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Tout sur la décentralisation et la gestion des collectivités locales La décentralisation, un phénomène d’aménagement de l’État a pour but de permettre aux communautés de bénéficier d’une indépendance quasi totale. Actuellement, l’Hexagone qui traversait un long processus de décentralisation est sous cette structure. La régionalisation territoriale est entièrement distincte de la délocalisation fonctionnelle. La décentralisation territoriale vise à donner les pouvoirs délocalisés aux collectivités locales formées par les communes, départements et territoires. La délocalisation fonctionnelle permet aux entités délocalisées formées par les établissements publics de bien gérer la structure. La régionalisation est un processus consistant à offrir aux collectivités la chance de bénéficier d’une liberté quasi totale. La longue procédure de la décentralisation a été féconde pour l’Hexagone, sachant qu’elle bénéficie de nos jours d’une structure décentralisée. La décentralisation territoriale et la régionalisation technique constituent deux domaines distincts. En matière de délocalisation territoriale, les communautés locales, dont les agglomérations, régions et départements assurent la mission des autorités décentralisées. Avec la décentralisation technique, la gestion de la structure appartient aux entités régionalisées incluant les établissements publics. Une structure très attendue par plusieurs pays Considérée comme un phénomène ancien, la régionalisation a été appliquée par certains pays depuis des années 50. Ce n’est que dans les années 90 que de nombreux pays industrialisés ont pris l’initiative d’entamer le processus de délocalisation. Ce fait a été généralement incité par les phénomènes érosifs de l’aube des années 80, la nécessite de la démocratisation, l’importance de la bonne gouvernance et l’obligation de la gestion d’une croissance urbaine. Nombreux sont les autres facteurs favorisant l’établissement de la délocalisation dans plusieurs pays, dont l’établissement d’un système démocratique local, la bonne gouvernance locale, la nécessité des citoyens à exprimer leurs avis et la nécessité du grand public d’accéder aux services basiques. La décentralisation face aux usagers La délocalisation est soumise à des reproches venant de ses détracteurs. Ils soulignent quelques inconvénients tels l’ouverture vers des conflits et les impacts négatifs sur l’éradication des facteurs de la pauvreté. Des mutations sont effectuées au fil du temps à la structure délocalisée, dont les trois projets d’aménagements de l’action publique présentés récemment au conseil des ministres constituent un exemple. Conférer une autonomie aux communautés, dont les agglomérations, départements et territoires constituent son principal but. L’État n’a donc qu’à suivre de près la gestion des communautés Les rôles des collectivités locales

Tout sur la décentralisation et la gestion des collectivités locales ii

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La décentralisation et la gestion des collectivités locales selon jean Luc Boeuf, l'expert en décentralisation

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Tout sur la décentralisation et la gestion des collectivités locales

La décentralisation, un phénomène d’aménagement de l’État a pour but de permettre aux communautés

de bénéficier d’une indépendance quasi totale.

Actuellement, l’Hexagone qui traversait un long processus de décentralisation est sous cette structure.

La régionalisation territoriale est entièrement distincte de la délocalisation fonctionnelle. La

décentralisation territoriale vise à donner les pouvoirs délocalisés aux collectivités locales formées par

les communes, départements et territoires.

La délocalisation fonctionnelle permet aux entités délocalisées formées par les établissements publics de

bien gérer la structure. La régionalisation est un processus consistant à offrir aux collectivités la chance

de bénéficier d’une liberté quasi totale. La longue procédure de la décentralisation a été féconde pour

l’Hexagone, sachant qu’elle bénéficie de nos jours d’une structure décentralisée.

La décentralisation territoriale et la régionalisation technique constituent deux domaines distincts. En

matière de délocalisation territoriale, les communautés locales, dont les agglomérations, régions et

départements assurent la mission des autorités décentralisées. Avec la décentralisation technique, la

gestion de la structure appartient aux entités régionalisées incluant les établissements publics.

Une structure très attendue par plusieurs pays

Considérée comme un phénomène ancien, la régionalisation a été appliquée par certains pays depuis

des années 50. Ce n’est que dans les années 90 que de nombreux pays industrialisés ont pris l’initiative

d’entamer le processus de délocalisation. Ce fait a été généralement incité par les phénomènes érosifs

de l’aube des années 80, la nécessite de la démocratisation, l’importance de la bonne gouvernance et

l’obligation de la gestion d’une croissance urbaine.

Nombreux sont les autres facteurs favorisant l’établissement de la délocalisation dans plusieurs pays,

dont l’établissement d’un système démocratique local, la bonne gouvernance locale, la nécessité des

citoyens à exprimer leurs avis et la nécessité du grand public d’accéder aux services basiques.

La décentralisation face aux usagers

La délocalisation est soumise à des reproches venant de ses détracteurs. Ils soulignent quelques

inconvénients tels l’ouverture vers des conflits et les impacts négatifs sur l’éradication des facteurs de la

pauvreté. Des mutations sont effectuées au fil du temps à la structure délocalisée, dont les trois projets

d’aménagements de l’action publique présentés récemment au conseil des ministres constituent un

exemple.

Conférer une autonomie aux communautés, dont les agglomérations, départements et territoires

constituent son principal but. L’État n’a donc qu’à suivre de près la gestion des communautés

Les rôles des collectivités locales

En France, les communautés ne peuvent pas être ignorées, du fait qu’elle tient une place essentielle à

travers les territoires. Le développement local leur appartient, du fait que leur principale mission

consiste à assurer l’épanouissement de leurs territoires.

Leurs subventions concernent une grande partie des investissements civils en France chaque année. Les

problèmes financiers constituent les principaux freins pour ces collectivités, du fait que l’accès aux

emprunts aggrave la dette à 160 milliards d’euros.

Tout cela ouvre vers une problématique : comment se passera la coexistence entre, d’une part, la liberté

de crédits et, d’autre part, le contrôle des finances publiques de l’État ?

Article rédigé par Boeuf Jean Luc, le spécialiste en gestion des collectivités locales le 29 octobre.