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Tourisme et Handicap «État des Lieux et Perspectives» Octobre 2011 Les touristes en situation de handicap Le bilan de la labellisation en Rhône-Alpes La valorisation de son engagement La loi du 11 février 2005 et son application 2015

Tourisme et Handicappro.auvergnerhonealpes-tourisme.com/res/Handicaps...En 2001, l’Association Tourisme et Handicaps créait le label national Tourisme et Handicap destiné à apporter

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Tourismeet Handicap

«État des Lieux et Perspectives»Octobre 2011

Les touristes en situation de handicap

Le bilan de la labellisationen Rhône-Alpes

La valorisationde son engagement

La loi du 11 février 2005et son application 2015

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SOmmaireIntroduction, contexte

Conclusion: des vacances pour tous !

p.4

Le label Tourismeet Handicap : bilan 2001 – 2010

p.10

2

Le label Tourisme et Handicap : et après ?

p.16

3

La loi du 11 février2005 : échéance 2015 !

p.20

4

p.23

Les touristesen situation de handicap : qui sont-ils, que font-ils ?

p.4

1

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En 2001, à la demande du Secrétariat d’État au Tourisme, ATOUT France, sous l’appellation AFIT, a réalisé une première étude de marché relative aux pratiques touristiques des personnes en situation de handicap. Cette étude a permis de mettre en évidence le poids économique que représentent les touristes en situation de handicap et, de ce fait, l’importance pour les acteurs du secteur d’appréhender les attentes spécifiques de cette clientèle pour proposer une offre adaptée au plus grand nombre.

En 2001, l’Association Tourisme et Handicaps créait le label national Tourisme et Handicap destiné à apporter une information fiable et objective sur l’adaptation des sites touristiques aux personnes en situation de handicap.

En 2001, la Région Rhône-Alpes et Rhône-Alpes Tourisme lançaient un ambitieux chantier pour assurer la mise en œuvre du label national sur le territoire rhônalpin, mais également le développement de destinations touristiques adaptées en capacité de proposer des offres touristiques complémentaires (hébergement, restauration, activités.), complétées par les services du quotidien adaptés permettant aux personnes en situation de handicap de vivre pleinement un séjour touristique.

Et 10 ans plus tard…

On compte près de 4000 sites labellisés Tourisme et Handicap sur le territoire français et près de 235 en Rhône-Alpes. Connu et reconnu, ce label national a participé à développer une information de qualité, sécurisant le départ en vacances et garantissant des prestations en adéquation avec les besoins et les attentes des personnes en situation de handicap.

ATOUT France a fait réaliser une deuxième étude de marché portant sur la population des personnes en situation de handicap au regard de l’offre touristique française (novembre 2009), permettant de mesurer et d’analyser les évolutions. Cette étude, %a été conduite avec plusieurs partenaires (CRT Paris Ile de France, Ministère de la Culture et de la Communication, Région PACA, CRT PACA, Rhône-Alpes Tourisme, ANCV, RN2D, CRT Auvergne, CRT Languedoc-Roussillon, Région Bretagne) et repose sur quatre grandes vagues d’enquêtes réalisées entre juillet 2008 et janvier 2009 :

-une enquête auprès de 616 professionnels du tourisme labellisés, soit 19 % des professionnels labellisés depuis 2001,-une enquête auprès de 610 professionnels du tourisme non labellisés,-une enquête auprès de 430 personnes en situation de handicap partant au moins occasionnellement en vacances,-une enquête auprès d’un échantillon de 1013 personnes représentant la population française âgée de plus de 15 ans.

Rhône-Alpes Tourisme, partenaire financier et technique de cette étude, a pu utiliser les données brutes non exploitées dans l’étude nationale et bénéficier d’une étude complémentaire sur l’offre labellisée en Rhône-Alpes.Le présent document reprend les principaux résultats nationaux et présente une synthèse des résultats régionaux de cette enquête.

Introduction

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Les touristes en situationde handicap : qui sont-iLs, que font-iLs ?1

Aujourd’hui, le handicapest une expression qui appartient au vocabulaire de la loi, de l’action administrative et de la vie de tous les jours. Mais de quoi parle-t-on réellement ? Combien y a-t-il de personnes en situation de handicap susceptibles de fréquenter les sites touristiques adaptés ?

1. L’éclairage de l’enquête VQS (INSEE 2007)

« Considérez-vous avoir un handicap ? ». Cette question, posée dans l’enquête VQS laisse beaucoup de place à l’appréciation personnelle, mais elle permet néanmoins d’éclairer la perception du handicap.

Considérer avoir un handicap va en général de pair avec des difficultés à réaliser certaines activités. Mais la correspondance est loin d’être parfaite. La part de personnes concernées dépend fortement du critère retenu. Si une personne sur dix considère avoir un handicap, elles sont deux fois plus nombreuses à déclarer « être limitées un peu ou beaucoup dans les activités qu’elles peuvent pratiquer en raison d’un problème de santé ou d’un handicap ». Interrogées de manière plus détaillée sur treize actions élémentaires (lire, se concentrer, monter un escalier…), 35,4 % des personnes déclarent des difficultés pour en accomplir certaines, 11,7 % déclarent même beaucoup de difficultés, et 3,5 % une impossibilité totale d’accomplir certains actes.La perception du handicap dépend aussi de l’âge : des difficultés vues comme des handicaps avant 60 ans, peuvent à des âges plus avancés n’être considérées que comme des conséquences naturelles du vieillissement par les personnes.

Avant 40 ans, les femmes considèrent un peu moins souvent avoir un handicap que les hommes. Ce constat s’inverse au-delà de 80 ans. Femmes et hommes ne déclarent pas non plus les mêmes limitations dans les actes quotidiens. Après 40 ans, les femmes se plaignent plus souvent d’au moins une limitation fonctionnelle importante. Ainsi, au-delà de cet âge, elles ressentent plus fréquemment que les hommes des difficultés motrices et à partir de 80 ans plus de difficultés intellectuelles ou psychiques. En revanche, entre 60 et 90 ans, les hommes signalent plus souvent des difficultés sensorielles importantes et tout particulièrement des difficultés auditives : chez les octogénaires, 21 % des hommes et 16 % des femmes en déclarent.

Résultats complets sur le site de l’INSEE : http://www.insee.fr/fr/themes/document.asp?ref_id=ip1254

Depuis de nombreuses années, plusieurs études ont tenté de répondre à ces questions. Mais les résultats diffèrent très largement que l’on parle des personnes présentant une déficience, des personnes en instituts spécialisés ou plus globalement de toutes les personnes qui peuvent déclarer une difficulté dans la vie quotidienne.

en 2007, l’insee a réalisé une enquête nationale Vie quotidienne et santé (Vqs) s’appuyant sur les nouveaux concepts définis par l’organisation Mondiale de la santé. nous avons souhaité rendre compte des principaux résultats, car cette étude présente,à notre avis, un double avantage :

• un échantillon large (39 000 personnes)• des personnes interrogées qui déclarent, elles-mêmes, être handicapées et qui peuvent donc être concernées par une action et une communication sur ce thème.(voir annexe en fin de document)

9,8 % des Français se considèrent handicapés

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Les touristes en situationde handicap : qui sont-iLs, que font-iLs ?

2.Une nouvelle conception de l’accessibilitéLorsque l’on parle d’accessibilité des sites ou des prestations, le plus important n’est peut-être pas de définir précisément qui présente une déficience, qui est en situation de handicap… En effet, au-delà d’une définition nous devons intégrer une autre réalité. Xavier BERTHET du cabinet Handigo Consultants nous fait partager sa conception de l’accessibilité.

En retravaillant l’accessibilité à tous de vos prestations, vous enclenchez simplement une politique de valorisation de votre offre touristique et d’amélioration du confort pour tous les publics. Des cheminements plus fluides, une signalétique simple et efficace, des supports d’information adaptés à toutes les connaissances et langages sont autant de paramètres qui accroissent la qualité de visite à tous les visiteurs.

L’accessibilité ne profite plus à une minorité, au contraire. Quiconque peut faire dans sa vie l’expérience de situations inconfortables dans l’appréhension de l’espace, de l’environnement, pour des questions physiques, sensorielles ou culturelles. La qualité d’usage revient à prévenir les situations de handicap que nous rencontrons tous, en particulier les plus vulnérables d’entre nous. C’est agir concrètement pour permettre aujourd’hui la participation des personnes en situation de handicap et autoriser, demain, l’autonomie d’une population vieillissante.

La qualité d’usage interroge les environnements ou services qui restent incommodants en leur offrant un nouveau visage - design et ergonomie - et d’autres formes d’expressions - tactile, visuelle, sonore. Cette ouverture aux sens et aux formes, pour correspondre à une variété toujours plus grande de publics, est une piste prometteuse dans la recherche d’une offre universelle et accueillante.

D’ailleurs, depuis que l’accessibilité améliore la qualité de vie, les façons de voyager ont évolué : valises à roulettes, recours à internet, équipement en audioguides, visioguides. Tout le monde tire aujourd’hui partie des travaux d’accessibilité. Quand on pense que même la télécommande a été conçue pour les besoins des personnes handicapées, on comprend mieux en quoi les attentes particulières des plus vulnérables accroissent le confort général de toute une population.

Les bénéfices de l’accessibilité en quelques exemples :

> Les ascenseurs devenus une habitude dans le milieu de la construction> Les pictogrammes de plus en plus associés à la signalétique> L’élargissement, la planéité des circulations et l’amélioration de leur revêtement> La suppression des marches sur les traversées piétonnes> L’annonce sonore des arrêts dans les transports en commun> Le retour au goût du jour des zones de repos> L’amélioration de l’acoustique dans les bâtiments

De «l’accessibilité handicapé»à la qualité d’usage partagéetémoignage de Xavier Berthet – handigo consultants

Les touristes en situation de handicap : qui sont-ils, que font-ils ?

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3. Les grandes tendances des comportements touristiques

MéthodologieEntre octobre 2008 et janvier 2009, 430 personnes ont été interrogées au niveau national. Ces personnes sont en situation de handicap, autonomes ou pas, se déplaçant seules ou accompagnées, et partant régulièrement ou occasionnellement en vacances. La méthode de collecte mise en œuvre pour interroger un nombre suffisant de personnes a été rendue possible grâce à la collaboration du milieu associatif, en lien ou non avec le handicap, et de différents professionnels et acteurs du tourisme en France. Le questionnaire mis en ligne sur les sites Internet des différentes parties impliquées, a également été diffusé par e-mail auprès des membres des différentes associations.Cette étude a permis de dégager de grandes caractéristiques, tant en termes de profils que de comportements de la clientèle en situation de handicap

Principales caractéristiques 1.Des points communs avecles personnes dites valides

Les personnes handicapées insérées dans le monde du travail sont naturellement plus enclines à partir en vacances, pour des raisons financières d’une part et parce que les questions inhérentes à l’organisation d’un déplacement ont le plus souvent trouvé leur réponse.Plus la durée des vacances est importante, plus la destination envisagée peut-être éloignée du lieu d’habitation.Seule 10 % des personnes handicapées voyagent seules.

Des divergences naturellesLa fréquence des départs est significativement liée au type de handicap. Les personnes déficientes motrices partent moins fréquemment en vacances. Cela s’explique essentiellement par le plus fort besoin en termes d’accompagnement et/ou de transport spécifiquement adapté(s) et par des structures d’accueil et des prestations adaptées.

Des spécificitésAu sein de notre échantillon, le pourcentage de nuitées en hébergement marchand est 3 fois plus élevé que la moyenne française : d’après le « Suivi de la Demande Touristique Française » les séjours effectués dans les hébergements ne donnant pas lieu à une transaction commerciale (parents et amis, résidences secondaires) se montent à 66 % pour les personnes valides, contre 20 % pour les personnes handicapées interrogées dans l’étude.L’hébergement marchand avec la qualité de services qui le caractérise, semble bien correspondre aux besoins des personnes en fonction de leur niveau d’autonomie. Et pourtant, il apparaît que l’offre proposée n’a pas été systématiquement à la hauteur des attentes puisque sur la base des personnes ayant déclaré ce type de besoin, 28 % se sont trouvées confrontées à l’absence totale d’équipements adaptés une fois arrivée sur les lieux.

3.

2.

Les touristes en situation de handicap : qui sont-ils, que font-ils ?

Source : «Adapter l’Offre Touristique aux Handicaps»Guide de savoir-faire - Atout France 2009/CRP Consulting

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Les résultats détaillés

Les touristes en situation de handicap : qui sont-ils, que font-ils ?

Les espaces fréquentés selon le type de handicap

Le premier espace visité par les personnes handicapées mentales est la mer pour 46 % d’entre elles.Cet espace est propice aux activités ludiques faciles d’accès. Il est suivi dans une moindre importance par la campagne (18 % des personnes interrogées) et à niveau comparable par la montagne et la ville (13 % chacun).

Les personnes présentant un handicap moteur iront également plus facilement vers la mer (40 % des déclarations). Les difficultés à se déplacer peuvent expliquer que s’il fallait faire un seul séjour, la mer s’impose comme la destination prioritaire et car les contraintes de relief sont moindres par rapport aux autres espaces considérés. Ce dernier facteur explique également la ville comme 2e espace choisi, l’espace urbain étant généralement mieux aménagé que des territoires ayant une moindre densité de population. L’accessibilité et la facilité à se déplacer sont à l’évidence des variables déterminantes dans le choix

de la destination touristique et s’avèrent supérieures à l’attractivité classique de la destination.

Pour les touristes malvoyants ou malentendants, on notera le caractère plus atypique : si la mer est toujours le premier espace visité avec 26 % des effectifs, la campagne (23 %) et la montagne (23 %) sont également très prisées. Une plus grande liberté d’accès pourrait expliquer une meilleure répartition sur l’ensemble des espaces. Pour ces types de handicaps aucun territoire n’apparaît comme rédhibitoire, l’accompagnement humain pouvant résoudre de nombreuses difficultés.

Total PopulationHandicapéeMoteurLes espaces

unité : % de touristes Mental Sensoriel1

Littoral 46% 40% 26% 43%

campagne 18% 15% 24% 17%

Montagne 13% 14% 23% 14%

urbain 13% 20% 9% 15%

autre* 10% 16% 12% 12%

1 Le sensoriel correspond aux personnes malvoyantes ou malentendantes, la taille de l’échantillon ne permet pas de distinguer l’un et l’autre dans le traitement statistique.

Source : CRP Consulting

Total 100% 100% 100% 100%

*Étranger multi-destinations

Le niveau d’autonomie et d’accompagnement pendant le séjour

Total FranceType d groupe

seul 10%

accompagné en raison du handicap 48%

accompagné sans lien avec le handicap 42%

Source : CRP Consulting

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Le mode de transport utilisépour accéder au lieu de vacances

60 %

50 %

40 %

30 %

20 %

10 %

0 %Voiture

%Train

%Avion

%

Bus%

Autres%

contre 82 % pour l’ensemblede la population française

contre 14 % pour l’ensemblede la population française

Les touristes en situation de handicap : qui sont-ils, que font-ils ?

La répartition selon la durée de séjours et le type de handicaps

15 % des effectifs totaux déclarent avoir pris des courts séjours. Parmi ceux-ci on remarquera la plus grande représentation des personnes ayant un handicap sensoriel (19 %), confirmant ainsi une plus grande facilité de départs : en plus d’un séjour principal en saison estivale, elles peuvent ainsi s’accorder des week-ends prolongés.

35 % des séjours durent une semaine soit une moyenne qui englobe des réalités allant de 33 % pour les personnes handicapées mentales à 37 % pour les personnes ayant un handicap sensoriel.

33 % des séjours durent 2 semaines, soit la proportion partagée par personnes handicapées motrices et mentales. Cette moyenne descend à 30 % pour les personnes déficientes sensorielles.

Enfin les très longs séjours sont plus prisés par les personnes ayant un handicap mental (21 % des effectifs) et moteur (19 %), tandis que cette moyenne descend à 14 % pour les personnes ayant un handicap sensoriel.

Quelle a été la durée de ce séjour ?* Total FranceMoteurMental Sensoriel

au moins 3-4 nuits 13% 13% 19% 15%

une semaine 33% 35% 37% 35%

deux semaines 33% 33% 30% 33%

trois semaines 21% 19% 14% 17%

Total 100 % 100 % 100 % 100 %

Source : CRP Consulting

La durée moyenne du séjour ne peut pas être calculée.Le nombre de jours par séjour n’a pas été demandé.

* % de séjours

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Les touristes en situation de handicap : qui sont-ils, que font-ils ?

Le mode d’hébergement choisi

On notera en premier lieu le poids considérable de l’hébergement marchand qui représente 80 % des séjours : seuls 20 % des séjours se déroulent dans les hébergements non marchands (parents, amis ou résidence secondaire du foyer).

Le premier hébergement choisi est l’hôtel (27 % des effectifs). Derrière cette moyenne se cachent des écarts considérables allant de 4 % pour les personnes handicapées mentales à 39 % pour les personnes ayant un handicap sensoriel.

attention : en dessous de 8 % du taux de réponse, les éléments sont laissés à titre indicatif mais ne sauraient être considérés comme statistiquement fiables

Total FranceMental Moteur SensorielMode d’hébergementUnité : % de séjours

À l’hôtel

Dans la famille ou chez des amis dans une résidence secondaire

en location (maison, appartement...)

en village de vacances

Dans un gîte

en camping

en résidence de tourisme

Dans un établissement spécialisé en lien avec votre handicap

en chambre d’hôte

autre

Source : CRP Consulting

4 %

25 %

8 %

8 %

17 %

13 %

4 %

0 %

0 %

21 %

25 %

17 %

11 %

10 %

11 %

7 %

6 %

3 %

3 %

6 %

39 %

20 %

12 %

13 %

1 %

4 %

0 %

1 %

1 %

10 %

27 %

20 %

11 %

11 %

8 %

7 %

4 %

2 %

2 %

8 %

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Une information fiable et vérifiéele label T & H est une réponse à la demande des personnes en situation de handicap qui veulent pouvoir choisir leurs activités, partir seules, en famille ou entre amis, comme tout le monde et avec tout le monde. En effet, très vite il est apparu qu’il n’était pas possible de se baser sur l’information déclarative, car elle n’était pas fiable. Le label est donc aujourd’hui, un outil concret, opérationnel offrant une image de qualité sur le plan de la communication.

Des professionnels qui s’engagentle label T&H concerne les professionnels qui souhaitent ouvrir leurs sites à une clientèle plus large. Il est un moyen de valoriser leurs efforts en matière d’accessibilité et d’accueil des clientèles en situation de handicap. Il s’adresse aux hébergements, établissements de restauration, sites touristiques et de loisirs et espaces d’accueil et d’information tels que les Offices du Tourisme et Syndicats d’Initiative.

3 étapes pour une charteLa demande : pour débuter, la structure s’adresse à Rhône-Alpes Tourisme et remplit une demande de label qui permet d’apprécier l’état d’accessibilité de l’équipement. Suite à cette démarche, il peut être demandé aux professionnels de mettre en conformité du référentiel des points qui apparaîtraient en décalage avec le cahier des charges technique. Un accompagnement peut être obtenu pour atteindre les exigences du label.L’évaluation du site : il reçoit ensuite la visite d’un binôme d’évaluateurs qualifiés, chargé de réaliser un diagnostic à partir du référentiel national concerné. Les conclusions sont consignées dans un rapport transmis à la Commission Régionale de Pré labellisation pour analyse et vérification.L’attribution officielle du label : les dossiers ayant obtenu un avis favorable de la Commission Régionale sont transférés à la Commission Nationale qui accorde le label pour 1, 2, 3 ou 4 déficiences. L’association Tourisme et Handicaps (ATH) envoie ensuite une charte d’engagement du labellisé à signer, contrat d’obligations garantissant l’accueil et la préservation de l’accessibilité permanente du site.

Le LaBeL nationaLtourisMe et handicap : BiLan 2001-20102

1. Le label national : objectif et démarche d’obtentionLe label tourisme et handicap a été créé en 2001 par le secrétariat d’État en charge du tourisme pour donner aux personnes en situation de handicap une information fiable et objective sur l’accessibilité des sites et des équipements touristiques par la prise en compte des quatre types de handicap (moteur, visuel, auditif et mental).

À partir du 1er janvier 2012, le label ne pourra plus êtreaccordé pour moins de deuxdéficiences.

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LE LABEL NATIONALTOURISME ET HANDICAP : BILAN 2001-2010

Schéma d’obtention du label Tourismeet Handicap en Rhône-Alpes

Pour en savoir plus surla démarche et les critères de labellisation Tourisme et Handicap

Flash Code :

film sur la démarche de labellisationen Rhône-Alpes (Web TV Pro)

Rhône-Alpes Tourisme :http://pro.rhonealpes-tourisme.

com

Association Tourismeet Handicaps :http://www.tourisme-handicaps.org

2. L’état des lieux du label en Rhône-AlpesLe territoire rhônalpin compte désormais 235 sites labelliséssoit 5,4 % du total national.

Le nombre de structureslabellisées par départements

La progression chronologique

Ain

Ardèche

Drôme

Isère

Loire

Rhône

Savoie

Haute-Savoie

TOTAL

Nbre de sites labellisés

13

32

14

43

64

22

20

27

235

Le label national Tourisme et Handicap : bilan 2001 - 2010

Commission Nationalede Labellisation

Commission Régionalede Pré labellisation

Audit de site parun binôme d’évaluateurs :

Ergothérapeute / Professionnel du Tourisme

Rhône-Alpes Tourisme

Démarche volontaired’un site touristique

Avis de labellisation pour les 4 déficiences

Organisation de l’audit de site

Résultat d’audit à partir du référentiel national

Pré-audit de siteÉtape intermédiaire

proposée dans certainsdépartements(ATD/CDT/CG)

Nbre de sites labellisés fin année

2003 14

2004 51

2005 69

2006 112

2007 158

2008 186

2009 217

2010 235

Nbre de sites pour4 déficiences

2

6

5

6

12

13

12

11

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Le label national Tourisme et Handicap : bilan 2001 - 2010

Hébergement

Restaurant

OTSI

Site culturel

Site de loisirs

TOTAL

Total des structures

163

10

8

37

17

235

Structures

Le nombre de structureslabellisées par type d’établissements

Le nombre de structures labellisées par type de déficiences

Déficience motrice

Déficience visuelle

Déficience auditive

Déficience mentale

Total par déficiencesDéficiences

151

93

151

223

3. Les résultats de l’étudeEn 2009, Rhône-Alpes Tourisme a participé avec Atout-France à une enquête portant sur les responsables des structures labellisées. Cette collaboration technique et financière a permis d’obtenir des résultats spécifiques pour la région.

Parmi les principaux résultats notons le caractère prépondérant de la démarche institutionnelle pour permettre la connaissance et la diffusion du label :

La diffusion du label en Rhône-Alpes

63 % des structures labellisées sont entrées dans la démarche suite au « démarchage » des professionnels du Tourisme.

Viennent ensuite par ordre décroissant d’importance pour la région Rhône-Alpes : les échanges avec un professionnel du handicap, avec un professionnel privé, l’information sur Internet, et tout autre média…

Information parue dans la presseou entendu à la radio

Internet

Échange avec un autre professionnel privé

Échange avec un professionneldu handicap

Échange avec un professionneldu tourisme

Centre aquatique de Feurs (42) :site labellisé tourisme et handicap

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Le label national Tourisme et Handicap : bilan 2001 - 2010

Le taux de satisfaction des sites labellisésEn Rhône-Alpes, les sites labellisés se déclarent très satisfaits (26 %) ou satisfait (53 %) de la manière dont la labellisation s’est déroulée.

60 %

50 %

40 %

30 %

20 %

10 %

0 %

Très satisfait Plutôt satisfait Plutôt pas satisfait

Plutôt du tout satisfait

Ne se prononce pas

%0 % 10 % 20 % 30 % 40 % 50%

autre média

information parue dans la presseou entendu à la radio

internet

Échange avec un autre professionnel privé

Échange avec un professionneldu handicap

Échange avec un professionneldu tourisme

% national

% rhône-alpes

60 % 70%

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2.Le second facteur peut-être d’ordre marketing : les professionnels avaient déjà une expérience dans l’accueil de personnes seniors ou de personnes en situation de handicap et souhaitaient poursuivre et renforcer cette démarche. C’était également un moyen de se distinguer des concurrents ou des’établir sur un marché porteur.

Le troisième facteur est l’opportunisme financier : des travaux à faire ont été l’occasion de se mettre à niveau et pour certains de pouvoir les subventionner.

3.

Le premier facteur qui apparaît semble être la sensibilisation à la problématique du handicap. Les responsables des sites étaient eux-mêmes concernés ou quelqu’un de leur entourage, ce qui les a conduits à adapter leur site ou leur logement.

1.

Dans le cadre de l’étude nationale, un panel de professionnels labellisés a été interrogé afin de connaître leurs motivations pour entreprendre une démarche de labellisation Tourisme et Handicap.La participation financière et technique de Rhône-Alpes Tourisme a permis d’obtenir des résultats à l’échelle régionale.

Les motivations des professionnels engagés dans la démarche

Le label national Tourisme et Handicap : bilan 2001

0 % 20 % 40 % 60 % 80 % 100 %

Vous pensiez que la clientèle handicapéeétait un segment de marché porteur

Vous aviez des demandes(ou des plaintes) sur l’accessibilité

Vous saviez que les exigencesde la loi allaient changer

Vous pensiez que c’était un bon moyende vous différencier de vos concurrents

Vous accueillez une fortepart de clientèle handicapée

Vous accueillez une fortepart de clientèle de seniors

Vous aviez besoin de faire des travaux,ça a été l’occasion

Vous aviez une sensibilitéparticulière à l’égard de ce public

%% National

% Rhône-Alpes

La Baie des Voiles, Lac d’Annecy :site labellisé Tourisme et handicap

La Ferme de Grandris (42) :site labellisé tourisme et handicap

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Le bilan des professionnels engagésdans la démarche de labellisationQuel pourcentage de personnes handicapées avez-vous reçu ?

Témoignage d’un propriétaire de gîte

On assiste parfois à de véritables engagements quasi militants comme c’est le cas pour le nouveau gîte des Charmilles, à Leignec dans la Loire. Ouvert il y a un an par Monique Vachet, il a décroché d’emblée le label pour les quatre déficiences.

Notre gîte fait 119 m2 de plain-pied et peut héberger deux à six personnes. Le département de la Loire nous a aidés à hauteur de 25 % de l’investissement car nous avons décidé de le rendre accessible.

Nous avons fait ce choix car certains de nos amis ont des enfants handicapés et nous ont raconté les difficultés qu’ils rencontraient pour trouver des lieux de séjour.

moins de 5 75 et plus

50 %

45 %

40 %

35 %

30 %

25 %

20 %

15 %

10 %

5 %

0 %de 5 à - de 10 de 10 à - de 25 de 25 à - de 50 de 50 à - de 75

National

% Rhône-Alpes

La prescription

Les professionnels interrogés de rhône-alpes sont 77 % à penser que le label Tourisme et Handicap peut constituer un élément fort de promotion d’une offre touristique, c’est 10 points de plus que la moyenne nationale. 85 % d’entre eux conseilleraient le label à un autre professionnel.

Les retombéesL’apport du label en termes d’image auprès de la clientèle bénéficie d’appréciations possédant certes encore d’importantes marges de progression mais plutôt au-dessus des tendances nationales. Les professionnels estiment que le label constitue plus généralement une garantie supplémentaire pour les clients.

Les retombées économiques constatées sont encore limitées et équivalentes aux observations nationales, le label semble toutefois moins efficace pour drainer une clientèle hors saison.

Le label constitue particulièrement un élément fort de promotion de l’offre touristique sur le territoire même si aujourd’hui les effets ne sont pas encore constatés.

Les bilans mitigésGrandement sensibilisés

mais peu de retour commercial

Les convaincus opportunistesLa nécessité de réaliser destravaux a été un prétexte pours’engager dans la démarchede labellisation

42%

Les en devenirnouvellement labellisés

ils ont été motivéspar les institutionnels

du tourisme

Les rationnelsVolonté de se positionnersur un segment de population

Les marketeursLe label comme atout commercial

3%

Forte sensibilité au handicap

Attitude plus activeAttitude plus passive

Faible sensibilité au handicap

13% 13%

Qui sont les professionnels ?

Le label national Tourisme et Handicap : bilan 2001

Ces différentes réponses données ont permis de positionner les professionnels labellisés en croisant leur motivation(axe des abscisses) avec leur sensibilité (axe des ordonnées).

La Baie des Voiles, Lac d’annecy :site labellisé Tourisme et handicap

La Ferme de Grandris (42) :site labellisé tourisme et handicap

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Le LaBeL tourisMe et handicap :et après ?3

L’étude et les expériences mettent en évidence que la réalisation d’un équipement adapté et la labellisation Tourisme et Handicap n’entraînent pas, de manière systématique, une fréquentation importante de personnes en situation de handicap. Encore faut-il que les touristes potentiels, leurs familles, leurs amis… soient informés et bien informés !

« Nous utilisons, dès que possible,notre label Tourisme et Handicap dansnos actions de communication »

Rhône-Alpes Tourisme et ses partenaires institutionnels mettent en place des actions pour relayer la communication des sites labellisés rhônalpins.

Édition d’une brochureprésentant

l’ensemble des sites labellisésen Rhône-Alpes et des idées

séjours par département.(brochure 2011 : 32 pages

5000 exemplaires)

Participation àdes salons spécialisés

alternativement en biennale,à Lyon et à Paris,

le plus souvent, accompagnéde sites labellisés rhônalpins.

Publicitédans la presse spécialisée

Partenariatavec des sites

Internet spécialiséstels que www.handica.fr

ou www.handirect.fr

Valorisationdes sites labellisés

au niveau du site Internetde Rhône-Alpes Tourismerhonealpes-tourisme.com

et de la Rhône-Alpes TVwww.rhonealpes.tv

Présentation des actions de promotion/communication de Rhône-Alpes Tourisme :

La labellisation Tourisme et Handicap n’est pas une fin en soi ! Et il est nécessaire, une fois ce label en poche, de poursuivre son engagement pour répondre aux attentes et aux besoins des personnes en situation de handicap : favoriserun maillage d’offres qualifiées et adaptées;proposer des services associés adaptés ; développer des actionsde promotion et de communications ciblées…

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Une fois le label obtenu, les sites doivent penser à intégrer ce nouveau paramètre dans leurs actions de promotion et de communication de façon à faire savoir. Il est primordial que les personnes ayant des attentes et des besoins spécifiques soient informées et bien informées ! Pour cela les sites doivent valoriser leur label et leurs accessibilités sur leur site Internet ou celui de leur réseau. En plus des organismes traditionnels de promotion (CRT, CDT/ADT, OTSI…), ils peuvent également mobiliser les associations représentant les personnes en situation de handicap, la presse spécialisée ou encore les agences de voyages.

«Nous mentionnons notre label sur notre site Internet. Nous avons déposé des plaquettes dans les Offices du Tourisme des alentours. Nous avons informé notre réseau « Accueil Paysan ».Nous n’avons pas besoin de faire beaucoup plus de communication aujourd’hui, car la demande est forte.»Nicole FaLCeTTa - Propriétaire du gîte « Entre Lac et Montagne » à la Chapelle du Mont du Chat (73)

«Nous avons intégré le logo du label et la description de nos gîtes accessibles sur notre site Internet. Nous avons communiqué avec la presse locale : reportage sur la gazette du village, sur le Dauphiné Libéré… Nous avons aussi contacté les médias spécialisés : www.yanous.com, www.jaccede.com, Petit Futé HandiTourisme, Notre Temps,

Faire Face. Et nous avons réalisé un reportage avec la chaîne de TV italienne RAI.»Xavier Davergne - Propriétaire des gîtes « Sabot de Vénus » et«Bois de Lune» à Samoëns (74)

«Depuis notre labellisation, la population de personnes à mobilité réduite ou déficientes intellectuelles s’accroît considérablement. Le bouche à oreille fonctionne particulièrement bien et nous sommes présents chaque année sur plusieurs salons régionaux (Autonomic, salon de tourisme,...) pour communiquer sur notre établissement et proposer, entre autres, des vacances accessibles.» Catherine Fromont - Directrice du Domaine du Cros d’Auzon à Saint Maurice d’Ardèche (07)

«Nous avons été très heureux de pouvoir présenter notre gîte au salon Handicap à Lyon. Cette participation a été l’occasion de toucher un nombre important de clients potentiels et nous avons distribué 160 plaquettes en une journée. Nous sommes donc prêts à renouveler l’expérience car il est clair que les personnes en situation de handicap sont désireuses de partir en vacances.»rachel Navarro - Propriétaire du gîte du Pic vertà Saint-Romain-de-Lerps (07)

Toujours dans son souhait de développer et de valoriser une offre touristique adaptée, Rhône Tourisme publie le « Guide Accessibilité ». Il recense l’ensemble de l’offre adaptée du département, soit 21 structures touristiques. Afin de mieux répondre aux spécificités liées au handicap visuel, une partie de ce « Guide Accessibilité » est publiée en braille. Il regroupe l’ensemble des sites rhodaniens ayant obtenu la labellisation Tourisme et Handicap pour la déficience visuelle.

Comité Départementaldu Tourisme du Rhône

Le label Tourisme et Handicap : et après ?

Exemples d’actions de promotion/communications proposées par les ADT/CDTrhônalpins :

Mais les actions menées par les organismes institutionnels en charge de la promotion des sites touristiques (OTSI - ADT/CDT – CRT) ne peuvent se substituer aux actions engagées par les sites labellisés eux-mêmes pour valoriser leur accessibilité et favoriser la fréquentation de personnes en situation de handicap. Il est également du rôle des sites labellisés Tourisme et Handicap de faire vivre leur label.

Exemples d’actions de promotion/communication des sites labellisés

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«Nous avons pris contact avec des structures locales pour être en capacité de répondre facilement et rapidement aux demandes des familles. Outre la possibilité d’installer des lits médicalisés, de l’oxygène, et/ou un lève malade, nous pouvons faire venir un médecin, une infirmière, du personnel de ménage ou encore des personnes pour garder les enfants.» Nicole FALCETTA - Propriétaire du gîte « Entre Lac et Montagne » à la Chapelle du Mont du Chat (73)

«Nous travaillons en réseau avec des services médicaux, des infirmières, des kinésithérapeutes qui se déplacent à domicile. Et nous avons aussi créé, en parallèle, une association qui s’appelle «Samoëns handiglisse» en vue de développer les sports de montagne (Fauteuil Tout Terrain et Tandem Tout Terrain, joelette, parapente, rafting, fauteuil-ski…).»Xavier Davergne - Propriétaire du Gîte « Sabot de Vénus » et « Bois de Lune » à Samoëns (74)

Le label Tourisme et Handicap : et après ?

« Nous sommes en contact avec des structures locales proposant des services associés »

Les touristes en situation de handicap sont également très sensibles à tout ce qui peut faciliter l’organisation de leur séjour. Il apparaît donc opportun de proposer des services associés qu’il soit médicaux, pour les personnes qui en ont besoin, ou de loisirs pour favoriser l’organisation sur place.

« Nous avons cherché d’autres activités adaptées autour de nous»

À quoi peut servir un gîte accessible dans un environnement où rien n’est accessible ? Comment un touriste, autre que de proximité, peut-il profiter d’un site culturel, d’un site de loisirs sportifs… si dans l’environnement proche, il n’existe pas de structures d’hébergements accessibles ?

Une chose est sûre ; l’attrait d’un produit accessible est renforcé par la présence de produits accessibles complémentaires au cœur d’une zone géographique (activités, hébergements, restaurations, services de premières nécessités, voirie…).Il est donc nécessaire de passer d’une logique de site adapté à une logique de territoire adapté afin d’envisager une offre globale et cohérente au niveau du territoire touristique. Il s’agit bien pour les personnes en situation de handicap de bénéficier d’une offre complète leur permettant d’organiser un séjour touristique dans les mêmes conditions que celles proposées aux personnes dites valides.Ce maillage de l’offre peut-être à l’initiative des sites labellisés qui souhaitent favoriser la mise en réseau des offres adaptées sur leur territoire.

«La demande ne cesse d’augmenter depuis 2006 car nous offrons un hébergement, mais également des activités autour. Nous sommes

passés de 14 semaines de location par des personnes en situation de handicap en 2008 à 25 semaines en 2009.» Xavier Davergne - Propriétaire du gîte « Sabot de Vénus » et « Bois de Lune » à Samoëns (74)

«Nous avons cherché, en lien avec le Conseil Général, des visites et des sites adaptés à proximité de notre gîte labellisé Tourisme et Handicap. Nous avons également pris contact avec 2 artistes locaux (peintre-potier et conteuse-modeleuse) afin d’organiser des séjours thématiques. Ces deux artistes interviennent déjà dans des maisons d’accueil spécialisées et ont une bonne approche avec les personnes en situation de handicap. Ils ont accepté d’organiser des activités au gîte.»Nicole FALCETTA - Propriétaire du gîte « Entre Lac et Montagne » à la Chapelle du Mont du Chat (73)

À la question « Votre structure se trouve-t-elleisolée ou non ? » voici la réponse des professionnels

% National

% Rhône-Alpes

60 %

50 %

40 %

30 %

20 %

10 %

0 %Isolée du reste de l’offre

touristique du départementEntourée en terme d’offretouristique concurrentielle

Bien entourée en terme d’offre touristiquecomplémentaire

Thomas et Peggy font du handiski,Le Grand Bornand

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Le label Tourisme et Handicap : et après ?

Cette approche territoriale peut également être favorisée par des politiques incitatives proposées par les collectivités territoriales afin de créer de véritables destinations adaptées à tous les publics.

Présentation de la politique régionale« Contrat des Territoires de Tourisme et de Loisirs Adapté » initiée par la Région Rhône-Alpes en 2002

Un territoire de tourisme et de loisirs adapté est un projet global de mise en accessibilité d’un territoire touristique afin de permettre aux personnes en situation de handicap de profiter, au maximum, de leurs loisirs et vacances. L’objectif de cette démarche régionale est donc, à terme, de proposer un territoire qui présente diverses prestations touristiques adaptées (office du tourisme, hébergement, restauration, activités culturelles, sportives, ludiques…) complétées par des services du quotidien accessibles (point information, boulangerie, pharmacie, poste, distributeur de billets, cabine téléphonique…), reliés entre eux par des cheminements adaptés et sécurisés.

Le dossier de candidature, la vitrine de la mobilisation politique et technique du territoireLe territoire souhaitant s’engager dans une démarche de territoire de tourisme adapté doit élaborer et déposer un dossier de candidature dont la pièce maîtresse est le pré-diagnostic. Ainsi, pour être en mesure de poser sa candidature à la démarche régionale, le territoire doit obligatoirement réaliser un premier inventaire des initiatives en termes d’accessibilité et d’accueil de tous les publics.Ce répertoire doit être complété par une lettre de motivation et d’une délibération de principe faisant acte de candidature à la démarche, accompagnée de l’acceptation du principe du co-financement de 20 % du diagnostic si le dossier est accepté.

La préparation du contrat, la clé de la cohérenceUne fois la candidature acceptée, la Région Rhône-Alpes propose au territoire la réalisation d’un diagnostic de territoire par un cabinet conseil spécialisé afin de présenter pour les différents projets retenus les préconisations des travaux à effectuer pour assurer une accessibilité aux personnes déficientes motrices, visuelles, auditives et mentales, et une estimation du chiffrage correspondant.Ce diagnostic de territoire sert ensuite de base à l’élaboration d’un contrat d’objectifs pluriannuel, préparé par le territoire accompagné par la Direction du Tourisme, de la Montagne et des Parcs Naturels Régionaux, qui sera au final signé entre la Région et la structure administrative concernée. La participation de la Région s’élève à 800 000 € maximum par territoire avec un taux d’intervention moyen de 50 % des dépenses subventionnables.

La mise en œuvre du contrat, le début de la mise en accessibilitéLes actions prévues et retenues dans le cadre du contrat signé entre les deux parties doivent être engagées dans les trois ans et finalisés sur 4 ans.Ce dispositif mis en place de manière expérimentale va être revu pour tenir compte des évolutions des contextes.

Présentation du projet de label«Destination pour Tous»engagé par l’État

De son côté, l’État a engagé en 2010 des travaux pour tester un nouveau projet de label, complémentaire du label national Tourisme et Handicap : le label Destination pour Tous.

Pouvoir partir en vacances, comme tout autre citoyen, dans les lieux proposant des activités diversifiées et adaptées est l’objectif que se fixe le nouveau label «Destination pour tous». Il s’agit de favoriser l’émergence d’une offre touristique globale.

«Destination pour tous» labelliserait donc des territoires à vocation touristique garantissant des prestations touristiques (hébergements, restaurations, activités culturelles, sportives et

de plein air) et des services de proximité (commerces, services ouverts au public, services de soin, etc.) accessibles.Ce label veillerait tout particulièrement à la qualité de la chaîne de déplacement pour rejoindre le territoire et y circuler en toute autonomie. Inspiré de l’expérience rhônalpine ce dispositif national est actuellement testé sur 5 territoires.

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La Loi du 11 fÉVrier 2005 : ÉchÉance 20154Au fil des entretiens avec de nombreux professionnels du tourisme, force est de constater que si la plupart d’entre eux avaient entendu parler de la loi, beaucoup en avaient une mauvaise connaissance. Toutefois, certains témoignages soulignent de réels efforts pour intégrer les personnes en situation de handicap dans les projets touristiques.

La loi du 11 février 2005questions/réponses

RéponseLa loi n° 2005-102 du 11 février 2005 et ses décrets d’application définissent les conditions dans lesquelles les Établissements Recevant du Public (ERP), les Installations Ouvertes au Public (IOP) et les bâtiments d’habitation doivent être rendus accessibles à toutes les personnes handicapées, quel que soit leur handicap. Cette loi concerne donc aussi bien les meublés de tourisme (gîtes et chambres d’hôtes), les résidences de tourisme, les hôtels, les campings, les restaurants, les musées, les sites de loisirs…

RéponseEst considéré comme accessible aux personnes handicapées tout bâtiment ou aménagement permettant, dans des conditions normales de fonctionnement, avec la plus grande autonomie possible de circuler, d’accéder aux locaux et équipements, d’utiliser les équipements, de se repérer, de communiquer, de bénéficier des prestations en vue desquelles cet établissement ou cette installation a été conçu.

Quels sont les établissementstouristiques concernés par cette réglementation ?

Qu’entend-onpar site accessible ?

Verbatim«Nous ne sommes pas concernés par cette loi, car notre projet est la construction d’une chambre d’hôtes.»

Verbatim«Nous avons bien avancé sur l’accessibilité de notre site. Mais il nous reste encore beaucoup de travail pour assurer l’adaptation de notre visite.»

RéponseCette loi pose le principe de l’accessibilité pour l’ensemble des handicaps, et non pour le seul handicap physique, traditionnellement visé lorsque le thème de l’accessibilité était abordé. Le texte de loi a intentionnellement cité les principaux types de handicaps : physique, visuel, auditif, mental, cognitif et psychique.

Pour quel type de handicapdois-je adapter ma structure ?

Verbatim«Nous sommes aux normes, nous pouvons accueillir les personnes en situation de handicap moteur.»VRAI

FAUX

FAUX

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La loi du 11 février 2005 : échéance 2 015

RéponseLes Établissements Recevant du Public (ERP) devront, selon leur taille, être totalement ou partiellement mis en conformité au plus tard, le 1er janvier 2015.

Pour être plus précis : Pour les ERP catégories 1 à 4, l’intégralité de l’établissement devra respecter les obligations définies par la loi.

Pour les ERP de catégorie 5, l’obligation d’accessibilité porte sur l’ensemble des prestations proposées et non sur l’ensemble de l’établissement. En d’autres termes, si un site touristique classé ERP 5e catégorie, propose deux prestations totalement identiques dans deux lieux différents, l’obligation ne portera que sur un des deux espaces.

Préalablement à ces travaux de mise en conformité, le législateur a imposé pour les plus importants d’entre eux, les ERP de catégories 1 à 4, la réalisation d’un diagnostic de leurs conditions d’accessibilité.

Avant le 1er janvier 2010 : diagnostic des ERP de 1re et 2e catégories et des ERP de 3e et 4e catégories appartenant à l’Etat ou dont l’Etat assure la charge de propriété.

Avant le 1er janvier 2011, diagnostic des ERP de 3e et 4e catégories (privés et publics) n’appartenant pas à l’Etat

Bien que le diagnostic des conditions d’accessibilité ne soit pas obligatoire pour les ERP de 5e catégorie, il ne peut être que vivement conseillé de le réaliser, d’autant que ce diagnostic permettra de déceler les carences éventuelles auxquelles il conviendra de remédier d’ici au 1er janvier 2015.

Quelles sont mes obligationset mes échéances ?

Verbatim«Un diagnostic de mise aux normes a été réalisé en 2010. La démarche va être suivie avec un architecte conseil pour suivre les préconisations techniques.»

Qui peut réaliser le diagnosticd’accessibilité de mon établissement ?

RéponseLa loi ne prévoit pas de qualification spécifique pour réaliser ce diagnostic. Tous les professionnels susceptibles d’être compétents ou de développer une compétence sur le sujet et notamment les architectes, les bureaux d’étude spécialisés ou les diagnostiqueurs techniques peuvent réaliser des diagnostics d’accessibilité. La rédaction du cahier des charges et la sélection de l’organisme sont donc des étapes primordiales pour envisager un diagnostic de qualité en adéquation avec les besoins et les contraintes de l’établissement.

RéponseIl n’est pas prévu de sanctions spécifiques. Cependant, à partir du 1er janvier 2011, le diagnostic doit être tenu à disposition de tout usager. Il sera alors possible de poursuivre en justice les établissements qui n’auraient pas rempli leurs obligations.

RéponseLes dérogations sont exceptionnelles et ne peuvent être accordées qu’après avis conforme de la Commission Consultative Départementale Sécurité Accessibilité (CCDSA) aux motifs d’impossibilité technique, de contraintes liées à la préservation du patrimoine architectural ou de disproportions manifestes entre les améliorations apportées et leurs conséquences.À noter :

Il n’existe aucune dérogation possible pour les équipements nouvellement édifiés et les équipements créés par changement de destination, avec ou sans travaux.

Une dérogation n’est jamais délivrée pour l’intégralité de l’équipement, mais uniquement pour les critères réglementaires qui ne pourraient pas être respectés.

Une dérogation doit être motivée, elle n’est jamais automatique, même pour les sites classés par exemple.

Quelles sont les sanctionsencourues si je ne réalise pas ce diagnostic ?

Il me paraît impossible de rendre mon site accessible aux personnes en situation de handicap. Existe-t-il des dérogations ?

Verbatim«Le musée prend place en partie dans un lieu classé, qu’il faudrait défigurer pour permettre son accès aux personnes à mobilité réduite. Ces travaux n’étant pas permis, nous ne travaillerons que sur les deux ailes modernes.»

Verbatim«En tant que site naturel, il semble que nous ne sommes pas tenus de rendre accessible la totalité de notre site.»

RéponseEn cas de non-respect, les sanctions peuvent être : la fermeture de l’ERP existant pour non-respect du délai de mise en accessibilité, le remboursement de la subvention, des amendes de 45 000 euros, l’interdiction d’exercer, et en cas de récidive la peine est portée à six mois d’emprisonnement et 75 000 euros d’amende.

Quelles sont les sanctions en casde non-respect de la réglementation ?

VRAI

FAUX

FAUX

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Selon l’INSEE, une personne sur dix considère avoir un handicap, elles sont deux fois plus nombreuses à déclarer « être limitées un peu ou beaucoup dans les activités qu’elles peuvent pratiquer en raison d’un problème de santé ou d’un handicap ».

Si l’on y ajoute les personnes qui les accompagnent, on peut considérer que la loi rendant obligatoire l’accessibilité des Établissements Recevant du Public bénéficiera à une grande partie de la population.

Ces investissements nécessaires peuvent se révéler pour les professionnels tant en termes financiers qu’en termes humains. Ceux qui se sont engagés aujourd’hui dans cette démarche l’ont souvent fait parce qu’ils sont eux-mêmes concernés ou sensibilisés, généralement par un proche souffrant d’une déficience ou d’un handicap, ou simplement par opportunité économique.

Or les résultats de l‘enquête montrent que les bénéfices attendus en terme économique ne le sont que pour les établissements qui ont entamé des démarches volontaires et actives de promotion structurée, et que, par contre tous bénéficient d’une image de l’établissement améliorée.

Au-delà de ce constat global, la présente édition démontre que la labellisation n’est pas une fin en soi et qu’à travers des exemples de bonnes pratiques on peut concilier obligation législative et retour sur investissement.

Si le logement des touristes chez parents et amis est majoritaire pour les touristes français (66 % des nuitées se déroulent en hébergement non marchand) cette pratique est difficile pour les touristes handicapés (seuls 20 % d’entre eux y parviennent). Les équipements et encadrements spécifiques rendent nécessaires une offre de loisirs et d’hébergements labellisés afin de répondre à leurs besoins et leur permettre de s’échapper d’un quotidien pas toujours adapté à leurs besoins…

Conclusiondes vacances pour tous

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Conclusiondes vacances pour tous

Période et mode de collecte

La collecte est réalisée en face à face par enquêteur, auprès de

39 000 personnes (y compris dans les extensions locales).

Elle a eu lieu d’avril à septembre 2008.Historique : L’enquête a été réalisée pour la première fois en 2008.

Plan de sondage

L’échantillon est tiré dans la base des répondants à l’enquête de filtrage Vie Quotidienne et Santé (VQS), effectuée en 2007 auprès d’environ 140 000 ménages (taille de l’échantillon y compris les extensions locales).

Autres spécifications

La Direction de la recherche, des études, de l’évaluation et des statistiques (Drees) adosse à cette enquête Handicap-santé - Volet ménages ordinaires - 2008 (HSM) une enquête sur les aidants informels (HSA).

Cette enquête HSA permet de caractériser les aidants non professionnels (famille, amis, voisins, etc.) de personnes ayant déclaré dans l’enquête HSM avoir des difficultés à réaliser certains actes de la vie quotidienne en raison d’un handicap, d’un problème de santé ou de leur âge.

L’enquête répond à un intérêt souligné dans le débat public récent (conférence de la Famille en 2006) permettant d’organiser un droit de répit aux aidants familiaux ; environ 5 000 personnes de 16 ans et plus ont été interrogées.

Sont abordées les caractéristiques sociodémographiques des aidants de l’entourage : une description de l’activité d’aide ; les conséquences de l’aide sur la vie familiale et professionnelle des aidants, leur santé, leurs loisirs, leurs relations avec les aidants professionnels (de santé et du secteur social) complémentarité).

Par ailleurs, en 2009, est réalisé le volet institution de l’enquête Handicap-Santé (HSI).

prÉsentation de L’enquête handicap-santÉ 2008 - VoLet MÉnaGes/hsMnnexeA

Organisme responsableInseeDirection des statistiques démographiques et sociales (DSDS)

PartenariatDirection de la recherche, des études, de l’évaluationet des statistiques (Drees) du ministère chargé de la santé

Objectifs

L’enquête Handicap-santé - Volet ménages ordinaires en 2008 (HSM) a pour objectif de mesurer la prévalence des diverses situations de handicap en s’appuyant notamment sur les nouveaux concepts développés par l’Organisation mondiale de la santé (OMS) et d’estimer le nombre de personnes connaissant des problèmes de santé ou en situation de handicap.

L’enquête HSm évalue les besoins d’aide et mesure les désavantages sociaux subis par rapport aux autres en fonction de l’environnement dans lequel évoluent ces personnes et fournit, pour la partie santé de l’enquête, des indicateurs pour la loi quinquennale de santé (loi de santé publique de 2004).

L’enquête HSm intègre les modules européens de questionnement élaborés par eurostat, afin de renforcer la comparabilité des enquêtes à l’échelle européenne.

L’enquête HSm renouvelle le travail effectué lors du volet ménage de l’enquête Handicaps, incapacités, dépendance (HiD) de 1999.

Caractéristiques techniques

Thèmes abordés

les déficiences et les incapacités (limitations fonctionnelles et restrictions d’activités)

la santé, la santé mentale, la prévention, le recours aux soins, la consommation médicale, l’hospitalisation

les différentes formes d’aides reçues : aides techniques, humaines, prestations, aides à l’insertion professionnelle, aides à la scolarité…

le besoin d’aide, sous toutes ses formesla situation familiale, la scolarité, l’emploi, les revenus, les loisirs, les vacances, la participation à la vie associative et les discriminations ressenties…

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rHONe aLPeS TOUriSmeMITRA – Mission d’Ingénierie Touristique en Rhône-Alpes

8 rue Montrocher – 69 002 LYONSite internet : http://pro.rhonealpes-tourisme.com/

Email : [email protected]

Directeurs de publication : Hugues Beesau (Directeur de la MITRA)

Conception et rédaction : Stéphane Orsini

Christelle Lepoutre(RHONE-ALPES TOURISME)

Comité de lecture : Partenaires départementaux du réseau Tourisme adapté.