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GÉO PLEIN AIR hiver 2008 91 HORS-PISTE Avez-vous déjà remarqué, en feuilletant votre atlas, l’étrange dégaine de Sulawesi, configuration bizarre située entre Bornéo et les Moluques, et qu’on appelle aussi l’île de Célèbes ? On dirait une orchidée, une étoile de mer mutante ou une araignée déhanchée... voire une amibe en sauve-qui-peut! Ses quatre péninsules principales, ver- tigineuses et élancées, se déploient autour d’un impor- tant massif montagneux et semblent s’agiter tels les ten- tacules d’un céphalopode monstrueux. Toute une bête! En fait, l’île de Célèbes résulte de la fusion entre des terrains provenant de trois plaques tectoniques. Avec de tels antécédents géomorphologiques, pas étonnant que Sulawesi soit la plus accidentée des grandes îles de la Sonde et de tout l’archipel malais ! Son relief superlatif a favorisé la création et le cloisonnement de plusieurs microcosmes où prospèrent grand nombre d’espèces végé- tales et animales endémiques, des plantes et des ani- maux qu’on ne trouve nulle part ailleurs et tout un foi- sonnement de peuples aux langues, aux coutumes et aux traditions uniques. Célèbes, terre d’une diversité et de richesses inouïes ! Complétée à la fin des années 1980 sous l’administra- tion Suharto afin de faciliter les rapports, les échanges et les communications entre ces régions et les commu- nautés isolées – et surtout pour appuyer sa politique de Transmigrasi –, la Trans-Sulawesi s’étire sur plus de 2500 km et franchit l’île de part en part depuis la grande ville de Makassar, au sud-ouest, jusqu’au port de Manado, tout au nord. C’est une de ces routes qui savent exercer cette fascination propre à l’aventure, enivrante mixture d’inconnu et de vertige, et elle nous a tenaillés pendant de nombreuses années. Déjà envoûtés par ses courbes de niveau et sa topogra- phie sexy, nous nous étions procuré une carte de Célèbes, lors de notre premier séjour en Indonésie, pour mieux en rêver! Et c’est notre quête cyclovolcanique qui nous aura fourni, une dizaine d’années plus tard, le prétexte pour entre- prendre ce voyage : des volcans bien actifs, figurant sur notre liste noire des «plus recherchés» du cercle de feu du Pacifique, crachotent, pètent et rotent dans la partie sep- tentrionale de l’île. Ah, pédaler enfin sur la Trans-Sulawesi et partir à la découverte de ses mille et un pays... TRANS-SULAWESI ELO et ´ L’île de Célèbes et ses mille et un pays. Texte et photos : PIERRE BOUCHARD OLCANS

Trans-Sulawesi: volcans et vélos

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HORS-PISTE

Avez-vous déjà remarqué, en feuilletant votre atlas,l’étrange dégaine de Sulawesi, configuration bizarre situéeentre Bornéo et les Moluques, et qu’on appelle aussi l’îlede Célèbes ? On dirait une orchidée, une étoile de mermutante ou une araignée déhanchée... voire une amibe ensauve-qui-peut ! Ses quatre péninsules principales, ver-tigineuses et élancées, se déploient autour d’un impor-tant massif montagneux et semblent s’agiter tels les ten-tacules d’un céphalopode monstrueux. Toute une bête !

En fait, l’île de Célèbes résulte de la fusion entre desterrains provenant de trois plaques tectoniques. Avec detels antécédents géomorphologiques, pas étonnant queSulawesi soit la plus accidentée des grandes îles de laSonde et de tout l’archipel malais ! Son relief superlatifa favorisé la création et le cloisonnement de plusieursmicrocosmes où prospèrent grand nombre d’espèces végé-tales et animales endémiques, des plantes et des ani-maux qu’on ne trouve nulle part ailleurs et tout un foi-sonnement de peuples aux langues, aux coutumes et auxtraditions uniques. Célèbes, terre d’une diversité et derichesses inouïes !

Complétée à la fin des années 1980 sous l’administra-tion Suharto afin de faciliter les rapports, les échangeset les communications entre ces régions et les commu-nautés isolées – et surtout pour appuyer sa politique deTransmigrasi –, la Trans-Sulawesi s’étire sur plus de2500 km et franchit l’île de part en part depuis lagrande ville de Makassar, au sud-ouest, jusqu’au port deManado, tout au nord. C’est une de ces routes qui saventexercer cette fascination propre à l’aventure, enivrantemixture d’inconnu et de vertige, et elle nous a tenailléspendant de nombreuses années.

Déjà envoûtés par ses courbes de niveau et sa topogra-phie sexy, nous nous étions procuré une carte de Célèbes,lors de notre premier séjour en Indonésie, pour mieux enrêver ! Et c’est notre quête cyclovolcanique qui nous aurafourni, une dizaine d’années plus tard, le prétexte pour entre-prendre ce voyage : des volcans bien actifs, figurant sur notreliste noire des «plus recherchés» du cercle de feu duPacifique, crachotent, pètent et rotent dans la partie sep-tentrionale de l’île. Ah, pédaler enfin sur la Trans-Sulawesiet partir à la découverte de ses mille et un pays...

TRANS-SULAWESI

ELOet ´ L’île de Célèbes et ses mille et un pays.

Texte et photos : PIERRE BOUCHARD

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Cap sur Makassar, port légendaireRetournons donc en Indonésie où nous nous embarquonssur le K. M. Ciremai, paquebot de la flotte nationale indo-nésienne (PELNI) pouvant transporter quelque 3000 pas-sagers et héberger des millions de coquerelles. Au termed’une galère de trois jours et trois nuits à mijoter dansun des dortoirs enfumés et fétides de sa redoutable klaseekonomi, nous voyons Makassar apparaître. Nous y passonsquelques jours, histoire de nous familiariser avec ce portlégendaire, qui contrôlait jadis le commerce des épices, etde nous acclimater à cette cocotte qui rissole tout sous lesoleil équatorial.Appelée Ujungpandang de 1971 à 2000, Makassar assure

depuis longtemps le rôle de métropole de Sulawesi. C’étaitle siège du royaume de Gowa, une des plus grandes puis-sances maritimes d’Extrême-Orient. Un port cosmopoliteaussi. On raconte qu’au début du XVIIe s., avant la main-mise des Hollandais, des marins et des marchands chinois,indiens, anglais, arabes, espagnols, portugais et danois yfaisaient escale régulièrement pour faire le plein de toutessortes de denrées, dont les fameuses épices des Moluques,mais aussi de trépangs (concombres de mer comestibles), de

bois de santal, de perles, de résine de dammar, d’ambre griset d’esclaves.Nous emplissons plutôt nos sacoches de riz, de nouilles

et de boîtes de thon, puis nous nous lançons sur lesgrandes avenues de Makassar vers la Trans-Sulawesi, pre-nant la place qui nous revient dans son étourdissant car-rousel de becak bigarrés (vélo-pousse à trois roues), ojekgazouilleurs (mototaxis), bemo azur (minibus publics) etdiesels tapageurs.À peine quelques kilomètres parcourus sur la grand-route

que deux jeunes hommes à bord d’un scooter nous font signed’arrêter sur l’accotement. Comme un camion garé y débordede durians, nous comprenons qu’il s’agit d’une invitation à nousdélecter de cet étrange fruit à la chair onctueuse, pulpe pâteuseà la fois malodorante et savoureuse que protège une écorce

Des rivières relaient à intervalles réguliersle long du cordon fertile, abritant depittoresques villages de pêcheurs bugis.

blindée de pics redoutables. Sitôt après nous avoir aidés àdécortiquer le durian et indiqué les vallées où on en cultivesur leur île, les deux Makassars retournent sur la petite motoet nous remettent diligemment à la route : «Selamat jalan!»

Parés pour Pare PareLe débit de la Trans-Sulawesi demeure soutenu jusqu’àMaros, quelques dizaines de kilomètres au nord de Makassar,où une autre artère importante de l’île bifurque vers l’est pourfranchir monts karstiques édifiants, truffés de grottes et decascades, et joindreWatampone, capitale de l’ancien royaumeBugis de Bone. Mais notre route poursuit vers le nord ainsique Pare Pare, deuxième plus grande agglomération du sudde Célèbes, en franchissant rizières coincées entre la mer etcette même chaîne calcaire spectaculaire.Des rivières aussi se relaient à intervalles réguliers le

long du cordon fertile, abritant de pittoresques villages depêcheurs bugis. Leurs pinisis colorées et effilées, goélettesd’une simplicité et d’une efficacité remarquables, sontamarrées dans ces petits estuaires et se bercent au rythmede leur léger clapotis. Des poissons suspendus à des éten-doirs et, par terre sur de grandes toiles, du riz, du maïs et

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du cacao sèchent devant les maisons sur pilotis aux cor-niches croisées et aux planches vivement peinturlurées.Depuis ces chaleureuses demeures, flanquées d’hibiscus, debougainvillées et de sourires contagieux, s’échappent des«Hello Misssteeeures! » et «Selamat! »Nous faisons escale à Pare Pare pour nous ravitailler et nous

réfugier dans un petit restaurant tandis que le mercuredépasse les 40 degrés. Au menu : gado gado (salade deconcombre, fèves germées et tofu rehaussée d’une sauce auxarachides pimentée) et nasi goreng (riz frit). C’est ici quela Trans-Sulawesi file vers l’intérieur pour remonter larivière Sadang et se hisser jusque sur le plateau de TanaToraja. Nous lui faussons compagnie et continuons sur lacôte vers Polewali, au cœur du pays Mandar, là où une routeétroite s’agrippe aux flancs escarpés et luxuriants d’uneimposante muraille recelant les montagnes et vallées dupeuple Mamasa. Nous voilà à souquer ferme sous le soleilimpitoyable tandis que les macaques ricanent à nos dépensdu haut de la canopée. Juste en dessous du col, nous ins-tallons nos quartiers sur une arête devant une station gou-vernementale déserte avec vue impayable sur la baie deMandar et le détroit de Makassar.

Le pays Mamasa. terre de traditionsAprès une nuit régénératrice à l’air vivifiant de ce sommet,nous basculons dans le pays Mamasa, dévalant vers sa rivièrenourricière que nous remontrons jusqu’à sa source. L’étonnanteforêt de pins cède alors le terrain à des îlots de bambous et derizières qui s’étagent sur les coteaux irrigués ; la timide routed’asphalte, elle, devient une abrupte piste sablonneuse jonchéede grosses pierres. Au terme d’une longue journée, un couplede producteurs de café nous invite à camper à côté de sa banuasura ancestrale, fabuleuse chaumière sur pilotis aux murs re-couverts de motifs géométriques vermillon, or et noir. Le pilierprincipal de la demeure traditionnelle, supportant l’imposantetoiture, est orné de têtes de buffles et sculpté de figures animaleset humaines racontant l’histoire de la famille. Notre hôte Teddynous confie que la banua sura, un legs de son grand-père, a plus

de 100 ans. En regardant sa femme avec un sourire complice, ilnous assure que leur progéniture à naître en héritera à leur tour.Pas de doute, les traditions du peupleMamasa sont bien vivantes!Nous arrivons àMamasa juste à temps pour son pasar (mar-

ché) hebdomadaire. Nous en profitons pour effectuer nosemplettes, car nous nous lançons sur la piste qui conduit au paysToraja, circuit d’un trek de trois jours flirtant avec une des contréesles plus authentiques et isolées de Célèbes. La route se désagrègeàmesure quenous progressons vers la source de la rivièreMamasa,puis elle se métamorphose en un champ de pierres à l’approched’un autre col. Quand des averses diluviennes s’abattent sur ceshautes terres, nous poussons nosmontures une par une à contre-courant d’un véritable torrent. Parvenus au sommet de 2000m,trempés et frissonnants, nous pénétrons à l’intérieur d’une descabanes rudimentaires pour nous réchauffer et avaler plusieurskopi (café). Même si la pluie a cessé, la descente vers le villagede Timbaan et la vallée de la rivière Masupu, frontière entre lespaysMamasa et Toraja, nous fait patauger dans une soupe rouge.La latérite encore tout imbibée des orages du jour colle à nosroues, et notre glissade se termine une douzaine de courbes plusbas, quand une famille nous invite à monter la tente sous letoit d’une de leurs maisons en construction... La famille gran-dit ! Nous popotons en bonne compagnie et nous nous assou-pissons encore une fois devant un panorama époustouflant...

Thanatotourisme chez les TorajasUne ribambelle en shorts rouges et chemises blanches, affichantfrimousses impeccables et enthousiasme débordant, vient nousfaire ses adieux avant de se rendre à l’école de Timbaan. Nousplions bagage et poursuivons jusqu’à la rivièreMasupu. La piste,capitonnée ici, épouse le contour tourmenté de sa rive droitejusqu’au pont qui enjambe le cours d’eau limitrophe, s’insinuantparmi les banua sura et les rizières des petits bleds de Poko etMawai. De l’autre côté, au village de Belau, l’alignement sy-métrique d’habitations sur pilotis ressemblant à des bateauxconfirme que nous avons intégré le pays Toraja. Plus grandes etflamboyantes que les banua sura, leurs tongkonan sont érigéesselon une rigoureuse orientation nord-sud et se dressent devantdes versions réduites d’elles-mêmes, les alang ou greniers à riz.Bien quemajoritairement convertis au christianisme, comme

leurs voisins de Mamasa, les Torajas souscrivent encore à l’aluktodolo, animisme dualiste régissant tous les aspects de leur quo-tidien. Outre le décor magique, les traditions millénaires et lesrites funéraires des Torajas attirent les visiteurs et les trekkeursdans leurs montagnes. Les «thanatotouristes» fréquentent lescimetières aériens où sont accrochés à flanc de falaises de petitscercueils et les fameuses tau tau, statuettes à l’effigie des disparus.Les funérailles ont habituellement lieu après les récoltes,

quelques mois ou même plusieurs années suivant le décès de lapersonne, selon le temps nécessaire pour acquérir le nombre debuffles, cochons et poulets à sacrifier que requiert le statut dudéfunt. La cérémonie assurant le passage de l’âme d’un membredu clan dans l’au-delà prend alors la forme d’un festival, qui dureplusieurs jours et revêt un caractère hautement social : «Pas defunérailles, pas de mariage !» répète-t-on là-bas...

Nous voilà à souquer ferme sous le soleilimpitoyable tandis que les macaques ricanentà nos dépens du haut de la canopée.

Comme ce n’est pas encore la saison des funérailles et quenous ne sommes pas trop «thanatotouristes», nous quittonsBelau et continuons notre trek. Pédalons un brin. Poussonsbeaucoup. Roulons, poussons et poussons encore : la piste estdevenue un sentier pédestre abrupt jonché de ronces et derochers, et bordé de mares de boue où se vautrent bufflessacrés, symboles de puissance et devises ayant cours légal ici.Au sommet du dernier col, nous amorçons la descente versBittuang, où une route se matérialise progressivement et mèneà Makale, capitale de Tana Toraja. Nous renouons avec lebitume et la Trans-Sulawesi qui remonte la rivière Sadangjusqu’à Rantepao, agréable carrefour où se concentrent desservices destinés aux voyageurs. Plus en amont, la Sadang seréduit à un ruisseau, et nous atteignons un col où la «Trans»effectue une vrille spectaculaire vers la ville de Palopo et legolfe de Bone.

La loi du talionNous franchissons la plaine côtière de Luwu jusqu’à Wotu,contournant la base du mont Balease (3016 m), puis nousnous hissons jusqu’au lac Poso, cœur du pays Pamona, engravissant des pentes tapissées des arpents de forêt pluvieuse

les plus en santé de l’île de Célèbes. À Pendolo, sur la rive suddu grand lac, nous aboutissons sur une plage entourée des ruinescalcinées d’une mosquée et de quelques maisons, stigmates duconflit fratricide qui sévit dans la région depuis 1998. Ici et àTentena, à l’autre bout du lac – où vivent des communautés ma-joritairement chrétiennes –, on s’est vengé des attaques contreles églises et les paroissiens de Poso, plus au nord, dont la popu-lation est composée surtout de musulmans... et vice-versa ! Onestime que plus de 2000 personnes ont perdu la vie depuisle début de cet interminable œil pour œil, dent pour dent.À Poso, nous délaissons la «Trans» une deuxième fois.

Tandis qu’elle continue au nord en parcourant le tentacule leplus étroit de la pieuvre Célèbes, s’immisçant à travers maintsvillages bugis, les pays Gorontalo etMinahasa pour enfin gagnerManado, son terminus septentrional, nous mettons le cap versle petit port d’Ampana. Quelque 200 km à l’est de Poso, c’estle point d’embarquement pour les Togian, archipel paradisiaqueperdu au beau milieu du golfe de Tomini et un des derniersrefuges du peuple Bajau, ces nomades des flots.Quoiqu’on fréquente les Togian surtout pour explorer leurs

sites de plongée sous-marine exceptionnels, nous sommesplutôt attirés par l’île de Una Una et son volcan Colo. Nous y

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faisons escale plusieurs jours, nous la coulant douce et inha-lant un peu de soufre, puis nous débarquons à Gorontalo, villeattrayante avec ses rues bordées de magnifiques villas ceintu-rées de vérandas et de jardins, vestiges de l’époque colonialehollandaise. Nous nous faufilons parmi ses bendi colorés, charstaxis attelés à des chevaux pomponnés, puis nous sortons parune route peu fréquentée qui s’étire en un enchaînementd’abruptes montagnes russes le long de la côte du golfe deTomini. Nos efforts ou déboires dans la fournaise ne pas-sent pas inaperçus et sont applaudis par des pluies d’«HelloMisssteeeures!» Au village de Molibagu, nous bifurquons versl’intérieur de la péninsule et intégrons le pays Minahasa. Surses plateaux altiers parsemés de lacs cristallins et de hauts som-mets, nous sympathisons avec ses chaleureux habitants etvolcans fumants qui nous ont conduits jusqu’ici, les remerciantde nous avoir fourni le prétexte pour enfin rouler sur laTrans-Sulawesi et parcourir ses mille et un pays...

Pour en savoir plus sur les aventures de Janick Lemieuxet Pierre Bouchard sur la Trans-Sulawesi :www.geopleinair.com, «Volcans et vélos »,communications 80, 81, 82, et 83.

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500 KM0

Makassar

Dét

roit

deM

akas

sar

Mer desCélèbes

Mer desMoluques

Mer deBanda

Baie deTomini

Manado

ÎLE DEUNA UNA

Baie deBone

LacPoso

Gorontalo

PosoTentena

Pendolo

Wotu

Palopo

Polewali

MamasaRantepao

Watampone

Pare Pare

Makale

Ampana

PAYSMINAHASA

Archipelde Togian

PAYSDE TORAJA

Binontoan

Kwandang

Ongka

Tambu

Ogotua

Bayu

Teku

Latowu

Kolaka

REPÈRES :On peut se rendre à l’île de Célèbes toute l’année quoique les pluies soientnormalement plus abondantes et fréquentes de décembre à mai. Visa : les détenteursd’un passeport canadien peuvent obtenir un visa sur arrivée (VOA) de 30 jours ense présentant aux points d’entrée principaux du pays (US$25). On peut aussi seprocurer un visa de touriste de 60 jours en appliquant à l’ambassade d’Ottawa (C$55).Documents téléchargeables sur le site de l’ambassade. Aucun vaccin n’est requis.Ambassade d’Indonésie à Ottawa : 613 724-1100www.indonesia-ottawa.org/Conseils aux voyageurs du ministère canadiens des affaires étrangères :www.voyage.gc.ca/dest/report-fr.asp ?country=130000Tourism Indonesia (en anglais) : www.tourismindonesia.com/

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SULAWESIÎLE DE

CÉLÈBES

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Mer desCélèbes

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Mer desMoluques

Mer deBanda