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© Dunod, 2016

11 rue Paul Bert, 92240 Malakoff

www.dunod.com

ISBN 978-2-10-075361-1

Conception de maquette : SG Créations

Illustrations : Domino et Soft Office

Infographies : Mélissa Jallier-Lundgren

Mise en page : Soft Office

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III

Table des matières

PARTIE 1 De candidats à professionnels 1

Chapitre 1 Découvrir les concours AS et AP 3

Chapitre 2 Ce qu’il faut savoir sur la formation des AS et AP 15

Chapitre 3 Tout savoir sur les professions d’AS et d’AP 29

Chapitre 4 Se préparer au concours d’entrée en IFAS/IFAP 39

PARTIE 2 L’exposé de culture générale 45

Chapitre 1 Tout savoir sur l’exposé de culture générale 47

Chapitre 2 Maîtriser la méthodologie de l’exposé 56

La santé en France et dans le monde . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 73

Fiche 1 Santé et santé publique 76

Fiche 2 La santé de la population en France 82

Fiche 3 L’hygiène 90

Fiche 4 Surpoids, obésité et alimentation 95

Fiche 5 Les conduites à risque et les accidents 101

Fiche 6 Le système sanitaire français 104

Fiche 7 Les métiers de la santé aujourd’hui 111

Fiche 8 La santé dans les pays en développement 116

Les maladies à incidences sociales . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 127

Fiche 9 Les maladies cardiovasculaires (MCV) 130

Fiche 10 Le cancer 133

Fiche 11 Les maladies mentales ou troubles mentaux 138

Fiche 12 Les maladies infectieuses 145

Fiche 13 Les IST et le SIDA 150

Fiche 14 Les toxicomanies 156

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Table des matières

IV

L’éthique . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 169

Fiche 15 Les lois de bioéthique 172

Fiche 16 Les dons d’organes et les dons de sang 176

Fiche 17 Procréation, tests génétiques et clonage 181

Fiche 18 La fin de vie et l’euthanasie 188

Contexte économique et politique mondiale . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 199

Fiche 19 La mondialisation 202

Fiche 20 Les inégalités dans le monde 207

Fiche 21 La pollution et le développement durable 210

Fiche 22 La société de consommation et les loisirs 217

Fiche 23 Les nouvelles technologies 221

Solidarité et intégration . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 231

Fiche 24 Le logement 234

Fiche 25 Immigration, racisme, discrimination 238

Fiche 26 Le handicap 243

Fiche 27 Ville, « banlieue » et violence 249

Fiche 28 La maltraitance 255

Solidarité et intégration . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 265

Fiche 29 Les définitions 268

Fiche 30 La protection sociale en France 270

Fiche 31 La famille 274

Fiche 32 L’école 279

Fiche 33 Travail, chômage et pauvreté 283

Fiche 34 Liberté de croyance et laïcité 288

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Table des matières

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V

Rapport de sexe et de génération dans la société . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 297

Fiche 35 Les inégalités homme/femme 300

Fiche 36 Les violences conjugales 306

Fiche 37 Sexualité, contraception et IVG 310

Fiche 38 L’enfance et l’adolescence 315

Fiche 39 Vieillesse et vieillissement 320

PARTIE 3 L’entretien de motivation 329

Chapitre 1 Tout savoir sur l’entretien de motivation 331

Chapitre 2 Faire face aux 20 principales questions du jury 347

Chapitre 3 Gérer votre stress 358

Chapitre 4 L’entretien type 361

PARTIE 4 Annales 365

Sujet 1 366

Sujet 2 368

Sujet 3 370

Sujet 4 372

Sujet 5 374

Sujet 6 376

Sujet 7 378

Sujet 8 380

Sujet 9 382

Sujet 10 384

Sujet 11 386

Sujet 12 388

Sujet 13 390

Sujet 14 392

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Table des matières

VI

Sujet 15 394

Sujet 16 396

Sujet 17 398

Sujet 18 400

Sujet 19 402

Sujet 20 404

Sujet 21 406

Sujet 22 408

Sujet 23 410

Sujet 24 412

Sujet 25 414

Sujet 26 416

Sujet 27 418

Sujet 28 420

Sujet 29 422

Sujet 30 424

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Partie

1 Découvrir les concours AS et AP 3

2 Ce qu’il faut savoir sur la formation des AS et AP 15

3 Tout savoir sur les professions d’AS et d’AP 29

4 Se préparer au concours d’entrée en IFAS/IFAP 39

1DE CANDIDATS À PROFESSIONNELS

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De

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1 Quelles sont les voies d’admission

Il existe quatre voies d’accès, selon le profi l des candidats.

IFASIFAP

PARCONCOURS

Candidatsde droitcommun

SUR PLACESRÉSERVÉES

Salariésde structureshospitalières

CURSUS PARTIEL

ouvrant droit à unedispense de

Professionnels engagés

des acquis del’expérience

PAR VAE

L’inscription aux concours d’aide-soignant et d’auxiliaire de puériculture est uniquement conditionnée à l’âge du candidat. Ce dernier doit être âgé de 17 ans au 31 décembre de l’année des épreuves de sélection. Aucune dispense d’âge n’est accordée et généralement il n’est pas prévu d’âge limite supérieur.Aucun diplôme spécifi que n’est imposé pour se présenter aux concours.

Présentation des voies d’accès aux IFAS et IFAP

Profils des candidats Peuvent se présenter au concours

Les candidats de droit commun

Les candidats ne possédant aucun des diplômes ou titres

permettant d’être dispensé de l’écrit d’admissibilité et

éventuellement d’une partie d’un cursus de formation ;

Les titulaires de titres et diplômes permettant d’être

dispensé de l’épreuve écrite d’admissibilité :

les candidats titulaires d’un titre ou diplômé

homologué de niveau IV ou enregistré au répertoire

national de certifi cation professionnelle : baccalauréat

général, baccalauréat technique et professionnel, brevet

professionnel et certaines mentions complémentaires ;

les étudiants ayant suivi une 1re année d’études

conduisant au diplôme d’État d’infi rmier et n’ayant pas

été admis en 2e année ;

Découvrir les concours AS et AP

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Partie 1 / De candidats à professionnels

4

les candidats titulaires d’un titre ou d’un diplôme

du secteur sanitaire ou social de niveau V (BEP ASSP

accompagnement, soins et services à la personne,

BEPA SAP services aux personnes, CAP assistant

technique en milieu familial et collectif, AAPAPD agent

d’accompagnement auprès des personnes âgées et des

personnes dépendantes, employé familial polyvalent,

CAP/TP orthoprothésiste, CAP podo-orthésiste, CAP

prothésiste dentaire, CAP petite enfance, auxiliaire de

gérontologie, DE d’assistant familial…

les candidats titulaires d’un diplôme étranger

leur permettant d’accéder directement à des études

universitaires dans le pays où il a été obtenu.

Peuvent également s’inscrire dans les IFAS, les personnes

justifi ant d’un contrat de travail dans un établissement de

santé ou une structure de soins avec un engagement de

fi nancement de la formation par leur employeur.

Les candidats sur places réservées

Par dérogation, peuvent être admis à suivre la formation

les agents de service hospitalier (ASH) de la fonction

publique hospitalière réunissant au moins 3 ans d’exercice

à la date des épreuves de sélection.

Les candidats bénéficiant d’une dispense partielle de formation

Les candidats titulaires d’un baccalauréat professionnel

ASSP (accompagnement, soins, services à la personne) et

SAPAT (services aux personnes et aux territoires) ;

Les candidats titulaires du diplôme d’État d’aide-soignant

(DEAS) ou d’auxiliaire de puériculture (DEAP), du

diplôme ou du certifi cat de capacité d’ambulancier, du

diplôme d’État d’auxiliaire de vie sociale (DEAVS), de la

mention complémentaire d’aide à domicile, du certifi cat

d’aptitude aux fonctions d’aide à domicile (CAFAD), du

diplôme d’État d’aide médico-psychologique (DEAMP)

ou du titre professionnel d’assistant de vie aux familles.

Les professionnels engagés dans une démarche de VAE (Validation des acquis de l’expérience)

Les personnes ayant validé au moins un module de la

formation d’aide-soignant ou d’auxiliaire de puériculture

peuvent intégrer un IFAS ou IFAP dans le cadre d’un

cursus partiel.

de formation peuvent faire le choix de suivre le cursus complet. S’ils optent

académiques ou professionnels antérieurs.

! Attention

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Partie

1 Tout savoir sur l’exposé de culture générale 47

2 Maîtriser la méthodologie de l’exposé 56

3 La santé en France et dans le monde 73

4 Les maladies à incidences sociales 127

5 L’éthique 169

6 Contexte économique et politique mondiale 199

7 L’exclusion sociale 231

8 Solidarité et intégration 265

9 Rapport de sexe et de génération dans la société 297

2L’EXPOSÉ DE CULTURE GÉNÉRALE

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Partie 2 / L’exposé de culture générale

74

+ 14 ans depuis 1950

44 % 56 %

ES P É R A N C E D E V I E

79,3 ans 85,5 ans

la mortalité prématurée

représente 20 % des décès

355 000 nouveaux cas de cancer

3,6 millions de personnes traitées

2012

les dépenses

représentent

6,5 %des dépenses de santé

En France …

Dans le monde …

9 pays en Afrique subsaharienne ont une espérance de vie en dessous de 55 ans

17 %

n’ont pas accès à l’eau potable

5,2 millions de tests de dépistage

6 200 de L’homme est reponsable à

des accidents de la route 90 %

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La santé en France et dans le monde

Je fais un point sur mes connaissances…

1 Combien de personnes meurent prématuré-ment chaque année dans le monde à cause des sodas et boissons sucrées ?

8 500 personnes 85 000 personnes 185 000 personnes

2 Les deux premières causes de mortalité infantile dans le monde sont :

La diarrhée et la malnutrition La prématurité et la pneumonie Le paludisme et la rougeole

3 Combien de boîtes de médicaments sont annuellement vendues en France ?

1,6 milliard 3,2 milliards 4,3 milliards

4 Les séjours à l’hôpital public sont gratuits. Vrai Faux Uniquement pour certaines maladies

5 Actuellement, la consultation d’un spécialiste en dehors d’un parcours de soins coordonné permet un remboursement à hauteur de :

30 % 45 % 60 %

6 Quelle est la première cause de décès dans le monde ?

Le sida La cardiopathie ischémique Les accidents vasculaires cérébraux

7 Parmi ces propositions, quel est l’élément prin-cipal de prévention des risques de cancer ?

Le dépistage L’activité physique La qualité de l’alimentation

8 Quel est le nombre de décès annuel lié au cancer dans le monde ?

15 000 000 décès 12 000 000 décès 9 000 000 décès

9 Selon l’OMS, les troubles mentaux ou du comportement touchent :

10 % de la population mondiale 18 % de la population mondiale 25 % de la population mondiale

10 La première cause de mortalité des 15-25 ans est :

Les conduites à risque Le suicide Les malformations congénitales Les maladies infectieuses

CORRIGÉS

1. 185 000 personnes meurent prématurément dans le monde à cause des sodas et boissons sucrées. Rien qu’en France, le secteur des boissons carbonatées consomme 6,5 kg de sucre par seconde.

2. La prématurité et la pneumonie.

3. 3,2 milliards, soit 48 boîtes par habitant chaque année.

4. Uniquement pour certaines maladies, dont les traitements sont coûteux et longs.

5. 60 %. Le taux de remboursement « normal » de la Sécurité sociale dans le cadre d’un parcours de soins coordonné est de 70 %.

6. La cardiopathie ischémique est à l’origine de 7,25 millions de décès chaque année dans le monde, soit 12,8 % du nombre total de décès.

7. La qualité de l’alimentation.

8. Selon l’OMS, 15  000  000  personnes meurent chaque année d’un cancer, soit 84 000 000 personnes entre 2005 et 2015.

9. 25 % de la population mondiale.

10. Les conduites à risque (drogues, alcool, tabac, excès de vitesse).

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Fiche

76

1 Santé et santé publique

1

DÉFINITION

Selon l’Organisation Mondiale de la Santé (OMS), la santé se défi nit comme « un état de complet bien-être physique, mental et social, et pas seulement l’absence de maladie ou d’infi rmité ».

Pour être en bonne santé, l’homme a des besoins variés qui doivent être satisfaits.

Besoins physiologiques1

Besoin de protection et de sécurité2

Besoin d’appartenance3

Besoin d’estime4

Besoin des’accomplir

5

Les « besoins physiologiques » sont liés à la survie (manger, boire, dormir…).

Le « besoin de protection et de sécurité » est le fait de se protéger des dangers, de maîtriser des éléments qui nous entourent. Ce besoin est garanti par exemple par le fait d’avoir un emploi stable, un logement, une sécurité physique…

Le « besoin d’appartenance » est le fait d’être en relation avec les autres et de se sentir intégré à un groupe (la famille, l’école, le travail…).

Le « besoin d’estime » est le fait se sentir aimé, reconnu, important et apprécié par les personnes qui nous entourent.

MOTS-CLÉS

Santé et santé publique

Incidence

Prévalence

Déterminants de santé d’une population

Prévention

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Santé et santé publique / Fiche 1

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Le « besoin de s’accomplir » est le fait de pouvoir apprendre, créer, se déve-lopper, utiliser ses potentiels.

REPÈRESLa santé est donc un équilibre des dimensions physiques, mentales et sociales. L’individu en bonne santé parvient à composer avec son environnement pour « se sentir bien ». Aujourd’hui,

la souff rance psychologique et les diffi cultés sociales sont pleinement considérées car elles

peuvent altérer la santé (conséquence sur le moral, le lien social, le mode de vie…).

2

DÉFINITION

La santé publique est «  la science et l’art de prévenir les maladies, de prolonger la vie et d’améliorer la santé physique et mentale à un niveau indi-viduel et collectif.  » (Organisation mondiale de la santé.) Ainsi, la santé publique cherche à promouvoir la bonne santé de la population.

Les grands principes de la santé publique La santé est un droit garanti par l’État et les pouvoirs publics : chaque citoyen doit bénéfi cier d’un accès aux soins. Cet accès universel aux soins s’est répandu grâce à la Sécurité sociale créée en 1945.

Les pouvoirs publics doivent identifi er les besoins de santé de la population pour organiser les politiques publiques (les orientations en matière de santé) et l’off re de soin.

Les actions développées par la santé publique

ASSAINIR LE MILIEU ET LUTTER CONTRE LES MALADIES

DÉVELOPPER DES MESURES SOCIALES EN FAVEUR DE LA SANTÉ

ENSEIGNER LES RÈGLES D’HYGIÈNEPERSONNELLE

ORGANISER LES SERVICES MÉDICAUXET INFIRMIERS

REPÈRESEn France, l’Institut de veille sanitaire étudie l’état de santé de la population : risques sani-

taires au niveau environnemental et professionnel, évolution des maladies au sein de la population

(cancers, IST, diabète…) et les risques internationaux (ébola, dengue…).

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Partie 2 / L’exposé de culture générale

226

RÉVISER1. En quelle année a été créée l’Office de radiodiffusion télévision française (ORTF) ?

1942 1949 1951

2. ONU signifie : Organisation d’une Nouvelle Union

Organisation des Nations unies

Organisme des Nations universelles

3. Le rôle du Fonds monétaire international est : de promouvoir la coopération monétaire internationale

de surveiller les politiques monétaires des États

de garantir la stabilité financière

de faciliter les échanges internationaux

d’imposer des décisions relatives au commerce international

de contribuer à un niveau élevé d’emploi et à la stabilité économique et de faire reculer la pauvreté.

4. Les investissements directs à l’étranger représentent 15 % du produit intérieur brut mondial

25 % du produit intérieur brut mondial

35 % du produit intérieur brut mondial

5. Quels pays ont connu un essor économique qui modifie en profondeur les échanges mondiaux ?

Le Brésil et le Mexique

La Chine et l’Inde

L’Arabie Saoudite et le Koweit

6. La chaîne CNN est accessible à : 1 milliard de personnes dans le monde

1,5 milliard de personnes dans le monde

2 milliards de personnes dans le monde

7. Une diaspora est la dispersion d’une communauté ethnique ou d’un peuple à travers le monde.

Vrai Faux

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Contexte économique et politique mondiale

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CORRIGÉS1. 1949

2. Organisation des Nations unies

3. promouvoir la coopération monétaire internationale ; de garantir la stabilité finan-cière ; de faciliter les échanges internationaux ; de contribuer à un niveau élevé d’emploi et à la stabilité économique et de faire reculer la pauvreté

4. 25 % du produit intérieur brut mondial

5. La Chine et l’Inde

6. 1,5 milliard de personnes dans le monde

7. Vrai

8. Les Indignés

9. Faux. Elle regroupe 62 % de la population mondiale

10. Norvège, Australie, Suisse

11. Charbon ; Gaz naturel ; Pétrole ; Uranium

12. Vrai

13. Des crédits à risque car ils n’offrent pas de garanties suffisantes

14. Faux. Association pour l’agriculture paysanne

15. Le Puy du Fou

16. 1949

17. Vrai, pour leur combat contre l’oppression des enfants et des jeunes et pour le droit de tous les enfants à l’éducation

18. Steve Jobs

19. Vrai.

20. Vrai. 25 % des plus aisés (3 000 euros mensuel et plus) ont reçu une aide pour leurs vacances, contre 22 % des bas revenus (inférieurs à 1 200 euros mensuel).

21. 15 %

22. Luxembourg

23. L’Angola

24. Ebola

25. L’ensemble des activités touristiques pratiquées en milieu naturel dans le respect de l’environnement, et le développement de l’économie locale

26. Macédoine

27. 2009

28. L’Association nationale des industries agroalimentaires

29. Susan Wojcicki

30. En 2004 à Cambridge

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Partie 2 / L’exposé de culture générale

230

SUJETS POSSIBLES1. Énoncez les principales erreurs alimentaires des Français, leurs causes et leurs conséquences

2. L’énergie nucléaire : progrès ou danger ?

3. Nous vivons dans une société de loisirs. Argumentez.

4. Guerres et conflits. Défense des droits de l’Homme ou ingérence ?

5. Les voyages : mythes, réalité, richesse, inconvénients.

6. Que pensez-vous de l’essor des moyens de communication ?

7. Que pensez-vous des nouvelles technologies développées spécifiquement pour les enfants de moins de 6 ans ?

8. Peut-on concilier le travail et les loisirs ?

9. L’Homme du XXIe siècle peut-il encore être surpris ?

10. Comment expliquez-vous la montée des violences envers les forces de l’ordre ?

11. La télévision tue-t-elle la culture ?

12. La chirurgie esthétique : mode ou besoin ?

13. À l’ère d’internet, la communication directe semble devenir difficile. Argumentez.

14. Les médias remplissent-ils toujours leur rôle d’information ?

15. L’exclusion sociale recouvre des réalités variées. Expliquez et commentez.

16. En défendant la nature, l’Homme défend l’Homme. Qu’en pensez-vous ?

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Le handicap / Fiche 26

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2.1 La scolarité et l’accès à l’apprentissageDès que le handicap le permet, l’enfant est scolarisé en milieu ordinaire. Des équipes de suivi assurent la mise en place de la scolarité et proposent des adaptations péda-gogiques et de l’emploi du temps par exemple. L’accès aux apprentissages est une priorité : ils garantissent l’accès à la citoyenneté, et au monde professionnel quand le handicap de la personne le permet.

L’accès à l’école et à l’apprentissage est une priorité

2.2 Le travailL’objectif actuel est d’inciter les entreprises à recruter des travailleurs en situation de handicap pour respecter le principe de non-discrimination. La loi de 2005 réaf-firme l’obligation d’embauche d’au moins 6 % de travailleurs handicapés dans les entreprises de plus de 20 salariés, sous peine de sanctions financières.

3 Problématiques actuelles

3.1 Une hausse préoccupante des handicaps lourdsLes évolutions de notre société favorisent une hausse progressive et régulière des handicaps lourds :

les grossesses tardives augmentent  : elles favorisent la survenue de handicaps mentaux lourds et de déformations physiques ;

les comportements à risque des femmes au cours des grossesses (alcoolisme, taba-gisme) sont également des facteurs de risques lourds ;

les accidents de la route peuvent avoir pour conséquences des handicaps physiques ainsi que la perte des capacités intellectuelles liées aux chocs ;

l’augmentation de l’espérance de vie fait progresser le nombre de personnes âgées dépendantes.

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246

Partie 2 / L’exposé de culture générale

3.2 Handicap et exclusion socialeLes comportements sociaux témoignent d’une méconnaissance du handicap :

attitudes malsaines, réaction d’intolérance, etc.

un grand nombre de personnes handicapées peinent à avoir un emploi stable et valorisant, ce qui entraîne leur précarité ;

l’accessibilité reste problématique : transports en commun inadaptés, bâtiments non équipés (absence d’ascenseurs, couloirs et portes étroites, etc.) ;

l’accès aux apprentissages et à la scolarisation est parfois diffi cile à mettre en œuvre : éloignement des établissements scolaires, manque de personnel, de formations, nombre de places insuffi sant en établissements spécialisés, etc.

les discriminations favorisent l’exclusion sociale.

Conséquences des discriminations chez les jeunes repérés en situation de handicap

Autres conséquences sur vie

des projets

Repli sur soi

13,5 %

21 %

24,4 %

19,6 %

41,5 %

67,9 %

4 Dispositifs de prise en charge et solutions

4.1 La prévention

Le dispositif de prévention des handicaps congénitaux permet :

– de renforcer la surveillance des grossesses ;

– d’inciter les femmes à réaliser l’ensemble des rendez-vous gynécologiques ;

– de proposer le diagnostic prénatal aux futurs parents présentant des risques de transmissions génétiques de certaines pathologies.

La lutte contre la prématurité est favorisée par :

– le respect des congés maternité ;

– la mise en place d’accouchements sécurisés.

La prise en charge précoce des handicaps, grâce au développement d’établisse-ments spécialisés pour les enfants en situation de handicap.

4.2 Les associations

Les établissements spécialisés  : les associations détiennent la majorité des établissements d’accueil spécialisés pour les personnes en situation de handicap.

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Partie

L’ENTRETIEN DE MOTIVATION 31 Tout savoir sur l’entretien

de motivation 331

2 Faire face aux 20 principales questions du jury 347

3 Gérer votre stress 358

4 ’entretien type 361

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Tout savoir sur l’entretien de motivation /Chapitre 1

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Exemple de canevas type pour présenter votre CV

Si vous n’avez pas eu l’opportunité de le faireau moment de votre entrée dans la salled’examen, saluez le jury.

Présentez-vous.

Développez brièvement vos expériencesantérieures mais uniquement celles dansle domaine de l’aide à la personne (AS) ou

consacrée à vos compétences et qualités

« Je m’appelle ……. (Prénom, Nom).

« Je travaille actuellement en qualité de ………….. (précisez le poste occupé) au sein d’ ………….. (précisez la structure/établissement dans lequel

ou j’ai validé le(s) module(s) ………. dans le cadre

« J’ai eu l’occasion de travailler avec de jeunes enfants lors ……………… (précisez les expériences

« Je vous propose de vous parler maintenant

« Bonjour mesdames, messieurs, mesdames

« J’ai eu, à plusieurs reprises lors de mon parcours professionnel, à travailler auprès des personnes

pour tout type de demande auprès des résidents

d’ambulancier et à l’occasion de mes

« J’ai aussi beaucoup expérimenté le travail d’équipe au sein de la Résidence dans laquelle

Citez les compétences/qualités mises

de puériculture.

qui sont les valeurs sûres pour le concours :

C O N T E N U S E X E M P L E SIN

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Partie 3 / L’entretien de motivation

340

Idéalement, les diff érentes parties de la présentation se répartiront comme suit :

Déroulé de l’exposé

Introduction Compétences et qualités Conclusion30 secondes 4 minutes 30 secondes

5 m i n u t e s

Vous l’aurez compris, l’exercice ne s’improvise pas.Dans un premier temps après la fi nalisation de votre CV, vous rédigerez votre présen-tation et vous mettrez vraisemblablement plusieurs jours à l’écrire. Il conviendra par la suite de l’étoff er si vous ne tenez pas 5 minutes à l’oral ou, au contraire, de l’al-léger si vous dépassez le temps imparti.Une fois le contenu défi ni, améliorez-le encore en soignant la forme  : choisir de privilégier le vocabulaire professionnel, éviter les répétitions et les tournures de phrase maladroites, ôter les mots parasites (tics verbaux), remplacer les expressions trop familières par un langage plus soutenu (exemple  : ambiance «  sympa  » par ambiance « conviviale »)…

Prenez le temps de poser une montre devant vous au début de l’épreuve ! Attention

Le contenu de l’exposé sera appris et restitué sans paraître récité. Il doit retenir l’attention du jury. Pour cela, le candidat jouera sur le rythme et l’intonation pour dynamiser son discours.Enregistrez-vous ou réalisez votre exposé devant des membres de votre entourage. Chronométrez-vous. Pensez à parler ni trop vite ni trop lentement, sans doute avec une voix un peu plus haute/forte que d’ordinaire. Respectez la prononciation des mots ainsi que la ponctuation. Vous devez être entendu(e) et compris(e).Recommencez l’exercice autant de fois que nécessaire. Rappelez-vous que vous n’aurez aucun support écrit devant vous le jour de l’oral. De plus, vous sentir prêt(e) pour cet exercice vous aidera à maîtriser votre stress le jour J.Après que le candidat a terminé sa présentation, le jury peut le questionner afi n d’obtenir d’éventuelles précisions sur son parcours professionnel. C’est surtout vrai pour les candidats au CV atypique (reconversion, diffi cultés scolaires ou d’insertion professionnelle, période d’inactivité, formation éloignée du métier…).Chacun sait identifi er ce qui peut poser question dans son parcours.Les réponses à ces questions seront préparées en amont. Elles devront être suffi -samment argumentées pour ne pas laisser de place au doute ou à l’incompréhension dans la tête des membres du jury.

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7 Comment montrer sa motivation pour le métier d’aide-soignant/auxiliaire

Pour convaincre, il ne suffit pas de dire que l’on souhaite devenir aide-soignant/auxiliaire de puériculture. Les examinateurs attendent une explication argumentée, précisant l’origine de votre projet professionnel, les étapes de votre réflexion et les moyens mis en œuvre pour conforter votre choix.Il existe plusieurs leviers pour montrer son intérêt et sa détermination :

la curiosité pour le métier et son environnement par des recherches, des lectures, des rencontres avec des professionnels…

la connaissance du métier, à travers des réponses pertinentes aux questions posées, l’utilisation d’un vocabulaire professionnel…

la connaissance de l’école et du cursus de formation ;

une préparation sérieuse au concours qui transparaît aisément lors des échanges avec le jury ;

une posture dynamique, afin de mettre la parole et l’attitude en cohérence ;

la capacité à se projeter en tant que futur professionnel ;

l’aisance à parler de soi, à faire le lien entre qui l’on est et ce que l’on veut faire.

Lors de votre phase de préparation au concours, vous devez prendre le temps de réflé-chir à vos motivations. Se déterminer sur la profession d’aide-soignant/auxiliaire de puériculture est le résultat d’un long processus de réflexion vis-à-vis duquel vous pouvez avoir des difficultés à prendre du recul. Posez-vous les questions suivantes et répondez-y par écrit :

comment ai-je connu la profession d’aide-soignant et d’auxiliaire de puériculture ?

pour quelles raisons ce métier m’a-t-il attiré ?

quels sont les aspects du métier qui me plaisent ?

quelles sont mes priorités/préférences en matière d’emploi ? Sont-elles compa-tibles avec l’exercice de la profession choisie ?

En ayant répondu à ces premières questions, vous êtes maintenant capable d’ex-primer l’origine de votre choix professionnel et vos sources de motivation.N’en restez pas là, précisez les éléments qui vont confirmer que votre orientation professionnelle est mûrement réfléchie.Pour cela, évoquez les moyens que vous avez mis en œuvre pour développer votre connaissance de la profession d’une part, de l’école que vous convoitez d’autre part. Il est recommandé de pouvoir s’appuyer sur des lectures, des recherches documen-taires, des échanges avec des professionnels…Quant à votre choix d’une école, prenez le temps d’en faire une « cartographie » très détaillée : la taille, les principes pédagogiques, les possibilités de stage clinique, la vie étudiante, les débouchés…

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Partie 3 / L’entretien de motivation

342

Il vous faut consulter le site Internet des IFAS/IFAP, échanger avec des étudiants sur des forums/tchats de discussion et rencontrer les responsables, les enseignants ou les étudiants de l’école en participant notamment à des journées portes ouvertes.Nous insistons sur l’importance de cette démarche qui apparaît incontournable pour convaincre les examinateurs du sérieux de votre orientation ainsi que de votre vision réaliste du cursus de formation et du métier envisagés.Vous êtes maintenant prêt(e) à rédiger votre lettre de motivation, pièce à joindre à votre dossier d’inscription. Elle contient, dans une première partie, votre argumen-taire pour justifier votre candidature. Dans une seconde partie, vous mettrez en avant vos qualités, vos compétences en lien avec les exigences du métier convoité.

Exemple« En 2012, alors que j’étais ambulancière, j’ai eu à plusieurs reprises l’occa-sion de rencontrer des aides-soignants. Je leur ai demandé de me parler de leur métier au quotidien. J’ai tout de suite été attirée par la polyvalence de cette profession, que je considère comme un point fort.J’ai continué à me renseigner sur ce métier en rencontrant d’autres profession-nels et en consultant des documents sur Internet, notamment le référentiel de compétences.J’ai rapidement réalisé que de devenir aide-soignante me permettrait de m’épanouir professionnellement. En effet, le transport sanitaire m’a apporté beaucoup, notamment au niveau relationnel avec les usagers, mais les aspects techniques restent trop limités à mon goût. J’en envie de participer plus acti-vement à la prise en charge des patients.J’ai donc choisi de postuler dans votre école pour acquérir les savoirs et savoir-faire et me préparer à exercer les missions de l’aide-soignante.Par ailleurs, j’ai identifié des aptitudes et compétences acquises au cours de mes formations et mes expériences transférables à l’exercice aide-soignant : le travail en équipe, le respect des consignes, la discrétion professionnelle, le sens de l’or-ganisation… Enfin, je pense disposer de qualités qui seront des atouts pour la profession : le dynamisme, la maîtrise de soi, le respect de l’autre… »

Vous disposez maintenant de tous les éléments pour réussir votre présentation.

8

Les membres du jury représentent la profession et/ou l’institut de formation dont ils dépendent.Le plus souvent, les échanges se déroulent dans un climat convivial. Les exami-nateurs se montrent bienveillants afin de mettre le candidat dans les meilleures conditions possible d’examen.Quelques candidats relatent des expériences où l’attitude du jury, froid et distant ou déstabilisant, les a mis en difficulté.Il ne faut pas généraliser et vous rendre à vos oraux avec des a priori.

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Vous devez comprendre que les jurys enchaînent les entretiens. Ils peuvent montrer de la lassitude ou de l’agacement.Certaines questions peuvent être volontairement déstabilisantes (exemple : « Avez-vous un(e) petit(e) ami(e)  ? Pensez-vous avoir une sexualité normale  ? Pourquoi vous plutôt qu’un autre ?) pour étudier votre capacité à gérer des situations diffi ciles comme en rencontre régulièrement un aide-soignant dans l’exercice de ses missions.Dans tous les cas, montrez une attitude calme et réfl échie. Jouez le jeu et répondez sauf si vous considérez que le sujet abordé est trop personnel. Dans ce cas-là, dites-le avec simplicité.Et si un examinateur insiste sur une question et vous pousse dans vos derniers retran-chements, il cherche à vous faire préciser, améliorer, nuancer ou corriger ses propos. La partie n’est pas perdue pour autant, au contraire. Cette insistance peut montrer un réel intérêt pour votre candidature.

9 Qu’est-ce qui peut vous faire gagner/perdre

Le jury sera attentif aux éléments suivants :

FAIT GAGNER DES POINTS FAIT PERDRE DES POINTS

Un dossier d’inscription soigné Une vision réaliste du métier Une bonne connaissance

L'ouverture d'esprit Un projet professionnel réfléchi Une bonne culture générale Des argumentations personnelles Une attitude agréable et posée Un présentation soignée Le respect du jury Le recours à un vocabulaire

professionnel

Un projet professionnel peu construit Un manque d'idées

Un raisonnement décousu Des idées stéréotypées

Le fait de couper la parole Un vocabulaire familier

Le fait d'arriver en retard

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Partie 3 / L’entretien de motivation

344

10

Votre apparence (tenue vestimentaire, bijoux, maquillage, coiff ure…) doit être soignée, sans pour autant vous donner l’impression d’être déguisé(e).Évitez :

les vêtements sales, froissés et sombres ;

les vêtements trop larges, qui notamment cacheraient en partie vos mains ;

les tenues « débraillées » : chemise hors du pantalon, jean déchiré ;

les tenues trop suggestives  : jupe très courte, grand décolleté, vêtements transparents…

la référence à des marques trop visible ;

des cheveux sales, mal peignés ou qui cachent en partie le visage ;

des ongles sales ;

un sac mal organisé dont le contenu déborde ;

un porte-documents maculé de taches, de dessins, d’écritures…

une profusion de bijoux, des bracelets ou des bagues qui vont faire du bruit pendant votre prestation ;

des chaussures sales ;

les tatouages ou piercing ;

un maquillage excessif.

! Attention

11

Il est recommandé de sourire pour donner une image positive de soi et pour indiquer à son interlocuteur que l’on prend plaisir à le rencontrer et à échanger avec lui. Conservez ce sourire tout au long de l’épreuve, sauf bien entendu si vous devez aborder des thématiques graves telles que par exemple l’euthanasie.Être « visuellement » dynamique permet d’attirer l’attention du jury sur vous. Au contraire, se mettre en retrait sur sa chaise, être statique ou manquer de répon-dant face aux questions posées, peut être interprété comme des signes de faible motivation. Le jury pourrait aussi mettre en doute votre capacité à faire face à un rythme de travail « eff réné », celui de l’aide soignant ou l’auxiliaire de puériculture en service de soins.Entrez dans la salle d’examen avec un pas vif, saluez le jury avec enthousiasme, donnez une poignée de main ferme si vous êtes amené(e) à serrer la main des membres du jury, installez-vous confortablement et de manière à pouvoir accentuer vos propos avec des gestes de tête, de mains.

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Développer une relation d’écoute et de respect avec le jury vous permettra d’être ouvert et réceptif aux échanges avec les examinateurs. Soyez attentif aux consignes données, aux tons et expressions de visage de vos interlocuteurs afin d’adapter votre discours en conséquence. Si, par exemple, vous percevez une incompréhension d’un des examinateurs, vous pourrez reformuler spontanément votre propos.Faites reformuler une question si nécessaire avant de répondre si vous n’êtes pas certain(e) d’en avoir compris le sens.

ExempleJe vous prie de m’excuser. Je ne suis pas sûr d’avoir compris le sens de votre question. Pouvez-vous la reformuler ?

Soyez poli. Dites « bonjour », « au revoir » et pensez à remercier le jury à la fin de votre prestation.

ExempleJe vous remercie de l’attention portée à ma candidature et je vous souhaite une bonne fin de journée.

Pour ce qui est de votre posture, prenez le temps de retirer votre veste, votre écharpe… afin de ne pas être « coincé » dans vos vêtements ou de ne pas avoir trop chaud pendant l’entretien.Assis face au jury, tenez-vous droit, légèrement penché en avant et les avant-bras posés sur la table. Attention, penché ne veut pas dire «  avachi  ». Avancez votre chaise de façon à ne pas être assis au bord. Ne baissez pas les épaules.Évitez de croiser vos bras sous peine de donner l’impression d’être dans une posi-tion de défense, replié sur vous-même. Les mains doivent être visibles, posées sur la table, libres de s’exprimer pour donner du dynamisme à vos propos.Regardez chacun de vos interlocuteurs à tour de rôle tout au long de l’oral, y compris quand vous répondez à une question d’un d’entre eux. Vous pourrez ainsi capter leurs réactions et adapter si nécessaire votre discours. Vous maintiendrez leur atten-tion centrée sur votre prestation.

12

Certains gestes sont positifs, d’autres négatifs. Ils améliorent ou restreignent votre capacité de communication.Les gestes devraient servir à accompagner les idées, à donner de la conviction au discours, à refléter une attitude d’ouverture, d’écoute… Ce sont des mouvements spontanés de mains, de doigts, de la tête, de sourcils ou de posture.Pour vous aider, placez-vous devant un miroir pour simuler l’entretien. Vous pouvez vous présenter en vous adressant à votre reflet. Surveillez votre position et la forme de votre discours. Introduisez des gestes pour ponctuer vos propos mais sans paraître trop théâtral.

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Partie 3 / L’entretien de motivation

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Malheureusement, d’autres gestes trahissent votre stress ou vos émotions :

évitez tout geste de contact (se gratter l’oreille, le cou…), froncer les sourcils, tout « jeu » avec un crayon ou tout autre objet. Ne « gesticulez » pas sur votre chaise. Ne balancez pas nerveusement vos jambes. Ces gestes parasites sont des signes de nervosité qui traduisent votre difficulté à maîtriser votre trac ;

se frotter les mains, lisser une mèche de cheveux… montre un besoin de se rassurer ;

se gratter la main ou le bras peut signifier de l’impatience ou d’exaspération ;

croiser les jambes et, surtout, les bras, la mèche de cheveux devant les yeux, sont à proscrire. Ils traduisent un refus du dialogue ou une envie de repli sur soi ;

enfin, le regard fuyant reflète un manque de confiance en soi.

13

La note finale est la somme des notes des épreuves écrites d’admissibilité et de la note d’admission (oral), soit x points sur un total de 40 points, que l’on divise ensuite par deux pour ramener le résultat sur 20 points.Pour être admis, le candidat devra avoir obtenu une note finale au moins égale à 10/20.Cette note finale détermine le classement des candidats sur la liste d’admission sachant que la note d’admission (celle qui permet d’être classé sur la liste princi-pale) est généralement supérieure à 14/20.

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4Partie

ANNALES

1 Sujet 1 366

2 Sujet 2 368

3 Sujet 3 370

4 Sujet 4 372

5 Sujet 5 374

6 Sujet 6 376

7 Sujet 7 378

8 Sujet 8 380

9 Sujet 9 382

10 Sujet 10 384

11 Sujet 11 386

12 Sujet 12 388

13 Sujet 13 390

14 Sujet 14 392

15 Sujet 15 394

16 Sujet 16 396

17 Sujet 17 398

18 Sujet 18 400

19 Sujet 19 402

20 Sujet 20 404

21 Sujet 21 406

22 Sujet 22 408

23 Sujet 23 410

24 Sujet 24 412

25 Sujet 25 414

26 Sujet 26 416

27 Sujet 27 418

28 Sujet 28 420

29 Sujet 29 422

30 Sujet 30 424

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Sujet 1

366

1ÉNONCÉLes autotests. Qu’en pensez-vous ?

CORRIGÉLe candidat / Le jury

Exposé

Les autotests sont des tests de dépistage que les personnes réalisent elles-mêmes dans un environnement non médical. Ils permettent de diagnostiquer certaines pathologies ou de surveiller un paramètre de santé, comme une glycémie. La France a commer-cialisé fin 2015 dans les pharmacies les premiers autotests sanguins de dépistage du sida. Il détecte la présence d’anticorps anti-HIV à partir d’un prélèvement sanguin. En quinze minutes, on sait si on est ou non porteur du virus du sida. Certains sont favorables au développement des autotests, d’autres non. Je vous propose d’aborder les arguments des deux camps dans deux parties distinctes de mon développement.

Pour certains, les autotests constituent un progrès, un outil de plus au service de la prévention. Dans le cas du sida, l’objectif est d’identifier le plus grand nombre de personnes séropositives en facilitant l’accès au dépistage. Dépistées tôt, elles sont prises en charge plus précocement et, connaissant leur séropositivité, elles pourront éviter de contaminer d’autres personnes. Autre argument, les autotests, que l’on choisit de réaliser seul, permettent un diagnostic en toute discrétion. L’anonymat des utilisateurs sera renforcé quand les tests seront en vente libre sur Internet. De plus, ces tests sont globalement fiables, même si le résultat positif doit être confirmé par une analyse de sang réalisée en laboratoire. Et ils sont simples d’utilisation donc accessibles au plus grand nombre. Enfin, ils permettent d’être acteur de sa santé. C’est le cas du diabétique qui mesure régulièrement son taux de glycémie.

Pour d’autres, ce n’est pas parce qu’une personne connaîtra sa séropositivité qu’elle se fera soigner et sera responsable par rapport aux risques de contamination. Par ailleurs, cette pratique met l’utilisateur en position de découvrir seul le diagnostic quel qu’il soit. Apprendre que l’on a une maladie grave ou que l’on est stérile, puisqu’il existe également un autotest de fertilité masculine, peut engendrer une réaction émotionnelle forte qui peut conduire potentiellement à un acte suicidaire. Un autre inconvénient majeur est le résultat négatif chez des personnes à comportements à risque qui se verraient rassurées par le test et ne prendraient pas conscience du danger encouru.