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TP1 Session Géomatique et Systèmes d’Informations Géographiques p. 3 Pierre Hallot & Roland Billen

InstallationduSGBD

TéléchargementetinstallationdePostGreSQLSuivez ce lien à l’aide de votre navigateur puis télécharger la version correspondant à votre version de Windows. Nous travaillerons avec la version 8.4 qui est actuellement la seule à supporter le cartouche spatial PostGIS. Attention de choisir le bon système d’exploitation. Si votre ordinateur possède un système 64bits, choisissez la version adéquate. http://www.enterprisedb.com/products/pgdownload.do#windows

Il n’est pas nécessaire de s’enregistrer afin de télécharger le logiciel.

Enregistrez le fichier où vous le souhaitez, puis lancez‐le.



Installez le logiciel en définissant un répertoire d’installation. Il est conseillé de choisir un

emplacement facile à retrouver.

Le logiciel demande d’insérer un mot de passe pour le super‐utilisateur « postgres ». Choisissez un

mot de passe facile à retrouver. L’installation du SGBD impose la création d’un nouveau compte

utilisateur sur la machine. Le mot de passe inséré sera identique pour le SGBD et pour le compte

utilisateur.

L’installation demande ensuite le numéro du port sur lequel il devra écouter les demandes de

connexions. Si vous n’avez pas de firewall ou de réseau particulier, il est conseillé de laisser le port

par défaut de PostGreSQL. La plupart des SIG‐Logiciels proposent également d’écouter ce port par

défaut.



Ne changez pas la locale définie pour votre SGBD.

Patientez durant l’installation, celle‐ci ne devrait durer que quelques minutes.



Terminez l’installation. Attention de ne pas directement fermer le programme. Celui‐ci propose de

lancer le StackBuilder qui vous permet de télécharger directement le cartouche spatial PostGIS.



InstallationdePostGisLe logiciel propose ensuite de choisir l’installation pour laquelle les extensions vont être installées.

Choisissez votre installation de PostGreSQL.

Choisissez l’extension spatiale PostGIS 1.5.

Choisissez un répertoire temporaire de téléchargement.



Installez ensuite le logiciel.



Lorsque demandé, entrez les paramètres de connexion au SGBD.



L’installation propose de créer une base de données spatiale automatiquement. Laissez l’option

cochée. Nous créerons une nouvelle base de donnée spatiale nous‐même par la suite, mais celle‐là

pourra vous être utile.

ConfigurationdePostGres‐PostGisIl existe plusieurs manières de travailler avec le SGBD. Nous utiliserons le logiciel fournit par

PostGreSQL nommé pgAdmin.



Lorsque vous cliquez sur le serveur PostGres (Localhost :5432), vous vous connectez au SGBD

PostGres que vous venez d’installer. Si celui‐ci n’apparaissait pas, il est possible de créer la connexion

en cliquant sur l’icône schématisant une prise de courant.



Une fois connecté, vous voyez apparaître les différentes bases de données présentent sur votre

SGBD.

Créationd’unebasededonnée

Lorsque vous effectuez un clic‐droit sur Databases vous avez la possibilité de créer une nouvelle base

de données. Vous pouvez créer votre base de données dans laquelle nous allons insérer quelques

données géographiques.



Nous verrons dans la suite du cours plus de détails concernant les privilèges à accorder aux bases de

données. Vous pouvez tant qu’à présent créer votre base de donnée en utlisant les paramètres par

défaut. Veillez uniquement à ajouter « postgres » dans le champ « owner » pour indiquer que vous

êtes le propriétaire de votre base de donnée que vous avez tous les droits d’administrations dessus.

Spatialisationd’unebasededonnée

Il est maintenant nécessaire de spatialiser la base de données. La spatialisation va permettre à la

base de données de gérer des objets spatiaux ainsi que de réaliser différentes requêtes particulières.

Pour ce faire, il est nécessaire de lancer 2 scripts en langage SQL. Le premier créer l’ensemble des

fonctions spatiales et le second insère deux tables reprenant les principaux systèmes de références.

En cliquant sur l’icône SQL, vous pouvez charger des scripts. Le premier s’intitule postgis.sql. Il se

situe à l’emplacement suivant : C:\Program Files (x86)\PostgreSQL\8.4\share\contrib\postgis‐

1.5\postgis.sql

Une fois chargé, vous pouvez l’exécuter en cliquant sur le bouton correspondant à une flèche verte.

La fenêtre vous indique que le script a bien été exécuté.



Effectuez la même opération pour le fichier spatial_ref_sys.sql.

Votre base de données est maintenant spatialisée, elle contient deux tables spatiales ainsi que les

780 fonctions de PostGIS.

Il est possible que vous rencontriez une erreur lors de l’exécution des deux scripts sql et pl/pgsql

permettant de spatialiser la base de donnée.

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Chargementdesdonnées

Créationd’unetablespatialeNous allons en créer une avec 3 champs.

Nous allons en créer une avec 3 champs. Clic droit sur Table – New fait apparaître le menu suivant.

Vous pouvez ensuite aller dans l’onglet Columns afin de définir les colonnes de notre table spatiale.



Nous créerons trois champs :

Id – integer – not NULL

Nom – text

Geom – GEOMETRY

Nous allons également définir une contrainte sur la clé primaire de notre table afin que les éléments

insérés soient bien uniques. Pour ce faire, nous allons dans le menu Constraints et choisissons le

champ ID.





Une fois la table créée, il est maintenant nécessaire d’y insérer des données.

InsertiondedonnéesspatialesauformatWKTL’insertion des données se fait pour le moment à l’aide du format WKT. Allez dans le menu de scripts

et insérer quelques villes dans votre table.

La structure de l’insertion est la suivante :

INSERT INTO public."Villes" VALUES (1, 'Liege', GeometryFromText ('POINT (10 70)', ‐1));

1 représente l’identifiant unique de la ville

Liège représente le nom de la ville

POINT (10 70) représente un point aux coordonnées X=10 et Y=70.

Vous pouvez modifier ces trois valeurs afin d’insérer quelques villes au hasard dans votre table.

INSERT INTO public."Villes" VALUES (3, 'Verviers', GeometryFromText ('LINESTRING (14 64, 10 32)', ‐

1));

INSERT INTO public."Villes" VALUES (4, 'Bruxelles', GeometryFromText ('POLYGON((1 1,5 1,5 5,1 5,1

1),(2 2,2 3,3 3,3 2,2 2))



', ‐1));

Vous pouvez vérifier que l’insertion des données est réalisée avec succès en visualisant le contenu de

la table Villes.



InstallationduSIG‐Logiciel

Nous allons utiliser le SIG‐Logiciel QuantumGIS disponible à l’adresse suivante :

http://www.qgis.org/.

TéléchargementetinstallationdeQuantumGISNous utiliserons la version 1.6. Le fichier d’installation choisi sera l’installateur indépendant pour

Windows.

Une fois le logiciel téléchargé, vous pouvez débuter l’installation.

Le répertoire d’installation par défaut peut être conservé.

Il n’est pas nécessaire d’installer les jeux de données proposés.



ConnexionentreleSGBD‐SpatialetleSIG‐Logiciel

Nous allons maintenant établir une connexion de données entre le serveur de base de données et le

SIG‐Logiciel. Cette opération est grandement facilitée par le fait que les deux systèmes soient situés

sur la même machine. Très souvent, ce n’est pas le cas. Il est alors nécessaire d’ouvrir les ports dans

le firewall des machines afin que les données puissent circuler et également d’indiquer au serveur de

base de données qu’il doit être à l’écoute des demande de données sur une adresse IP particulière.

Nous verrons dans la suite du cours comment réaliser ces opérations.



Ajoutd’uneconnexionPostGisàQuantumGIS

L’interface graphique de QuantumGIS est très similaire à celle de OpenJump. Ces deux logiciels

proposent d’ailleurs une grande partie de fonctions communes.

Le menu couches‐ ajout d’une couche PostGIS permet d’arriver à la fenêtre suivante :



Nous pouvons alors cliquer sur le bouton « nouveau » afin de créer une connexion vers PostGIS. Il est

ensuite nécessaire d’entrer les paramètres de connexions définis lors de l’installation du SGBD.

La connexion réussie, il ne reste qu’à choisir les tables à visualiser dans le logiciel.



Comme ce SIG‐Logiciel travaille sur base de couches et que celles‐ci ne peuvent être de nature

différente, la table est répétée en fonction des géométries présentes dans la colonne « geom ». Nous

sélectionnons l’ensemble des types géométriques afin d’avoir toutes les données.

VisualisationdesdonnéesduSGBDdansQuantumGIS

Les données s’affichent alors. Il est également possible de vérifier que les attributs sont bien

disponibles via l’option « show tables ».

FIN

Documents

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