rouge, max = 2.9 m

– Objet à 300 K max = 9.7 m rayonnement infra rouge

Transfert Thermique :Rayonnement

Loi de Stephan (1835 – 1893) Boltzmann (1844-1906)

–Découverte expérimentale attendue depuis près d'un demi-siècle

–Intégrale de la loi de Planck sur tout

–Pouvoir émissif total

Eb

=

T4

W/m2

ou la constante

= 5.67x10-8 W/m2

K4.

–Cette constante est connue sous le nom de constante de Stefan-Boltzmann

Transfert Thermique :Rayonnement

Emission par bande : Fraction d’énergie

– la fraction d'énergie (F) émise pour une longueur

est le rapport entre l’énergie émise jusqu’à la longueur d'onde l et l’énergie totale émise par le corps noir à la même température

– Mathématiquement:

)(0

5,

40

,

0,

0,

0

TdT

E

T

dE

dE

dEF

Tb

b

b

b

Transfert Thermique :Rayonnement

Emission par bande : Fraction d’énergie

F0-T

.T (m.K).10-4

F(.T) est une fonction du produit .T seulement. La fonction F(.T) est représentée sur la figure ci-dessous

– Pour connaître l'émission entre 1 et 2 : 1221 00 FFF

Transfert Thermique :Rayonnement

Emission par bande

Transfert Thermique :Rayonnement

Les corps réels– Peu de surfaces réelles émettent comme des corps noirs;– Puisque le corps noir présente un maximum et que les relations énergie-

température qui le caractérise sont simples, il est utile de l'employer comme référence;

– Les propriétés d'une surface réelle sont donc toujours comparées à celle du corps noir dans la même situation;

– Malheureusement, la distribution spectrale de Planck peut ne pas être valide pour des corps non-noirs de même pour la distribution directionnelle (non-diffuse).

Distribution spectrale Distribution directionnelle

Transfert Thermique :Rayonnement

Les corps réels : Emissivité

– émissivité spectrale directionnelle :

– émissivité totale directionnelle :

– émissivité spectrale hémisphérique :

– émissivité totale hémisphérique :

),(),,(

),,(,

,, TL

TLT

b

e

)(),(),(

TLTLT

b

e

),(),(),(

, TETET

b

)()()(

TETET

b

Transfert Thermique :Rayonnement

Les corps réels

– L'émissivité de surfaces métalliques est généralement petite: jusqu'à 0.02 pour les surfaces d'or polies.

– L'émissivité des non-conducteurs est grande comparée à celle des métaux, généralement plus de 0.6

– eau est autour de 0.97

Transfert Thermique :Rayonnement

Les corps réels : Loi de Kirshoff

Ii Gi

r t

n

i

Gi,a = i Gi

Li = i Li,bLi,b

i = i

Attention

Transfert Thermique :Rayonnement

Les corps réels : extension de la Loi de Kirshoff

-La loi de Kirchhoff ne s’applique qu’à des grandeurs directionnelles et monochromatiques. - l’absorptivité totale d’un corps dépend non seulement du corps lui-même, mais aussi du spectre du rayonnement incident, -l’émissivité totale est une propriété intrinsèque du corps.

On peut toutefois généraliser la loi de Kirchhoff dans les cas particuliers suivants :

Rayonnement incident gris ou Surface émissive grise :

=

Rayonnement incident isotrope Surface à émission isotrope :

=

pour toute surface dans une enceinte à l’équilibre thermique :

,T

,T

T T

=

Transfert Thermique :Rayonnement

Les corps réels : Facteurs de forme

• Jusqu’à présent, l'attention a été limitée à une seule surface. Dans cette section les échanges entre plusieurs surfaces sont considérés.

• L'échange entre surfaces dépend de la disposition des surfaces les unes par rapport aux autres.

• Nous supposerons que le milieu qui sépare les surfaces est d'abord transparent.• Il nous faut d'abord considérer la notion de facteur d'angle qui physiquement

représente comment une surface en voit une autre.

• Le facteur de forme (ou facteur d’angle) Fij est défini comme la fraction de la radiation quittant une surface i qui est interceptée par une surface j.

Transfert Thermique :Rayonnement

Les corps réels : Facteurs de forme

• Géométrie– Considérons deux éléments différentiels de surface dAi

et dAj

arbitrairement orientés l'un par rapport à l'autre. Ces éléments peuvent être liés l'un à l'autre par une droite R

qui forme les angles i et j par rapport aux normales ni et nj

d

• Description mathématique de F12

– En employant la définition de l'intensité de radiation

– Supposant que la surface i émet et réfléchit de façon diffuse, le taux de transfert total quittant une surface Ai et reçu par une surface Aj

est

– Introduisant la définition du facteur d'angle

– et similairement pour F21

Transfert Thermique :Rayonnement

Les corps réels : Facteurs de forme

0 0 1 212 1 1 1 12 1 1 2

cos coscos²

d L dS d L dS dSd

1 2 1 2

0 01 2 1 212 1 1 2 1 1 2

cos cos cos cos² ²S S S S

L dS dS L dS dSd d

1 2

1 212 1 2

1

1 cos cos²S S

F dS dSS d

• Relation de réciprocité

• Relation de sommation

• Conséquence– Pour une enceinte constituée de N

surfaces, nous avons N 2 facteurs d'angle dont N

peuvent être obtenus par la relation de sommation et N

(N -1)/2 par celle de réciprocité.

jijiji FAFA

11

N

jijF

Transfert Thermique :Rayonnement

Les corps réels : Facteurs de forme

Transfert Thermique :Rayonnement

Les corps réels : Facteurs de forme• Exercice - Les sphères concentriques

– Quels sont les facteurs d'angle de deux sphères concentriques suivantes?

• Solution :– Analyse: N =2, N 2 = 4 (F11 , F12 , F21 , F22 ). N(N -1)/2

facteurs existent pour déterminer les autres donc 1.• Puisque 1 ne se voit pas: F11 = 0• Puisque toute la radiosité de 1 est interceptée

par 2: F12 = 1 d'ailleurs F11 + F12 = 1• Par réciprocité, F21 = A1 /A2

• Par sommation, F22 = 1 - A1 /A2

• Exercice - Les trois surfaces identiques– Quels sont les facteurs d'angle de trois surfaces identiques disposées en triangle

équilatéral?– Schéma:

Transfert Thermique :Rayonnement

Les corps réels : Facteurs de forme

– Analyse: N =3, N 2 = 9, N(N -1)/2 = 3 facteurs requis pour déterminer les 6 autres.

•Puisque 1, 2 et 3 ne se voient pas elles-mêmes: F11 = 0, F22 = 0, F33 = 0

•Puisque toute la radiosité de 1 est interceptée également par 2 et 3 : F12 = F13 = 0.5 et réciproquement pour les autres surfaces

ThermiqueNotions fondamentales

Jean-Martial Cohard

[email protected]