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> Offrir l’accès à tous > S’approprier de nouveaux outils > Les TIC au service de l’éducation > Accompagner le monde agricole 21 a mise en contact du public avec les outils et les usages du réseau est le facteur essentiel d’une acculturation progressive des populations aux nouvelles technologies de l’information et de la communication. Découvrir, expérimenter, acquérir des méthodes et des points de repères, se laisser guider sur la Toile… autant de moyens privilégiés pour entrer de plain-pied dans une modernité qui se fait chaque jour plus présente. Jeunes et moins jeunes y découvrent alors tous les bénéfices d’un monde d’échanges et d’informations. L Sensibilisation des publics aux usages

Tome 1 : Sensibilisation des publics aux usages

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Page 1: Tome 1 : Sensibilisation des publics aux usages

> Offrir l’accès à tous

> S’approprierde nouveaux outils

> Les TIC au servicede l’éducation

> Accompagnerle monde agricole

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a mise en contact du public avec les outils

et les usages du réseau est le facteur essentiel

d’une acculturation progressive des populations

aux nouvelles technologies de l’information et

de la communication. Découvrir, expérimenter, acquérir

des méthodes et des points de repères, se laisser guider

sur la Toile… autant de moyens privilégiés pour entrer

de plain-pied dans une modernité qui se fait chaque jour

plus présente. Jeunes et moins jeunes y découvrent

alors tous les bénéfices d’un monde d’échanges

et d’informations.

L

Sensibilisation des publics aux usages

Page 2: Tome 1 : Sensibilisation des publics aux usages

Sensibilisation des publics aux usages Offrir l’accès à tous

Communauté de communes du canton du Guillestrois

LE PROJET

Les différents projets auxquels réfléchit la communauté de communesdu Guillestrois ont pour objectif de lutter contre la fracture numérique,caractérisée par un enclavement du territoire, par un faible équipe-ment informatique des foyers et par un accès encore limité aux nou-velles technologies de l’information et de la communication par leshabitants. L’intercommunalité s’interroge sur la façon de susciterl’intérêt de la population pour ces nouveaux outils et sur les moyensde les mettre à leur disposition. À ce jour, seul le chef-lieu, Guillestre,est couvert en haut débit.

Dans le canton du Guillestrois, il existe une réelle dynamique des TIC.Le public peut se familiariser dans une salle multimédia en libreaccès, « La Remise », à la bureautique, aux logiciels libres, à laretouche d’images… Des sessions thématiques y sont aussi pro-grammées, telles les matinées de l’emploi pour les travailleurs sai-sonniers ou bien les matinées des téléprocédures, en collaborationavec le service Espace rural emploi formation de la communauté decommunes. Par ailleurs, la communauté de communes a développéun Système d’Information Géographique (SIG), et d’autres projets com-munaux sont lancés, comme les points culture/multimédia/libre accèsInternet.

LES ENJEUX

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FICHED?IDENTITEStatut de la collectivité :Intercommunalitécréée en 2000Localisation:Département des Hautes-AlpesNombre d’habitants : 5185Contexte territorial :Zone de montagne,stations de ski pourcertaines communesContact :[email protected]

LA MISE EN ŒUVRE

BILAN ET PERSPECTIVES

C’est essentiellement une opportunité financière – le programme euro-péen « Leader II » – qui a permis de concrétiser les projets TIC du cantondu Guillestrois et, en premier lieu, la salle multimédia. Sa création avaitété motivée par les résultats d’une enquête démontrant le sous-équipe-ment multimédia des foyers du canton. L’équipe en charge des différentsprojets est constituée d’une directrice du développement, d’un ingénieurgéomaticien et d’un emploi jeune qui sera remplacé, en septembre, parun animateur au poste pérenne. Pour le lancement du SIG, la collectivitéa fait appel à un prestataire de services. L’équipe s’appuie par ailleurs surl’association ERIC (Espace Régional Internet Citoyens), qui soutient, depuisl’origine, l’intercommunalité dans ses projets TIC.

Outils d’insertion, de développement économique et d’aménagement du territoire,les TIC entrent dans le cadre des compétences et des actions prioritaires du can-ton du Guillestrois. L’importance de constituer un réseau de partenaires, de ciblerle public pour répondre au mieux à ses attentes, de communiquer auprès des éluset du public et l’intérêt à bien choisir ses animateurs constituent les principauxenseignements tirés des premiers projets déployés.À l’avenir, le nombre d’applications du SIG devrait augmenter progressivement etles sessions thématiques de la salle multimédia devraient être renforcées, plusaxées sur l’insertion et l’emploi. Dans le même temps, les accès libres à la salle mul-timédia seront réduits, afin de développer les accès sur abonnement.

Pierre EyméoudMaire de Vars, Président de la communauté de communes du canton du Guillestrois

Pour un territoire enclavé comme le nôtre etdont l’économie repose sur le tourisme, l’utilisation des TICrelève d’une logique de survie économique dans un contextede concurrence croissante. Tous les acteurs sont concernés.“

PETIT À PETIT,LES TIC GAGNENT LE CŒUR DU CANTON

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LA MISE EN ŒUVRE

BILAN ET PERSPECTIVES

Le projet Point Infos 14, lancé parallèlement au SIG du département, a étésoutenu dès l’origine par la Direction de l’Informatique et des Technologiesde l’Information du Conseil Général du Calvados. Une quinzaine de parte-naires ont pris part à la réflexion amont, parmi lesquels l’ANPE, l’URSSAF,les ASSEDIC, la CAF, la CPAM, France Télécom, EDF-GDF, la CCI, la Chambred’Agriculture, la Chambre des Métiers, la Cour d’Appel, le Syndicat Intercom-munal d’Electrification et d’Equipement Collectif du Calvados et les BusVerts du Calvados. Sur le terrain, les porteurs du projet sont les collectivi-tés, et notamment les intercommunalités. Un, voire deux agents sont affec-tés par Point Infos 14 – huit emplois ont ainsi été créés –, et une subventionforfaitaire annuelle de 10600 euros a été attribuée par le Conseil Général àchaque Espace Public Numérique.

Depuis l’ouverture du premier Point Infos 14 en 2001, pas moins de60000 opérations ont été réalisées dans les 11 sites implantés sur le ter-ritoire, fréquentés par tous types de publics, de tous âges. Cette réussitesemble provenir des nombreux partenariats et de la désignation d’un réfé-rent par chaque administration partenaire. Plus largement, les points fortsdu projet sont, pêle-mêle, le maillage du département, la qualité des infra-structures et de leur maintenance (assurée par un prestataire de services).Face au succès rencontré par les Points Infos 14, trois nouveaux sites pour-raient bientôt voir le jour, le Conseil Général ayant pour sa part renouvelésa subvention annuelle forfaitaire.

Henri GirardMaire d’Evrecy, premier Vice-Président de la communauté de communesd’Evrecy-Orne-Odon, Vice-Président du Conseil Général du Calvados

Les Points Infos 14 facilitent les liens entre le public,les collectivités et les partenaires. Le service primordialrendu dans le cadre de ces structures est celui dudiagnostic simple, lequel nécessite, de la part del’agent d’accueil, beaucoup de disponibilité et d’écoute.

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Conseil Général du Calvados

DES DÉMARCHES TOUS AZIMUTS

LE PROJET

Dans le Calvados, comme dans bon nombre de territoires ruraux où lapopulation est dispersée, le numérique apparaît comme une solutionpour réduire l’enclavement. Le Conseil Général considère les TICcomme un vecteur de développement: il s’agit de doter le départementde moyens de télécommunications de pointe et de faciliter les conditionsd’accueil des entreprises sur l’ensemble du territoire. En tant que ser-vices aux particuliers et aux collectivités, les Points Infos 14 s’inscriventdans cette démarche globale, côtoyant d’autres priorités, comme la cou-verture en téléphonie mobile, l’accès haut débit (la couverture ADSLsera finalisée en juin 2006), l’équipement des collèges et écolesprimaires, ou encore le Système d’Information Géographique (SIG).

Le « Point Infos 14 » est un Espace Public Numérique (EPN). Un agentaccueille les citoyens afin de les accompagner dans leurs démarches detoutes sortes, gratuitement et en toute confidentialité. Pour contacter leservice public concerné par la demande, l’agent dispose de plusieursoutils multimédias. Globalement, il propose quatre types de prestations:• aide à la rédaction de courriers et de CV, aide au règlement de pro-blèmes de facturation, etc. ;• accompagnement dans la recherche d’un emploi, la création d’uneentreprise, etc. ;• obtention de conseils pratiques, des coordonnées de personnes sus-ceptibles de fournir des renseignements, etc. ;• accès à la liste des offres de travail de l’ANPE, aux imprimés typesdisponibles sur Internet, aux horaires SNCF, etc.

LES ENJEUX

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FICHED?IDENTITENombre de communesconcernées : 7 communeset 4 communautésde communesContexte territorial :Territoire rural (activitéagricole et tourisme ruralen développement) etagglomération (Caen est laville-centre d’une agglomé-ration de près de 250000habitants)Contact :[email protected]

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LA MISE EN ŒUVRE

BILAN ET PERSPECTIVES

L’ALPI compte 26 agents répartis dans 5 services : l’Extranet départe-mental rassemblant 450 collectivités, la formation professionnelle,l’assistance logicielle, l’assistance matérielle, la création de sitesInternet. Pour ses différents projets, l’ALPI a recours à des prestatairesde services afin de développer certains outils, tout en étant responsabledes choix technologiques et en favorisant le développement et la diffu-sion de logiciels libres. Son budget annuel s’élève à 1,5 million d’euros,dont 300000 euros provenant des adhésions et de la participation descollectivités, selon leur taille et les outils utilisés.

La création de l’Extranet a été une étape-clé dans l’existence de l’ALPI,multipliant par deux le nombre de ses adhérents et favorisant ledéclenchement d’autres projets. Parmi les points forts de l’ALPI, lamutualisation des moyens permet à toutes les communes d’avoir accèsà des services performants. L’augmentation des compétences descollectivités locales nécessite davantage de moyens en ingénierie etrend pertinente la mutualisation des outils au travers de structurestelles que l’ALPI.

Jean BourdenMaire de Mimizan, Président de la communauté de communes de Mimizan,premierVice-Président de l’Agence Landaise Pour l’Informatique (ALPI).

Sensibilisation des publics aux usages S’approprier de nouveaux outils

Agence Landaise Pour l’Informatique

LE PROJET

L’ALPI, née en 1985, est devenue Syndicat mixte en 2004. Elle inter-vient dans un département rural constitué de nombreuses petitescommunes où la dynamique intercommunale est particulièrementdéveloppée. Mais, comme d’autres territoires ruraux, les Landes sontmenacées par la fermeture des services publics locaux. Afin de sou-tenir les collectivités, le département a affiché, dès 1984, une réellevolonté politique d’avoir un service local dédié à l’informatique. Alorsqu’au niveau national le plan « Informatique pour tous » se déployaitdans les écoles, les Landes décidaient de distribuer deux fois plusd’ordinateurs que les autres départements (deux par l’État et deux parle Conseil Général). Depuis vingt ans, les actions de l’ALPI contribuentà faciliter l’accès de la population aux TIC : 22 Espaces PublicsNumériques (EPN) sont labellisés, 60 bibliothèques et 20 média-thèques sont informatisées et disposent d’un accès Internet, un cyber-bus est mis à disposition des collectivités, 12 zones industriellesauront l’accès au haut débit à la fin 2005 et 97 % des lignes télépho-niques seront éligibles à l’ADSL d’ici fin 2006.

Menées auprès des collectivités du département, les actions del’Agence Landaise Pour l’Informatique, « ALPI », concernent 4 typesde services :• les outils, les contenus et la formation grâce à un Extranet utilisépar 6000 agents et 4000 élus ;• des logiciels métiers, notamment pour les procédures administra-tives, bientôt développés en logiciels libres ;• des logiciels libres pour la création de sites Internet ;• des formations pour les élus et les secrétaires de mairie.

LES ENJEUX

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FICHED?IDENTITEStatut du porteur de projet :Syndicat mixte départemen-tal regroupant 450 collecti-vités (Conseil Général,communes, intercommuna-lités, centres de gestion,maisons de retraite,collèges, etc.)Contexte territorial :Département ruralrelativement enclavémais bénéficiant d’unebonne conjoncture écono-mique et démographiqueContact :[email protected]

LES LANDAIS PRATIQUENT LES TICDEPUIS 10 ANS

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Les projets TIC procèdent d’une politiqueglobale d’aménagement du territoire,en permettant le maintien des services,le désenclavement, la gestion de l’état civil.

Page 5: Tome 1 : Sensibilisation des publics aux usages

Sensibilisation des publics aux usages Les TIC au service de l’éducation

Commune de Saint-Martin-en-Bresse

LE PROJET

Prise à l’initiative de l’Académie de Dijon, l’application déployée dans lecollège Olivier de la Marche vise à faciliter la communication et à ren-forcer les liens entre l’école et le domicile. Elle concerne également unedizaine d’autres établissements répartis sur l’ensemble des départe-ments de la Région Bourgogne. Plus globalement, ArianeDijon fait par-tie des projets d’ENT retenus par le ministère de l’Éducation Nationaledans l’enseignement secondaire. Pour les territoires ruraux, l’enjeu estde taille : il s’agit de lutter contre la fracture numérique et d’offrir à cha-cun un accès à l’information éducative.

Le collège Olivier de la Marche, situé sur la commune de Saint-Martin-en-Bresse, a accès à « ArianeDijon », le portail Intranet/Extranet del’Académie de Dijon. Cet Espace Numérique de Travail (ENT) propose dif-férents services à l’ensemble de la communauté éducative, à savoir lesenseignants, les personnels des établissements, les élèves et lesparents d’élèves. On y gère l’absentéisme, l’organisation des réunions,le pilotage des emplois du temps, l’information des parents lors desvoyages scolaires… ArianeDijon, avec le service Edudom, permet parexemple de faire de la multidiffusion de messages, en quelques clics etdepuis une interface web très simple. Il permet aussi de délivrer desinformations à l’attention des parents sur un serveur vocal interactif,véritable « vitrine vocale » de l’établissement scolaire.

LES ENJEUX

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FICHED?IDENTITEStatut du porteur de projet :CollègeLocalisation :Commune de Saint-Martin-en-Bresse, Châlonnais,Département de Saône-et-LoireNombre d’habitants :1697 dans la régiondu ChâlonnaisContexte territorial :Milieu ruralContact :[email protected]

LA MISE EN ŒUVRE

BILAN ET PERSPECTIVES

L’Académie de Dijon et France Télécom ont collaboré dèsavril 2003 pour développer des solutions adaptées àl’environnement des ENT de type « Ariane ». Ces dernièresont été expérimentées avec succès au cours des années sco-laires 2003-2004 et 2004-2005. En septembre 2003, 4 éta-blissements bourguignons – soit environ 2000 élèves – ontutilisé ces services, et parmi eux, le collège Olivier de laMarche de Saint-Martin-en-Bresse, l’un des plus grands uti-lisateurs et promoteurs de ces innovations. L’Académie amobilisé un chef de projet, tout au long de l’expérimentation,et deux développeurs, pour l’intégration des services. Quantà France Télécom, il a eu recours à plusieurs chercheurs,équivalant à deux hommes an. Les communications engen-drées par les services ont été financées par l’Académie grâceau budget alloué par le ministère de l’Éducation Nationale.

Les nouveaux services déployés dans les collèges permettent d’améliorerla communication entre les établissements et les familles. Ils ontd’ailleurs été retenus par la Région Lorraine dans le cadre de son EPN,« Prisme ». Sous l’impulsion du Gouvernement, tous les établissementsscolaires, du secondaire comme du supérieur, devraient être bientôt dotésd’Intranets pédagogiques avec, s’ils le souhaitent, des fonctionnalités decommunication avancées.

Pascal AlliotPrincipal du collège Olivier de la Marche, à Saint-Martin-en-Bresse

Avec le nouvel outil multimédia, nous avonsgagné en temps et en qualité de communication.Les élèves, les professeurs, le collège et les parentsy voient, ensemble, un intérêt certain.“

ARIANEDIJONTISSE UN FIL TECHNOLOGIQUEENTRE COLLÈGES ET PARENTS D’ÉLÈVES

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Sensibilisation des publics aux usages Accompagner le monde agricole

Technobel (Belgique)

LE PROJET

Dans le cadre de son programme régional d’action innovatrice, la Région wal-lonne a lancé en 2004 le programme « Prométhée II », visant à promouvoirl’utilisation des TIC auprès des citoyens et des entreprises. Dans ce cadre, leCentre de formation et de compétences Technobel, organisme public wallon,a reçu la mission de mener des actions de sensibilisation à l’Internet et à sesapplications en milieu rural, en allant à la rencontre des demandeursd’emploi et des travailleurs des zones rurales et semi-urbaines. Le pro-gramme Inforferme s’inscrit dans cette démarche, en ciblant plus particu-lièrement les agriculteurs et en leur présentant les TIC comme outilsd’optimisation et de modernisation de leurs activités économiques.

Le programme « Inforferme » a pour vocation d’aider les quelque 15000 agri-culteurs de la région wallonne à prendre conscience de l’importance et del’efficacité de l’outil informatique pour rentabiliser et moderniser leur exploi-tation agricole. Il se décline en 3 étapes :• la sensibilisation : recensement des besoins d’information etd’accompagnement via les institutions professionnelles (Fédération Wallonnede l’Agriculture, Agence Wallonne de l’Élevage), lancement de sessionsd’information itinérantes sur les TIC et sur l’offre de formation du Centre decompétences Technobel ;• la formation : programme d’initiation et de découverte de l’outil informa-tique et de l’Internet, programme avancé de découverte des potentialités desdifférents logiciels agricoles de gestion. Les sessions sont conçues pour desgroupes de 6 personnes minimum. Elles se déroulent dans des salles com-munales et s’adaptent au rythme des professionnels du monde agricole ;• l’accompagnement: démarche d’accompagnement personnalisé afin de sou-tenir la construction et la mise en œuvre du projet individuel (identification desopportunités, analyse des besoins/définition des priorités, structuration duprojet, préparation du cahier des charges, analyse des offres de prestataires).

LES ENJEUX

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FICHED?IDENTITEStatut du porteur de projet :Centre de compétenceset de formation aux TICLocalisation : Zones ruralesde la région wallonne(Belgique), plus spécifique-ment dans les provinces deNamur et du LuxembourgNombre d’habitants :15000 environ (principale-ment des agriculteurs)Contexte territorial :Territoire rural, avecune forte représentationdu monde agricole

LA MISE EN ŒUVRE

BILAN ET PERSPECTIVES

Inforferme mobilise les agents de Technobelselon ses besoins – il y en a 22 au total – et dis-pose d’une douzaine d’ordinateurs mobiles. PourTechnobel, le coût horaire de formation estd’environ 16 euros, et le coût d’installation d’unaccès ADSL de 800 euros. La structure est finan-cée par la Région wallonne et par des fonds euro-péens (FEDER, FSE).

Après 3 sessions de fonctionnement, 1000 agricul-teurs ont été formés, et 250 ont fait l’objet d’unaccompagnement personnalisé. La diffusion des TICgénère d’ores et déjà une dynamique économique etune modernisation du secteur agricole régional,même si le financement des heures de formationreste insuffisant. À court terme, Inforferme souhaiteaméliorer le dispositif d’accompagnement des agri-culteurs ; à ce titre, un animateur spécialisé dans lemonde rural vient d’être recruté. Et le Centre de for-mation et de compétences, l’organisme publicTechnobel, a exprimé le souhait de réduire sa sphèred’influence à un périmètre de 60 km autour de sonsiège, tout en développant des solutions de formationà distance.

La diffusion des TIC génère d’ores et déjà une dynamiqueéconomique et une modernisation du secteur agricole régional.“ “

LES AGRICULTEURS WALLONSS’INITIENT AUX TIC

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