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Témoignages (1ère partie) Leonardo 2012-2014

Témoignages (1ère partie) · La vie à Athènes est vraiment différente de celle que l’on connaît en Belgique, et malgré la crise écono-mique, les Grecs restent les personnes

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Témoignages (1ère partie)

Leonardo 2012-2014

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(...) En ce qui concerne le travail, je réalisais mes cherches de mon côté, j’ai ainsi pu fréquenter les meilleurs bibliothèques spécialisées sur l’histoire du monde grecque et méditerranéen, je pense

notamment aux bibliothèques de l’Ecole française, de l’American School of classical studies, et celle de la British school. J’ai également eu la chance de rencontrer des spé-cialistes connus et reconnus.

Concrètement, ce stage m’a permis d’écrire un article.

La vie à Athènes est vraiment différente de celle que l’on connaît en Belgique, et malgré la crise écono-mique, les Grecs restent les personnes les plus hos-pitalières que j’ai eu la chance de rencontrer. On est loin des images que les médias nous transmettent sur la situation en Grèce.

Durant ces 5 mois, je me suis essentiellement exprimé en anglais, et j’ai appris « sur le tas » les rudiments de grec moderne.

Bref cette expérience est à conseiller ! Cela permet d’acquérir de l’expérience et surtout de découvrir une culture et un mode de vie bien diffé-rents de ce que l’on connaît chez nous.

Kevin, diplômé d’un Master en Histoire à finalité approfondie (2011) et d’un master en Histoire à finalité didactique (2012)

Lieu du stage : Athènes, Grèce Objectif du stage : Préparation d’une thèse de doc-torat en Histoire en ancienne

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Après un Erasmus de 4 mois à Milan, je suis tombé amoureux de la vie italienne. Cependant, conscient que la vie d’Erasmus est certainement différente de la « vrai » vie, j’ai souhaité tenté une expérience professionnelle dans ce pays.

Le stage Leonardo c’est avéré parfait car il m’a per-mis de réaliser une première expérience du milieu de travail dans ce pays.

Au début, je recommande de rester patient. La recherche de stage peut se montrer assez difficile mais il ne faut ni choisir un stage inintéressant, ni abandonné, on finit par trouver quelque chose d’intéressant.

Une fois le stage débuté, il m’a fallu une période de 3 semaines « d’apprentissage » : c’est-à-dire étudier le fonctionnement de l’entreprise et acquérir les connaissances de base afin d’être opérationnel. Le reste du stage s’est déroulé en « conditions réelles » : j’ai travaillé comme n’importe lequel des employés.

Au niveau de la bourse, elle couvre parfaitement tous les besoins nécessaires à la vie à l’étranger.

Enfin, je recommande fortement la ville de Turin qui est sublime et très vivante contrairement à ce que l’on pourrait penser (ville industrielle, laide,…).

Olivier, diplômé d’un Master en ingénieur de gestion à finalité spécialisée en performance management sys-tems en juin 2012

Lieu du stage : Turin, ItalieObjectif du stage : consultance IT sur un software CRM (CAS Genesisworld) et gestion de projet et de la relation avec les clients de l’entreprise

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Johanna, diplômée d’un Master en Histoire de l’Art et Archéologie, orientation générale à finalité approfondie en juin 2012

Lieu du stage : Bordeaux, France Objectif du stage : traitement de matériel et études post-fouilles

(...)J’ai pu assister à presque toutes les étapes du fonc-tionnement d’une opération d’archéologie préventive (projet, diagnostic, traitement du matériel, rendu de rapport). Je n’ai malheureusement pas pu travailler sur le terrain comme je le souhaitais au départ, car la société n’a eu l’occasion de fouiller pendant les 6 mois du stage. Il m’a tout de fois été donné de comprendre le fonctionnement et la législation d’une société d’ar-chéologie privée, ce genre de société n’existant pas en Belgique.

Ce stage m’a également permis d’effectuer des ren-contres et d’étayer les possibilités de carrière que j’aimerais mener par la suite. Enfin, j’ai pu développer les qualités d’autonomie et de prise d’initiatives et j’ai également acquis un grand nombre de compétences en post-fouille (tri, lavage, reconditionnement du matériel archéolo-gique, dessins et relevés sur illustrator, etc).

Par ailleurs, la société ‘Archéosphère’ est spécialisée dans le milieu de l’anthropologie funéraire (toutes périodes confondues). Cette matière ne faisait pas partie du cursus en Histoire de l’Art et Archéologie à l’Université de Liège, j’ai donc pu compléter ma formation. (...) Je conseille vivement aux futurs archéologues de postuler dans ce genre de société privée agréée en archéologie préventive. Une liste de ces opéra-teurs en France est disponible sur le site http://www.culture.gouv.fr/culture/dp/archeo/opera-teurs_presentation.html.

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Laurent, diplômé d’un Master en histoire de l’art et archéologie, à finalité spécialisée en muséologie et interprétation du patrimoine cultureldie en septembre 2001

Lieu du stage : Istanboul, Turquie Objectif du stage : parfaire connaissances en archi-vage gestion et préservation des collections

Depuis de nombreuses années, Istanbul, sa culture, son histoire et sa vie trépidante m’attirent.

Istanbul est une ville qui depuis ces dernières années est en plein boum: il y a plus de 15 millions d’habitants (et cela continue d’augmenter).

Avec sa situation géostratégique unique (passage obligé entre la mer Noire et la Méditerranée via le Bosphore), elle est la locomotive de la croissance économique turque.

Lorsque l’on arrive sur place, il faut un petit temps d’adaptation car: la ville est gigantesque, compli-quée et parce que les stanbouliotes vivent à 200 à l’heure. Il est aussi important de savoir que les turcs ne parlent généralement pas d’autres langues (même l’anglais). Il faut donc avoir un minimum de connais-sances du turc ou alors des amis sur place pour pouvoir vous y retrouver au début. Cela, même si les turcs, question de tradition, feront toujours tout pour vous aider.

Suite...

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(...)Le musée dans lequel j’ai fait mon stage était un musée de petite taille (8 employés). Comme sou-vent en Turquie, l’accueil y fut excellent!

Comme il s’agissait d’une petite structure, j’ai eu l’occasion de réaliser des tâches différentes: j’ai crée un modèle et le programme informatique pour l’inventaire du musée, participé à l’organi-sation d’un colloque international des musées du jouet (TOYCO), fait de l’archivage de revue de presse au sujet du musée et/ou de son propriétaire et j’ai également participé à l’accueil des groupes scolaires.

Même si la manière de travailler est un peu diffé-rente, j’ai eu la chance de rapidement m’intégrer à l’équipe et de participer activement à la vie du musée. Même si la plupart du temps, j’ai du m’au-togérer, j’y ai appris beaucoup de choses.

Je recommande donc se stage à tous qui veut, dans une ville incroyable, vivre une expérience, qui pour moi, fut enrichissante tant au niveau professionnel qu’au niveau personnel.

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Melinda, diplômée d’un Master en histoire de l’art et archéologie à fina-lité approfondie, orientation archéo-métrie en septembre 2011

Lieu du stage : Paris, France Objectif du stage : Assistante d’artiste

(...). J’ai choisi d’effectuer mon stage à Paris pour son foisonnement culturel : je savais que je pourrai assister à pléthore d’expositions, de conférences portant sur mon domaine d’étude.

Mon choix de stage s’est porté sur l’artiste Florence de Ponthaud-Neyrat, un sculpteur très actif. Cette expérience fut très enrichissante car j’ai été confronté à la réalité du travail. J’ai travaillé en col-laboration directe avec l’artiste et j’étais en charge de tous les aspects organisationnels de ses exposi-tions, ventes d’œuvres, contact avec sa galerie….J’ai pu y développer des compétences nouvelles

comme la communication et le management, car j’ai eu l’opportunité de recruter et gérer le planning de stagiaires lors de l’organisation d’une exposition : un comble ! J’ai également une vision plus claire du mode de fonctionnement du marché de l’art à Paris et de la gestion de la culture en France. J’ai pu me faire des contacts et rencontrer des acteurs culturels : organi-sateur d’expositions, directeur de galerie d’art,…

Je pense que cela m’aidera à trouver plus facilement un emploi car je peux, maintenant, mettre autant en avant mes connaissances théoriques que pra-tiques.

Je recommande vivement le programme Léonardo car cela permet vraiment de s’ouvrir à une autre culture : oui, oui, même si on ne part pas très loin, on réalise que certaines habitudes et méthodes de travail peuvent très différentes.

Un conseil : Sortez et profitez des activités cultu-relles ! C’est quand même, aussi, un des meilleurs aspects.

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Françoise, diplômée d’un Master en biologie des organismes et écologie à finalité approfondie en sep-tembre 2012

Lieu du stage : Nouméa, Nouvelle Calédonie Objectif du stage : recherches en écologie des com-munautés

(...) J’ai entendu parler de la bourse Léonardo il y a déjà quelques temps car je tends toujours l’oreille dès il y a possibilité de voyager. De plus, cette bourse m’offrait la possibilité de découvrir un pays européen tout en acquérant une véritable pre-mière expérience professionnelle, ce qui semblait manquer cruellement à mon cursus. J’ai finalement trouvé, sur base d’une annonce sur un site spécia-

lisé, un stage en Europe au bout du monde, en Nou-velle-Calédonie! Le décalage horaire n’aide pas à être opérationnel la première semaine mais une fois surmonté, j’ai très vite pris mes marques au labo où l’on m’a confié un projet précis mais où l’on me pro-posait également de participer aux autres projets en cours dans le labo. J’ai ainsi pu visiter plusieurs régions de Calédonie lors de mes missions de ter-rain, apprendre plusieurs techniques d’échantillon-nage en rapport avec l’écologie des communautés, j’ai pu découvrir le travail et la vie d’un laboratoire de recherches en écologie, au cœur d’un institut de recherches et cela m’a donné l’envie de tenter un doctorat en collaboration avec mon labo d’accueil, une fois mon stage terminé. Je pense que les bourses de stage Léonardo sont une véritable opportunité d’acquérir une première expérience professionnelle dans son domaine d’étude et je suis surprise que si peu d’étudiants en ait fait la demande cette année. Ce fut tellement simple de trouver un endroit de stage dès lors qu’on leur annonce que l’on est financé ! Je recommande chaudement l’IRD de Nouméa, un centre dyna-mique et plein de jeunes chercheurs motivés.

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Céline, diplômée d’un Master en biologie des organismes et écologie et Master complémentaire en sciences et gestion de l’environnement dans les pays en développement en septembre 2012

Lieu du stage : Outer Hebrides, Ecosse Objectif du stage : Recherches scientifiques orien-tées vers l’étude des stocks de poissons sauvages

Après mes études, j’avais envie d’un peu d’aven-ture, de changer d’air. (...)Après avoir pris mes ren-seignements, je me suis lancée. Après seulement 2 semaines de recherches et une vingtaine de de-mandes envoyées, l’Outer Hebrides Fisheries Trust me donnait réponse positive. Cette petite organisa-tion était, de toute façon, mon premier choix pour plusieurs raisons : je cherchais une petite équipe, du travail de terrain, dans un cadre de rêve et de préférence dans un pays anglophone. La mission principale de cette organisation : protéger et gérer les populations de poissons sauvages et les pêche-ries d’eau douce.

Après quelques longs mois d’attente, j’ai enfin embarqué ma voiture sur un ferry et j’ai débarqué après 2 jours de voyage sur la mystérieuse Île de Lewis aux confins de l’Ecosse. J’ai directement été éprise de l’endroit, de ses paysages entre chaos et mers turquoises, de sa culture et de ses habitants. Bien que venant d’une petite ville, je me suis vite mise au rythme lent et particulier de la vie sur une île isolée.

Les îles Hebrides n’ont pas un climat des plus faciles, la dureté de leur environnement en font un lieu où une sortie de terrain qui pourrait se révéler très simple en Belgique se transforme, là, en grande aventure. Bien qu’ayant l’air anodin, je pense que c’est quelque chose à prendre en considération dans le choix d’un stage. Pour ma part, je savais à quoi m’attendre mais je suis quelqu’un qui aime un peu de challenge. Comme on dit là-bas, on ne choi-sit pas d’aller vivre dans ces îles ‘on the edge’ sans être un peu fou.Le côté sauvage et ‘presque pas’ urbanisé de ces îles en font un bon cas d’école en matière de gestion

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de l’environnement. Il est évidemment plus ‘facile’ de protéger des espèces fragiles dans l’environne-ment où les activités de l’homme ne sont pas aussi développées que sur le continent. Les activités à lourd impacts sont toutefois bien présentes. L’un des rôles de la Trust est d’éviter ces impacts ou de les mitiger. Dans cette vision des choses, j’ai été confrontée à la conciliation des intérêts écono-miques et naturels. Quand on veut travailler dans le domaine environnemental, c’est, à l’heure actuelle, indispensable : il faut donc travailler avec tous les acteurs du milieu, pas seulement des scientifiques. Il faut travailler dans une optique d’ouverture sur le monde, ce qu’on oublie parfois (à mon sens) dans le milieu académique. C’est aussi une raison pour laquelle je me suis dirigée vers ce type stage.

Question linguistique, mon niveau d’anglais parlé était déjà plutôt bon en arrivant. Après quelques semaines, j’ai pu écrire, en autonomie, bon nombres de rapports et papiers officiels. Comme j’avais déjà de bonnes compétences dans le do-maine piscicole, j’ai été très vite autonome. De plus, j’ai été, dès le début, considérée comme une professionnelle, comme une membre de l’équipe à part entière. Ceci a évidemment facilité mon inté-

gration à l’équipe, au pays mais aussi mon appren-tissage. Mon intégration a été presque instantanée dans cette équipe hors du commun !

Pour ma part, j’ai vécu une aventure formidable, tant au niveau professionnel qu’humain. Je pense que pour un(e) jeune scientifique, le programme Leonardo est une excellente initiative puisqu’elle permet une première expérience professionnelle : condition impérative pour trouver une position en sciences ! Et l’anglais étant la langue des sciences, c’est toujours intéressant de la maîtriser. Je recom-manderais cette expérience à tout jeune diplômé. Je pense avoir eu beaucoup de chance dans la réalisa-tion de mon stage, peut-être que ce n’est pas pareil pour tout le monde. Mon conseil est donc d’avoir de très bon contacts avec son/ses superviseurs avant le départ et de bien discuter les tenants et les abou-tissants du contrat pour éviter les déceptions et/ou mauvaises surprises.

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Amandine, diplômée d’un Master en océanographie à finalité approfondie en septembre 2012

Lieu du stage : Point-à-Pitre, Guadeloupe Objectif du stage : Etudier la biodiversité micro-bienne des écosystèmes tropicaux côtiers sulfi-diques par des approches moléculaire, cellulaire, chimique et culturale

Je pense que le programme Léonardo est une excellente opportunité qui permet de se faire faci-lement une première expérience professionnelle tout en étant autonome financièrement.J’ai effectué mon stage à l’université des Antilles et de la Guyane dans l’équipe de biologie de la man-grove. Au sein de mon laboratoire, j’ai été très bien

prise en charge et ai pu être rapidement opération-nelle et autonome dans mon travail. Les personnes de l’équipe étaient agréables et disponibles en cas de problèmes.Mon étude consistait à préparer des échantillons biologiques (par PCR, extraction d’ADN et FISH) pré-levés sur le terrain (la mangrove tropicale) afin de les observer en microscopie électronique (balayage conventionnel et environnemental) et aux rayons X. Des mesures physico-chimiques à l’aide de micro-sondes ont également été effectuées.Ces 6 mois auront eu comme effets bénéfiques d’augmenter mes capacités d’organisation du travail imparti et d’accroître ma confiance en moi. J’ai éga-lement eu l’opportunité de superviser des étudiants en bachelier et de participer à la rédaction d’articles scientifiques. Cette expérience m’aura appris autant sur le plan professionnel que personnel. Je suis donc ravie d’avoir suivi ce programme et le recommande à toute personne intéressée.Je suis persuadée que ce stage me sera utile dans les années à venir et qu’il est une plue value dans ma recherche d’emploi.

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Céline, diplômée d’un Master en océanographie à finalité approfondie en septembre 2012

Lieu du stage : Point-à-Pitre, Guadeloupe Objectif du stage : Etudier la biodiversité microbienne des écosystèmes tropicaux côtiers sulfidiques par des approches moléculaire, cellulaire, chimique et culturale

Je pense que le programme Léonardo est une excel-lente opportunité qui permet de se faire facilement une première expérience professionnelle tout en étant autonome financièrement.J’ai effectué mon stage à l’université des Antilles et de la Guyane dans l’équipe de biologie de la mangrove. Au sein de mon laboratoire, j’ai été très bien prise en charge et ai pu être rapidement opérationnelle et autonome dans mon travail. Les personnes de l’équipe étaient agréables et disponibles en cas de problèmes.

Mon étude consistait à préparer des échantillons biologiques (par PCR, extraction d’ADN et FISH) pré-levés sur le terrain (la mangrove tropicale) afin de les observer en microscopie électronique (balayage conventionnel et environnemental) et aux rayons X. Des mesures physico-chimiques à l’aide de micro-sondes ont également été effectuées.

Ces 6 mois auront eu comme effets bénéfiques d’augmenter mes capacités d’organisation du travail imparti et d’accroître ma confiance en moi. J’ai éga-lement eu l’opportunité de superviser des étudiants en bachelier et de participer à la rédaction d’articles scientifiques. Cette expérience m’aura appris autant sur le plan professionnel que personnel. Je suis donc ravie d’avoir suivi ce programme et le recommande à toute personne intéressée.Je suis persuadée que ce stage me sera utile dans les années à venir et qu’il est une plue value dans ma recherche d’emploi.

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Muriel, diplômée d’un Master en océanogra-phie (2011) et d’un Master complémen-taire en aquaculture (2012)

Lieu du stage : Saint-Gilles les Bains, La Réunion Objectif du stage : Acquérir une expérience profes-sionnelle (technique et scientifique) dans le domaine de l’aquariologie et de l’aquaculture

Dès l’obtention de mon master complémentaire, je me suis mise à la recherche d’un emploi. Rapide-ment, j’ai constaté que mon manque d’expérience m’était reproché. Mais comment y remédier ? Car sans premier travail, pas d’expérience… Et pas d’expé-rience, pas de travail… C’est donc une boucle sans fin. Cherchant une solution, j’ai alors entendu parler des stages Léonardo. (...) Les objectifs du stage ont été clairement établis. J’avais des taches variées à réaliser et un projet expé-rimental à mettre sur pieds. Les premiers jours, mes collègues m’ont guidée dans la découverte de la struc-

ture. Petit à petit, j’ai rapidement pris mes marques pour finalement être complètement fonctionnelle, autonome et parfaitement intégrée à l’équipe.Cette expérience a été, pour moi, extrêmement enri-chissante et positive, d’un point de vue professionnel, mais aussi personnel. Ce stage m’a permis de décou-vrir mon secteur d’activité d’une toute autre manière, plus technique et plus pratique que pendant mon cursus. Il m’a également permis d’acquérir et de per-fectionner de nombreuses compétences, spécifiques à mon domaine et de développer des nouvelles compé-tences transversales. Sans oublier la découverte d’une nouvelle culture, d’une nature époustouflante et la richesse d’une équipe pluridisciplinaire.

L’expérience, accumulée durant ces 6 mois, m’a rendue plus confiante et j’en suis sûre va très bientôt me per-mettre de décrocher un emploi. Je suis parée à affron-ter le marché de l’emploi et les nombreuses pistes qui s’ouvrent à moi. Le stage Léonardo est vraiment une opportunité en or que je recommande vivement à tous. Saisissez votre chance! Montez votre projet et vivez-le!

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Ludovic, diplômé d’un Master en en océanographie et d’un master complé-mentaire en aqua-culture en 2011

Lieu du stage : Marseille, France Objectif du stage : Entretien d’un élevage de co-raux. Etude moléculaire de la famille des Zoanthi-dae et de leurs symbiotes

(...) J’ai contacté un laboratoire à Marseille qui m’a dit oui immédiatement, il faut dire que je leur pro-posais de travailler pour eux gratuitement vu que j’avais une bourse… En moins de deux mois mon dossier était bouclé et accepté.C’est alors qu’arrive la mission la plus impossible: trouver un logement dans Marseille ! Chaque annonce de logement recevait un minimum de 30 visiteurs, donc difficile de se distinguer, surtout par téléphone. J’ai dû me résoudre à partir sans logement mais j’ai pu trouver une colocation super

sympa le jour de mon arrivée. Et on en a fait des belles soirées/nuits..!J’ai travaillé pendant 6 mois à l’Université-d’Aix Marseille, dans le laboratoire « Evolution, Génome, Environnement ». Je m’occupais d’un élevage de coraux tropicaux en aquarium (entretien, boutures, etc). Parallèlement, j’ai pratiqué des études d’ADN sur une trentaine de morphes de Zoanthidae pour établir leur phylogénie et identifier leurs Symbio-dinium (petites algues unicellulaires qui vivent en symbiose avec eux, dans leurs tissus). Dès le début je me suis senti à l’aise entouré d’une équipe dyna-mique et d’un maître de stage exceptionnel.Je ne regrette rien dans cette expérience qui m’a permis de me faire plein d’amis venant des 4 coins de l’Europe et au-delà. J’ai également pu me faire des contacts professionnels sur place, notamment à l’Université d’Aix-Marseille ainsi que dans une boîte privée de biotechnologie, Coral Biome. Je suis actuellement en train de monter un sujet de docto-rat pour le FRIA sur l’étude des coraux à l’Université de Liège en cotutelle avec Aix-Marseille Université et en collaboration avec Coral Biome. Je pense que toutes ces expériences sont un bon point pour mon dossier.

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Marine, diplômée d’un Master en Science de la Santé Publique à finalité spécialisée Promotion de la Santé et Environnement en septembre 2011

Lieu du stage : Valletta, Malte Objectif du stage : Recherche d’outils favorisant l’intégration des immigrants avec un accent mis sur la promotion de la santé et de leur environnement

Après mes études de Sociologie et de Santé Pu-blique, j’ai décidé de m’envoler à Malte pour ma première expérience professionnelle à l’étranger !

La bourse Léonardo m’a donné une réelle oppor-tunité de tester mes capacités dans un environne-ment linguistique et culturel différent. J’ai décou-vert une nouvelle langue, une autre culture mais

surtout une organisation de vie typiquement « à la maltaise » ! Au début, cela était étrange et pas tou-jours facile parce qu’il faut le temps de comprendre et de s’adapter aux codes et au fonctionnement du pays. Par exemple, côté transport, ce n’est pas toujours gagné pour comprendre comment cela fonctionne, l’île ne fait 25 km de longueur mais il n’est pas rare de passer des heures dans le bus pour se déplacer d’un point à un autre.

D’un point de vue professionnel, j’ai également dû m’adapter aux différences. Les conditions de départ n’ont pas été facile parce je suis arrivée dans un service qui redémarrait tout à zéro. L’organisation n’était pas au top et je constatais beaucoup de lacunes de mon point de vue. Il a donc fallu que je m’adapte pour trouver ma place dans ce contexte qui était tout à fait nouveau pour moi. J’ai donc dû faire grande preuve de flexibilité, d’initiatives et d’autonomie, ce qui a contribué par la suite au développement de nombreuses compétences professionnelles intéressantes dont je suis fière aujourd’hui…

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...Après quelque temps, quand j’ai senti que j’avais toutes les clés en main, je me suis lancé dans le développement d’un projet que j’avais enviede mettre personnellement en œuvre pour les immigrants avec qui nous travaillions. En quelques semaines, j’ai réussi à mettre sur pieds un projet d’éducation et de sensibilisation au sein d’un centre ouvert accueillant plus de 400 réfugiés avec la participation d’une équipe de 5 volontaires par jour. Ce projet a été un vrai combat pour moi, je l’ai vu naître, grandir, et actuellement il évolue encore de ses propres ailes. De par ma vie professionnelle et sociale là –bas, j’ai rencontré beaucoup de personnes qui ont m’aidé à m’intégrer, mes « anges gardiens de Malte ». Il a été très important pour moi de me construire ce réseau social, et à Malte, cela a été très facile ! Cela m’a apporté énormément. J’ai par exemple décou-vert un nouveau hobby en commençant l’escalade sur les falaises et cela m’a permis de découvrir tous les recoins de l’île. J’ai également rencontré beau-coup d’autres ONG travaillant dans le domaine de la migration, ces contacts m’ont permis de participer à divers activités professionnelles très enrichissantes

et d’avoir davantage de soutien dans le développe-ment de mon projet.

Après ces quelques mois dans cet environnementprofessionnel étranger, à travers mes diverses rela-tions avec les personnes que j’ai pu rencontrer et à travers tous ce que j’ai pu apprendre de moi-même, j’ai aujourd’hui plus d’aisance et de ressources der-rière moi pour trouver un travail là-bas ou ailleurs...

Je conseille donc vraiment à tout le monde de sai-sir cette opportunité professionnelle. Après mes études, quand j’ai commencé à rechercher un job, je me suis vite rendu compte que la maîtrise d’une langue étrangère et l’expérience pouvait peser lourd pour avoir le job qui plait. Cette expérience m’a don-né l’envie de bouger encore, de découvrir d’autres environnements et peut-être de tester d’autres domaines pour revenir en Belgique enrichie d’expériences et trouver ma réelle voie pour mon avenir professionnel!

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Marie, diplômée d’un Master en anthropologie, à finalité spécialisée en anthropologie des dynamiques sociales et du développement en septembre 2012

Lieu du stage : Bordeaux, France Objectif du stage : Se familiariser avec le milieu de la recherche académique et approfondir mes connaissances théoriques en matière d’anthropolo-gie médicale

Une fois mon diplôme de master d’anthropologie en poche, l’un de mes professeurs m’a proposé de réaliser un doctorat sous sa direction. Toutefois, l’obtention d’une bourse doctorale est un proces-sus très long : beaucoup de temps d’attente entre

la demande et la réponse des différents organismes. Dès lors, sur les conseils de ce professeur ainsi que d’amis qui étaient déjà passé par là, j’ai postulé à la réalisation d’un stage Leonardo Da Vinci afin de mettre à profit le temps d’attente. Le choix de l’endroit, Bordeaux, s’est fait en discussion avec mon directeur de thèse. J’ai ainsi réalisé mon stage sous la direction de l’une de ses connaissances.

La demande Leonardo acceptée au niveau de l’ULg, les choses se sont déroulées très rapidement : dès le début, j’ai cherché une collocation car je n’aime pas vivre seule. Une semaine avant mon départ, j’ai fini par trouver une chambre sur le site : www.leboncoin.fr, recommandé par un ami borde-lais. Je n’aurais pas pu tomber mieux ! Mes colo-cataires sont devenus au fil des jours de véritables amis, une famille à part entière.

Concernant mon travail, j’ai très rapidement ren-contré mon maitre de stage et nous avons mis au clair les objectifs de mon séjour : travailler à la demande de bourse, rédiger un article scientifique ainsi qu’un compte-rendu d’ouvrage, présenter

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ensemble un ouvrage devant le reste du laboratoire et postuler pour une conférence à Lisbonne. Il allait de soi que je participerai également autant que possible aux différentes activités du labora-toire.

Dans l’équipe, j’ai directement été considérée sur le même pied que les étudiants doctorants ce qui m’a valu une grande indépendance dans mon tra-vail ainsi que de nombreux conseils de la part des différents chercheurs. Toutefois, mon statut assez inhabituel dans les unités de recherche a parfois rendu difficile l’accès aux différentes informations puisque je n’étais pas intégrée aux listings de mail comme le reste des chercheurs.

En résumé, le stage Leonardo a été une opportu-nité incroyable pour moi, tant sur le plan personnel que professionnel. Partir à l’étranger m’a permis de rencontrer des personnes généreuses et ouvertes ainsi que de sai-sir la diversité des façons de vivre, même dans une ville aussi « proche » de Liège que Bordeaux. Sur le plan professionnel, j’ai non seulement

obtenu la bourse doctorale que je recherchai, mais j’ai également pu monter une cotutelle avec une université de Bordeaux pour mon doctorat. En effet, un professeur de Bordeaux a accepté de me suivre durant la réalisation de la thèse et, à terme, cela me permettra d’obtenir un diplôme dans les deux universités.

Pour ces différentes raisons, je ne peux qu’encoura-ger les diplômés qui aiment les voyages, les ren-contres et la nouveauté de tenter l’expérience !

La réalisation d’un stage Léo-nardo reste une formation indi-viduelle précieuse et offre une première expérience à faire va-loir sur le marché de l’emploi.

Pour ce qui est de la situa-tion plus particulière des de-mandes de bourse, cela per-met de valoriser le temps d’attente ainsi que d’obtenir un point de vue externe sur le projet de recherche ainsi que d’agrandir son réseau professionnel.

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Marie, diplômée d’un Master en sciences psycholo-giques, à finalité spécialisée en psychologie clinique en septembre 2012

Lieu du stage : Londres, Royaume-Uni Objectif du stage : développer ses compétences en tant que thérapeute familiale et recherche dans les spécificités de nouvelles familles en particulier homoparentales

Il est difficile de se lancer dans la recherche d’em-ploi directement après les études. Le marché de l’emploi peut paraître angoissant, d’autant plus en ayant eu peu d’expérience professionnelle.

Un stage Leonardo me semblait être une transition idéale entre la vie étudiante et la vie profession-nelle.Le stage m’a ouvert des portes pour réaliser une thèse doctorale. J’espère qu’il me permettra égale-ment de trouver un emploi dans le domaine cli-nique.

Au-delà des compétences professionnelles en psy-chologie clinique (mener des entretiens, construire une relation de confiance, ...) et en recherche (ana-lyser des données qualitatives, rédiger un article scientifique, ...), les compétences acquises ne sont pas forcément concrètes ou évaluables avec pré-cision, mais me semblent plutôt être une attitude professionnelle et de confiance en mes propres compétences.

Ce stage Leonardo m’a également donné l’oppor-tunité de vivre seule dans une grande ville euro-péenne, de rencontrer des voyageurs des cinq continents. Par ailleurs, ces six mois m’ont aidée à développer mes compétences linguistiques en anglais.

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Tamara, diplômée d’un Master en langues et littéra-tures modernes, orientation germaniques, à finalité approfondie en septembre 2012

Lieu du stage : Suisse Objectif du stage : familiarisation dans le domaine des relations publiques

(...) Par l’une et l’autre connaissance travaillant avec la Suisse, j’ai très vite su où j’allais pouvoir faire mon stage : au département de marketing et communication de aha ! Centre d’Allergie Suisse, à Berne, la capitale. Et ce choix a été le meilleur de ma vie, ce que je ne savais pas encore… !

J’ai pu mettre mon nez partout : Web Content Ma-nagement, rédaction de newsletter, ghostwriting pour une newsletter d’une fondation partenaire, organisation d’événements extérieurs, et…, et…Très vite je me suis aperçue que la correction de textes, la manipulation de différents niveaux de langues et une bonne présentation des textes me tenaient à cœur. Et je n’étais pas la seule à l’avoir vu, car ce n’est qu’un mois après mon arrivée dans la fondation que je devenais la correctrice princi-pale pour l’allemand et le français, et même mon

anglais s’est trouvé utilisé à maintes reprises. Une autre tâche qui me revenait était le média monitoring, donc l’observation de la presse tant sur le net que sur le papier. Plus tard, j’ai pu mettre en relation cette tâche avec l’observation du site inter-net de aha ! en comparant les deux, ce qui apporta de nouveaux horizons pour le marketing de aha !

On voit très bien que mes tâches ont été très diverses et m’ont apportées beaucoup. Mais elles m’ont surtout apportées le respect des autres employés, ce qui m’a aidé à être perçue comme quelqu’un à leur niveau et non seulement comme stagiaire. De plus, la qualité de mon travail – qui provient aussi de mes études, disons-le – a aussi fait le tour des partenaires de aha ! et c’est ainsi que j’ai eu la chance énorme d’avoir été embauchée dans un bureau de traduction à Berne. (...)

Ma conclusion ? Tout un chacun qui ne sait que faire avec son diplôme, ou qui voudrait d’abord tâter le terrain dans lequel il/elle voudrait s’engager, devrait réfléchir à une telle expérience. Aller à l’encontre des autres nous rapproche, et ça aussi ça compte de nos jours !

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Angelo, diplômé d’un Master een langues et littératures modernes, orientation germaniques, à finalité approfondie en septembre 2012

Lieu du stage : Luxembourg Objectif du stage : la communication multimedia

(...)J’avais envie de tenter une expérience dans le domaine privé, idéalement dans la communication digitale. Ce secteur m’attirait par sa complexité, son originalité et ses innovations constantes. J’étais toutefois conscient que, dans la conjonc-ture actuelle, il n’allait pas être simple décrocher un emploi dans son domaine différent de celui de mes études. J’ai toutefois voulu tenter l’expérience. Lors de ma recherche d’emploi, je suis tombé sur l’annonce pour le poste de gestionnaire de projet bilingue chez Vanksen, une agence de communica-tion spécialisée dans le digital. J’ai ensuite contacté

l’Université de Liège qui m’a confirmé que ce projet professionnel était compatible avec le programme Leonardo da Vinci. A l’entretien d’embauche chez Vanksen, mon interlocuteur m’a fait comprendre que mon profil était intéressant mais qu’au vu de mon manque d’expérience en agence l’entreprise encourait un risque en m’engageant. Le programme Leonardo da Vinci s’est alors présenté comme une solution idéale puisqu’il me permettait d’un part d’obtenir une convention de stage, et d’autre part, de trouver un accord correct—grâce à la convention de stage, l’entreprise encourait moins de risques en engageant une personne sans expérience dans le domaine, mais la bourse me permettait toutefois d’avoir une compensation financière pour vivre sur place. (...)J’ai directement pu effectuer des tâches de gestion de communautés sur les réseaux sociaux, rédiger des documents spécifiques tels que des cahiers de charges simples ou encore réaliser des maquettes d’applications. Il existe bien entendu différents niveau de difficulté et de perfectionne-ment pour chacune de ces tâches. Je me suis donc progressivement amélioré avec le temps. (...) Il est vrai que le développement de site internet et

Suite ...

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la mise en place de campagne marketing sur inter-net ne semblent à première vue n’avoir aucun rap-port avec la poésie néerlandaise ou la linguistique anglaise. Avec un peu de recul, je vois toutefois beaucoup de points communs entre la gestion de projets et mes études : par exemple, la gestion du temps, la précision dans l’utilisation de la langue ou encore la recherche et la réflexion.

(...)J’ai appris beaucoup de choses sur le fonctionne-ment d’une agence de communication spécialisée dans le marketing en ligne. Au vu du grand nombre de projets traités en même temps, il était essentiel de rapidement intégrer les procédures internes de manière à ne pas perturber l’organisation interne. C’est dans cette optique que j’ai appris à réaliser des documents spécifiques tels que des cahiers des charges, des workflow et des maquettes de sites et d’applications. A travers la conception de différents projets, j’ai aiguisé mes connaissances en ergono-mie web, en branding et en gestion du temps. J’ai aussi développé mes compétences en relations clients, d’une part, en les conseillant sur des stra-tégies marketing à adopter et d’autre part en les tenant au courant de l’avancement des projets en cours, entre autres, par le biais de rapports men-

suels. Grâce à mes connaissances linguistiques, j’ai aussi eu la chance d’intégrer d’autres départements de l’entreprise. J’ai par exemple travaillé en collabo-ration avec l’agence de Paris sur la partie néerlando-phone d’un projet d’eReputation pour une boisson alcoolisée. En outre, j’ai aussi soutenu le départe-ment SEO/media pour rédiger le contenu d’un site internet sur le tourisme luxembourgeois. (...)Le Luxembourg n’était pas vraiment un pays que j’avais choisi pour son côté exotique ; c’était plutôt pour le dynamisme et la performance de l’agence qui m’a accueilli qui m’avaient poussé à choisir cette destination. De manière assez paradoxale, la proxi-mité des cultures belge et luxembourgeoise m’a apporté beaucoup, pas tellement par ses similarités, mais par ses différences culturelles. Le multilin-guisme en est d’ailleurs un bel exemple.

(...) Les situations que j’ai vécues m’ont poussé à peser le pour et le contre pour savoir ce que je vou-lais vraiment faire de ma vie (...). Mon séjour Leonardo da Vinci a été un bel appren-tissage professionnel à l’étranger et une expérience humaine encore plus magnifique!

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Anyse, diplômée d’un Master en langues et littératures fran-çaises et romanes, à finalité didactique en septembre 2012

Lieu du stage : Berlin, Alle-magne Objectif du stage : travailler dans le secteur socio-culturel ainsi que dans un univers bilingue allemand-espagnol

A la fin de mon 1er master, j’ai souhaité renouer avec la langue allemande que j’avais étudiée dans le secon-daire et que je n’avais plus pratiquée depuis mon entrée à l’université. J’ai ainsi repris des cours d’alle-mand à l’ISLV et me suis renseignée sur les possibilités de partir travailler dans un pays germanophone. Lors d’une journée emploi organisée par l’ULg, j’ai pu découvrir les différentes opportunités de stages don-nées aux jeunes diplômés en Wallonie.

(...)Je n’ai pas eu de difficultés à trouver un lieu de stage grâce à l’Internet et suis donc rapidement entrée en contact avec la fondatrice de la librairie berlinoise où j’allais travailler. Nous avons discuté par téléphone, puis nous nous sommes rencontrées avant le début de

mon stage et elle m’a expliqué le projet de la rayuela. Cette librairie spécialisée en littérature espagnole trouve en effet son origine dans la volonté qu’a ma tutrice de jeter des ponts entre les cultures germa-nophones et hispanophones. Le public de la librairie est ainsi très varié, tout comme les activités qui y sont proposées. C’est cette diversité qui m’a particulière-ment plu dans mon travail à Berlin : j’ai ainsi fait des rencontres très enrichissantes aussi bien parmi les lecteurs allemands que parmi les expatriés espagnols ou les voyageurs d’Amérique Latine qui se rendaient à la rayuela.

Grâce à mon stage, j’ai également pu prendre part aux grands événements hispaniques dans la capitale allemande (...). En plus d’être présente lors d’événe-ments à l’extérieur, j’ai également participé à la mise sur pied d’ateliers d’écriture au sein de la librairie, accueilli de jeunes auteurs désireux d’y déposer leurs créations, travaillé avec les distributeurs espagnols et allemands,...(...) J’ai en effet été séduite par la Vielfalt de la capitale allemande, où chacun semble le bienvenu, où chaque quartier a sa propre personnalité et où l’on trouve une foule d’activités variées (concerts, théâtre, soirées en tous genres, ...) pour lutter contre le froid de l’hiver.

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Estelle, diplômée d’un Master en en kinésithé-rapie et réadaptation en septembre 2012

Lieu du stage : Neuchâtel, SuisseObjectif du stage : exercer un stage dans un service de soins aigus et sub-aigus dans les domaines de la neurologie, orthopédie, traumatologie

N’ayant pas eu l’occasion de partir à l’étranger durant mon cursus universitaire, la bourse Léo-nardo m’a permis non seulement de réaliser cette expérience mais aussi de parfaire ma formation.En ce qui me concerne, dans le cadre de la kiné-sithérapie, le but de ce stage était de pouvoir améliorer mes connaissances sur des pathologies et des techniques peu ou pas vues lors de mes stages. Outre l’apprentissage du métier, partir seul à l’étranger permet de devenir plus indépendant et de s’ouvrir davantage aux autres.

L’institution où je me suis retrouvée avait l’avantage d’avoir plusieurs sites et services de fonctionnalités différentes, ce qui m’a permis de voir des patholo-gies diversifiées.

Grâce à un bon accueil, je me suis vite intégrée et dès la première semaine j’ai pu traiter mes propres patients. J’avais imaginé suivre davantage de kiné-sithérapeutes mais d’un autre côté, il y a une très bonne collaboration au sein de l’équipe et chaque personne partage volontiers ses connaissances, ce qui a été enrichissant.J’ai la chance d’avoir pu obtenir un contrat à durée déterminée sur les différents sites de l’hôpital pour la suite.

A côté de l’hôpital, j’ai découvert cette belle région vallonnée avec ses lacs et montagnes. J’ai égale-ment pu profiter des sports d’hiver : ski alpin, ski de fond, raquettes…

Je recommande cette expérience qui est enrichis-sante tant sur le plan professionnel que personnel. De plus, l’Université de Liège nous accompagne bien durant toute cette expérience.