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34 Congrès annuel de la Société francaise de chirurg
ransformation en sensation désagréable d’une stimulation cutanée non noci-eptive.es douleurs cutanées à la main sont souvent accompagnées de signes objectifs,ous pourrons donc compléter notre approche de la douleur par un bilan de larophicité :la quantification de l’œdème, mesure du pli de peau (et de l’induration), quan-
ification de la couleur (rougeur), représentative de l’inflammation à la main, etorrélée à la douleur ;la prise de la température cutanée comparative permet de mettre en évidence
ne normo-thermie, une hyper ou hypothermie, en conséquence desquelles nousdapterons notre traitement ;le test de pression par appui–relâcher (pointe émoussée) ou pincement, pro-
oque une décoloration localisée. La mesure du temps de recoloration déterminet quantifie l’inflammation : un temps de recoloration inférieur à 3 s est signe’inflammation ;les tests quantifiant la douleur cutanée-tissulaire sont différents des tests quan-
ifiant la repousse sensitive : Le test sensitif permet de quantifier la repoussexonale, les différents modes de sensibilité réapparaissant avec une chronologieonnue ;
la réapparition d’une sensation douloureuse de contact est témoin de laepousse des fibres amyéliniques, période d’hyperesthésie que nous traitons parésensitisation.l faut pour procéder à la quantification de l’hyperesthésie, générer une sensationouleur par appui dosé milli-métriquement à l’aide d’un esthésiomètre (appuie 30 à 300gr, sensation maximale supportée), à ne pas confondre avec le testes mono filaments de Von Frey destinés au bilan de la sensibilité (pression finee 0,3 à 3 g, seuil de perception du toucher).ous établissons une cartographie précise de la douleur et de l’inflammation,ui s’interfèrent, et leur évolution dans le temps.l est commun d’utiliser des tests douloureux dans l’appréciation de la récupé-ation des fonctions sensitivomotrices : pincer ou « pique–touche ». Pourtant cesests peu précis (appui non dosé) génèrent un stress important chez le patient.a récupération de la sensation douloureuse s’effectuant en même temps queelle de la sensibilité à la température, la quantification précise de la perceptionu chaud-froid permet sans stress de confirmer la repousse des fibres amyéli-iques, qui véhiculent également l’information douleur :artographie de température.e test de percussion (tapotement d’un relief osseux par pointe émoussée), feraventuellement soupconner l’apparition d’une algodystrophie, celle-ci déclen-hant une douleur osseuse.our finir, la cotation subjective de la gêne fonctionnelle est effectuée sur unechelle de 0 à 10 par interrogatoire du patient, et celle de son soulagement auraitement antalgique.a main est un organe sensitif adaptatif. Toute douleur perturbe sa performance.es répercussions d’un traumatisme peuvent être gravissimes au plan fonctionnelt psychologique.l est donc fondamental, à force de dialogue et d’empathie, de prendre connais-ance des répercussions de la douleur sur le ressenti du patient.elles-ci varient en fonction de l’histoire de chacun, de son vécu antérieur et de
es expériences douloureuses plus ou moins traumatisantes restées gravées dansa mémoire consciente ou inconsciente. En fonction également de sa propre carteu monde, de ses croyances, de son vécu actuel, de ses capacités d’acceptationt de participation.l nous incombe de faire parler le patient au cours du soin, d’être attentifs àes mots ainsi qu’à son langage du corps, de l’aider à extérioriser le choc de’éventuel traumatisme ou des conséquences invalidantes de la pathologie et dea douleur.e bilan de la douleur s’intègre dans la globalité des bilans kinésithérapiques,ans l’objectif d’une adaptation optimale de la stratégie thérapeutique.
ttp://dx.doi.org/10.1016/j.main.2012.10.153
G07
ypnose : un outil pour améliorer l’efficacité de la
ééducation des SDRC. NoelEspace main, Biarritz, France
PsT
a main / Chirurgie de la main 31 (2012) 376–436
a douleur est un facteur péjoratif dans la rééducation de la main traumatique carlle peut être à l’origine de troubles trophiques, d’enraidissement et d’exclusiononctionnelle.’hypnose est une technique verbale pour faire passer une personne d’un étatonscient à inconscient, ce qui permet aux patients de mieux tolérer leur douleurendant les séances et en dehors par la pratique de l’auto-hypnose.es patients auxquels nous avons proposé une séance d’hypnose par semaineur les 3 ou 4 séances de rééducation « classique » en centre spécialisé de la mainnt tous apprécié cette technique et aucun n’a souhaité arrêter.e seuil de la douleur ressenti lors des mobilisations passives sous hypnose était
oujours supérieur à celui ressenti lors d’une séance dite classique effectuée pare même thérapeute.es amplitudes passives obtenues sous hypnose étaient égales ou supérieuresux amplitudes passives lors des séances dites « classiques ».es patients ont eu la sensation d’une facilité de mouvement lors des mobilisa-
ions actives sous hypnose ce qui a eu un effet bénéfique sur leur moral en leuronnant le sentiment que la récupération fonctionnelle était accessible.n fine, cette technique nous a permis d’améliorer la prise en charge des patientsrésentant un SDRC par une approche différente de leur traitement et la possi-ilité pour eux de participer activement à leur récupération par l’intermédiairee l’auto-hypnose.
ttp://dx.doi.org/10.1016/j.main.2012.10.154
G09
raitement du mallet finger, quelle orthèse choisir. . . « Deérie » ou « sur mesure » ?. Gerlac a, F. Moutet b
Echirolles, FranceSOS main, CHU de Grenoble, Grenoble, France
’objectif de cette présentation est de décrire et de comparer les avantages ainsiue les inconvénients de deux types d’attelles couramment utilisées. Le pre-ier type correspond aux attelles « de série », le second à celles confectionnéessur mesure ». Ce comparatif est réalisé à travers l’étude du traitement d’uneathologie relativement fréquente : le mallet finger.n constate aujourd’hui que pour des raisons purement pratiques, la tentation estrande de préférer l’utilisation des attelles « de série ». Cependant, il ne faudraitégliger l’efficacité des orthèses confectionnées « sur mesure ». Alors, commentaire le bon choix ?
ttp://dx.doi.org/10.1016/j.main.2012.10.155
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ptimisation du traitement orthopédique du doigt enaillet de type 1. Série prospective de 314 cas
. Rouzaud , R. Boileau , J.-C. Guimberteau , E. Maurice , P. Mouton ,. Panconi , J. Sentucq , E. Sawaya , E. Weltzer
Institut aquitain de la main, Pessac, France
ne étude prospective menée à l’institut aquitain de la main nous a permis deecenser plus de 300 doigts en maillet de type 1.u travers de l’étude statistique des résultats nous apportons notre réponse auxuestions suivantes :le traitement orthopédique permet-il un résultat identique selon le doigt lésé ?le délai de prise en charge a-t-il son importance ?le traitement orthopédique est-il encore approprié pour un doigt en maillet non
raité datant de plusieurs mois ?quels sont les points communs aux échecs d’un traitement orthopédique ?quelle conduite adopter après un premier échec ?
ttp://dx.doi.org/10.1016/j.main.2012.10.156
G14
rogramme de prévention des TMS du membre supérieurur un groupe de violonistes professionnels. Marc , T. Gaudin , J. Teissier
Centre de rééducation du membre supérieur et de la main, Montpellier, France