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Trait d’union LE MAGAZINE BIMESTRIEL DU GROUPE FOOD & ALLIED N o 223 – février 2016 Food & Allied GROUP Julie 2.0 is « ON »

Trait d’union - Eclosia 223-e.pdf · 2016. 4. 21. · Au niveau du pays, le Premier ministre a déclaré que 2016 serait l’année de la reprise économique et le gouvernement

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Trait d’unionLE MAGAZINE BIMESTRIEL DU GROUPE FOOD & ALLIED No 223 – février 2016

Food & AlliedGROUP

Julie 2.0 is « ON »

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Message

développement humain, logistique et structurel de notre groupe, cette année fera la part belle à un évènement de taille puisque nous célèbrerons nos 50 ans ; l’occasion de prendre acte du chemin parcouru et d’affermir les jalons d’une évolution, dans le respect des valeurs qui nous animent. Si ‘Julie’ est le symbole de ma passion pour la nature et l’élevage ; c’est Avipro – avec sa marque-phare Chantecler – qui donne naissance au groupe Food & Allied tel qu’on le connait aujourd’hui. L’année 2016 verra la célébration des 50 ans de Chantecler, pionnier de la filière avicole et gage depuis ses tout débuts

de qualité et de savoir-faire orientés vers l’autosuffisance et la sécurité alimentaire.En effet, Food and Allied Industries Ltd, embryon de notre groupe, fut enregistrée en 1966 mais ce développement que nous connaissons aujourd’hui a, cependant, démarré vraiment vers 1975 avec Maurilait (qui célèbre ses 40 ans cette année), LFL, Maurifoods, Les Moulins de la Concorde, Panagora etc. ; un parcours démarré à partir d’une micro entreprise née en 1966.Je dois rendre ici hommage à tous ceux qui ont contribué à ce parcours exceptionnel avec rigueur et passion. C’est aussi l’occasion de célébrer avec émotion le Printemps de notre groupe avec des équipes jeunes poussées par la passion de dirigeants engagés

SommaireL’actu des entreprises 4-13– Cours Julie, cours…– FTL Madagascar ouvre le bal des anniversaires– Aux champs avec Bonduelle– Coupe du Monde de la Boulangerie :

La belle aventure mauricienne !– Panagora : A chaque ambassadeur, l’une des valeurs « RECAP » – FootFive : Le foot en salle débarque à Maurice – NES : « Business as usual » même en cas de catastrophe– Au Forum francophone, la petite fleur dévoile ses stratégies– Avec la Rokk, place aux crèmes glacées élaborées– Vivre l’expérience Backstage Awards– Ganessen expose en Chine– Le Labourdonnais se met au Moët Ice Impérial

Flash-back 14-15– Jeewan et Valérie racontent la1ère production de yaourt

Le tour du métier 16 >17– Avipro Farming : Quand petit poussin grand-parental

se transforme en poussin parental

Entretien 18 >19– Romain Harel : « Avitech a développé un très bon niveau de

compétences et d’adaptabilité »

Portrait 20– Hervé Bax de Keating, homme tout-terrain

Mode Learning 21– David Pion : « Croire que nous pouvons nous couper de nos

émotions est faux »– Être un bon leader, ça se travaille !

Actions citoyennes 22-23– A Topaza, l’on vit au rythme des poussins– Quand AILES adopte le 5– Un accompagnement scolaire étendu à plus d’enfants

HR Flash 24

On se bouge 25 >26– Omnisports 2016– Carrom : Panagora en haut du podium

Time out 27 >31– Que la fête continue

Trait d’Union est une publication du Groupe Food & Allied.La reproduction de tout article ou photo devra avoir été autorisée par le directeur de publication.

A l’aube d’un nouveau jour...

La porte vient de s’ouvrir sur une année nouvelle, éternel recommencement qui nous projette vers l’avenir. En effet, chaque jour, chaque semaine, chaque mois et chaque année nous ouvrent des perspectives nouvelles qui allègent la notion du temps. Le lundi nous avons la perspective du prochain week-end et le 1er janvier nous projette vers l’année suivante.Au niveau du pays, le Premier ministre a déclaré que 2016 serait l’année de la reprise économique et le gouvernement a annoncé le lancement d’un certain nombre de projets incluant les smart cities, l’économie bleue et la transformation du port entre autres. Au-delà des ressources purement financières nécessaires pour une relance, n’oublions pas que la bonne santé de notre nation passera également par l’amélioration des services publics et de notre système administratif ainsi que par une plus grande ouverture sur le monde.Pour ce qui est de notre groupe, l’année 2016 est une année charnière, pleine de projets et de Mémoires et promet d’intéressantes perspectives. En plus des chantiers lancés pour assurer le

et compétents qui conduisent notre flambeau avec rigueur et humanisme sous la direction de Cédric qui assure un Printemps ensoleillé en tant que CEO. Merci à tous pour votre engagement soutenu à faire vivre les valeurs qui nous animent pour un développement durable et inclusif. Avant de terminer il m’est agréable de partager avec vous une réflexion qui vient du plus profond de moi et qui a largement contribué au parcours de notre Groupe. On parle souvent de passion, de rigueur et d’engagement comme des éléments essentiels à la poursuite de nos objectifs, qu’ils soient personnels ou collectifs, et j’y souscris pleinement.Néanmoins, tout ceci est tributaire de l’assimilation de la signification d’un mot clé, ‘Vérité ‘. La Vérité est en effet le pivot de la dignité et de la confiance sans lesquelles tout n’est que superflu et hypocrisie, même si bafouée avec élégance.La vérité ne se dit pas, la vérité se vit.Cette réflexion qui peut paraître a priori simpliste est, à mon humble avis, la cheville ouvrière de l’équilibre social.Il est donc essentiel que la Vérité reste notre pivot, notre point de mire. Mon exigence personnelle et, je me permets de croire qu’à tous les niveaux de notre Groupe la vérité est ce point de mire vécu quotidiennement par tous et par chacun qui nous unit pour poursuivre notre route passionnément. Je vous réitère ici mes vœux les plus chaleureux pour que l’année 2016 soit pour chacun pleine de projets, de joie et de bonheur.

Michel de Spéville, Président-Fondateur

Trait d’union Nº223 – février 2016 3

Directeur de PublicationCédric de Spéville

Responsable de PublicationPauline E. Cavalot

Rédaction et CoordinationCaroline Fernand

Ont collaboré à ce numéroBindumathi Boyjoo, Nousrina Peerbux, Rachel Eclair, Hervé Bax de Keating, Catherine Ahnee-Gouerec

Mise en pageFabrice Raffa

ImpressionPrécigraph Ltd

La vérité ne se dit pas, la vérité se vit.“ “

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L’actu des entreprises

Cours Julie, cours…INTRANET DU GROUPE

L’actu des entreprises

Jamais « Julie » ne se sera fait autant désirée. Le jeu en valait la chandelle, se réjouit-on aujourd’hui, au vu des qualificatifs élogieux qu’elle suscite depuis sa mise en ligne le 27 janvier : dynamique, interactive, user-friendly, diversifiée... L’intranet du Groupe - représenté et personnalisé par la première poule de l’histoire de Food & Allied - a subi une refonte complète pour accommoder les besoins et attentes des employés des diverses entreprises. Sa page d’accueil se décline en autant de rubriques pertinentes : actus des entreprises, revue de presse, vidéos sur l’activité business, bons plans, trombinoscope, agenda des activités ACS, liens utiles, plateformes communes des métiers… « Julie me donne une plus grande visibilité sur tout ce qui se passe et se fait dans le Groupe et me permet d’avoir un meilleur contact avec les autres entreprises. Les rubriques qui me branchent le plus : les recettes,

les bons plans et quoi de neuf », révèle Joëlle Flore, Administrative Officer à Newskills. Des propos auxquels fait écho Catherine Nicolin, secrétaire à LFL : « C’est bien de pouvoir mettre un visage sur le nom d’un collègue à travers le ‘Who’s who’ ; la nouvelle version de Julie est plus recherchée et donne envie d’en découvrir plus. »L’aventure de Julie recustomisée remonte à 2014, quand la décision est prise de repenser complètement l’intranet pour en faire non seulement un outil de communication dynamique et moderne mais offrir également un espace de collaboration entre les entreprises du Groupe. Avec cet objectif en tête, l’équipe de Food & Allied a sollicité un spécialiste dans le domaine, FRCI, société de service en ingénierie informatique, mettant également à contribution New Edge Solutions pour l’infrastructure du site. De même que des « champions »

ont été choisis dans les entreprises afin d’accompagner et faire vivre le projet. Pendant plus d’une année, le noyau s’est rencontré pour « brainstormer », définir les rubriques, élaborer, construire le site, « designer », bref donner vie à ce nouvel intranet. Une période parfois difficile où il n’a pas été toujours aisé de coordonner les besoins des differentes parties prenantes. Julie étant le premier véritable outil groupe, il a fallu harmoniser, discuter, négocier. Se sont succédé des présentations à divers interlocuteurs, un avant-goût à l’Excellence Awards en novembre et des derniers ajustements, avant l’ultime coup d’envoi. Aujourd’hui Julie est également disponible de la maison, sur mobile et même dans les entreprises qui ne sont pas sur le serveur du Groupe (Indigo, Circus et Food & Allied Madagascar). Graduellement, l’intranet inclura d’autres solutions techniques qui optimiseront la dynamique de travail.

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A cœur ouvert avec l’équipe Pauline E. Cavalot : « Ce projet m’aura permis d’apprendre énormément de choses au niveau technique (probablement un millième de la technique requise par le projet), sur la gestion de projet et du travail en équipe... Parfois fastidieux ! Car en sus du noyau incluant des personnes du Corporate Office, de New Edge et de FRCI, Julie aura nécessité la collaboration de nombreux employés dans les entreprises. Le fait de voir le projet se monter semaine après semaine a été super motivant ! Je suis ravie de voir Julie commencer à voler de ses propres ailes mais il est évident qu’elle aura besoin d’un petit coup de pouce de chaque utilisateur pour que l’outil soit vraiment efficace et utile à tous ! Il faut que chacun se l’approprie pour en faire sa source d’infos sur le Groupe mais également son outil de travail pour mieux travailler ensemble.»

Yovan Jankee : « Quand je repense aux débuts du projet, quand on s’est demandé : “Qu’est-ce qu’il faudrait sur Julie ?”, c’est assez stupéfiant de voir jusqu’où cette question toute simple a mené. Ensemble il y a eu de l’inspiration, de la frustration, des moments d’inquiétude comme d’aboutissements… chaque instant a été nécessaire pour en arriver là. Julie n’est pas fini. Sa nouvelle version est simplement la première étape, un nouveau chapitre dans la façon dont Food & Allied s’approprie le digital pour son développement. L’heure est à l’économie collaborative, sociale et le fonctionnement de Julie repose entre les mains de chaque utilisateur : ce qu’il faut améliorer, ce qu’il faut ajouter et ce qu’il faut enlever… »

Hans Poonith : « Ça a été une aventure humaine enrichissante. Le voyage a été long, très long mais ça en valait vraiment la peine ! Avec Pauline et Yovan, nous avons passé quelques nuits blanches, mais il y avait toujours cette folle envie de mener le bateau à bon port. Les interactions avec les autres collaborateurs ont été tout aussi intéressantes et stimulantes. Moment excitant que le go-live ; ça marque la fin du projet mais aussi le début d’une nouvelle aventure… Julie sera vecteur d’échanges, de partage, de collaboration et de synergies dans le Groupe. Et nous avons beaucoup à gagner à cultiver cet esprit de groupe. »

Akthar Dilmohamud, FRCI : « J’ai beaucoup apprécié de travailler avec l’équipe de Food & Allied sur l’élaboration de Julie, qui était par ailleurs un projet bien défini au départ, avec des objectifs très clairs. L’équipe avait déjà une bonne visibilité des besoins du business et des fonctionnalités à intégrer, ce qui nous a permis d’avoir rapidement un schéma directeur ; par ailleurs, nous n’avons pas eu à faire beaucoup d’ajustements. Je suis content de voir que Julie a été vite adoptée par l’ensemble du Groupe. Il y a certes des points à améliorer mais tout ça se fera graduellement. »

Nadine Viger, NES : « Julie est le fruit d’une collaboration étroite entre le Corporate et les prestataires externes, avec le partage des tâches et responsabilités dans un véritable esprit d’équipe. Il faut savoir qu’elle est la première application hébergée au sein de notre réseau sécurisé (WAN) avec un accès externe via Internet. Cela a nécessité la mise en place d’une “Demilitarised Zone” ou DMZ qui peut désormais être étendue à d’autres applications du type mobile, etc. C’est une grande première pour NES et le début de l’ère mobile pour le Groupe ! »

Hannah Soobhan : « Outil de partage et de communication, Julie nous réunit tous sur une seule et même plateforme qui changera à coup sûr nos méthodes de travail. Mon rôle au niveau de la communauté RH sera de faire vivre la plateforme, en veillant à ce que l’outil soit utilisé à bon escient. Ce sera un challenge de la motiver et de l’encourager à utiliser Julie mais je pense qu’avec le temps, nous conviendrons tous des avantages que le nouvel intranet nous fournit. »

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L’actu des entreprises L’actu des entreprises

Trait d’union Nº223 – février 2016 76 Trait d’union Nº223 – février 2016

Aux champs avec Bonduelle FTL Madagascar ouvre le bal des anniversairesNEW MAURIFOODS LTD15 ANS

Sous un soleil de plomb, entre deux rangées de laitues, Guillaume Lartigue, ingénieur R&D Agro de Bonduelle et Antoine Paté, ingénieur agronome à New Maurifoods Ltd, échangent avec Dev Parmanum, l’un des trois planteurs de laitues de cette marque française - représentée à Maurice par NML. Dans ses champs se trouvant à Henrietta, Dev cultive les variétés qui s’adaptent le mieux au climat mauricien : les batavia, les plus prisées des consommateurs, les feuilles de chêne et les lollo.Chaque année, un agronome de Bonduelle vient à Maurice pour, entre autres, rencontrer les planteurs, afin de faire le point sur les bonnes pratiques et techniques culturales, les difficultés auxquelles ils sont

Gâteau d’anniversaire, ambiance joyeuse et festive… de quoi célébrer comme il convient les 15 ans de FTL Madagascar. Le 21 janvier, le bureau de Tamatave a lancé les festivités en organisant une collation dans ses locaux, après quoi le lendemain les employés d’Antananarivo se sont réunis au restaurant « Le Pavé» dans la capitale. N’ayant pu faire le déplacement, Julien Audibert, CEO de FTL, ainsi que Gérard Boullé, COO du Groupe, et Cédric Lagesse, Managing Director de Panagora – tous deux ayant contribué à un moment à l’évolution de cette entreprise logistique – ont tenu également à marquer cet anniversaire à travers des messages forts qu’ils ont envoyés à l’équipe malgache. confrontés, le maintien de la qualité

des produits, les exigences de la marque, les nouvelles variétés… Un transfert de connaissances et un accompagnement qui font partie du partenariat que Bonduelle établit avec ses nombreux producteurs dans le monde. Pendant une semaine à la mi-janvier, Guillaume Lartigue était à NML, justement pour faire bénéficier aux trois planteurs mauriciens le savoir-faire sans cesse renouvelé de Bonduelle. Un savoir-faire éprouvé, qui repose sur des process modernes, des tests continus de nouvelles variétés résistantes aux maladies, une gestion durable des sols et des ressources…« L’accompagnement des producteurs est essentiel dans la mesure

où nous leur apportons une expertise, sur laquelle ils peuvent s’appuyer pour garantir la qualité des produits Bonduelle auprès des consommateurs » , affirme Guillaume. Et Antoine Paté de renchérir : « Le choix de Food & Allied s’est fondé sur l’expérience de Bonduelle forte de 35 ans de pratiques culturales. Et ce partenariat s’adresse à des producteurs qui veulent se diversifier, du fait des terres qui se libèrent, et investir dans un business inclusif leur assurant une activité, un certain volume de produits et surtout leur qualité. »Convaincu de cette qualité, Dev n’a pas hésité à se lancer dans la production des laitues Bonduelle, certain de bénéficier des connaissances et de l’accompagnement de NML, garante de la marque à Maurice. « Certes, les exigences de Bonduelle peuvent paraître contraignantes mais je suis assuré d’avoir une production de qualité que les consommateurs apprécient. Je ne suis pas seul dans cette aventure car je sais qu’à tout moment je peux compter sur les agronomes de Bonduelle pour me guider et m’aider à faire grandir mon business. » Déjà avec Guillaume et Antoine, Dev a trouvé vite fait une solution pratique à un problème d’irrigation. Il s’attelle maintenant à la mettre en place. Si ce n’est déjà fait…

FTL Madagascar a débuté ses activités en novembre 2000 avec une dizaine d’employés, répartis sur les bureaux d’Antananarivo et de Tamatave. Aujourd’hui transitaire incontournable du paysage malgache, FTL Madagascar compte trois bureaux et une cinquantaine d’employés. Elle a connu les deux crises de 2002 et 2009, mais a su rester pérenne, notamment avec le projet Ambatovy où FTL a été le partenaire logistique d’un des plus grands chantiers de construction minière de nickel et de cobalt, en Afrique sub-saharienne. Son leadership s’étend également au secteur du périssable avec notamment son implication logistique dans l’exportation annuelle des litchis de Madagascar.

Bio express

« Nous devons nos diverses réussites aux femmes et aux hommes qui nous ont accompagnés pendant ces 15 dernières années. Certains sont là depuis le premier jour. Dans les métiers de service, la satisfaction du client passe par la qualité du travail que nous fournissons au quotidien. C’est l’occasion ici de remercier tous nos collaborateurs grâce à qui, chaque jour, nous essayons de servir au mieux tous nos clients. 2015 a été une année paradoxale. Si la stabilisation de la situation politique

avait donné beaucoup d’espoirs en termes d’investissements et de nouveaux projets, force est de constater que le développement est plus long que prévu. Nous le ressentons essentiellement au niveau des projets miniers. Nous restons toutefois optimistes et nous nous positionnons fortement dans ce secteur, afin d’être fin prêts dès le démarrage des activités. Cette année, nous allons continuer à développer l’activité textile qui se porte bien dans la Grande île. Nous attendons aussi les bénéfices de la réintégration de Madagascar au sein de l’AGOA en nous positionnant sur les trafics à destination des USA.Le développement des flux entre l’Afrique du Sud et Madagascar constitue un point essentiel de notre évolution. Grâce à la présence de FTL dans les deux pays et l’augmentation des flux dans les deux sens, nous nous plaçons clairement comme le transitaire de référence sur cet axe. L’activité shipping étant en croissance, nous avons des projets intéressants à court et à moyen termes. Nous restons donc très motivés et croyons fortement en notre développement à Madagascar. Merci au Groupe Food & Allied et à FTL Maurice pour le soutien et l’accompagnement qu’ils nous apportent. »

Le mot d’Alexandre Malheiro, Country Manager

Des salades gourmandes dans une gamme traiteur

Depuis peu, New Maurifoods innove avec une gamme traiteur Bonduelle qui se décline en un coleslaw (chou, carotte et sauce mayonnaise), des carottes râpées vinaigrette et des crudités vinaigrette. A ces classiques est venue s’ajouter une nouveauté bien mauricienne : l’achard de légumes. « Ce sont de délicieux accompagnements composés de légumes frais dans une gamme ‘prêt-à-manger’ qui a l’avantage

de faciliter la vie des consommateurs », déclare Perrine Domane, Operations Manager. NML, qui s’est lancée dans ce nouveau créneau,

compte proposer dans le courant de l’année d’autres recettes gourmandes.

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L’actu des entreprises L’actu des entreprises

Trait d’union Nº223 – février 2016 98 Trait d’union Nº223 – février 2016

La belle aventure mauricienneUNE START-UP ACCOMPAGNÉE PAR ECLOSIACOUPE DU MONDE DE LA BOULANGERIE

« C’est un condensé de tout ce qui est bien dans le foot, mais pratiqué dans une salle ». C’est ainsi que Nicolas Lecordier, General manager de FootFive résume ce concept qui a séduit des millions d’amateurs de foot à l’étranger. FootFive a ouvert ses portes à Bagatelle Mall of Mauritius fin février avec le soutien de Pick’n’Eat (KFC), ENL, La Sentinelle et Eclosia (qui accompagne l’éclosion de petites entreprises au moyen d’un appui financier et de conseils) du groupe Food & Allied. Le concept de

foot en salle permet aux passionnés du ballon rond de profiter de leur sport favori toute l’année sur une pelouse synthétique. Au lieu de 11, l’équipe est composée de cinq joueurs et le match dure une heure. « Oubliez les contraintes de disponibilité et d’accessibilité. FootFive est ouvert de 9h à minuit tous les jours qu’il vente ou qu’il pleuve. Il suffit d’appeler pour réserver un terrain et le tour est joué » ajoute Nicolas Lecordier. Les tarifs dépendent du créneau horaire choisi. Les terrains pourront également accueillir des matchs de badminton, de volley-ball, de tennis-foot ainsi que des séances de zumba. L’organisation d’événements tels que les anniversaires est également possible.Quatre terrains de foot, chacun d’une superficie réduite (15 mt x 30 mts) sont aménagés dans le bâtiment qui ressemble à un grand hangar. Mais ne vous fiez pas aux apparences. Ici le

sport-roi revêt toute son importance et le soin apporté aux aménagements d’intérieur en est la preuve : un coin détente à l’ambiance lounge où l’on peut se désaltérer et se restaurer avant ou après le match, un écran géant pour la retransmission des matchs, un bar, un restaurant offrant des amuse-bouches et des vestiaires hommes et femmes avec douches individuelles. Vous l’aurez compris : FootFive est la nouvelle adresse du sport et du loisir à Maurice !

et d’échanges entre professionnels », confient les participants mauriciens.Pour Laval Sophie, coach de l’équipe, ses protégés sont de « vrais héros » : « Je suis fier de cette magnifique équipe, qui a travaillé d’arrache-pied pour participer à ce concours de très haut niveau. C’était une grande première pour Maurice. Même si notre équipe était bien préparée, elle a manqué de temps pour compléter sa pièce artistique ; Maneeram Santaram a gardé son calme devant un public retenant son souffle. Grâce à ce concours, nous avons beaucoup appris et nous ne pouvons que nous améliorer à présent. »Grâce à ses sponsors (France Export Céréales, l’AHRIM, Air Mauritius), LMLC a offert un soutien continu aux participants ainsi qu’à leurs suppléants afin qu’ils puissent donner le meilleur d’eux-mêmes. Ils ont suivi des formations de très haut niveau qui ont eu lieu à la Fournée des Moulins mais aussi au Baking Centre de Lesaffre, assurées par des professionnels dont certains sont Meilleurs Ouvriers de France. Au final, tous ont contribué à atteindre l’objectif de départ : positionner Maurice sur la carte mondiale de la boulangerie.

Présélectionnée en avril 2015 lors de la Coupe Louis Lesaffre à Istanbul (première de la zone Afrique Méditerranée), l’équipe mauricienne, parrainée par Les Moulins de la Concorde, a défendu son savoir-faire à la 9e Coupe du Monde de la Boulangerie, qui s’est tenue du 5 au 9 février au Salon Europain à Paris Villepinte. Sabeer Hookoomally (Baguette et Pains du Monde), Ludovic Gopaul (Viennoiserie) et Maneeram Santaram (Pièce artistique) y ont affronté les meilleurs boulangers du monde - réunis en 12 équipes de trois candidats - pendant trois jours devant le public et les membres du jury. Appuyé par des chefs mauriciens, le

A l’issue d’une formation assurée l’année dernière sur le service clientèle, Panagora a défini cinq valeurs pour être « customer-oriented ». Ces valeurs sont : Reliable, Enthousiaste, Courtois, Accountable et Précis (RECAP). Poussant plus loin la démarche, la direction et les Ressources Humaines ont conçu une méthodologie permettant d’assurer un suivi efficace de la formation auprès des employés en leur proposant de désigner, à travers un jeu, les ambassadeurs de ces cinq valeurs. Chaque employé

choix de leurs produits – dont certains étaient imposés et d’autres tirés au sort – faisait la part belle aux saveurs du pays : chutney de coco, d’ourite, limon confit de Rodrigues, ananas Victoria, carri-poulé, combava… Toutes ces recettes ont été réunies dans un livret illustré présentant le pays, l’équipe et les produits, qui a été distribué au jury composé d’experts internationaux.Bien que l’équipe mauricienne n’ait pas réussi à terminer son programme dans le temps imparti, sa performance reste tout de même remarquable. « Nous retenons de ce concours de belles leçons en termes d’expérience humaine, d’apprentissage aux côtés des meilleurs mondiaux

a reçu cinq cartes RECAP, avec la responsabilité de remettre l’une d’elles à un collègue qui, selon lui, symbolise le mieux l’une des cinq valeurs, tout en précisant brièvement sur la carte ce qu’il avait apprécié par rapport à cette valeur.Les ambassadeurs/ambassadrices du RECAP ont ensuite été récompensés lors de la fête de fin d’année de l’entreprise. L’employé ayant reçu le plus grand nombre de cartes est Raouf Nahoor, Team Leader pour la section Chilled, et qui compte 30 ans de service à Panagora.

Les entreprises du Groupe n’ont pas à craindre pour leurs données informatiques ou, pire, un arrêt indéterminé de leurs activités en cas d’incendie, d’inondations et toute autre catastrophe survenant dans leurs locaux. Car New Edge Solutions a élaboré, depuis deux ans déjà, un Disaster Recovery Plan (DRP), qu’elle a professionnalisé au fil du temps

en y intégrant au début de l’année un Business Continuity Office.Cette composante sécuritaire, en cas de force majeure, consiste en un espace aménagé à NES, pouvant accueillir une vingtaine de personnes et comprenant tout l’aménité informatique (tablettes mobiles, réseau câblé, wi-fi, téléphones…), qui permettrait à une entreprise du Groupe

en difficulté de continuer ses activités, en ayant accès à ses applications métier. Certaines entreprises ont déjà intégré ce DRP qui inclut principalement l’hébergement et la sauvegarde de leurs serveurs à NES. « Elles possèdent chez nous une version en temps réel de leurs opérations, ce qui constitue pour elles une sécurité en cas de pertes de données, déclare Patrice Ferrière, Infrastructure Support Manager. Nous faisons un audit régulier au niveau de nos serveurs qui sont de dernière génération et de nos logiciels dont les versions sont constamment actualisées. NES a beaucoup investi dans de nouvelles technologies afin de pouvoir offrir de meilleurs services aux entreprises du Groupe et leur permettre de travailler dans des conditions optimales. Nous les encourageons d’ailleurs à profiter de ces mesures, dont certaines seront opérationnelles d’ici fin 2016. »

« Business as usual » même en cas de catastophe

A chaque ambassadeur, l’une des valeurs « RECAP »

NEW EDGE SOLUTIONS

PANAGORA

Le foot en salle débarque à Maurice

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Accompagner les franchisés et faire grandir la marque. C’est la volonté de Yoplait, qui s’exprime à travers les forums auxquels sont conviés tous les ans ses franchisés de par le monde. Du 9 au 11 décembre dernier, Jean-Jacques Boullé et Ella Ng Cheong Tin de Maurilait ainsi que Cédric Lagesse, Julien Fleurot et Anjina Saddul de Panagora ont assisté au Forum francophone qui s’est tenu dans les locaux de Yoplait, à Boulogne en France.

Regroupant une dizaine de pays ayant la même taille de marché, parmi lesquels Maurice, la Réunion, le Maroc, la Côte d’Ivoire, la Nouvelle-Calédonie, ce forum s’est focalisé sur quatre axes : une vision commune de la marque, une harmonisation de ses plateformes de produits-phare, un alignement sur la charte environnementale et un support sur les domaines techniques (qualité, recherche et développement) et le marketing. Les franchisés ont

Le Backstage Awards est parti pour devenir un événement récurrent dans le calendrier culturel des Mauriciens. Après une première édition 2014 qui a fait le buzz aussi bien auprès des artistes que du public, la soirée 2015, qui a eu lieu en décembre, a une fois de plus donné de la visibilité à nombre de musiciens, chanteurs, photographes, professionnels du maquillage, de la coiffure et de la mode, révélant de nouveaux talents et récompensant les plus plébiscités par les Mauriciens invités à participer au vote sur Facebook, en plus de celui du jury. Ce qu’il a de spécial ce Backstage Awards, initié par le Hennessy Park Hotel - dont la particularité est de promouvoir l’art et la culture locaux - c’est qu’il invite les Mauriciens à vivre une expérience événementielle inédite, en ligne avec le positionnement du Groupe Indigo. « Nous faisons de

l’événementiel en y rattachant à chaque fois une expérience unique mais aussi particulière à l’identité de chacun de nos hôtels, atteste Stéphanie Fischhoff, Group Sales & Marketing Manager. Les Mauriciens sont de plus en plus exigeants quant à la qualité des événements organisés, que ce soient des festivals, des conférences, des soirées… ; ils voyagent beaucoup et voient ce qui se fait ailleurs. Cela nous pousse à une course constante à l’innovation pour créer non seulement le ‘waouh effect’ mais aussi de l’émotion. C’est ce qu’ils retiendront avant tout de leur soirée. » Pour initier cette expérience, Indigo s’inspire des tendances événementielles dans le monde, des échanges avec sa clientèle internationale, des voyages de son personnel, du lifestyle ambiant… En les façonnant au contexte mauricien. « Nous faisons venir de l’authentique pour recréer ici de l’authentique ; à chaque événement sa nouveauté et son authenticité », souligne Stéphanie. Pour preuve : les festivals qui font la renommée du Labourdonnais, du Suffren ou encore du Hennessy, culinaires pour les uns (avec à chaque fois le partage d’expérience d’un chef étranger avec la brigade de l’hôtel), festifs voire sportifs pour les autres, à l’image du Beer Festival, du Movember Fest, du Golf Challenge, du Backstage Awards ou encore du récent Suffren Pop Fridays…L’expérience se vit à toutes les étapes de l’événement, de la restauration

Après des années d’opération à l’usine de Maurilait Production Ltée, la Fillmark, qui conditionnait les cônes et petits pots de Miko, a cédé sa place en décembre dernier à une conditionneuse plus performante, la Rokk RR2000. Ce nouvel équipement permet de fabriquer des crèmes glacées plus élaborées (dosage avec un cœur

de sauces ou encore en spirale) et diversifiées à un rythme allant jusqu’à 4 200 unités par heure, contre une production horaire de 1 800 unités pour la Fillmark. De marque européenne, polyvalente,

totalement automatisée et conforme aux exigences de santé et sécurité au travail (norme OHSAS), la Rokk RR2000 répond aux objectifs de la

Production de gagner davantage en efficience au niveau des process mais également en qualité et nouveautés des produits, précise Olivier Zuël, Production Manager. Ainsi, les gammes de Cornetto et Ptipo se sont enrichies de nouvelles recettes plus gourmandes, fabriquées par la Rokk : Cornetto menthe/cœur de chocolat, vanille/cœur de chocolat, chocolat/cœur de chocolat, chocolat et amande/cœur de chocolat ; les Ptipo se déclinent, eux, en vanille, vanille/chocolat, chocolat/amande et vanille/fruits rouges dosé en spirale. L’emballage a également été repensé et se compose de couvercles transparents pour mieux valoriser les nouvelles crèmes glacées.

eu l’occasion d’échanger sur leur expérience et leurs pratiques, tout en se familiarisant avec les diverses stratégies élaborées par les équipes françaises. Etait également programmée la visite d’un grand magasin avec un rayon yaourts d’une envergure impressionnante. « On sentait chez les équipes françaises un réel désir de nous accompagner dans nos opérations afin que nous puissions nous aligner sur les exigences de la marque, révèle Ella Ng Cheong Tin, Product Development & Purchasing Manager. Ce forum a été certes profitable à plus d’un titre mais également convivial, du fait de la bonne participation de tous les franchisés. Personnellement je suis rentrée motivée, avec de nouvelles idées à concrétiser. » Forte, en somme, de la devise de Yoplait d’être toujours plus proche des consommateurs et d’ajouter la petite touche de joie pour les aider à s’épanouir tous les jours.

Au Forum francophone, la petite fleur dévoile ses stratégies

MAURILAIT PRODUCTION LTÉE ET PANAGORA

Avec la Rokk, place aux crèmes glacées élaboréesMAURILAIT PRODUCTION LTÉE

Trait d’union Nº223 – février 2016 1110 Trait d’union Nº223 – février 2016

Vivre l’expérience Backstage Awards

L’actu des entreprises L’actu des entreprisesINDIGO HOTELS

à la décoration en passant par le bar, la logistique, la musique… Sont mobilisées les équipes concernées, pilotées par Virginie Gomes Da Costa, Event & Banquet Manager : « Lors d’une première réunion, les managers de l’hôtel, du F&B, du housekeeping, de la maintenance, du bar, le chef de cuisine se concertent pour définir le concept de l’événement et de son élaboration à tous les niveaux. A chacun son brief et sa tâche ; au fil des rencontres, nous ajustons et peaufinons les détails jusqu’au jour J où tout le monde est à pied d’œuvre pour produire un événement de qualité. » Faire le buzz, créer un « waouh effect » et susciter des émotions, c’est ça en somme la marque de fabrique de l’événementiel dans les hôtels Indigo.

Eric Lee, photographe gagnant au Backstage Awards, ancien étudiant à Charles Telfair Institute (accessoirement photographe pour « Trait d’Union ») : « C’est tout le travail d’une année qui a porté ses fruits. Je ne m’attendais pas à remporter cet award, d’autant que les finalistes étaient tout aussi talentueux. Mon point fort ? Le côté épuré de mes photos ; je mise beaucoup sur la lumière naturelle. Je suis heureux que mon travail ait été reconnu par mes pairs ; ça me donne le courage d’aller de l’avant et de faire de la photographie mon métier. Surtout que le Hennessy m’a récemment donné l’occasion d’exposer mes photos, une série de portraits en noir et blanc, de mannequins sans fard, dont je fais ressortir les émotions. »

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L’actu des entreprises L’actu des entreprises

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NEW MAURIFOODS LTD PORTRAIT CROISÉ

Ganessen expose en Chine Trait d’Union : un passage en douceur...

Vieux bâtiments de Maurice, anciens métiers, portrait d’Amaye, sa grand-mère (Trait d’Union n° 210)… Ganessen Ponnusamy, employé à New Maurifoods depuis 11 ans, a exposé, en novembre dernier, une

Quoi de mieux qu’un établissement chic et accueillant pour lancer le Moët Ice Impérial de la prestigieuse maison Moët et Chandon ? En décembre dernier, Grays, représentante de cette marque de champagne à Maurice,

douzaine de ses photos en Chine. Avec trois autres mauriciens – deux peintres et un autre photographe - ils faisaient partie d’une délégation de 26 artistes de 13 pays (parmi lesquels l’Italie, la France, l’Angleterre,

a choisi le cadre du Labourdonnais Waterfront Hotel pour faire découvrir le Moët Ice Impérial, premier champagne au monde spécialement assemblé pour être apprécié uniquement avec de la glace. Une fraîcheur vivifiante et de

puissants arômes de fruits tropicaux caractérisent cette nouveauté Moët & Chandon, qui se présente dans une élégante bouteille blanche aux reflets argentés. Un style auquel le Labourdonnais a donné encore plus de relief lors de la soirée de lancement.

l’Indonésie…) qui avaient été invités par une grande galerie chinoise à exposer leurs œuvres dans trois lieux, Hangzou, Dongyang et Zitang, où l’art et l’histoire y sont prédominants. Sponsorisé par le ministère des Arts et de la Culture, et aussi par New Maurifoods Ltd, Ganessen a ramené de son voyage autant d’ouverture et d’expériences artistiques, de clichés mémorables et d’échanges passionnants : « Les Chinois sont très intéressés par l’art sous toutes ses formes ; nous avons eu beaucoup d’interaction entre artistes, mais aussi avec les visiteurs qui voulaient nous rencontrer pour mieux connaître nos cultures et les diverses facettes de nos pays respectifs. » Ganessen n’en est pas à sa première exposition, ayant déjà exposé en Malaisie, en Thaïlande et en Inde. A Maurice, il avait fait, il y a deux ans, une exposition en solo sur le quotidien de sa grand-mère alors âgée de 102 ans.

Toujours à l’affût de nouvelles croustillantes, Caroline a, durant trois ans, traqué les évènements importants, décisions majeures et développements continus dans les entreprises. « Quand je suis arrivée dans le groupe en février 2013, je suis bien vite rentrée dans le bain car nous sortions un numéro spécial lié aux 45 ans d’indépendance du pays et à la place de Food & Allied dans ce contexte… Ça aura été une bonne mise en jambes » se souvient-elle. Après une quinzaine d’années dans la presse pure et dure en tant que secrétaire de rédaction et journaliste pour La Sentinelle, Caroline est ensuite passée par la ‘case agence’ en tant que responsable du département éditorial, avant de se joindre au groupe. Tentée par un nouvel environnement de travail – elle qui n’avait connu que les salles de rédaction bouillonnantes – elle fait le choix après mure réflexion de rejoindre le monde corporate. « Je n’aurais pas pu mieux tomber. Les valeurs du groupe correspondent aux miennes et cela m’a tout de suite plu ». Sa marque de fabrique ? Sa rigueur, héritage probable de ses études en Lettres Modernes et de son premier job en tant que Secrétaire de Rédaction. S’armant de patience, elle dissèque les textes, dépèce les mots avec minutie, s’attache à chaque virgule... La moindre faute passe à la trappe. Caroline aura également marqué Trait d’Union par la mise en place d’une nouvelle maquette, plus aérée, plus épurée. Mais l’appel des salles de rédaction se fait plus fort ; le besoin également d’une

certaine flexibilité qui lui permettra de consacrer du temps à sa spiritualité et à sa vie communautaire… Cette année sera donc une année de transition entre nos deux jeunes dames, qui présentent d’ailleurs nombre de similitudes dans leurs parcours. Et qui se sont d’ailleurs déjà croisées au détour d’une salle de rédaction. Bindumathi, fraichement arrivée début février, fait petit à petit ses armes. S’informe, rencontre, échange. Son passé de journaliste d’investigation à l’express-dimanche (entre autres) l’aide à y voir plus clair, à mieux appréhender le nouveau contexte dans lequel elle sera appelée à évoluer.

Posée, mais décidée – elle dépiste rapidement ceux qui essaient de dissimuler des infos et peut s’acharner sur sa proie! – Bindumathi prend la mesure de l’importance accordée à ce magazine d’entreprise offert à chaque employé du groupe. « J’ai déjà beaucoup d’idées pour continuer à faire vivre ce beau magazine ! » Elle n’en dira pas plus… Surprise du chef à venir!Après de longues années au sein de diverses rédactions, Bindumathi s’essaye à la Fonction Publique en tant qu’attachée de presse, puis aux Relations Publiques et à l’évènementiel dans une agence de communication. Les expériences sont formatrices, pleines de challenges, mais la plume lui manque. « Ce nouveau job de journaliste d’entreprise

mêle à la fois la rédaction, le contact avec les gens, le fait d’apprendre de nouvelles choses… Bref tout ce que j’aime. Je serai juste de l’autre coté de la barrière, » explique-t-elle. Avec un peu de chance, ce nouveau job lui laissera un peu de temps pour terminer ses études en marketing entamées il y a trois ans, et pour continuer de s’occuper de ses deux petits, Nirvana, son ainée de 9 ans et Siddhartha, son cadet de 7 ans. « Après plus de dix ans, j’ai voulu reprendre le chemin de l’Université de Maurice… Pas évident au départ mais l’ouverture que procurent les études est tellement gratifiante à la longue ! » Pour notre part, nous ne pouvons qu’être heureux ! Les deux premiers Trait d’Union de l’année se feront à quatre mains, sous la houlette de nos deux pros de la plume. Bindumathi pourra donc compter sur Caroline pour l’accompagner pour son baptême du feu. Un conseil, Caroline, pour la route ? « Grâce à Trait d’Union, j’ai fait des rencontres hyper enrichissantes et pris beaucoup de plaisir à découvrir l’homme ou la femme derrière chaque process… Etre dans l’entreprise, c’est ce qui m’a permis de donner du corps au magazine. Je souhaite donc à Bindumathi beaucoup de belles rencontres, » conclut Caroline. Et la collaboration ne s’arrêtera peut-être pas là… Les 50 ans du groupe réserveront vraisemblablement d’autres surprises !

Le Labourdonnais Waterfront se met au Moët Ice Impérial

LANCEMENT

Nos deux premiers numéros 2016 se feront sous la houlette de nos deux pros de la plume.

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Une journaliste en chasse une autre. Avide de nouvelles aventures, celle qui aura donné un second souffle à Trait d’Union, Caroline Fernand, prend graduellement ses distances de notre magazine pour laisser place à son successeur, Bindumathi Boyjoo.

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Flash-back Flash-back

Comme son nom l’indique, cette nouvelle rubrique retrace les débuts, voire un pan de l’histoire d’une entreprise du Groupe. Il y a 40 ans, Maurilait écrivait les premières pages de son aventure avec Yoplait. Une aventure à laquelle ont participé, à divers niveaux des premières opérations de production de yaourt, Jeewan, Valérie ou encore Marie-Anne.

Jeewan et Valérie racontent la toute première production de yaourt

Nous sommes en avril 1976. Maurilait Ltée démarre sa première production de yaourt à Maurice, à la suite d’un partenariat avec la marque française Yoplait. A Telfair - là où se trouve actuellement New Edge Solutions - l’entreprise a établi sa petite usine dans laquelle travaillent quelque dix employés. Parmi, Marie-Anne Ramasawmy, décédée il y a quelques mois, après presque 40 ans de service. Jeewan Conjobeharry et Valérie Babajee, toujours en poste aujourd’hui, rejoignent la petite équipe, respectivement en 1977 et 1980. C’est non sans un brin de nostalgie que ces deux mémoires vivantes de Maurilait évoquent leur quotidien à cette époque.

Dès 7h15, une dizaine d’opérateurs, arborant uniformes bleus et fichus pour les femmes, s’affairent à la fabrication de quelque 400 pots de yaourts dans la salle de conditionnement. Là, se trouvent les deux « soutireuses » contenant du lait pasteurisé et ensemencé de ferments lactiques. Pendant que les uns installent en rangées, à intervalles précis, des pots sur des plateaux qu’ils glissent sous les quatre robinets des soutireuses, Jeewan perfore des opercules (de couleur doré à cette époque) à l’aide d’une machine à manivelle. Ces opercules sont ensuite sertis manuellement (fermés avec un sertisseur, sorte de cône en inox)

sur les pots remplis, explique-t-il avec force détails montrant l’appareil que Maurilait a conservé sous vitre, pour rappeler les premières opérations de production à ses employés et aux visiteurs de passage. Une fois les pots fermés, ils sont placés dans une armoire chaude pendant 3 heures, le temps pour le lait de fermenter. A un employé de noter l’heure d’entrée et de sortie des pots en salle d’étuvage. Puis vient l’étape de refroidissement pendant une heure. C’est aux alentours de 14h30 que les pots sont mis en chambre froide pour être livrés le lendemain dans les boutiques de l’île.

A la production du yaourt ferme nature a succédé trois mois plus tard celle du yaourt nature sucré, puis ça a été au tour du yaourt aromatisé (citron, amande, fraise, framboise) et puis du yaourt brassé aux letchis. Cette dernière opération consistait à ajouter, manuellement, au yaourt les letchis écrasés et cuits au bain-marie.En 1981, la famille des yaourts s’agrandit d’une gamme desserts sous la marque Yopi : Yam (caramel/vanille), Antillais (caramel/vanille/rhum/raisins) et Panaché (vanille/chocolat ; vanille/amande). Là encore, le conditionnement se déroule manuellement et en étapes. Et Valérie d’expliquer le processus : pour le Yopi Panaché par exemple, il fallait remplir, avec un broc, les pots à moitié de yaourt aromatisé à la vanille, les mettre ensuite en chambre

de refroidissement avant d’ajouter la partie chocolat ou amande.

Les opérateurs, qui sont passés d’une dizaine à une quinzaine en 1980, étaient tous polyvalents, passant d’une tâche à une autre, précise Valérie. Avant même d’entrer à Maurilait, elle a été quelque peu initiée aux process par sa tante, Marie-Anne Ramasawmy, chez qui elle habitait à l’époque et qui faisait partie des premiers employés de l’entreprise. « Li ti pe rakont mwa so la zourne dan lizinn ek sa ti donn mwa envi travay laba. Avan mo rent Maurilait, mo ti pe deza remplas bann operater absan. Sa lepok la, nou ti enn ti fami. Me mo bien kontan lentrepriz inn evolue ek finn ena bokou developman. Monn finn apran bokou kitsoz pandan pre 40 an ek monn evolue ensam avek Maurilait. Mo fier mo enn Maurilaitier », confie Valérie, toute imprégnée de l’esprit Maurilait. Plus nostalgique, Jeewan avoue avoir souvent des flash-back quand il passe devant le « musée » de Maurilait : « Mo ena bokou souvenir sa lepok la, zot presie pou mwa. Gras à sa travay la, monn reisi tras enn lavenir. » C’est le cœur content et satisfait qu’il partira bientôt à la retraite. Fier d’avoir été de l’aventure de Maurilait. Valérie, elle, continue sa route avec l’entreprise, autant de temps qu’il faudra…

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Quand petit poussin grand-parental se transforme en poussin parental

• Après un premier tri sur la ferme, les œufs sont dirigés vers le couvoir de GP pour y être incubés - toujours séparément pour les deux lignées. Un deuxième tri est effectué avant la mise en machine, selon leur forme, leur poids et leur propreté. Sont sélectés uniquement des œufs qui ont été pondus dans les nids. Le cycle normal d’incubation est de 21 jours. Aussitôt l’éclosion des oeufs, s’opère la sélection des poussins : d’un côté les femelles de la lignée femelle et de l’autre les mâles de la lignée mâle.

• La sélection passe par le sexage des poussins : à l’aile pour la lignée femelle et au cloaque pour la lignée mâle. « Cet examen est mené par une équipe professionnelle formée à cette méthode délicate, qui demande beaucoup de dextérité », fait ressortir Bernard Larue, Hatchery Manager. Au sexage succède la vaccination des poussins contre certaines maladies spécifiques. Puis la grande majorité des poussins est dirigée vers l’une des quatre fermes poussinières parentales alors que d’autres sont exportés vers les pays de la région et l’Afrique.

• Isolée en pleine campagne, la ferme de St Julien est composée d’un bâtiment comprenant quatre espaces dans lesquels sont élevés séparément les mâles et femelles de la lignée mâle d’une part, et les mâles et femelles de la lignée femelle d’autre part. Préalablement à leur arrivée, les locaux sont lavés, désinfectés et préchauffés selon un protocole bien établi, de conditions optimales et de contrôle strict d’hygiène et de biosécurité. « Nous nous assurons que les locaux sont bien ventilés, que les copeaux sont toujours secs, que les mangeoires et abreuvoirs sont accessibles aux poussins, bref nous sommes aux petits soins pour eux jusqu’à leur transfert à la ferme de reproduction GP de Bonne Veine », souligne Yannick Levantard, Breeding Manager.

• Survient à Bonne Veine, le temps de la reproduction des poules pondeuses – ce sont uniquement les mâles et femelles d’une même lignée qui sont mélangés. Tout un programme lumineux est mis en place pour stimuler le bon développement des femelles des deux lignées. Elles se mettent à pondre généralement sur la 24e semaine. A Bonne Veine également, Avipro Farming assure un contrôle de qualité (respect des normes d’hygiène et de biosécurité…) et de traçabilité lors de la reproduction et de la ponte.

De l’importation des poussins grands-parentaux (GP) de France à la naissance des parentaux au couvoir de GP, c’est le tout début de la filière avicole d’Avipro qui est ici décliné. L’expertise de l’entreprise s’étend non seulement aux techniques d’élevage, de reproduction et d’accouvage mais passe aussi, et surtout, par un contrôle de qualité à toutes les étapes.

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• 7 heures du matin. Manoj Raghu, Operations Officer au département Grands-parents (GP), réceptionne à l’aéroport plusieurs boîtes de poussins grands-parentaux - de souche Hubbard Classic - en provenance de France. Liste de vérification en mains, il s’assure, entre autres, de la quantité de poussins et de la température des boîtes. A ses côtés, un vétérinaire des services vétérinaires gouvernementaux qui doit obligatoirement donner son aval avant que les poussins ne soient acheminés vers la ferme d’élevage de St Julien. Le même scénario se produit tous les 18 semaines, soit lors des trois réceptions de GP par an.

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Le tour du métierLe tour du métier

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AVIPRO FARMING

Zoom sur les équipes

L’équipe de Bonne Veine de g. à dr. : Deepa Jauffret, Lallchand Dhorah, Sooroojall Beelur, Abdool Katoaroo, Anil Kuma Ram, Sachin Burnah, Ranjit Bhoyrub, Paul Manai, Colette Prodigson, Hélène Chendradoo, Siven Rengasamy, Manoj Raghu.

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Entretien

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Entretien

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Questions à Romain Harel, responsable d’Avitech Madagascar

« Avitech a développé un très bon niveau de compétences et d’adaptabilité »Il y a quelques mois, Romain Harel, auparavant manager du Breeding, a pris la direction d’Avitech, entreprise de production de poulets installée à Madagascar depuis bientôt 20 ans. Malgré un marché difficile, Avitech a su pérenniser ses activités grâce à une équipe engagée et à la faculté de l’entreprise de s’adapter au contexte local. Elle prévoit également d’importants projets pour les cinq prochaines années.

Comment se porte Avitech depuis sa création à Madagascar ?Avitech fête ses 20 ans cette année, et la compagnie se porte relativement bien : nous avons une équipe soudée et engagée qui fait un travail formidable pour satisfaire nos clients, produire des poussins et du poulet de qualité, tout en assurant la pérennité financière de nos activités.

Quels sont les challenges auxquels la compagnie est régulièrement confrontée ?Le marché est difficile, que ce soit pour le poussin avec une concurrence forte, ou

pour la vente de poulet de chair qui est un produit relativement nouveau pour les Malgaches. Nous devons également faire face à certaines contraintes qui nous empêchent de progresser plus rapidement, comme l’instabilité politique, ou encore la dévaluation de la monnaie locale. Nous nous devons d’être prudents dans nos projets, tout en étant prêts à nous adapter rapidement au changement.

Comment conciliez-vous le savoir-faire mauricien avec le contexte malgache ?Nous avons des échanges réguliers avec nos collègues de Maurice, qu’il soient d’ordre technique, de management, ou stratégique. Leurs conseils nous guident et nous permettent de nous aligner au maximum sur les standards du Groupe. Grâce à son expérience, Avitech a développé un très bon niveau de compétences et d’adaptabilité, même dans un contexte quelquefois difficile. Ainsi, je pense que nous avons, nous aussi, des connaissances à apporter en retour ; il est donc important de maintenir cette relation de travail.

Comment envisagez-vous l’avenir de l’entreprise à court et à long termes ?L’avenir s’annonce très prometteur. En

effet, nous sentons une réelle volonté du Groupe à développer ses activités en Afrique et à Madagascar, ce qui est très motivant. Si les indices de croissance annoncés sont respectés et si le climat socio-politique du pays le permet, nous aurons alors un potentiel de progression énorme. Nous prévoyons des projets importants dans les cinq prochaines années, mais soyons prudents tout en restant optimistes.

Comment se passe votre adaptation à Madagascar ? Vos premières impressions…Tout nouveau, tout beau ! Sur le plan personnel, mon épouse et moi avons dû nous habituer à cette nouvelle vie, mais nous sommes heureux d’être là. Nous avons été bien aidés par les collègues mauriciens déjà installés ici, que ce soit pour notre emménagement, ou encore pour découvrir la ville et faire des rencontres. Sur le plan professionnel, j’ai été bien accueilli par mes collègues malgaches. Et j’ai été agréablement surpris du niveau de compétence, du professionnalisme, de l’engagement de tous, des performances techniques… Je suis dans une phase où j’apprends énormément

de ce nouvel environnement de travail, et j’espère pouvoir apporter ma contribution pour faire progresser Avitech. Pourvu que ça dure…

Laurent Andriamparany accroît son expérienceLaurent Andriamparany, responsable des fermes poussinières à Avitech, était à Maurice en décembre dernier pour un stage de perfectionnement des techniques d’élevage sur les fermes de reproduction d’Avipro. Il s’est familiarisé avec autant d’opérations axées sur la sélection et la pesée des reproducteurs, la distribution de l’aliment, les techniques de vaccination et le lavage des bâtiments (incluant les étapes d’assainissement)… « C’était une belle opportunité de découvrir la pratique de ces process et l’utilisation d’équipements performants qui donnent des résultants concluants. Cela m’aidera certainement à optimiser nos opérations à Avitech de sorte qu’elles s’alignent sur les standards mauriciens. »

En savoir +

Quand elle a démarré ses activités à Madagascar en 1996, Avitech produisait environ 5 000 poussins. Vingt ans plus tard, sa production a atteint près de 6 millions de poussins par an et elle compte un peu plus de 200 employés répartis sur 13 sites. L’entreprise est également actionnaire dans la société Farmshop qui gère des points de vente franchisés, et qui assure formation et conseil aux éleveurs locaux durant toutes les étapes de l’élevage. « Le développement d’Avitech reste une belle réussite du fait de l’engagement de tous les employés et cette réussite

est reconnue par l’ensemble de nos clients et partenaires, déclare Jérôme Poutot, directeur général de Food & Allied Madagascar. L’arrivée de Romain permettra à Avitech de consolider ses acquis, de renforcer la gestion, de préparer l’avenir qui nous semble assez prometteur. Nous avons de grandes ambitions pour les cinq années à venir et de nombreux projets à mener à bien. Il faut dire aussi qu’avec l’arrivée de Romain, en plus du soutien de Benoît Ng, cela va me permettre de dégager plus de temps à d’autres projets pour Food & Allied Madagascar. »

L'équipe management d'Avitech de g. à dr. : Christian Ravelonanosy, Benoît Ng, Andry Andriarimalala, Emmanuel Elison, Romain Harel, Thomas Rabanoson, Hani Rabehasy, Patrick Ramiandrisoa et Zakaria Randrianatoandro. Absents de la photo : Jérôme Poutot, Frédéric Bardothier et Dr Riana.

Si les indices de croissance annoncés sont respectés et si le climat socio-politique du pays le permet, nous aurons alors un potentiel de progression énorme.

...nous sentons une réelle volonté du Groupe à développer ses activités en Afrique et à Madagascar, ce qui est très motivant.

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Mode LearningLe portrait de

Hervé Bax de Keating, homme tout-terrainCela fait trois mois qu’il a pris les commandes du département Art, Culture et Sports. Par petites touches, Hervé Bax de Keating nous brosse sa vie et son rôle dans le Groupe. Faisons plus ample connaissance avec celui qui croit dans la valeur de l’homme et dans les relations qui se construisent dans la durée.

Qu’est-ce qui vous a poussé à adapter les méthodes d’acting à l’entreprise ? Je donne des cours depuis 15 ans et j’ai été contacté par des compagnies qui souhaitaient aborder la communication à partir des méthodes d’enseignement destinées aux acteurs afin d’approfondir la communication et le relationnel. Je me suis aperçu que la majorité des gens manquait d’outils pratiques et concrets, que beaucoup de formations étaient très cérébrales alors que l’apprentissage de la communication et la gestion de l’émotionnel passent avant tout par la pratique et par le corps. La Commedia dell’arte, a deux avantages : elle est très ludique et elle fonctionne comme le miroir de notre monde. Tous les « types » de notre

David Pion a assuré, en février dernier, une formation aux employés du Groupe sur l’Art des rapports professionnels, basée sur des méthodes d’acting, particulièrement efficaces dans l’apprentissage de la communication et la gestion des émotions.

Mon parcoursJe suis né à Madagascar de parents mauriciens, dans une fratrie de neuf frères et sœurs. Je découvre Maurice, où je m’établis pour la première fois en 2011, avec mon épouse mauricienne. Nos trois enfants, eux, poursuivent leur vie en Europe. Comment résumer mon parcours ? Atypique, je dirais... J’entre à l’armée française en 1976 ; avec des missions très variées, telles que l’artillerie, le sport, l’informatique et le recrutement. Après 27 ans de bons et loyaux services, adieu l’armée ! De nouveaux horizons s’ouvrent à moi et j’atterris en Afrique en tant que directeur d’agence de déménagement international, d’abord au Tchad, puis en Mauritanie et enfin au Cameroun. Belle expérience, au bout de laquelle je découvre le métier de HR dans une start-up lancée par un ami. Notre aventure africaine se termine quand mon épouse obtient un poste à Maurice. Grand moment d’émotion quand l’avion touche le sol à Plaisance ! Du fait de mes origines et de mon parcours, j’intègre assez aisément les diversités humaines et sociales que je rencontre ici en arrivant. Je découvre avec Panagora une richesse humaine qui me permet de mieux appréhender le monde du travail mauricien.

Mes hobbiesBien évidemment il y a le sport, que j’ai toujours pratiqué assidûment. Quand j’étais en Europe je faisais du parachutisme, du ski de fond et de la course d’orientation (course en forêt avec une carte et une boussole). Ma discipline préférée ? Le ski de fond. Glisser sur la neige en pleine Forêt Noire (Allemagne) a quelque chose de magique : paysages magnifiques, silence absolu. A Maurice, neige et avion ont été remplacés par la plongée. Le sport apporte beaucoup de valeurs tant physiques que morales, indispensables au bon fonctionnement de tout être humain. Mais la musique joue également un rôle essentiel à mon équilibre. Après une journée difficile, c’est « mari bon » de taper quelques notes de piano.

Mon rôle, mes objectifs, ma visionCe que je retiens de ces 40 ans de vie active, c’est l’homme. Les personnes avec lesquelles j’ai partagé des moments agréables ou parfois difficiles. Les techniques, les matériels, c’est bien, mais cela n’a pas de valeur, on oublie.Je crois beaucoup dans l’esprit ACS. Quoi de mieux que de permettre à l’employé de déconnecter de ses problèmes quotidiens, au travail ou à la maison, et de lui offrir la possibilité de s’épanouir dans une activité. Je souhaite participer à l’amélioration de l’ambiance au travail en favorisant la mixité entre les entreprises qui se trouvent dans la même région. Je pense aussi proposer des marches dans l’île, réunissant des employés de toutes les entreprises.Au moyen d’activités sportives, culturelles et artistiques, les employés apprennent à mieux se connaître et, à terme, à mieux travailler ensemble. Le relationnel s’en trouve amélioré. Autant de facteurs qui ont une incidence directe sur la rentabilité de l’entreprise, la qualité des services et la diminution du « turnover ». Les projets sont nombreux pour 2016 et les 50 ans du groupe. Nous avons démarré récemment un atelier sur la découverte de l’art et la technique photographiques. Mais, seul, je ne suis pas grand-chose. En trois mois, j’ai apprécié la disponibilité et la volonté de beaucoup de créer, animer, participer, s’entraîner, gagner, partager...

« Croire que nous pouvons nous couper de nos émotions est faux»

3 QUESTIONS À DAVID PION, ACTEUR BELGE ET ENSEIGNANT « COMMEDIA DELL’ARTE »

société y sont représentés, ce qui nous permet de les analyser, de comprendre leurs fonctionnements et ensuite de jouer avec leurs mécanismes afin de nous adapter à nos interlocuteurs pour optimiser la communication. Et tout ceci passe par le corps, qui est le meilleur médium pour assimiler de nouvelles méthodes de fonctionnements.

En quoi peuvent-elles lui être bénéfiques ?Nous échangeons des émotions en permanence. Il est donc nécessaire de les maîtriser si l’on veut collaborer et communiquer de manière optimale. Croire que nous pouvons nous couper de nos émotions est faux, autrement nous ouvrons la voie à des problèmes divers. La bonne nouvelle, c’est que nous pouvons nous amuser avec ces émotions, apprendre à les diriger et à les modeler en fonction des situations. Et nous y arrivons entre autres en travaillant sur la respiration, la voix, la précision verbale et corporelle (85% de la communication est non verbale) ; c’est un apprentissage essentiel pour

développer une communication fluide, joyeuse et productive. L’improvisation est un élément important car cela nous permet de comprendre les tenants et aboutissants de problématiques relationnelles qui peuvent être des obstacles dans notre vie professionnelle. Le bénéfice pour l’entreprise est donc immense : meilleure gestion du groupe, meilleure communication et donc gain de temps, éviter les malentendus, comprendre ses propres fonctionnements et ceux du collaborateur, s’adapter aux situations, ne plus se laisser déstabiliser par les comportements humains et adopter les comportements adéquats dans les situations difficiles. C’est la communication hiérarchique positive.

Tous les clusters sont-ils concernés ?Que ce soit en interne ou en externe, dès que nous travaillons en groupe , tout le monde est impliqué, quel que soit le cluster ou le niveau hiérarchique. C’est ainsi que ce type de formation devient très bénéfique.

Être un bon leader, ça se travaille !FORMATION DES SUPERVISEURS

Développer son talent de leader dans son rôle de superviseur, c’est la formation que l’équipe de Newskills a conçue. Plus que des compétences nécessaires à acquérir, ce cours, qui a débuté en janvier dernier avec les superviseurs de New Maurifoods Ltd, propose une méthode exhaustive, diversifiée et approfondie, de manière à faire des responsables d’équipe de véritables leaders bien dans leur rôle.Cette formation a été définie à la suite d’un sondage mené auprès

des superviseurs. Comment bien situer leur rôle ? Comment leurs émotions impactent-elles sur leurs comportements et décisions ? Comment concilier leurs valeurs avec celles de l’entreprise ? Comment communiquer de manière vraie et efficace ? Ces divers axes leur ont été développés par Laurence Ramah et Tiina Fabre de Newskills. « Le superviseur est souvent pris en sandwich entre son équipe et son supérieur ; résultat, les gens peuvent être malheureux dans ce

poste, à plus forte raison s’ils ne disposent pas d’outils adéquats pour trouver un juste équilibre », explique Laurence Ramah. Pour pousser plus loin la formation, des sessions de suivi sont aussi à l’agenda : les participants sont invités à prendre des engagements qui constitueront leur plan d’action au travail. « Depi mo suiv sa kour la, monn komans fer enn travay lor mo mem ek mo trouve ki mo relation avek mo bann koleg pe ameliore, confie Cyndie Poonan, Chef d’équipe – Multivac (NML). Mo senti mwa bien ek plis a lez dan mo rol. »

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Actions CitoyennesActions Citoyennes

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MADAGASCAR PANAGORA-CARITAS

Topaza a une nouvelle occupation : celle d’élever une vingtaine de poussins qui lui ont été récemment fournis par Avitech. Dans le cadre de leurs actions sociales, les entreprises du Groupe à Madagascar (LFL, Avitech, Farmshop, FTL) apportent leur aide à ce Centre de sauvegarde de l’enfant, sis à Ambohipotsy,

Maurilait Production Ltée a si bien intégré les pratiques du lean management dans ses opérations qu’elle les a également étendues aux ONG qu’elle sponsorise. Ainsi, l’entreprise a proposé, en décembre dernier, le 5S – outil visant à ranger

et à standardiser afin d’éliminer les tâches sans valeur ajoutée – à AILES, association de Cité Mangalkhan, qui vient en aide aux usagers de drogues et personnes vivant avec le VIH. Cette dernière avait sollicité Maurilait pour l’aider, d’une part, à ranger de manière

efficace ses bureaux et dans le même temps les rénover. Georgina Patay, QSE Coordinator, et Pascal Collard, Health & Safety Officer, de Maurilait ont fait un état des lieux et une petite formation théorique du 5S afin de les familiariser avec cet outil du lean. Tous deux les ont ensuite accompagnés dans le réaménagement des bureaux : deux espaces ont été libérés pour le stockage des médicaments et celui d’équipements de santé conformément aux normes de H&S ; seront aussi effectués, par les employés de Maurilait, des travaux électriques et de peinture pour un coup de neuf. Prochaine étape du projet : la construction d’une véranda pour donner plus d’espace aux locaux de l’association, qui sera financée en partie par la Fondation Solidarité.

Convaincus que l’éradication de la pauvreté passe par l’éducation, les membres du comité CSR de Panagora et quelques employés volontaires accompagnent depuis 2014 - en partenariat avec CARITAS - trois enfants de familles défavorisées. Ces derniers, ainsi qu’un jeune universitaire, bénéficient de bourses couvrant toute leur scolarité jusqu’à l’employabilité. Fin

Antananarivo, qui accueille des enfants placés par ordonnance judiciaire – orphelins de mère, de mère et de père et ceux dont la mère est atteinte de troubles mentaux. Outre la construction d’un poulailler, ce parrainage comprend l’accompagnement dans l’élevage des poulets de chair, avec pour

2015, le comité CSR a décidé d’étendre cet accompagnement à tous les enfants des trois familles (huit au total), pour qu’ils aient les mêmes chances que leurs frères et sœurs. « Avec le soutien de la Fondation Solidarité, nous avons pu apporter notre première pierre à cet édifice lors d’une distribution de fournitures scolaires le 8 janvier dernier au Centre de CARITAS à Ste Hélène. Plus

objectif de responsabiliser les jeunes du Centre et leur apprendre le métier d’éleveur. Cinq personnes de Topaza ont été formées pour assurer l’élevage : un responsable du Centre, son assistante et trois jeunes qui ont accès au poulailler, les autres enfants ne pouvant voir les poussins que de l’extérieur. Un technicien d’Avitech se rend régulièrement sur place pour effectuer le suivi avec la petite équipe, qui dispose d’un cahier des charges à cet effet. « Les enfants sont émerveillés par ce projet, soutient Rina Rasoamalala, Assistante Formation et Communication à Food & Allied Madagascar. Pour le premier cycle, la production sera destinée à la consommation du Centre, pour les 2e et 3e cycles, elle sera destinée au marché local. L’objectif étant qu’au bout du 3e cycle, le centre devienne autosuffisant et continue le projet. »

qu’un soutien financier et matériel, c’est avant tout ce contact humain et le fait d’aller vers son prochain pour le guider qui donne tout son sens à ce projet », souligne un des membres du Comité. « Nous ne remercierons jamais assez le CSR de Panagora pour l’aide et le soutien qu’il apporte à ces familles car nous connaissons leur situation et savons à quel point cette aide est la bienvenue » , témoigne un membre de CARITAS, responsable du suivi des familles et des échanges entre le comité de Panagora et les enfants. Parallèlement à la mise en place de ce projet Education, les comités CSR et Social, auparavant séparés, ont été regroupés en vue d’une approche collaborative - les actions se faisant conjointement avec le soutien des employés volontaires. Certains se sont même proposés pour être les parrains et marraines de ces enfants afin de leur offrir un accompagnement plus personnalisé.

A Topaza, on vit au rythme des poussins Un accompagnement scolaire étendu à plus d’enfants

Quand AILES adopte le 5SOUTILS DU LEAN MANAGEMENT

Les Moulins de La Concorde Ltée accompagne depuis des années déjà l’école St François-Xavier dans ses projets d’éducation. D’une part à travers les bourses que l’entreprise octroie aux meilleurs élèves de fin d’études primaires, d’autre part, à travers un club d’éducation à l’environnement monté avec le soutien de FORENA (Fondation Ressources & Nature). A la fin de l’année dernière, l’équipe CSR de LMLC a rencontré les deux nouveaux bénéficiaires – une fille et un garçon - en compagnie de leurs parents pour leur expliquer sa démarche d’accompagnement. Ces deux élèves profiteront dès le début de 2016 d’une bourse qui couvrira toute leur scolarité secondaire, jusqu’au HSC. Une visite de LMLC est prévue en mars pour les anciens et nouveaux « boursiers ».

Relooking du rond-point de Pailles. Il y a un an, les entreprises de Pailles se sont rencontrées dans le but de travailler ensemble sur des projets sociaux dans la région, le premier étant l’embellissement du rond-point de Pailles. LFL, Axess, J. Kalachand, Mauvilac, Les Gaz Industriels, entre autres, ont décidé de rendre l’entrée de Pailles plus attrayante, et de faire du rond-point un petit coin sympa où les employés des environs pourraient faire une pause « nature ». Dans cette optique, plusieurs rencontres ont eu lieu avec le maire de Port-Louis, les députés de la région et les organismes parapublics (CEB/CWA). Les travaux d’embellissement ont été attribués à ESP Landscapers qui graduellement transformera ce rond-point pour le plus grand plaisir des yeux à la fois des employés et des habitants de l’endroit.

LMLC renouvelle les bourses aux élèves de St François-Xavier

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On se bouge

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HR Flash

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OMNISPORTS 2016

Food & Allied arrive en deuxième position

Steeward Presley a rejoint l’équipe de Panagora en tant que Brand Manager au sein du département Marketing Groupe depuis janvier. Il détient un diplôme de l’École de Commerce de l’Institut des Hautes Études économiques et commerciales de Bordeaux. Steeward a débuté sa carrière chez BrandActiv en 2010 comme Brand Coordinator. Il a ensuite été consultant en Market Research chez Retail Scan Services jusqu’en 2015. Parmi ses centres d’intérêt, figure en premier lieu l’actualité économique et politique. Il apprécie les voyages, le cinéma et se passionne également pour l’architecture.

NOUVELLES RECRUES

AVIPRO CO. LTD Lutchmee Devi Hélène (Neetisha) a été embauchée comme Administrative Assistant depuis janvier.

LIVESTOCK FEED LTD

Manveer Mahabirsingh a été embauché comme Process Engineer depuis janvier.

LES MOULINS DE LA CONCORDE

Jeff César a été employé comme Weighbridge Officer depuis janvier.

Bradish Teeroovengadum est Storekeeper (Amigel) depuis janvier.

Jean Sunassee a été recruté en tant que Store Officer depuis janvier.

Prinsley Poon a été embauché comme Supply Chain Officer depuis janvier 2016.

TRANSFERTSJusqu’ici en charge d’Eclosia, Natacha Rousset travaille désormais aux cotés de Priyesh Utchanah au département légal en tant que Corporate Legal Assistant. Natacha apportera aussi son soutien a Food & Allied Secretarial Services Ltd sur certains dossiers.

Gilberte Rambert occupe désormais le poste de Executive Secretary au sein du département des Ressources Humaines de F&A Corporate Services, en remplacement de Dominique Boullé qui fait dorénavant partie de l’équipe du CSR.

Isabelle Mamotte a rejoint depuis janvier le département de communication du groupe. Elle est en charge de la mise à jour de Julie, du site internet entre autres outils.

Ajay Bhaugeerothee a été recruté, en janvier, comme HR Manager à LFL. Détenteur d’un MBA en Ressources Humaines de l’Université de Maurice, Ajay a passé sept ans dans le Groupe IBL où il a occupé successivement les postes de Senior HR Officer et HR Manager avant de rejoindre l’équipe de LFL. Ce passionné de relations humaines pratique la méditation, beaucoup de sports (foot, tennis, natation et badminton) et est féru de randonnée en pleine nature.

Valérie Tripier occupe le poste de HR Manager – Indigo Hotels depuis décembre dernier. Elle est détentrice d’un Bachelor of Commerce (Human Resources Management) et un Postgraduate Diploma in Human Resources Management de Curtin University of Technology (Perth, Australie), ainsi que d’un Executive MBA d’EBS-Paris. Valérie possède sept ans d’expérience dans les Ressources Humaines, plus particulièrement dans le secteur financier. Cette célibataire de 31 ans est très sportive (marche, jogging et natation), bouquine beaucoup et adore la photographie et les voyages.

Ayaze Kaufid a rejoint l’équipe du Hennessy Park Hotel en novembre dernier, en tant que Store and Materials Manager. Il détient un diplôme en Purchasing & Supply de The Chartered Institute of Procurement and Supply (CIPS). Ayaze a, à son actif, près de 25 ans de service dans l’hôtellerie et plus de 18 ans d’expérience dans le domaine du Purchasing & Store. Il a été tour à tour responsable du département Purchasing à Le Grand-Gaube Hotel, The Residence et Shanti Maurice, où il a également participé au rebranding. Ayaze aime le foot, les voyages, le cinéma et la lecture.

CARTES DE VISITELIVESTOCK FEED LTD

PANAGORA

INDIGO HOTELS

HENNESSY PARK HOTEL

Performances du groupe

Relais 4 x 600m & carrom 1e

Domino & foot 3e

Relais 4 x 300m & pétanque 2e

Belle participation de Food & Allied aux Omnisports 2016 avec 40 athlètes-participants. Le groupe a fait bonne figure cette année, se classant à la deuxième position entre PADCO, grand gagnant des 8 épreuves, et la MCB à la troisième place. Un bravo particulier à nos athlètes du relais 4x600m et à nos joueurs de carrom qui se sont octroyé la première place.

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Time out

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On se bouge

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TOURNOI DE CARROM

Panagora en haut du podiumDans une ambiance feutrée et concentrée, les joueurs se sont affrontés avec un bel esprit sportif, le samedi 23 janvier.Il est vrai que l’hôtel Labourdonnais avait donné le ton en accueillant très gentiment les équipes. La compétition, partagée en deux poules, a vu émerger Panagora, Maurilait et Les Moulins. Nous avons pu admirer de belles séries effectuées par Azaghen Selly et Frederick Ramen qui ont dominé cette compétition.

Nos dix équipes choisissent la bonne activité ce samedi 06 février ! Par la baie vitrée de KFC Quatre-Bornes nous voyons tomber une grosse pluie ininterrompue qui sévira pendant plusieurs jours. Bien au sec, nos vingt joueurs ne prennent pas le temps de regarder par la fenêtre, et profitent de toutes les chances pour gagner quelques points sur l’adversaire. Bravo à MAURILAIT qui n’a pas relâché son attention jusqu’à la fin du concours et qui s’octroie une belle victoire.

RÉSULTATS

Panagora 1e

Maurilait 2e LMLC 3e

TPCL (LWH & LSH) 4e

Processing 5e

NML 6e

LFL 7e

Farming 8e

FTL 9e

RÉSULTATS

Maurilait 1e

LFL 2e Panagora 3e

Bravo Maurilait !

TOURNOI DE DOMINO

FOOD & ALLIED CORPORATE SERVICES

Si certaines entreprises ont choisi novembre et décembre pour fêter la fin de 2015, d’autres ont préféré attendre janvier, voire février pour les hôtels Indigo, pour commencer l’année sous de bons auspices. Soirée western pour New Edge Solutions au Native Lodge ; Be bold be colourful pour Circus à la Case du Pêcheur. New Maurifoods Ltd s’est, elle, posée au Domaine Anna pour un déjeuner tous ensemble. Déjeuner également pour l’équipe de Charles Telfair Institute qui s’est réunie au Grand Océan. Lors d’un dîner au Suffren, les opérateurs de LFL ont profité également d’un spectacle de la troupe Komiko. FTL a clôturé 2015 à l’Aventure du Sucre, alors que Food & Allied Corporate Services a passé une belle journée au Club Med d’Albion. L’équipe de Food & Allied Madagascar n’était pas en reste ; elle s’est retrouvée à l’Akany Soa Fonenako à Mandrosoa Ivato. Le rendez-vous festif des hôtels a eu lieu à Musika (Bagatelle).

Que la fête continue...

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CTI

NES

CIRCUS

FTL

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INDIGO HOTELS

NML

F & A MADA

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Food & Allied GroupGentilly, MokaTel. : +230 404 9000Email : [email protected] web : www.food-allied.com