121
A LA MEMOIRE DES 1 500 000 VICTIMES ARMENIENNES 24 Avril 2007 : 92ème anniversaire du génocide arménien de 1915 perpétré par le gouvernement Jeune-Turc 92 ans de déni : ça suffit ! ------------------------------------------------------------------- VEILLE MEDIA Mardi 22 Janvier 2008 Retrouvez les news sur : http://www.collectifvan.org TURQUIE/FRANCE AXA préside la Saison turque en France Info Collectif VAN - www.collectifvan.org - L'information ne manque pas de sel ! M. Henri de Castries, président du directoire d'Axa, a accepté la proposition des autorités françaises de présider le comité mixte d'organisation de cette Saison pour la France : la Saison turque en France, que le Collectif VAN a rebaptisée "Turquie, mon déni" (ou "Truquerie, mon déni" au choix), s'annonce grandiose. Rappelons qu'AXA vient d'être obligé de dédommager les descendants des rescapés du génocide arménien de 1915 pour les souscriptions sur les polices d'assurance-vie non reversées aux victimes du génocide perpétré par la Turquie au début du XXème siècle... Actualités diplomatiques du ministère des Affaires étrangères Point de presse du 21 janvier 2008

Tous les membres du - CollectifVAN.org€¦  · Web viewA LA MEMOIRE DES 1 500 000 VICTIMES ARMENIENNES. 24 Avril 2007 : 92ème anniversaire du génocide arménien de 1915. perpétré

  • Upload
    doliem

  • View
    216

  • Download
    0

Embed Size (px)

Citation preview

A LA MEMOIRE DES 1 500 000 VICTIMES ARMENIENNES24 Avril 2007 : 92ème anniversaire du génocide arménien de 1915

perpétré par le gouvernement Jeune-Turc92 ans de déni : ça suffit !

-------------------------------------------------------------------

VEILLE MEDIA

Mardi 22 Janvier 2008

Retrouvez les news sur :http://www.collectifvan.org

TURQUIE/FRANCE

AXA préside la Saison turque en France

Info Collectif VAN - www.collectifvan.org - L'information ne manque pas de sel ! M. Henri de Castries, président du directoire d'Axa, a accepté la proposition des autorités françaises de présider le comité mixte d'organisation de cette Saison pour la France : la Saison turque en France, que le Collectif VAN a rebaptisée "Turquie, mon déni" (ou "Truquerie, mon déni" au choix), s'annonce grandiose. Rappelons qu'AXA vient d'être obligé de dédommager les descendants des rescapés du génocide arménien de 1915 pour les souscriptions sur les polices d'assurance-vie non reversées aux victimes du génocide perpétré par la Turquie au début du XXème siècle...

Actualités diplomatiques du ministère des Affaires étrangères

Point de presse du 21 janvier 2008

SAISON TURQUE

Une Saison turque en France se déroulera de juillet 2009 à mars 2010. Après la Saison européenne du deuxième semestre 2008 et avant l'Année France-Russie organisée en 2010, la Saison turque en France permettra au public français de mieux connaître le dynamisme et la diversité créatrice de la Turquie contemporaine, ainsi que la richesse de son patrimoine. De

très nombreuses manifestations se dérouleront sur tout le territoire français, incluant des coproductions et des projets issus de la société civile, avec des dimensions culturelles et artistiques mais aussi économiques, scientifiques et technologiques.

La Saison turque en France marquera l'importance, l'ancienneté et la densité de nos relations avec la Turquie qui est pour la France un partenaire politique, économique et culturel de premier plan. Elle sera accompagnée de visites de haut niveau.

M. Henri de Castries, président du directoire d'Axa, a accepté la proposition des autorités françaises de présider le comité mixte d'organisation de cette Saison pour la France, aux côtés de M. Necati Utkan, ancien ambassadeur. Les présidents seront assistés par deux commissaires généraux déjà nommés, MM. Stanislas Pierret et Gorgun Taner. Une première réunion du comité mixte d'organisation est prévue dans les prochaines semaines.

La Saison turque en France est organisée par la Turquie et la France. Elle est mise en oeuvre en France par Cultures France, opérateur des ministères des Affaires étrangères et européennes et de la Culture et de la Communication.

Lire aussi:

Des descendants d'Arméniens indemnisés

http://www.collectifvan.org/article.php?r=4&id=14790

TF1 : Des assurances-vie récupérées 90 ans après le génocide arménien

http://www.collectifvan.org/article.php?r=0&id=13962

2009 : "Turquie mon déni", c'est parti !

http://www.collectifvan.org/article.php?r=0&id=13754

L'Europe et la Turquie préparent le centenaire du génocide arménien

http://www.collectifvan.org/article.php?r=0&id=14304

Lire dans nos News:

La France va accueillir une “saison turque” en 2009-2010

http://collectifvan.org/article.php?r=4&&id=15170

La France va accueillir une “saison turque” en 2009-2010

janvier 21, 2008 Posted by acturca in France, Turquie.

Agence France Presse

21 janvier 2008

La France, hostile à l’entrée de la Turquie dans l’Union européenne, va accueillir de juillet 2009 à mars 2010 une “saison turque” destinée à mieux faire connaître ce pays, a-t-on appris lundi auprès du ministère français des Affaires étrangères.

“La Saison turque en France permettra au public français de mieux connaître le dynamisme et la diversité créatrice de la Turquie contemporaine, ainsi que la richesse de son patrimoine”, a indiqué la porte-parole du Quai d’Orsay, Pascale Andréani, dans un communiqué.

Cette saison turque “marquera l’importance, l’ancienneté et la densité de nos relations avec la Turquie qui est pour la France un partenaire politique, économique et culturel de premier plan. Elle sera accompagnée de visites de haut niveau”, a-t-elle poursuivi.

“De très nombreuses manifestations se dérouleront sur tout le territoire français, incluant des coproductions et des projets issus de la société civile, avec des dimensions culturelles et artistiques mais aussi économiques, scientifiques et technologiques”, a ajouté la porte-parole.

Une première réunion du comité mixte franco-turc d’organisation est prévue dans les prochaines semaines. Ce comité est présidé par Henri de Castries, président du directoire du groupe français d’assurances Axa et l’ancien ambassadeur turc Necati Utkan.

Le président Nicolas Sarkozy est un adversaire déclaré de l’adhésion à l’UE de la Turquie, à qui il propose un “partenariat privilégié” dont Ankara ne veut pas. L’opinion publique française est également majoritairement hostile à l’entrée de la Turquie dans l’UE.

Le Premier ministre turc Recep Tayyip Erdogan a affirmé le 10 janvier dernier qu’il participerait à une rencontre tripartite sur l’adhésion de son pays à l’UE avec M. Sarkozy et la chancelière allemande Angela Merkel, qui y est aussi opposée, sans toutefois préciser la date de cette réunion.

C'est une dépêche AFP à reprendre sur :

http://acturca.wordpress.com/2008/01/21/la-france-va-accueillir-une-saison-turque

Lire dans notre rubrique Info CVAN:

AXA préside la Saison turque en France

http://collectifvan.org/article.php?r=0&id=15171

HOMMAGE – HRANT DINK

Hrant Dink commémoré à Bruxelles

Info Collectif VAN - www.collectifvan.org - Le Collectif VAN publie ce document paru sur le site de l'Info-Turk le 21 janvier 2008. A la soirée commémorative de Bruxelles, le journaliste turc Dogan Özgüden, président de la Fondation Info-Türk a fait une intervention remarquée. Il a cité Fatma Müge Göcek qui a écrit au sujet de Hrant Dink : "Depuis ton assassinat, cette année n'a été que chagrin, douleur et honte. Ta vie et ta mort nous emplissent de honte." Dogan Özgüden partage ce message de Müge mais contrairement à elle, il n'a pas peur d'y ajouter ces mots forts de sens : "La nation turque doit se débarrasser de cette honte non seulement par rendre justice dans l'affaire de Hrant Dink, mais également par la reconnaissance sans équivoque du premier génocide du siècle passé: le génocide des Arméniens et des Assyriens." Merci Monsieur Özgüden.

Les organisations issues de l'émigration politique en provenance de Turquie, l'Association des Arméniens Démocrates en Belgique, l'Institut Kurde de Bruxelles, les Associations Assyriennes de Belgique et la Fondation Info-Türk, ont commémoré samedi soir à Bruxelles le souvenir du journaliste arménien Hrant Dink.

Après la présentation de plusieurs films documentaires sur la vie et l'assassinat de Hrant Dink, l'Association des Arméniens Démocrates en Belgique a fait un exposé détaillé, en français, arménien et turc, sur les luttes de Dink et sur celles des autres victimes arméniennes appartenant à la génération de Dink: Armenak (Orhan) Bakir, Hayrabet Honca, Manuel Demir ainsi que Nubar Yalim, assassiné par des agents de l'Etat turc le 5 novembre 1982 à Utrecht.

Lors de la soirée, le journaliste turc Dogan Özgüden, président de la Fondation Info-Türk, a fait l'intervention suivante:

Avant venir ici, à cette soirée, j'ai suivi la commémoration déroulée sur les lieux où Hrant Dink a été assassiné, devant l'hebdomadaire Agos. Des dizaines de milliers réclamaient que justice soit faite.

Et une femme, Rakel Dink, pleine d'émotion et de détermination, criait:

"Un an plus tard, nous sommes ici pour vivre Hrant Dink… Ici, sur les trottoirs ensanglanté de son sang... On a essayé de nettoyer ce sang avec eau et savon. Est-ce possible?

La voix du sang ne peut se taire qu'avec la justice. Aujourd'hui vous êtes ici pour réclamer la justice.

La justice de mon pays, qu'est-ce qu'elle a fait contre ceux qui ont photographié le meurtre avec le drapeau turc?

Qu'est-ce que cette justice a fait contre ceux qui ont crié le nom de l'assassin dans les stades de foot: "Nous sommes tous Ogun"?

La justice de mon pays, qu'est-ce qu'elle a fait contre les gendarmes qui connaissaient tous, même avant l'arrestation du meurtrier, jusqu'à la marque de son arme.

Et le vice-préfet d'Istanbul qui avait menacé mon mari, qu'est-ce qu'elle a fait la justice de mon pays contre lui ?"

Rien…

Les enquêteurs glissent délibérément sur les liens qui existaient entre certains officiels, policiers ou gendarmes et le groupe de jeunes d’extrême droite de Trabzon.

Après avoir arrêté le meurtrier, des policiers ont posé fièrement à ses côtés devant le drapeau turc. Aucun de ces policiers et gendarmes n’a été ni poursuivi ni jugé.

Plus grave : les informations sur le projet d’assassinat données par un mouchard infiltré dans le groupe n’ont pas été prises en compte.

Les bureaux du Premier ministre ainsi que la Commission des droits de l’homme du Parlement ont également enquêté sur les carences de l’instruction mais leurs rapports n’ont pas encore été publiés.

Le ministère de l’Intérieur se défausse en mettant en cause l’absence «d’une bonne coordination entre les différents services de renseignement». Nombre des avocats de Hrant Dink sont en revanche convaincus qu’il s’agit «d’un assassinat officiel prémédité». A leurs yeux «des secteurs de l’Etat, et pas le gouvernement, dressent des obstacles à chaque étape de l’enquête et lors des audiences».

L'arme fatale qui a assassiné Hrant Dink n'était pas l'arme à feu utilisée par une marionnette. Cette arme fatale était l'Article 301 du Code pénal turc.

Au lendemain de l'assassinat de Hrant Dink, les forces démocratiques du pays ont dénoncé le climat xénophobe en Turquie, ainsi que le maintien dans le code pénal d’articles liberticides comme le 301 en vertu duquel les «insultes à la turcité» sont réprimées.

Un an est passé mais rien sur le fond n’a changé. Le 301 est toujours en vigueur. Malgré les engagements du gouvernement de Recep Tayyip Erdogan, issu de la mouvance islamiste, il n’a été amendé que marginalement. Les poursuites judiciaires se poursuivent.

Rien n’a changé non plus sur le terrain de la lutte contre l’extrême droite xénophobe et les complicités dont elle dispose au sein de l’appareil d’Etat, notamment dans la police, comme l’ont montré les premières investigations après l’arrestation de l’assassin.

Oui, la justice turque n'a fait rien depuis un an. Par contre, l'assassinat des non-Turcs et non-Musulmanes se poursuit.

La justice a des occupations plus importantes que le meurtre d'un journaliste: Elle s'occupe de poursuivre des journalistes, intellectuels, artistes, défenseurs des droits de l'Homme, dirigeants et élus kurdes.

En effet, la tâche de la justice de la République turque, depuis quatre-vingt cinq ans de, n'est que poursuivre les opposants du régime militaro-kémaliste.

Ce matin, j'ai étudié encore une fois la biographie de Hrant Dink.

Il est né à Malatya en 1954.

A cette date-là j'étais un jeune journaliste à Izmir. Un an plus tard, j'ai vu avec mes yeux le déchaînement raciste et la sauvagerie lors du pogrom de 1955 contre non seulement les Grecs, mais aussi les Arméniens et les Juifs.

Après la proclamation de la loi martiale, la justice turque, au lieu de poursuivre les responsables de cette sauvagerie, n'a arrêté que des gens de gauche.

La justice turque fait partie d'un régime qui reste toujours répressif contre ses opposants et les minorités ethniques, religieuses du pays.

Dans la biographie de Hrant, une période a retenu mon attention: les années 60. "En 1961, laissés à leur propre sort, Hrant et ses deux frères vont errer pendant trois jours avant d'être retrouvés endormis, affamés et misérables à Kumkapi d'Istanbul. L'étape suivante sera pour eux l'orphelinat arménien du quartier de Gedikpasa, où Hrant Dink va passer dix années."

Gedikpasa, un de plus beaux quartiers de l'ancien Istanbul, un véritable havre de coexistence de toutes les ethnies et de religions. Le quartier dans lequel j'ai vécu deux ans justement cette époque-là.

Arméniens, Grecs, Assyriens, Juifs… Combien restent-ils aujourd'hui à Gedikpasa?

Je n'oublie jamais, en 1964, à la suite des conflits intercommunautaires à Chypre, comment la Turquie a forcé plus de cent mille Grecs de partir d'Istanbul. Il ne reste aujourd'hui quelques milliers.

Et les Arméniens? Prés de deux millions au début du siècle, combien restent-ils aujourd'hui? Génocides… Déportations… Discriminations… Les

crimes odieux qu'Ankara et ses alliés opportunistes dans le monde nient toujours.

Comme nous disions l'année passée juste après l'assassinat de Hrant: Une colombe de paix qui vient de tomber martyre.

Je laisse les derniers mots à une scientifique turque, Fatma Müge Göcek:

"Un an s’est écoulé depuis ton assassinat, Hrant, et le journal annonçant ton meurtre est toujours sur mon bureau. J’ai décidé de ne l’ôter que le jour où tu obtiendras justice. Ce n’est pas encore le cas, aussi reste-t-il là.

"En Turquie et à travers le monde, nous attendons le jour du jugement. L’Etat turc semble toujours déterminé à jeter dans l’ombre cet arrêt ; il veut toujours protéger ceux qui t’ont pris pour cible ; il croit toujours que les intérêts de l’Etat doivent passer avant les droits des citoyens…

"Depuis ton assassinat, cette année n’a été que chagrin, douleur et honte.

"Ta vie et ta mort nous emplissent de honte."

Je partage ce message de Müge et j'y ajoute:

La nation turque doit se débarrasser de cette honte non seulement par rendre justice dans l'affaire de Hrant Dink, mais également par la reconnaissance sans équivoque du premier génocide du siècle passé: le génocide des Arméniens et des Assyriens.

http://www.info-turk.be/353.htm#Bruxelles

Les Turcs commémorent le meurtre de Dink

Au jour anniversaire de sa mort, les Turcs commémorent samedi le souvenir du journaliste turc d'origine arménienne Hrant Dink sur les lieux où il a été assassiné, devant l'hebdomadaire Agos qu'il dirigeait.

Plusieurs milliers de personnes, sa famille, des amis personnels, des journalistes, des défenseurs des droits de l'Homme mais aussi de simples citoyens sont attendues cet après-midi devant les locaux de l'hebdomadaire bilingue turc-arménien situé en centre-ville sur la rive européenne de la métropole.

Hrant Dink avait 52 ans lorsqu'il a été abattu de deux balles dans la nuque le 19 janvier 2006 par un jeune chômeur de Trabzon (nord-est), proche des milieux ultra-nationalistes.

Il avait auparavant reçu plusieurs menaces de mort.

Source : AFP

http://www.lefigaro.fr/flash-actu/2008/01/19/01011-20080119FILWWW00430-les-turcs-commemorent-le-meurtre-de-dink.php

TURQUIE

Hrant Dink : Un homme qui croyait que la Turquie allait changer de l’intérieur (1/2)

Info Collectif VAN - www.collectifvan.org - Le Collectif VAN vous soumet la première partie de la traduction de cet article de Zaman parue sur le site de la Fédération Euro-Arménienne pour la Justice et la Démocratie du 20 janvier 2008.

JASPER MORTIMER, Today’s Zaman

Commentaires du site de la Fédération Euro-Arménienne :

Traduction GM - commentaires

Il est dommage que pour M. Mortimer la diaspora arménienne se limite aux Etats-Unis. Alors que le Congrès américain n’a toujours pas reconnu le génocide arménien, l’Union européenne l’a fait il y plus de vingt ans au Parlement de Strasbourg (18 juin 1987). Certainement que pour la Turquie les Etats-Unis sont plus importants que l’Europe, mais c’est avec l’UE qu’elle négocie son adhésion.

A noter que si la France a reconnu le génocide le 29 janvier 2001, seule la Suisse pénalise le déni de génocide. L’ultranationaliste turc Dogu Perincek l’a appris à ses dépends il y a quelques semaines. Les Arméniens d’Europe s’opposent également à l’entrée d’un Etat génocidaire et négationniste dans l’Union européenne et le font savoir par de multiples manifestations.

*** Il y a un an, cet après-midi là, à la télévision, les téléspectateurs qui écoutent les chaînes d’information en continue ont vu un homme dans un costume marron couché face contre terre sur un boulevard d’Istanbul. Allongé tout seul sous une feuille de plastique blanc et sur son torse, une petite mare de sang infiltrée.

Des milliers de personnes détiennent ses photos et des pancartes sur lesquelles on pouvait lire : "Nous sommes tous Hrant Dink" ou "Nous sommes tous des Arméniens" lors de la procession funèbre, à Istanbul le 23 janvier 2007, derrière le cercueil du journaliste Hrant Dink assassiné.

Un petit pourcentage de Turcs connaissait alors l’identité de l’homme qui avait été abattu au pied de l’immeuble de son bureau. Mais, le lendemain, le pays tout entier connaissait le nom de Hrant Dink, 52 ans, rédacteur en chef de l’hebdomadaire Agos et champion de la cause arménienne. Les journaux étalaient son assassinat à la une, avec des titres tels que "La

plus grande trahison" (Sabah) et "Hrant Dink est Turc" (Milliyet).

Comme un tremblement de terre de faible magnitude qui fissure une maison plutôt que de l’écrouler, le meurtre de Dink a fait peur aux intellectuels Turcs, exposant les lignes de fractures de leur société. Les répliques sont allées au-delà de la Turquie. Comme l’Union européenne ou le Congrès américain qui ont condamné l’assassinat, les détracteurs de la Turquie déclarant que c’était l’image d’un pays qui ne tolérait pas la liberté de parole. Les amis de la Turquie se cachaient la face, de honte.

Ce meurtre a été le point de départ de deux débats qui ont couvert toute l’année 2007. Le premier, entre les libéraux et les conservateurs Turcs sur la liberté d’expression et, en particulier, la question arménienne. Le second, entre les Arméniens de Turquie et Arméniens des Etats-Unis sur la manière de traiter la tragédie de 1915-22.

Le corps de Dink est resté sur le gris des pavés pendant pas mal de temps. Les chaînes de télévision passaient en direct les scènes de rue entrecoupées avec des archives sur Dink, montrant son regard sensible et la rudesse d’un beau visage. Les téléspectateurs, comme le correspondant de l’Associated Press dans la salle de presse au Caire, ont été consterné de voir que la police continuait à le laisser à terre des heures durant dans le froid, en raison de la lenteur des experts légistes.

Un homme imposant traversa le cordon de police, comme un rugbyman allant à l’essai, en criant « Abi » (grand frère). C’était le frère de Dink, Yervant, qui a pu voir la cause de la mort, avant d’être refoulé de l’autre côté du cordon, où il s’est effondré en larmes.

Finalement le corps de Dink a été enlevé en ambulance. Mais les gens ne sont pas éparpillés. Près de 5000 Turcs se sont rassemblés sur la place Taksim, au bout du boulevard où il a été abattu. Ils ne savaient pas qui avait tué Dink, mais ils connaissaient la mentalité de ceux qui lui avaient proféré des nombreuses menaces de mort.

Ils ont eu assez de l’intolérance masquée en patriotisme, ils ont pris des feutres et des feuilles de carton blanc et ont griffonné deux slogans qui allaient devenir des icônes de la mort de Dink. "Nous sommes tous des Hrant", "Nous sommes tous des Arméniens », ont-ils écrit en turc et arménien.

De Malatya à Istanbul

Il s’agissait d’un hommage à un homme né à Malatya, élevé dans un orphelinat arménien et qui se voyait lui-même comme un mélange de Turc et d’Arménien, il avait été blessé lorsque l’armée avait refusé de le nommer officier, malgré sa réussite à 100% à l’examen d’admission.

En 1996, Dink avait fondé Agos, le seul journal arménien qui n’y allait pas de main morte dans une société où les Arméniens ont longtemps été considéré comme des citoyens de deuxième zone. Le journal Agos était bilingue, turc-arménien, parce Dink voulait également atteindre les Turcs.

Agos a sorti un scoop en 2004, quand il a révélé que Sabiha Gökçen, la fille adoptive d’Atatürk, était d’origine arménienne. Hrant avait retrouvé sa famille en Arménie et avait publié l’histoire en espérant qu’elle permettrait de rapprocher les Turcs et les Arméniens. Après tout, Gökçen a été un modèle pour les femmes turques en devenant la première femme pilote.

Mais de nombreux Turcs tombent sur une mauvaise surprise. Le chef des Armées déclare que c’est "un crime contre l’unité nationale."

Toutefois Dink persévère dans la défense pour l’égalité des droits des Arméniens et sur ce qui était arrivé à sa communauté en 1915-22, et qui n’était un fait malheureux de la guerre, comme les officiels le prétendaient. Appeler ces événements génocide est un sujet tabou en Turquie depuis des décennies, mais Dink a réussi à faire valoir son point de vue d’une telle manière, qu’il a même gagné le respect de ceux qui étaient en total désaccord avec lui.

Quand l’Etat lui a finalement accordé un passeport - après de nombreux refus – il a déclaré en public, en Europe et aux Etats-Unis que les Turcs d’aujourd’hui ne devraient pas être punis pour les fautes commises d’il y a 90 ans. Et il a poursuivi sur cette voie au point de critiquer les lois dans des pays tels que la France ou la Suisse qui punissent les gens qui nient que le génocide arménien.

"Une balle a été tirée sur la libre pensée et notre mode de vie démocratique », a déclaré le Premier ministre Recep Tayyip Erdoğan quelques heures après le meurtre. Erdoğan a appelé le Patriarche arménien Mesrob II, et lui a assuré que le meurtrier serait capturé.

La Turquie a une longue histoire de meurtres non résolus de journalistes éminents et de libres penseurs, mais cette fois, la police a fait son travail.

Ils ont trouvé une photo de l’assassin courant avec un pistolet grâce à la caméra de sécurité d’un magasin. La photo a été diffusée à la télévision, vue par son père, lequel a appelé les autorités. 32 heures après l’assassinat, le meurtrier était arrêté.

C’est un adolescent de 17 ans, un chômeur en échec scolaire, originaire de Trabzon, sur la mer Noire. Son oncle a indiqué à la télévision TGRT, qu’il vivotait, « sans but », et qu’il a du être manipulé par ses anciens complices. Au premier rang desquels, par la suite arrêté, un ultranationaliste qui avait été déjà condamné pour avoir posé une bombe dans un restaurant McDonald.

L’affaire ne s’arrête pas là. Tout le monde savait ce n’était pas juste un petit groupe d’extrémistes. Comme le chroniqueur de Radikal, İsmet Berkan a dit : « Ceux qui ont créé le sentiment nationaliste en Turquie ont nourri un tel monstre qu’il y a beaucoup de jeunes des rues qui ne trouvent pas ... l’État assez nationaliste et sont prêts à faire la loi eux-mêmes."

Des milliers de gens pensaient de même, et se sont rendus à l’enterrement de Dink. La police a bouclé la zone en face du bureau d’Agos pour le départ du cortège, mais le flot de participants gonflait en plus en plus et les policiers ont été amenés à interdire l’ensemble du boulevard et à rediriger le trafic. Près de 100.000 personnes marchaient derrière le corbillard, un fleuve humain traversant la ville.

Beaucoup des présents n’avaient jamais lu Agos, pas plus qu’ils n’acceptaient le mot génocide pour les événements de 1915-22, mais ils défilaient pour affirmer que la Turquie ne doit pas être un pays qui tue les gens pour leurs opinions.

Sur les banderoles on pouvait lire en plus de "Nous sommes tous des Hrant Dink » et « Nous sommes tous des Arméniens" : "Le tueur est le 301" - une référence à l’article 301 du Code pénal turc (TCK ), qui punit les "insultes à la turquicité". Dink avait écopé d’une peine de six mois avec sursis pour avoir violé l’art.301 dans un éditorial, et au moment de sa mort, il faisait encore l’objet une nouvelle poursuite en vertu de la même loi.

"Il est inacceptable de juger et d’emprisonner quelqu’un à cause de ses opinions, et encore moins de le tuer", a dit le patriarche Mesrob durant les funérailles. Dans l’Eglise Sainte Mère de Dieu étaient présents le vice-premier ministre, le ministre de l’Intérieur et deux généraux. Dans la mort, Dink avait gagné le respect de ceux qui l’avaient harcelé de son vivant.

Le deuil de Dink s’est poursuivi après les funérailles, et a évolué en quelque chose d’autre. Dans les médias, il était devenu de bon ton de faire l’éloge de Hrant et de dire combien il manquait. Mais certains journalistes ont eu la candeur de percer cette hypocrisie en demandant où étaient tous ces "amis" lorsque Dink était poursuivi en vertu de l’art.301.

A suivre…

source: Zaman

http://www.todayszaman.com/tz-web/detaylar.do?load=detay&link=131956

http://eafjd.eu/spip.php?breve1131&lang=fr

Hrant Dink : Un homme qui croyait que la Turquie allait changer de l’intérieur (2/2)

Info Collectif VAN - www.collectifvan.org - Le Collectif VAN vous livre la deuxième partie de la traduction de cet article de Zaman parue sur le site de la Fédération Euro-Arménienne pour la Justice et la Démocratie du 20 janvier 2008.

Suite…

Les ultranationalistes

Ensuite, le côté le plus vil de la Turquie a relevé sa tête. Le week-end, après les funérailles, lors d’un match de football, des spectateurs ont déployé une banderole sur laquelle on pouvait lire : "Nous sommes tous des Turcs." Des commentaires injurieux sur Dink et sur sa mort, ont fait leur apparition sur les sites Web nationalistes. Il s’est avéré que l’adolescent qui avait tué Dink a posé avec deux agents devant un drapeau turc au poste de police de Samsun où il avait été initialement détenu. Pire encore, est apparue sur une vidéo YouTube, avec le corps de Dink étendu sur le trottoir une chanson avec des paroles haineuses : « Si quelqu’un trahit son pays, il sera pris en charge immédiatement."

Manifestement, il y a deux Turquie : l’une est cosmopolite et libérale, l’autre est ethniquement chauvine et conservatrice. Heureusement, la première domine les médias. Les journaux ont dénoncé la chanson sur YouTube et la police qui a posé avec le tueur, ce qui a obligé les procureurs à enquêter sur les deux sujets.

La division entre ces Turquie a retardé les modifications de l’article 301. Après la mort de Dink, M. Erdoğan, a invité les ONG à proposer des amendements à la loi, mais, conscient des sentiments populaires, il n’a pris aucune mesure jusqu’aux élections de juillet.

L’Union européenne a averti la Turquie qu’elle ne pourra jamais rejoindre le Club avec cet article 301. Et puis le ministre des Affaires étrangères Abdullah Gül, aujourd’hui Président, a répondu en promettant à maintes reprises que la loi serait révisée. L’amendement a été présenté au Conseil des ministres au début de ce mois, mais contrairement aux prévisions, il n’a pas été rapidement approuvé et transmis au Parlement. Les dirigeants du Parti de la Justice et du Développement (AKP) sont en désaccord avec le vice-Premier ministre Cemil Çicek considéré comme un des principaux défenseurs du libellé original qui selon lui, devrait être préservé autant que faire se peut.

Aux Etats-Unis, la mort de Dink a été profondément déplorée parmi la communauté arménienne qui compte près d’un million de personnes. Mais durant sa carrière, de nombreux Arméniens des Etats-Unis se sont élevés contre ses propos.

Dans trois articles parus dans Agos en 2004, Dink a fait valoir que le moment était venu pour les Arméniens de ne plus insister sur la reconnaissance par la Turquie du « génocide » de 1915-22, car c’était devenue une fixation malsaine.

(Dans un article, il a écrit que la soif de l’empathie des Turcs, en utilisant le mot « Turc », était devenue comme une tumeur dans l’âme arménienne. "Il est évident que le ’Turc’ est à la fois le poison et l’antidote de Identité arménienne ". Malheureusement, les surfeurs des Cybercafés ont mal lu ces lignes. Le tueur adolescent aurait dit lors de ses

interrogatoires, qu’il avait tiré sur Dink, parce qu’il avait dit que le sang turc était empoisonné.)

Les Arméniens ne doivent pas "s’enchaîner à la justice des autres", a écrit Dink. "Le temps est venu de laisser chacun seul avec sa conscience". "Les Arméniens devraient canaliser leur énergie à l’amélioration de l’Arménie."

Ces idées sont radicales pour l’ensemble de la diaspora arménienne, pour qui la campagne pour la reconnaissance du génocide est devenu un "principe d’organisation communautaire et de légitimation du pouvoir", a déclaré Gérard Libaridian, professeur d’histoire arménienne moderne à l’Université du Michigan.

Dink a dit d’autres choses qui n’ont pas été appréciées par le grand public, a rappelé Razmik Panossian, un écrivain arménien qui vit à Montréal.

"Il dépeint une image des Arméniens de Turquie qui n’entrait pas dans la pensée traditionnelle de la diaspora sur l’horreur des choses", a rappelé Panossian. "Hrant Dink disait : ’Oui, les choses ne sont pas parfaites, il y a beaucoup de problèmes, mais la Turquie se démocratise ... Et nous avons une vie communautaire’."

Le lobby arménien des Etats-Unis s’est également opposé à Dink sur la candidature de la Turquie pour adhérer à l’UE. « Un grand nombre d’Arméniens de la diaspora ne sont pas d’accord avec cela ... Ils ne voient pas que la Turquie est en train de progresser pour faire partie de ce Club », a déclaré Panossian.

Libaridian a rappelé que la critique de Dink est allé très loin jusqu’à le "cataloguer comme un agent de l’Etat turc". "Mais une fois qu’il a été assassiné par un Turc, il est devenu un héros", a déclaré Libaridian.

Le projet de loi du Congrès

Dans les heures qui ont suivi l’assassinat, l’un des principaux groupes de lobbyistes a demandé à la Maison-Blanche de ne pas s’opposer au projet de loi du Congrès sur les événements de 1915-22. "A la lumière de cette terrible tragédie, il est d’autant plus inopportun pour l’Administration de s’opposer à l’adoption par le Congrès du texte sur le génocide arménien", a déclaré Jiraïr Hovnanian, président du conseil d’administration de l’Assemblée Arménienne d’Amérique.

Onze jours plus tard, le projet de loi lui-même, la Résolution 106, a été présenté à la Chambre des Représentants. Il n’exigeait pas du Président qu’il prenne des mesures contre la Turquie, mais simplement de reconnaître que les événements de 1915-22 constituent un génocide - ce qui aurait jeté une ombre sur les relations avec la Turquie.

Le Président George W. Bush et la Turquie se sont mobilisés contre le projet de loi. La Turquie a envoyé des émissaires pour faire pression sur Washington et le chef d’Etat-major des Armées a averti que les relations avec les États-Unis ne seraient plus jamais les mêmes. Huit anciens

secrétaires d’État ont exhorté le Congrès à abandonner le projet de loi comme potentiellement dommageable pour les intérêts militaires des États-Unis en Irak et en Afghanistan et préjudiciable aux efforts de réconciliation entre la Turquie et l’Arménie.

Enfin l’appui des Représentants a diminué et le vote du projet a été repoussé, l’argument décisif étant l’impact des représailles turques sur la campagne militaire en Irak.

Étonnamment peu d’attention a été accordée à l’opinion des Arméniens de Turquie, qui se sont également opposés à ce projet de loi.

Le Patriarche Mesrob s’est prononcé contre, mais les membres du lobby ont rejeté ses remarques comme étant faites dans le cadre de l’ « intimidation » du gouvernement turc.

Le patriarche lui-même n’a pas été épargné en septembre quand on a publié sa déclaration ‘mi-figue mi-raisin’ sur les événements de 1915-22. A la question de Today’s Zaman, s’il y avait eu génocide, il a répondu : "Nous avons eu de gros problèmes dans le passé. Je trouve en particulier l’approche d’une… punition collective des Arméniens exagérée. Ce n’était pas l’ensemble de la communauté arménienne qui a pris les armes contre le gouvernement, et je crois que la République turque ne devrait pas être accusée de ce qui s’est passé ensuite."

Un Arménien des Etats-Unis, qui connaît la Turquie et le turc, a publié une lettre ouverte à Mesrob reprochant sa pusillanimité lors de l’interview avec Today’s Zaman. A la veille de la visite de Mesrob en Amérique, Rachel Goshgarian a demandé au patriarche de parler d’une « voix forte. Que ce ne soit pas une voix atténuée par la peur. "

La même critique pourrait ne pas être faite à Agos, qui évoque régulièrement les « massacres systématiques » de 1915-22. Agos et le nouveau rédacteur en chef, en remplacement de Dink, s’est également opposé au projet de loi H.Res.106.

Etyen Mahçupyan a déclaré le journal voulait que les Turcs réévaluent les événements de 1915-22 sur des "bases morales seules." Si le projet de loi avait été adopté, alors la question ferait désormais partie des négociations Ankara-Washington. Et si la Turquie avait par la suite revu sa position sur cette période, "alors des Turcs n’auraient pas pris cela comme une réévaluation sincère, mais dans le cadre d’une négociation entre Washington et Ankara."

Today’s Zaman a essayé d’obtenir la réponse des lobbyistes face à cet argument. L’Assemblée Arménienne d’Amérique ainsi que le Comité National Arménien d’Amérique n’ont pas répondu aux demandes répétées de la presse turque. Un éminent arménien des Etats-Unis, Harout Sassounian, rédacteur au Courrier Californien, a refusé de répondre, en disant : "Je n’ai aucune garantie que tout ce que je vous dirai, sera correctement rapporté, ou autorisé à être rapporté par vos responsables qui risquent de tomber sous le coup de l’article 301 et d’aller en prison."

Mais Libaridian et Panossian ont accepté de donner ce qu’ils considéraient être la réponse des lobbyistes face aux objections d’Istanbul. Ils ont tous les deux dit que les lobbyistes pensent que les Arméniens de Turquie s’expriment sous l’intimidation.

« Leur voix ne compte pas, car ils sont considérés comme une communauté en otage qui n’est pas libre de dire ce qu’elle pense", a déclaré Libaridian qui, comme Panossian, a ajouté que ce n’était pas son point de vue. Libaridian a déclaré que l’argument des lobbyistes contre l’objection de Mahçupyan serait que "l’internationalisation du problème arménien est une stratégie valable".

JASPER MORTIMER, ANKARA

source: Zaman

http://www.todayszaman.com/tz-web/detaylar.do?load=detay&link=131956

http://eafjd.eu/spip.php?breve1132&lang=fr

TURQUIE/CHYPRE

Disparitions en 1974 à Chypre : la Turquie condamnée

Info Collectif VAN - www.collectifvan.org - Cour européenne des droits de l’homme : Condamnation de la Turquie dans le cas de Chypriotes grecs portés disparus depuis l’invasion de 1974. La Cour européenne des droits de l’homme a condamné une nouvelle fois les violations flagrantes des droits de l’Homme à Chypre par la Turquie, à travers son invasion et l’occupation continue des 36,7 % du territoire de l’île.

Disparitions en 1974 à Chypre, la Turquie condamnée

ELLINIKA PIO KATO

AMBASSADE DE CHYPRE EN FRANCE Le Service de Presse

Cour européenne des droits de l’homme : Condamnation de la Turquie dans le cas de Chypriotes grecs portés disparus depuis l’invasion de 1974.

La Cour européenne des droits de l’homme a condamné une nouvelle fois les violations flagrantes des droits de l’Homme à Chypre par la Turquie, à travers son invasion et l’occupation continue des 36,7 % du territoire de

l’île.

Plus précisément, le nouvel arrêt porte sur un aspect des plus tragiques de l’invasion, à savoir les personnes portées disparues pour lesquelles la Turquie refuse obstinément de fournir des informations sur leur sort, soucieuse de nier toute responsabilité à leur égard. Pourtant, la plupart de ces disparus étaient des prisonniers transférés en Turquie et dont certains avaient même pu parler à des journalistes étrangers. Cela est prouvé par des films de télévisions étrangères, en particulier de la BBC. De même, beaucoup de prisonniers qui avaient été inscrits sur les listes établies par la Croix Rouge, ont été, par la suite, portés disparus. Que sont-ils devenus ? La Turquie refuse de répondre.

Au cas précis de la dernière condamnation de la Turquie, la Cour européenne des droits de l’homme a communiqué le 10 janvier par écrit son arrêt dans l’affaire Varnava et autres c. Turquie (requête nos 16064/90, 16065/90, 16066/90, 16068/90, 16069/90, 16070/90, 16071/90, 16072/90 et 16073/90). Les requêtes ont été introduites devant la Cour au nom et pour le compte de 18 ressortissants chypriotes. Neuf d’entre eux furent portés disparus après avoir été appréhendés et détenus par l’armée turque au cours de son invasion dans le nord de Chypre en juillet et août 1974. Les neuf autres – dont trois sont décédés au cours de la procédure que leurs ayants-droit, ont décidé de poursuivre – sont / ou étaient des proches des disparus. Des témoins ont affirmé avoir vu huit des neuf hommes dont on est sans nouvelles dans des prisons turques en 1974, année où ceux-ci ont été portés disparus. Les parents de certains des requérants ont déclaré avoir identifié leurs proches disparus sur des photographies de Chypriotes grecs prisonniers de guerre publiées dans des journaux grecs. Le corps du neuvième disparu, Savvas Hadjipanteli, a été retrouvé et identifié en 2007.

La Cour européenne conclut dans son arrêt, - à la violation continue de l’article 2 (droit à la vie) de la Convention européenne des Droits de l’Homme en ce que la Turquie n’a pas mené d’enquête effective sur le sort de neuf des requérants qui ont disparu dans des circonstances mettant leur vie en danger, et sur le lieu où ils se trouvaient ; - à la violation continue de l’article 3 (interdiction des traitements inhumains ou dégradants) de la Convention en ce qui concerne les neuf autres requérants, proches parents des neuf personnes disparues ; - à la violation continue de l’article 5 (droit à la liberté et à la sûreté) en ce que les autorités turques n’ont pas mené d’enquête effective sur le sort des neuf disparus dont on alléguait de manière défendable qu’ils étaient privés de liberté au moment de leur disparition, et sur le lieu où ils se trouvaient.

En application de l’article 41 (satisfaction équitable) de la Convention, que le constat d’une violation fournit en soi une satisfaction équitable suffisante pour le préjudice moral subi par les requérants. Elle alloue aux représentants des requérants 4 000 euros (EUR) par requête au titre des

frais et dépens. (L’arrêt peut être trouvé sur le site de la Cour, à l’adresse : http://www.echr.coe.int).

Cette décision de la Cour est importante car elle reconnaît la responsabilité et la culpabilité de la Turquie de violations des Droits de l’Homme des Chypriotes, à cause du contrôle militaire effectif qu’elle exerce dans la partie occupée de Chypre. La Cour constate, en outre, que la Turquie ne s’est pas conformée à un de ses arrêts précédents. En effet, dans l’arrêt de Grande Chambre qu’elle a rendu le 10 mai 2001 en l’affaire interétatique Chypre c. Turquie (requête n° 25781/94), il a été établi, entre autres, que les éléments de preuve disponibles corroboraient l’allégation selon laquelle nombre de personnes portées disparues en 1974 se trouvaient détenues par des forces turques ou chypriotes turques, à une époque où les opérations militaires s’accompagnaient d’arrestations et de meurtres sur une grande échelle. La Cour avait alors estimé que pareille situation mettait en danger la vie des intéressés et avait tiré la même conclusion des indications claires qui lui avaient été données quant au climat de danger et de peur qui régnait à l’époque des faits et aux risques réels que couraient les détenus. Les neuf hommes dont on est sans nouvelles dans la présente affaire ont disparu dans des circonstances similaires.

http://diaspora-grecque.com/modules/altern8news/article.php?storyid=995

GENOCIDE RWANDAIS

Hommage belge aux victimes du génocide rwandais de 1994

21/01/2008 19:20

Le ministre belge de la Coopération au développement, Charles Michel, et sept parlementaires ont rendu lundi hommage aux victimes belges et rwandaises du génocide de 1994 au Rwanda, lors d'une visite à Kigali.

M. Michel a déposé une gerbe de fleurs au mémorial national de Gisozi, installé sur une des collines de la capitale rwandaise et consacré au génocide. Ce mémorial abrite, outre un musée, les restes de 258.000 victimes du génocide, qui a visé principalement des Tutsis, mais aussi des Hutus modérés. Septante autres lieux existent aussi à travers le Rwanda où sont inhumées des victimes de ce drame, qui a fait en trois mois, d'avril à juillet 1994, 800.000 morts selon l'ONU et près d'un million selon les autorités rwandaises. Le ministre s'est aussi rendu au camp Kigali, une ancienne caserne de l'armée rwandaise, où dix Casques bleus belges ont été assassinés le 7 avril 1994 alors qu'ils servaient au sein de la Mission des Nations Unies au Rwanda (MINUAR). (GFR)

http://www.levif.be/belga/generale/78-6-34211/hommage-belge-aux-victimes-du-genocide-rwandais-de-1994.html

DARFOUR/CAMBODGE

Mia Farrow empêchée de manifester pour le Darfour au Cambodge

20.01.08 | 14h00

PHNOM PENH (Reuters) - L'actrice américaine Mia Farrow, en visite au Cambodge dans le cadre d'une campagne pour le Darfour, s'est vu interdire l'accès à l'école de Tuol Sleng, établissement de Phnom Penh qui abritait le principal centre de torture du régime des Khmers rouges.

Une centaine de policiers ont barré la route à la comédienne et aux membres de l'association Dream for Darfour (Rêve pour le Darfour).

"Le Darfour n'a rien à voir avec le Cambodge. Allez manifester au Darfour!", a lancé à la presse Touch Naruth, chef de la police de la capitale, à l'issue d'un face à face d'une heure sans débordements.

Les membres du mouvement, qui avaient l'intention d'allumer une fausse torche olympique et de déposer des fleurs à Tuol Sleng comme ils l'ont fait au Tchad, au Rwanda, en Arménie, en Allemagne et en Bosnie, sur d'autres sites de massacres, cherchent à inciter la Chine, organisatrice des prochains JO, à faire pression sur Khartoum pour que cessent les atteintes aux droits de l'homme au Darfour.

Le groupe reproche à Pékin, principal importateur du pétrole soudanais et grand pourvoyeur d'armes du régime de Khartoum, de tout faire au plan diplomatique pour que leur allié africain échappe à des sanctions internationales.

Selon des experts internationaux, quelque 200.000 personnes ont trouvé la mort au Darfour depuis le début de la guerre civile en 2003.

Ek Madra, version française Jean-Philippe Lefief

http://www.lemonde.fr/web/depeches/0,14-0,39-33974928@7-37,0.html

ISTANBUL OU BUDAPEST

Charlize Theron complètement perdue !

L'actrice sud-africaine Charlize Theron a confondu Istanbul et Budapest... capitale de la Hongrie. En matière de connaissances de la Turquie, elle rivalise avec les fonctionnaires européens...

Soit la belle actrice est trop nulle en géographie soit elle ne sait plus où elle est....

Pendant le festival du Film International d'Istanbul, en Turquie, Charlize Theron a déclaré être ravie d'avoir visité le pays, notamment la ville de Budapest... capitale de la Hongrie.

L'actrice sud-africaine a décrit sa visite dans un bazar turc de Budapest, alors qu'elle voulait parler d'Istanbul...

"Nous sommes allés en Turquie. Lorsque nous sommes arrivés, nous avons loué une voiture et nous nous sommes rendus à Budapest. Lorsque nous sommes arrivés à Budapest, c'était comme le Festival du Film de Cannes. Je n'avais jamais rien vu de semblable", a-t-elle déclaré aux journalistes. No comment.

http://www.entrevue.fr/people/charlize-theron-completement-perdue-1522.html

TURQUIE/CHYPRE

Baghdatis nommé ambassadeur chypriote pour le dialogue interculturel

21.01.2008 17:36

Le joueur de tennis chypriote-grec Marcos Baghdatis, pris récemment dans une polémique pour avoir scandé des slogans anti-turcs, a été nommé lundi ambassadeur de son pays pour l'année européenne du dialogue interculturel, a annoncé le gouvernement chypriote.

Le joueur, né à Limassol (sud) et formé en France, a été choisi car il symbolise le multiculturalisme sans oublier ses racines, son pays et ses traditions, a expliqué le ministre chypriote de l'Education et de la Culture, Akis Cleanthous, lors d'une conférence de presse.

Baghdatis, 22 ans, est depuis la semaine dernière au centre d'une polémique pour avoir été filmé scandant des slogans anti-turcs avec un groupe de supporteurs grecs impliqués dans des incidents avec la police à l'Open d'Australie de tennis.

La vidéo, qui circule sur internet, date de 2007. Elle montre le finaliste de l'Open d'Australie 2006, brandissant une torche en scandant notamment "Les Turcs hors de Chypre" lors d'une fête organisée par le Hellas Fan Club, une organisation de supporteurs grecs.

Des membres de ce fan club se sont illustrés en hurlant des insultes en grec et en anglais dans les tribunes de l'Open d'Australie lors d'un match. La police avait fait usage d'aérosols lacrymogènes pour disperser les fauteurs de trouble.

"Dans cette vidéo de 2007, je défendais les intérêts de mon pays, Chypre, et je protestais contre une situation qui n'est pas reconnue par les Nations Unies", a commenté le joueur en faisant allusion à l'occupation de la partie

nord de l'île de la Méditerranée orientale par la Turquie.

Chypre est divisée en deux parties, turque au nord et grecque au sud, depuis l'invasion du tiers de l'île par la Turquie en 1974, en réponse à une tentative de coup d'Etat fomentée à Nicosie par le régime des colonels grecs alors au pouvoir à Athènes et qui visait au rattachement de Chypre avec la Grèce.

Les efforts de la communauté internationale pour réunifier l'île n'ont pas encore abouti.

2008 a été proclamée "Année européenne du dialogue interculturel". Cette initiative vise à développer le dialogue interculturel au sein de l'Union et à inclure la problématique des différences culturelles dans une réflexion sur la citoyenneté européenne. (AFP)

http://www.tsr.ch/tsr/index.html?siteSect=800002&sid=8648776&cKey=1200933365000

TURQUIE/SOUDAN

Un chef présumé des milices janjawid nommé conseiller au sein du gouv soudanais

lundi 21 jan, 11 h 34

Associated Press

KHARTOUM/ANKARA - Le Soudan a confirmé lundi la nomination de Moussa Hilal -l'un des leaders présumés des milices Janjawid auxquelles sont imputées les pires atrocités commises contre les populations civiles du Darfour-au sein du gouvernement. Une nomination qu'a défendue le président Omar el-Béchir dans la journée au cours d'un déplacement en Turquie.

Moussa Hilal a été désigné la semaine dernière conseiller au ministère soudanais des Affaires fédérales, selon des médias nationaux. Ce ministère s'occupe des relations entre le gouvernement central et les provinces soudanaises.

Les responsables gouvernementaux avaient dans un premier temps démenti sa nomination, mais le ministre des Affaires fédérales l'a confirmée lundi. Elle est "déjà effective", a déclaré Abdelbasit Sabderat à l'Associated Press par téléphone. "M. Hilal traitera des affaires tribales au Soudan", a-t-il dit, insistant sur le fait que le Darfour ne serait pas le seul sujet d'attention du conseiller.

En Turquie, le président soudanais Omar el-Béchir a défendu la nomination de Moussa Hilal, affirmant que ce dernier, "personnalité influente au Darfour", avait "contribué à la paix et à la stabilité". "Nous pensons que les

accusations (proférées) contre lui sont inexactes", "ceux qui ont commis des meurtres au Darfour" sont "ceux qui reçoivent le soutien de l'Europe", a-t-il ajouté lors d'une conférence de presse conjointe avec son homologue turc, Abdullah Gul.

Moussa Hilal est le chef d'un clan faisant partie de la puissante tribu Rezeigat de nomades arabes au Darfour, dans l'ouest du Soudan. Il est accusé d'être l'un des leaders des milices janjawid opposées aux rebelles dans la région. Le gouvernement de Khartoum a démenti tout soutien aux miliciens janjawid.

Plus de 200.000 personnes ont été tuées au Darfour et 2,5 millions ont été contraintes de fuir vers des camps de réfugiés depuis 2003, lorsque les rebelles ont pris les armes contre le gouvernement, dominé par les arabes, l'accusant de faire preuve de discrimination.

Le Conseil de sécurité de l'ONU a imposé des sanctions (finances, déplacements) à Hilal et d'autres en avril 2006 pour leur rôle présumé dans ce que le président américain George W. Bush a qualifié de "génocide". Hilal a démenti tout méfait, affirmant dans un entretien vidéo en 2004 qu'il avait toujours agi sous les ordres et le contrôle de Kharthoum.

http://cf.news.yahoo.com/s/capress/080121/monde/soudan_darfour_gouvernem_1

RUSSIE/ARMENIE/IRAN

Eventuelle création d'un axe ferroviaire Russie-Arménie-Iran

17:43 | 21/ 01/ 2008

EREVAN, 21 janvier - RIA Novosti. La Russie est intéressée à voir une voie ferrée relier l'Arménie et l'Iran, a déclaré le président de la Commission russo-arménienne pour la coopération économique et ministre russe des Transports Igor Levitine, dans un entretien avec des journalistes lundi à Erevan.

"L'axe iranien est très important pour la Russie étant donné le fait que nous commençons à manquer de capacités de transport sur la Caspienne afin d'assurer nos échanges avec l'Iran et les pays du Golfe", a annoncé le ministre russe cité par l'agence News Armenia.

Pourtant, selon le ministre russe, la question du chantier de voie ferrée Arménie-Iran doit être examinée parallèlement au projet de rétablissement de la liaison ferroviaire avec l'Abkhazie (république autoproclamée sur le littoral de la mer Noire, qui refuse de reconnaître la souveraineté de la Géorgie sur son territoire. La communication ferroviaire Russie-Arménie avait été interrompue après le conflit armé abkhazo-

géorgien, entre 1991 et 1993).

"Il est encore plus important pour nous de rétablir la liaison ferroviaire entre la Russie et la Géorgie via le territoire abkhaz", a expliqué le ministre russe.

Plus tôt, à Erevan, le PDG du groupe Chemins de fer de Russie (RZD), Vladimir Iakounine, avait annoncé que RZD était prêt à participer à la connexion des réseaux ferroviaires d'Arménie et d'Iran. D'autre part, Andranik Manoukian, ministre arménien des Transports, a rappelé l'existence, entre l'Arménie et l'Iran, d'un mémorandum sur l'étude des possibilités de pose d'une voie ferrée connectée aux réseaux des deux pays.

http://fr.rian.ru/business/20080121/97454206.html

MONDE RUSSE

Presse russe: revue du 22 janvier 2008

Revue de la presse russe du 22 janvier 16:40 | 22/ 01/ 2008

MOSCOU, RIA Novosti

Kommersant

Les chemins de fer russes en Arabie Saoudite quatre fois moins chers qu'en Russie

La société Chemins de fer de Russie (RZD) a remporté l'appel d'offres pour la construction d'un chemin de fer en Arabie Saoudite.

Il s'agit du premier projet étranger de grande envergure du monopole russe, son coût s'élève à quelque 800 millions de dollars (1,54 millions pour un kilomètre). RZD espère que cette victoire lui ouvrira la voie vers d'autres projets analogues en Arabie Saoudite et dans l'ensemble des pays arabes. L'un des facteurs clés qui ont assuré le succès de cette compagnie est le prix bas qu'elle a demandé pour ses services. Les experts soulignent que RZD a demandé quatre fois moins d'argent qu'elle n'en exige habituellement à ces fins en Russie.

Il s'agit également du premier projet des Chemins de fer de Russie à l'étranger à l'époque postsoviétique, et en outre la société russe construira pour la première fois un chemin de fer à l'écartement "européen" (large de 1.435mm).

L'entreprise devra construire environ 520 kilomètres de voies ferrées, 621 tuyaux à eau, 20 ponts destinés au passage des chameaux, 26 viaducs de chemin de fer et d'autoroute, 8 ponts de chemin de fer; le cubage des

terrassements sera de plus de 112 millions de mètres cubes.

Ce contrat, intitulé CTW-400, fait partie d'un projet d'envergure "Nord-Sud", d'une longueur totale de 2.400 kilomètres et d'un coût de plus de 2 milliards de dollars. La construction devrait être achevée d'ici 2011.

Les experts sont étonnés par le fait que les autorités saoudiennes dépensent pour le chemin de fer moins de 25% de ce que paient les Russes pour des projets analogues mis en oeuvre dans leur pays. "L'analyse du programme stratégique de la société RZD jusqu'à 2030 montre que le coût moyen de la construction d'un kilomètre d'une nouvelle voie ferrée en Russie se chiffre à 6,7 millions de dollars", note Alexeï Bezborodov, chef de l'agence Infranews. Selon les informations officielles de RZD, 1 kilomètre de chemin de fer contournant la crevasse de la mine de potassium de Berezniki coûte presque 7 millions de dollars et 1 km de la section allant vers l'aéroport de Cheremetievo, 10 millions.

Le président de RZD Vladimir Iakounine a assuré que le coût de construction des chemins de fer en Russie était parfois inférieur ou supérieur à 1,54 millions de dollars pour un kilomètre, et ce, "en fonction des conditions et du relief du terrain". Mais les analystes ne sont pas d'accord pour dire que les conditions sont faciles en Arabie Saoudite. Mikhaïl Liamine de la banque Bank Moskvy indique qu'une partie considérable des dépenses destinées à la construction de n'importe quel chemin de fer est consacrée à la préparation du terrain à la pose des voies, avant d'expliquer que le renforcement du sol dans le désert exigera des travaux de terrassement considérables. Alexeï Bezborodov affirme qu'il sera même beaucoup plus difficile et plus cher de poser une voie ferrée sur le sable que dans la taïga ou la toundra russes.

Business & Financial Markets

GDF lorgne sur une compagnie d'électricité russe

Gaz de France envisage de présenter une demande de rachat des émissions supplémentaires de la compagnie d'électricité russe TGK-10, et ce, en partenariat avec Lukoil.

Les analystes ne voient rien d'étonnant à un tel tandem, car le coût du paquet proposé à l'investisseur est très impressionnant et s'élève à 3 milliards de dollars. Par ailleurs, personne ne sait encore si cette proposition sera acceptée par Lukoil.

Selon des sources proches de TGK-10, Lukoil n'a pas encore pris de décision définitive. La compagnie pétrolière n'a, pour sa part, fait aucun commentaire concernant cette information.

"La question est de savoir à quel point la société intéresse Lukoil", indique Irina Filatova, analyste de BrokerCreditService. La compagnie pétrolière a déjà acquis des capacités de production d'électricité dans le Sud de la Russie, par l'intermédiaire du groupe financier IFD Kapital, en prenant le contrôle de TGK-8. L'acquisition de TGK-10 permettrait à Lukoil de réduire

considérablement ses dépenses pour le transport de gaz et de pétrole, les centrales de cette compagnie de production d'électricité se trouvant dans les principales régions d'extraction de pétrole et de gaz, à savoir dans les régions de Tioumen (Sibérie) et de Tcheliabinsk (Oural), dans les districts autonomes des Khantys-Mansis et des Iamalo-Nenets.

Irina Filatova évalue la capitalisation de TGK-10 à 1,8 milliard de dollars, compte tenu de la consolidation inachevée de la compagnie d'électricité de Kourgan, et l'expert de la société financière Otkrytié Vassili Sapojnikov cite de son côté un chiffre de 1,6 milliard. Ces évaluations correspondent à un prix de 612-613 dollars le kW de la puissance installée de TGK-10, ce qui est cher par rapport à tout le segment des compagnies d'électricité. L'investisseur devra payer 3 milliards de dollars pour le paquet de TGK-10 (l'Etat y détient 23% et les émissions supplémentaires représentent 53,6% du capital statutaire augmenté). C'est pourquoi la recherche d'un partenaire pour Gaz de France semble tout à fait justifiée.

L'apparition d'un nouveau prétendant, tel que Gaz de France, aggrave la concurrence. Rosneft, le finlandais Fortum et le groupe minier russe Nornickel avaient déjà manifesté leur intérêt pour cette société. D'après M. Sapojnikov, les investisseurs sont attirés par le fait que compte tenu du rachat des émissions supplémentaires, le contrôle de la compagnie pourrait être obtenu sans toucher au paquet appartenant à l'Etat. L'absence d'actionnaire principal qui puisse à tout moment présenter une demande d'utilisation du droit préférentiel et garder ainsi le contrôle de la société fait également partie des facteurs qui rendent la compagnie d'électricité attrayante, explique l'expert.

Le placement des émissions supplémentaires et la vente de la part de l'Etat à TGK-10 doivent avoir lieu en février-mars 2008. Lundi, les actions de TGK-10 ont chuté de seulement 1,31% à la Bourse interbancaire des changes de Moscou.

Kommersant

Transnistrie: Chisinau compte sur l'aide de Moscou

Le président russe, Vladimir Poutine, recevra mardi son homologue moldave, Vladimir Voronine, qui espère obtenir l'aide de Moscou dans le processus de réunification de son pays.

Moscou en tant qu'intermédiaire dans le règlement du conflit [autour de la république autoproclamée de Transnistrie - n.d.l.r.], selon Kommersant, est prêt à aider Chisinau à récupérer la Transnistrie, mais espère en échange faire revenir la Moldavie sous son aile.

Le Kremlin prépare un document au premier titre neutre: "Plan de règlement politique du conflit en Transnistrie". Il ne suppose pas de modèle d'Etat unitaire pour la Moldavie, si énergiquement préconisé par Chisinau, mais en même temps il ne fait pas référence non plus à une confédération, qui serait préférable pour Tiraspol.

Moscou propose aux deux parties un Etat fédératif et se montre même prêt à convaincre les autorités transnistriennes rétives de la viabilité de ce modèle. Par ailleurs, ce ne peut être possible que si Chisinau remplit plusieurs conditions de principe, dont la plus importante consiste à ce que la Moldavie stipule sa neutralité non seulement dans la Constitution, mais également dans un document juridique international qui doit être signé par la Russie, les Etats-Unis et l'Union européenne, selon une source proche des négociations. La partie russe espère ainsi détourner pour longtemps Chisinau de l'Occident, mais surtout lui faire abandonner ses tentatives pour adhérer à l'OTAN.

La deuxième exigence de la partie russe consiste à maintenir sa présence militaire en Moldavie. Chisinau déclare régulièrement qu'il est nécessaire de changer le format de l'opération de maintien de la paix en Transnistrie. Les autorités russes affirment y être prêtes dès que ce problème sera définitivement résolu par la voie politique.

La troisième condition posée par Moscou concerne les garanties d'inviolabilité de la propriété transnistrienne privatisée par des hommes d'affaires russes. Pour le moment, Vladimir Voronine n'a donné que des garanties orales en la matière, alors que l'une des lois en vigueur en Moldavie proclame invalides toutes les transactions de privatisation réalisées dans la région sans avoir reçu l'aval de Chisinau.

L'orientation de Chisinau vers l'Orient a coïncidé avec l'aggravation de ses relations avec l'Europe. L'année dernière, la Moldavie a failli rompre ses relations diplomatiques avec la Roumanie, ayant accusé cette dernière d'appliquer une politique "impériale" et de vouloir faire de tous les Moldaves des Roumains.

Le numéro un moldave a plusieurs fois qualifié d'affaire d'honneur le règlement du problème de la Transnistrie. Etant donné que son mandat présidentiel expire en 2009, il lui reste peu de temps pour rester dans l'histoire comme le réunificateur du pays. Le règlement de ce conflit ferait également le jeu de Vladimir Poutine, qui pourrait ainsi quitter son poste en tant que président pacificateur.

Ces articles sont tirés de la presse et n'ont rien à voir avec la rédaction de RIA Novosti.

http://fr.rian.ru/analysis/20080122/97531526.html

La Russie vue par la presse de la CEI et des pays baltes

19:42 | 21/ 01/ 2008

ESTONIE

La presse critique violemment la nomination de Dmitri Rogozine au poste de représentant de la Russie auprès de l'OTAN. Certains experts estiment que Moscou veut ainsi montrer que la Russie n'est pas intéressée par le fait de normaliser ses relations avec l'Alliance.

"Quel visage aura l'ambassadeur d'Estonie au cours des rencontres des ambassadeurs de Russie et de l'OTAN? Puisque en face de lui, il verra l'homme qui a menacé son pays d'une guerre" (Postimees, 11.01).

"Le sens de la nomination de M. Rogozine réside dans le fait que l'OTAN se rend parfaitement compte qu'il est une figure creuse, et le Kremlin le sais très bien. Le message est à peu près le suivant: "Nous ne vous prenons pas suffisamment au sérieux pour vous envoyer un homme respectable" (Postimees, 14.01).

Les spécialistes considèrent une éventuelle implantation d'entreprises chinoises en Estonie comme une percée dans l'économie nationale. Cependant, les médias appréhendent que la Russie ne pose de sérieux obstacles en la matière.

"Un protocole d'intentions a été signé entre le Port de Tallinn et le Port de Ningbo, les deux parties souhaitant construire un gigantesque terminal de conteneurs à Muuga (port de Tallinn), qui promet de donner une nouvelle vie aux ports et au chemin de fer estoniens et offre de grandes possibilités à l'économie du pays. Mais le risque lié à ce projet provient de la Russie. La diplomatie russe, influente, est à même de saper la construction, en outre, les Russes peuvent refuser d'accepter les marchandises passant par le port de Muuga, alors que Saint-Pétersbourg et les proches environs de cette grande ville sont des points de destination très importants, qui pourraient recevoir des marchandises en provenance de Chine" (Postimees, 12.01).

LETTONIE

La plupart des experts ont "salué" la déclaration du président lituanien, Valdas Adamkus, qui a promis de réclamer à la Russie des dommages-intérêts pour la période "d'occupation soviétique". Selon eux, les divergences de la Lituanie et de l'Estonie avec leur "grande voisine" font le jeu de Riga, dont les relations économiques avec Moscou connaissent ces derniers temps une dynamique positive.

"La Lituanie et l'Estonie ont tout fait pour [...] perdre face à notre pays dans la concurrence pour l'immense marché russe et l'extension des relations économiques avec la Russie. L'Estonie a fait exploser ses relations parfaitement satisfaisantes avec Moscou en organisant une action publique d'exhumation de corps. [...] En ce qui concerne la Lituanie, elle s'est ingéniée à trouver pour la Russie un facteur irritant encore plus puissant, à savoir la question des dommages-intérêts pour l'occupation des pays baltes. [...] Si la Russie devient l'un des principaux partenaires [de la Lettonie] dans la région, notre budget encaissera, grâce à cette coopération avec notre voisine orientale, encore plus d'argent que la Lituanie n'espère arracher à la Russie en tant que compensations" (Vesti-

segodnia, 10.01).

"Les événements de la "Nuit de bronze" de Tallinn ont eu un impact négatif sur les relations entre l'Estonie et la Russie. Moscou a considérablement diminué le transit via ce pays et les échanges commerciaux avec lui. Le président lituanien, Valdas Adamkus, a lui aussi décidé de détériorer les relations entre Vilnius et Moscou. [...] Sur cette toile de fond négative, notre pays, si on le regarde avec les yeux des hommes politiques russes, peut sembler très bienveillant et attrayant" (Tchas, 09.01).

"Les auteurs de la politique extérieure lettone ne doutent pas du fait de l'occupation, mais personne chez nous n'envisage de suivre l'exemple de la Lituanie ni d'exiger que ce fait soit officiellement reconnu. [...] La Lettonie évite ces derniers temps tout ce qui pourrait déplaire à la Russie, même si cela est contraire à la dignité de ce pays" (Latvijas avize, 11.01).

LITUANIE

Les médias publient les déclarations de certains hommes politiques appelant à faire preuve de pondération face au problème de l'indemnisation par la Russie des dommages causés lors de "l'occupation", l'expliquant entre autres par la dépendance toujours croissante vis-à-vis de Moscou. Cependant, les sondages d'opinion publique démontrent que la majorité écrasante des citoyens lituaniens ne croient pas en la possibilité d'obtenir une indemnisation.

"La dépendance de la Lituanie vis-à-vis des ressources énergétiques russes ne fera qu'augmenter dans un proche avenir. Il est prévu qu'après 2010, quelque 90% des ressources énergétiques primaires dont a besoin la Lituanie seront fournies par la Russie. [...] La nécessité s'impose de peser les conséquences de nos actions et de ne pas provoquer les Russes sans raison" (Vilniaus diena, 12.01).

"La majorité des habitants de la Lituanie ayant participé au sondage (83,7%) ne croient pas que la Russie accepte de compenser les préjudices d'une façon ou d'une autre. Les optimistes représentent 13,4% des personnes interrogées tandis que 2,9% des sondés sont restés sans opinion sur ce sujet" (Respublika, 11.01).

Certains articles parlent de la nouvelle politique de la Lettonie visant à améliorer les relations avec Moscou.

"La Lettonie a sans doute oublié, ne serait-ce que provisoirement, sa rhétorique antirusse. La Lettonie a fini par choisir une nouvelle stratégie dans ses relations avec la Russie: pas de déclarations retentissantes, pas de rhétorique hostile ni de démarches irréfléchies" (Respublika, 15.01).

D'après les estimations d'experts, après l'élection de Dmitri Medvedev au poste de président russe, il n'y aura plus de démocratie en Russie, et le pays sera gouverné par une communauté de "silovarques", composées de "silovikis", membres des "structures de force", et d'oligarques pro-

gouvernementaux.

"La démocratie ne sera pas davantage présente en Russie, même très légèrement. La politique réelle sera appliquée par des "silovarques", une sorte d'hybride entre les représentants des "structures de force" et les oligarques "aux pensées étatiques". Le décalage entre les élites et les larges couches de l'opinion publique ne cessera d'augmenter" (Veidas, 03.01).

BIELORUSSIE

Les experts soulignent le rôle principal de la Russie dans les processus qui se déroulent au niveau des échelons supérieurs du pouvoir biélorusse. "Après une année d'atermoiements, Moscou a consenti à accorder un crédit de stabilisation à Minsk. Quant à la hausse du prix du gaz pour la Biélorussie en 2008, celle-ci s'est avérée minime. Il semble que les dirigeants biélorusses ne savent, et en fait ne veulent pas, se lier d'amitié des deux côtés. Après avoir reçu de la Russie ce qu'il voulait, notre pays a immédiatement tourné le dos à l'Occident". (Solidarnost, 10.01).

La presse écrit de nouveau au sujet du déploiement d'armes russes, y compris nucléaires, sur le territoire de la Biélorussie. Les spécialistes supposent que c'est la raison pour laquelle Moscou à pris des décisions économiquement favorables pour Minsk. "Il est peu probable qu'Alexandre Loukachenko laisse échapper une chance de jouer la carte "antimissile" au moment où la prochaine campagne pour l'élection présidentielle en Russie pourrait rendre ce sujet douloureux, en particulier pour l'élite au pouvoir dans ce pays... Cette fois, cette manoeuvre s'est avérée efficace, semble-t-il. Le prix du gaz a été fixé en-dessous de son niveau le plus bas. La compensation pour le préjudice économique et moral a été reçue sous forme d'un crédit extrêmement avantageux et un autre, plus important, a été promis". (Bieloroussy i rynok, 05.01).

La presse de l'opposition met traditionnellement l'accent sur l'absorption économique et politique de la république par la Russie. "Volens nolens, nous engageons de plus en plus notre tête dans le noeud coulant de la Russie. Les cadeaux de Nouvel An que Vladimir Poutine a offerts - le crédit de stabilisation et le prix du gaz - vont dans le même sens. La Russie entraîne de plus en plus la Biélorussie dans la sphère de son influence... Aucun Acte constitutionnel n'est nécessaire pour cela. Le contrôle économique total auquel aspire la Russie est aussi pénible que le contrôle politique total, à la différence près que l'indépendance n'y existe que formellement. Mais le drapeau, les armoiries, le ministère des Affaires étrangères et le poste de président ne sont pas encore un gage de la souveraineté". (Solidarnost, 09.01).

UKRAINE

Selon les médias, les actions entreprises par Ioulia Timochenko en vue d'affaiblir les positions monopolistes d'UkrGazEnergo (Gazprom détient 25% de son capital) sur le marché intérieur du gaz témoignent du début de la campagne visant à modifier la configuration des rapports avec la

Russie dans le domaine du gaz. "La princesse du gaz" s'en est prise pour de bon au principal vendeur ukrainien de gaz. Quant aux fournisseurs, le pouvoir actuel a depuis longtemps une "dent" contre ces compagnies. Rien d'étonnant à ce qu'à l'étape suivante de la petite guerre du gaz, le nouveau gouvernement scrute la compagnie de Dmitri Firtash (copropriétaire de RosUkrEnergo, qui fournit du gaz turkmène à l'Ukraine). (Podrobnosti.10.01).

L'arrestation en Ukraine de Mikhaïl Gangan, militant du Parti national-bolchevik interdit en Russie, un des organisateurs de la Marche du désaccord de mai 2007 à Samara et participant à une action lancée le 14 décembre 2004 par les membres de ce parti dans la salle de réception de l'administration présidentielle russe, a suscité un vif retentissement. L'opposant a été arrêté le 31 décembre dans la région de Vinnitsa à la demande de la Russie où il avait été condamné par contumace à trois années de détention. Le membre du parti national-bolchevik a demandé l'asile politique en Ukraine. Certaines sources considèrent la question de son extradition comme un "test pour la démocratie" en Ukraine et ont saisi ce prétexte pour critiquer rudement les autorités russes. "Espérons que cette fois les autorités ukrainiennes n'éprouveront pas l'éternelle crainte "d'offenser par hasard" un des "partenaires"... Tout observateur impartial voit nettement que la Russie de Poutine respire le fascisme... Ne livrons pas le jeune militant national-bolchevik Mikhaïl Gangan au colonel Poutine. Ne faisons pas un tel cadeau aux cannibales". (Obkom, 08.01).

MOLDAVIE

Les experts commentent le réchauffement des rapports entre Moscou et Chisinau. Certains auteurs accusent le président et le gouvernement de la république de violer intentionnellement les ententes survenues antérieurement avec les partenaires européens, d'abandonner la politique de réunification avec la Roumanie et de flirter politiquement avec le Kremlin. D'autres journalistes sont indignés par la position des leaders de l'UE qui conseillent à la Moldavie de coopérer plus étroitement avec la Russie en vue de régler les problèmes litigieux, ce qui pourrait entraîner, selon les médias, la perte de l'indépendance du pays. "Les dirigeants de la République de Moldavie ne souhaitent pas que le pays intègre l'Union européenne et l'opposition ne trouve pas le moyen d'en persuader la population ni les partenaires européens... Nous assistons au changement de voie de développement du pays". (Moldova.Azi, 09.01). "Se trouvant entre le marteau et l'enclume, entre les ambitions revanchardes du Kremlin et l'élargissement de l'OTAN et de l'UE, la Moldavie ne peut se sauver qu'en entrant dans le camp occidental. Mais... l'UE lui a claqué la porte au nez" (Jurnal de Chisinau, 11.01).

Les observateurs affirment que les communistes qui détiennent le pouvoir ont choisi le vecteur de développement russe, en espérant que le Kremlin les aiderait à édifier une variante moldave de "démocratie souveraine". "Les communistes ont compris que l'intégration européenne entraînerait une véritable concurrence politique qui les priverait de la possibilité de monopoliser indéfiniment le pouvoir... Le désir de mériter l'approbation du Kremlin est sans limites. De l'avis de ces hommes politiques, pour la

plupart, représentants de l'ancienne nomenklatura communiste locale, la Russie retrouve sa grandeur d'antan et l'Union européenne est trop faible pour résister à sa volonté de rétablir son influence en Moldavie (Moldova.Azi, 09.01).

GEORGIE

Selon la majorité des analystes, les tentatives de Mikhaïl Saakachvili pour se réconcilier avec le Kremlin sont vouées à l'échec: le président géorgien a commis trop d'erreurs. "La politique de Mikhaïl Saakachvili à l'égard de la Russie a totalement échoué... L'entretien "à partir d'une feuille blanche" avait été engagé par ces autorités il y a 4 ans... Mais cette période n'avait été marquée que par des offenses à l'adresse de la Russie. La Russie n'acceptera jamais les pourparlers avec Mikhaïl Saakachvili, sachant parfaitement qu'il ne veut pas les mener. S'il l'avait souhaité, il aurait fait des démarches en ce sens au cours de ces quatre dernières années. Il n'a fait aucun pas important au-devant de la Russie. Bref, la Russie a toutes les raisons de mettre en doute les déclaration de Mikhaïl Saakachvili". (Akhali taoba, 15.01).

Certains experts estiment qu'un intermédiaire est nécessaire pour que les deux pays normalisent leurs rapports. "Bien entendu, les premiers personnages actuels de la Russie et de la Géorgie ne peuvent être les initiateurs du réchauffement de leurs rapports dans le contexte de tension qui existe entre eux. C'est pourquoi les pourparlers doivent être menés par un intermédiaire". (Alia, 15.01). "Il est difficile d'établir des rapports à partir d'une feuille blanche, quand il s'agit des personnages dont les actions antérieures restreignent les rapports entre les deux parties. Les représentants de l'élite politique géorgienne et russe ont tenu trop de propos négatifs qui empêcheront l'amélioration des relations entre les pays". (Grouzia Online, 13.01).

AZERBAIDJAN

Les analystes ont accueilli avec un optimisme réservé la perspective de l'élection de Dmitri Medvedev à la présidence russe. "Qui est Dmitri Medvedev, en quoi diffère-t-il de Vladimir Poutine? Pour l'instant, il est trop tôt pour en parler. Mais il y a un avantage... Dmitri Medvedev n'est pas un représentant des services secrets... Par conséquent, le système autoritaire total que nous observons ces derniers temps ne sera pas instauré en Russie". "Si le tandem Poutine-Medvedev existe également par la suite, ce sera une équipe excellente, forte et efficace pour la Russie. Nous serons peut-être loin des critères du système politique européen, mais étant donné que l'Europe n'a jamais connu l'autocratie tsariste, ni le socialisme soviétique, il est prématuré d'exiger de la Russie de devenir, dans de brefs délais, identique à la Grande-Bretagne, par exemple, avec ses traditions démocratiques séculaires". (Day, Az, 07.01).

KAZAKHSTAN

Les projets de transport de pétrole et de gaz en Europe en contournant la Russie ont été, comme toujours, l'un des principaux sujets dans les

médias. Ils soulignent l'activité déployée par la Roumanie en faveur d'un pipeline dit paneuropéen à travers son territoire. De l'avis de nombreux analystes, la réalisation de ces projets est entravée par l'absence de règlement du problème du statut de la Caspienne à cause de la position occupée par l'Iran, ainsi que du contentieux entre le Turkménistan et l'Azerbaïdjan. Cette situation augmente certainement l'attrait pour l'itinéraire russe. "Il est peu probable que tous ces projets" et les "variantes roumaines" soient mis en oeuvre tant que des progrès ne seront pas enregistrés au niveau du partage de la Caspienne. Malgré l'attrait des projets européens, c'est pour l'instant la partie russe du "tuyau" qui est, selon le Kazakhstan et le Turkménistan, la voie la plus sûre de transport pour leurs ressources énergétiques sur les marchés européens". (Delovaïa nedelia, 11.01).

KIRGHIZSTAN

Les experts politiques soulignent la participation de la république au renforcement de la coopération économique avec Moscou et à la création d'investissements de la Fédération de Russie. Mais ils doutent de la capacité des dirigeants du pays de garantir la sécurité du capital russe. "Le Kirghizstan attend de la Russie la continuité de sa politique. Mais, en ce moment, on ignore si le Kirghizstan pourra assurer la stabilité de la situation politique. Sous la direction de Vladimir Poutine, les rapports entre le Kirghizstan et la Russie sont restés, pour l'essentiel, stables, ils n'ont pas été assombris par des scandales politiques ou économiques... Pour l'instant, on ignore si la Russie s'en tiendra à la stratégie de "non-ingérence" à l'égard du Kirghizstan. D'autant que des problèmes qui existaient déjà entre les deux pays ont quelque peu détérioré "l'idylle" qui s'était établie entre eux... Le retour dans le pays des finances "d'origine kirghize" exportées de la République du Kirghizstan à cause de la "révolution" de 2005 est un sujet à part". (24.kg, 10.01).

OUZBEKISTAN

Examinant les problèmes de coopération entre plusieurs pays et organisations internationales dans la lutte contre le trafic de drogue, certaines éditions critiquent âprement la position de l'OTAN qui n'est pas intéressée par le fait de coopérer avec l'OTSC (Organisation du Traité de sécurité collective). "Il y a trois ans, Moscou et ses alliés ont lancé un signal à Bruxelles. Hélas, l'Occident garde le silence... Sa logique est probablement simple... Que ceux qui ont la malchance d'être voisins de l'Afghanistan s'en occupent... D'aucuns, en Occident, brûlent de désir de faire de nouveau de la Russie et de ses partenaires des "ennemis mortels". Ce n'est qu'ainsi qu'on peut expliquer les dépenses militaires immenses, la course aux armements et l'élargissement de l'Alliance de plus en plus à l'Est. Quant à l'héroïne afghane et aux centaines de milliers de destins brisés, ce ne sont que quelques cartes parmi un "grand jeu". (Vesti.uz, 10,01).

TURKMENISTAN

Les médias parlent beaucoup des véritables raisons de la cessation subite

des livraisons de gaz turkmène à l'Iran. Certains experts la rattachent à l'absence au Turkménistan de ressources suffisantes pour mettre en oeuvre une politique "à plusieurs vecteurs". La Russie, indiquent-ils, reste le principal partenaire d'Achkhabad (capitale turkmène) dans le domaine des livraisons de produits énergétiques. "Selon un des spécialistes turkmènes bien versé dans le domaine des ressources d'hydrocarbures, la république manque de gaz, ce qui se ressent surtout en hiver. Dans un pays connu pour ses volumes de réserves de gaz, même la population des centres régionaux n'est pas régulièrement approvisionnée en gaz, voire même en est totalement privée à certains endroits. On cherche n'importe quel prétexte pour approvisionner les principaux partenaires, en premier lieu la Russie, en lésant la population et d'autres importateurs... Rien que ces deux dernières semaines, le Turkménistan occidental n'a pas été alimenté en gaz en raison de l'épuisement de plusieurs puits". (Gundogar, 15.01).

TADJIKISTAN

L'intention du Service fédéral russe des migrations de réduire considérablement les quotas d'emploi de main-d'oeuvre étrangère est un sujet prégnant dans les informations. Les spécialistes indiquent que les conséquences politiques de cette décision pourraient être regrettables pour Moscou. "Au fur et à mesure que des mesures sont prises en vue de "serrer la vis", la migration de la main-d'oeuvre peut devenir une source de problèmes interétatiques sérieux pour la Russie... Tôt ou tard, la majorité des migrants décideront qu'il vaut mieux vivre dans la misère plutôt que de travailler dans des conditions de barrières et d'humiliations permanentes. Au Tadjikistan ce processus provoquera une grave crise sociale et économique qui obligera le président tadjik à apporter des corrections à la politique étrangère du pays et à développer d'urgence les rapports avec les pays qui apportent une contribution maximale au développement économique du pays, qui appliquent tels ou tels programmes ou apportent une aide. Il s'agit de la Chine, des Etats-Unis et de l'Iran. Par conséquent, la Russie pourrait avoir affaire à une surprise désagréable, lorsque le Tadjikistan, son grand ami depuis de nombreuses années, deviendra tout à coup un pays hostile". (Asia-Plus, 03.01).

http://fr.rian.ru/analysis/20080121/97463493.html

ANGLAIS

January 20, 2008

BARACK OBAMA CALLS FOR PASSAGE OF ARMENIAN GENOCIDE RESOLUTION"America deserves a leader who speaks truthfully about the Armenian Genocide and responds forcefully to all genocides.  I intend to be that President." -- Barack Obama, Democratic Presidential Candidate

WASHINGTON, DC – Presidential candidate Barack Obama shared with the Armenian National Committee of America (ANCA) a strongly worded statement today calling for Congressional passage of the Armenian Genocide Resolution ( H.Res.106 & S.Res.106), and pledging that, as president, he will recognize the Armenian Genocide. In his statement, the Presidential hopeful reaffirmed his support for a strong "U.S.-Armenian relationship that advances our common security and strengthens Armenian democracy."  He also pledged to "promote Armenian security by seeking an end to the Turkish and Azerbaijani blockades, and by working for a lasting and durable settlement of the Nagorno Karabagh conflict that is agreeable to all parties, and based upon America's founding commitment to the principles of democracy and self determination."

"Armenian American voters welcome Senator Obama's powerful call for real change in how our government addresses the core moral and foreign policy issues that hold such great meaning for our community," said ANCA Executive Director Aram Hamparian.  "After decades of White House complicity in Turkey's efforts to block American recognition of the Armenian Genocide, most recently in the form of President Bush's personal efforts this past October to delay the Armenian Genocide Resolution, the time has clearly come for a President who will personally lead – not obstruct – the commemoration of this crime against all humanity."

As a Senator, Barack Obama has spoken in support of U.S. affirmation of the Armenian Genocide and cosigned a letter urging President Bush to properly recognize the Armenian Genocide.  He has forcefully called for the adoption of the Armenian Genocide Resolution, but has yet to formally cosponsor this legislation.  While visiting Azerbaijan in August 2005, Senator Obama was asked by reporters why he cosigned the letter to President Bush.  Obama defended his decision by stating the genocide was a historical fact.  The Illinois Senator publicly criticized the firing of former U.S. Ambassador to Armenia John Evans, who was dismissed for speaking truthfully about the Armenian Genocide.

In recent weeks, the ANCA has invited each of the candidates to share their views on Armenian Americans issues, and to comment on both the growing relationship between the U.S. and Armenian governments and the enduring bonds between the American and Armenian peoples.  Questionnaires sent to the candidates have invited them to respond to a set of 19 questions, including those addressing: affirmation of the Armenian Genocide, U.S.-Armenia economic, political, and military relations, self-determination for Nagorno Karabagh, the Turkish and Azerbaijani blockades, and the genocide in Darfur.

Armenian Americans, in key primary states and throughout the country, represent a motivated and highly networked constituency of more than one and a half million citizens.  The ANCA mobilizes Armenian American voters through a network of over 50 chapters and a diverse array of affiliates, civic advocates, and supporters nationwide.  ANCA mailings reach over a quarter of a million homes, and, through the internet, updates and action alerts reach well over 100,000 households.  The ANCA website, which features election coverage from an Armenian American point of view, attracts over 100,000 unique visits a month.  The ANCA also has broad reach to Armenian American voters via a sophisticated media operation of newspapers, regional cable shows, satellite TV, blogs, and internet news sites. To learn more about the Obama campaign, contact:

Obama for AmericaP.O. Box 8102Chicago, IL 60680Tel: (866) 675-2008Website: http://www.barackobama.com/Sen. Obama's statement on U.S.-Armenia relations is available on the official campaign website at: http://www.barackobama.com/2008/01/19/barack_obama_on_the_importance.php

As always, the ANCA welcomes feedback on its service to the Armenian American community.  Please forward your thoughts and suggestions about the 2008 Presidential election by email to [email protected].

Barack Obama on the Importance of U.S.-Armenia Relations

| January 19, 2008 |

I am proud of my strong record on issues of concern to the one and a half million Americans of Armenian heritage in the United States. I warmly welcome the support of this vibrant and politically active community as we change how our government works here at home, and restore American leadership abroad. I am a strong supporter of a U.S.-Armenian relationship that advances our common security and strengthens Armenian democracy. As President, I will maintain our assistance to Armenia, which has been a reliable partner in the fight against terrorism and extremism. I will promote Armenian security by seeking an end to the Turkish and Azerbaijani blockades, and by working for a lasting and durable settlement of the Nagorno Karabagh conflict that is agreeable to all parties, and based upon America's founding commitment to the principles of democracy and self determination. And my Administration will help foster Armenia's growth and development through expanded trade and targeted aid, and by strengthening the commercial, political, military, developmental, and cultural relationships between the U.S. and Armenian governments.

I also share with Armenian Americans – so many of whom are descended from genocide survivors - a principled commitment to commemorating and ending genocide. That starts with acknowledging the tragic instances of genocide in world history. As a U.S. Senator, I have stood with the Armenian American community in calling for Turkey's acknowledgement of the Armenian Genocide. Two years ago, I criticized the Secretary of State for the firing of U.S. Ambassador to Armenia, John Evans, after he properly used the term "genocide" to describe Turkey's slaughter of thousands of Armenians starting in 1915. I shared with Secretary Rice my firmly held conviction that the Armenian Genocide is not an allegation, a personal opinion, or a point of view, but rather a widely documented fact supported by an overwhelming body of historical evidence. The facts are undeniable. An official policy that calls on diplomats to distort the historical facts is an untenable policy. As a senator, I strongly support passage of the Armenian Genocide Resolution ( H.Res.106 and S.Res.106), and as President I will recognize the Armenian Genocide.

Genocide, sadly, persists to this day, and threatens our common security and common humanity. Tragically, we are witnessing in Sudan many of the same brutal tactics - displacement, starvation, and mass slaughter - that were used by the Ottoman authorities against defenseless Armenians back in 1915. I have visited Darfurian refugee camps, pushed for the deployment of a robust multinational force for Darfur, and urged divestment from companies doing business in Sudan. America deserves a leader who speaks truthfully about the Armenian Genocide and responds forcefully to all genocides. I intend to be that President.

I look forward, as President, to continuing my active engagement with Armenian American leaders on the full range of issues of concern to the Armenian American community. Together, we will build, in new and exciting ways, upon the enduring ties and shared values that have bound together the American and Armenian peoples for more than a century.

Source: http://www.barackobama.com/2008/01/19/barack_obama_on_the_importance.php

"I am the one who understands his nation’s pains and bears that burden"

19.01.08

It was in the middle of October, 2006. We arranged to meet with Hrant Dink at his office in the “Agos” newspaper. I have taken interviews on the theme “Mental and spiritual atmosphere in Turkey about the Armenian Problem” with 30 Turkish academicians, journalists, politicians and intellectuals. Hrant got me acquainted with many of them. Now it was his turn to answer the questions. It was warm atmosphere at the office and we easily started the talk. Sometimes we switched off the recorder during the friendly talk and he expressed his worries. I did not take them serious but the

stupid scenery comes true just two months later. After the interview both of us was sure we did a real contribution for the existing situation: Me with my questions and he with his responds. We were quite happy.

Last time I talk to Hrant on 16 January 2007 when I was in Yerevan. I wanted some points of view to realize the project into a book. The talk was short. He said to me, “Come to Istanbul, we will talk face to face”. I went to Istanbul for many times after our talk but we never talked face to face.

- Will you tell me how, why and whose idea was to found the “Agos”?

- The foundation of the newspaper was a difficult task as it was decided to publish the “Agos” according to the needs of Turkey’s Armenian community. But the “Agos” was published contrary to some negative reactions. Up to then some questions were raised: it was not enough in the community to publish only in Armenian, as the majority of people came from Anatolia and they were Turkish speaking. There was a serious lack of information in the community as people can not read the Armenian press. And then enclosed society itself causes difficulties, it needed to get accustomed to. We had to struggle. The Turkish society accepted the Armenian community in other way. The word Armenian was considered to be an abuse; the Turks connected the Armenians with the Kurdish Worker Party (PKK) or with ASALA. There was a great anxiety and trouble in the community when the Karabagh problem was discussed in Turkey. We lived like a worm. We heard what was on TV but could do nothing. We apposed, cried, told that all these were lie but could not speak loudly. We need to break the wall, it was necessary. One day the Patriarch Ghazanchyan invited us and told that there was a photo of an Armenian priest and Abdullah Odjalan in the “Sabah” newspaper and there was written under the photo “Here is the fact of Armenian and PKK collaboration”. Then His Holiness stated that it was a lie, the priest was not an Armenian. He asked me and my friends who were with me at that time what we thought about all that. I expressed my point of view and suggested that it’ll be meaningful if we invite a press- conference. It was a brave action, all the local and international press came and it was a great success. The impression was indescribable. After the meeting I suggested that it was nonsense to invite a conference on every occasion, we had to take definite steps. And I suggested publishing a newspaper. We were running it with my friends. Later they left and I was the one to run it. By using the newspaper we also wanted to create an intellectual cuisine youth to grow sociologists and intellectuals.

- What problems did you come across during foundation and after it?

- The first problem was to subdue the community conservatism. We felt anti-sympathy by local Armenian press. There were people who thought we would work for months or in the best case for a year but it is 10 years that we have been working. Some people thought it was a regress to be published in Turkish. But we tried to do a good thing, by using the Turkish language for the community. I am sure they have already been persuaded.

- When you founded the newspaper did you think it would be better for Turks to read the press and get some news about the Armenian community?

- Our main objective for this society was to be a window to a large society. I think this is our success: the two societies started to penetrate into each other. We managed to discuss our own problems equal to Turkey’s problems. We think that only through Turkey’s democratization it was possible to solve the problems. Soon the community also started to show interest towards the main problems of society. The Armenian society together with the “Agos” struggled braver for its identity; felt the patronage started not to fear.

- Will you tell about the peculiarities of being an editor, publishing a newspaper especially for a minority in Turkey? Please introduce us your viewpoints on freedom of the press in Turkey.

- There is no special difficulty in publishing a newspaper for the minority. If you are not an editor with principle, if you do not have a certain political motivate, if you are interested more often in illustrated news then you have no professional difficulties. But if you are a journalist of certain ideas, sure you will have difficulties. Recently we have had some common difficulties connected with freedom of the press, in

accordance with Turkey’s criminal new code and the Press law there is some control over us. We also suffered: the newspaper was confiscated for several times. I think we get more than we deserve and the only reason is our attitude toward the Armenian problem. I am sure this is the reason but we have not repudiated yet, aside we will go on.

- Let’s talk on European Union role for Turkey. Is it necessary for Turkey to become a member of EU?

- This is an irrevocable process for Turkey. It is necessary to understand Turkey’s reason to enter EU it is not a simple desire. The real reason is the fear. It’s the reason why this process moves so slowly. Why Turkey fears? It is the fear of instability and fear is mutual. Because of this fear this process is continuing and there is no way to go back. If military in Turkey definitely had been rejected entering EU, the process will not come to this level. If we do not become a member of EU, one day we will also have to leave the NATO. The process goes so slowly because of the reason that there is no great desire to become a member of EU. I do not think it will be possible to stop the process. We may slow it, sometimes freeze it, but can not cancel it. If we observe the history of the state there are three important periods influencing into Turkey’s interact process. The first was Cold war period when the country had some problems with leftist movements and abolished them. The second period was when clerical forces came into office in Iran. Islamists of Turkey demanded their participation in country’s administration and today they came into power. The third period is EU membership process and so far nothing had influenced Turkey so much. The process left no group homogeneous in Turkey. Today, there are powers among soldiers, bureaucrats, academicians and media who speak against EU.

- What is the greatest problem in the process of Turkey’s Europeanization and modernization?

- Opposing reactions coming from the lower class by the upper class. The laws of the upper class. Тhese are the first problems. The second great obstacle is fear of the upper class. Turkey occupies less area unlike the Ottoman Empire, this is the reason of not to lose more. This can be also called “a syndrome of Sevres”. Every change causes fear and doubt in Turkey. This is the reason why the changes in Turkey moves so slowly. Turkey is both a crossroad and a border between West and East. I think Malatia is the border in Turkey. East and West of Malatia are quite different worlds. In effect Turkey is a country of strategic importance but depends at the same time on East and West. Depending on the situation it will be injustice to wait quick adaptation from Turkey. One of the greatest reasons that changes do not occur easily is the new building built in Turkey which is the upper identity created and was obliged to whole society. That’s why they are afraid to get to know their real history. Every other historic comment has an effect of an earthquake for the identity. This earthquake is also a threat for Europe. The identity may pull down but over whom this is uncertain...

- May reformations take place in the sphere of democracy and human rights in the process of corresponding EU demands?

- I have no doubt but it is a difficult process. Laws may be passed but while putting them into forces there will be opponents... Change of thinking is necessary, democracy will sufficiently change the way of thinking. The more the way of thinking is changed the quicker democratization will be.

- However trouble of people in some situations is observable, For instance, freedom of thought is considered to be high treason (Turkey’s criminal code, article 301), and freedom of religion, conscience (head scarf) may be accepted as regress. What is the reason? In effect are people ready for those reformas?

- Today people are speaking about the raise of the nationalism but I do not believe that nationalism increases but it is being increased by some people. It became more obvious in the last two years. Those people do their best to model coming elections in Turkey. They make plans to throw down the party “Justice and Development”. However they have

no reason neither economic, nor democratic. We are only to inspire nationalists and it is done everywhere at funerals of martyrs, against EU or while welcoming the Pope. I think the whole pain of those responses is the coming elections. They do not want to give sits to the Islamists in the government. We will see what will happen…

- Do you agree that there are differences in Turkey based on ethnic roots? Can you speak about reasons provoking it and consequences following it?

- As for ethnic roots, no doubt there are various attitudes. A simple example, today not only Muslims but also Christians, Armenians should have been in main headquarters, military powers, police, various official government offices and ministries. The main reason provoking it is security. Turkey has evaluated the contest of minorities in conception and takes it as a matter of security. I say facts, there are mathematical data. Out of 300000 Armenians at the Lausanne period today 60000 is left and the Turkish population is increased from 13 million up to 70 million. When one increases how it happens that the other is decreased? It was necessary to decrease the number of minorities. Some crucial points appeared, for instance the law for property tax, September 6, 1955 but what happened is already past. Besides, the Armenians for being safe and sound left Turkey because of economic and moral problems. There is one more fact as well. You will not find anything connected with minorities especially the Armenians in any textbooks. There are facts on minorities only in the textbook of the National Security. In the elementary school there is not even a sentence like “Ali gives the ball to Hakob”; Ali will always give it to Veli. When we observe them we are nowhere. Only in the textbooks of National Security you may find the word “Armenians” which will take place in the unit of unprofitable groups which play bad tricks with Turkey.

- How can you estimate relationship between Turkey and Armenia?

- We may speak about non-existing relationships. I do not see any relationship after Armenia gained its independence. First the USA attempted to make some steps then EU but in vain. Desire exists but it is very weak. Turkey has not yet got accustomed to the thought that Armenia is an independent country in the Caucasus. There is a state, a neighbor, Turkey should comprehend this and start relationship. When state policy fails public policy takes its place. There are some attempts to establish non-governmental relationship from to sides, but they are very weak, very few.

- What do you think the 1915 events should be called?

- I have no doubt. It was genocide.

- What do you think of diplomatic relations without preconditions suggested by Armenia and the committee of historians proposed by Turkey?

- I do not think Turkey’s attitude an honest one. The Armenian side is more sincerely.

- Why? Do you have any doubts that the committee of historians will be of any use?

- Yes, everybody thinks that the committee of historians will be of no use. Policy like always will go on without relations and results. This is the way which Turkey loves: no relations. I think Azerbaijan also obliges such policy to Turkey. The Armenian side is more reasonable and desirous.

- What is your opinion about the third state to interfere the problem and bills on genocide accepted in parliaments? - My point of view in these bills may be considered a very romantic one, but I have not denied it. I think also the world like Turkey takes double-faced position in the process of accepting the Armenian genocide. The world is aware of the reality for a long time; they had their role and influence on those times. Nowadays France accepts it after decades. It is not like moral attitude, because the case is used as trump card in relations with Turkey.

It is very painful for me as an Armenian when my tragedy is used as political trump card on international arenas. I can not stand it, I oppose against it. I am indifferent towards third states. I think the problem should be solved between Turkey and Armenia. But it should be solved not through punishing bills but morality. We do not need punishing bills in morality, our conscience is enough. I believe that these two states may overcome but I do not want to predict anything.

- Do you divide Armenians between those who live in Armenia, in abroad and in Turkey, while speaking about the Armenian question?

- Not only in connection with that matter but in general I think so. Turkey is a far and irresistible state for Diaspora but for Armenia it is a neighboring state and keeps Armenia independence. For the Armenians living in Turkey, Turkey is their motherland. Though I say such things I do not want to separate Armenians and accept the Turkish point of view.

Turkey should establish good relations with every state. But these two states should come into conclusion and solve the problem. I do not think that Armenians living in Turkey must be involved in the talks as they are citizens of Turkey.

- As a citizen of Turkey are you worried about the Armenian-Turkish closed border? What is your estimation on Turkey’s policy towards Armenia that accepts Azerbaijan’s problems as its own, and sets preconditions in the relations with Armenia?

- During the Demirel’s government good relations were established between Turkey and Azerbaijan. Turkey attempts to make relations with Armenia taking into account the Armenian-Azerbaijani relations. Frankly saying Turkey does not want to annoy Azerbaijan negotiating with Armenia. Azerbaijan does not allow Turkey to negotiate with Armenia using the Karabagh problem. Any nationalistic power will solve this problem in anti-Azerbaijani way. Turkey also takes this side and does not consider Armenia as its neighboring country. First Turkey exterminated the Armenian question, but as Armenia gained its independence the question again resurrected. Turkey suddenly saw a phantom and the same question raised how to do with Armenia. Turkey was in a desperate situation but the Karabagh problem emerged and clung to it with its four hands, rejoiced it and ran for help. Turkey thought that it would take a long time. This is the continuation of policy...

- According to you is the Republic of Turkey the continuer of the Ottoman Empire in the history...

- I do not expect apology or responsibility from anybody. I am the one who understands his nation’s pains and bears that burden. I do not think of financial compensation or returning of lands. For me it is important to repair relations broken in the past, to know who and what circumstances played role. European states may also have a positive effect, compensate their guilt and try to soften the disagreement founding economical and cultural advantageous platforms to make the two states become closer.

- May we state the role of the “Ittihat ve Terraki” is great in this matter?

- Not only one group is in charge, there were assistants who promoted and closed their eyes on it. Today, also existing people who are reluctant that reality may come into world. If you seek responsibility there are many of them, each one has its share but I am not the one to remind of this. Presumably it sounds very romantic but every one should admit his guilt.

- Let’s try to analyze what are the main problems of the two states?

-There are disappointments, unwillingness; enmity and fear… Today some new fears exist. The Armenians also fear we need to pay attention to them. The Armenians are subdued between Azerbaijan and Turkey. There are two states suppressing from right and left. Fear and insecurity is an important handicap it needs to be inoculated.

We need to explain fairly that Turkey may be a friend of Armenia. The Armenian side should be reasonable, should see the present situation. There is an independent Armenia with two states around carrying out an embargo. Armenia may relax only in the south but there is mullah administration which is not clear how long it may go on. Diaspora should ponder on this. Armenia should settle good relations with its neighbors and to become a member of EU. If Armenia were a member of EU today Turkey will subject to embargo not Armenia but Europe. Instead of passing bill in parliaments of different states it will be better for Diaspora to persuade those states to accept Armenia into EU. They should be reminded of their history, responsibilities as they have their share of guilt in today’s situation. Diaspora at least should be able to say to carry out that. This is my formula to go ahead and we should demand from the Europeans for the steps taken in the past.

Alin Ozinian Istanbul, October 2006

© Armenian Genocide Museum-Institute

http://www.genocide-museum.am/19.01.2008.html

Darkness to reunite with the hope of light

Saturday, January 19, 2008

The Turkish Daily News has prepared an exclusive report for the first anniversary of the assassination of Turkey’s prominent journalist Hrant Dink, editor-in-chief of Turkish-Armenian bilingual weekly Agos. The report aims to shed light, from various perspectives, on the political process prior to Dink’s assassination, a notorious turning point in Turkey’s Republican history. Below, the reader will find both Armenian and Turkish intellectuals discussing the assassination of Dink. And 'Darkness will reunite with light one day, that’s for certain,' Rakel Dink, Hrant’s wife, says in an exclusive interview to the TDN

VERCÝHAN ZÝFLÝOÐLUISTANBUL - Turkish Daily News

  Rakel Dink: ‘Darkness will reunite with light one day, and that's for certain'

  It was a gloomy morning one year ago today, on Jan. 19, 2007, that Hrant Dink, journalist and founding editor-in-chief of Turkish-Armenian bilingual weekly Agos, was murdered in front of his newspaper's building in central Istanbul.

  Rumors and disputes over behind-the-scenes connections to the assassination and the subsequent trial continue, though Fethiye Çetin, attorney for the Dink family, points out that there are still no signs of notable progress in the case despite the fact that evidence of assassination is clear. Turkish intellectuals note that Dink's murder was the latest in a line dating back to assassinations of prominent figures in the history of Turkish press such as Abdi Ýpekçi, Uður Mumcu and Ahmet Taner Kýþlalý.

  With this special report on the first anniversary of Dink's assassination, the Turkish Daily News explores, by tracing back to the initial days when Dink began his bilingual newspaper project, the genesis of weekly Agos and its adventure as a newspaper in Turkey since that time.

  The TDN also reveals the connection between Patriarch Mesrob II – leader of the Armenian Apostolic community in Turkey – and weekly Agos. The report explores whom Dink talked with on the

, 03/01/-1,
HTML: <NOSCRIPT>
, 03/01/-1,
HTML: </NOSCRIPT>
, 03/01/-1,
HTML: <NOSCRIPT>
, 03/01/-1,
HTML: </NOSCRIPT>

phone only 15 minutes before he was murdered. Mýgýrdiç Margosyan, Armenian-origins writer and retired teacher whose books are translated into dozens of languages, told the TDN about Dink's years in an orphanage when he was one of his pupils there.

  The TDN spoke to many prominent intellectuals and writers: Fethiye Çetin, attorney in the Dink case; Etyen Mahçupyan, current editor-in-chief of weekly Agos; Harutyun Þeþetyan, one of co-founders and Agos' No. 2 partner; Karin Karakaþlý, who was put on trial, but later acquitted, based on Article 301 of the Turkish Penal Code (TCK) because of her remarks on Dink's disputed article on Armenian identity when she was the responsible editor of Agos (All Turkish newspapers have a “responsible editor” who is personally liable for any violations of Turkish media law); Taha Akyol, deputy chairman of the executive board of CNN-Türk and columnist at daily Milliyet; Diran Lokmagözyan, artist, author and civil society activist from Armenia; Ragýp Zarakolu, writer, founder of Turkey's Human Rights Association and owner of Belge Publications, and Murat Belge, writer and professor of comparative literature at Istanbul Bilgi University.

How was Agos born?

“ The birth of Agos was due to the fact that a large segment of Armenians in Turkey do not speak the Armenian language,” said Þeþetyan. “Armenian newspapers Jamanag (Time) and Marmara, both published in the Armenian language, were not sufficient as papers to meet the needs of the Armenian community in Turkey since both dailies were reporting news and events only within the Armenian community.”

  Þeþetyan said a large portion of Armenians in Turkey could not read Jamanag and Marmara simply because of their limitations in their mother language. Þeþetyan said: “There used to be no institutions providing information about the Armenian community to the national press therefore applications were made to the patriarchate.” He said when Mesrop II Mutafyan was Arkyebisgobos (Metropolite) in 1993, he called Dink, Anna Turay, former staff member of daily Cumhuriyet, and attorney Luiz Bakar in order to form a press council at the patriarchate. “Dink used to deal with trade in the south and also had a bookstore. I was a member of the board of directors of Surp Pýrgiç Armenian Hospital in the Yedikule district of Istanbul. Bakar was an attorney at the time. Only Turay was a journalist among us,” Þeþetyan said, noting that they formed a press council of the patriarchate in 1994. The council, headed by Mutafyan, responded to questions and demands conveyed to it during a period of two years after its formation. Þeþetyan said it was then that a noticeable sense of curiosity about the Armenian community living in Turkey gradually grew in the national media.

  At that point, the press council, gathering under the leadership of then Metropolite Mutafyan, decided to publish a newspaper in Turkish to reach Armenians who do not speak or read Armenian and to introduce Armenian culture and Armenian people to Turkish society. Before its name was chosen, the prospective newspaper was initially proposed as a supplement of the daily Marmara, whose editor-in-chief was Rober Haddeciyan, and the supplement would be in Turkish. However, Marmara's editorial board did not approve of producing a supplement in Turkish. Then, the idea of publishing a newspaper in Turkish was suspended for a while, Þeþetyan said. But it was suggested again by Dink in the summer of 1995. “Hrant closed up his shops, assigned his businesses in Istanbul to his brothers and spent all the money he had acquired on the newspaper. And Turay, Bakar and I became the joint owners of the paper that would later be named Agos,” he said. 

  

Armenian community canceled ads:

  “We decided it would be a magazine-like weekly newspaper since it was not quite possible to report news every single day from a community of only 50,000 members,” Þeþetyan said. Then, Rupen Maþoyan, both an Istanbul resident and an Armenian writer, named the weekly ‘Agos.' The word ‘Agos' in Armenian refers to a hollow dug in soil to sow a seed. “Water flowing into a hollow shapes the seed in it to help it grow. That is how the name of the newspaper we created became Agos,” he said.

  “We wanted Agos to have an opposing voice and that voice had to defend truths. The paper's idea originally belonged to Mutafyan but we asked him to remain distant from the newspaper after he was

, 03/01/-1,
HTML: </NOSCRIPT>
, 03/01/-1,
HTML: <NOSCRIPT>

elected patriarch. Our aim was to separate earthly from ethereal because a newspaper should have no connections with religion or the patriarchate,” Þeþetyan said, emphasizing that different points of view that emerged during the foundation process of Agos stimulated tension between Dink and the patriarchate later on. He said Patriarch Mesrob II (Mutafyan) even warned Dink about his articles and, during the process, advertisements given to Agos by Armenian community institutions were canceled upon a decision by the patriarchate.

  

National press supports Agos:

  “The first edition of Agos was published in April 1996. We rented a miserable flat without a toilet or a kitchen in the Dolapdere neighborhood,” Þeþetyan said, adding that they received great support from the national press regarding issues ranging from page layout to logo design. “We presented Agos to the Armenian community with a cocktail party held at the Turkish Journalists Association (TGC),” he said, underlining that the association did not charge any money. He said when they had problems in terms of printing Agos due to lack of sufficient financial resources, the biggest support came from the daily Cumhuriyet. Then, Agos launched a subscription campaign. In the initial years, 20 percent of the subscribers were outside of the Armenian community, Þeþetyan said, noting that Agos began receiving its first obituaries from the Armenian community only two years after it was founded. “Then, Turay and Dink began to pay attention to Agos' publication policy while Bakar undertook the task of managing internal affairs with the Armenian community. And I was responsible for editing. Then, in order to follow the weekly's official matters, Diran Bakar, an attorney from the Armenian community, Sarkis Seropyan and Harut Özer joined the founding partners, who were four at the beginning.”

  

Footsteps of murder:

  “Except Turay, we were all new to learning journalism and Hrant adapted himself to his new job very well. He spent almost all his time on the weekly. We had to take care of our own jobs, too. A large part of Agos' capital belonged to Hrant and me,” Þeþetyan said, adding, “Hrant's name gradually began to be identified with the Agos name.” He said Dink and he thought at the beginning that Agos could survive only two years. Þeþetyan said the Armenian diaspora also welcomed Agos.

  Þeþetyan, who described the Agos of 2000 almost as a nongovernmental organization (NGO), said both national and international press organs paid great attention to Dink and Agos. It was when Dink began to appear in the media that they embarked on a journey of no return, he said, pointing out that threats against the weekly also became frequent during that period. Þeþetyan noted it was also during that process that some fellow partners broke with Agos due to controversial opinions about Agos' publishing policy. “Some partners warned Hrant that he should write more moderate and softer articles. It was felt that a dangerous turning point was approaching. Press interest as well as some external factors prompted Hrant to write articles with more profound meaning and content. He started analyze more deeply. He expressed his ideas about the sad events that took place in 1915. The die was cast from then on,” he said. According to Þeþetyan, threats against Agos became even more frequent after 2000. He said Dink had said to them, “I do not want to drag you into danger with me. If you wish, you may leave Agos.” Þeþetyan argued that a disputed news story published in Agos on the true identity of Turkey's first female aviator Sabiha Gökçen was manipulated in order to turn public opinion against Dink.

  “Hrant wanted to live as an ordinary individual in society. He never, not even for a moment, thought of leaving Turkey. Yes, he was worried but the idea of being murdered never ever crossed his mind. He did not welcome the idea of having a bodyguard,” Þeþetyan said. Dink said he had not found the trials he faced during cases filed against him democratic enough, Þeþetyan added. He said, “even though Hrant delegated his work and dealt with some other business, he never broke his ties with Agos,” adding, “If Jan. 19 had not happened, Dink would have realized his new project related to Agos.”

  

Plans for change:

  Etyen Mahçupyan, who was assigned new editor-in-chief of Agos the day after Dink was murdered, said they had been preparing plans for changes in Agos. Two close friends worked on a draft plan for Agos during a whole year. “Hrant was thinking that Agos's mission was completed,” said Mahçupyan, adding that the necessary bridges between Turkish and Armenian society had been established.  

  Mahçupyan said he started moving step by step toward Hrant's project. “I did not have time to think about whether I should take over as editor-in-chief of Agos,” he said, noting that the idea came from the Dink family and that it was not possible for him to deny their request. Mahçupyan, announcing that they will be following Agos' mission shaped at the time of its foundation, said even though his name is officially referred to as editor-in-chief at Agos, that role will gradually be divided among younger names. 

  

‘Election atmosphere triggered murder':

  Mahçupyan noted although Dink sometimes thought of leaving Turkey only for a while, he never implemented that idea. He said, “Hrant could not live away from Turkey.” Dink had told Mahçupyan shortly before his assassination that 2007 would be a difficult year for Agos. Mahçupyan, drawing attention to a recent trend where nationalists have begun opposing the Recep Tayyip Erdoðan-led Justice and Development Party (AKP) because of its pro-European Union stance, said, “Hrant was thinking 2007 would be a breaking point because of general elections and it so happened. Those circles that sought to drag Turkey into turmoil amid an election atmosphere perpetuated the assassination of Hrant. The occurrence of this assassination in 2007 has profound meaning in that sense.” Mahçupyan told the TDN that despite assassinations becoming more frequent from one year before the Dink's murder, necessary protective measures were not taken. Mahçupyan, describing the Armenian society in Turkey as a “small Ottoman community,” said Turkey's Armenians, uncomfortable and cautious, became even more introverted after Dink's assassination.

  Mahçupyan noted that Armenians living in Turkey are divided into two parts in terms of their opinions on the Dink assassination. “For some Armenians, Dink was ultra-brave. According to them, it was inevitable that such events would hit those who never refrained from voicing their opinion loudly. Rather, they thought what should be done was to remain silent. Examples of that exist in history. Other Armenians never accepted his assassination and openly expressed their reaction. Armenian youth never hesitated to express their reaction and opinions immediately after the assassination. They said they were also present and living in Turkey,” Mahçupyan said. He added Agos' aim was to create communication between Turks and Armenians and Dink achieved that mission.

  

Fifteen minutes to murder:

  Karin Karakaþlý, former responsible editor of Agos, and Mahçupyan are the last people who talked on the phone with Dink. Mahçupyan called Dink 15 minutes before he was assassinated and the two close friends had a conversation on horse races, something they placed bets on together. Mahçupyan said, “it was just an ordinary day, Hrant was cheerful when he was speaking. He did not tell me that he was going to go to the bank. News that he was shot came 15 minutes after we talked on the phone. My partner whom we used to place bets on horse races together everyday was not there anymore and that was incredible.”

  Dink talked on the phone with Karakaþlý before he talked to Mahçupyan. Dink's call to Karakaþlý ended after he told her that he would call her again later in the day. Dink wanted Karakaþlý to resume writing columns in Agos. Karakaþlý said, “the Dink assassination and its trial process harmed my sense of justice.” Karakaþlý's Agos adventure started when she was 23. Karakaþlý, who used to write columns in Agos upon Dink's request, underwent a trial based on Article 301 of the Turkish Penal Code (TCK) because of Dink's article on Armenian identity and she was acquitted. Karakaþlý, who was also responsible editor of Agos at the time, said, “Dink was in fact criticizing diaspora Armenians when he used the disputed words of ‘poisonous blood' in his article. A court expert who read Dink's series of articles reached the same conclusion, and that was recorded. I was acquitted because responsible editors were not tried as required under press law, but I did not feel happy about it. It

would be unfair to mention my experience when how much Hrant suffered is taken into consideration.”

  Karakaþlý, stressing that Dink was heartbroken for being misunderstood, said, “what remained in my mind about Dink is his image as a heartbroken man pacing back and forth in his office room. He loved this country and being misunderstood was depleting him day by day.” Karakaþlý returned to Agos in 2006, just after Dink's assassination and resumed writing her columns. “Not seeing Hrant gives me pain. I am afraid to speak of my memories and recall them. Telling about my memories means I accept Hrant's death and I just cannot stand it,” she said. “A few years ago, if I had been asked to sacrifice my life in exchange for the lifting of Article 301, I would have done it, but nothing is meaningful anymore because Hrant was murdered,” she said.

  

Condemning the murder with a Turkish-Muslim identity:

  Pointing out that Dink's tough tone in his articles caused tension, Taha Akyol, deputy chairman of the executive board of CNN-Türk and columnist at daily Milliyet, said he had talked to Dink about the issue: “When I told him I found his tone in his articles harsh and some of his views tough, he responded: ‘You have perceived them as such, however, my articles are quite understandable. I do not think that I write with a harsh tone.'” Akyol, noting political views should be expressed in a more moderate tone rather than one infuriating social polarization and hostility among different segments of society, said although he sometimes thought of criticizing Dink's articles, he refrained. Akyol explained his reason: “I did not want to cause tension between Armenian-origins and Turkish-origins citizens. If I had criticized Dink's articles, I would have contributed to that tension, though unwillingly. And I refrained.” Akyol said, although he was critical of Dink's articles, he always cited Dink and mentioned his name with praise because of his neutral stance toward the diaspora. He said he did not carry the banner that read, “We are all Hrant Dink, We are all Armenians,” the slogan chanted by crowds that had gathered after Dink's assassination.

  Akyol argued Dink was assassinated not because of his Armenian identity but because of his views. “Just like Abdi Ýpekçi, Uður Mumcu and many others, Dink was also assassinated because of his political views. I do not think that there is a difference between the assassinations in terms of their nature,” he said.

  

Armenia's view of the murder:

  For Akyol, a vital prerequisite for the establishment of the Turk-Armenian peace Dink wished to see before he died is solution of the Nagorno-Karabagh issue. The Nagorno-Karabagh conflict broke out when Armenia invaded and occupied the majority-Armenian populated Azerbaijani territory in 1991. Akyol said, “I stand for the establishment of peace between the two peoples, Armenians and Turks, but it is a fact that there is a present occupation problem that urgently needs to be solved. I am not sure about the soundness of the idea that bilateral relations between Turkey and Armenia could develop given the situation.”

  Writer, artist and civil society activist, Lokmagözyan, who was born in Istanbul but later migrated to Armenia, said, “borders between the two countries will not be opened unless radical changes take place in regional and international politics. The essential problem between the two countries is not one related to borders but lack of healthy diplomatic relations.” Lokmagözyan said despite Dink not being known well enough in Armenia, his assassination is perceived as a continuation of alleged genocide in Armenia. That is to say, people of Armenia perceive Dink's assassination as killing of ‘1,500,000 plus 1,'” Lokmagözyan said.

  Armenia wants the World War 1-era killings of Armenians in the Ottoman Empire termed as genocide, whereas Turkey refutes that the killings amounted to genocide and has suggested a joint commission of historians to research the matter.

  “Hrant was not murdered for being an Armenian nationalist. For some segments of society in Turkey, Hrant himself was a danger because he used to work for democratization of Turkey and for contributing to Turkey becoming a country respectful of human rights,” Lokmagözyan said. According

to Lokmagözyan, some circles in Turkey perceive democracy as being more dangerous than Armenian nationalists. “The hundreds of thousands of people pouring into streets to protest and condemn Dink's assassination immediately after it occurred was only a tiny consolation. I was hopeful when I saw so many people chanting and standing up for Hrant but those hundreds of thousands were like flash in the pan after a sudden flame.”

  Lokmagözyan said just like the majority of Turks, most Armenians too did not stand up for Hrant before he was murdered. “Armenians in Turkey used to think they would loose their comfort as Hrant kept voicing his ideas loudly. They just left Hrant alone to face so many threats in the middle of a minefield,” he said. Lokmagözyan said Agos' tone changed after Jan. 19, 2007, and argued that weekly has been recently applying self-censorship. “I was born in Istanbul, grew up in Germany, and preferred to live in Armenia,” he said. “They used to call me filthy gavur (infidel) in Turkey and filthy Turk in Germany. Armenia is the only country where I can be free of all these degradations,” he concluded.

  

Dink and Belge planned US visit:

  Professor Murat Belge, a writer and academic who argues that Turkey is part of a geography where nationalism is felt deeply and practiced in a radical way, said some forces in Turkey fear the country's becoming a member of the EU. The reason is that some segments of society have a phobia that they will lose the power in their hands in case Turkey integrates with the EU. They first saw communism as a threat, Belge said, adding, “they said Islamic fundamentalism was marching to power with the AKP's victory in the elections. On the other hand, the Kurdish issue was perpetually put forward and, thus, they created an image of Turkey constantly surrounded by danger. They said the EU wants to divide us. Some forces manipulated those discourses and in that way they legitimized their very way of existence. What they did was to create a nationalist atmosphere.”

  Belge stressed that Dink assassination was also a part of that recent tendency. “Hrant was the voice of minority. He rebuilt the bridges between Armenians and Turks. But there were those who never wanted the establishment of peace between Turks and Armenians. For them, Hrant had to be eliminated,” he said. “I spent most of my life thinking if I will be murdered,” said Belge, adding, “since I myself am a minority in this country because of my thoughts.” Dink and Belge had made a joint decision before Dink's murder. They were going to the United States to hold a conference on the Armenian issue at the University of Michigan. Belge said Dink was assassinated before they carried out their plan. For Belge, Turkey currently is faced with several problems, among which the Armenian issue that followed the 1915 events comes in first place.

  

News about Sabiha Gökçen ‘trap':

  Ragýp Zarakolu, writer, and founder of the Human Rights Association in Turkey and owner of Belge Publications, said, “We, as the entire society, should have protected Hrant.” His comments on the Dink assassination are: “Forced migration in 1915 was initially applied to Armenian intellectuals. 1915 corresponds to the contemporary date of Jan. 19, 2007 in terms of what was experienced. With the Dink case, I recalled the notorious events that occurred in the past.” Zarakolu noted they as human rights advocates and writers' associations tried to protect Dink against threats. He said they submitted a petition to the public prosecutor in 2004 and were able to file a small-scale lawsuit related to threats against Dink and Agos. But that case was not sufficient, he said. Zarakolu said, “I never ever even had the slightest idea in my mind that Hrant might be murdered, that they would go that far,” and underlined that it is not forgivable that Dink was not provided protection despite all the threats against him.

  Zarakolu continued that he as a Turkish intellectual was ashamed of the manipulation of being Armenian as an instrument of insult. “An unlucky allegory,” is how he described Dink's disputed article on Armenian identity since the article is thought to have triggered Dink's murder. “Dink criticized Armenian nationalists with his description of ‘poisonous blood,' but unfortunately the IQ level in this country was not taken into account,” Zarakolu said.

  Zarakolu drew the attention to a news story on Turkey's first female aviator Sabiha Gökçen, also

foster daughter of Mustafa Kemal Atatürk, founder of the Republic of Turkey. The story was published in Agos. Zarakolu argued that the process of pressures on Dink started with the publication of that news story in Agos and described it as a “trap,” though he did not explain the reason why he used such a metaphor. Zarakolu said, “Official history in Turkey takes a narrow minded view. The issue could have been approached from different perspectives. After founding the Turkish Language Institution (TDK), Atatürk consigned it to Hagop Vahram Çerçiyan of Armenian origins. Again, he gave the surname ‘Dilaçar' to Mr. Çerçiyan. It is possible to cite more examples. It is really very hard to perceive what is being experienced these days,” he said.

  For Zarakolu, Dink's mission is similar to that of Martin Luther King's. “King tried to build bridges between the colored people and the rest of American society. Hrant did the same. He also expended great effort to build a similar bridge between Turks and Armenians. Both King and Dink paid the cost of that mission with their life. I wish no bridges built in the name of peace are destroyed from now on, but, unfortunately Hrant was neither the first nor will he be the last one,” Zarakolu said.

  

Dink's orphanage years:

  Dink was born in the central Anatolian province of Malatya in 1954. His parents divorced immediately after they moved to Istanbul. Left on his own, Dink was placed in an orphanage in the historic Gedikpaþa quarter of Istanbul. Dink continued his education at Armenian community schools. He completed his secondary education at Surp Haç Týbrevank Armenian Boarding High School in the Üsküdar (Scutari) district of Istanbul. Turkish-Armenian writer Mýgýrdiç Margosyan, who was Dink's teacher when he was a pupil at the orphanage, told the TDN about Dink's personality. Margosyan said, “The effect of the years spent at the orphanage on Dink's personality cannot be denied. He hungered for a family. He was an overly sentimental little boy, but a quiet and calm one. He never caused any problems. He felt thoroughly all the pain and happiness inside and was not able to control his emotions. And that character of him did not change when he grew up and became an adult. Hrant was a humanist and always stood for the oppressed.”

  “A year has passed since that macabre day, but I will never be able to accept my son Hrant's death,” he said. Margosyan noted when Dink was asked what kind of a feeling living in Turkey was, his reply was always, “It is wonderful and I recommend it to you all.” Living in Turkey is not easy, Margosyan said, recalling that Dink never wanted protection for himself despite all the threats against him. “Those who are ashamed are those who are guilty and have complexes. Hrant never considered himself as guilty of anything. Indeed, he was so passionately fond of his freedom that he could not live with guards,” he said.

  Agos has never deserved Dink's murder, Margosyan said, expressing his emotions. “Hrant was a brave individual trying to build bridges of friendliness and peace between Turks and Armenians,” he said, pointing that Turkey's Armenians, already on alert during the process following Dink's assassination, are now hesitated about leaving or staying in Turkey. But above all, Margosyan said, a family has been broken up. He also described reports in national press in recent months that Arad Dink had escaped to Belgium as pure speculation. “Those who find Arad's departure of this country useful for themselves would definitely accuse him of escaping from Turkey, even if he goes for holiday. This is a matter of approach. It should not be forgotten that Hrant preferred to stay in Turkey despite all threats. He never left the country he was born,” Margosyan concluded.

  

 Not hopeful for the future: 

  Çetin said the state's principle duty is to provide security to all its citizens. She noted she became attorney for Dink in 2004 and said, “No precautions were taken though the approaching of Dink's assassination was felt openly.”

  Çetin told the TDN about the legal process following Dink's assassination. She made the following claims: “The instigators of Hrant's assassination are from Trabzon's Pelitli region. It is a region controlled by the gendarmerie. An investigation into this issue has been launched. Before the assassination, Coþkun Yiðici, the husband of the suspected instigator Yasin Hayal's aunt, had told gendarmerie things like he was paid and he purchased a gun. Only two junior gendarmerie officials

were tried within the framework of the investigation. That trial indicates the gendarmerie had information about the issue. If Yiðici had conveyed that information to the gendarmerie, this might mean the provincial head of the gendarmerie was also aware of it. Even though they were junior gendarmerie officials, the fact that they were sued means the Trabzon Gendarmerie Command and gendarmerie intelligence in Ankara also know about the issue. The most important point here is that even though all this was known by those authorities, no precautions were taken to protect Dink.”

  Çetin also claimed those people, who are still in office, are also the ones submitting documents to inspectors and prosecutors leading the investigation about Dink assassination. For Çetin, given all this, it is not possible to talk about a just trial. Underlining the fact that evidence of the Dink assassination is crystal clear, Çetin said court verdicts on the issue are brief and without justification. Çetin said revealing the dark connections in the Dink assassination is crucial in terms of Turkey's future. That will pave the way for a legal system based on just, equal and independent treatment of all citizens, she said, adding Arad Dink and Sarkis Seropyan were put on trial after publishing a news story titled “Investigation launched into Hrant Dink” in Agos. Çetin said although the national press ran that story, no newspaper other than Agos was sued. According to Çetin, the Agos case violates Article 3 of the Penal Code, which states no discrimination based on religion, language, race, and sex can be made when citizens are on trial. But this was violated, Çetin said. For her, the green light for the Dink assassination was given in 2004 and Dink was shown as the target. She said Dink kept his cool despite all the threats, but only death threats against his son Arad appalled him. Çetin said Dink never reported any of the threats he received to officials.

-----

Rakel Dink, Hrant Dink's wife

  Rakel Dink called out to both the Turkish press and the world press through an exclusive interview with the Turkish Daily News and shared her thoughts about her late husband: “Hrant never thought of leaving Turkey despite many threats because he could not have lived somewhere other than Turkey. His path was one toward friendliness and peace. Unfortunately, he is not with us anymore. I believe darkness will one day reunite with light.”

  Etyen Mahçupyan, editor-in-chief of Agos

  Mahçupyan discussed his and Dink's plan for changing Agos with the TDN. “Agos was definitely going to continue reporting news on the Armenian community, but the main aim was to turn Agos into a national newspaper with a look at Turkey overall. Agos was going to be Turkey's newspaper.”

  Taha Akyol, deputy chairman of executive board of CNN-Türk and columnist at daily Milliyet

  “I did not carry that banner because I did not necessarily have to say I am Armenian to commemorate someone assassinated because he was an Armenian. I condemned the murder with my Turkish-Muslim identity.”

   Harutyun Þeþetyan, co-founder and Agos' joint partner

  “Patriarch (Mesrop) Mutafyan even warned Dink about his articles and, in the process, advertisements by Armenian community institutions given to Agos were canceled upon a decision by the Patriarchate.”

   Fethiye Çetin, attorney representing Dink family

  “Threats against Agos newspaper became most frequent during discussions of the ‘Genocide Bill' in the U.S. Congress. The next trial in the Dink case will take place on Feb. 11. I am not hopeful about the case.”

SITE DU COLLECTIF VAN

Utilisez au mieux le site du Collectif VAN

Info Collectif VAN - www.collectifvan.org - Le site du Collectif VAN met à jour quotidiennement des dizaines d'articles. Sachez naviguer dans les rubriques !

Rubrique News Tous les articles de la presse française sont mis en ligne dans la Rubrique News (bandeau clignotant : "Toutes les News : cliquez ici pour accéder à la Revue de Presse". http://www.collectifvan.org/rubrique.php?page=1&r=4

Info Collectif VAN Toutes les traductions, résumés, informations propres au Collectif VAN sont en ligne à l'accueil dans la Rubrique Info Collectif VAN http://www.collectifvan.org/rubrique.php?r=0&page=1

Tout sur VAN Mieux connaître le Collectif VAN : rendez vous à la rubrique Tout sur VAN. http://collectifvan.org/rubrique.php?r=1&page=1

Tout sur VAN : vous y trouverez également les courriers des lecteurs Les courriers des sympathisants du Collectif VAN nous font chaud au coeur et nous confortent dans la certitude que notre approche du combat que nous menons, est juste. Et comme ça fait toujours du bien de relire de temps en temps leurs encouragements et dans la mesure du possible, nous mettons en ligne les mails reçus, du plus récent au plus ancien (en ne gardant que les initiales des sympathisants) :

http://www.collectifvan.org/article.php?r=1&id=6137

http://www.collectifvan.org/article.php?r=1&id=2203

http://www.collectifvan.org/article.php?r=1&id=538

Salle de Presse Tous les articles de la presse française rendant compte des actions réalisées par le Collectif VAN sont en ligne dans la rubrique Salle de presse. http://collectifvan.org/rubrique.php?r=2&page=1

Communiqués Les Communiqués du Collectif VAN se trouvent dans la rubrique Communiqués. http://collectifvan.org/rubrique.php?page=1&r=9

Actions VAN Tous les articles présentant les actions organisées et réalisées par le Collectif VAN sont mis en ligne dans la rubrique Actions VAN. http://collectifvan.org/rubrique.php?r=3&page=1

Agenda Les annonces parlant des événements culturels à venir (réunions publiques, manifestations, conférences, concerts, projections de films, expositions, parution d'ouvrages, etc.), sont mises en ligne dans la rubrique Agenda. http://collectifvan.org/rubrique.php?r=5&page=1

Photothèque De nombreux photos-reportages sont disponibles en ligne dans la rubrique Photothèque http://collectifvan.org/rubrique_photo.php?r=6

Veille-Media Toutes les Veilles-Media à télécharger sur : http://www.collectifvan.org/rubrique_veille.php?r=9&page=1

TEMOIGNAGES

Armin Wegner et le génocide arménien:

http://www.collectifvan.org/article.php?id=4287

Serge Klarsfeld:

http://www.youtube.com/watch?v=LWAAHiHmc3I

ARMENIE MON AMIE: LE SITE OFFICIEL

http://www.armenie-mon-amie.com

AGENDA TV, RADIO & CINEMA

AGENDA TV, RADIO & CINEMA

Agenda Media : Janvier 2008

Mar 22/1

Big City Life Istanbul, intérieurs. 01h10-02h04 Voyage

Week-end Istanbul. 09h00-09h29 Escales

Big City Life Istanbul, intérieurs. 21h50-22h44 Voyage

Week-end Istanbul. 23h30-23h59 Escales

Mer 23/1

Week-end Istanbul. 14h30-14h59 Escales

Jeu 24/1

Week-end Istanbul. 17h30-17h59 Escales

Sam 26/1

Big City Life Istanbul, intérieurs. 14h20-15h14 Voyage

Les gardiens de la nature Turquie. 21h40-22h34 National Geographic France

Ven 1/2

Vahan Mardirossian au piano 10h00-10h54

Mezzo

Sam 2/2

Les gardiens de la nature Turquie. 11h40-12h34 National Geographic France

Big City Life Istanbul, intérieurs. 14h20-15h14 Voyage

Dim 3/2

Tous les habits du monde La Turquie. 02h15-03h00 Arte

Les colombes du Rwanda 05h05-05h25 France 2

RASSEMBLEMENTS – EXPOSITIONS – CONCERTS - SPECTACLES

Agenda - Forum Emploi jeunes - A la croisée des réseaux!

FORUM EMPLOI JEUNES - A LA CROISÉE DES RÉSEAUX ! G2iA, en partenariat avec la MAIRIE DU 9ème art de Paris et COPEA

Si vous entrez bientôt dans la vie active, Si vous souhaitez donner un coup de pouce à votre carrière

Rendez-vous, LE 2 FEVRIER 2008

A LA MAIRIE DU 9ème - 6, rue Drouot – 75009 Paris

Des RV personnalisés seront organisés, à la demande, entre jeunes et professionnels

Des Ateliers collectifs pratiques seront mis à votre disposition

INSCRIPTION OBLIGATOIRE POUR TOUT RV PERSONNALISé

www.forumemploi2008.fr

Tél. 06 06 96 52 48

Agenda - « La Reine Anahide » n’a pas peur d’Harry Pottermercredi 31 octobre 2007

Paris, le 1er novembre 2007

Les Editions du Bonhomme Vert viennent d'éditer « La Reine Anahide », conte d’Arménie pour enfants, adapté par Hugues Beaujard et illustré par Séta Papazian. L’ouvrage est disponible à partir du 5 novembre 2007 et clôt une Année de l’Arménie http://www.armenie-mon-amie.com/ fertile en publications.

Si « La Reine Anahide » ne craint pas la concurrence du jeune Harry Potter (!), c’est que ce conte arménien a obtenu des aides magiques : celles de la Ville de Marseille http://www.marseille.fr/vdm/jsp/index.jsp , de la Mairie des 11ème et 12ème arrondissements de Marseille, de l'école privée arménienne de Marseille Hamaskaïne http://www.hamaskaine-france.com/ , de l'association Art Est Ouest http://mailto:[email protected]/ et du Conseil Régional Languedoc-Roussillon http://www.cr-languedocroussillon.fr/ .

« La Reine Anahide », d’après un conte original de Ghazaros Aghayan, est un classique de la littérature enfantine arménienne, écrit en 1881. Il narre l’histoire très moderne d’une jeune bergère qui repousse les avances du fils du roi, tant que ce dernier n’a pas appris un métier. Un vrai métier ! Le prince apprend donc à tisser des tapis pour conquérir le cœur de sa belle et ce savoir précieux lui sauvera la vie.

« La Reine Anahide », d’après un conte original de Ghazaros Aghayan, est un classique de la littérature enfantine arménienne, écrit en 1881. Il narre l’histoire très moderne d’une jeune bergère qui repousse les avances du fils du roi, tant que ce dernier n’a pas appris un métier. Un vrai métier ! Le prince apprend donc à tisser des tapis pour conquérir le cœur de sa belle et ce savoir précieux lui sauvera la vie.

Les vertus pédagogiques de ce récit ont convaincu les acteurs institutionnels et les équipes enseignantes de 10 écoles primaires de Marseille qui, à l’occasion d'Arménie Mon Amie et de concert avec l’illustratrice, ont fait travailler leurs classes sur toutes les étapes du conte, des premières ébauches jusqu’à sa forme définitive.

Dès le démarrage du projet, Hugues Beaujard qui a mené l’adaptation française du conte et Séta Bibérian, directrice de l’école arménienne Hamaskaïne http://www.hamaskaine-france.com/ de Marseille, ont voulu s'adresser à une artiste susceptible d’apporter la touche visuelle arménienne nécessaire à l’atmosphère de ce conte.

Leur choix s’est tourné vers Séta Papazian qui signe ainsi ses premiers dessins entièrement réalisés sur ordinateur, 25 ans après avoir obtenu la

Médaille d’Argent à la Foire du Livre de Leipzig (1982) pour les illustrations de la Goutte de Miel publié aux Editions Parenthèses en 1980.

L’illustratrice, résidant à Issy-les-Moulineaux http://www.issy.com/ dans les Hauts-de-Seine, espère mettre à la portée des jeunes générations, un art pictural arménien, revisité par les techniques du numérique :

« Recommencer à dessiner m’a procuré un vrai bonheur. Je pratique depuis 17 ans la création assistée par ordinateur, mais cela reste dans un cadre publicitaire et promotionnel. Devoir franchir le cap du tout-numérique pour les illustrations que je devais remettre aux Editions du Bonhomme Vert, m’a tout à la fois terrorisée et ravie. Je suis amoureuse des arts graphiques arméniens : je me nourris de l’iconographie des miniatures, bas-reliefs, architecture, art du tapis, qui sont tous d’une richesse et d’une modernité infinie.

Mais 30 ans après "L'Alphabet arménien à colorier" (travaillé à la plume) et plus de 25 ans après "La Goutte de miel" (dessiné au crayon), je craignais de ne pas retrouver mes marques... Je suis donc heureuse d’avoir relevé ce challenge avec les encouragements et l’aide de mes amis marseillais que je remercie pour ce cadeau inespéré : je ne les nomme pas, ils se reconnaîtront ! J’invite tous les amateurs de littérature enfantine à soutenir Cécile Raphanel, jeune éditrice indépendante de la région nîmoise, qui s’est lancée dans cette aventure avec nous ».

Séta Papazian voit également dans ce travail la continuité de son engagement personnel : que ce soit dans un cadre éducatif en tant qu’Institutrice de CP au Collège arménien de Sèvres durant six années ou dans un cadre militant avec la lutte contre le négationnisme du génocide arménien par la Turquie (elle anime depuis 2004 le Collectif VAN http://www.collectifvan.org/ [Vigilance Arménienne contre le Négationnisme] dont le siège est à Issy-les-Moulineaux http://www.issy.com/ ), elle désire faire aimer et découvrir l’Arménie aux grands et aux petits.

C’est en tous cas le chemin déjà suivi par Hugues Beaujard, l’auteur de cette jolie adaptation de "La Reine Anahide", qui, à l’instar de Robert Guédiguian et bien que 100% Français, a tenu à faire en 2007, son « Voyage en Arménie », pour aller à la découverte de ce très beau pays, passerelle foisonnante de culture entre l’Orient et l’Occident…

Souhaitons que ce conte incite également tous les enfants issus de cette diaspora, à se réapproprier une culture oubliée dont on ne peut qu’espérer le renouveau.

© [email protected]

http://lareineanahide.blogspot.com/

La Reine Anahide Conte d’Arménie d’après un conte original de Ghazaros Aghayan Adapté par Hugues Beaujard

Illustré par Séta Papazian Aux Editions du Bonhomme Vert. Diffusion : Pollen. En vente à partir du 5 novembre 2007 dans toutes les bonnes librairies : Fnac, Cultura, Librairies enfantines, Amazon… Prix éditeur :15 Euros

Les Editions du Bonhomme Vert 408 Chemin du Mas de Boyer 30300 Comps [email protected]

Biographie express :

Née à Paris en 1956, Séta Papazian a suivi l’enseignement de l’Ecole Sornas, de l’Esag Penninghen et de l’Ensad de Paris (Arts Déco). Au terme de ce parcours artistique, elle a illustré : L’Alphabet Arménien à colorier (Editions La Noria, 1977 et Editions Entente, 1989), La Goutte de miel (Editions Parenthèses, 1980, primé à la Foire internationale du Livre de Leipzig), Grégoire (Collection «un prénom, un saint», Editions Fleurus, 1990).

Actuellement Directrice de la Communication auprès de la SSII Groupe Infodis (France), elle a travaillé de 1990 à 2002 comme infographiste et formatrice en PAO dans le domaine de la publicité.

Elle a également enseigné au Collège arménien de Sèvres, où elle a été en charge du Cours Préparatoire durant six années de 1982 à 1988.

Publié par La Reine Anahide à l'adresse 15:13

Libellés : Illustrations de livres pour enfants – 2007

http://lareineanahide.blogspot.com/2007/10/la-reine-anahide-na-pas-peur-dharry.html

Agenda - "La Reine Anahide", conte d'Arménie

www.collectifvan.org

La Reine Anahide Conte d’Arménie d’après un conte original de Ghazaros Aghayan

Adapté par Hugues Beaujard Illustré par Séta Papazian

Aux Editions du Bonhomme Vert

En vente à partir du 5 novembre 2007 dans toutes les bonnes librairies : Fnac, Cultura, Librairies enfantines, Amazon…

Prix éditeur :15 Euros

Un livre entièrement dessiné à la petite souris…

Le prince Vatchakan, héritier unique du royaume arménien, inquiète ses parents : il rêve de consacrer sa vie à l’étude, retiré dans un couvent.

Un jour de chasse, cherchant l’eau et la fraîcheur d’une fontaine, son regard croise les beaux yeux noirs d’Anahide. Le coeur du prince s’enflamme ! Mais il ne suffit pas d’être un beau prince pour épouser Anahide…

Dans la tradition orale arménienne, l’histoire de la Reine Anahide est l’un des contes les plus populaires.

Copyright © 2007, Editions du Bonhomme Vert (30300 Comps)

Avec le soutien financier de la Ville de Marseille: (Politique de la ville) et la Mairie des 11ème et 12ème arrondissements, et en partenariat avec l'école privée Hamaskaïne et l'association Art Est Ouest ([email protected]). Cet ouvrage a été publié avec le concours du Conseil Régional Languedoc-Roussillon

Les Editions du Bonhomme Vert 408 Chemin du Mas de Boyer 30300 Comps [email protected]

A propos de… :

Hugues Beaujard

Si j’ai écrit ce conte, c’est la faute à beaucoup de monde ! il est bien naturel que je les dénonce : en premier lieu, c’est la faute à Marie-Jo Moussu, ma conseillère pédagogique préférée : elle voulait que nos chers écoliers marseillais découvrent la culture arménienne.

Puis ce fut la faute à Séta Bibérian, la très dynamique directrice de l’école

Hamaskaïne de Marseille : elle a tout de suite été partie prenante.

Elles souhaitaient que j’écrive une nouvelle version du conte, en m’incitant à partir d’une nouvelle traduction. Et Sosse et Simon Manakian, et Séta Bibérian, fautifs parmi les fautifs, réalisèrent la traduction, qui fut la matière première de mon adaptation.

Fautifs aussi, Marina et Wladimir Marine et Artak Karapetyan de l’Association Art Est Ouest : soutenus par la politique de la ville de Marseille, ils organisent des échanges culturels entre la France et l’Arménie. Ce livre est l’un des fruits de cet échange.

C’est la faute à Séta Papazian, bien sûr, sans les illustrations de qui, l’éclat de ce fruit serait bien moindre.

Et à notre éditrice qui réalisa le bel objet que vous avez entre les mains.

Enfin, c’est la faute à Suzanne, Nazéli, Astrig et André Berbérian qui, de Marseille à Erevan, n’ont pas ménagé leurs efforts pour que je découvre l’Arménie, ce très beau pays, passerelle foisonnante de culture entre l’Orient et l’Occident !

Séta Papazian

Née à Paris en 1956, Séta Papazian a suivi l’enseignement de l’Ecole Sornas, de l’Esag Penninghen et de l’Ensad de Paris (Arts Déco). Au terme de ce parcours artistique, elle a illustré : L’Alphabet Arménien à colorier (Editions La Noria, 1977 et Editions Entente, 1989), La goutte de miel (Editions Parenthèses, 1980, primé à la Foire internationale du Livre de Leipzig), Grégoire (Collection «un prénom, un saint», Editions Fleurus, 1990).

Actuellement Directrice de la Communication auprès de la SSII Groupe Infodis (France), elle a travaillé comme infographiste et formatrice en PAO dans le domaine de la publicité.

Elle a également enseigné au Collège arménien de Sèvres, où elle a été en charge du Cours Préparatoire durant six années.

Engagée dans la défense des droits de l’homme, Elle anime depuis 2004 le Collectif VAN [Vigilance Arménienne contre le Négationnisme] www.collectifvan.org dont le siège est à Issy-les-Moulineaux (92).

Descendante d’une dynastie de peintres arméniens par son arrière-grand-mère maternelle, Sophie Hovnatanian, Séta Papazian espère mettre à la portée des jeunes générations, un art pictural arménien, revisité par les techniques du numérique.

Agenda - Le Livre de l'Année 2007 " LA MAGIE DE l'ECRIT "

Le Livre de l'Année 2007 " LA MAGIE DE l'ECRIT " Un Cadeau : au prix de 45 € au lieu de 49 €

Vente de livres , CD , DVD ( de film et de musique ) et des livres d'Arts

Et de l'Artisanat d'Arménie

Egalement la Présence de : L'Association " Les Masqués Vénitiens de France " Eliane à Venise "

Qui vous présentera sur le thème du Carnaval de VENISE Carte postale , Agenda 2008 , posters , diaporama

A diffuser sans modération

JOYEUX NOEL 2007 et BONNE ANNEE 2008

Merci à Tous

La MAJC

Agenda - Contes populaires arméniens

Une Belle idée de cadeau 10 contes populaires arméniens de Hovhannes Toumanian Traduits + CD inclus 25 €

25 € (frais d'envoi compris) Chèque au nom d'Astrig MARANDJIAN, à envoyer au 5, allée de l'île 92140 - CLAMART.

Voir l'affiche

http://www.collectifvan.org/article.php?r=5&&id=14433

Agenda - "Conversation avec Robert Guédiguian"

Un livre de conversation avec le réalisateur Robert Guédiguian.

Cinéaste de quartier, cinéaste populaire, citoyen et militant, il occupe une place particulière dans le paysage du cinéma français.

Alors que son quinzième film, Lady Jane (dans les salles le 9 avril 2008), vient d'être sélectionné pour le Festival international du film de Berlin (du 7 au 17 février 2008), les éditions Les Carnets de l'Info publient "Je n'ai ja-mais rien fait seul!" (communiqué en PJ), un livre de conversation de Ro-bert Guédiguian avec Isabelle Danel, journaliste de cinéma qui le suit de-puis une quinzaine d'années.

Ce livre est l'occasion pour le réalisateur de revenir, pour la première fois dans un livre, sur ses années de formation, son engagement politique, son parcours de réalisateur, son rapport à l'Arménie...

Vous trouverez dans le document pdf une présentation de ce livre, qui sera disponible en librairie dès le 24 janvier.

Agenda - Mensonges et raison d'Etat

Titre : Mensonges et Raisons d'Etat Revue Géopolitique de l'Institut Tchobanian

ISBN : 978-2-9526004-9-1

Pages : 80. Format 21x29cm

Prix : 8 €

Editions Sigest

ANALYSES GEOPOLITIQUE ET ECONOMIQUE SUR EUROPE - ASIE-MINEURE - SUD-CAUCASE - MOYEN-ORIENT

Sommaire

Clôture de l’Année de l’Arménie par S.E.M. Serge Smessow

Mensonges, gros mensonges et Raison d’Etat par Varoujan Sirapian

Europe

La Grèce en feu par Christophe Chiclet

Europe : le spectre de la menace terroriste persiste par Ani Basar

Les émeutes bruxelloises d’extrême droite turque par Mehmet Köksal

Onkelinx succombe au “romantisme” de l’extrême droite par Mehmet Köksal

J’arrête ! par Mehmet Köksal

L’épopée des Arméniens de France il y a… 60 ans par Jean Varoujean Guréghian

Turquie

Turquie : une alliée ou une menace ? par Jean Dorian

La Turquie : quelle pluralité confessionnelle ? par François Thual

Vers la fin du modèle laïque turc ? par Alexandre del Valle

BNP-Sciences Po par Cagri Bilgin

Tard dans la nuit par Ayda Erbal

Turkish Antisemitism and Jewish Dhimmitude by Andrew G. Bostom

Négation du génocide : la base de l’existence de la Turquie

L’assassinat de Hrant Dink et le néonationalisme en Turquie par Önder Aytac & Emre Uslu

Sud-Caucase

La question arméno-juive par Nikos Lygeros

Some troubling comments by Robert Fisk by Armen Ayvazyan

L’Artsakh en tant que sommet stratégique de l’Arménie par Nikos Lygeros

L’Arménie : bluff dans le jeu géopolitique regional

Genocide Deniers are Falling one by one By Harut Sassounian

Arménie : comment pérenniser la croissance ? par Gérard Achdjian

Azerbaijan’s policy toward Armenian monuments... PanArmenian.net

Moyen-Orient

L’Europe et la bombe iranienne par Frédéric Encel

Les ressorts cachés de la rencontre Lavrov-Ahmadinejad par Piotr Gontcharov

L’utopie de la force au Moyen-Orient par Roger Akl

Que s’est-il passé à Deir-Ez-Zor ? par Martin Birnbaum

“ C’est l’économie, idiot ! “ par Roger Akl

Monde

Le non vote de 2007 : Analyse du génocide arménien par Daniel Smith

Islam : l’essentialisme Terminator par Pavel

Truth and the Armenian genocide by Jeff Jacoby

Des millions de Turcs pour la reconnaissance du Génocide ! par Harut Sassounian

THE FUNDAMENTALS OF ARMENIAN IDENTITY by Armen Ayvazyan

http://editions.sigest.net/page000100e3.html

Agenda - Humanité et Temps ou les fondements de la vision européenne

Maison de l'Europe de Lyon et du Rhône seraient honorés de votre pré-sence à la conférence

Humanité et Temps ou les fondements de la vision européenne

par Nikos LYGEROS écrivain

Mercredi 23 Janvier 2008 à 18h30

Mairie du 7ème 16, Place Jean Macé 69007 Lyon (Métro Jean Macé)

L’accueil se fait 30 minutes avant le début de la conférence

Agenda - Table ronde : Génocides & négationnismes

L'Amicale Juive d'Arcueil avec le soutien de la Municipalité d'Arcueil, vous invite à participer à une Table ronde "Génocides & négationnismes" et à visiter l'exposition "Le génocide des Tutsi au Rwanda", conçue et réalisée par Le Mémorial de la Shoah.

Génocides & négationnismes

(Arménie, Shoah, Rwanda) L'Amicale Juive d'Arcueil avec le soutien de la Municipalité d'Arcueil Vous invite à participer aux deux événements suivants : Table ronde Comparer pour mieux singulariser Mercredi 23 janvier 2008 à 20h30 à l'Espace Jean Vilar 1 Rue Paul Signac – Arcueil (RER B Arcueil-Cachan) Réservation recommandée au 06 83 79 96 09 ou [email protected]

Intervenants : Claire Mouradian (historienne, directrice de recherche au CNRS) Philippe Boukara (historien, coordinateur de la formation au Mémorial de la Shoah) Bruno Gouteux (éditeur de la revue « La nuit rwandaise » )

Modérateur : Olivier Lalieu (historien, responsable des lieux de mémoire au Mémorial de la Shoah) Exposition Le génocide des Tutsi au Rwanda Conçue et réalisée par Le Mémorial de la Shoah Du vendredi 18 au dimanche 27 janvier 2008 à l'Espace Jean Vilar Entrée libre aux heures d'ouverture Inauguration mercredi 23 janvier à 20h www.arcueil.fr Génocides du XXème siècle

Agenda - L'enfant et le génocide

Conférence - Tout public

Que signifie grandir, jouer, rкver au sein d'une humanité ravagée par le génocide ? Qu'en était-il de l'enfance et des enfants pendant la seconde guerre mondiale, lorsque les Nazis menaient leur guerre d'extermination contre les Juifs et leur politique d'épuration contre les Tsiganes ? Ecrits pendant et après les événements, les textes rassemblés dans cet ouvrage, rédigés en une dizaine de langues dessinent ce que fut l'effon-drement d'un monde aux yeux des plus jeunes. Ils éclairent la perception que les enfants et les adolescents eurent de ce drame collectif et per-mettent de comprendre le regard, souvent sans concession, qu'ils por-tèrent sur les adultes.

Par Catherine Coquio, professeure de littérature comparée à l'Université de Poitiers et Aurélia Kalisky, doctorante en littérature comparée à Paris et au Zentrum ou Literaturforschung, respectivement présidente et vice pré-sidente de l'Aircrige. Débat animé par Claude Mouchard, écrivain et traducteur.

A partir de 20h45.

Entrée libre dans la limite des places disponibles.

Les dates du 25/01/2008 au 25/01/2008

Centre Régional de Documentation Pédagogique rue Notre Dame de Recouvrance 45000 Orléans Tél : 0238420391 email : [email protected]

http://www.culture-commune.fr/menu/moule.php?numannonce=4172

Agenda - Rencontres autour du livre "L'Enfant et le génocide"

Rencontres autour du livre

L'Enfant et le génocide. Témoignages sur l'enfance pendant la Shoah

Catherine Coquio, Aurélia Kalisky, Bouquins-Laffont, 2007

Attention : les journées des 27 et 30 janvier, 13 février nécessitent une ré-servation

L'enfant et la Shoah. CERCIL. Orléans .

Vendredi 25 janvier, 20 heures 45 CRPD, Rue N.-D. de Recouvrance, Orléans

Conférence par Catherine Coquio, professeure de littérature comparée à l'Université de Poitiers et Aurélia Kalisky, doctorante en littérature compa-rée à Paris et au Zentrum für Literaturforschung, respectivement prési-dente et vice-présidente de l'Aircrige.

Débat animé par Claude Mouchard, écrivain et traducteur.

L'enfant pendant la Shoah. Mairie de Paris. Dimanche 27 janvier, 14 heures 45 Salons de l'Hôtel de Ville 5, rue Lobau, Paris 4e

Rencontre organisée par la Mairie de Paris et la Fondation pour la Mémoire de la Shoah dans le cadre de la journée pour la commémoration des vic-times de la Shoah et pour la prévention des crimes contre l'humanité.

14 h 45 : accueil

15 h 00 : ouverture par Bertrand Delanoe

15 h 15 : l'enfant et l'adulte dans les témoignages du génocide, rencontre animée par Jean-Yves Potel. Avec :

Serge Klarsfeld, Annette Wieviorka. : Ecrire l'histoire et témoigner. Pierre Pachet : Le trouble de lire. Catherine Coquio, Aurélia Kalisky : L'enfant et l'adulte dans les témoi-gnages du génocide. Témoignages de Henri Borlant et Régine Frydman. Clôture à 17 h 00

Attention, pour assister à cette journée, il faut réserver mais aussi deman-der à recevoir un carton d'invitation (valable pour deux personnes), sans quoi l'entrée vous sera refusée. Pour cela, contactez sans attendre par courriel ou par fax les éditions Laffont en n'oubliant pas de préciser votre adresse postale :

[email protected] – fax : 01 53 67 15 20

Enfance, témoignage et Shoah. Musée d'art et d'histoire du Judaïsme. Pa-ris.

Mercredi 30 janvier, 19 heures 30 Hôtel de Saint-Aignan, 71 rue du Temple, Paris 3e

Table ronde animée par Fabienne Regard, historienne. Avec la participation de :

Anny Dayan-Rosenman, maître de conférences à l'Université Paris 7-Denis-Diderot, auteur de Les alphabets de la Shoah. Survivre, témoigner, écrire (CNRS éditions),

Catherine Coquio et Aurélia Kalisky , universitaires, co-auteurs de L'enfant et le génocide, témoignages sur l'enfance pendant la Shoah (éditions Ro-bert Laffont, coll. Bouquins),

Michal Gans, conseillère pour les projets éducatifs de Beit Lohamei Haghe-taot (kibboutz-musée des combattants des ghettos en Galilée) qui présen-tera Les Carnets de Lieneke (éditions L'école des Loisirs) qu'une jeune en-fant cachée en Hollande reçut de son père pendant la durée de la guerre.

Entrée libre - Réservation indispensable par courriel ou par téléphone : Yad Layeled France – [email protected] – 01 45 24 20 36

L'Enfant et le génocide. Mémorial de la Shoah. Mercredi 13 février, 19 heures 17 rue Geoffroy l'Asnier, Paris 4e.

Auditorium Edmond J. Safra, niveau - 1.

En présence de Catherine Coquio et Aurélia Kalisky, de Georges Bensous-san , historien, rédacteur en chef de la Revue d'histoire de la Shoah, Guy Vasseur, témoin. Animée par Nadine Vasseur, écrivain et productrice.

Entrée libre. Sur réservation : 01.53.01.17.42. ou sur www.memorialdela-shoah.org

Agenda - 26 janvier: Les Artistes Arméniens pour Te-brotzassère

Spectacle sous la direction artistique d'Arto Pehlivanian

Les Artistes Arméniens pour Tebrotzassère

Samedi 26 janvier 2008 à20h30

Salle Thierry Le Luron 9, bd du Midi - 93340 Le Raincy

Avec l'aimable participation de:

Chants Dan Gharibian accompagné par l'orchestre Papiers d'Arménies

Hagop Badolian Marie Tatossian

Danses Ensemble diasporas (sous la direction d'Armen Tchiloyan)

Instruments Kevork Mkrtician (duduk)

Orchestre Navasart Elia Pehlivanian (kanon)

Olivier Pehlivanian (violon) et Alexandre Golovitche (piano)

Poésies

Liz Sarian

Réservation: Liyana 06 64 44 23 92 - Marie - Delphine 06 64 23 48 80

Paf: 15 ou 25 Euros

Agenda - Caricatures de Ümit Kartoglu et Ohannes Saskal (Paris)

Date : 28 Janvier 2008 Catégorie : Exposition

Description de l'événement :

Exposition "Le Chiendent", caricatures de Ümit Kartoglu et Ohannes Saskal

Une exposition et un livre (trilingue) dédiés à la mort de Hrant Dink, un homme de dialogue assassiné à Istanbul le 19 janvier 2007

Exposition du 18 janv. au 1er fév. 2008

ELELE - 20, rue Martel - 75010 Paris

Tél. : 01.43.57.76.28

Email : [email protected]

Agenda - 30 janvier 2008: documentaires de Werner Weick au Centro culturale S.FedeleVient de paraître:

Janine e Vahram Altounian, Ricordare per Dimenticare. Il genocidio armeno nel diario di un padre e nella memoria di una figlia. * Con un saggio di Manueala Fraire, Donzelli Editore, Saggine, 2007.

avec cet extrait dans « La Repubblica » du samedi 3 novembre, l’un des principaux journaux italiens.

* contient, entre autres: Terrorismo di un genocidio di Janine Altounian; 10 agosto 1915, mercoledi, tutto quello che ho patito dal 1915 al 1919 di Vahram Altounian Postfazio di Krikor Beledian

Terrore et oblio La letterature come mezzo per salvare la figura del padre di Janine Altounian

Télévision Suisse de langue italienne Une série de documentaires de Werner Weick, pour la série «Il filo d’oro», diffusé mercredi 10 octobre 2007, TSI 2, 21 heures

Le 30 janvier 2008, ce documentaire sera projeté sur un grand écran au Centro culturale S.Fedele, dans le centre de Milan, à partir de 20.30. 1) ARMENIA, FERITA APERTA (Arménie, plaie ouverte) est fondé sur le té-moignage d’un Suisse d’origine arménienne, Sarkis Shahinian, depuis des années sur la voie de la reconnaissance du génocide à l’encontre de son peuple: un million et demi de personnes déportées et massacrées en 1915 par le régime des Jeunes Turcs. La réalité de ce génocide continue à être niée par les autorités d’Ankara et cette obstination engendre chez les des-cendants des victimes une obsédante soif de justice et de vérité. Inter-views avec les chercheurs et écrivains Raymond Kévorkian, Yves Ternon, Janine Altounian, Sen Arevshadian, Samuel Karapétian. Images mises à disposition par le Musée et Centre de Recherche sur le Génocide des Ar-méniens d’Erévan

(Directeur: Dr. Haik Démoyan) et du Centre de Documentation et Informa-tion Arménie de Berlin (Directrice: Dr. Tessa Hofmann).

Agenda - 02 février: prochain FORUM EMPLOI JEUNES

Samedi 2 février de 14h à 18 h Prochain FORUM EMPLOI JEUNES, à la Mairie du 9ème arrondissement à Paris

Nous faisons appel à votre expérience professionnelle afin de conseiller des jeunes qui entrent dans la vie active et désirent faire carrière dans votre branche.

SIGNALEZ-NOUS, PAR RETOUR DE MAIL VOTRE DISPONIBILITE POUR L'APRES-MIDI DU 2 FEVRIER

[email protected]

pour rencontrer quelques jeunes en face à face, en fonction de votre domaine d'expertise et des attentes exprimées

MERCI PAR AVANCE DE VOTRE REPONSE ! Nous sommes à votre disposition pour toute information complémentaire. Une réunion d'information aura lieu le 11 janvier à 19 h 30, au G2iA, 91 rue Blomet - Paris 15ème Vous pouvez aussi consulter le site dédié au Forum : http://www.forumemploi2008.fr

Agenda - Forum Emploi jeunes

Le Samedi 2 Février14h - 18h

Mairie du 9e Arrdt

Forum Emploi jeunes

A la croisée des réseaux

Avec COPEA

et la Mairie du 9e Arrondissement

www.forumemploi2008.fr

Le mardi 5 février 2007 à 20h

Au G2iA

91 rue Blomet, 75015

« Les réseaux sociaux : Opportunité professionnelle ou danger pour son in-timité ? » par

Tigran BEJANOV

Directeur International de Cap Digital qui présentera

Les nouveaux outils de Networking en ligne (Facebook, Viadeo, Linked In . .. ) et développera les questions sur :

- les réseaux relationnels et professionnels virtuels

- l’internationalisation des outils professionnels en ligne

- les nouveaux mécanismes économiques Internet

- les outils de marketing en ligne (ciblage, diffusion)

Réservation obligatoire à : [email protected]

Un dîner amical suivra dans la brasserie face à la Mairie du XVe

Agenda - Conférence: "La genèse de l’Église d’Armé-nie"

Sources d’Arménie

BP 2566

69217 Lyon, Cedex 02

06 11 93 95 38

www.sourcesdarmenie.com

Lyon, le 21 janvier 2008

Madame, Monsieur,

Nous avons le plaisir de vous adresser l’invitation de Son Éminence Mgr Norvan Zakarian, archevêque du diocèse de France de l’Église apostolique arménienne ! à la Conférence de Maxime K. Yevadian, historien, sur le thème :

« Christianisation de l ’Arménie Retour aux sources

Volume I

La genèse de l’Église d’Arménie

(des origines au milieu du IIIe siècle) »

Le mercredi 13 février 2008, à 20 heures 30 précises Salle Nourhan Fringhian Cathédrale Saint Jean-Baptiste, 15 rue Jean Goujon, 75008 Paris

Avec nos remerciements anticipés, Madame, Monsieur, nos sincères salu-tations.

Nicole Minassian

Agenda - Christianisation de l’Arménie: Retour aux sourceshttp://www.sourcesdarmenie.com/achat.php

L’association Sources d’Arménie a une de ses quatre collections, intitulée Armenia Christiana, qui est consacrée à l’histoire religieuse et à la spiritualité de l’Arménie chrétienne. Les trois premiers volumes traiteront de christianisation de l’Arménie.

Tous les éléments du débat sur cette question importante et fondatrice de l’identité arménienne seront traité et enfin disponibles pour tous.

Pour cet important programme de publication, commencé en 2002, notre association bénéficie du soutien de l’Eglise apostolique arménienne de France.

Chaque ouvrage sera centré sur plusieurs corpus de sources en sept langues (grec, latin, arménien, syriaque, éthiopien, géorgien et copte) traduites en français, parfois pour la première fois, et commentées.

Autour de ces recueils de textes, il y aura des chapitres de synthèse pour analyser les textes anciens et tenter d’expliquer simplement le déroulement des faits.

sur ce lien :

http://www.sourcesdarmenie.com/pi.php

vous pouvez :

Voir la Table des matières Lire l’introduction Voir et lire un texte grec traduit et commenté Lire le résumé en anglais – English summary Accéder à la souscription

Histoire du christianisme arménien Volume I : La genèse de l’Église d’Arménie Le premier volume traitera de la genèse de l’Eglise chrétienne d’Arménie. Il paraîtra fin novembre 2007. Tous les éléments du débat sur la prédication des apôtres en Arménie, la place l’Arménie dans la Bible, les sources sur la date de la conversion de Tiridate au christianisme ou la consécration épiscopale de saint Grégoire l’Illuminateur seront enfin disponibles pour tous.

Présentation du volume :

Quelle est la place de l’Arménie dans la Bible ? Le paradis terrestre était-il situé en Arménie ? Où échoua l’arche de Noé ?

L’arménien fut-il une des langues parlées par les disciples lors de la Pentecôte ? L’apôtre Barthélemy est-il venu évangéliser l’Arménie ? Le disciple Thaddée a-t-il été mis à mort par le roi d’Arménie Sanatrouk ?

Bardesane d’Édesse a-t-il prêché en Arménie ? Le prophète Mani est-il venu prêcher en Arménie ? Y a-t-il eu une Église manichéenne d’Arménie ?

Quelle est l’influence de la Syrie sur la christianisation de l’Arménie ?

Denys, évêque d’Alexandrie, a-t-il correspondu avec un évêque arménien ? Quelle était l’importance de la communauté chrétienne avant saint Grégoire l’Illuminateur ? Cet ouvrage tente de répondre à toutes ces questions et à beaucoup d’autres. Après trois chapitres introductifs, qui présentent le contexte politique et religieux de l’Arménie, aux trois premiers siècles de notre ère, cinq chapitres traduisent, parfois pour la première fois dans une langue moderne, et analysent les sources de la christianisation de l’Arménie en langues grecque, arménienne, latine, arabe, syriaque ou géorgienne. La place de l’Arménie dans la Bible ; la venue d’apôtres et de disciples ; les hérésies et l’émergence d’une Église chrétienne d’Arménie sont les principaux thèmes de ces corpus de textes. Enfin, quatre chapitres de synthèse tirent les conclusions des 80 textes traduits et présentés.

Il traitera des origines de l’Église chrétienne d’Arménie. Après trois chapitres introductifs, qui présentent le contexte politique et religieux de l’Arménie, aux trois premiers siècles de notre ère, cinq chapitres traduisent et analysent, parfois pour la première fois dans une langue moderne, les sources de la christianisation de l’Arménie en langues grecque, arménienne, latine, arabe, syriaque ou géorgienne. La place de l’Arménie dans la Bible, la venue d’apôtres et de disciples ; les hérésies et l’émergence d’une Église chrétienne d’Arménie sont les principaux thèmes de ces corpus de textes. Enfin, trois chapitres de synthèse tirent les conclusions des 80 textes traduits et présentés.

Contact :

Par E-mail :

[email protected]

Par Courrier :

Sources d'Arménie BP 2566 69217 Lyon cedex 02

Agenda - Arménie, souvenirs d'outre-mémoire

Souvenirs d'outre-mémoire, c'est la reconstitution d'une mémoire perdue, celle du Génocide Arménien.

Les traces photographiques, réelles étreignent la pratique picturale.

Peu à peu, des liens se créent, une mémoire se rebatit sur des filaments, des morceaux de souvenirs fantasmés et réels...

http://www.patricktoucasterzian.com/menu_armenie.html

Agenda - Mémoire orale des Arméniens de MarseilleL’association Paroles Vives réalise depuis septembre 2006 une campagne de collectage de la mémoire orale des arméniens de Marseille et des Bouches du Rhône.

Nous recueillons les récits de vie et les souvenirs familiaux afin de créer une collection d’archives sonores publiques inédites auprès des Archives Départementales des Bouches du Rhône.

Il s’agit de laisser pour les générations futures, un témoignage unique d’une des facettes de la culture et de l’histoire régionale.

L’association travaille en partenariat avec les Archives Départementales 13 et la Maison Méditerranéenne des Sciences de l’Homme.

Toute personne désireuse d’apporter son témoignage peut prendre contact avec Corinne Cassé, directrice de l’Association par téléphone

06.98.26.00.80

par mail : [email protected]

Tous les renseignements sur :

http://parolesvives.over-blog.fr

Agenda - « Comprendre les génocides du XXème siècle : Comparer-Enseigner »Pour aborder, avec les élèves de collège et de lycée français, le sujet des génocides du XXème siècle, les deux professeurs d’histoire-géographie, proposent dans ce livre une approche pédagogique novatrice, ce qui per-met de mieux faire comprendre la singularité, mais aussi l’universalité de ces crimes de masse.

Plusieurs spécialistes de renom contribuent également à une meilleure compréhension de la notion de génocide et des phénomènes de négation-nisme.

Rappelons que Barbara Lefebvre est une des responsables de la Ligue In-ternationale contre le Racisme et l’Antisémitisme (LICRA) au niveau natio-nal et coopère activement avec le CCAF et les organisations concernées pour la lutte contre le négationnisme.

http://www.ccaf.info/item.php?r=0&id=278

Agenda - Parution de l'ouvrage : "Histoire du peuple arménien "

Gérard Dédéyan

Nouvelle édition de l'ouvrage paru aux éditions Privat en 1982 sous le titre Histoire des Arméniens

Prix (TTC) : 30.00 € Année de Parution : 2007 Editeur : PRIVAT Langue : FR Nombre de Pages : 1008

Avis du libraire : Nouvelle édition de l'ouvrage paru aux éditions Privat en 1982 sous le titre Histoire des Arméniens. Œuvre d'une équipe internationale (France, Italie, Royaume-Uni, États-Unis, Canada, Arménie) d'universitaires de renom, elle est la seule étude exhaustive, en français, sur l'histoire trimillénaire des Arméniens. L'ouvrage a été largement complété pour le quart de siècle dé-cisif aboutissant à l'année 2006, et scrupuleusement mis à jour pour les périodes précédentes (avec un chapitre additionnel sur la première Répu-blique d'Arménie, 1918-1921). À noter : on célèbre – de septembre 2006 à juillet 2007 – l'Année de l'Arménie en France. Biblioteca, Paris

Mot de l'éditeur Vieille nation, mais jeune État», le peuple arménien, vieux de trois millé-naires, a vu son indépendance restaurée en 1991 à la suite de l'implosion de l'Union soviétique. Jusqu'au XIVe siècle, dans la région montagneuse à laquelle ils ont donné leur nom et en Cilicie, leur deuxième foyer, les Ar-méniens se sont acharnés à défendre leur liberté contre leurs adversaires venus de l'est et de l'ouest. Privés d'État (mais non d'autonomies locales) pendant plus de cinq cents ans, ils ont au moins su maintenir leur identité confessionnelle et culturelle, grâce à une religion officielle, le christia-nisme, et à un alphabet spécifique qui garantit la pérennité de leur langue.

Le XXe siècle porte l'empreinte tragique du génocide, perpétré par le gou-vernement jeune-turc en 1915, qui accélérera le processus diasporique. Le début du troisième millénaire, avec la reconnaissance de cette extermina-tion par, entre autres, une loi de la République française en 2001, suscite à nouveau l'espoir des Arméniens. Œuvre d'une équipe internationale d'universitaires de renom, l'Histoire du peuple arménien prend en compte l'importance décisive de ce dernier quart de siècle, ce qui fait de ce livre la seule étude exhaustive publiée en langue française. Cet ouvrage est riche de vingt-quatre cartes réalisées par les meilleurs spécialistes de géogra-phie historique de l'Arménie.

Gérard Dédéyan est professeur d'histoire médiévale à l'université de Mont-pellier-lll et membre à l'étranger de l'Académie nationale des sciences d'Arménie. Il a déjà publié plusieurs travaux portant sur ce sujet, dont Les Arméniens, histoire d'une chrétienté (Toulouse, Privât, 1990), Les Armé-niens entre Grecs, musulmans et croisés (Lisbonne, Fondation Calouste-Gulbenkian, 2003), prix Schlumberger de l'Académie des inscriptions et belles-lettres en 2006.

Ouvrage édité dans le cadre d'«Arménie, mon amie, année de l'Arménie en France

Extrait du livre : Avant les Arméniens : les Ourartéens, guerriers et bâtisseurs

LES ORIGINES

Pour comprendre le patrimoine culturel du royaume d'Ourartou (ou de Van), il faut se pencher sur les débuts de l'histoire des Hourrites, race dont le rôle dans le Proche-Orient ancien reste encore à évaluer. Bien que les liens linguistiques entre l'ourartéen et le hourrite puissent difficilement être mis en doute, il serait inexact d'assimiler l'ourartéen au hourrite de la dernière période. Lors de la création de l'État d'Ourartou, les Hourrites s'étaient divisés depuis longtemps en plusieurs groupes, ne partageant plus désormais une culture commune ; mais il n'en avait pas été toujours ainsi.

La première manifestation de la race hourrite au Proche-Orient doit être recherchée du côté de l'ancienne culture de la Transcaucasie, qui s'éten-dait sur une vaste zone allant du Zagros central (en Iran occidental) au Caucase, et de la République de Géorgie à la région de Malatya (Mélitène). Pendant longtemps, les divergences locales furent bien moins apparentes que l'unité de cette zone remarquablement vaste. Les origines de cette culture se perdent dans la préhistoire : comme pour l'Ourartou de nom-breux siècles plus tard, les zones de plus grande prospérité et de plus longue occupation dans le temps étaient situées sur les bordures et non sur les hauts plateaux du centre, balayés par le vent. Les témoignages de la céramique semblent désigner la vallée de l'Arak's comme un possible point de départ pour l'ancienne culture transcaucasienne ; mais il serait imprudent de supposer qu'elle ait eu sa seule origine dans cette zone as-sez restreinte. La population, nomade, s'était déjà plus probablement dis-persée sur cette vaste zone, ne laissant aucune trace observable sur le plan archéologique, avant d'adopter un mode de vie sédentaire, durant le IVe millénaire avant notre ère.

Ce fut seulement lorsqu'ils souffrirent trop du manque de ressources qu'une partie des peuples de la Transcaucasie ancienne émigrèrent au-de-là de leur monta gneuse terre natale, en Syrie et en Palestine à l'ouest, et dans la région du Zagros central à l'est. L'assimilation de ces populations aux Hourrites ne peut être prouvée de façon certaine ; mais il n'y a pas de meilleure théorie et il n'existe aucune autre identité plausible qui puisse être suggérée pour ces anciens Transcaucasiens.

Agenda - L'Enfant et le génocide

Ce livre, "L'Enfant et le génocide", Témoignages sur l'enfance pendant la Shoah, édité par Catherine Coquio et Aurélia Kalisky, fera l'objet de divers débats et rencontres au cours des mois qui viennent.

Pour consulter les dates précises, consultez régulièrement ce site Internet et sa rubrique Actualités.

http://aircrigeweb.free.fr

Agenda - Parution du livre "Arménie: Ici demeure, j'existe"

Les auteurs du livre "Arménie: Ici demeure, j'existe" annoncent la parution de leur livre chez Xenia éditions.

Nous sommes trois photographes issus de l'école de photographie de Ve-vey, en Suisse, et nous avons formé ce projet autour de notre passion pour ce pays, trop souvent oublié ou alors formaté par quelques clichés.

Notre réponse, ce sont nos clichés, ceux que nous avons glâné au cours de nos rencontres, principalement avec des jeunes Arméniens et Armé-niennes de Erevan et de Gumri.

Pris entre le désir de partir et la fierté d'être Arméniens, ces jeunes nous disent face à l'objectif: ici je demeure, j'existe. Leur énergie et notamment celles des jeunes Arméniennes nous a impressionné et profondément tou-ché et nous avons décidé de leur rendre hommage à travers ce livre, parce qu'il sont la génération qui permettra à l'Arménie de s'en sortir.

Des textes de poètes et poètesses arméniens/-ennes - dont est d'ailleurs tiré le titre du livre – viennent ponctuer les photos avec leur respiration et leur rythme bien particuliers. Ces textes ont été choisis en collaboration avec l'écrivain genevois d'origine arménienne Vahé Godel, qui préface également le livre.

Vous pouvez commander ce livre directement auprès des auteurs ou au-près de notre éditeur, les éditions Xenia à Vevey, sur le site http://editions-xenia.com/livres/armenie/ (ou vous pouvez également visionner un extrait du livre)

Nous restons à votre disposition si vous avez des questions concernant le livre.

Les auteurs: Yann André, Brian Walker, Laurent Bersier

Contact: Laurent Bersier, [email protected], 0041 78 685 40 79

Agenda - Matnashoonch, an anthology of short texts by thirteen women

Utopiana, in collaboration with the Women’s Resource Center in Yerevan and the publisher MetisPresses in Geneva, is happy to announce the publication of Matnashoonch, an anthology of short texts by thirteen women, created in Nancy Agabian’s experimental nonfiction workshop (Summer 2007). The multilingual anthology contains texts by Nancy Agabian, Lara Aharonian, lusine davtyan, Meri Yeranosyan, Laura Tashjian, Byurakn Ishkhanyan, Gohar Khachatryan, Talin Suciyan, Nushik Smbatyan and Naira Pirumyan. The book presentation will take place at the Utopiana and Women’s Resource Center, December 28, at 6pm, Zarubyan 34. Please contact us for more information.

http://www.metispresses.ch/uto_matnas.html

MētisPresses Collection utoPISTES

§ Nancy Agabian (dir.)

§ Matnashoonch. Genève: MētisPresses, 2007

§ 14x21 cm, 80 pages

§ ISBN: 2-940357-09-3

§ prix: 10 € / - CHF

The texts in Matnashoonch are by the members of the women's creative nonfiction writing project, which took place in Yerevan during the summer of 2007.

In both English and Armenian, including texts in Turkish and French, this collection gives readers a glimpse of women's lives and creativity in contemporary Armenia. From memories of war to feelings about the body, Matnashoonch releases a flood of expression, both relatable and incendiary. Introduction

The texts in this anthology are by the members of the women's nonfiction writing project, which was funded by a grant by CEC Artslink and sponsored by Utopiana and the Women's Resource Center in Yerevan. It took place from May 17th to July 10th, 2007, meeting on Tuesday and Thursday nights for two to three hours. Facilitated by Nancy Agabian, it included thirteen women who met to discuss women's literature in translation, to write, and to give criticism to each other. We talked about issues of nonfiction and general ideas on creating writing based on our own lives. We discussed issues that aren't often spoken openly in Armenian culture, e.g., of women's roles within the family and women's sexuality; we spoke of memory and the imagination; we defined the difference between witnessing and observation, what it means to be an authority, and what the truth means. Some of the texts in this volume were created within the workshop, from a writing prompt, or during the time the workshop took place. Some of these texts were created before the start of the workshop, in some cases a few years before, but the writer

had never sat in a room with a group of people to tell her what they thought.

Our members came from all parts of society, from Yerevan and the Diaspora, and this diversity enriched our discussions and thoughts and eventually our writing. For example, a session on writing about trauma revealed a great divide in the way that Diasporan women and local Armenian women think about the way the Armenian Genocide has affected our communities. We were helped to speak across this divide, and to communicate other experiences, with the help of our translator/ interpreter, Christine Bessalian. Though most members were multilingual and understood both English and Armenian, not all could speak with each other without Christine's help. The workshop was experimental in the sense that it took place among multiple tongues; this slowed down our conversations, but it also enriched our sense of language. The texts in this book appear in English and Armenian, French and Turkish. The work of each writer is presented first in the language that she wrote in, followed by the translation.

We hope that this text will give readers a glimpse of women's lives and creativity in contemporary Armenia, something that is particularly necessary right now, as women's roles are changing and their voices aren't often heard. ÇRainÈ, the collaborative text in the middle of this volume, was created on Thursday, June 21st, 2007, when the workshop went out on the streets of Yerevan to write our observations. The various approaches, styles and languages (we chose not to translate these texts) give a snapshot image of our diversity of views at a particular moment in time.

We also hope this book will encourage more women to write their stories: one of our earliest assignments was to write for ten minutes a day and to report what happened. Most found that ten minutes was not enough time, with the result that many chose to write for longer sessions, either every day or a few times a week. Some of the texts from this book appear online at the Utopiana website. If you wish to comment on them, please visit www.utopiana.am and look for Armenian Women Writing.

We titled this book Matnashoonch to signal an argent itch in our fingers to write our stories.

Nancy Agabian

UTOPIANA

Anna Barseghian,Stefan Kristensen

Quai Capo d'Istria 9,1205 Genève,Suisse

0041(0)22 3209830, 0041(0)79 8249313

Zaroubyan 34, Erevan, Arménie

t.00374(10)565026, t.m. 00374(0)93518184

Agenda : Lancement du Blog Zépure, affichage urbain sur les murs de Paris

Info Collectif VAN - www.collectifvan.org - Le Sénat s'est refusé à examiner la loi pénalisant la négation du Génocide arménien, votée en première lecture à l'Assemblée nationale le 12 octobre 2006. Face à ce refus de démocratie, les citoyens prennent la parole et s'expriment sur les murs de Paris.

Génocide arménien : Zépure et autres portraits, de nouveau sur les murs de Paris

L'Artiste Anonyme nous donne un blog à consulter : Zépure sur les murs de Paris http://zepure.blogspot.com/ , avec l’historique des affichages antérieurs effectués sur Paris durant cette année de l’Arménie. Mise à jour et nouvelles photos pour ce début de semaine.

Arménie : BiblioMondeBiblioMonde s'associe à l'Année de l'Arménie en France, qui déroule ses manifestations du 21 septembre 2006 au 14 juillet 2007, en proposant un dossier et une bibliographie qui s'étofferont peu à peu au cours des semaines... L'Arménie ne se limite pas à la petite république qui fête le 21 septembre le quinzième anniversaire de son indépendance. Elle existe également à travers les témoignages de sa culture éparpillés sur un territoire beaucoup plus vaste et une diaspora qui occupe en France une place particulière. Ce dossier bibliographique a pour but d'explorer 3000 ans d'histoire et les vastes contours d'une « arménité » à cheval sur l'Orient et l'Occident.

Pour une première approche

Arménie Sèda Mavian Hachette-Tourisme Collection Guides bleus évasions octobre 2006 Un guide touristique complet pour découvrir l’Arménie et en même temps une excellente première approche de ce pays méconnu

L'Arménie à l'épreuve des siècles Annie Mahé Jean-Pierre Mahé Gallimard-Jeunesse Collection Découverte 2005 Une bonne petite synthèse de l’histoire de l’Arménie, richement illustrée

Arménie : entre Orient et Occident Raymond Kévorkian BnF 1996 Un beau livre qui décrit trois millénaires l'histoire des échanges intellectuels, matériels et diplomatiques de l'Arménie, pays bipolaire à cheval entre l'Orient et l'Occident

Beaux livres

Les Arts arméniens Patrick Donabédian Jean-Michel Thierry de Crussol Citadelles & Mazenod Collection L'art et les grandes civilisations 1987 Un ouvrage de référence qui porte principalement sur l’architecture, mais la sculpture, la peinture monumentale et les miniatures ne sont pas négligées pour autant

Arménie : avant-poste chrétien dans le Caucase (L') Françoise Ardillier-Carras Olivier Balabanian Glénat 2003 Un beau livre réalisé par des spécialistes de l’Arménie et de ses campagnes

Voyages d'aujourd'hui

Un nôtre pays Denis Donikian Publisud, 2003 Trois voyages en troisième Arménie : un regard sans concession sur l’Arménie d’aujourd’hui

Mes papiers d'Anatolie Jean Kéhayan Aube (L') Collection Aube poche, 2006 Le voyage pour la mémoire d'un fils de rescapés du génocide

Voyages d'autrefois

Voyage en Arménie Ossip Mandelstam Mercure de France, 2005 Une œuvre en prose, véritable ode à cette république soviétique méridionale que le poète découvre

Livres de photographie

Les Yeux brûlants Antoine Agoudjian Actes Sud Collection Photopoche, 2006 Un inventaire des lieux de mémoire arméniens par un photographe français d’origine arménienne

Témoignages et enquêtes

Invités de la terre : Arménie, Karabagh (1988-1992) Myriam Gaume Le Seuil, 1993 Un livre-témoignage unique sur ces hommes qui ont pris les armes dans le Haut-Karabakh : paysans philosophes, intellectuels devenus guerilleros, enfants de la diaspora venus offrir leurs vie...

Les noces noires de Gulizar Arménouhie Kévonian Parenthèse, 2005 L'auteur raconte l'histoire de sa mère, un témoignage sur la vie dans la plaine de Mouch, aux confins de l'Empire ottoman, à la fin du XIXe siècle

Religions

Les Arméniens Krikor Beledian Brepols, 1994 Une approche religieuse de la civilisation arménienne

Géopolitique

Géopolitique de l'Arménie Gaïdz Minassian Ellipses Collection Référence Géopolitique, 2005 Un outil pour décrypter de l'actualité caucasienne et comprendre les enjeux géopolitiques qui lient l'Europe, la Russie et les États-Unis à travers la question arménienne

Histoire

Arménie (L') Claire Mouradian PUF Collection Que sais-je ?, 2002 Une bonne petite synthèse de l'histoire de l'Arménie des origines à nos jours

Atlas historique et culturel de l'Arménie Claude Mutafian Autrement Collection Atlas/Mémoire, 2001 Proche-Orient et Sud-Caucase du VIIIe au XXe siècle : l'Arménie replacée dans son environement géopolitique

Histoire, le XXe siècle 1918-1920, la République d'Arménie Anahide Ter Minassian Complexe Collection Histoire, 2006 La Première République d’Arménie (1918-1920), fondée en Transcaucasie, dans le sillage de la Première Guerre mondiale et de la Révolution russe

De Staline à Gorbatchev : histoire d'une république soviétique, l'Arménie Claire Mouradian Ramsay, 1990 L'Arménie soviétique de 1920 à 1989

Mémoires du génocide

1915, le génocide des Arméniens Gérard Chaliand Yves Ternon Complexe Collection Histoire, 2006 La mise en perspective de la déportation et des massacres en masse des populations arméniennes d’Anatolie durant la Première Guerre mondiale par le gouvernement jeune-turc, ainsi que du cheminement qui a ramené l’attention sur ce génocide et sa reconnaissance par diverses instances internationales

100 réponses sur le génocide des Arméniens Claire Mouradian Anne Dastakian, 2005 Un petit ouvrage d'initiation sous forme de questions/réponses

Dette de sang (La) Archavir Chiragian Complexe, 2006 Un Arménien traque les responsables du génocide

Mémoire de ma mémoire Gérard Chaliand Julliard Collection Les Passants de l'Histoire (Les), 2003 L'auteur a longtemps refusé de porter le poids du génocide de 1915 dont a été victime la famille de ses grands-parents. Il publie un texte écrit par bribes au cours une vingtaine d'année

Génocide des Arméniens (Le) Raymond Kévorkian Odile Jacob, 2006

Une somme : l'histoire, mais aussi la « géographie » exhaustive du génocide, région par région. Une étude rigoureuse et complète permetant de comprendre la genèse de ces crimes de masse

Histoire, les siècles antérieurs

Les amiras, seigneurs de l'Arménie ottomane Pascal Carmont Salvator, 2003 L’évocation de ces seigneurs arméniens qui ont joué un rôle majeur dans l’administration ottomane aux XVIIIe et XIXe siècles, une époque où le concept de la nationalité n’avait pas encore sa dimension contemporaine

Histoire, le Moyen Âge

Le Royaume arménien de Cilicie, XIIe-XIVe siècle Claude Mutafian CNRS Éditions, 2002 Un très bel ouvrage, richement illustré, décrivant cette « Arménie hors de l'Arménie », État refuge créé après la conquête byzantine de l'Arménie

Arménie au Moyen-Âge (L') Jean-Michel Thierry de Crussol Zodiaque Collection Les Formes de la nuit, 2000 L'art arménien, depuis ses débuts au IVe siècle jusqu'à la fin du XVe siècle, quand le pays fut ruiné par les invasions turcomanes

Ani, capitale de l'Arménie en l'an mil Raymond Kévorkian Paris-Musée, 2001 Un très beau livre, catalogue d'une exposition, sur une ancienne capitale arméniennes dont les ruines sont situées aujourd'hui en Turquie orientale

Histoire, l'Antiquité

Tiridate III roi d'Arménie, premier État chrétien Marig Ohanian Harmattan (L'), 2001 Une évocation de ce roi, Tiridate III qui, par son baptême en 301, fit de l’Arménie, le premier État chrétien du monde

Anatolie hellénistique (L') Maurice Sartre Armand Colin Collection Collection U, 2004 De l'Égée au Caucase (334-31 av. J.-C.)

Les relations avec la France Communauté arménienne de France 1920-1950 (La) Harmattan (L') Collection Mémoire du XXe siècle, 2001 Les caractéristiques de la grande vague migratoire des années 1920, puis l'origine et le fonctionnement des organisations autour desquelles s'articulait l'existence quotidienne des Arméniens de France, et l'activité politique en diaspora

Les écrivains d'aujourd'hui

L'homme le plus triste Berdj Zeytountsian Parenthèse, 2002 Un roman allégorique, sorte de « fable soviétique » destiné à contourner la censure

Les classiques de la littérature

La vie comme elle est Krikor Zohrab Parenthèse, 2005 Un recueil de nouvelles évoquant la « belle époque » de la bougeoisie stambouliote

Soleil d'automne Hrant Matévossian Albin Michel Collection Les Grandes Traductions, 1994 Un recueil de huit nouvelles racontant la vie à Tsemakout, petit village en Arménie non loin du mont Ararat

Poésie

La poésie arménienne : du Ve siècle à nos jours Vahé Godel Différence (de la)

Les écrivains de la diaspora

Miniaturiste (Le) Martin Melkonian Parenthèse, 2006 Une enfance dans la rue du Faubourg-Saint-Martin, dans les années 1960, à Paris (roman autobiographique)

Pénélope prend un bain

Gohar Marcossian Belfond Collection Les étrangères, 2002 Roman : en ce matin de l'hiver 1994, la jeune Pénélope n'a qu'une idée en tête : prendre un bain. Mais, à Erevan, capitale d'une Arménie en guerre, où l'on ne dispose d'électricité qu'une ou deux heures par jour, l'affaire s'annonce délicate...

Quelque part dans les Balkans - 1 Sevda Sevan Esprit des Péninsules (L') Collection Balkaniques, 2001 Une grande fresque historique évoquant la diaspora arménienne dans l'empire ottoman, de la fin du XIXe siècle au génocide de 1915, à travers l'histoire d'une famille vivant sur les bord de la mer de Marmara

La littérature ancienne

David de Sassoun Gallimard Collection L'aube des peuples, 1990 L’épopée nationale arménienne, écrite au début du Moyen Âge, à la fois de la chanson de geste, conte folklorique et récit mythologiqueLe pays a inspiré des écrivains

Arménie, guide littéraire Myriam Gaume Favre, 2000 Une anthologie des plus beaux textes consacrés à l'Arménie, depuis la Bible jusqu'aux auteurs contemporains originaires de tous pays

Les Quarante jours de Musa Dagh Franz Werfel

Albin Michel Collection Les Grandes Traductions, 1986 Un des chef-d’œuves du roman historique évoquant la résistance de paysans arméniens du Moussa Lèr en 1915 pour échapper au génocide

Livres pour les plus jeunes

Contes d'Arménie : épopée, récits et légendes populaires Vilo, 2006 Un abum destiné aux enfants (à partir de 7-8 ans) pour découvrir onze contes et légendes arméniens, adaptés de Toumanien, Melkonian-Minassien ou tirés d'épopées arméniennes

Légende arménienne de David de Sassoun (La) Jean Guréghian Albin Michel, 2006 Un conte arménien pour les enfants

La langue

Arménien chez soi (L') Takvor Takvorian Ophrys, 2000 Une méthode pour aprendre l'arménien occidental (celui de la diaspora)

Art de vivre

Ma cuisine arménienne Édisud Collection Voyages gourmands, 1998 Plus d'une centaine de recettes de cette cuisine où abondent les épices, les herbes et les parfums

Livres sur l'art

Les Arts arméniens Patrick Donabédian Jean-Michel Thierry de Crussol Citadelles & Mazenod Collection L'art et les grandes civilisations, 1987 Un ouvrage de référence qui porte principalement sur l’architecture, mais la sculpture, la peinture monumentale et les miniatures ne sont pas négligées pour autant

Le cinéma

Cinéma arménien (Le) Jean Radvanyi Centre Pompidou Collection Cinéma Pluriel, 1993 Le cinéma de l'Arménie soviétique, mais aussi celui de la diaspora jusqu'aux années 1990

L'économie

Arménie des campagnes (L') Françoise Ardillier-Carras Harmattan (L'), 2004 La transition post-soviétique, malgré son cortège d'incohérences et de tâtonnements, révèle la capacité à réagir de cette ancienne république socialiste soviétique

Guides touristiques

Arménie Sèda Mavian Hachette-Tourisme Collection Guides bleus évasions, octobre 2006 Un guide touristique complet pour découvrir l’Arménie et en même temps une excellente première approche de ce pays méconnuhttp://www.bibliomonde.net/pages/fiche-geo.php3?id_ent_geo=18

SITES GENOCIDE ARMENIEN

Visitez nos liens

http://www.collectifvan.org/liens.php?r=7

------------------------------------------------------------------------------------------N’oubliez pas qu’en tant que téléspectateurs vous pouvez témoigner de votre satisfaction (et de votre mécontentement lorsque c’est le cas) auprès des media qui traitent l’information.Quelques adresses et tél. :

TF1 - 1, quai du point-du-jour 92656 Boulogne cedexTel : 01 41 41 12 34 / 0803 809 810 — Fax : 01 41 41 28 40Internet : www.tf1.fr

France 2 - 7, esplanade Henri-de-France 75907 Paris cedex 15Tel : 0825 033 333 Fax : 01 56 22 98 74Internet : www.france2.frEmail : [email protected]

France 3 - 7, esplanade Henri-de-France 75907 Paris cedex 15Tel : 0825 033 333 Fax : 01 56 22 75 02Internet : www.france3.frEmail : [email protected]@france3.fr

Canal + - 85-89 quai André Citroën 75711 Paris cedex 15Tel : 01 44 25 10 00 Fax : 01 44 25 12 34Internet : www.cplus.fr

France 5 - 8, rue Marceau 92785 Issy-les-Moulineaux cedex 9Tel : 01 55 00 74 74 — Fax : 01 55 00 77 00Internet : http://www.france5.fr/Email : http://www.france5.fr/contact/Ecrivez à Alain Le Garrec, médiateur des programmes sur   : http://www.france5.fr/contact/W00069/2/71909.cfm

Arte - 2a rue de la Fonderie 67080 Strasbourg cedexTel : 03 88 14 22 55 — Fax : 03 88 14 22 00Internet : www.arte-tv.comEmail : [email protected]

M6 - 89, av. Charles de Gaulle 92575 Neuilly/Seine cedexTel : 0825 06 66 66 - Fax : 01 41 92 66 10Internet : www.m6.fr

I-Télévision - 6 allée de la Deuxième DB 75015 ParisTel : 01 53 91 50 00— Fax : 01 53 91 50 01Internet : www.itelevision.fr

LCI - 54 av. de la Voie Lactée 92656 Boulogne cedexTel : 01 41 41 23 45— Fax : 01 41 41 38 50Internet : www.lci.frQuelques émissions radiosoù les auditeurs peuvent intervenir

Europe 1 www.europe1.frSemaine de 18h55 à 20h00Michel FieldChaque jour, du lundi au vendredi, de 18h55 à 20h00, Michel Field “accouche” en direct les auditeurs, sur un thème d’actualité. Sans se contenter du pour et du contre, il les fait dialoguer à plusieurs sur un même sujet. Ils se forgent ainsi eux-mêmes leur opinion comme lors d’un travail journalistique : croiser des sources puis se rendre compte que la vérité est souvent de l’ordre du compromis entre des idées tranchées. C’est aussi une façon de prendre chaque jour le pouls de l’opinion publique sur des sujets lourds et graves mais aussi légers et futiles comme en distille, chaque jour, l’actualité. Pour discuter avec Michel Field, il suffit d’appeler le 01 42 32 14 14 ou d’envoyer un courrier électronique sur www.Europe1.fr.Semaine de 10h30 à 12h00Jean-Marc MorandiniCoup de pied dans le PAF chaque matin : Jean-Marc Morandini nous dit tout sur le monde du petit écran au travers de reportages et d’enquêtes dans les coulisses de la télé. Egalement en studio chaque matin, une star du petit écran ou un patron de chaîne répondra aux questions de Jean-Marc Morandini et des auditeurs. A découvrir aussi, le zapping de la Télé de la veille et les commentaires des auditeurs qui donnent leurs coups de cœur et leurs coups de gueule sur le répondeur de l’émission au 01 42 32 42 32 ou en direct au 01 42 32 15 15.

RTL www.rtl.frSemaine de 13h00 à 14h00Pierre-Marie Christin Les auditeurs ont la paroleRendez-vous phare de l’information, le 12h30 accueille un nouveau présentateur. C’est en effet Pierre-Marie Christin qui succède à Christophe Hondelatte et Jérôme Godefroy aux commandes du journal de la mi-journée. Pierre-Marie Christin présente ensuite, de 13h00 à 14h00, “Les Auditeurs ont la Parole”. Réagissez à l'actualité par téléphone (32 10) ou sur internet. Entre 10H et 14H, une standardiste prend votre témoignage. Avant 10H et après14H, vous pouvez laisser vos message sur le répondeur, sans oublier de laisser vos coordonnées téléphoniques si vous voulez participer à l'émission. Chaque vendredi, cette heure d’expression prend une coloration week-end. Les loisirs sont à l’honneur avec la participation des journalistes spécialisés de la rédaction, ou d’intervenants extérieurs. Et, à la veille du week-end, Louis Bodin dialogue avec les auditeurs sur les phénomènes météo de la semaine écoulée ou des deux jours de repos à venir.

France Inter www.radiofrance.frSemaine de 19h20 à 20h00Le téléphone sonneSi vous voulez poser une question, témoigner et/ou intervenir à l'antenne...- le téléphone 01.45.24.70.00 dès 17h- Internet, en utilisant le formulaire de la page "Pour intervenir".- le SMS+ pour réagir pendant l'émission, de 19h20 à 20h : sur votre téléphone mobile, saisir le code " TEL " suivi d'un espace, votre question puis valider et envoyer au 6 20 30. (0.35€ par message plus le prix du sms)Le lundi, mardi, jeudi et vendredi à 19h20, nous vous invitons à réagir sur un thème de l'actualité, à poser vos questions aux invités du téléphone sonne. Vous pouvez également, après la diffusion, réécouter l'émission dans son intégralitéLe répondeur « Là-bas si j’y suis » : 01 56 40 37 37 soit sur notre mail : [email protected] et nous donnerons suite !

RMC www.rmcinfo.frBOURDIN & Co Le 1er show radio d'infoDu lundi au vendredi de 6h à 10h.Découvrez une nouvelle façon de traiter l'info du matin avec "Bourdin & Co" ! Finis les journaux austères et redondants. Voilà enfin un espace de liberté où auditeurs, politiques et journalistes sont logés à la même enseigne. Jean-Jacques Bourdin agite, provoque, polémique, et vos réactions ne se font jamais attendre! Un ton débridé et sincère pour des échanges parfois musclés mais toujours respectueux. Pour intervenir : Appelez le 3216 (0,34€/min).

=============================================

L'association des auditeurs de France Culture

L'association des Auditeurs de France Culture (aafc), créée en 1984, rassemble les personnes qui veulent manifester leur intérêt pour cette chaîne de radio dont les émissions sont écoutées et appréciées au delà de nos frontières.

L'objet de l'association est de regrouper les auditeurs de France Culture pour favoriser des rencontres et coordonner les actions visant à :

- l'évolution de la chaîne dans le maintien de sa qualité ;

- la préservation de son identité et de sa spécificité ;

- l'amélioration de sa technique et de son confort d'écoute ;

- son ouverture aux différents aspects de la culture ;

- son rayonnement et développement de son influence ;

- sa pérennité.

L'Association se déclare attachée au caractère de service public de France Culture et ne saurait en aucun cas se substituer à lui. Elle se veut

pluraliste et indépendante de tout engagement politique, confessionnel, syndical et philosophique.

Association des auditeurs de France Culture 83 boulevard Beaumarchais 75003 Paris Téléphone : 01 42 09 03 67 Courriel : [email protected]

----------------------------------------------------------------------------

Collectif VANVigilance Arménienne contre le Négationnisme

Boîte vocale : 08 70 72 33 [email protected]

Collectif VAN - BP 2008392133 Issy-les-Moulineaux Cedex

Les News en ligne chaque jour sur :www.collectifvan.org