Trait d’union · d'articles pour aborder cette nouvelle année avec un trait d'humour et d'op-timisme, balayant cette morosité contagieuse. Avec les meilleurs vœux de bonne et

www.sante-plus.netSavoir mieux vivre la santé

sante-plus.net

Hors sériejanvier 2012

Savoir mieux vivre la s

Trait d’union patients - médecins

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Trait d'union… Comme les quatre dernières annéesmarquées par un certain pessimisme,le millésime 2012 s'annonce égalementdifficile, à la recherche d'un secondsouffle pour repartir du bon pied.

Il me semble primordial de vous conseil-ler, pour affronter une ambiance plutôtmorose, de veiller avec soin à votresanté et à votre moral.

J'ai donc choisi pour ce numéro spé-cial, à votre attention, une sélectiond'articles pour aborder cette nouvelleannée avec un trait d'humour et d'op-timisme, balayant cette morositécontagieuse.

Avec les meilleurs vœux de bonne etheureuse année de l'équipe SantéPlus, je souhaite que le trait-d'unionde notre magazine entre médecins etpatients soit de plus en plus utile etprofitable à chacun.

Dr Marc SandrèsDirecteur de la publication

Editorial

SANTÉ+ I Savoir mieux vivre la santé - Hors série janvier 2012 - reproduction interdite

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reComité Scientifique :Dr G. CHARPENTIER Chef de service de diabétologieDr D. GALTIER Nutritionniste diététicienDr J.C. DESLANDES Anesthésiste réanimateurDr O. KOURILSKY NéphrologueDr D. MAUGE PharmacienPr J.J. MOURAD CardiologueDr M. MURAT Médecin généraliste

AVERTISSEMENT AU LECTEUR : Les articles du SANTÉ+ ont pour seul objectif de vousaider à la compréhension d’une maladie ou d’un problème de santé. Nos conseils neviennent pas se substituer à l’information orale délivrée par votre médecin traitant. Ils sont destinés à vous éclairer sur votre état de santé et vous permettre de mieux participer à la prise de décision. Consultez votre médecin traitant.

Aucun article publié dans ce journal ne peut être reproduit sous forme d’imprimé, photocopie, microfilm oupar tout autre procédé sans autorisation expresse des auteurs et de l’éditeur. Les articles de ce magazinesont rédigés sous la responsabilité de leurs auteurs et reflètent leurs opinions.Ils n’engagent en aucune façon la société éditrice. Les articles sont des articles de fond. Toute publicité estplacée dans un encart réservé à cet effet.

Directeur de publication : Dr Marc SandrèsRédacteur en chef : Serge HermanSecrétariat de rédaction : Alain Wandel

Ont participé à ce numéro : Dr. Philippe Amblard - Dr. Didier Mauge - Eric LesieurDr Eric Ilouz - Pr. Patrick Lévy - Pr. Jean-Louis PépinPr. Jean-Louis Baguet.- Denis Delbrun - Sonia Chirol

Contact :Tél.: 01 47 41 04 35 - [email protected]

Publicité : Tél.: 01 47 41 04 35Design : DEKART - Tél.: 01 79 46 62 87Dessins presse : Philippe Govin - Tél.: 01 41 71 19 78Crédit Photo :Frankvan Biemen - Nicolas Chirol - Thermadax© FOTOLIA : Tilio & Paolo - dell - stoonn - DaMonkadisa - B. BAILLY - A. SAFKO - E. Simard - ArtoPressmaster - luxpainter - A. BramwellImpression : MORDACQ - Tél.: 03 21 39 19 39www.imprimeriemordacq.frDépôt légal : janvier 2012Numéro ISSN : 2103-9321SANTÉ+ est une publication de Z Media Publishing SAS,société d’édition de périodiques au capital de 49 324 €10, rue du Colisée - 75008 Paris

Fondateur : Cyrille Bejally

Un site nouveau :

www.mieux-vivre-ma-PR.comavec Sonia CHIROL

page 16

Le S.A.S« le Syndrome d'Apnées du Sommeil » page 18

L'arthrose, ça fait mal ! page 20

Les jambes lourdes : grosse fatigue page 22

L'eau et le bien-être

les Thermalies 2012 page 26

N'oubliez surtout pas

«Tout sur la mémoire» page 29

Bien dormir : entre rêve et cauchemar pour des millions de personnes page 24

Plantes médicinales :

une source de merveilleuses découvertes page 7

Attention !

tension page 13

SOUS LA MENACE d'un caillot page 15

Prendre soin

de ses pieds page 10

Sports d’hiver, neige et soleil :

Chassons les risques page 4

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Santé - bien-être

Sports d’hiver, neige et soleil :

Chassons les risques

Pour ceux qui ont le plaisir

de partir goûter aux joies

des sports d'hiver, une bonne

préparation est recommandée.

Il suffit de mettre quelques

exercices simples au pro-

gramme de vos activités

hebdomadaires, vos vacances

n'en seront que plus profitables.

A chacun son ski, à chacun son bol d’air

Ski alpin, ski de fond, randonnées enraquettes, des disciplines qui deman-dent une préparation différente, toutescentrées cependant sur un renforce-ment musculaire avant même d'amélio-rer votre endurance. Pour la piste pré-voyez donc de renforcer les musclesdes cuisses, les quadriceps en particu-lier, et pour les raquettes préparez-vousavec des sorties à vélo, de la natation etdu footing.

Pour le ski de fond dans le style du pati-neur (le skating) pratiquez le roller. Legeste est très similaire.

Chaque ski a sa technique de base

Chaque discipline de ski, y compris lesurf, demande l'acquisition d'un mini-mum de technique (théorique ou pra-tique). Le meilleur moyen de les acqué-rir est de s'adresser aux centres del'Ecole du Ski Français (ESF) où 17000monitrices et moniteurs spécialisés vousaccueillent pour répondre à vos attenteset vous transmettre un plaisir total, avecla possibilité de participer à des sortiesen groupe sous leur conduite.

Matériel soigné, articulations soulagées

Depuis que les chaussures prennentbien les chevilles, ce qui fait maintenantplusieurs dizaines d'années, ce sont lesgenoux qui sont les plus exposés. Votrematériel doit être en bon état, lessemelles de vos skis bien fartées.Attention au bon réglage de vos fixa-tions, souvent trop ferme.

N'hésitez pas à les faire vérifier par unprofessionnel. Sachez que les fixationsse règlent en fonction de la taille dupied, du poids du skieur, de son niveauet de l'état de la neige.

Retenez que sur une neigehumide ou poudreuse,

vous devrez desserrer vosfixations. Sur une neige

dure et glacée, vousdevrez les raffermir.

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© Tilio & Paolo - Fotolia.com

6SANTÉ+ I Savoir mieux vivre la santé - Hors série janvier 2012 - reproduction interdite

L'estomac bien calé

Attaquez la journée avec un petit-déjeu-ner solide, flocons d'avoine, céréales etsucres lents pour soutenir un effort toutau long de la journée.

Sur les pistes, privilégiez des alimentsfaciles à transporter avec un index gly-cémique bas et qui offrent une sensa-tion agréable de satiété.

Il est également nécessaire de boire,lors d'un effort prolongé, il faut boirepeu, mais souvent. En montagne, sansque l'on s'en rende compte, la déshydra-tation est importante.

La montagne c'est aussi certainsproblèmes et des risques permanents à éviter :

Les problèmes liés à l'altitude : plus on monte, moins la pression atmo-sphérique est forte, et plus le tauxd'oxygène diminue. Le risque en casd'effort en manque d'oxygène est defaire un œdème pulmonaire, surtout sion présente une insuffisance cardiaqueou une maladie des coronaires.

Les problèmes liés au froid : plus on monte haut, plus la températurebaisse. Les risques peuvent être une

hypothermie, mais aussi des risques degelures ou d'engelures. Ayez toujoursvos extrémités protégées et bien au sec,avec dans votre sac, un pull, un K-way etune petite trousse de pharmacie.

Sans oublier que le risque le plus meur-trier demeure celui des avalanches

déclenchées par les skieurs eux-mêmes. Partez toujours à plusieursavec un guide expérimenté.

La montagne c'est aussi le bonheur d'un ensoleillementextrême,

en toute sécurité comme pour tous lesmoniteurs de l'Ecole de Ski Français.Pour eux et l'immense majorité des habi-tués des pistes et de l'altitude la protec-tion solaire extrême s'appelle SUNPASS.

Le réflexe SUNPASS nous l'observonsavec intérêt comme un geste indispensa-ble de prévention santé, car le nombredes cancers cutanés est en augmenta-tion importante, celle-ci largement dueaux risques des exposition solaires,qu'elles soient intermittentes, chro-niques, volontaires ou professionnelles.

Tous sportifs confondus, skieurs,nageurs, coureurs, cyclistes, etc., doiventpratiquer et bronzer en toute sécurité.

On ne plaisante pas avec les dangersque fait courir l'ensoleillement extrêmeen altitude, avec 90% de réverbérationsur la neige, contre 40% en mer et25% sur le sable.

La protection solaire prend de la hauteur

La gamme de protection solaire « Sun-pass Outdoor Expert » affirme une bio-disponibilité des actifs 10 fois supé-rieure à une texture classique. Cetteavancée technologique favorise uneaugmentation du pouvoir couvrant dusoin et sa facilité d'étalement, pour uneprotection maximum.

Les rides et la prévention,

curieuse alliance.

Les dermatologues sont unanimes pourdire que le soleil est le principal respon-sable des rides. Une crainte des ridesqui s'est révélée plus dissuasive dans lacampagne de mise en garde des excèsdes cabines de bronzage que le risqued'un cancer de la peau!

Ce problème des rides, SUNPASS letraite avec sa crème protectrice des UV,mais parfaitement hydratante, et beau-coup déclarent que la meilleure protec-tion des rides est la crème solaire, voilàune expérience à faire vous-même,tous bénéfices bons à prendre pourvotre peau et votre budget.

Pour le visage, pour le corps,SUNPASS protège toute lafamille sous tous les soleils :

Protection contre les UVB mais aussiles UVA, premiers responsables du can-cer et du vieillissement de la peau grâceà la toute dernière génération des filtresorganiques et minéraux.

Enfin, tous ces impératifs de santé ontapparemment bien été entendus par tousles moniteurs de l'Ecole de Ski Français etcomme eux découvrez toutes les informa-tions complètes et détaillées sur le site :

www.sunpass.fr

Avec le concours de :Philippe Amblard Médecin du sport

Didier MaugePharmacien

Sports d'hiver, neige et soleil :Chassons les risques (suite)

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Formidable réserve, la flore

mondiale représente des

centaines de milliers d'espèces

différentes. Les derniers chiffres

publiés indiquent que 270000

espèces, environ, sont réperto-

riées. Sachant que seulement

3000 d'entre elles ont fait l'objet

d'études diverses, plus ou moins

anciennes, il est facile de mesurer

l'importance des richesses natu-

relles dont dispose la science.

Les centres de recherches

scientifiques, chimiques,

pharmacologiques isolent

régulièrement les nouveaux

principes actifs de ces plantes

pour en concevoir et déterminer

de nouvelles indications.

La passionnante collecte de ce potentiel thérapeutique

C'est un énorme travail, car beaucoupd'espèces nous sont encore inconnues,en particulier celles des régionsd'Afrique équatoriale, d'Asie, d'Amé-rique du Sud, etc…

Avant de cueillir les plantes « qui guéris-sent », il faut savoir recueillir auprès despopulations autochtones les informa-tions pour bien les identifier. Puis il fau-dra en reconnaître leurs propriétés eten tester leurs vertus essentielles envue de leur sélection pour notre bienêtre ou notre santé.

De la plante à la solution thérapeutique, un bien long chemin

Après la collecte et la sélection, ce sontles chimistes qui entrent en action. Ilsvont isoler de chaque plantes certainsconstituants, procéder à de multiplestests, détecter d'éventuelles toxicités,puis en définir l'intérêt biologique. Il s'agit là d'une sélection étonnam-ment sévère, si l'on considère qu'unemolécule sera retenue pour 10000 ana-lyses effectuées.

Viendront ensuite les études cliniques etles expérimentations qui les accompa-gnent. Lorsque les résultats sont positifs,

il sera défini la forme médicamenteuse àadopter (gélules, comprimés, ou autressolutions liquides...) en vue de la mise àdisposition du public.

L'ultime étape pour tous les laboratoires,c'est la demande d'autorisation auprèsdes instances de santé nécessaire à lacommercialisation d' un nouveau médi-cament. Le long chemin que nousvenons de parcourir, entre la collecte et la commercialisation du médicament,représente souvent plus d'une dizained'années de travail et d'investissements.

L'apport des plantes dans les traitements médicaux.

Pour bien comprendre la richesse quereprésente l'exploration et l'exploitationdu monde végétal, il faut simplementsavoir et retenir que près de la moitié des médicaments que nous utilisonsaujourd'hui ont une composition d'ori-gine végétale, et le quart renferme des extraits de plantes ou des molé-cules actives provenant directementdes plantes.

Il est donc utile d'avoir en mémoirequelques découvertes majeures qui ontcalmé nos maux ou contribué à nosguérisons.

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Santé - bien être

Plantes médicinales :

une source de merveilleuses découvertes

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L'utilisation scientifique des principes actifs

Ce n'est qu'au début du XIXe siècle queles travaux des chimistes, pour beau-coup des pharmaciens, permettentd'isoler les principes actifs des plantes,et réussissent à en identifier les nom-breuses molécules actives.

De nombreuses et magistrales décou-vertes couronnent cette période :

• la morphine de l'opium du pavot,

la quinine de l'écorce du quinquina

qui joue un rôle essentiel dans le trai-tement des accès sévères du palu-disme. Au début du XXe siècle sur lesmêmes principes d'extraction que laquinine, un jeune pharmacien françaisobtiendra de l'écorce de saule unesubstance qu'il baptisera salicine. Pourmarquer les esprits, le premier médi-cament moderne.

• l'Aspirine des laboratoires Bayer est

issu de la reine des prés (spiraea ulma-

ria), une plante qui renferme de l'acidesalicylique. Un médicament qui occupetoujours la première place de par saconsommation à travers le monde poursoulager couramment fièvre et douleurs.

• Les dernières avancées médicales

dues aux plantes : De la pervenche deMadagascar (catharanthus roseus), à l'if duPacifique (taxus brevifolia), en passant parl'if d'Europe (taxus baccata), et les extraitsdu quassia (quassia amara) de la Jamaïque,ce sont autant de végétaux à la base de

solutions thérapeutiques pour lutter avecsuccès contre certains cancers. Cetterecherche issue des plantes est une aven-ture qui exige du temps, des moyens finan-ciers. Tous les grands laboratoires poursui-vent toutes ces explorations, source d'inno-vation irremplaçable pour faire face auxpathologies les plus complexes.

Les plantes et les algues en préparations pharmaceu-tiques pour l'aromathérapie.

Durant des milliers d'années, la phyto-thérapie a constitué la principale sourcede remèdes contre de nombreusesmaladies, une science reconnuecomme médecine du naturel, et l'aro-mathérapie une branche particulière estqualifiée de véritable « esprit » desplantes. L'aromathérapie utilise leshuiles essentielles à visée thérapeu-tique en externe ou en interne sousforme de gélules ou liquides.

Les naturopathes qui entrent dans cettecatégorie d'activités sont évidemmentdes passionnés par le monde naturel desplantes et des algues à l'image du Doc-teur Obriot qui depuis plus de quinze ansy consacre sa vie.

Après quinze années de recherche et développement

Aujourd'hui il propose une gammeAroma Celte sous la forme principale-ment de compléments alimentairesperformants et sécurisés. Aroma Celtea développé différentes formules etcomplexes en apportant des solutions

naturelles dans des domaines théra-peutique ciblés, (l'articulaire, la circula-tion, la ménopause, la digestion, lesfonctions urinaires, la gestion du stress,etc...).

Un bilan encourageant

Le développementrégulier et constantdes activités del'entreprise du Doc-teur Obriot reposeessentiellement surla satisfaction d'uneclientèle qui alternemédecine traditionnelleet médecine naturelle. Il faut bien constater cette réconciliationentre tradition et science, deux sourcesde soins souvent complémentaires.

Des compléments qui assurent le main-tien de notre équilibre et de notrehygiène de vie, ce que nous rapportentpar exemple ceux qui connaissent lesbienfaits de la fleur de lithothamme.Cette petite algue qui recèle 19 oligo-éléments est un excellent anti-acide etneutralise l'acidité gastrique. Cette aci-dité de l'organisme que l'on rencontredans de nombreuses affections fré-quentes, telles les tendinites, rhuma-tismes, crampes, déminéralisation,etc… est parfaitement neutralisée.

Les vertus et la qualité Aroma Celte ontfait tache d'huile, la réputation de cetteentreprise bretonne a pris une dimen-sion hexagonale. Mais le Dr.Obriot saitque son développement doit respecterdes règles bien précises, surtout quandle vent de la réussite souffle très fort.

Professionnels et particuliers, prenez le temps de visiter :

www.aroma-celte.com et constatez…

Vincent Farrel

Plantes médicinales : une source de merveilleuses découvertes (suite)

Dr. Obriot


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reine des prés


Prendre soin

de ses piedsPrendre soin

de ses pieds

Santé - bien-être

Le pied participe au soutien

de la station verticale

ainsi qu’à la marche de l’être

humain. Il a un rôle d'équilibre,

d'amortisseur et de propulseur

indispensable à la pratique

de la marche sportive.

Très riche en terminaisons

nerveuses, Il joue un rôle

éminent dans la circulation

veineuse des membres

inférieurs. Enfin, c'est avec

les aisselles et la paume

des mains, la zone contenant

le plus de glandes sudoripares.

Au cours de la marche, le pied

s'allonge en moyenne de 6,6 mm.

Quelles sont les principalespathologies du pied liées à la marche ?

Le marcheur est confronté à deuxtypes de pathologies : • les affections aiguës liées au méca-

nisme d’inflammation, d’échauffe-ments plantaires, d’hématomes, desensations de brûlures, d’ampoules,de fissures ;

• les affections chroniques : crevasses,apparition des cors, des ongles incar-nés, des durillons. Elles sont liées au remplacementprogressif de cellules vivantes pardes couches de cellules mortes quis’épaississent et durcissent le revê-tement cutané au niveau des zonesde frottement régulier et intensif.

Les pathologies aiguës surviennent par frottements et pressions répétésdes chaussures et provoquent desampoules. La douleur engendrée amèneà adopter des positions d'évitement etde mauvaises positions du pied suscep-tibles de provoquer souffrances et dés-ordres musculaires.

Un effet de la transpiration et de la macération : les mycoses

Les mycoses sont des infections duesà des champignons microscopiques,présents en très faibles quantités sur lapeau à l’état normal.

L’humidité liée à la transpiration et à lachaleur provoquées par la marche pro-longée constituent des facteurs favori-sant le développement anormal de ceschampignons, qui induit une inflamma-tion, des démangeaisons, des douleurs,voire des lésions cutanées qui peuventensuite se surinfecter (par l’action debactéries) et entraîner la production depus, et des lésions profondes (abcès).

Les mycoses peuvent être localisées(notamment au niveau des espacesinterdigitaux) ou généralisées à l’en-semble du pied : on parle alors de « pied d’athlète », gonflé, rouge,douloureux, rendant la marche trèspénible.

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“ La marche intensive encompétition ou en randonnée nousapprend à mieux les connaître. ”

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LES CONSEILS D'UN MARCHEUR

Comment prévenir et traiter les ampoules à répétition ?

Vous pouvez réaliser un tannage sur les zones de la peau habituellementfragiles avec de l'acide citrique à 2% en solution aqueuse (ou grâce à undemi-citron vert pur). Laissez sécher au moins cinq minutes et rincer à l’eaucourante. Appliquez tout de suite aprèsune crème antiéchauffement prescritepar un podologue pendant trois semainesavant la compétition et le jour même.

Appliquez une pommade antitranspirantequi permet de tanner la peau. Elle est efficace surtout s’il est prévu de rencontrer un terrain humide et chaud,ou en cas de transpiration excessive. On trouve le produit en pharmacie. Pour autant, il est possible chaque matind’appliquer sous la plante de pied et dansles chaussures un mélange (1/3 de Talc et 2/3 de poudre d’alun) à l’aide d’unpinceau ou d’un blaireau à barbe. Pensez à retirer les surplus du mélange.

En cas d'insuccès, on peut aussi recourir à un podologue qui peut proposer des traitements par ionophorèse, une forme de traitement électrique.

Le traitement de ces affections faitappel en plus des mesures d’hygièneet d’antisepsies classiques à des médi-caments appelés « antifongiques » spé-cifiquement destinés à détruire leschampignons responsables.

Il faut savoir que certaines maladiesgénérales, notamment le diabète, maisaussi la prise de certains médicaments(corticoïdes, médicaments immunosup-presseurs) constituent des facteursfavorisant fortement les infections detoute nature (bactériennes, fongiquesou virales). Les marcheurs qui se trou-vent dans ce type de situation doiventêtre très vigilants, adopter des mesuresd’hygiène et de prévention strictes, etconsulter un médecin podologue dèsl’apparition d’une lésion suspecte.

Une bonne préparation

Pour celui qui pratique la marche demanière intensive, la préparation passepar le matériel lui-même. Il est néces-saire d'apporter un soin tout particulieraux chaussettes, aux chaussures ainsiqu'aux semelles. Ainsi, certains gestessont à proscrire comme de porter deschaussettes humides ou de porter deschaussures neuves le jour d'unemarche intensive. Il est nécessaired'éviter les chaussures faites dematières qui favorisent la macération,comme les baskets, les matières plas-tiques...

Le marcheur peut également préparerson pied à subir des contraintes, desfrictions, des agressions inhabituelles. Ildoit se couper les ongles des pieds aucarré, 1 mm en avant de la pulpe de l'or-teil. Si les ongles sont douloureux, ilfaut envisager des soins chez un podo-

logue avant le départ, car un problèmede pied ne s'en va jamais seul. Il ne fautpas couper les ongles dans les coins,ne pas les arracher et veiller à ce qu'iln'y ait jamais d'ongles saillants.

Il est recommandé de préparer lespieds au moins une semaine avantselon le niveau de marche demandé etmasser avec des crèmes spéciales anti-frottements, antitranspirants.

Respectez bien les règles d'hygiène,

notamment essuyez les pieds, surtout

entre les espaces interdigitaux, après

chaque bain ou chaque douche.

La pratique régulière de la marche vastimuler et entretenir les pieds. La solli-citation des pieds sur des terrainsvariés contribue à notre équilibre globalet à nos performances. Un bon équili-bre passe par un bon chaussage, unbon entretien et une bonne prévention.Pour autant, il ne faut pas hésiter àconsulter un médecin podologue en casde pathologie persistante ou récidi-vante ou à rencontrer un pédicure quipourra délivrer de précieux conseils.

EN SAVOIR

www.sante-du-pied.org

Je tiens à remercier le Dr. ClaudeVicrey, médecin-conseil du Régimesocial des indépendants, pour son suiviet ses conseils.

Éric LesieurMembre du CA de l’association Air Sport Team et marcheur

www.airsportteam.org

Santé - bien-être

Prendre soin de ses pieds (suite)

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La prise de tension est

l'un des actes de la consulta-

tion médicale parmi les plus

courants et les plus rapides

pour que votre médecin

vous annonce simplement

deux chiffres.

Deux chiffres relatifs à la

mesure de deux pressions bien

distinctes. Le premier chiffre

correspond à la pression systo-

lique lorsque le cœur propulse

le sang vers les artères.

Le deuxième chiffre correspond

à la pression diastolique dans

les artères lorsque le cœur se

repose entre deux battements.

J'ai l'âge de mes artères

Expression familière, traduction d'unecertaine vérité médicale, car on parle desa tension l'âge venant et rapidementd'hypertension quand la mesuredépasse régulièrement 135/85. L'hy-pertension artérielle (HTA) correspond àune élévation anormale de la pressionartérielle, ce qui fatigue votre cœur etaffecte vos artères. La pression arté-rielle augmente avec l'âge et l'hyper-tension est plus fréquente après 65ans. La raison en est simple, avec l'âge,les tissus de l'organisme perdent de lasouplesse, et le système vasculaire

perd lui de sa capacité à s'étendre pourabsorber un surplus de liquide et il enrésulte une pression plus forte, d'oùcette question-réponse conviviale :- «quel âge avez-vous cher ami ?»

- «J'ai l’âge de mes artères».

En France, l'hypertension artérielletouche plus de 15 millions de per-sonnes, dont 4 millions l'ignorent.Affection silencieuse, elle est très sou-vent l'origine de complications trèsgraves : infarctus, attaques cérébrales...

Près d'une personne sur deux, âgée deplus de soixante-cinq ans souffre d'hy-pertension. Il est donc indispensable dela surveiller, et prendre ainsi bien soinde ses artères. L'hypertension toucheaussi bien les femmes que les hommeset concerne progressivement despopulations de plus en plus jeunes.

Avant d'établir un diagnostic d'hyper-tension, le médecin mesure la tensionartérielle à quelques reprises, durantdes visites successives, car les chiffrespeuvent varier sensiblement d'unevisite à l'autre. Il est assez fréquent quela tension grimpe de façon significativelorsqu'un patient entre dans le cabinetde son médecin, et que sa tensionredescende lorsqu'il en sort. «C’est le

syndrome de la blouse blanche». Pouréviter ce type de réactions, le médecinpropose au patient de mesurer lui-même sa pression artérielle, chez lui, àl'aide d'un tensiomètre.

L'auto mesure : simple, facile et plus précise

À domicile, elle se pratique en collabo-ration étroite avec votre médecin. Bienévidemment, il sera nécessaire de choi-sir et d'acquérir un tensiomètre utile àvotre prise de tension dont vous vousservirez chez vous selon des règlesbien définies.

Pour faire le choix d'un tensiomètregaranti parfaitement fiable et vous endonner le bon usage selon des critèresparfaitement définis nous avons suiviles conseils des techniciens de lasociété OMRON. Une société qui avecplus de 100 millions de tensiomètresvendus dans le monde a su en fairel'emblème de ses activités regroupantune gamme d'appareils électroniquesprofessionnels. …/…

Prévention & conseils

tensionAttention !

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LES CONSEILS SANTÉ+

Pour bien prendre et noter sa tension :

• Chaque matin et soir, à des heuresprécises, durant trois jours de suite,vous effectuerez des séries de 3 (trois)mesures, à une minute d'intervalle.

• La bonne position recommandéeconsiste à être assis devant une table.

• La main doit être ouverte et le bras bientendu posé sur la table.

• Vous effectuez votre contrôle de tensionavant même de prendre le moindremédicament.

• Ces mesures de votre tension ne sont à faire en principe que trois jours avantla consultation prévue chez votremédecin, afin qu'il puisse observerl'évolution de votre hypertension.

• Relevez les résultats de chaque prise detension sans vous inquiéter si leschiffres obtenus vous semblent trèsvariables, car c'est normal. Votremédecin saura en faire la moyenne.

Aide-mémoire :Sur l’écran, vous visualisez 3 chiffres :

• le premier est en général un nombre à 3 chiffres, c’est la pression Systolique(S comme supérieure) exemple 130

• le deuxième est un nombre à 2 chiffres,c’est la pression Diastolique exemple 80

• et enfin le troisième est le nombre debattements cardiaques sur une minute,exemple 65

Dans notre exemple, la Tensionartérielle est à 13/8 et le pouls à 65


Garanties et prioritésrequises : la validation

est une PREUVE de la FIABILITE réalisée

sous forme d'essai clinique independant.

OMRON a développé des tensiomètresentièrement automatiques, fiables etfaciles à utiliser afin que l'auto mesuresoit accessible à tous. Les tensiomè-tres sélectionnés pour devenir parte-naires permanents de votre santé ontreçu approbation et validation de l'afs-saps, agence française de sécurité sani-taire des produits de santé.

En tenant compte de votre mode d'exis-tence, vous opterez pour un tensiomè-tre automatique au poignet, ou au bras(à brassard huméral). Le tensiomètre aupoignet est plus pratique pour les per-sonnes qui se déplacent fréquemment.

Le tensiomètre au bras est idéal pour ceuxqui prennent leur tension essentiellementchez eux. Pour les plus âgés, choisissezun brassard préformé, semblable à celuiqu'utilise certains médecins dans leurcabinet. Vous trouverez cette offre com-plète des tensiomètres en pharmacies etmagasins médicaux. Vous pouvez égale-ment découvrir toute la gamme et de pré-cieux conseils sur le site:

www.omron-sante.fr01 56 63 70 00

Insistons sur ce fait, c'est à la fois simple etfacile, et il est utile de savoir mesurer satension soi-même. C'est incontestable-ment la méthode qui va permettre à votremédecin à travers 18 mesures parfaite-ment relevées d'en dégager une moyenne.

Ainsi, il pourra vous prescrire un traite-ment mieux défini qu'avec une prise detension relevée au cabinet. Les intérêtsscientifiques de l'auto mesure de la ten-sion à domicile sont désormais bien éta-blis, et la plupart des généralistes quisont les premiers concernés encoura-gent et recommandent cette méthode.

Compte tenu de la modi-cité d'un investissement

de prévention santé qui sesitue entre 37 et 100

euros, la présence d’untensiomètre dans toutesles pharmacies familiales

semble évidente.

Pour garder ou retrouver une tension normale

Pour cela, rappelons quelques bonsconseils d'hygiène et de prévention :• lutter contre le surpoids, l'obésité

favorise l'hypertension ;• en matière d'alimentation : renon-

cez aux aliments trop salés, évitezles graisses, l'alcool. Buvez beau-coup d'eau ;

• votre activité : rompez avec lasédentarité en pratiquant 30minutes de marche dynamique aumoins trois fois par semaine ;

• oubliez la cigarette et dominez lestress, apprenez à bien respirer etrelaxez-vous.

Rappelons quelques situations néfastes:stress au travail, stress des transportsquotidiens menant au travail, les ciga-rettes à répétition sur le trottoir pour sedétendre, et le soir, un petit verre d'al-cool pour se remettre de sa journée.Avec cela, plus le temps de faire dusport. Des situations simples et banalesqui conduisent inexorablement versd'inéluctables problèmes de tension.

Alors, surveillons notre tension et adaptonsnos modes de vie en fonction de son évolu-tion, car elle est aujourd'hui une causemajeure des dépenses de santé. Il vousappartient de tout faire pour que vous etvotre entourage sachiez la dépister efficace-ment et précocement. Le dépistage pré-coce est la meilleure arme de la préven-tion. Bien plus grave que l'hypotension,l'hypertension doit susciter un bilan del'état de votre santé. Elle mérite que nousy consacrions une attention permanente.

Eric Illouz

Omron R6tensiomètre automatiqueau poignet

Omron M6tensiomètre automatique

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Un grand nombre de décès

brutaux reste souvent

inexpliqué, et pourtant il est

fort probable qu'ils soient liés

à la migration d'un caillot vers

l'artère pulmonaire provoquant

l'embolie pulmonaire, complica-

tion majeure de la thrombose

veineuse profonde.

La fréquence de la thrombose

veineuse est mal connue du fait

de l'absence de signes

cliniques et la présence de

symptômes peu spécifiques.

C'est pourquoi il est primordial

d'identifier les personnes et les

situations à risque et de mener

une prévention efficace.

La formation d'un caillot

La thrombose veineuse (plus commu-nément appelé phlébite) est un caillotqui obstrue une veine des membresinférieurs le plus souvent. Il entraineune dilatation des veines en amontavec souvent un petit œdème doulou-reux et une couleur rouge en regard.Celle-ci peu survenir sur des veinessuperficielles telles que les saphènes(les veines des varices) ou profondesoù les conséquences sont importante :l'embolie pulmonaire (EP), complica-

tion majeure de la thrombose profonde

peut être rapidement mortelle pour 10à 25 % des cas.

A distance de l'épisode aiguë, la TVPpeut aussi avoir des conséquencestelles que l'insuffisance veineuse, laformation d'ulcères variqueux ou lerisque de nouvelles thromboses.De nombreuses situations provoquentla formation du caillot : l’alitement pro-longé, le post opératoire et plus particu-lièrement après des interventions chi-rurgicales du genou et de la hanche. Le mauvais état veineux, certains médica-ments (hormonothérapie), des déficits enfacteurs de la coagulation, certaines mala-dies inflammatoires ou certains cancers.

Le diagnostic est souvent clinique, maissouvent une thrombose veineuse estdécouverte fortuitement sur un ECHODOPPLER on visualise bien le caillotqui obstrue la veine et surtout l’impor-tance de la thrombose, quelques foison peut réaliser un scanner pour lesthromboses plus profondes, car l’ima-gerie du Doppler est parfois insuffi-sante.

C’est une urgence defaire et de traiter

Avec quels moyens

Actuellement, nous avons a notre dis-position des médicaments qui permet-tent de fluidifier le sang et d’empêcherla thrombose d’augmenter.

Le repos strict au lit pendant au moins72h est recommandé, car le caillot peutse déplacer et remonter dans les pou-mons ce qui entraine l'EP.

La durée du traitement est variable :

Pour les thromboses profondes 2 moisvoir 3 mois et si la thrombose est fémo-rale, le traitement sera au minimum 6 mois, il se résume à de l'héparine enintraveineux ou par voie sous-cutanéeet le relais se fait rapidement par desmédicaments par voie orale (antivita-mine K) pour lequel une surveillancerégulière est nécessaire tous les quinzejours par une prise de sang.

Pour les thromboses superficielles pasde traitement général : une pommadehéparine pour certains 8 à 10 jours d’hé-parine sous-cutanée pour d'autres.

La thrombose veineuse des membresinférieurs est fréquente de diagnostic

facile grâce à l'echo-doppler. Lacontrainte du traitement est surtout lanécessité de faire des prises de sangtous les 15 jours, mais nous allons dis-poser dans un avenir très proche denouvelles molécules, avec de nouveauxmodes d'action sur la coagulation. Ilsvont permettre de supprimer cettecontrainte et surtout éviter de nom-breux accidents dus au traitement anti-coagulant actuel.

Dr. Eric Illouzcardiologue


SOUS LA MENACE d'un caillot

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Polyarthrite Rhumatoïde

Un site nouveau :

www.mieux-vivre-ma-PR.comavec Sonia CHIROL

S+ : Vous êtes à l’initiative de laréalisation d’un nouveau sitewww.mieux-vivre-ma-PR.com en quoi est-il innovant en termesd’informations ?

Ce site propose une information trèslarge et très «pratique» organisée en 4 grands thèmes avec des ressourcesmobilisables et des questions-réponses.Il s’adresse aux personnes concernéespar la polyarthrite rhumatoïde mais aussipar l’arthrite juvénile idiopathique.

«Mieux vivre au quotidien» avec desarticles sur les études, le travail ouencore le tabac et l’alcool, «Mieux pro-fiter de ma famille» qui traite par exem-ple du couple et de l’intimité qui sontdes sujets sensibles avec une maladieinvalidante, mais aussi «Mieux com-prendre et gérer ma maladie » quiinforme sur la douleur, la fatigue quisont les deux maux les plus présentsavec la PR ou l’AJ.

Sans oublier «Mieux bouger» parceque, contrairement aux idées reçues,l’activité physique est recommandée etles voyages possibles!

S+ : Les maladies rhumatismalessont plutôt dans l’esprit du grandpublic : «des maladie de vieux»,et on sait que l’information surinternet est plutôt accessible aux jeunes ?

Actuellement il n’y a que très peu deressources adaptées aux jeunes atteintsd’une arthrite juvénile. En préparant ceprojet, nous avons impliqué des jeunespour mieux saisir leurs besoins, leurspeurs, leurs préoccupations. Il n’étaitpas question de faire un site où ils netrouvent pas, eux aussi, des réponses !

Ils pourront ainsi trouver beaucoup d’in-formations pour les accompagner, dansun environnement qui rappelle que lesmaladies articulaires ne sont justement

pas forcément des maladies de «vieux»et qu’ils ne sont pas seuls ! Pour autantles dernières données indiquent que lenet est un média de plus en plus utilisépar les séniors… Toutes les rubriquesde mieux-vivre-ma-PR.com sont sus-ceptibles de concerner chacun, à diffé-rents moments de son parcours.

S+ : Vous pouvez nous dire en quelques mots les principalespréoccupations des gens atteintsde la PR dans leur vie quotidienne ?

En quelques mots la PR peut impacterl’ensemble des santés, qu’elle soit phy-sique, psychologique, sociale, affectiveou intime. Les progrès de la rhumatolo-gie permettent maintenant d’envisagerun avenir bien moins sombre mais vivreavec une maladie chronique évolutivereste un challenge de tous les jours. Il faut gérer la douleur qui reste la pre-mière conséquence directe de la maladie,la fatigue qui fait partie des symptômessans parler du handicap fonctionnel résul-tant des destructions articulaires.

Dans un climat déjà difficile économi-quement, envisager l’avenir au travail parexemple est une vraie problématique.

Il ne faut pas oublier qu’une large partdes coûts directs engendrés par la poly-arthrite incombe aux malades et à leursfamilles : aménagements, déplace-ments, recours à des soins non pris encharge (par exemple podologue). Ce nesont pas toujours des dépenses impor-tantes mais une accumulation de petitessommes, parfois difficile à supporter.

S+ : L’entourage de patientsatteints de pathologies chro-niques est souvent désœuvréface aux problèmes liés à cespathologies, la douleur, notionsubjective, en fait partie. Comment l’évoquez-vous ?

La question de l’entourage est essen-tielle. Vivre avec une personne atteinted’une maladie chronique aussi doulou-reuse que la PR n’est pas simple, lesconséquences touchent tous les mem-bres de la famille. Il est important de biencomprendre les mécanismes de la dou-leur, les solutions possibles mais aussi desavoir expliquer ses ressentis, communi-quer sur le sujet qui a des retentisse-ments jusque dans la vie intime. La diffi-culté réside dans l’équilibre à trouverentre ce que le malade veut (ou quelque-fois ne veut pas !) dire et ce que sonentourage peut entendre. La douleurprend plusieurs formes, elle est perma-nente mais peut aussi arriver sans préve-nir et compromettre les projets de lafamille… Il peut s’avérer complexe,même avec la meilleure volonté dumonde, de ne pas se montrer contrarié.

Les souffrances qui découlent de ladouleur physique sont une consé-quence réelle pour le malade mais aussipour son entourage. Il est essentiel depouvoir en parler !

propos recueillis par Marc Sandrès


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Maladies respiratoires

Le syndrome d'apnées du

sommeil (SAS) est une

pathologie fréquente et grave.

La principale conséquence est la

somnolence excessive pendant

la journée, à l'origine de nom-

breux accidents de la route. De

plus, il existe des conséquences

cardiovasculaires chroniques

comme l'hypertension artérielle,

l'insuffisance coronaire et autres

troubles du rythme cardiaque.

Tout ceci représente des risques

réels de mourir la nuit.

Une histoire de pharynx

Le pharynx qui fait suite à la bouche etau nez a une particularité mécaniqueessentielle. En effet, à l'inverse du nezou du larynx, il n'a aucune structurerigide, osseuse ou cartilagineuse. Enfait, il s'agit d'un conduit musculaire et

son calibre est donc entièrement dépen-dant de l'activité des muscles situés àce niveau. La dilatation complète de cesmuscles permet l'inspiration. Une alté-ration de l'activité de ces musclesentraine une fermeture partielle outotale du pharynx. Cela se traduit dans lepremier cas par le ronflement et par uneapnée dans le second cas.

Une apnée correspond à une interrup-tion de la respiration de plus de 10secondes.

La survenue de plus de 5 apnées par heure de sommeil, l'existenced'un ronflement et une somnolence diurneexcessive définissent le Syndrome d'apnées du Sommeil (SAS).

Quand faut-il s'alarmer ?

Le ronflement est le premier motif deconsultation, souvent à la demande duconjoint gêné. Pratiquement tous lesapnéiques ronflent. Un ronflement pro-duit par la vibration du voile du palais. Ilest influencé par la position corporelle :généralement accru sur le dos. Il estplus important chez les obèses et sou-vent aggravé par l'alcool ou par la prisede certains médicaments comme lespsychotropes. 10 % des ronfleurs pré-sente un SAS.

Les arrêts respiratoires perçus par l'en-tourage au cours de nuit ont une bonnevaleur d'orientation. Cela se manifestepar une reprise bruyante de la respira-tion après une apnée.

La plupart du temps, la gêne que pro-cure cet état dans la vie de tous lesjours conduit le patient à s'en inquiéter.D'autant que cette somnolence peutentrainer des troubles de la mémoire,


Le S.A.S« le Syndrome d'Apnées du Sommeil »

S.O.S ronflements dangereux

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de la concentration et de l'attention.Chez certains, on peut retrouver égale-ment des troubles de l'humeur.

Dans près de 50 % des cas, le patient estobèse et dans de nombreux cas, on noteune augmentation du tour de cou. Récem-ment, il a été reconnu que les diabétiquesprésentaient un haut risque de SAS.

Il existe souvent des anomalies desvoies aériennes supérieures commeune augmentation de la luette et duvoile du palais. Cependant, ceci peutexister chez des ronfleurs nonapnéiques et ne préjuge donc pas de laprésence ou de la sévérité du syn-drome d’apnées.

La polysomnographie,

Le diagnostic repose idéalement surune polysomnographie, c'est-à-direl’enregistrement du sommeil, de la res-piration et de quelques paramètres car-diovasculaires comme la fréquence car-diaque. Cependant, ces enregistre-ments complets en laboratoire pren-nent du temps et mobilisent desmoyens. Or en France, comme dansbeaucoup de pays, le nombre de labora-toires du sommeil et donc leur accessi-bilité sont en nombre limité. La miniatu-risation des systèmes d’enregistre-ment permet dans certains cas de leréaliser à domicile.

On peut également n’enregistrer que larespiration au cours du sommeil, ce quinécessite moins de compétences spé-cialisées et de temps de mise en placeet d‘analyse.

Pourquoi et comment traiter le SAS ?

La somnolence et ses conséquencessont au premier plan de la décision detraiter.

L’amélioration clinique est alors engénéral très importante et survientdans les premiers jours ou semaines detraitement. La diminution des risques

d’accident liés à la somnolence et l’amé-lioration de l’aptitude à la conduite sontdes éléments importants. Cependant, ladémonstration d’une implication du SASdans la genèse de l’hypertension arté-rielle, l’aggravation de l’insuffisancecoronaire ou des troubles du rythme car-diaque permettent aujourd’hui de consi-dérer le traitement des apnées dans laprévention ou la prise en charge desmaladies cardiovasculaires.

Le seul traitement ayant démontré

une efficacité dans le syndrome d’ap-

nées du sommeil modéré et sévère est

la Pression Positive Continue( P P C).

Ce qui se traduit par le port d'un masquependant toute la nuit. Malheureuse-ment, 25 à 35 % des sujets apnéiquesne pourront pas supporter ce traitementcontraignant. C'est pourquoi l’éducationet le suivi au début du traitement sontessentiels. En particulier, le choix etl’ajustement du masque sont cruciaux.

L'amaigrissement en cas de surpoids,la suppression de l'alcool et des psy-chotropes le soir, l’éducation à dormirsur le coté plutôt que sur le dos, sontautant de mesures utiles, mais habituel-lement insuffisantes à guérir le syn-drome d’apnées. Il n’y a pas à ce jour

de traitement médicamenteux efficace.La chirurgie concerne éventuellementle ronflement, mais est très décevantedans le syndrome d’apnées du som-meil. La seule alternative est, surtouten cas de SAS léger à modéré, l'utilisa-tion d'une orthèse de propulsion mandi-bulaire, sorte d'appareil dentaire quel'on porte la nuit.

Le bénéfice clinique spectaculaire,notamment la disparition de la somno-lence, du traitement par la PPC peutdonner une motivation non négligeablepour les patients atteints de SAS.

L'immense majorité des patients sedisent transformés dès les premiersjours et retrouvent une forme qu'ils neconnaissaient plus depuis des années.Ces résultats ne peuvent être masqués.

Professeur Patrick LEVY, Professeur Jean-Louis PEPIN, Professeur Jean-Philippe BAGUETCHU Grenoble, Université Joseph FOURIER


Mais le symptôme essentiel permettant

d'évoquer le diagnostic estla somnolence excessive

dans la journée.

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Rhumatismes

Une attention portée à notre cartilage

L'arthrose est une dégénérescence du cartilagedes articulations sans infection ni inflammationparticulière. Elle entraine une destruction plus oumoins rapide du cartilage qui enrobe l’extrémitédes os. Cette usure est en partie due auxcontraintes que subissent les articulations.Cependant, la quantité d’arthrose observée àl’examen radiologique n’est pas toujours propor-tionnelle à la douleur décrite par le patient. Alors,l’arthrose est-elle responsable de la douleur oubien sommes-nous en présence d’une perturba-tion mécanique, autrement dit, d’un problèmeostéopathique ? Pour le savoir, l’ostéopathe vaséparer la douleur en trois catégories :

• La douleur mécanique : « docteur, j’ai unpoint dans le dos quand je me penche » ;

• La douleur neurologique (en rapport avec

un nerf) : « docteur, j’ai mal en bas du doset ça descend dans la jambe », ceci ressem-ble à une sciatique ;

• La douleur vasculaire : « docteur, j’ai malen bas du dos même au repos et plus jebouge moins j’ai mal »

Ce n’est pas toujours si simple, car ces trois cassont souvent imbriqués.

Une sensation de liberté pour votre squelette

Sauf à un stade très évolué ou bien dans des sec-teurs particuliers, l'arthrose n’est pas toujoursliée à la douleur. Par contre, c’est elle qui donnerales limites de l’intervention manuelle et le choixdes techniques et les éventuelles contre-indica-tions. Si l’arthrose est très évoluée, l’ostéopatheadaptera sa technique. La mécanique, la neurolo-gie, la vascularisation sont interdépendantes etrelient toutes les structures du corps entre elles.L’ostéopathe va libérer ces 3 systèmes en pre-nant soin de les relier au secteur dont se plaint lepatient avec des manipulations articulaires, viscé-rales (organes) et tissulaires.

La manipulation vertébrale, permet de gagner enmobilité et aura une action réflexe sur le sys-tème neurologique et vasculaire. La manipula-tion viscérale aura une action décongestionnante(vasculaire). L’arthrose rentre dans la catégoriedes maladies non réversibles et chroniques.

Si l’ostéopathe ne peut consolider une fracture,il ne peut pas non plus faire repousser le carti-lage. Cependant, en libérant votre squelette, ilrépartira les contraintes pour limiter l’usure decette zone. Plus votre squelette sera libre, plusvous aurez la possibilité de vous adapter. Si entant que patient arthrosique vous vous sentezmieux après une ou deux séances d’ostéopa-thie, c’est que votre arthrose n’est pas responsa-ble de tous vos maux.

Denis Delbrunostéopathe


L'arthrose, ça fait mal !

L’ostéopathie a été créée dans les années 1850 par

Mr Still. Il exposait que « toute perturbation méca-

nique du corps (altération de la mobilité des articula-

tions) entraîne des répercussions sur le fonctionnement

global du corps. » L’ostéopathe vise donc par des tech-

niques manuelles à restituer cette mobilité perdue. Elle

traite un bon nombre d’indications médicales si cette

indication est réversible et dans le cas contraire (mala-

dies dégénératives, infection fracture), elle sera palliative

et complémentaire.

PRÉCISIONSDans le cas d'une arthrose très évoluée, l'ostéopathe travaillera à distance : il intervient sur unepartie du corps pour en soigner une autre.

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Des jambes lourdes,

des mollets douloureux,

des pieds gonflés en fin

de journée sont des symptômes

fréquents surtout en été chez

de nombreuses personnes.

Tout ceci est caractéristique

d'une pathologie bien connue

qu'on appelle l'insuffisance

veineuse. Même si on considère

cette maladie comme bénigne,

elle peut être invalidante

au quotidien. À la longue,

l'apparition de varices peut

créer un véritable mal-être.

La vie moderne, en partie responsable

La sédentarité, la surcharge pondérale,la station debout prolongée, le piétine-ment font partie des facteurs derisques de cette maladie. 18 millions deFrançais dont 75 % de femmes ensouffrent. La contraception oestraleprogestative, la grossesse, le port detalons hauts expliquent en partie cechiffre. Mais on sait également que lefacteur héréditaire est important dansl'insuffisance veineuse.

Pourquoi les jambes gonflent-t-elles ?

L'insuffisance veineuse se caractérisepar une insuffisance de la remontée dusang des jambes vers le cœur, par lesveines. Celles-ci sont dotées de val-vules (clapets antiretour) qui mécani-quement empêchent le sang de redes-cendre vers les pieds sous l'effet de laforce de gravité. Sous l'influence desfacteurs de risque énumérés ci-dessus,les veines se dilatent et les valvules nesont plus hermétiques. Le sang va doncstagner (la stase veineuse) dans lescapillaires sanguins et la pression aug-menter. Tout ceci va donc entrainer unexcès liquidien qui normalement estpris en charge par le système lympha-

tique. Celui-ci va évacuer ce surplus deliquide. Mais rapidement, ce systèmede drainage est débordé. L'accumula-tion de liquide en dehors des capillairessanguins va donc provoquer dans unpremier temps cette sensation de lour-deur des jambes puis l'apparitiond'œdèmes responsables du gonfle-ment des jambes.

Signes précurseurs (à suivre...)

Sans traitement précoce, ces signesprécurseurs s'installent tout au long del'année, car dans la majorité des cas lespatients souffrent surtout pendant unepériode de chaleur ou de sédentaritéprolongée. L'œdème s'étend jusqu'à lacheville voire le pied. À ce stade, on voitapparaître des petites taches brunesqu'on appelle des varicosités (dilatationdes capillaires sanguins). Les veinessuperficielles sous l'effet de la stagna-tion du sang se dilatent. C'est ce qu'onappelle les varices.En dehors du côté esthétique, lesvarices ne sont pas graves. Mais l'ab-sence de traitement peut entrainer descomplications comme l'ulcère vari-queux qui est une plaie post-trauma-tique provoquant une hémorragiesuperficielle et indolore et une perte depeau difficilement cicatrisable.


Les jambes lourdes :grosse fatigue

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La phlébite superficielle est ladeuxième complication. C'est un caillotde sang obstruant la circulation vei-neuse superficielle.

Une bonne hygiène de vie pour des jambes légères

Malgré les facteurs prédisposantcomme l'hérédité ou le sexe, nous pou-vons éviter la pathologie ou en limiterson évolution en appliquant cesquelques conseils pratiques : limiter aumaximum les sources de chaleurcomme le sauna et les bains tropchauds. En cette période estivale sivous êtes à la plage, marchez régulière-ment dans l'eau pour rafraichir lesjambes. À la fin de votre douche, le soir,passez de l'eau froide sur les jambespendant quelques minutes.

La station debout ou assise prolongéefavorise l'insuffisance veineuse. Il estdonc conseillé de favoriser la circulationsanguine comme par exemple de met-tre en pratique l'exercice suivant : met-tez-vous sur la pointe des pieds etremettez-vous à plat dans un mouve-ment de flexion-extension. En cas devoyage par avion, hydratez-vous beau-coup et faites de petits exercices decontraction du mollet ou mieux encoremarchez régulièrement dans le couloirsi vous le pouvez.

Les sports recommandés sont surtoutceux qui ont un mouvement répétitif(natation, marche, course à pied, vélo).Les sports à piétinement sont à pros-crire (tennis, foot, etc..). Attention àl'excès de poids, car il favorise la staseveineuse.

Mettre une petite cale sous le lit per-met de surélever les jambes la nuitdonc favoriser un bon retour veineux.Un petit massage le soir du mollet versla cuisse permet mécaniquement ausang de mieux remonter.

Les vêtements trop serréssont à bannir. Et enfin, unebonne hydratation favorise unbon drainage.

Ça se soigne, comment ?

Les différents traitements sontsurtout réservés aux complica-tions de l'insuffisance veineuse(sclérose pour les petites varices,stripping pour les varices de groscalibres). Mais le médecin peut vousaider en vous prescrivant des bas decontention qui permettent par uneaction mécanique de compression surles veines d'éviter leur dilatation.

Il existe également les veinotoniquesqui sont des médicaments à base deplantes. Ils ont une action qui favorise lacirculation sanguine. Leur efficacitéétant très limitée, ils ne sont doncplus pris en charge par la sécuritésociale.

Cette maladie méconnue dupublic peut être prise encharge la plupart du tempspar les patients eux-mêmesen respectant quelquesrègles élémentaires etdonc d'éviter ses compli-cations.

Dr Marc Sandres


INFO18 MILLIONS DE FRANÇAIS souffrent de jambeslourdes3 PATIENTS SUR 4 sont des femmesSYSTÈME LYMPHATIQUE : réseau de vaisseaux quipermet notamment de drainer les excès deliquides se trouvant au niveau des tissus.SCLÉROSE D'UNE VARICE : méthode indolore quiconsiste à injecter dans une varice une subs-tance sclérosante.STRIPPING : technique chirurgical qui permetd'enlever une grosse varice.

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Santé - bien-être

Bien dormir : entre rêve et cauchemarpour des millions de personnes

Douce nuit, profond sommeil,

prélude d'une délicate

berceuse pour partir vers

de beaux rêves, avec quelques

lignes de Proust : « Parfois,

à peine ma bougie éteinte,

mes yeux se fermaient si vite

que je n'avais pas le temps

de dire, je m'endors »…

Douceur et romantisme seraient-ils unesolution pour bien s'endormir et bienrécupérer de nos fatigues et autresmaux quotidiens ?

Pour quelques instants soyons lucides,restons éveillés et conscients, vigilantset attentifs aux informations élémen-taires qui suivent, afin de remédier àtoutes nos insomnies.Nos journées ont un cycle de vie bienétabli et précis : le jour pour l'activité, lanuit pour le repos. Un cycle dont nom-breux se trouvent exclus par des exi-gences professionnelles, et bien d'au-tres raisons qui perturbent l'horloge«biologique». Des dérèglements multi-ples et sérieux pour la santé.

Pour faire la lumière sur vosnuits de sommeil :

Il faut distinguer l'endormissement, lasomnolence et l'assoupissement, lesphases du chemin qui conduisent àsombrer dans les bras de Morphée. Cesphases conditionnent le passage ducorps, du mode éveil au mode sommeil.

S'endormir bien, c'est être calme etdétendu, dans son corps et dans satête. Choisissez un rêve pour prendrevotre sommeil tout en douceur, bienloin des turbulences de la journée.

Après la première heure, vous entrezdans un sommeil profond, et ses diffé-rentes composantes, celle notammentdu sommeil paradoxal, moment propiceà l'arrivée des rêves. C'est bien derêver, car ceux qui n'ont pas leurcompte de sommeil sont souvent pri-vés de rêves.

Une bonne nuit, c'est en moyenne huit heuresd'un bon repos physique

et psychique pour une parfaite récupération.

Rappel des principaux conseilspour bien trouver le sommeil et bien dormir :

Il faut éviter les excitants le soir, (café,thé, vitamine C), les repas trop copieuxet trop «arrosés».

Les activités physiques sportives sont àdéconseiller après vingt heures.

Sauter votre heure de sommeil en res-tant devant la télévision pour voir la findu film est l'une des causes principalesdu manque de sommeil.

Une chambre calme, ambiance agréa-ble et intime, température tempérée,un lit placé au bon endroit, tête au nordde préférence. Un ultime instant derelaxation avec la lecture de quelquesbonnes lignes, en buvant une tisaneapaisante.

Mais sans une bonne literie pour assurerla bonne protection de votre squelette, etplus précisément de votre dos et devotre colonne vertébrale, assortie d'unoreiller ergonomique, vous ne connaitrezpas la nuit d'un repos idéal, celui qui voussoulage de toute votre fatigue, pour selever plein d'une tonique énergie.


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Dans les coulisses de larecherche et du développement«clinique du sommeil»

L'aventure spatiale et la vie des cosmo-nautes en apesanteur ont considérable-ment modifié l'industrie de la literie. Le vocable de résilience a trouvé saplace dans le matériel du confort de nos nuits.

Deux générations après, à la suited'une révolution due à l'apport de maté-riaux inédits, nous pouvons faire unconstat très positif d'un confort noc-turne nouveau , même si beaucouppour des raisons personnelles diversesn'en sont pas encore équipés.

Une équipe de spécialistes franco-suisse propose une gamme de matelaset d'oreillers sous la marque «cliniquedu sommeil» guidée par le rêve d'abou-tir au sommeil qui soigne.

Nous avons visité leur site :www.cliniquedusommeil.chpour voir la réalité de leur démarche utopique.

Du rêve à la réalité ou commentguérir le mauvais sommeil et soigner par le « bon »sommeil.

Bien étudier les ennemis à combattre :maux de tête, torticolis, lombalgie, pro-blèmes articulaires et circulatoires, rhu-matismes, sciatique, douleurs deshanches, des épaules, des bras, etc…

Sélection des matières et destechnologies pour relever le défi :

Parmi les principales technologiescomme le latex, les ressorts, ou lamousse, Clinique du Sommeil* a fait lechoix de la mousse, mais d'unemousse végétale bien particulière,conscient que la literie respectueuse devotre corps est celle qui s'y adapte.

Les effets ressentis sont, le relâche-ment du corps, une adaptation à la mor-

phologie de chacun, en étant souple etferme à la fois. Ceci pour le consomma-teur ne peut se vérifier qu'en essayantavec soin la literie qui lui convient.

Clinique du Sommeil commence unegrande tournée nationale à la rencontredu public en étant présent au salon desThermalies 2012.

La mousse de soja, un choix naturel,respectueux de l'environnement agri-cole s'inscrit dans une démarche dedéveloppement durable.

Vous retrouverez toutes les donnéessur la composition de ce nouveauconcept literie sur le site.

L'investissement dans une bonne literieest aujourd'hui permis au plus grand nom-bre, et donne la possibilité d’un renouvel-lement régulier lorsque passé dix ans l'aspect de votre lit devient un… délit.

Des chiffres à méditer :

• 1 français sur 3 se plaint de trou-bles du sommeil, et principalementd'insomnie

• Le temps moyen de la nuit desFrançais est de 7 heures

• 80% jugent dormir dans de bonnesconditions, mais

• 42% ne sont pas encore satisfaitspar leur matériel de literie.

• 57% avouent regarder la télévisiondans leur chambre

• 37% affirment que le rythme de leurtravail à un effet négatif sur leursommeil

• 13% sont victimes de somnolencepar défaut d'un sommeil réparateur

Quelques précisions complémentaires :

• 1 français(e) sur 3 est un ronfleur.Les hommes sont très largementmajoritaires.

• 4% souffrent d'apnées du sommeil• 5% sont affectés par le syndrome

des jambes sans repos.L'Institut National du Sommeil et de laVigilance (I.N.S.V), rappelle avec effroique la somnolence au volant est la pre-mière cause des accidents de la route,pas moins d'un accident sur trois ! Dequoi réagir aux graves problèmes desnuits sans sommeil, et des risquesencourus pour nos vies.

Dépression et sommeil : une liaison dangereuse

Les idées noires font les nuits blanches,ou les nuits blanches les idées noires?Voyons la question.Le dépressif dort très mal, lorsqu'unproblème psychique survient, les nuitssont perturbées.Mais on déprime aussi par manque desommeil, car on perd énergie etconcentration. Les rapports aux autresdeviennent tendus, on devient facile-ment irritables, et cette nervosité, cettefatigue physique conduisent à ladépression.

Parlez-en à votre généraliste, c'est unsujet qu'il connait parfaitement, et il vousaidera par ses recommandations à retrou-ver rapidement un sommeil réparateur.

Aspect humain et poids socialdu sommeil :

La dépense sociale des problèmes psy-chiques et physiques liés aux troublesdu sommeil est considérable, la Franceoccupe toujours l'une des premièresplaces pour le recours aux somnifèreset autres médications anxiolytiques.

Si la fortune vient en dormant, mal dor-mir conduirait-il à la ruine ?

Alors si dans votre entourage,quelqu'un dort du sommeil du sage, en«ronronnant» quelque peu, sur uneliterie «clinique du sommeil», écoutez-le dormir !

Serge Herman


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Santé - bien-être

L'eau et le bien-être

les Thermalies 2012Soigner naturellement

son potentiel d'énergie, c'est vital.

Les bonnes solutions pour

prévenir fatigue et ménager

notre forme sont souvent trop

courtes et irrégulières, moralité :

nous évoluons ainsi entre

courte période de forme,

et longue période de méforme.

Une ambiance morose touche plus

durement tous ceux qui sont physi-

quement las, fatigués, menacés par ladéprime. Le sage remède est de mieuxprendre soin de sa santé, en allant choi-sir parmi les nombreuses propositionsbienfaisantes, relaxantes, voire théra-peutiques du Salon des Thermaliesouvert au Public du 19 au 22 Janvier2012, au Carrousel du Louvre à PARIS.

L'eau, source de vie est présente soustoutes ses formes aux Thermalies. Eaude mer, eau de source, eau minérale,eau qui se boit, autant d'eaux qui soi-gnent. Sources naturelles stimulantesou apaisantes pour étancher et comblernotre soif de bien-être.

Zoom sur la Thalassothérapie : Cemot, inventé en 1867, par le Docteur deLa Bonnardière, à partir de deux motsgrecs signifie : soigner par la mer.

Entretenir sa forme pour les uns,ses formes pour les autres, une paire de soins compatibles

Les exigences de la vie sportive profes-sionnelle ont accompagné le dévelop-pement de la thalassothérapie, et d'il-lustres champions, depuis trois généra-tions en soulignent et vantent tous les bienfaits.

L'inoubliable champion cycliste LouisonBobet, émerveillé par les résultats surson organisme à la suite d'un accidentde la route, a consacré sa retraite spor-tive au développement moderne de lathalassothérapie.

Serge Blanco, icône rugbystique a,dans ce sport viril entre tous, compris àson tour comment récupérer des chocset de l'épuisement physique et mentalpar la relaxation et les soins de la thalas-sothérapie.

Dès lors les femmes vont en cure de « thalasso» pour leurs formes, et les hommes pour la leur, au singulier.Et celles et ceux qui ont envie de fêterun événement de façon détendue etludique s'offrent une « fugue remise enforme» en duo, effet tonique garantipour la santé du couple!

Des règles simples pour la garantie des bons résultats :

Tout d'abord, tous ces établissementsdoivent être obligatoirement implantésdans un site marin.

C'est l'utilisation de l'eau de mer, lesspécificités du climat, et les produitsextraits de la mer qui concourent active-ment et exclusivement aux résultatssanté et bien-être.

Les soins proposés et organisés le sontdans un modèle «cure», et leurs appli-cations se déroulent sur la durée d'unweek-end, ou sur plusieurs semainesselon les cas.

Les soins de thalassothérapie appor-tent des bénéfices incomparables, biensupérieurs à ceux d'un seul séjour devacances au bord de la mer. Tout sim-plement du fait que les soins sont prati-qués dans une eau de mer chauffée àtempérature du corps - 37 degrés - pourpermettre la pénétration optimale desoligo-éléments et des minéraux dansl'organisme, grâce à un phénomène devasodilatation, impossible à obteniravec une simple baignade.

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© T

herm

adax

Le Splendid de Dax et sa façade "art déco"


Un succès qui ne se dément pas

C'est un constat unanime de satisfac-tion pour tous les adeptes de plus enplus nombreux. Avec les soins corpo-rels de relaxation, nombre de curistesen l'espace d'une semaine rétablissentégalement un bon équilibre alimentaire,en suivant les menus diététiques. D'au-tres reprennent le chemin dynamiquedu jogging, quand d'autres très inspiréséliminent la cigarette, tous décompres-sent suffisamment pour rejeter lestress qui envahit de plus en plus lequotidien de chacun. La thalasso estune démarche de prévention, et avecun budget raisonnable, on économiserasur sa santé.

Profitez du salon des THERMALIES pourvous faire un plan à vos mesures, vousprofiterez de propositions à la fois inté-ressantes et conformes à vos souhaits.

LE THERMALISME : des résultatsavérés, le plébiscite des curistes

Le thermalisme est associé aux traite-ments de nombreuses pathologies.Cette médecine thermale est recom-mandée pour le traitement des mala-dies chroniques ou dégénératives. Les eaux thermales sont utilisées dans 12 orientations thérapeutiques,avec notamment la rhumatologie, ladermatologie, les voies respiratoires,les maladies de l'appareil digestif, etc…

Les résultats avérés font du therma-lisme une méthode de soins plébiscitéepar les curistes.

Chaque année plus de 550000 curistessont accueillis dans

les établissementsthermaux :

41% d'hommes contre59% de femmes,

alors que les femmesavoisinent 70%

en thalasso.Vous avez deux possibilités de cure ther-male. La cure thermale conventionnée(18 jours de soins obligatoires) dans lecadre d'une prescription médicale et

d'une prise en charge de l'assurancemaladie et la cure médicale libre, selonles propres besoins du curiste, sans pres-cription médicale, ni remboursement.

Le thermalisme a ces dernières annéessu ajouter aux cures de soins, des pro-grammes de remise en forme et dessoins esthétiques et cosmétiques trèsperformants. Le thermalisme d'agré-ment est en marche, pour le plus grandplaisir des curistes.

A Dax,excellence du thermalisme..

Ses eaux chaudes réputées sont à l'ori-gine du thermalisme. Une réalité millé-naire qui a assuré la prospérité écono-mique de Dax. Véritable ambassade dusoin thermal, première station fran-çaise, Dax reçoit chaque année plus decinquante mille curistes, les plus fidèlesd'entre eux en prononcent le nom pourapaiser leurs douleurs.(sic)

Rhumatologie, phlébologie,gynécologie…

Leader incontesté dans le domaine dela rhumatologie, Dax est au centre dessoins en phlébologie et gynécologie. De la bonne utilisation des eaux ther-males, en passant par les applicationsdes fameuses boues à des fins théra-peutiques, Dax propose et assure une«médecine douce» dénuée d'effetssecondaires. Tous ces soins ont depuistrès longtemps fait la preuve de leurefficacité dans le traitement des mala-dies à douleurs chroniques.

…et fibromyalgie

une pathologie bien particulière néces-sitant une prise en charge spécifique.La totalité des centres de Dax assurentcette prise en charge.

Dax relève ainsi un nouveau défi, unnouveau challenge face à la fibromyal-gie et au syndrome de la fatigue chro-nique. Les femmes sont particulière-ment touchées avec plus de 80% descas observés et traités.

La ligue européenne contre les rhuma-tismes (Eular) rapporte dans un com-muniqué récent que l'efficacité de l'hy-drothérapie face à la fibromyalgie ne faitpas de doute. Une recommandation endirection des généralistes et autresspécialistes plutôt démunis en termede médication.

Serge Herman

Les Thermalies 2012L'équipe de professionnels en charge de ce salon regroupe chaque année les bonnes solutions et réponses pour rester en forme, dans une démarche préventive de santé et d'hygiène de vie.

Le contexte économique et social particulière-ment morose amplifie nos envies de bien-êtreet de détente.

Soignons notre forme et le moral suivra, prendre soin de soi, c'est aussi prendre soindes autres, n'hésitez plus.

du 19 au 22 JanvierCarrousel du Louvre - Paris

Le Salon de l'eau et du bien-êtrewww.thermalies.com

Santé - bien-être

L'eau et le bien-êtreLes Thermalies 2012 (suite)


En ce début d'année 2012,

j'ai choisi en marge de

la maladie d'Alzheimer, de vous

parler d'un livre au titre sans

limite de «Tout sur la mémoire»

ou presque, car c'est bien connu

on oublie toujours

quelque chose !

C'est au cours d'une présen-tation, en sa qualité de chefdu service de neuropsycholo-gie à l'Hôpital neurologique deLyon, dédiée à l'évaluation desplaintes et des troubles demémoire, ainsi qu'au diagnostic pré-coce de la maladie d'Alzheimer que j'airencontré le Docteur Bernard Croisile.

Présentation unanimement et chaleu-reusement appréciée par les journa-listes présents, rédacteurs des plusgrands magazines médicaux. B.Croisile,conférencier scientifique, est passionnéet passionnant.

Transmission du savoir pour le grand public:

Proposer un ouvrage de vulgarisationsur la mémoire en plus de cinq centspages, c'est prendre le risque d'êtreclassé comme une encyclopédie,image souvent laborieuse. Or, le travailde l'auteur est une compilation stimu-lante de toutes ses observations etpublications précédentes, une réussiteabsolue. Les lecteurs de tous les âgesvont suivre du printemps à l'hivertoutes les saisons de la mémoire. De l'enfance de la mémoire à celles desadolescents pour rejoindre la mémoireau travail, et le travail de la mémoire,apprendre, retenir, oublier, apprendreencore et toujours, jusqu'à l'été indiende la mémoire.

Bernard Croisile en sa qualité de méde-cin nous délivre de précieux conseils,faciles à retenir, malicieusement illus-trés par toutes sortes d'histoires extra-ordinaires et d'anecdotes amusantes.

Un livre à l'humeur pétillanteet sensible, où les mots por-tent une juste dose d’émo-tion, à l'exemple du messagepersonnel de l'auteur :

«A ma mère. A la mémoire

de mon père».

A chacun la bonne page d'un livre

pour tous, dont voici ma bande

annonce :

Souvenirs d'enfants, la vérité sort-ellede la bouche des enfants ? Élève, école,mémoire : une triangulaire complexe.

«La distance séparant le nouveau-néd'un enfant de cinq ans est un fossé ;entre l'enfant de cinq ans et moi, il n'ya qu'un pas». Léon Tolstoï

La mémoire est sélective : l'exemple au masculin-féminin. «Je sais que jesais»: la métamémoire, puis un peu d'ou-bli quand même! Et l'oubli volontaire.

« L'homme et la femme sont égaux,mais ils ne seront jamais pareils... ».

Charles de Gaulle

C'est un grand film que lamémoire de toute une vie

Les mémoires exceptionnelles des chiffres et du calcul, en passant par lestrahisons de la mémoire, avec lamémoire en émoi : émotions et stress.

«La vie est une sorte de jeu d'échecs».B.Franklin.

Quand la mémoire invente, l'impres-sion de déjà vu, sur le chemin de lamémoire des séniors, et le mot sur lebout de la langue.

«Le plus surprenant, ce n'est pas toutce que j'ai oublié, mais tout ce que jecrois me souvenir…» Mark Twain

L'hiver de la mémoire, les plaintes despatients, présent effacé et passé res-sassé. Une explosion incontrôlable.

«Elle cherche et elle oublie ce qu'ellecherche!» Mr. K., époux de Mme K.

Alors le pourquoi et comment stimulersa mémoire, vous invite à terminercette lecture avec des exercicesludiques et édifiants.

Un conseil rassurant et pertinent.

Ne comptez pas toujours sur votremémoire, et selon un proverbe chinois«L' encre la plus pâle vaut mieux que lameilleure mémoire».

Mais pour ne pas oublierd'offrir ou de vous offrirce bel ouvrage de 508

pages édité chez Odile

Jacob, notez le bien oumieux encore précipitez-vous chez votre libraire.

Dois-je vous en redonnerle titre : « Tout sur la

mémoire» sans oublier dedire un grand merci auxLaboratoires NOVARTIS pour cette ren-contre à Lyon avec le Dr. Bernard Croi-sile, et également un grand bravo aujury du Prix PHILIPS du meilleurouvrage Santé 2011 pour avoir récom-pensé ce livre génial.

Serge Herman

Parlons-en

N'oubliez surtout pas

«Tout sur la mémoire»

Dr. Bernard Croisile

30

Brèves


A lire :

Le Dr Olivier Kourilsky, éminent néphrologue, membre de notre comité scientifique,sort son 5ème livre : DERNIER HOMICIDE CONNU polar passionnant se déroulant dans le monde médical.

La maladie de Menière (vertiges, acouphènes, perte d’audition)

atteint des adultes jeunes entre 20 et 50 ans. Ils sont extrê-mement sensibles au bruit et au stress, ont une grande dif-ficulté de mobilité, sont sujets à des nausées, des vertiges,des chutes, surtout au début de la maladie.

Une association belge appelée Groupe d’entraide Menièrea édité une brochure de 32 pages très utile aux patientsatteints de cette pathologie bien invalidante.

www.entraide-meniere.be

Evénements :

La 23ème semaine de la presse et des médiasdans l’Ecolese déroulera du 19 au 24 mars 2012

Organisée par le Centre d’éducation aux médias (CLEMI) duministère de l’Éducation nationale, de la Jeunesse et de laVie associative, la Semaine de la presse est le rendez-vousannuel d’éducation aux médias. Chaque année, en mars,médias et enseignants sont invités à participer à cet événe-ment qui permet aux élèves, de la maternelle aux classespréparatoires, d’accéder à l’univers de la presse, de formerleur jugement critique, de développer une attitude civique etréfléchie de l’information.

Santé Plus a décidé cette année de s’associer à cet événe-ment car sensibiliser les jeunes à leur Santé nous parait êtreune étape incontournable en terme de prévention.

L’opération Vésale :Le jeudi 29 mars est organisée pour la première fois enFrance (métropole et DOM TOM) une journée nationalede dépistage de l'anévrisme de l'aorte.

L'anévrisme est une dilatation localisée d'une artère, vais-seau partant du cœur et permettant l'irrigation en sang dureste du corps. Lorsqu'un anévrisme grossit, il peut se rom-pre et provoque alors, dans la plupart des cas, le décès de lapersonne. L'anévrisme de l'aorte abdominale tue chaqueannée autant que le cancer du sein chez la femme et le can-cer de la prostate chez l'homme. L'examen, une échogra-phie de l'abdomen, dure moins de 5 minutes. Il est gratuit,non invasif, indolore et non irradiant.

A ce jour, 70 centres sont volontaires pour participer àl'opération VESALE : des mairies, des hôpitaux (CHU etCHG) et des cliniques. Les examens seront réalisés à titrebénévole par des médecins vasculaires membres de laSFMV. Les médecins généralistes seront informés et asso-ciés à cette opération en orientant leurs patients à risquevers un des centres.

www.sfmv-vesale.fr

Les Lapinsgovin prennent les eaux !

Nées de l’imagination et sous la plume de Philippe Govin, lescartes postales “les Lapinsgovin en cure”existent depuis plusde 11 ans. Elles illustrent avec humour, de bon goût, les“séjours santé” et notamment les soins et situations que l'onrencontre lors d'une cure. Ces cartes touchent un très largepublic. Du plus agé écrivant au plus jeune et vice versa! Labonne humeur est au rendez-vous. Les collectionneurs s’endonnent à coeur joie. Chaque saison s'accompagne de nou-veautés et de relooks.”La chanson du curiste”, “les mas-sages” ou “le portrait du curiste” sont parmi les modèles les

plus appréciés. L'approche des thèmes de la cure thermale etde la thalassothérapie "façon Govin" est respectueuse et amu-sante. Ce dernier s’exprime en s’appuyant sur l’humour et sesLapinsgovin se plaisent à faire rire, sourire, voire réfléchir. Lesdessins d’actualité et de presse (entre autres présents dansSanté +) ponctuent et épicent les articles. Les albums debandes dessinées et dessins d'humour: “Drôles de lapins !”et “Mes sous !” débordent d'un humour souvent décalé.

Retrouvez ces cartes dans (presque)

toutes les villes thermales.

A découvrir sur internet :www.leslapinsgovin.com

Documents

Trait d’union · d'articles pour aborder cette nouvelle année avec un trait d'humour et d'op-timisme, balayant cette morosité contagieuse. Avec les meilleurs vœux de bonne et