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2005 / no. 2 1 ADSUM -INTRODUCTION- Mot du Président 2 Mot du Colonel du Régiment 3 Mot du Cmdt 12e RBC Valcartier 4/5 Mot du SMR 12e RBC Valcartier 6 Mot du Cmdt du 12e RBC Trois-Rivières 7 Le Lt-Col honoraire de Trois-Rivières 8 - ÉVÉNEMENTS À SOULIGNER - Changement de Cmdt / SMR 12e RBC Valcartier 9 Changement de Cmdt 12e RBC Trois-Rivières 10 Promotions 11 - ACTIVITÉS RÉGIMENTAIRES - Compétition de tir régimentaire 12 Course Trois-Rivière / Québec 13 Cours de commandant d’équipe interarme 14 Projet du patrimoine 15 Expérience de l’armée 8C 16/17 Montée en puissance force oppérationel 1-06 18 Montée en puissance force oppérationel 2-06 19 Triathlon régimentaire 12e RBC Valcartier 20/21/22 Journée familliale 12e RBC Valcartier 23/24 Visite de M Edmund "Tojo" Griffiths 25 Le 12e RBC Trois-Rivière sur VBS1 26 Le 100e anniversaire du manège militaire T-R 27 - NOUVELLES DES CHAPITRES - Nouvelles du chapitre de l’Ouest 28/29 Nouvelles du chapitre de Montréal 30 Nouvelles du chapitre de l’Atlantique 31/32 -NOUVELLES INTERNATIONALES- LGén Michel Maisonneuve (Otan-USA) 33/34/35 LCol Charles Branchaud (Afrique) 36/37 Maj Robert Bouchard (LFTDU-UK) 38 Maj Michel Labonté(JFC HQ, Pays -Bas) 39/40 Capt (ret) Guy Nourri (Kabul, Afghanistan) 41/42 -IN MEMORIAM- 44 CONSEIL D’ADMINISTRATION DE L’ASSOCIATION DU 12 e RÉGIMENT BLINDÉ DU CANADA 2005-2006 Président de l’Association: M. S.J. Young Vice-président (Valcartier): M. J. M. Lanthier Vice-président (T.-R.): M. F. Chevrette V.-P. honoraire (12 th CAR) M. V. Dowie Officier: M. J.S.S. Cantin Directeur placement: M. J.M.C. Belcourt Directeur bien être: M. J.R. Boisclair Directeur: M. M. Arcand Directeur: M. J. Bégin Directeur: M. F. Carbonneau Directeur: M. J.R.D.Cossette Directeur: M. J.A.R. Lebel Directeur: M. J.C.C. Thiffault Nommés par l’Association Trésorier-Secrétaire: M. J.A.P. Villeneuve Conseiller juridique: M. J.D. Nolan Peintre régimentaire: M. R. Gauthier Portraitiste: M. J.-P. Vallée Comité de placements: M. J.M.C. Belcourt Présidents des chapitres de l’Association Atlantique: M. C.J. Turenne Valcartier: M. J. M. Lanthier Trois-Rivières: M. F. Chevrette Montréal: M. J.R. Sulik Ouest: M. P.J. O’Halloran L’équipe de réaction Rédacteur en chef: Maj S. Leblanc Rédacteur: Capt P. Villeneuve Collateur: Lt S. Paradis Mise en page / Photographie:Cpl S. Thomas

TOURELLE 2006 no1 - 12rbc.ca · Visite de M Edmund "Tojo" Griffiths 25 Le 12e RBC Trois -Rivière sur VBS1 26 Le 100e anniversaire du manège militaire T -R 27 Présidents - NOUVELLES

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2005 / no. 2

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ADSUM

-INTRODUCTION-

Mot du Président 2 Mot du Colonel du Régiment 3 Mot du Cmdt 12e RBC Valcartier 4/5 Mot du SMR 12e RBC Valcartier 6 Mot du Cmdt du 12e RBC Trois-Rivières 7 Le Lt-Col honoraire de Trois-Rivières 8

- ÉVÉNEMENTS À SOULIGNER -

Changement de Cmdt / SMR 12e RBC Valcartier 9 Changement de Cmdt 12e RBC Trois-Rivières 10 Promotions 11

- ACTIVITÉS RÉGIMENTAIRES -

Compétition de tir régimentaire 12 Course Trois-Rivière / Québec 13 Cours de commandant d’équipe interarme 14 Projet du patrimoine 15 Expérience de l’armée 8C 16/17 Montée en puissance force oppérationel 1-06 18 Montée en puissance force oppérationel 2-06 19 Triathlon régimentaire 12e RBC Valcartier 20/21/22 Journée familliale 12e RBC Valcartier 23/24 Visite de M Edmund "Tojo" Griffiths 25 Le 12e RBC Trois-Rivière sur VBS1 26 Le 100e anniversaire du manège militaire T-R 27

- NOUVELLES DES CHAPITRES -

Nouvelles du chapitre de l’Ouest 28/29 Nouvelles du chapitre de Montréal 30 Nouvelles du chapitre de l’Atlantique 31/32

-NOUVELLES INTERNATIONALES-

LGén Michel Maisonneuve (Otan-USA) 33/34/35 LCol Charles Branchaud (Afrique) 36/37 Maj Robert Bouchard (LFTDU-UK) 38 Maj Michel Labonté(JFC HQ, Pays-Bas) 39/40 Capt (ret) Guy Nourri (Kabul, Afghanistan) 41/42

-IN MEMORIAM- 44

CONSEIL D’ADMINISTRATION DE L’ASSOCIATION DU

12e RÉGIMENT BLINDÉ DU CANADA 2005-2006

Président de l’Association: M. S.J. Young Vice-président (Valcartier): M. J. M. Lanthier Vice-président (T.-R.): M. F. Chevrette V.-P. honoraire (12th CAR) M. V. Dowie Officier: M. J.S.S. Cantin Directeur placement: M. J.M.C. Belcourt Directeur bien être: M. J.R. Boisclair Directeur: M. M. Arcand Directeur: M. J. Bégin Directeur: M. F. Carbonneau Directeur: M. J.R.D.Cossette Directeur: M. J.A.R. Lebel Directeur: M. J.C.C. Thiffault

Nommés par l’Association Trésorier-Secrétaire: M. J.A.P. Villeneuve Conseiller juridique: M. J.D. Nolan Peintre régimentaire: M. R. Gauthier Portraitiste: M. J.-P. Vallée Comité de placements: M. J.M.C. Belcourt

Présidents des chapitres de l’Association

Atlantique: M. C.J. Turenne Valcartier: M. J. M. Lanthier Trois-Rivières: M. F. Chevrette Montréal: M. J.R. Sulik Ouest: M. P.J. O’Halloran

L’équipe de réaction

Rédacteur en chef: Maj S. Leblanc Rédacteur: Capt P. Villeneuve Collateur: Lt S. Paradis Mise en page / Photographie:Cpl S. Thomas

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Mot du Président de l’Association du 12e RBC

Un an et plusieurs changements plus tard, notre Association ne cesse d’évoluer. Avec la retraite bien méritée de notre Trésorier, M. Yvon Roberge, suivi des changements de Secrétaire, notre Conseil d’Administration a dû s’adapter en cours de route. Vous avez sûrement remarqué que notre assemblée générale n’a pas eu lieu cette année. Il faut tout d’abord mettre nos af-faires financières en ordre avant de présenter nos états financiers aux membres. Mais laissez-moi vous assurer que notre situation financière est très bonne. Sous l’égide de l’adjuc Mario Belcourt et son équipe fidèle, notre porte-feuille se porte très bien et ce, sans compter que nos dépenses de l’an dernier se sont avérées très conservatrices. Une fois la situation au sein du Conseil d’Administration stabi-lisée, notre réunion annuelle, quoique tardive, aura bel et bien lieu. Pour l’instant, afin d’éviter un roulement des postes-clés du Conseil, je crois qu’il est temps de trouver des gens qui seront en mesure de rester en poste pour quelques années. Pour ce faire, nous recherchons donc active-ment des volontaires provenant de l’extérieur des unités de ligne pour occuper les positions de Président, de Secrétaire et de Trésorier.

En termes de projets majeurs, il me fait plaisir de pouvoir finale-ment annoncer la sortie pro-chaine des Chroniques de M. Charles Prieur. Avec l’accord du Conseil d’Administration, je pro-céderai avec la publication du livre, en français et en anglais, d’ici Noël. Tous les membres en règle de l’Association, ainsi que nos vétérans, recevront une copie gratuitement. J’espère que vous apprécieriez cette édition de La Tourelle. Vous trouverez ci-inclus plu-sieurs articles intéressants pro-venant de notre grande famille Régimentaire. Je vous encou-rage tous à nous envoyer des nouvelles afin de rendre notre revue plus fascinante. La Tou-relle est votre revue, son succès dépend de vous. Un court cour-riel envoyé à notre site web n’exige que quelques minutes de votre temps... En terminant, permettez-moi de féliciter l’équipe de production de cette édition de La Tourelle. En-core une fois, ils ont réussi, mal-gré un horaire chargé, à vous fournir un produit digne des 63 années d’histoire de la revue. Bravo! Steve Young Président

M. Steve Young

Note de la rédaction: La Tourelle est une publication non officielle publiée deux fois par année par l’Association du 12e Régiment blindé du Canada. Les opinions et les points de vue exprimés dans cette revue ne sont pas nécessaire-ment ceux du MDN et n’engagent que leur auteur. N.B. La date limite de réception des articles pour la prochaine édition est le 1er mai 2006.

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Chers membres de la famille des 12e, C’est un plaisir pour moi de pou-voir profiter de la parution de cette édition de la Tourelle pour vous offrir à vous et à vos famil-les mes meilleurs vœux à l’occa-sion de la reprise des activités d’entraînement après un si bel été. Il est à espérer que les cir-constances de vos services vous ont permis d’en profiter au maxi-mum et d’être revenus rafraîchis prêts à affronter les défis de la nouvelle année d’entraînement qui vient de s’amorcer. L’année qui vient de se terminer en a été une où le rythme des ac-tivités et des engagements n’a pas lâché et malheureusement il faut s’attendre à ce que ça conti-nue d’être aussi intense dans le futur. L’important pour vous et vos familles est de faire face à cette réalité moderne d’un Cana-da engagé à l’étranger et visant à contribuer de façon significative à la paix et la stabilité dans le monde. Il faut donc vous organi-ser personnellement en consé-quence pour protéger vos mo-ments précieux en famille et en profiter au maximum. Le Régi-ment de son côté fera sa part pour vous aider, je puis vous en assurer. J’aimerais aussi transmettre à tous les membres du Régiment encore en service, tant dans la régulière que la milice, la fierté que les anciens ressentent en constatant comment bien vous avez pris la relève et comment votre professionnalisme rejailli sur la réputation d’excellence du Régiment, acquise par les efforts et le dévouement de vos prédé-cesseurs. Le Canada, les Forces

armées canadiennes et le Corps blindé sont d’autant plus effica-ces dans leurs entreprises grâce à vos sacrifices et votre sens du devoir. Vous reflétez collective-ment les plus hautes normes de conduite, de débrouillardise, de courage et d’esprit d’équité qui ont toujours distingué le soldat canadien, qualités qui seront en-core plus en demande dans les opérations à venir. Les experts prédisent que les opérations futures seront large-ment caractérisées par les ac-tions de groupes dispersés reliés par des réseaux informatiques et munis de moyens d’interventions ayant des portées et des préci-sions qui émerveilleront. Les technologies sont déjà là. L’équi-pement suivra dans un avenir pas trop lointain. À l’échelle des opérations terrestres, ceci impli-quera un rôle de premier plan pour les unités de reconnaissan-ces qui seront souvent à la fine pointe des interventions. Offrant l’observation intelligente, les pa-trouilles de ces unités de recon-naissance fourniront les éléments d’information et d’illumination ter-minale permettant les interven-tions précises et dévastatrices tant par les missiles et les obus que par les avions et aéronefs sans pilotes. Tel que je l’ai men-tionné aux changements de com-mandements au Régiment cet été, votre Colonel du Régiment, s’il pouvait avoir 40 ans de moins, s’enrôlerait à nouveau im-médiatement dans les Forces ca-nadiennes parce que le travail opérationnel s’y annonce encore plus stimulant et intéressant que jamais. En terminant, j’aimerais vous transmettre à tous les salutations

du Lieutenant général(ret) Jim Fox, Colonel Commandant du Corps blindé, qui m’a demandé de vous remercier également pour votre travail exemplaire et de transmettre à la fois un merci très spécial aux Commandants sortants pour leurs excellentes contributions au Corps blindé et leur leadership de premier fil du-rant leur temps de commande-ment. Il m’a également demandé de confirmer son appui complet ainsi que celui du Corps aux nou-veaux Commandants. Bonne chance à tous et au plai-sir de se revoir bientôt. ADSUM !

Mot du Colonel du Régiment

Lgén Paul G. Addy,CMM,CD

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Mot du commandant du 12e Régiment blindé du Canada, Valcartier

Il me fait plaisir de vous adres-ser la parole par le biais de notre Tourelle pour une première fois en tant que 20e Commandant du 12e Régiment blindé du Canada. La roue a continué de tourner au Régiment et le rythme n’a guère ralenti. Suite à la passation de commandement avec mon pré-décesseur le 17 juin dernier, le lieutenant-colonel John Frappier, maintenant directeur d’un groupe d’étude au Collège des Forces canadiennes, la nouvelle équipe de commandement a pris place. Le major Stephan Leblanc me seconde maintenant et le SMR, l’adjudant-chef Gilbert Poirier, est de retour au Régiment. Les ma-jors Alain Dugas et Martin Boulé ont pris le commandement res-pectif de l’escadron D et de l’es-cadron de commandement et services, alors que le major Lal-lier commande l’escadron A (notez qu’il est présentement sur une tâche opérationnelle à Sara-jevo sous l’égide de l’OP BRONZE). Le major Martin Ar-cand commande toujours l’esca-dron B. Le rythme des activités au Régi-ment n’égale pas celui des deux derniers automnes mais continue certainement de nous tenir très occupés. Avec l’automne qui approche, le cycle de l’instruction individuelle a repris de nouveau. Plusieurs cours ont donc débuté dès la fin août dans le cadre de l’École de brigade, supportés principalement par l’escadron A et D. L’escadron B, après avoir supporté l’Exercice NOBLE GUERRIER, continue de s’en-traîner avec le groupe-bataillon du 2e R22eR. L’escadron s’est donc déployé à Wainwright cet automne afin de participer à

l’Exercice PHOENIX RAM 05, l’activité d’entraînement de bri-gade du 1er Groupe-brigade mé-canisé du Canada, pour une du-rée de quelques six semaines. L’escadron D débute quant à lui la portion d’entraînement indivi-duel qui mènera à l’entraînement collectif lui permettant de se join-dre au groupe-bataillon 1er R22eR plus tard cet hiver, afin de faire partie de la Force Opéra-tionnelle 4-06, selon les exigen-ces du programme de gestion de la disponibilité opérationnelle de l’Armée de terre. L’escadron A, en plus d’offrir le soutien à de nombreuses tâches, tant au Ré-giment qu’à l’extérieur, poursui-vra un entraînement jusqu’au niveau de troupe. Plusieurs autres activités auront lieu cet automne. Après la tenue du triathlon régimentaire le 29 août dernier (ne manquez pas de regarder les photos), une journée familiale a eu lieu le 10 septem-bre dans les champs de tir et secteurs d’entraînement de la Garnison Valcartier. Cette jour-née a permis à la famille régi-mentaire de voir nos équipages démontrer leur adresse au tir 25 mm, d’examiner en détail les vé-hicules et équipements du Régi-ment et de vivre pour quelques heures les conditions de vie du Régiment lorsque déployé en entraînement. La conférence du Corps blindé, supportée par no-tre maison-mère, aura lieu à Val-cartier du 18 au 22 octobre. Le poste de commandement régi-mentaire, pour sa part, participe-ra à l’organisation et à la conduite de plateaux pour un exercice d’entraînement spécifi-que à la mission de l’escadron B en novembre si çela s’avère né-

cessaire. Décembre arrivera alors rapidement avec toutes les activités traditionnelles dont le dîner de la troupe qui aura lieu le 15 décembre. Consignez déjà à vos calendriers la date du 25 mars 2006 : le dîner régimentaire annuel soulignant la retraite de plusieurs de nos officiers est pré-sentement prévu pour cette date. La transformation de l’Armée de terre et des Forces canadiennes se poursuit sans relâche. Ces changements se reflètent dans la nature et la structure de notre entraînement, notre structure organisationnelle et les tâches et missions qui nous sont assi-gnées. Ainsi, notre entraînement se voit maintenant orienté vers la guerre à trois volets, exécutée principalement dans les zones urbaines. La structure de l’en-traînement a aussi évolué. Le Régiment fournira régulièrement un escadron de reconnaissance aux Forces opérationnelles. Ce-lui-ci sera composé du PCE, d’une troupe de reconnaissance de huit véhicules et renforcé d’un peloton de reconnaissance d’in-fanterie. L’entraînement sera fait

Lcol J.M. Lanthier,CD

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jusqu’au niveau d’escadron sous l’égide du Régiment et les ni-veaux supérieurs d’entraînement se feront sous l’égide du poste de commandement de l’unité désignée comme la force tacti-que de la Force opérationnelle. Cet entraînement sera alors confirmé au Centre canadien d’entraînement aux manœuvres, à Wainwright. Ainsi, l’escadron D sera e premier escadron qui prendra part à ce processus, au printemps 06, lorsqu’il se dé-ploiera pour une période de 39 jours à Wainwright et participera à un exercice où seront pratiquées les manœuvres et le tir réel. Il est important aussi de bien comprendre que l’entraîne-ment qu’exécutent nos escad-rons de façon systématique et ordonnée n’est pas en vue de se préparer pour une mission spéci-fique, mais bien en vue d’attein-dre un haut niveau d’entraîne-ment leur permettant alors d’at-teindre un état élevé de prépara-tion opérationnelle correspon-dant à une période de dispon-ibilité opérationnelle d’une durée de six mois. Ainsi, l’escadron B continuera de s’entraîner cet

automne, sans avoir reçu d’ordres formels en vue d’un déploiement. La structure or-ganisationnelle du Régiment a aussi évolué similairement. Le Régiment est structuré en trois escadrons de reconnaissance et un escadron de commandement et services. Cependant, la troupe de reconnaissance, indi-catif d’appel 60, et la troupe d’appui de l’escadron D, indicatif d’appel 44, ont toutes deux été retirées de l’ordre de bataille du Régiment. Dans le cadre du concept de gestion globale de la flotte, nous ne retiendrons plus de véhicules de combat au Régiment, ceux-ci étant sous l’égide du Secteur Québec de la Force terrestre et contrôlés par le Centre de coor-dination de la mise en service des équipements, situé à Val-cartier. Cependant, il est évi-dent qu’étant les seuls utilisateurs de Coyotes au sein du Secteur, tous les Coyotes nous seront disponibles en quantité suffisante pour nous permettre de continuer l’en-traînement mandaté, mais de

façon synchronisée. Dans le cadre de la restructure des ser-vices de soutien de l’Armée, le concept d’optimisation du soutien intégral apportera une diminution de près de 50% des effectifs de la maintenance régi-mentaire. Les priorités du Chef d’état-major de la Défense feront de la souveraineté et la défense du territoire canadien sa première priorité. Le Régiment se verra donc de nouveau attribuer un rôle dans le cadre de ce réali-gnement de priorités en fournis-sant des éléments à une Force Opérationnelle domestique. Cette mise à jour du Régiment maintenant lue, je vous laisse le plaisir de lire cette nouvelle édi-tion de la Tourelle et de vous remettre à jour. N’oubliez pas de nous signaler tout change-ment de vos coordonnées, de nous donner de vos nouvelles, de fureter notre site web et de visiter votre boutique régimen-taire en ligne pour voir les der-nières additions ! ADSUM !

Mot du commandant du 12e Régiment blindé du Canada, Valcartier (suite)

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C’est avec honneur et plaisir que je vous écris ces quelques lignes à titre de dix-septième Sergent-major régimentaire du 12e Régiment blindé du Canada. En premier lieu, j’aimerais re-mercier l’adjuc M. Belcourt pour l’excellent travail qu’il a effectué durant les trois dernières années en tant que SMR. Durant cette période, il a démontré un dé-vouement exemplaire envers le Régiment et ses troupes. J’en profite aussi pour lui lancer un gros merci de la part de tout le personnel du Régiment, pour tout ce qu’il a accompli et plus particulièrement pour s’être as-suré du bien-être constant de ceux qui y servent. Mario : MERCI! Et en deuxième lieu, j’aimerais lui souhaiter la meilleure des chances dans sa nouvelle fonc-tion comme gestionnaire des carrières militaires de l’arme blindé au QGDN.

J’ai été honoré et fier du Régi-ment lors des cérémonies de passation de commandement et du bal régimentaire, le 17 juin dernier. Les membres du Régi-ment continuent à démontrer qu’ils sont des soldats aguerris, professionnels et disciplinés. Je pense qu’il est très important de mentionner qu’il ne faut pas ou-blier que le Régiment a obtenu une réputation des plus solide depuis le tout début de sa créa-tion. Cette réputation a été et, demeure très présente parmi nous aujourd’hui grâce à ceux qui y ont servis et ceux qui y servent présentement. Lorsque je considère le professionna-lisme des membres qui sont par-mi nous et qui seront appelés un jour à nous remplacer, je de-meure très confiant que cette excellente réputation est une chose certaine qui restera avec nous pour plusieurs années à venir.

Enfin, il est tout aussi important de remercier les familles de nos soldats et de souligner leur sup-port inconditionnel. Sans ce support et cette compréhension de leur part, nous ne serions pas en mesure d’effectuer notre travail avec un tel succès. « MERCI » ADSUM !

Mot du SMR du 12e Régiment blindé du Canada, Valcartier

Adjuc J.G. G. Poirier, CD

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Mot du commandant du 12e Régiment blindé du Canada (T-R)

Bonjour à tous! Déjà quatre mois se sont écou-lés depuis mon entrée en poste en tant que commandant du 12e Régiment Blindé du Canada (Trois-Rivières). La cérémonie de passation de commandement a eu lieu le 8 mai dernier, journée qui restera à jamais gravée en ma mémoire. Pour moi, c’est l’aboutissement d’un rêve, après 24 années de service avec le Régiment. Je suis très honoré de succéder au lieutenant-colonel Lamontagne, qui fût un mentor et un exemple de premier plan. Je savais qu’en prenant le relais, j’accédais à une unité en excellente santé avec une équipe dynamique et motivée. Le Régi-ment se joint à moi pour lui sou-haiter bon succès dans la pour-suite de sa carrière en tant que OSEM Blindé au QG du 35e Groupe Brigade du Canada. La rentrée automnale a été bien entamée avec la traditionnelle journée de la «machine à sau-cisse» et le «smoker» régimen-taire qui ont eu lieu le 17 septem-bre dernier. À ce moment, j’ai eu l’opportunité de transmettre ma vision, qui s’énonce comme suit : Permettre à chaque membre de l’unité de s’épanouir et de pro-gresser au niveau professionnel et personnel à l’intérieur d’une organisation efficace basée sur le respect de ses membres et par le biais d’une gestion efficace et d’un plan d’entraînement moti-vant et dynamique. Les priorités de la prochaine an-née ont été annoncées avec l’en-traînement collectif (NAC) et l’at-teinte des normes individuelles

d’aptitudes au combat (NIAC) par tous les membres de l’unité. En second lieu, le recrutement, avec un objectif très ambitieux de 40 recrues; ce qui nous donnera les ressources nécessaires pour faire face aux défis de demain. Et finalement, l’assiduité, une qualité primordiale au développe-ment d’un esprit de corps et d’une cohésion exemplaire. L’année 2005 a été une année de transition pour l’unité. Nous avons travaillé très fort afin que l’ensemble des membres ob-tienne leur qualification au niveau reconnaissance, exigence essen-tielle à notre nouvelle vocation. Cette étape sera complétée à 100% au mois de novembre et nous serons ainsi prêts à faire face aux nombreux objectifs qui nous attendent. Présentement, nous avons déjà reçu un G-Wagon et nous nous attendons à en recevoir 16 autres sous peu, ce qui nous permettra de s’en-traîner avec des véhicules de très grande qualité pour accom-plir nos tâches avec succès. L’année 2006 coïncide avec le centenaire de la bâtisse « Manège Jean-Victor Allard » ainsi que le 135e anniversaire commémorant la fondation du 12e Régiment Blindé du Canada. Un comité formé des membres du 12e RBC à Valcartier, de l’as-sociation du 12e RBC et du mu-sée militaire du 12e RBC, tra-vaille actuellement à l’ébauche des préparatifs en regard des activités à venir. Je suis très confiant quant au succès que nous réserverons ces deux évé-nements.

En terminant, je tiens à vous as-surer de mon implication et de mon travail dévoué afin que le Régiment continue à progresser et atteindre de nouveaux som-mets. ADSUM ! Lcol J.M.F. Chevrette

LCol. François Chevrette,CD

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Me Guy Leblanc est né à Trois-Rivières. Il a fait ses études classiques au Séminaire Saint-Joseph de Trois-Rivières et est titulaire depuis 1971 d’une licence en droit ainsi que d’un baccalauréat en histoire de l’Université de Sherbrooke. Il reçoit un diplôme en droit notarial de la même institution en 1972. Me Leblanc pratique le notariat au sein de l’Étude Sawyer, LeBlanc et Paquin de 1972 à 2001. Son engagement au sein du monde municipal commence en 1982 comme conseiller municipal à la Ville de Trois-Rivières. Élu maire de Trois-Rivières en 1990, il est réélu en 1994 et sera porté pour un troisième mandat par accla-mation en 1998. Il est président de l’Union des municipalités du Québec en 2000-2001. Me Leblanc a présidé la Commission municipale du Québec jusqu’en mars 2005. Depuis 1990, Me Leblanc soutient avec enthousiasme les activités du Régiment : Droit de Cité en 1990 à l’occasion du déploiement du Régiment à Chypre et remise d’une plaque officielle de la Ville de Trois-Rivières, support lors du 125ème anniversaire du Régiment en 1996 et droit de Cité et, partenariat actif pour la création de la Milice coloniale pour n’en nommer que quelques-uns. Me Leblanc est présentement Président -directeur général de la Société du Parc industriel et portuaire de Bécancour.

Le LCol honoraire (T-R) M. Guy Leblanc

LCol (H) M. Guy Leblanc

La fonction du lcol (H) est peu connue. Puisque nous avons un colonel du Régiment pour les deux unités du 12e RBC, le Régiment de Trois -Rivières peut avoir un lcol (H) qui rempli ses fonctions de façon plus ré-gionale. Ce dernier a comme mandat de promouvoir l’esprit de corps, de prodiguer des conseils à la chaîne de commandement et d’assurer la liai-son entre les unités régimentaire affiliées ainsi qu’avec les associations militaire et la communauté locale.

Une course, un don !

Samedi dernier (le 17 sept 2005), le lcol François Che-vrette recevait madame Johanne Grenon, première vice- présidente de Centraide Mauricie, pour lui remettre au nom des membres du 12 Régiment blindé du Canada de Trois-Rivières, un chèque de $700.00. La somme fut amassée lors d'une activité sportive à l'unité (course à relais). Voir l’article complet en page 13. Sur la photo on aperçoit de gauche à droite, l'adjuc Ri-chard Boisclair, sergent-major de l'unité, le lcol François Chevrette, commandant du 12 Régiment blindé du Cana-da de Trois-Rivières, madame Johanne Grenon, pre-mière vise présidente de Centraide Mauricie, et le Capt Jean-Louis Gaulin, responsable de l'activité.

Cette article à été écrit par le capt M. Girard de Trois-Rivières et publié dans l’ADSUM édition du 28 septembre 2005.

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C’est après deux des années les plus chargées de son existence que le 12e Régiment blindé du Canada procédait, comme il l’avait fait 18 fois depuis 1968, à un changement de commandement. Depuis son arri-vé en 2003, le lcol John Frappier, CD, avait commandé le Régiment à travers le déploiement simultané de deux escadrons et de son poste de commandement régimentaire comme élément de commandement na-tional. De façon concomitante, il a du gérer la transformation du dernier escadron de chasse du Régiment, passant ainsi du char Léopard au véhicule de reconnaissance Coyote, maintenant strictement utilisé comme plate-forme de reconnaissance au sein du Régiment. L’après-midi du 17 juin 2005, dans le complexe technique du CSEM 3 en raison de la pluie, les membres des 4 escadrons du Régiment étaient sur parade. Un nombre impressionnant d’invités remplissaient les sièges faisant face aux soldats du Régiment et à leur commandant sortant. Se joignaient notamment aux commandants des autres unités du 5ième Groupe brigade mécanisé du Canada, les vétérans du 12th Cana-dian Armoured Regiment. Entre autre étaient présents, M. Whitehall, Horowitz et Dowie, tous vétérans de la campagne en Sicile de l’été 1943. Trois invités d’honneur étaient présents, soit le col honoraire du Ré-giment, le lgén (ret) P.G. Addy, CMM, CD, le commandant du secteur Québec de la force terrestre, le bgén J.G.J. Barabé, CD, ainsi que l’officier réviseur, le cmdt du 5e GBMC le col J.M.M. Hainse, CD. Après l’inspection des troupes, la passation des pouvoirs s’est effectué par le transfert des cannes de SMR ainsi que par la signature des parchemins par le cmdt entrant, le lcol Jean-Marc Lanthier, CD. Les festivités entourant cette occasion officielle furent nombreuses. Les officiers du Régiment, membres du salon Ortona, ont notamment remis les fruits de deux années de projet du patrimoine au Régiment. En effet, vingt-cinq tableaux, soit un par honneur de bataille, comprenant chacun une fresque issue de la col-lection du musée de la guerre canadien et une description de bataille furent dévoilés. Suite à cette pré-sentation et à un vin d’honneur, les membres du Régiment étaient conviés à un bal régimentaire qui fût selon tous un succès retentissant. Membres et amis du Régiment ont ainsi eu la chance d’échanger et de se préparer pour d’autres années bien chargées sous un nouveau commandant en discutant au cours d’un excellent repas et d’une soirée casino.

Le cmdt sortant, le lcol John Frappier, CD, pro-cède à l’échange de la canne entre le sergent ma-jor régimentaire sortant, l’adjuc J.M.C. Belcourt, MMM, CD (rapproché) et le SMR entrant, l’adjuc J.G.G. Poirier, CD.

Le cmdt sortant, le lcol John Frappier, CD, (gauche) et le cmdt entrant, le lcol Jean-Marc Lanthier, CD, procèdent à la signature du parchemin officialisant le transfert de commandement. Le col honoraire du Régiment, le lgén (ret) P.G. Addy, CMM, CD (arrière gauche) et le col cmdt du 5 GBMC le col J.M.M. Hainse, CD supervisent la passation.

Par le lt G. Tardif escadron B

Changement de commandement au 12e Régiment blindé du Canada

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Le dimanche 8 mai 2005 avait lieu la passation de commandement du 12 Régiment blindé du Canada de Trois-Rivières entre le commandant sortant, le lieutenant-colonel Gratien Lamontagne, CD, et le comman-dant entrant, le lieutenant-colonel François Chevrette, CD.

Cette prise d’armes a eu lieu à 14h00 le 8 mai 2005 au manège militaire Général-Jean-Victor-Allard sous la présidence d’honneur du commandant du 35e Groupe-brigade du Canada, le colonel Michel Demers, CD, et sous la présence du Colonel du Régiment, le lieutenant-général Paul G. Addy, CMM, CD, et le lieu-tenant-colonel honoraire, M. Guy Leblanc.

La parade était formée de deux gardes sous les commandements du major Cossette et du major Char-bonneau en plus d’être accompagnée de la musique du 62e RAC. La cérémonie a débuté par l’arrivée des troupes, des officiers, du Guidon et des invités d’honneur. Par la suite, le commandant sortant, le lcol La-montagne, a fait défiler le Régiment et lui a adressé la parole comme commandant pour la dernière fois. Cela fut suivi par l’allocution de l’officier présidant, le colonel Demers, CD, ADC et l’allocution du colonel du Régiment, le lieutenant-général Addy, CMM, CD. La cérémonie s’est poursuivie avec la signature des parchemins et la remise du Guidon. Le commandant entrant, le lcol Chevrette, s’adressa au régiment pour la première fois et le fît ensuite défiler. Après la cérémonie, tous ont été invités au vin d’honneur.

ADSUM !

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Par le lt J. Fortin

Le Commandant sortant, le lcol Gratien Lamontagne,CD ainsi que le nouveau com-mandant, le lcol François Chevrette, CD l’ors de la cérémonie à Trois-Rivières.

Changement de commandement au 12e Régiment blindé du Canada (T-R)

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Promotions

Ont été promus au grade de Caporal: Cpl Therrien 735 Cpl Parent 591 Cpl Turcotte 014 Cpl Cloutier 649 Cpl Savard 753 Cpl Laplante-Gendron 102 Cpl Monzerolle-Lauzon 478 Cpl Plourde 752 Cpl Hsih 527 Cpl Morrier 094

Ont été promus au grade de caporal-chef: Cplc Jalbert 469 Cplc Houle 861 Cplc Laplante 941 Cplc Coté 193 Cplc Arsenault 102 Cplc Hamelin 038 Cplc Saulnier 670 Cplc Savignac 571 Cplc Hamel 440 Cplc Guernon 700 Cplc Verrault 951 Cplc Tremblay 420 Cplc Fortin 480 Cplc Villeneuve 670 Cplc Leduc 240

Cplc Couillard 702 Cplc Larivière 222 Cplc White 106 Cplc Lebel 871 Cplc Tellier 790 Cplc Descheneaux Cplc Lacelle 256 Cplc Leclerc 743 Cplc Boucher 946 Cplc Bédard 705 Cplc Lepage 695 Cplc Duhamel 500 Cplc Baril (T-R) Cplc Bureau (T-R) Cplc Desautels (T-R) Cplc Lebel (T-R)

Ont été promus au grade de Sergent: Sgt Caron 163 Sgt Lambert 729 Sgt Gaudreau 242 Sgt Doiron 904 Sgt Ciarlo 505 Sgt Caron 163

Sgt Gallant 258 Sgt Hamel 043 Sgt Lepage 764 Sgt Caron 644 Sgt Themens (T-R)

Ont été promus au grade d’Adjudant: Adj McLean 593 Adj Plourde 728 Adj Jean 219 Adj Blanchet 858

Adj Levasseur 271 Adj Dubé 201 Adj Désourdy 861 Adj Hébert (T-R)

Ont été promus au grade d’Adjudant-Maître: Adjum Trépanier 031 Adjum Mageau

Cpl Levesque 952 Cpl Bergeron 842 Cpl Pistoia 329 Cpl Rioux 462 Cpl Nadeau 076 Cpl Girard 675 Cpl Moise 878 Cpl Morinville 541 Cpl Paulhus 760 Cpl Pelletier 817

Ont été promus au grade de Lieutenant: Lt Wheeler 106 Lt Chevalier 254

Lt Croteau 957 Lt Hanson 514 Lt Lemire 988

Ont été promus au grade de Capitaine: Capt L’Heureux 650 Capt Hepburn 299

Capt Little 267 Capt Villeneuve 354

FÉLICITATIONS À TOUS !

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L’escadron D victorieux ! Le 12e Régiment blindé du Canada a tenu sa compétition de tir régimentaire qui a eu lieu le 30 mars dernier. La compétition incluait plusieurs domaines : tir en mouvement avec le M242 25 mm canon automatique et la mitrailleuse coaxiale du Coyote, du RVB (reconnaissance de véhicules blindés) et des tests de maniement d’armes. Les es-cadrons de reconnaissance A, B et D ont pratiqué pendant plusieurs semaines afin de perfectionner et d’améliorer leurs connaissances de base dans tous les domaines de la compétition. Les escadrons étaient divisés par patrouille et chaque patrouille comprenait deux véhicules Coyotes, deux chauf-feurs, deux tireurs et deux chefs d’équipages. Sous l’égide de l’escadron B, les équipages participant au champ de tir ont eu la possibilité d’effectuer une pratique en mouvement ‘’à sec’’ avec le Coyote afin de se familiariser avec le terrain. Le lende-main, la compétition débuta enfin et le déroulement se faisait comme suit : les compétiteurs devaient démontrer leurs habilités sur la C6, C7/C8, C9, M72, et le Carl Gustav 84mm. Ensuite, les compéti-teurs se dirigeaient vers le poste de reconnaissance de véhicules blindés érigé par le sgt Mercier. En-viron 15 véhicules de combat en modèles réduits attendaient les participants bien dissimulés dans un environnement naturel qui a été parfaitement recréé : rochers, arbustes et dénivellations. Les compéti-teurs étaient assis sur un banc avec une paire de jumelles à une distance d’environ 10 pieds et ils de-vaient écrire sur papier les véhicules qu’ils observaient. Modèle, pays de fabrication et armement étaient quelques-unes des réponses que les participants devaient consigner sur papier. Après avoir complété cette étape, les équipages ont ensuite pris place dans leur Coyote et ils se sont déplacés sur la ligne de départ. Une fois le départ donné, la patrouille partait , suivie de près par le véhicule de sé-curité qui était utilisé en même temps pour calculer le pointage de tir des équipages qui engageaient chacune des cibles qui apparaissaient. Le grand gagnant de la journée a été l’escadron D dirigé par le maj Lallier. L’escadron B a terminé deuxième, suivi de l’escadron A. La journée s’est très bien déroulée! Cette compétition a permis au 12e RBC d’augmenter ses aptitudes au combat et d’améliorer la cohésion entre les membres du régi-ment. Le succès de cette activité est incontestable. Un gros bravo à tous les membres du 12e Régiment blindé du Canada qui y ont participé!

Mars Compétition de tir régimentaire

Par le cpl J.F. Emond escadron D

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Course Trois-Rivières / Valcartier

Par le cvr M.P. Lizotte escadron D

Le 4 mai dernier se déroulait un événement visant à accentuéer

le sentiment d’appartenance des membres du 12e RBC de Trois-Rivières et à raffermir les liens avec leurs confrères du 12e RBC de Val-cartier tout en recueillant des dons pour Centraide.

En effet, l’idée a été avancée par le capt Jean-Louis Gaulin d’or-

ganiser une course à pied à relais entre Trois-Rivières et Valcartier et ce, d’une porte de Régiment à l’autre! L’occasion était bien choisie puisque que cet événement se déroulait deux jours avant l’anniversaire du Régiment, soit le 6 mai 05. Les membres du 12e RBC de Trois-Rivières et de Valcartier furent donc sollicités pour participer à cet événement. Bon nombre d’entre eux ont répondu à l’appel, si bien que l’autobus qui a été nolisé pour transporter les coureurs entre les divers points de relais était presque rempli à son maximum. Pour la bonne marche de l’activité, les participants étaient appelés à courir un minimum de trois relais de cinq kilomètres au sein d’une équipe

minimalement composée de deux coureurs. L’enthousiasme était si grand que la plupart des partici-pants ont couru en équipe de quatre à cinq coureurs et que par le fait même, ils se sont trouvés à faire beaucoup plus que le minimum de 15 km qui leur était demandé.

L’événement s’est donc avéré un franc succès tant au niveau de l’organisation qu’au niveau de

la participation. En effet, la police militaire assurait la sécurité des coureurs en les escortant sur la route 138 avec leurs véhicules. De plus, tel que mentionné précédemment, un autobus suivait les coureurs pour leur permettre de profiter d’un petit moment de repos entre les relais et de manger leur repas. En résumé, rien n’a été négligé pour assurer un certain confort aux coureurs.

À la fin du trajet, les coureurs ont été accueillis à la bâtisse Major-François-Xavier-Lambert par

les membres du 12e RBC de Valcartier. Par la suite, le lcol Lamontagne a remis au lcol Frappier une plaque commémorative marquant l’anniversaire du 12eRBC lors d’une petite cérémonie qui s’est dé-roulée au sein des lignes du Régiment.

En terminant, félicitations au capt Gaulin ainsi qu’au maj Bernier et à tous les coureurs et orga-

nisateurs pour la tenue de cet événement qui, en plus d’unir les liens entre les membres d’une même unité, a contribué à faire preuve de générosité envers certains de nos concitoyens canadiens qui vi-vent différentes difficultés.

Mai

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Gagetown 2005, Cours de Commandant d’Équipe interarmes

Par le cpl Parent escadron D

C’est à l’occasion du Cours de Commandant d’Équipe interar-mes (CCEI) qui s’est déroulé du 25 avril au 16 mai 2005, que des membres de l’escadron D, principalement de la troupe 42, ont eu la tâche de fournir les éléments de reconnaissance blin-dée. Dans le cadre de ce cours, les candidats, futurs comman-dants d’escadron et/ou de compagnie, ont appris et mis en pra-tique les rouages du commandement d’une équipe interarmes dans laquelle est incluse l’utilisation efficace des éléments de reconnaissance blindée. Pour ce faire, il a donc fallu que la troupe débute son entraînement et sa préparation dès les pre-miers jours d’avril afin qu’elle se présente sur le cours avec un haut niveau de cohésion et d’efficacité. Plus spécifiquement du côté de la troupe, ce cours s’est présenté comme l’occasion de donner de l’expérience aux nouveaux chauffeurs et de leur permettre de mieux connaître le véhicule Coyote et ses capacités alors que pour d’autres, c’était l’occasion de parfaire leurs connaissances dans leur nouvelle position. Il fallait s’en dou-ter, la BFC Gagetown nous a apporté de belles surprises comme à l’habitude avec une météo chan-geante et un terrain parfois difficilement manœuvrable pour nos véhicules. Mais, grâce à nos confrères du LdSH (RC) de l’ouest canadien, qui étaient équipés de leurs chars Léopard, nous avons pu maintenir nos activités le plus normalement possible. Nous pouvons affirmer qu’ils ont réellement maintenu leurs techniques de remorquage à jour!! Malgré tout, nous pouvons conclure que l’expérience acquise lors du CCEI a été des plus enrichissante pour tous les membres du 12e RBC qui y ont participé. ADSUM

Félicitations à nos finissants de la phase 4

Bravo aux finissant ayant complété la phase 4 et plus particulièrement au lt Stéphane Clouâtre qui a été le meilleur stagiaire sur le cours. Les autres finissants sont : la lt Hanson, le lt Lemire, le lt Chevalier, tous trois de l’escadron A, le lt Croteau de l’escadron D et, l’élof Lussier du CMR. On le voit ici en compagnie du lcol Turenne, com-mandant de l’École de l’arme blindée, du lgén Fox, Colonel Commandant du Corps blindé et du lcol Lan-thier, commandant du 12e RBC alors qu’il reçoit l’épée Worthington, épée remise au meilleur stagiaire de la phase 4.

Mai

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Projet du patrimoine

C’est en avril de cette année que les membres du mess des offi-ciers du 12e RBC (salon Ortona) débutèrent un projet sur les 25 honneurs de bataille fièrement et durement gagnées par le Régi-ment. Il va sans dire que de nos jours, peu de gens connaissent véritablement les exploits et les sacrifices que les soldats du Régi-ment ont accomplis afin de mériter ces honneurs de bataille. C’est donc dans le but d’assurer la passation de cet héritage et d’inculquer aux futures générations un sentiment de fierté que les officiers supérieurs de l’unité ont décidé de mettre sur pied ce pro-jet de valorisation de notre histoire. Premier défi : trouver un moyen de mettre en valeur chaque honneur de bataille de façon efficace. Il a donc été décidé d’utiliser des reproductions de pein-tures illustrant les batailles avec des textes expliquant les hauts faits d’armes du Régiment. Toutes ces illustrations, issues du musée canadien de la guerre, ont été reproduites et encadrées afin d’attirer la curiosité de tous les membres du Régiment. Le major Éric Lallier et son équipe, principalement composée des lieutenants Nick Wheeler, Adam Siokalo et Chloé Hanson, ont effectué l’ensemble des recherches portant sur les 25 batailles citées. En outre, ils du-rent passer de longues heures à la bibliothèque Massey du RMC de Kingston afin de trouver de l’informa-tion reliée à nos honneurs de bataille. Malgré la masse volumineuse d’information trouvée à la bibliothè-que Massey, l’équipe du major Lallier a réussi à résumer efficacement pour en faire des textes simples, concis et pertinents.

Simultanément, ils durent consulter le site Web du musée canadien de la guerre afin d’identifier les illustrations représentant le mieux les batailles. Il faut mentionner l’aide essentielle de Mme France Beau-regard, sans qui il aurait été très difficile de trouver les images vou-lues. À la fin de leurs recherches, ils avaient trouvé les 25 illustra-tions comprenant des œuvres des peintres de guerre célèbres tels que William Oglivie, Charles Comfort et Bruno Boback. C’est ainsi qu’après un travail de moine, le projet de revalorisation des hon-neurs de bataille a été dévoilé aux membres du Régiment et aux vétérans du Three Rivers Regiment (12 CAR) lors de la parade de changement de commandement du 17 juin 2005. Tous furent im-pressionnés des efforts et du résultat, en particulier les vétérans qui purent revivrent leurs exploits à travers les images et les descrip-tions des batailles survenues durant la Deuxième Guerre mondiale. En terminant, nous aimerions remercier tous ceux et celles qui contribuèrent de près ou de loin à la réussite de ce projet et plus particulièrement France Beauregard du musée canadien de la guerre, le personnel de la bibliothèque Massey du collège militaire royal de Kingston et Encadrement Ste-Anne de Québec.

ADSUM Les reproductions sont disponibles via le service de reproduction d’images du musée canadien de la guerre à l’a-dresse suivante : [email protected].

Juin

Par le maj E. Lallier

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Expérience de l’Armée 8C

Par le lt N. Wheeler Avec la participation du major É. Lallier et du major A. Dugas

Entre les 20 et 30 juin 2005, l'escadron D du 12e RBC a participé à l’expérience de l’armée de terre 8C (EAT 8C). Un total de 37 participants étaient impliqués dans l’expérience dont 19 de l’escadron D. Le but de l’EAT 8C était d’étudier les concepts de mise en œuvre et structures de la reconnaissance et de la surveillance (R&S). Le champ d’application qui était proposé par l’EAT 8C consistait à effectuer les expérimentations prévues dans le contexte d’un environnement synthétique (ES) fondé sur une simulation constructive à l’aide de systèmes d’information de commandement et de contrôle (SIC2) simulés et de la simulation virtuelle de l’unité de réduction des risques (URR) du Coyote et d’une fa-mille de UAV. Parmi les autres éléments qui étaient examinés, il y avait les capteurs au sol non sur-veillés (UGS), les véhicules terrestres sans pilote (UGV) et les véhicules blindés de reconnaissance moyens (VBRM). Les opérations des forces modélisées se sont déroulées dans un environnement de simulation constructive générée par le banc d'essai "Baseline One Semi-Automated Forces" et ce scé-nario était fondé sur celui qui a été élaboré à l’intention de la série de jeux de guerre du modèle de l’Armée de terre intérimaire. Le scénario était une extrapolation du scénario de planification de la force 11 (SPF 11) du Ministère, qui dépeint une opération de moyenne intensité de l’OTAN, lancée en vertu de l’article 5 de la Charte. La force ennemie était formée d’une combinaison de forces régulières et irrégulières, ces dernières comprenant des factions motivées par la politique, la religion et les activités criminelles. Les objectifs primaires de l'EAT 8C étaient de déterminer les concepts de mise en œuvre et structures de la R&S, déterminer les éléments de base R&S au niveau de section/patrouille, confirmer les concepts de mise en œuvre et structures au niveau de sous-unité pour les véhicules aériens télégui-dés et déterminer le niveau d’analyse en renseignement pour une sous unité de reconnaissance. La simulation expérimentale s’est déroulée dans le cadre des hypothèses suivantes : en raison des limi-tes imposées par le temps, les scénarios doivent se dérouler par beau temps, à la lumière du jour; "Battle Web 4.0" offre une émulation acceptable de la fonctionnalité "SAM 4.0"; l’URR virtuelle offre une émulation acceptable de la fonctionnalité du PCO/SGC et les systèmes qui en sont à la phase de conception (MARV, UGV) seront modélisés en fonction des caractéristiques des prototypes et/ou de rendement souhaité. Déroulement de l'EAT 8C Nous avons commencé l’exercice à Valcartier où pendant une semaine tous les participants ont reçu un exposé d’introduction sur le scénario et l’expérimentation et ont appris à se servir des outils de communication et du Battle Web de même qu'à réduire le plus possible, à l’aide de procédures appro-priées, les erreurs en matière de collecte des données. Les dirigeants de l'EAT 8C ont enseigné aux opérateurs des UAV et des URR (Coyote) virtuels comment utiliser leurs systèmes et le PC d’esc, et les chefs de troupe ont examiné les scénarios et effectué la procédure de combat. Ensuite, nous som-mes allés à Kingston au Quartier général du Système de la doctrine et de l’instruction de la Force ter-restre. Deux options principales étaient examinées par les participants:

Juin

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Expérience de l’Armée 8C (suite)

la deuxième option était "Composite" où les troupes étaient composées d’une pa-trouille de chacun des trois types de véhicules et où les PC de troupe étaient tous en Coyote :

Conclusion Il y a visiblement beaucoup d'effort et de ressources qui ont été commises dans l'EAT 8C. Les personnes qui dirigeaient l'exercice ont été à l'écoute de nos observations et nous avons pu in-fluencer de façon positive, à l'intérieur de certaines limites, le cours de l'expérience. Nous atten-dons donc le rapport final avec impatience.

la première option était "Modulaire" où les troupes étaient composées d’un seul type de véhicule et l’ensemble des autres ressources de l’esc étaient centralisées au PCE :

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Du côté de la troupe 63 de l’escadron B du 12e RBC, elle aura une opportunité unique de vivre une expérience au sein de la Force Opération-nelle 1-06. En effet, la troupe va se déployer avec le 1 PPCLI sous la FO1-06 en Afghanis-tan; déploiement prévu pour le mois de février 2006. Cela constitue une occasion unique puis-qu’il est rare qu’une troupe se déploie seule au sein d’une organisation qui fait partie d’une au-tre brigade. Dans le cas actuel, l’escadron B est aussi en pleine montée en puissance, mais au sein de la FO 2-06. Pour ce qui est de la troupe 63, elle va se déplacer dans l’Ouest pour l’EX PHOENIX RAM 05 durant les mois de sep-tembre et octobre et ce, avant de compléter l’entraînement prédéploiement à Edmonton en janvier 06.

L’EX PHOENIX RAM 05 est en fait une validation pour les FO 1-06 et 2-06 de reco niveau 7 (NMC 7). Durant cet exercice, la troupe 63 avec ses 8 Coyotes, agira comme troupe ISTAR au sein du poste de commandement de la FO 1-06. Elle devra apprendre et bien comprendre les méthodes de travail (IPO’s) du 1re GBMC, puisque depuis les 5 derniers mois, elle a été entraînée au sein du 5e GBMC. Essentielle-ment, la troupe 63 aura à remplir le même rôle que sa troupe soeur, la troupe 62, c’est-à-dire conduire des opérations de reconnaissance et de surveillance dans le cadre de la guerre à trois volets. Quand à l’orga-nisation au sein de la FO 1-06, sa composition sera la suivante : la troupe 63, un peloton de reco, un pelo-ton COCIM, une section de tireurs d’élite et finalement une section PSYOPS (opérations psychologiques). Un défi de taille attend donc la troupe 63 au cours de la prochaine année. En effet, celle-ci ne va pas seulement représenter le 12e RBC auprès du 1re GBMC, mais bel et bien la 5e brigade dans son ensem-ble. Un défi que chacun des membres de la troupe a bien hâte de relever. La troupe est confiante que son entraînement de haut calibre saura prévaloir durant les moments les plus intenses en exercice et durant le déploiement en Afghanistan en février 06. Suite à nos premiers contacts avec les membres du 1 PPCLI, nous sommes très heureux de voir que la réputation du 12e Régiment blindé du Canada n’est plus à faire et que nous ferons partie intégrante de la FO 1-06 comme membre à part entière du 1 PPCLI.

Par le lt B. Flemming Chef de troupe 63

Montée en puissance de la FO 1-06

Note de la rédaction: Pour des fins de mise en page, nous nous reservons le droit de modifier certains passages des articles sans toutefois porter atteinte à leur contenu. Merci de votre compréhension.

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C’est cet automne qu’a lieu l’EX PHOENIX RAM 05 à Wainwright afin de valider les élé-ments de la Force Opérationnelle 2-06 dans la-quelle les membres de l’escadron B du 12e RBC à Valcartier prennent part. Sous le commande-ment du major Martin Arcand, l’escadron B est composé d’une troupe de reconnaissance blin-dée, d’un peloton d’infanterie en G-Wagon et d’un détachement de tireurs d’élites du 2e R22R. Cette validation fait ainsi suite à une série d’exercices comme l’EX LION VALEUREUX 05 dans les M.R.C. de Portneuf et de la Jacques-Cartier et l’EX GUERRIER AGUERRI 05 en mi-lieu urbain dans le secteur de Thetford-Mines.

Ces exercices préparatoires se sont d’ailleurs avérés des plus bénéfiques pour instaurer et maintenir la cohésion nécessaire au bon fonctionnement opérationnel du Groupe escadron. Lors de l’EX PHOENIX RAM 05, on s’attend à faire face à un ennemi de type non conventionnel qui est en mesure de nous frapper de n’importe quelle façon, c’est-à-dire qu’il utilise des tactiques asymé-triques, comme la guerre de guérilla. En préparation, nous avons donc mis l’emphase sur les tâches d’écran, de reconnaissance de routes/points/zones, de contrôle de circulation, d’escorte et de barrage routier qui font partie de nos spécialités. De plus, nous nous sommes aussi préparés à être employés en support aux opérations de cordon et fouille, effectuées principalement par les compagnies d’infan-terie. Il ne faudrait par contre pas passer sous silence le fait que nous avons maintenu également no-tre expertise sur les tactiques conventionnelles et la guerre de manœuvre. Lors de notre arrivée à la BFC WAINWRIGHT pour l’EX PR 05, l’escadron B effectuera son travail en huit phases afin de valider tout le personnel. Nous débuterons par un champ de tir 25 mm dans lequel tout l’escadron aura la chance d’exercer ses compétences au tir dans un contexte de guerre conven-tionnelle. Ensuite, l’escadron pourra s’entraîner dans un contexte interarmes avec des éléments d’in-fanterie, de génie et d’artillerie. Ce concept d’entraînement n’est pas nouveau et permettra au Com-mandant de la FO 2-06 d’avoir des équipes interarmes entraînées pour tout genre de tâches. Les phases qui suivront par la suite vont se succéder progressivement à travers les niveaux d’entraîne-ment pour en arriver à un contexte de guerre à trois volets qui sera divisé en opérations de guerre et de stabilité. Une fois cet entraînement complété, l’escadron B de la FO 2-06 sera ainsi prêt à se faire valider de nouveau, cette fois-ci à Valcartier, afin de s’exercer dans des plateaux spécifiques pour un déploie-ment éventuel dans n’importe quel endroit dans le monde.

Par le lt A.M.J. Nadon Chef de troupe 62

Montée en puissance de la FO 2-06

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Après deux ans d’absence, le Triathlon du 12e RBC est de retour!

Par le cvr Descôteaux escadron D

Le 29 août dernier, se tenait la plus récente édition du triathlon du 12e RBC. La température n’était pas au ren-dez-vous mais, par chance, les averses non plus. Le manque de soleil a été incommodant pour la portion na-tation mais il s’est montré de ‘’bon adon’’ pour les ap-prentis olympiens lors des deux autres portions du par-cours. Dès les premiers instants de la journée, la com-position des repas des athlètes a fait preuve du caractère diversifié de nos participants. Nous pouvions effective-ment apercevoir dans le couloir régimentaire toutes sor-tes de déjeuners d'athlètes: café, Red Bull, biscuits et liqueur; bref, de vrais déjeuners de champions. Le départ a eu lieu à 9h00 sur la plage du lac St-Joseph. Plusieurs résidants du lac se sont même rendus sur place pour voir et découvrir les talents cachés de certains nageurs. Le défi allait comme suit: 400 mètres de nage, de 18.5 km de bicyclette et enfin d’une course de 6.2 km autour de la base. Le tout pouvait se faire seul ou en équipe. Avec un excellent taux de participation, le plaisir et les défis personnels étaient de mise.

Dès le début des épreuves, une adolescente de la place, Alexandra Lépine, s’est jointe à la catégorie hom-mes/individuel pour faire le départ avec eux; le tout s’est fini par une avance cinglante de la jeune de 15 ans sur le res-tant de la meute qui suivait derrière. Son exploit a été chau-dement applaudi de la part de tous les membres de la com-pétition. Une fois toutes les catégories passées, les partici-pants se sont déplacés à vélo sur les 18 km qui séparaient la plage de la base. En plus des conditions météorologi-ques idéales pour cette portion du parcours, l’asphalte était sec et tempéré; permettant ainsi une randonné plus agréa-

ble tout en jouant moins sur l’endurance. Dans cette partie de l'épreuve, nous avons pu observer tou-tes les gammes de vélos disponibles sur le marché en plus des touches personnalisées des cyclistes dans leur design tel que …l’ajout d’un siège de bébé… Une fois arrivé à la base, se tenait le départ des coureurs qui a été suivi d’une période de récupération bien méritée. La course terminée, la parade de la remise des médailles s'enclenchait pour souligner les gagnants mais aussi pour féliciter tous et chacun de leurs efforts. Malgré le fait que la jeune fille était une « nageuse professionnelle », que la route empruntée par les cyclistes présentait quelques côtes à gra-vir, que la corde flottante du lac ne servait pas juste de guide et que deux équipes ont fini ex aequo, nous n'aurions pu avoir meilleure journée pour cet événement. Félicitations à tous et nos sincères remerciements au cplc Legault, au lt Wheeler et au lt Siokalo pour l'organisation réussie de l'événement. ADSUM !

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Le Triathlon du 12e RBC en image

Le cplc Bégin et son super vélo... Le départ de la nage au lac St-Joseph

Le capt Larose semble bien s’amuser ! Dépêchez-vous lt Radl !

Le padré était litéralement en feu !! Lâche-pas mon Ti-Pette !

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Le Triathlon du 12e RBC en image

Les grands gagnants par catégorie

Division homme (junior) cpl Légaré avec un temps de 01:07:22

Division homme (senior) cpl Therrien avec un temps de 01:19:37

Division femme, capt L’Heureux avec un temps de 01:26:03

Division équipe, cpl Nadeau, cpl Desjardins, cpl Brignone avec un temps de 01:13:51

Division homme (junior) 2e position: cpl Georgieff 01:07:43 3e position; cpl Settle 01:09:09 Division homme (sénior) 2e position: cplc Evans 01:20:00 3e position: adjum Roy 01:21:20 Division femme: 2e position: capt Little 01:31:00 3e position: cpl Blanchet 01:36:55 Division équipe: 2e position: cvr Potvin, cplc Carrier, cvr Plourde 01:15:23 3e position: cvr Villeneuve, cvr Landry, cvr Dionne 01:21:00 Bravo à tous les participants!!

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Journée familiale au 12e Régiment blindé du Canada

Par le lt C.Radl

escadron A La journée «Portes ouvertes» du 10 septembre 2005 a permis à plus de 800 membres des familles et amis des cavaliers du 12e Régiment blindé du Canada à Valcartier de se familiariser à la vie d’un soldat blindé. En effet, durant la journée, les gens ont pu assister à plusieurs démonstrations de tir et ont eu la chance de faire une promenade à bord de divers véhicules militaires. Sans doute, l’activité qui a le plus retenu l’attention a été celle de la démonstration de tir de plusieurs armes légères et lourdes. Sous la direction de l’adj Plourde, de l’escadron A, les cavaliers ont démontré les capacités des armes telles que le 9 mm, le fusil C-8, les mitrailleu-ses C-9, C-6 et de calibre .50. Les participants ont également eu la chance d`avoir une démonstration de tir direct d’un 105 mm fourni par le 5e RALC, du 25 mm d’un Coyote et d’une démonstration de Carl Gustav. Le tout a été couronné par un saut en rappel de six cavaliers d`un hélicoptère Griffon, suivi d`une démonstration d’avance au contact avec tir réel. Toute la journée, les gens étaient invités à visiter les kiosques aména-gés afin de poser des questions et de manipuler des armes utilisées lors des démonstrations. Les enfants n’ont pas été oubliés et ont pu s’amuser avec le détecteur de mines et les lunettes de vision nocturne «NVG». Ils ont pu également s’initier au tir au fusil à plomb et manipu- ler le système de surveillance du Coyote.

La journée familiale a été un grand succès si on se fie à la grande participation et au plaisir que les participants ont démontré au cours de la journée.Tous nous ont expri-mé qu’ils avaient trouvé la journée très instructive et fascinante et ont grandement apprécié de voir enfin ce que le métier de blindé offrait comme défis aux membres de leurs familles. Félicita-tions et merci à tous ceux qui ont contribué au succès de cette journée. ADSUM !

Le maj Arcand et sa famille.

Le cplc Cantin reçoit la bise de la part de sa fille Daphnée.

Sept.

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Journée familiale au 12e Régiment blindé du Canada en photos

Le lcol Lanthier s’adressant à la foule lors de l’ou-verture officielle de la journée familiale 2005.

La prestation de l’adj Plourde à la .50 n’a laissé personne indifférent...

L’équipe de rappel formé par six membres du régiment se prépare à effectuer leurs descente.

Le cpl Béland du PCR en compagnie de son épouse et de leur petite fille.

Le sgt Aupin donnant quelques conseils sur le ma-niement sécuritaire du Carl Gustav.

Les promenades en véhicule blindé son toujours bien appréciées.

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Dans le cadre de l’heure du cmdt du 12e RBC à Valcar-tier, le 14 septembre 2005, nous avons eu la chance de recevoir et d’être l’auditoire attentif de nul autre que M. Edmund TOJO Griffiths, vétéran du Three Rivers Regi-ment lors de la campagne de Sicile et d’Italie en 1943 jusqu’à la bataille d’Ortona. M. Griffiths, faisant parti du patrimoine régimentaire, a su captiver dès ses premières paroles l’intérêt des membres du club 86 et du salon Or-tona. Les nombreuses anecdotes auxquelles il a initié la troupe furent romancées de façon captivante et permet-taient de détourner notre attention des grandes difficultés rencontrées par ses confrères et lui. Le guidon régimen-taire lui est en parti redevable de ses honneurs de ba-taille. Sa visite régimentaire a cependant débuté dès son arrivée à Valcartier la veille de sa présence à l’heure de cmdt. Il s’est déplacé dans le secteur d’entraînement pour y voir la conduite de deux cours simultanés : le cours de surveillance et le cours de tireur. Stupéfait par la qualité et la précision de la balistique 25 mm, il déplorait tout de même la perte du char d’assaut au sein du Régiment, ayant lui-même combattu à bord du Sherman. L’imagerie thermique de la tourelle ou du système de surveillance a suscité son intérêt. To-jo a connu une époque où la nuit offrait des répits dans la bataille. Il a rapidement compris que l’obscurité n’était désormais plus un facteur de camouflage fiable.

C’est avec reconnaissance et respect que les membres du 12e RBC lui ont fait un hommage particulier lors d’une parade organisée en son honneur. Son dévouement pour les anciens combattant, sa loyauté envers le Régiment et sa contribution de 30 ans de service sont dignes d’éloges. M. Griffiths se souvient du sacrifice ultime de ses confrères de l’époque. Nous vous remercions Tojo de votre témoignage et sa-chez que nos pensées sont avec vous et votre famille.

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Visite de M. Edmund « TOJO » Griffiths à Valcartier

Par le lt S. Clouâtre escadron A

M. Griffiths en compagnie du Cmdt du 12eRBC, le lcol J.M. Lanthier ainsi que du CmdtA le maj S. Le-blanc.

Tojo a su capter l’attention de son auditoire! M.Griffiths répondant aux question du lt Hanson.

Sept.

M. Edmund « TOJO » Griffiths en visite à Valcartier

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Par l’élof L.N. Calkins

Le 12e Régiment Blindé du Canada (M) à Trois-Rivières est heureux d’annoncer la récente acquisition de son premier véhicule Gelaendenwagen, communément appelé « G-Wagon ». Le reste de la flotte continuera d’être livré au cours des prochaines semaines. Au total, le 12e RBC (M) à Trois-Rivières se verra doté de 16 véhicules G-Wagon. Il est à noter que cette acquisition n’était pas prévue aussi tôt dans l’année. Donc, ceci permettra aux membres de se qualifier sur les G-Wagons et de les utiliser en entraînement à des dates beaucoup plus rapprochées.

Rappelons que le G-Wagon, un produit de Mercedes-Benz, est présentement utilisé en opération en Afghanistan. Il peut être muni d’une tourelle ou encore de bou-cliers blindés de protection (BBP). Ces derniers protègent l’habitacle de l’équipage en offrant une pro-tection contre les armes légères, les grenades, et les mines anti-personnelles.

Les douzièmes seront donc progressivement qualifiés sur ce nouveau véhicule et le Régiment pourra intégrer complètement le G-Wagon dans son entraînement à partir de l’automne 2006.

Une nouvelle addition à Trois-Rivières Sept.

Le cvr Simon Hamelin, conducteur 11A, à distance de support du véhicule qui le pré-cède. (Photo capt Michel Girard)

La cplc Karine Faulkner supervise le cpl Jobin, son mitrailleur de tou-relle. (Photo capt Michel Girard)

12 RBC Trois-Rivières sur VBS1

La fin de semaine du 24 et 25 septembre 05, l’escadron A, 12e RBC Trois-Rivières, s’entraînait sur le nouveau programme de simulation du CEES (Centre d’entraînement en environnement synthétique) de la Base de Valcartier. Il s’agit du VBS 1, pour Virtual Battlefield System. Les membres ont su apprécier le réalisme de l’exercice. On est loin de l’ancien simulateur aux peti-tes formes orange déplacées par un interacteur. Chaque conducteur déplace lui-même son véhicule et chaque tireur engage lorsqu’il se doit. Un écran pour le mitrailleur et trois pour le conducteur du véhicule: une recette qui garantit plus de réalisme. Le chef d’équipage, quant à lui, voit la situation via les écrans des membres de son équipage, ce qui l’oblige à être en interaction continue avec eux. Tous les membres sont reliés par radio et tous les véhicules sont reliés en réseau dans le même scé-nario. Action en environnement contrôlé! Ce type d’exercice sur un tel simulateur est à coup sûr le chaînon manquant entre les simulations sur table de sable et l’exercice en milieu réel!

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Le manège militaire Général Jean-Victor-Allard, bien plus qu’un édifice patrimonial, est le cœur his-torique du 12ème Régiment blindé du Canada et des unités antérieu-res qui ont forgé nos coutumes, nos traditions ainsi que notre lon-gue et riche histoire régimentaire. C’est au début de l’année 1905 que le gouvernement fédéral fait des demandes de soumissions pour la construction du manège militaire de Trois-Rivières et ce, dans le but d’héberger le 86th Three Rivers Regiment qui deviendra plus tard notre unité telle qu’on la connaît. Le 26 juillet de la même année, la communauté des Ursulines vend au coût de 3000 $, à la corporation de Trois-Rivières, 10 lots qui serviront à l’érection du manège militaire. Ces lots sont revendus par la corporation le 30 septembre 1905 à sa Majesté Édouard VII. La soumission de Joseph Bourque de Hull au montant de 52 000 $ est acceptée par le ministère des Tra-vaux publics pour la construction du manège. Dès lors, les travaux de construction peuvent commencer et ceux-ci se poursuivront jusqu’à l’automne 1906, année où l’unité s’installe dans le manège militaire actuel, sis au 574, rue Saint-François Xavier. Cette imposante bâtisse dont les murs ont 79 cm d’épaisseur, est construite de briques rouges avec pierres de taille aux châssis et aux portes. La façade est munie de quatre tourelles avec parapets à cré-neaux. Les portes sont fabriquées de bois de chêne massif et cintrées de fer forgé. L’intérieur du ma-nège comprend une immense salle d’armes au rez-de-chaussée et une quinzaine de pièces attribuées aux officiers et aux soldats dont, entre autres, un simulateur d’armes légères, un quartier-maître, deux pièces pour accommoder les mess, des salles de classe, un salon régimentaire, deux bibliothèques et des bureaux pour accommoder l’administration, les opérations et le commandement. Depuis ses tout débuts, le manège a fait partie du noyau culturel et social de la communauté l’héber-geant : de grands bals y furent organisés; de la royauté, des ambassadeurs et diplomates y furent reçus; spectacles et concerts y furent présentés; dîners et réceptions tant militaires que civils y prirent place; plusieurs fois le manège vit les fils et filles de Trois-Rivières partir au combat ou en opération de maintien de la paix. Au fil des années, une longue histoire y fût donc tressée à même les tissus militaires et so-cials. Depuis quelques années, des travaux de réfection majeurs ont permis au manège de passer au 21ème siècle, tout en conservant son cachet d’origine. Le manège héberge aussi le musée du 12e Régiment blindé du Canada et chaque été son exposition attire de nombreux passionnés d’histoire. Évidemment, l’année 2006 sera axée sur une thématique entourant le 100ème anniversaire du manège avec, entre au-tres, un bal régimentaire d’époque le 6 mai prochain et la parade du droit de Cité de Trois -Rivières la fin de semaine du 7 et 8 octobre 2006.

par le capt J.F. Dufour

100e anniversaire de la maison mère

du 12ème Régiment blindé du Canada (1906-2006)

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Après un tour rempli de défis comme commandant du 5e Groupe brigade mécanisé du Canada et Com-mandant de la Brigade multi-nationale de la rotation 1, OP ATHENA, à Kaboul, Afghanistan, le brigadier-général Lacroix, fier membre de la famille régimentaire a pris le commandement du Collège militaire royal du Canada lors de la passation de commandement qui a eu lieu à Kingston, le 5 août 2005, sous l’égide du commandant de l’Académie canadienne de la Défense. Le brigadier-général Lacroix est heureux et se considère privilégié d’être le commandant d’une telle insti-tution. Malgré l’absence de sa femme Lucie à ses cotés, à cause d’un contrat de travail qu’elle doit com-pléter à Québec, le commandant du CMR s’adapte très bien à son poste et à son nouvel environnement. Son épouse le rejoindra à Kingston au mois de décembre. Il est à noter que le brigadier-général Lacroix n’en est pas à ses premières armes au CMR. Il a complété un baccalauréat en arts et science militaire en octobre 1999 au CMR et a été par la suite nommé Directeur des élèves-officiers, un poste qu’il a comblé pour une période de trois ans, soit de juillet 1999 à juin 2002. Donc, il va sans dire, qu’il possède de bonnes connaissances du Collège. Le Collège militaire royal du Canada est une institution vitale pour les Forces canadiennes. Elle déve-loppe de futurs officiers et les prépare à faire face aux opérations complexes dans lesquelles les FC sont engagées. Elle est aussi une institution académique de haute renommée pour les études de premier cy-cle, les études supérieures et pour la recherche. Malgré ses vastes occupations et un horaire chargé en tant que commandant du CMR, le brigadier-général Lacroix garde toujours un oeil attentif sur le Régiment et sur son évolution. Il remercie tous les officiers, sous-officiers et hommes du rang du Régiment pour leur support continu et espère leur rendre visite très bientôt. ADSUM !

La signature des parchemins par le commandant sortant, le brigadier-général J.M.J. Leclerc, CD et le nou-veau commandant, le brigadier-général J.P.P.J. Lacroix, CD sous la présidence du commandant de l’Aca-démie canadienne de la Défense, le major-général P.R. Hussey, OMM, CD.

Par le maj P. Huet instructeur chef, CMR

Nouvelles du chapitre de l’ouest Le bgén J.P.P.J. Lacroix prend le commandement du CMR

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Les 12ièmes en service et à la retraite dans la région d’Ottawa continuent à se regrouper et partager des histoires lorsque l’oc-casion se présente. Il y avait un rassemblement le 28 juin pour souligner la retraite du lcol Luc Petit et la mutation du lcol Rysz Sulik. La retraite du lcol Petit a été soulignée davantage par le bgén Jocelyn Lacroix lors du dîner régimentaire de l’arme blin-dée à Ottawa le 28 septembre. Avec son départ, le lcol Patrick O`Halloran est devenu le nouveau Président du chapitre d'Ot-tawa. Le lcol Carl Turenne, qui a tenu les rennes pour quel-ques mois, est maintenant responsable pour le chapitre de l’A-tlantique depuis sa mutation à Gagetown en étant commandant de l’EAB. Le lcol Sulik remplit ces fonctions pour le chapitre de Montréal. Les membres du chapitre de l’ouest ont eu une autre occasion de lever une bière le 21 septembre. Le cmdt du 12e RBC, le lcol Jean-Marc Lanthier et le SMR, l’adjuc Poirier étaient à Ottawa pour les conseils de promotion et se sont joint à nous pour nous mettre à jour des activités du Régiment. Plusieurs mem-bres en service et à la retraite étaient présents, y compris le col cmdt, le lgén Addy. Notablement, Chris Chance nous a raconté son dernier tour des terrains de bataille en Europe et sa visite chez le col Jac-ques Rousseau à Paris (le col Rousseau a la tâche ardue d’être notre attaché de défense pour la France, Espagne et Portugal). Le lcol Michel Gagné, le nouveau cmdt du Régt de Hull, et son PSFR le capt Dan Rocheleau, se sont assurés d’inviter tous les membres du chapitre et tous les 12e qui visitaient Ottawa à faire un tour chez eux au manège militaire de Hull. Finalement, certains anciens, tels que Paul Marcelais, Claude Machabee et Frank Slater n’étaient pas en mesure de nous rejoindre mais nous ont envoyé leur salutations. Le chapitre de l’ouest est en pleine vie et continue à voir arriver et partir des 12ièmes. Le plus récent arrivé est le capt Martin Lemay, qui travaille comme officier de renseignement dans le centre des opérations de la défense nationale.

Charles Gutta parle de golf avec notre Col Cmdt, le lgén Addy

Les maj Pat Bailey, Martin Perron et Steve Lacroix écoutent les histoires de guerre du maj Don Evoy.

Le maj Pat Bailey avec les lcols Carl Turenne et Charles Branchaud.

Par le lcol P. O’Halloran

Nouvelles du chapitre de l’ouest (suite) Rencontre amicale

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Par le capt F. Perreault ELRFC

C’est le 20 mai dernier qu’a eu lieu la dernière réunion des membres de l’Association du Régiment, cha-pitre de Montréal. Lors de cette rencontre, plusieurs membres actifs et retraités du Régiment s’étaient donné rendez-vous à St-Jean afin d’échanger et discuter entre eux. La prochaine réunion devrait se tenir à la fin octobre avec le nouveau président du chapitre, le lcol Sulik. Si vous connaissez des anciens membres du Régiment récemment retraités dans la grande région de Montréal, communiquez avec le secrétaire, le capt Perreault,au (450) 358-7099 poste 6407 afin qu’il ajoute ces nouveaux membres à la liste de distribution des invitations.

De gros changements en vue à St-Jean Le changement semble être une constance dans les FC ces temps-ci et l’École de Leadership et Re-crues des Forces canadiennes (ELRFC) n’y échappe pas. Suivant une directive du Chef d’État-major demandant que les soldats et les officiers soient mieux for-més et préparés aux réalités d’un terrain opérationnel dès leur entraînement de base, l’ELRFC a entamé une vaste transformation du cours de Qualification militaire de base (QMB) et du cours de base pour offi-cier. Le QMB sera dorénavant allongé de trois semaines afin de couvrir la nouvelle matière enseignée por-tant surtout sur les techniques de campagne, le maniement des armes et les réalités des opérations ou-tre-mer d’aujourd’hui. Les nouveaux soldats des trois éléments des FC pourront ainsi profiter d’une for-mation de base robuste et adaptée aux réalités du 21e siècle. Des camps permanents comme on peut retrouver en Bosnie ou en Afghanistan pouvant abriter un peloton de 60 personnes sont présentement en construction au centre d’entraînement de Farnham. De plus, un scénario des plus réaliste sera déve-loppé afin de donner aux recrues et élèves-officiers un exercice final rempli de défis et digne de mention. Un cours pilote est présentement expérimenté afin de tester la nouvelle approche. Si tout va bien, l’im-plantation de ce cours devrait se réaliser à l’automne 2006. Il est fort à parier que cette nouvelle façon de conduire l’entraînement de base sera bénéfique pour tous, tant au niveau de l’individu que des Forces canadiennes.

Nouvelles du chapitre de Montréal

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La période d’affectation de l’été 2005 a été très active au niveau des mutations des membres du Régiment à l’École de l’arme blin-dée (ÉAB). Environ une quarantaine de nouveaux «12e» de tous grades ont été mutés cet été au Nouveau-Brunswick. Il y a donc maintenant 199 membres du 12e RBC sur un effectif total de 462 personnes au sein de l’École. Les membres du Régiment compo-sent donc un peu moins de 50% du personnel total de l’ÉAB; alors pour le dépaysement on repassera!!! En considérant le nombre de douzièmes à l’École, nous pourrions facilement créer l’esc «E» du 12eRBC à Gagetown. L’ÉAB a récemment vu son effectif augmen-ter de plusieurs nouvelles positions afin d’agrandir le cadre d’ins-tructeurs en support à l’expansion du Corps blindé. Cette expan-sion va entre autre permettre d’éviter, dans la mesure du possible, les tâches d’augmentation temporaires pour le personnel blindé des unités des trois brigades opérationnelles au pays. Il y a plu-

sieurs positions qui n’ont pas pu être remplies cette année alors soyez avisé que l’esc «E» prendra sûre-ment de l’expansion encore une fois l’année prochaine… Parmi tous ces douzièmes, plusieurs membres du Régiment occupent des positions clés à l’ÉAB. Il y a évidemment le nouveau commandant, le lcol Tu-renne, qui a remplacé un autre membre du Régiment au mois de juin dernier, soit le col Bowes. Ce der-nier est présentement le commandant de l’Équipe de Reconstruction Provinciale à Kandahar en Afghanis-tan. Il ne faut également pas oublier l’équipe formée par le maj Bernier et l’adjum Royer à la tête de l’es-cadron d’entraînement. En plus de ces quelques personnes clés, il faut absolument souligner la contribu-tion, le dévouement et le professionnalisme de tous les membres du rang du 12eRBC, du conducteur aux adjudants de cours, pour leur apport essentiel au bon fonctionnement de cette institution. Sans leurs ef-forts, leurs compétences et leur persévérance, il serait très difficile d’atteindre nos objectifs d’entraîne-ment. Depuis mon arrivée à l’École au mois de juillet dernier, j’ai eu ra-pidement l’occasion de constater le tempo opérationnel élevé du personnel. Compte-tenu du grand nombre de cours conduits par l’ÉAB, une bonne majorité du personnel passe tout près de qua-tre à six mois par année à Petersville. La majorité des douzièmes avec qui j’ai eu l’occasion de discuter cet été ont eu une expé-rience très positive en ce qui concerne leur séjour au Nouveau-Brunswick. Les commentaires principaux des cavaliers et capo-raux se résument au fait que le travail est très intéressant malgré les nombreuses heures passées en campagne. Pour ce qui est des cplc, sgt et adj, ils font, pour la majorité, des commentaires tout aussi positifs en mentionnant qu’ils retirent beaucoup de sa-tisfaction à enseigner à la relève et à demeurer à jour au niveau des développements doctrinaires et tactiques du Corps blindé. Un autre point positif souvent mentionné par tous les grades est de travailler quotidiennement avec nos frères d’armes du RCD et du LDSH (RC). Cette interaction est très bénéfique pour la santé du Corps et chaque Régiment à avantage a profiter des expériences des autres unités, que ce soit au niveau opérationnel, tactique ou administratif.

Par le capt E. Montreuil CmdtA escadron CS, ÉAB

Manifestation devant le manège militaire de Sussex lors de l’Ex First Contact

Troupe de reconnaissance en attente d’ordres durant l’Ex First Contact

Nouvelles du chapitre de l’Atlantique

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Les aspects moins intéressants d’une mutation à Gagetown sont pour la plupart le fait qu’il y ait moins d’activités à faire dans la région comparativement à la grande région de Qué-bec et ce, surtout durant l’hiver. L’autre point souvent men-tionné est le fait qu’il est pratiquement impossible, à quel-ques exceptions près, d’être déployé en mission opération-nelle outre-mer. Ce désavantage est toutefois un avantage pour certaines personnes qui désirent avoir une pause des missions opérationnelles malgré le fait que plusieurs person-nes sont tout de même souvent absentes de la maison parce qu’ils sont en mission prolongée à Petersville. En somme, il y a pour la plupart des gens plus d’aspects positifs que né-gatifs à être muté à Gagetown. Plusieurs membres du Régi-ment qui ne voulaient pas être mutés initialement au Nou-veau-Brunswick changent souvent d’avis une fois qu’ils ont mis les pieds à l’ÉAB. L’ÉAB a beaucoup évoluée depuis les dernières années. L’emphase est maintenant mise sur le mentorat et non sur l’aspect quantitatif des évaluations (approche «clip board»). Les instructeurs, tout comme les étudiants, portent du camouflage et leurs armes personnelles afin d’encourager les leaders à montrer l’exemple à tous les niveaux. L’emphase tactique de l’entraînement et la menace ont également évolué. Nous sommes passés de la chasse contre les hordes soviétiques à la reconnaissance contre une menace asymétrique. Malgré tout, la chasse, tout comme le Léopard, ne sont pas disparus puisque l’ÉAB conduit toujours des cours pour les membres du LDSH (RC). Pour couronner l’entraînement estival et pour mieux préparer les étudiants à faire face au milieu opérationnel contemporain, un exercice majeur a été organisé, pour la deuxième année consécutive, dans la région de Sussex du 3 au 8 août 05. L’EX FIRST CONTACT a permis aux élèves-officiers du DP1 AO CC (ancienne Ph III) et du DP1 AO TL (ancienne Ph

IV) de s’entraîner dans un milieu urbain en dehors des secteurs d’entraînement de Gagetown. Cet exercice permet aux étu-diants d’être exposés à un milieu plus près de ce que l’on peut retrouver en théâtre opérationnel et de faire face à une menace plus réelle, agressive et organisée. De plus, cet exercice en-globe également tous les avantages à interagir avec la popula-tion civile. Un des projets du lcol Turenne est de rendre pour l’année prochaine cet exercice inter-armes en s’assurant de la participation active des fantassins, des artilleurs et des ingé-nieurs. Plusieurs membres du Régiment ont participé à cet effort majeur de l’ÉAB. L’expérience des membres du 12e RBC, qui ont récemment pris part à des missions en Bosnie ou en Afgha-nistan, a grandement contribué à perfectionner les compétences des étudiants évalués lors de cet exercice.

En conclusion, la famille du 12eRBC dans l’Atlantique se porte très bien et nous sommes toujours très contents de voir nos frères d’armes de Valcartier lors des multiples cours menés à l’École. Nous avons certainement hâte de participer à l’EX PLEIN CONTACT l’hiver prochain. Pour terminer sur une note des plus positives, il faut souligner que quelques membres du Régiment on été promus récemment cet été. Félicitations entre autre à l’adj Landry, au sgt Lévesque, au cplc Jones, au cplc Godin et au cpl Burney.

ADSUM !

Le maj Bernier durant son groupe d’ordre, Ex First Contact

Traversée de la Rivière St-John, Ex First Contact

Nouvelles du chapitre de l’Atlantique (suite)

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TRANSFORMATION : LE NOUVEAU MOT À LA MODE

Au cours des années 1990, moult articles et livres décrivant les splen-deurs et les misères de la gestion du changement, de l'amélioration conti-nue et de la ré-ingénierie – trois mots à la mode sortis de la bouche des gourous. Bien qu'elles reconnaissaient que le changement serait proba-blement l'unique constante, les organisations créaient souvent des divi-sions d'état-major temporaires qui ne devaient demeurer en place que pendant le cheminement vers l'« état final ».

Aujourd'hui, la plupart des gens sont d'avis que le changement devient une situation perpétuelle, plutôt qu'un cheminement vers un état final – un voyage sans fin plutôt qu'une destination. Par conséquent, la pro-chaine étape de la transformation de la gestion du changement semble être la création d'organisations précises qui s'occuperaient de gérer le changement et de promouvoir l'innovation, l'expérimentation et la pensée latérale. On pourrait considérer cela comme une façon d'institutionnaliser ou de promouvoir le changement.

Le changement est quelque chose qu'il faut promouvoir plutôt que gérer à contrecœur.

L'OTAN a fait un pas dans cette direction en mettant sur pied, le 19 juin 2003, le Commandement allié – Transformation, dont le quartier général (Commandant suprême des Forces alliées – Transformation-SACT) se trouve à Norfolk, en Virginie.

UN NOUVEAU DÉFI

Selon moi, il était important d'établir une coupure nette entre la nouvelle organisation et l'ancienne afin d'empêcher qu'une approche de transition résiduelle vienne freiner notre élan. Par conséquent, nous avons opté pour quatre changements.

Premièrement, nous allions confier nos responsabilités opérationnelles au Commandant suprême des For-ces alliées en Europe (SACEUR), y compris nos subordonnés opérationnels et la responsabilité de notre zone d'opérations, soit tout l'Atlantique Nord. Étant donné que nous allions gérer l'innovation et la réflexion prospective, notre nouvelle zone d'opérations serait dorénavant l'avenir. Deuxièmement, nous allions dé-manteler le SACLANT, une entité opérationnelle efficace faisant partie de l'OTAN depuis plus de 50 ans. Troisièmement, nous allions créer un nouveau commandement appelé SACT, dont le quartier général se-rait installé à Norfolk – et quatrièmement, nous allions en nommer le premier commandant.

La transformation de la gestion du changement au sein de l’OTAN

Par le lgén J.O.M. Maisonneuve Chef d’état-major du QG du commandement suprême allié

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La transformation de la gestion du changement au sein de l’OTAN (suite)

RETOUR SUR LES ENSEIGNEMENTS TIRÉS

Dynamisme et détermination. Pour que l'organisation devienne le SACT, il a fallu que le personnel quitte sa zone de confort pour se lancer dans l'inconnu. Nos gens se sont alors retrouvés sous le feu des projecteurs en qualité d'« agents de forçage » chargés d'amener l'OTAN à opérer des changements et d'importer une nouvelle culture de symbiose au sein du quartier général. On a rencontré une forte résis-tance – la mentalité interne s'est avérée presque plus difficile à changer que la mentalité externe.

Leadership. Le leadership du commandant s'est avéré essentiel – mobilisant le personnel et nous pous-sant à réfléchir à l'avenir. Il a posé d'innombrables questions et s'est préoccupé de chaque problème. Il nous a incité à poursuivre sur notre lancée.

Une structure de gestion. Nous avons mis sur pied deux organisations de gestion du changement, diri-gées chacune par un général « une étoile » relevant directement du commandant suprême. Un groupe se concentrait sur l'interne, tandis que l'autre avait une orientation plus large axée sur l'extérieur. Si aucune organisation extérieure ne nous force à changer, alors il en faut une à l'interne qui, au départ, relève des plus hautes instances.

Communication. La communication est une des plus importantes facettes de la gestion du change-ment pour apaiser les craintes des membres du personnel concernant leur emploi, veiller à ce que le per-sonnel comprenne la nécessité d'apporter ce changement en raison de sa tendance naturelle à y résister et pour ouvrir l'organisation aux bonnes idées de chacun. Grâce à une rétroaction régulière, le personnel peut mettre en doute la raison d'être de certaines décisions et proposer des idées. Les bonnes idées sem-blent donner lieu à d'autres bonnes idées.

Photo : OTAN

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Par conséquent, outre les mises à jour et les réunions régulières du personnel, nous avons entrepris une série d'exposés pour tous au cours desquels, en ma qualité de chef d'état-major, je répondais aux ques-tions, expliquais les décisions et répliquais aux critiques qui étaient formulées. J'ai également fait une série de visites, me rendant dans une section différente à chaque semaine. En dernière analyse, la plupart des gens comprennent la raison d'être et bien que tous ne soient pas toujours d'accord, ils respectent normale-ment le processus et les facteurs qui ont contribué à la décision. De plus, nous avons :

- produit et amélioré un bulletin périodique sur la transformation que nous publions de façon plus régulière;

- élaboré un nouveau site Web contenant des renseignements à jour; et

- invité la haute direction à tenir des séances d'information distinctes.

LES GENS

En dernière analyse, il n'est possible de réaliser une vaste restructuration et de faire du changement sa principale mission qu'avec la participation des gens qui forment l'organisation. Innover, bouleverser le statu quo, mettre en doute des hypothèses, travailler en dehors de votre zone de confort sur des problèmes nou-veaux et jamais expérimentés et ne jamais se satisfaire des anciennes méthodes de travail exige une nou-velle mentalité. Les gens ne peuvent acquérir cette mentalité que dans un milieu où ils sont libres d'es-sayer de nouvelles choses, où la prise de risques est récompensée et où l'échec occasionnel est considéré comme le prix à payer pour avoir dépassé les limites établies. Enfin, un milieu où la réflexion latérale est chose courante.

En créant ce nouveau commandement, l'OTAN s'assure de pouvoir recourir à un outil institutionnalisé pour gérer le changement, coordonner l'innovation et tirer parti de la puissance des pays en vue de progresser dans sa recherche d'une nouvelle façon de mener la guerre. Mettre une nouvelle structure en place tout en continuant de mener nos opérations est un peu comme changer les pneus d'un véhicule en marche, mais nous avons su relever le défi jusqu'à présent et nous avons l'intention de continuer. La restructuration est déjà une grande réussite. Nous devenons un « agent qui pousse pour le changement au sein de l'OTAN… ».

Amitiés à tous et Adsum!

Le lieutenant-général Michel Maisonneuve est le Chef d'état-major du QG du Commandant suprême allié – Transformation de l'OTAN. Son épouse Barbara et lui reviendront au Canada en juillet 2006 à l’occasion de sa retraite des Forces canadiennes.

La transformation de la gestion du changement au sein de l’OTAN (suite)

Note de la rédaction: Cette nouvelle section de La Tourelle vise à garder le contact avec les douzièmes qui sillonnent la pla-nète, à découvrir leur coin de pays et à s’enrichir de leurs expériences professionnelles dans le cadre de leurs fonctions ou suite à leur retour au Canada. Nous aimerions remercier tous ceux qui ont fourni des articles pour ce numéro. N.B. La date limite de réception des articles pour la prochaine édition est le 1er mai 2006.

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L’élaboration de la nouvelle politique canadienne concernant l’Afrique a été présentée au Sommet du G8, tenu à Kananaskis en 2002. Cette politique a été établie en tenant compte d’une approche pan-gouvernementale dite 3D (pour Diplomatie, Défense et Développement), qui inclus les ministères des Affai-res étrangères, de la Défense et l’Agence Canadienne de Développement Internationale (ACDI). En appui à cette nouvelle approche, le Canada a joué un rôle politique et diplomatique de premier plan en vue de faire de l’aide à l’Afrique, un sujet prioritaire à l’ordre du jour international et a affecté des sommes addition-nelles pour le développement de ce continent. Cette nouvelle approche 3D du Gouvernement canadien, a entraîné une hausse de la contribution des For-ces canadiennes (FC) en Afrique. Face au nombre croissant des demandes voulant que le Canada four-nisse des ressources à l’appui aux opérations de soutien de la paix en Afrique, le Ministère des Affaires étrangères a réduit récemment ses priorités en mettant l’accent sur trois régions prioritaires, le Soudan, la Région des Grands Lacs (incluant la République démocratique du Congo) et l’Afrique occidentale. Malheu-reusement pour coordonner nos efforts sur cet immense continent nous n’avons que très peu de gens sur le

terrain. Les FC ne sont représentées que par quatre Attachés militaires, qui se partagent la majorité des pays de ce vaste continent : Au Nord : En poste au Caire (Égypte), notre attaché couvre tous les pays du Maghreb, ainsi que l’Égypte et le Soudan. À l’Est : En poste à Nairobi (Kenya), un attaché couvre l’Est de l’Afrique et une grande partie du centre, incluant la République démocratique du Congo. Au Sud : L’attaché est à Pretoria (République sud-africaine) et couvre tous les pays du sud du continent. À l’Ouest : Notre attaché militaire est basé à Abidjan (Côte d’Ivoire) et cou-vre la plupart des pays de cette partie du continent, du Sénégal au Nigeria.

En ce moment, la contribution des FC dans les trois régions prioritaires prend la forme suivante : Soudan. Deux conflits distincts y existent :

- Dans le cadre du Conflit Nord-Sud, les FC fournissent actuellement des officiers d’états-majors au QG

de la mission des Nations-Unies au Soudan (UNMIS). Elles comptent également y déployer 25 ob-servateurs militaires (MILOBS).

- Pour la crise du Darfour, les FC fournissent du soutien aux troupes de l’Union africaine (UA) sous la forme de prêts d’équipements (y compris 100 TTB Grizzlis qui arriveront au Darfour, via le Sénégal),

de même que des conseillers en matière de planification aux quartiers généraux de l’UA, à Addis--Ababa, à Khartoum et au El-Fasher.

Le Canada et l’Afrique

Pretoria

Abidjan Nairobi

Le Caire

Par le lcol C. Branchaud

Officier responsable des missions en Afrique au QGDN

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Le Canada et l’Afrique (suite)

(Une centaine de Grizzlis ont été envoyés par bateau à Dakar (Sénégal), car cette ville est l’endroit le plus approprié pour servir de base intermédiaire, en raison du soutien que l’on peut y obtenir de la part du gou-vernement sénégalais et des forces françaises qui se trouvent sur place. Tout récemment quatre militaires dont le cpl Jacques de l’esc D et le cpl Desfossés de l’esc CS ont participé à ce déploiement de véhicules. Des instructeurs canadiens y sont également présents pour instruire les candidats africains sur ce nouvel équipement, qui sera ensuite acheminé par pont aérien au Darfour).

Congo (RDC). Huit officiers d’état-major servent dans le cadre de la Mission des Nations-Unies au Congo (MONUC). De plus, le Canada prend part à une initiative dirigée par la Belgique en envoyant quatre ins-tructeurs participer à l’instruction de la nouvelle armée congolaise. Sierra Leone. Onze membres des FC sont déployés, à titre d’officiers d’état-major et d’instructeurs, au sein de l’équipe internationale d’assistance militaire dirigée par la Grande-Bretagne en Sierra Leone. Le Ministère de la Défense appuie aussi l’instruction au maintien de la paix en Afrique, au moyen du Pro-gramme d’Assistance à l’Instruction Militaire et au Centre de Formation pour les opérations de Paix de Kingston. Dans le cadre de ces initiatives, des stagiaires africains reçoivent de l’instruction au Canada et des instructeurs canadiens sont envoyés dans des écoles africaines. Le Canada appuie aussi certaines initiatives dans le cadre desquelles la France, la Grande-Bretagne et les États-Unis ont convenu de collaborer pour coordonner des programmes d’instruction individuels en Afrique sous les auspices de l’ONU et de l’UA. Ces initiatives comprennent plusieurs programmes natio-naux, comme l’African Crisis Response Initiative (ACRI) dirigée par les États-Unis, le programme français Renforcement des Capacités Africaines de Maintien de la Paix (RECAMP) et des programmes britanni-ques comme l’International Military Assistance Training Team (IMATT). Par exemple, le programme français RECAMP a été introduit en 1997. Il fonctionne par l’intermédiaire d’organisations régionales. Le programme vise à aider les Africains à élaborer leurs propres solutions en matière de règlement de conflits en perfectionnant leurs capacités de maintien de la paix sous l’égide de l’ONU et de l’UA. Le concept favorise la mise sur pied de contingents africains en vue d’opérations de maintien de la paix dans le cadre d’une force régionale et en vertu d’un mandat de l’ONU ou de l’UA. En plus de soutenir des centres d’instruction au maintien de la paix, ce programme organise des exercices multinationaux de maintien de la paix tous les deux ans. Les FC ont toujours participé à ces exercices. El-les ont récemment déployé une équipe de six personnes dans le cadre de RECAMP IV, qui a eu lieu à Co-tonou, au Bénin, en novembre et décembre 2004. En effet, six membres de la 5e Brigade ont participé à l’exercice RECAMP IV, à titre de conseillers d’état-major à différents niveaux de la structure de comman-dement. Les FC comptent également prendre part à RECAMP V, en 2006. En résumé, le Canada joue un rôle de plus en plus actif en Afrique dans le cadre d’engagements multila-téraux avec des pays de ce continent ainsi que d’autres pays occidentaux (France, Belgique, Grande-Bretagne, États-unis). Bien qu’il s’implique de bon gré, le Canada ne peut cependant espérer jouer un rôle de chef de file, restreint comme il l’est par le manque de ressources à sa disposition. Évidemment, les anciennes puissances coloniales jouent depuis longtemps un rôle important en Afrique, mais pour des rai-sons de perception, ne veulent pas être nécessairement les seuls pays occidentaux à être présents dans la région. Alors que l’engagement des FC dans le monde au début des années 90, passait de la Guerre Froide à une intervention dans les Balkans, le XXIème siècle nous amène de plus en plus à se déployer vers des régions sous-développées telle l’Asie centrale et l’Afrique. Il semble aussi que certaines initiati-ves devront impliquer de plus en plus de jeunes sous-officiers, ce qui peut rendre le tout très intéressant pour certains. Ce qui est certain, c’est qu’il y ait peu de chance que nous retournions en exercice en Nor-vège bientôt!

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Par le maj C.R. Bouchard (LFTDU-UK) CmdtA ATDU

C’est depuis le 2 août dernier, suite à mon départ du directorat des besoins en ressources terrestres du CEMAT, que j’occupe le poste de commandant adjoint de cette unité. L’objectif d’ATDU est de tester les nouveaux véhicules blindés, l’équipement de bord, et les améliorations aux véhicules blindés en service afin de fournir un support rentable aux programmes d’acquisitions de l’armée britannique et de combler les besoins des usagers. ATDU est co-localisée au centre d’instruction de l’arme blindée de Bovington qui se situe sur la côte sud-ouest dans le district de Dorset. Le dernier douzième à occuper ce poste avant mon arrivée date de plusieurs années (Maj Hass 1972-74). Il va sans dire que la courbe d’apprentissage est passablement abrupte, surtout les accents écossais et irlandais qui sont souvent assez difficiles à déchif-frer pour un canadien français (et vice-versa). Après plusieurs années au poste de directeur des projets de prolongation de service des Bison, Cougar et M113, il fait bon de retourner à de l’équipement un peu plus lourd. ATDU possède le char Challenger 2, le véhicule de reconnaissance léger à chenilles CVR(T) et les variantes de recupération Challenger et Warrior. L’unité abrite également les nouvelles variantes Titan et Trojan du Challenger 2 qui devraient entrer en service au sein des unités de génie de combat à partir de l’an prochain. Tous les véhicules appartenant à l’unité affichent les configurations les plus à date en matière de blindage et autres sous-composantes. Durant les deux dernières années, l’unité a été très occupée à compléter des essais opérationnels ur-gents en soutien aux forces britanniques déployées en Irak et plusieurs projets et essais très intéressants sont à l’agenda. Entre autres le nouveau véhicule de commandement et reco Panther (photo ci-jointe); le programme de démonstration technique du projet de nouveaux véhicules blindés (Futur Rapid Effect Sys-tem (FRES)) qui est sans contredit le plus gros projet actuel au calendrier d’achat des forces terrestres britanni-ques; le programme de remplacement de l’armement principal du Challenger 2 qui vise à implanter le canon stan-dard de l’OTAN de 120 mm à âme lisse et le projet d’identification des for-ces amies au combat qui vise à im-planter un système d’identication radar sur la plupart des véhicules de combat. Le camp Bovington abrite également le musée national des chars d’assaut qui comprend la plus grande collection de véhicules blindés au monde compre-nant approximativement 300 véhicules provenant de 26 pays. Un site à ne pas manquer si vous êtes dans les pa-rages!

PANTHER CLV

Unité d’essais et de développement de l’arme blindé britannique (ATDU)

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Bonjour à la famille régimentaire! En écrivant ces lignes à quelques milliers de kilomètres de Valcartier, j’espère que cet article saura me rapprocher un peu de vous. Après avoir quitté le poste de G4 Ops au Quartier Général 5e GBMC en juillet dernier, je me retrouve main-tenant au Quartier Général du Commandement des forces interar-mées interalliées à Brunssum (JFC HQ Brunssum) depuis le 1er août 2005. Le QG est situé dans la partie sud des Pays-Bas, dans la province du Limbourg, et ce depuis le 1er juin 1967. Autrefois une mine de charbon, le site se trouve seulement à quelques kilomètres des frontières belges et allemandes et non loin des villes de Maas-tricht et Aix-la-Chapelle. Les 26 pays membres de l’OTAN sont re-présentés à ce QG, qui est subordonné au Supreme Headquarters Allied Powers Europe (SHAPE), situé à Mons en Belgique. J’occupe un poste d’officier de service au Centre des opérations et de commandement interarmées (CJOC), sous l’égide de la division J3 (Opérations). Je partage la tâche avec quatre autres officiers provenant de l’Allemagne et de la Pologne. Le CJOC comprend entres autres plusieurs améri-cains et britanniques provenant des trois éléments. La mission internationale d’assistance en Afghanistan (ISAF) est présentement le focus principal de l’état-major qui gère quotidiennement les activités et opéra-tions qui s’y déroulent. Par conséquent, le CJOC opère sur un créneau 24 heures/7 jours par un système de quarts de travail, de jour comme de nuit. Le QG ISAF ainsi que les trois QG subordonnés, soit les composantes de commandement terre (Heildelberg), mer (Northwood) et air (Ramstein) se rapportent di-rectement au JFC HQ Brunssum.

Bien que je sois l’unique représentant du 12eRBC, 21 militaires canadiens servent actuellement à Brunssum auxquels s’ajoutent quelques civils et enseignants de l’école Internationale AF-NORTH de Brunssum ainsi que leur famille. L’Unité de soutien des FC (Europe) situé à Geilenkirchen (Allemagne) est notre uni-té de soutien administratif. À Brunssum, un détachement com-posé du commandant de délégation (lieutenant-colonel), d’un commis-chef (sergent) et d’une assistante administrative fournit le soutien administratif aux militaires qui y travaillent. La vie so-ciale est bien présente dans la communauté canadienne. Plu-sieurs moyens sont mis en place pour que les familles jouissent d’activités de toutes sortes dont des activités sociales et des voyages. Le Centre de ressources familiales des Forces Cana-diennes et le Programme de soutien au personnel (PSP) offrent au personnel et leur dépendants une gamme de services compa-rables à ceux retrouvés au Canada. Les magasins NATEX, équivalent du CANEX au Canada, offrent des produits hors taxes de plusieurs pays, qui incluent également une sélection cana-dienne. Nous pouvons acheter des coupons d’essence à un prix plus avantageux que sur le marché actuel. Faire des achats dans l’économie locale nous permet aussi de mieux découvrir les particularités de la région dont le célèbre fromage gouda. Les

marchés à aire ouverte sont très populaires dans plusieurs villes et villages.

Par le maj M. Labonté

Brunssum (Pays-Bas)

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Il est clair que nous devons nous adapter à ce nouvel environnement et qu’il nous reste beaucoup à décou-vrir de ce merveilleux pays. J’ai passé encore peu de temps en poste, mais je peux d’ores et déjà vous re-commander un poste à l’étranger au sein de l’OTAN. C’est une expérience enrichissante et unique du point de vue professionnel et personnel. Finalement, je vous invite à consulter le site Internet www.jfcbs.nato.int pour de plus amples informations sur le JFC HQ Brunssum. Au plaisir de se revoir ! ADSUM !

Les Pays-Bas se composent de 12 provinces avec sa capitale Amsterdam. La plus grande distance d’une extrémité à l’autre du pays est de 310 km. Un tiers du territoire se trouve au-dessous du niveau de la mer, ce qui nécessite un système de digues particulier. C’est l’état européen dont l'altitude moyenne est la plus basse avec son point culminant qui n'atteint que 321 m. La population est d’environ 15.7 millions répartie sur 37330 km2, ce qui en fait un pays avec une densité de popula-tion des plus élevées au monde. On y parle le néerlandais mais la plupart des gens parle aussi l’anglais, heureusement pour nous. Sur une note plus personnelle, le fardeau administratif qui m’était imposé pour cette mutation en valait bien la chandelle. Je suis installé avec ma famille dans une maison unifamiliale louée, à environ 15 km du QG, à proximité de la frontière allemande. La qualité de vie est très bonne et les gens sont généralement sympa-thiques. L’École Internationale offre de l’enseignement de qualité aux enfants des militaires affectés dans la région. Bien que le soleil ne soit pas toujours au rendez-vous, il existe un réseau étendu de pistes cycla-bles à travers le pays, en ville comme en campagne. D’ailleurs, ici le vélo est maître et a la priorité presque partout.

Brunssum, Pays-Bas (suite)

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Mon premier contrat à Kabul a été un travail de logistique. Le travail était pour une compagnie qui vend le carburant au Camp Julien et qui fait le cargo pour CANCAP. J’ai donc eu un ‘handover’ de trois jours avant que le gars que je remplaçais parte en vacances pour un mois. Mais le gars, on va l’appeler Mike pour protéger son identité, était pas mal en ‘posting slump’ avant son départ. Mike ne m’a pas donné de très bonnes explications et, avant que je puisse le réaliser, je me suis retrouvé à vivre dans une chambre d’hôtel au centre-ville de Kaboul avec quatre afghans travaillant pour moi. Entre prendre le temps de comprendre tout ce que Mike n’avait pas expli-qué et faire des livraisons de cargo et de carburant, j’ai réussi à sortir dans des bars pour expatriés et même, à me retrouver dans le sous-sol de l’ambassadeur canadien à partager une consommation avec lui!

Lors du retour de Mike à Kaboul, j’ai été transféré au Camp KAIA; le camp de l’OTAN à l’aéroport de Kaboul. L’OTAN a donné un contrat à ATCO Frontec pour différents services. Je devais donc travailler pour ATCO comme sous-contracteur avec la responsabilité de faire les achats locaux et internationaux. Après deux semaines, mon rôle a changé et je me suis retrouvé adjoint pour le ‘’Camp Facilities’’. Je devais donc superviser, coordonner et mettre en priorité le travail de six filipinos et dix afghans pour les travaux de menuiserie, d’électricité, de plomberie et de HVAC. Je peux vous dire que, lorsque tu n’as pas le choix, tu apprends vite! Je suis même assez agile avec le chariot-élévateur ‘’Manitou’’ maintenant.

Le camp KAIA est un petit camp d’environ 1 600 personnes avec 21 différentes nations. On ne peut même pas commencer à comparer un camp canadien avec un camp de l’OTAN. Par exemple, il y a 16 différents bars sur le camp sans aucune limite sur la consommation d’alcool. Si un gars se met dans le trouble, l’indi-vidu subit les conséquences, pas tout le groupe. De plus, il n’y a aucun règlement sur les relations interper-sonnelles. Depuis mon arrivée, il n’y a eu qu’un seul incident impliquant un légionnaire français de 6’4’’ et un turc.

Lorsque j’ai pris ma « retraite » des Forces au mois de mars, jamais je n’aurais pu prévoir tout ce que j’ai vécu depuis. Même maintenant, lors-que je repense à tout cela, j’ai peine à le croire; un travail de logistique à Kaboul, des voyages au Pakistan, à Dubaï et à Istanbul sans compter la rencontre de nouveaux gens provenant de tous les coins du monde! Après une libération rapide et la vente de tout ce que je possédais, j’ai finalement pris l’avion à Ottawa, exactement quatre heures après avoir remis ma carte d’identité aux ‘’MPs’’ du QGDN. Mon trajet m’a premiè-rement amené à Islamabad, au Pakistan, où j’ai eu mon premier, parmis plusieurs, choc culturel. Après une courte nuit de sommeil en attendant

mon vol, je me pointe de nouveau à l’aéroport à 5h45 le dimanche matin et, le stationnement est plein! Il y a du monde partout! Pour un Pakistanais, quitter le pays est un événement familial. Pour chaque per-sonne qui prend l’avion, il y a au moins 15 membres de sa famille qui vient le voir traverser les portes. Et ils restent là, à bloquer l’accès! Donc pas capable de faire mon chemin sans pousser et tasser le monde! Et lorsque je me présente avec mon billet pour le vol vers Kaboul, le gars du comptoir n’a pas mon nom sur la liste mais heureusement il a un ‘Guv Nomri’.

Par le capt (ret) Guy Nourri

Kaboul, Afghanistan

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Kaboul, Afghanistan (suite)

Il y a donc une excellente vie sociale sur le camp. Un party à toutes les fins de semaine et même des soi-rées « 2 pour 1 » le mardi entre 19h00 et 21h00. C’est donc beaucoup plus facile de se sentir chez-soi.

Une de mes grandes surprises depuis que je suis ici a été la ren-contre des filipinos. Ils sont généralement très petits, très bronzés, ont beaucoup de cheveux, même après 50 ans, et lorsqu’ils parlent entre eux, c’est très musical. ATCO emploie 25 filipinos, principale-ment parce que leur salaire annuel équivaut à deux mois de salaire pour un canadien avec les mêmes qualifications! Ces gars-là travail-lent à l’extérieur de leur pays depuis des années. César, le plus vieux, fait ce genre de travail depuis plus de 20 ans. Il a été en Ouz-békistan, au Turmékistan, au Kazakstan, en Arabie-Saoudite et même 3 ans en Irak. Ils ont seule-ment un mois de vacances par

année, sont payés 750 US$ par mois et sont de solides travailleurs. Une fois aux deux semaines, ils se réunissent tous, mettent un DVD de Mariah Carey ou quelque chose du genre et cuisinent comme s’ils étaient à la maison: de gros plats de riz avec des soupes telle-ment épicées que ton nez coule et des mélanges de légumes et de poulets. Je suis toujours invité et c’est toujours très bon. Et le meil-leur, c’est qu’ils n’utilisent pas d’assiettes ni d’ustensiles. Ils tapis-sent la table de papier d’aluminium et versent la bouffe directement devant eux, sauf pour la soupe. C’est très rapide pour faire le mé-nage et la vaisselle! Ce nouveau travail m’a aussi permis de visiter des endroits ou je ne serais probablement jamais allé au-trement. Je connais maintenant très bien la ville de Kaboul et y conduit plusieurs fois par semaine. Le tra-fic est un peu dément, mais tu fais comme eux et c’est correct. Je suis allé à Dubaï à deux reprises. La première fois, pour un R&R de cinq jours et la seconde pour une rencontre d’affaires aux frais de la com-pagnie. Dernièrement, je suis aussi allé à Istanbul pour un R&R de 6 jours. Ma copine est venue me re-joindre et nous avons beaucoup apprécié la ville. Je ne sais pas ce que l’avenir me réserve. Lorsque cet article sera distribué, je serai en vacances pour surfer au Costa Rica. Je pense bien continuer à faire ce genre de travail pendant encore quelques années. Ma copine a un peu moins de 2 ans à faire pour termi-ner sa résidence en médecine et on veut par la suite vivre quelques années au Portugal ou en Australie, question de se sauver des hivers. Je veux remercier le Régiment pour avoir penser à me contacter. J’ap-précie beaucoup l’opportunité de pouvoir encore garder ce lieu qui m’est très précieux et j’ai la ferme in-tention d’aller vous visiter lorsque je prendrai une pause au Québec. En attendant, si vous voulez en sa-voir plus sur mes aventures, voici mon adresse courriel : [email protected] ADSUM !

Envoyez-nous votre carte d’affaires et nous la publierons

gratuitement

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Des bourses d’études sont toujours octroyées à chaque année aux mem-bres de l’Association du 12e RBC. Voyez les détails conçernant l’admissibilité et la façon de poser sa candi-dature sur notre site Web au www.12rbc.ca

La Tourelle / Turret (T)

Pour toute information à propos de l’Association ou bien des publications d’articles dans La Tourelle, adressez-vous au Secrétariat de l’Association 12e RBC à l’adresse suivante: Association du 12eRégiment blindé du Canada Bureau du secrétaire BFC Valcartier CP 1000, succ Forces Courcelette QC G0A 4Z0 Téléphone: (418) 844-5000, poste 5919 Télécopieur: (418) 844-5415 http://www.12rbc.ca/nousjoindre.htm

COTISATION

À vie: 400,00 $ Les modalités de paiement: 1. Délégation de solde 2. Chèque de 400 $ au nom de la Fiducie du 12e Régiment blindé du Canada 3. Deux chèques de 200 $ payables dans un délai de 30 jours Annuelle (1 sept - 31 août): Retraité: 12,00 $ Cvr/cpl/cplc: 12,00 $ S/off: 24,00 $ Offr: 36,00 $ Les personnes qui ne sont pas ou qui n’ont jamais été membres du Régiment pourraient se joindre en tant que membre associé, la cotisation étant renouvelable à tous les trois ans par le CA.

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In memoriam

Est décédé le 27 mars 2005,suite à un accident d’automobile, le cavalier Francis Lacoursière, membre du 12e RBC de Trois-Rivières. Il a été porté en terre le 1er avril 2005 au cimetière de St-Anne-de-la-Pérade. Ses camarades du Régiment, les sous-officiers et les officiers se souviendront de lui. Est décédé cet été, Mme Marie-Rose St-Louis (née Bernier), épouse de feu caporal Raoul St-Louis, vété-ran du Three Rivers Regiment dont le souvenir demeure cher aux 12e de Valcartier qui ont nommé la bâ-tisse 363 à sa mémoire. Est décédé le 16 Septembre 2005, Mme Gisèle Ségin (née Préville), épouse du lcol (ret) Gilles Séguin, grand ami du Régiment.

Nous aimerions prendre cette occasion pour rendre hommage à nos anciens combattants.

Nos sincères condoléances aux familles éprouvées