TRANSFORMATION DIGITALE DES ENTREPRISESbaptistelacoste.fr/wp-content/uploads/2018/09/LIVREBLANC_LACOS… · TRANSFORMATION DIGITALE DES ENTREPRISES Retour en arrière : ... permettre

TRANSFORMATION DIGITALE DES ENTREPRISES

2 COMPANY

« Internet est devenu un passage obligatoire, au-

tant personnellement que professionnellement ».

Oui, et pourtant. Fraîchement démocratisé dans les

années 2000, Internet s’est rapidement imposé, en

moins d’une dizaine d’années, comme la révolution

du 21ème siècle. Au début de son avènement, le

web était disposé à distribuer de l’information, sans

forcément créer d’interactivité entre les internautes.

Ce ne sera que de courte durée, car rapidement les

blogs et les réseaux sociaux font leur apparition, et

s’imposent comme les sites les plus visités. À partir

de ce moment-là, les internautes donnent leurs avis,

interagissent entre eux. On partage, on participe et

le web markéting commence à faire sa place. Aujo-

urd’hui, la notion de donnée est omniprésente, et

la personnalisation du message devient obligatoire.

Mais cette évolution aura bien pris 15 ans, on pourrait

imaginer, qu’en 2018, être une entreprise et ne pas

être présente sur le web est impensable. Cependant,

même plus de 20 ans après l’explosion d’internet au

niveau mondial, certaines entreprises ne se sont pas

encore emparées de ce nouveau média qu’est le web.

EDITO


Retour en arrière : il y a encore une dizaine d’années, le

web n’était pas encore devenu un média incontourn-

able et le fait de ne pas communiquer sur celui-ci n’était

pas encore un frein pour la plupart des marques. On

peut distinguer différentes phases dans son évolution.

Au départ, il était uniquement question de partager des

informations au plus grand nombre qui se connectait

pour simplement les consulter. Puis, avec l’apparition

des réseaux sociaux et des blogs, les internautes s’em-

parent de ce nouveau média libre, et commente, par-

ticipe, donne leurs avis. Aujourd’hui, le web est centré

sur la donnée. Tout est adapté, personnalisé, optimisé

pour que l’internaute soit « son internet » et s’y sente

bien. Les entreprises qui auparavant communiquaient

sur des canaux plus « classiques » comme l’affichage, la

radio ou la télévision, ont donc dû s’adapter à ce nou-

veau média et à toutes ces transformations. Facile,me

direz-vous. Cependant, ce nouveau « monde » peut être

difficile à comprendre pour certains. Non-maitrise des

outils, non-considération ou simplement peur du bad

buzz, plusieurs raisons poussent à ne pas forcément

s’intéresser au digital, mais le problème est là : à l’heure

actuelle beaucoup d’entreprises ne sont pas présentes

sur internet, ou du moins pas de manière optimale.

3 COMPANY

C’est d’ailleurs au travers de mes expérienc-

es en entreprise que j’ai pu découvrir que ce

problème ne touchait pas uniquement les PME

ou les TPE, mais aussi certaines très grosses en-

treprises qui n’ont pas su prendre à temps en

marche, le train du numérique.


C’est pourquoi une question principale fait

son apparition : comment rattraper ce retard ?

Comment communiquer sur un média lorsque

l’on est une entreprise qui en ignore tous les as-

pects ? Et plus généralement : comment réussir

au mieux une transition numérique ?

Afin d’étudier au plus près cette problématique, il faut d’abord

comprendre ce que veut dire « communiquer sur le web ». Il est

important de partir sur de bonnes bases et de comprendre ce qui

relève des bonnes pratiques ou non. Le web est un média nou-

veau mais déjà très complexe de par ces multiples facettes. Site

web, référencement SEO, social média, Advertising SEA, image de

marque, analyse des données, web markéting, développement…

Ces termes pouvant être considérés comme barbares lors de la

première approche sont affectés à diverses facettes du markéting

sur le web et mérite d’être compris, du moins dans les grandes

lignes. Il faut savoir se rassurer et tenter de comprendre en quoi la

communication sur internet est différente.

Une fois les différents thèmes abordés, il est nécessaire de faire un

état des lieux de ce qui a déjà été fait, revenir dessus si nécessaire

et optimiser les futures actions en conséquence. Le but ici est

d’améliorer ce qui a étè fait tout en utilisant de nouveaux outils.

Enfin, après avoir optimisé et mis en place les outils nécessaires,

ce n’est que le début ! L’une des caractéristiques du web est qu’il

évolue en permanence. La tendance actuelle ne sera plus la même

dans 1 an, 6 mois ou même quelques semaines. Il faut donc savoir

rester à l’affût et réaliser une veille digitale afin de ne louper au-

cune opportunité.

Ce livre blanc va donc vous permettre de

découvrir comment réussir au mieux son ar-

rivée sur le web. Que ce soit les pratiques ou

des outils, suivez le guide. Mais d’abord, afin de

mieux comprendre qui je suis et quelles sont les

expériences qui m’ont forgées sur cette théma-

tique, laissez-moi me présenter.

4 COMPANY

“ Issu de la fameuse génération Z, j’ai naturellement grandi dans

l’univers du digital. Né à la fin des années 90, à l’heure où internet s’est

vraiment démocratisé, j’ai pu voir évoluer internet durant plus de 15

ans. Que ce soit au travers de mes études ou de mes passions, le digital

m’a toujours attiré. Le choix de ma formation a donc été une évidence. “

LA FORMATION COMME POINT DE DÉPART

Dans un premier temps, je décide de suivre des études dans le commerce. Jusqu’ici, le numérique reste plus un passe-

temps qu’une vocation. En 2015, après avoir étudié le commerce et l’économie pendant 4 ans, je me spécialise dans le dig-

ital à l’École Supérieure de Commerce et d’Économie Numérique (ESCEN) de Bordeaux. Pouvoir combiner ma passion pour

le digital et mes études est une révélation et j’étoffe de plus en plus mon arbre de compétences. Aujourd’hui, au cours de

ma dernière année, afin de valider mon double diplôme « Master 2 Manager de la Stratégie Digitale & MBA Web Business

», j’ai pu acquérir une vision professionnelle du web et de l’environnement du numérique.

LA PROFESSIONNALISATION POUR CONTINUER

Durant mes études supérieures, j’ai pu me forger professionnellement au travers de divers postes en entreprise. D’abord au

travers du commerce traditionnel en magasin physique en tant que simple vendeur ou responsable point de vente, j’ai pu

appréhender des problématiques purement commerciales et marketing. Par la suite, j’ai eu l’opportunité de travailler pour

les marques Bonne Maman, Mami Nova et Andros. Ce poste d’Assistant en Stratégie Digitale m’a permis de travailler dans

une grande entreprise très peu présente sur internet. J’ai donc pu observer de l’intérieur les problématiques des entreprises

souhaitant se transformer. Enfin, j’ai eu aussi la chance d’évoluer au sein d’une agence purement digitale, et de travailler en

collaboration avec diverses entreprises afin de gérer leurs flux de produits et leur permettre de réaliser des ventes en ligne.


BAPTISTE LACOSTE

Excepté ma formation, mes passions depuis plusieurs années m’ont permis de forger une culture digitale forte et de comprendre, bien

avant d’être formé, le fonctionnement de ce nouveau média qu’est internet. Féru de football mais surtout de jeu-vidéo, j’ai pu aussi

appréhender le milieu du digital au travers de ces deux passions. Toutes ces expériences, tant personnelles que professionnelles, m’ont

permis de comprendre les attentes qu’ils y avaient autour du web mais aussi les peurs et les blocages.

5 COMPANY

LE DIGITAL VA TRANSFORMER VOTRE ENTREPRISE !


Simple ?

Mais est-ce si simple de passer au digital ? Oui et

non. Aujourd’hui, tout est fait pour faire en sorte

que le web soit le plus simple d’utilisation possible

pour les internautes (entreprises et particuliers).

Mais cela dépend du profil de l’entreprise, de sa

maturité.

Indispensable ?

Ici, la réponse est bien plus catégorique : oui. Inter-

net a pris de plus en plus de place dans notre quoti-

dien et tend aujourd’hui à devenir le média numéro

un. Certaines marques peuvent encore se permettre

de ne pas utiliser le digital, grâce à leur renommée,

mais le nombre d’entreprises n’étant pas adepte du

digital en 2018 est très faible.

Le terme de « transition digitale » n’est apparu qu’en 2007 à l’international et en 2013 en France. Il s’agit donc d’un concept encore récent que certaines entreprises peuvent avoir du mal à décrypter.On peut qualifier le terme de « transition digitale » ou « transition numérique » comme le fait d’utiliser les technologies digitales actuelles afin d’augmenter significativement les performances de l’entreprise, tant au niveau financier qu’humain.

Cher ?

Tout à un coût, mais l’avantage du digital est

qu’il existe de nombreuses manières de faire

ce qu’on appelle du Growth Hacking. Cela peut

permettre à votre entreprise d’augmenter sa

notoriété, d’acquérir de nouveaux clients tout

en réduisant au maximum les coûts. Il existe

bien sûr de la publicité payante, des solutions

payantes plus performantes qu’en version gra-

tuite qui vous permettront d’augmenter vo-

tre productivité, mais le principal avantage de

marketer sur le web reste qu’il est plus facile de

cibler très précisément en réduisant ses coûts

comparativement aux autres médias de diffu-

sion.

Bonne nouvelle,

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Rapide ?

L’un des avantages du web est que vous avez un retour direct des actions que vous mettez en place. Sur des médias plus tra-

ditionnels comme la télévision ou la radio, lorsque vous investissez pour une publicité par exemple, vous ne connaissez pas

exactement combien de personnes sont atteintes ni quels types de personnes sont ciblés. Grâce au marketing digital, il est

possible de cibler exactement les prospects désirés et de connaître quel est le retour sur investissement (ROI) exact.

Donc le marketing digital peut être simple, rapide, économique (si on le souhaite) et est aujourd’hui indispensable. Mais par

où commencer ? Voici quelques recommandations et actions qu’il est possible de mettre en place afin de réussir au mieux sa

transition digitale.

LES “SMACS”Définition partielle du site www.communication-web.net

SOCIAL MOBILITÉ ANALYTICS CLOUD SECURITÉ

S M A C S

La transformation digitale de l’entreprise, si elle comporte une di-

mension humaine essentielle, repose néanmoins sur une assise

technologique évidente. Cinq lettres symbolisent à elles seules ce-

tte mutation numérique : SMACS. Cinq technologies qui ont permis

d’enclencher, de conditionner mais aussi de faciliter la transforma-

tion digitale des entreprises. Sans l’existence de ces SMACS, impossi-

ble d’agir sur les 3 axes de la digitalisation.

Afin de clarifier au maximum cette démonstration, je vais utiliser une analyse via les cinq piliers de la transformation digitale

« SMACS » :

Le premier paramètre de la maturité digitale de l’entreprise, quoi

qu’on en dise, se traduit d’abord par ce renouvèlement technologique.

Charge aux différents services de l’entreprise, marketing, RH et autres,

de s’adapter au plus vite aux usages et d’accompagner les salariés.

Bien que ces derniers soient souvent plus en avance dans leur usage

personnel du numérique que l’entreprise qui les emploie.

Le SMAC, cet acronyme initialement proposé par Cap Gemini et Google Apps for Business, synthétise utilement ces leviers tech-

nologiques de la transformation digitale.

Afin d’appuyer mes propos et mes diverses recommandations, j’ai fait appel à des experts en transformation digitale ou des personnes qui la vivent au quotidien. Leurs expertises dans leur domaine ont été d’une aide précieuse et leurs commentaires seront relatés plus bas tout au long de ce livre blanc.

ILS M’ONT APPORTÉ LEURS EXPERTISES

Samia Dahmouni

Consultante en Transformation Digitale. Elle accompagne les entreprises dans leurs transitions

digitales, les conseillent dans leurs stratégies et elle peut au besoin créer leurs supports de

communication print & web.

Valérie Joncquemat

Formatrice et Coach professionnelle. Elle accompagne les entreprises dans leur transformation

digitale au travers de formations notamment dans les métiers du management, de la vente et

de la relation client.

Marie Monange

Chargé de formation & Ressources Humaines dans une société agroalimentaire française et

mondialement connu. Elle travaille dans une entreprise peu digitalisée et constate au quotidi-

en des changements digitaux de plus en plus importants.

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8 COMPANY

Avant de vous lancer dans le grand bain, il est conseillé

de faire un état des lieux de ce qui existe déjà. Si vous

possédez déjà un site internet, tant mieux. Est-il er-

gonomique, est-il mis à jour fréquemment, est-il bien

référencé, etc. Beaucoup de questions se posent alors.

Il faut identifier les points forts et les points faibles de

votre présence sur internet. Par exemple, une page

Facebook remplie et mis à jour régulièrement peut-

être un point fort, mais une page très peu remplie et

non active peu vous faire perdre en crédibilité auprès

de potentiels clients. Il faut donc faire un état des lieux

du contenu que vous avez déjà publié afin de déceler

vos forces et vos faiblesses.

AUDIT ET STRATÉGIE WEB


“La pierre la plus solide d’un

édifice est la plus basse de la

fondation”

Khalil Gibran

Est-il à jour, ergonomique, complet, optimisé, bien référencé, lié à tous vos comptes sur les réseaux sociaux ?

SITE WEB DE L’ENTREPRISE

L’entreprise dispose-t-elle d’un compte Face-book, Twitter, Instagram, une page Google + (ou MyBusiness) ? Ces comptes sont-ils actifs, utiles ?

RÉSEAUX SOCIAUX

Des outils d’analytics sont-ils présents ? Sont-ils correctement configurés ? Sont-ils utiles ?

ANALYTICS

En interne, les données de l’entreprise sont-elles sécurisées ?

DONNÉES

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9 COMPANY

Cet audit permet de comprendre si les actions

déjà mises en place sont utiles. On peut aussi

rapidement se rendre compte si celles-ci sont

optimisées, et cela vous donnera une idée de

votre e-réputation.

Une fois l’audit effectué, il va falloir mettre en

place une stratégie. Il n’y a pas de « stratégie

miracle », mais la vôtre doit être en accord

avec les objectifs de l’entreprise. Est-ce que je

veux acquérir de nouveaux clients ? Fidéliser

ceux que j’ai déjà ? Améliorer ma e-réputation

? Consolider mon image de marque ? Il faut

savoir choisir les bons canaux de communica-

tion adapter à votre stratégie. Comme m’expli-

quait Samia Dahmouni, il faut savoir choisir une

bonne stratégie et suivre une ligne directrice.

Être visible sur internet grâce aux réseaux so-

ciaux ou à son site internet, c’est bien. Mais il

faut qu’il y ait un objectif derrière. Avant toute

transformation, il faut croire dans le digital et

accepter de financer à la hauteur de ses ambi-

tions. Samia met en avant le fait qu’à l’époque,

si l’on disposait d’un site internet, c’était bien,

on était visible et on était « digital ». Mais aujo-

urd’hui, « il faut savoir se différencier dans cet

océan qu’est internet ».


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10 COMPANY

Le digital est un milieu qui évolue beaucoup

plus vite que les médias traditionnels. C’est

d’ailleurs ce que me confiait Valérie Joncque-

mat. Elle m’expliquait que lorsqu’elle doit se

renseigner sur un sujet comme le manage-

ment, une fois que l’on a vu les fondamentaux

de la gestion de projet, certes il faut faire des

formations, mais les fondamentaux restent les

mêmes. Cependant , concernant le digital « lor-

squ’on se forme sur des outils ou des tendances,

on sait que dans quelques mois ou années, tout

aura changé. C’est assez déstabilisant pour

beaucoup de personnes ». Valérie m’expliquait

aussi que dans des domaines comme market-

ing classique, on réalise un business plan sur le

long terme. Avec le digital, il est nécessaire de

faire évoluer ses techniques marketing et de

communication en permanence, ce qui peut

être compliqué à intégrer.

Cependant, pour revenir à l’audit de la concur-

rence, comme dans le marketing classique, il

faut connaître ce que font les concurrents. Mais

la rapide et constante évolution du marché du

numérique sous-entend aussi une veille con-

currentielle et digitale permanente. Le but ici

est de comprendre comment fonctionnent nos

concurrents, quelles sont leurs bonnes pra-

tiques, pourquoi leurs clients achètent leurs

produits plutôt qu’un autre.

AUDIT ET VEILLE CONCURENTIEL

Comment faire ?


Cette veille de la concurrence peut s’effectuer de différente

façon : Il est par exemple possible de commencer par regard-

er les sites internet de ses concurrents. Basique, c’est sûr. Mais

on peut déceler chez certaines entreprises des idées ou des

fonctionnalités très intéressantes, ou des UX (User Experience)

attrayantes. Cela peut aussi permettre de savoir sur quels

points il faut se différencier. Il est aussi possible de s’attard-

er sur les réseaux sociaux des concurrents. Connaitre quels

réseaux sont utilisés par la concurrence, pourquoi et quel

contenu est partagé sur chaque plateforme. Les avis qui en

découlent sont aussi importants, car ils donnent une vision

globale de l’attention que donne la marque aux internautes

qui la contacte sur ses réseaux (ou pas). Concernant la veille

digitale, il est peut-être aussi intéressant de se tenir informé

des nouvelles technologies et des solutions innovantes pou-

vant améliorer la productivité de l’entreprise. Cela permet de

découvrir ou de s’informer sur des solutions très performantes

dans le digital comme HootSuite côté Social Media ou encore

Trello côté organisation de tâches et répartition du travail.

“Il faut savoir garder la maitrise de son envi-ronnement. Il faut connaitre sur le bout des doigts le public auquel on s’adresse ainsi

que les marques contre qui on « se bat »”

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Le but final ici est de tout faire pour s’informer et connaitre son marché. Comme dans le commerce

plus classique, plus une entreprise connait son marché, mieux elle peut se mouvoir à l’intérieur.

Des sites spécialisés existent et permettent parfois de mettre des alertes pour être informé sur du

contenu spécifique.

Quelques exemples qui peuvent être utiles :

“Site de presse in-

dépendant qui informe

les professionnels im-

pactés par le digital et

l’informatique dans leur

activité en entreprise.”

La Revue Du Digital L’Usine DigitalBlog du Modérateur emarketing.fr

“Déniche et raconte

les bonnes pratiques

qu’adoptent les “vieilles”

entreprises face à cette

déferlante. Elle décrypte

ce que font les acteurs du

numérique, pure players

ou pas, et analyse leurs

marchés, leur état de

santé, leurs originalités.”

“Propose une sélection

quotidienne d’outils, de

décryptages, d’actualités

ou encore de chiffres et

enquêtes pour leur per-

mettre d’alimenter leur

veille et de répondre aux

besoins induits par la

digitalisation croissante

des métiers et des entre-

prises.”

“Leader en France de l’in-

formation B2B et de l’ani-

mation de la communauté

professionnelle constituée

par les décideurs Market-

ing. Outil pour les pros du

business développement

et pour les prestataires de

la filière marketing.”

Digital Social Media Digital Digital

12 COMPANY

Une fois que l’on connait notre environnement, nos concurrents et notre « force de frappe », place au concret !

Tête d’affiche d’une entreprise sur le web, le site internet est la première vitrine pour vos produits en ligne. Il sert aussi bien à mettre en valeur vos produits qu’à imposer votre image de marque. Or aujourd’hui, beaucoup d’entreprises (notamment des PME) possèdent un site lent ou non ergonomique. Un site internet, c’est comme une boutique physique. Il faut savoir l’entretenir, l’adapter, la mettre en valeur.

CRÉER OU OPTIMISER SON SITE

La première page, à l’image d’une devanture, nous donne envie de continuer ou non notre visite. Ensuite, l’UX (User Experience) et l’UI (User Interface) doivent aussi donner envie de continuer sa visite. Tout doit être optimisé pour faire en sorte que l’utilisateur se sente bien. En dehors de l’ergonomie, un site internet doit aussi être « propre » au niveau du code, c’est-à-dire facile à lire pour les moteurs de recherche afin de faciliter son référence-ment. Le flash est à bannir, car obsolète depuis plusieurs années, et un travail de référence-ment naturel est nécessaire.


Concernant la partie technique, on peut par exemple optimiser :

L’attribut ALT d’une image. Cet attribut doit être rempli, car, même s’il permettait à la base d’afficher un texte dans le cas où la connexion n’était pas suffisante pour afficher l’image, il permet aujourd’hui au moteur de recherche de référencer l’image dans la partie « Images » et ainsi de faire ressortir votre site internet.

Le code de manière « propre ». Il est très important de garder le code d’un site internet bien organisé et lisible. Les robots des moteurs de recherche vont favoriser le référencement des sites possédant une bonne indentation par exemple.

Les mots-clés. Le contenu d’un site web est aujourd’hui la chose la plus importante pour améliorer son référence-ment. Un site doit être à jour et contenir des mots-clés. Cela permet au moteur de recherche de comprendre quel est le contenu d’une page et ainsi de la proposer en priorité aux utilisateurs recherchant des informations.

Les balises méta. Ces balises sont situées dans le code, en général au début. Elles permettent de décrire le contenu d’une page aux moteurs de recherche.

Un meilleur référencement permettra de faire remonter un site dans les résultats de recherche et ainsi d’acquérir plus de visiteurs.

13 COMPANY

Heureusement aujourd’hui, les différents aspects «

techniques » de la création de sites sont simplifiés

au maximum par des outils comme Wordpress qui

est le leader mondial des Système de Gestion de

Contenu (CMS) et qui à l’avantage d’être français.

C’est un outil qui permet de créer des sites internet

de manière simple et accessible. Le principal avan-

tage de cet outil est qu’il est gratuit (hors achat de

thèmes spécifiques) et très complet. Il permet par

exemple de créer des sites très complexes (via des

plugins ou via l’accès au code directement), mais

son ergonomie lui permet d’être accessible au plus

grand nombre. C’est ce que me confirmait Samia

Dahmouni. Pour elle, Wordpress est pratique, car il

permet de créer des sites web très personnalisés,

mais il est possible de laisser la main par la suite à

une entreprise pour qu’elle gère elle-même la mise

en ligne de contenu.

Pour la conception ou l’optimisation du site, le choix

d’un prestataire freelance ou d’une agence dépend

de la taille de l’entreprise. Une agence sera plus à

même de réaliser des travaux très spécifiques et de

grandes ampleurs, ainsi que de réaliser une main-

tenance quotidienne sur un site internet. Cela s’ex-

plique notamment par le fait qu’une agence va

pouvoir allouer plus de moyens ou des ressources

(matériels, humains) pour la construction d’un pro-

jet important. Cette mise à disposition d’un plus

grand nombre de ressources permettra la réalisa-

tion de grands projets mais va logiquement coûter

plus cher. C’est pourquoi la solution du Freelance

peut être plus adaptée selon le type de projet.

Mais alors à quel prix ? Encore une fois cela dépend

du projet. On peut cependant établir une four-

chette en fonction du type de site et de sa com-

plexité. Un site vitrine pour exposer votre activité

composée de cinq à dix pages pourra être facturé

en moyenne entre 1 000€ et 5 000 €. Pour la créa-

tion d’un site e-commerce comprenant une dizaine

de pages, mais plus d’une cinquantaine de fiches

produits, il faudra facilement prévoir entre 5 000€

et 50 000€. Enfin si votre activité requiert la créa-

tion d’un portail web composé de pages vitrines,

d’une partie e-commerce, de modules personnal-

isés et d’un espace membre, les prix peuvent varier

entre 10 000€ et 100 000€ selon le nombre de pag-

es et la complexité du travail demandé.


Cet aspect est très important, car si un site est dével-

oppé sans CMS, sans outils de création comme

Wordpress, la société qui devra ensuite gérer ce

site internet sera dans l’obligation d’embaucher un

développeur pour mettre en ligne du contenu. Mais

même si Wordpress est ergonomique et accessible,

il nécessite des compétences en digitales et c’est ici

que vient la question : dois-je faire appel à un free-

lance ou à une agence ?

A QUEL PRIX ?

14 COMPANY

SOCIAL MARKETING E-BOOK

Facebook, Twitter, Instagram, Pinterest, etc. Représentatifs de la nouvelle génération, les réseaux sociaux peuvent

être qualifiés aujourd’hui de médias à part entière. Très utilisés aujourd’hui par les marques, ils permettent de com-

muniquer de façon massive et de cibler précisément son audience. Cependant il existe une multitude de réseaux

sociaux avec chacun leurs spécificités. Il est donc nécessaire de connaître leurs fonctions, quels types d’internautes

sont présents sur quels réseaux, et surtout quel contenu est adapté à ceux-ci.

Un site internet est donc la vitrine principale de l’entreprise auprès des particuliers et des professionnels. Il est donc nécessaire que celui-ci soit de qualité afin de transmettre les valeurs de la marque. Plus la navigation sera agréable, plus les internautes consulteront de pages et découvriront ce que vous proposez. C’est donc un des points essentiels de la transition digitale.

COMPRENDRE ET UTILISER LES RÉSEAUX SOCIAUX


La première chose à prendre en compte lors de l’utilisation de réseaux sociaux est l’activité d’un compte. Mieux vaut

ne pas avoir de compte du tout plutôt que posséder un compte inactif. Pour reprendre l’exemple cité plus haut, une

page Facebook en ligne depuis 1 an avec 2 publications et qui n’a pas été mise à jour depuis plusieurs mois peut

faire office de publicité néfaste pour une entreprise. Si un compte social est inutile, alors mieux vaut ne pas l’ouvrir

et se concentrer sur des médias plus utiles, actifs et donc appréciés des utilisateurs.

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Une autre chose à savoir sur le social média ;

une page ou un compte d’entreprise n’est pas

un compte personnel. Le compte d’une entre-

prise doit être utilisé pour partager du contenu

en rapport avec la marque, pour promouvoir

des produits, organiser des jeux-concours ou

répondre à ses clients par exemple, mais en au-

cun cas ne doit partager du contenu personnel.

Contenu qui est propre à chaque plateforme.

En effet, le contenu partagé sur Facebook peut

être différent de celui partager sur Twitter ou

Instagram. De manière générale, Facebook va

permettre de partager du contenu classique

concernant des produits, des promotions ou

des jeux. De son côté, Twitter peut être utile

pour donner des informations fréquentes et

moins « officielles », ou pour répondre au client.

De son côté, Instagram pourra servir à mettre

en valeur ses produits. Chaque réseau à son

utilité et son public cible. Il faut donc savoir

utiliser à bon escient chaque plateforme pour

communiquer au mieux auprès des internautes

sans les saturer d’informations ou en délivrant

du contenu inadapté.


“Les médias sociaux sont un des axes principaux de la transformation d’une entreprise. Ils permettent de toucher directement le consommateur, et de casser les méthodes de marketing traditionnelles. Cependant, il faut savoir être juste dans ses propos, actif et réactif.”

16 COMPANY

La révolution digitale s’est accompagnée de phénomènes majeurs ces dernières années. L’un des plus significatifs

est l’avènement du big data. D’accord, mais qu’est-ce que c’est ? Big data signifie « mégadonnées ». C’est la capture

et l’analyse d’une multitude de données différentes afin d’orienter sa stratégie digitale. C’est une notion très impor-

tante, car il est primordial de capter de la donnée et de l’analyse afin de comprendre comment se comportent les

internautes.

CAPTURER ET ANALYSER LA DONNÉE


Concernant un site internet, le plus simple et le plus commun restent la solution Google Analytics qui a l’avantage

d’être gratuite et très complète. Pour mettre en place la solution de Google, il faut d’abord implanter un tag sur vo-

tre site afin de récolter la donnée et de la centraliser au sein d’Anlytics pour l’analyser par la suite. Pour cela, Google

nous fournit un « tracking code » (ou code de suivi) à insérer dans le code de notre site. Sur certaines plateformes

comme Wordpress, des plungins sont disponibles afin de faciliter la mise en place de ce code. Google à aussi

créer un outil permettant de faciliter la création et l’implémentation de ce code : Google Tag Manager. Après avoir

implanté un tag sur votre site, l’outil de Google va récolter toutes les données de navigation des internautes arriv-

ant sur votre site. Ainsi on peut facilement connaitre les pages les plus visitées, les chemins de navigation les plus

empruntés, le taux de rebond, d’où viennent les visiteurs, etc. Grâce à cet outil analytics il sera possible d’adapter

notre site selon le comportement des visiteurs afin de l’optimiser au maximum.

Concernant les réseaux sociaux, des solutions sont souvent proposées par les plateformes sociales directement

mais il existe cependant des outils analytics très performants permettant de connaître l’impact d’un post, ou tout

simplement de prévoir les tendances afin d’orienter sa communication. Encore une fois la plupart de ces solutions

sont gratuites mais peuvent s’avérer payantes pour des fonctionnalités plus précises.

Enfin, concernant la publicité en ligne ou les leviers marketing comme le retargeting ou l’affiliation, les prestataires

proposant ce genre d’offres proposent leurs propres outils analytics. Au final, il est aussi possible de tracker et

d’analyser ces données via Google Analytics, ou via des solutions plus performantes mais plus complexes (et

surtout plus chères) comme Eulerian.

L’obtention et l’analyse de données peuvent être réalisées sur tous types de supports, des réseaux sociaux aux sites

internet en passant par les publicités en ligne. Mais comment ça marche ?

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17 COMPANY

UNE AUTRE FAÇON DE TRAVAILLERPasser au digital, c’est aussi adapter sa façon de travailler. Le cloud computing est aujourd’hui partout. Là où réaliser

une action marketing pouvait prendre du temps à l’origine, le cloud computing permet d’accélérer la communica-

tion entre les employés mais aussi avec les prestataires externes, de réduire les coûts et de gagner en productivité.

Le but va être de faire travailler tout le personnel de l’entreprise en ligne afin de faciliter la transmission d’informa-

tions et d’améliorer la sécurité des données.


Passer au digital, c’est aussi transmettre aux employés et aux collaborateurs un état d’esprit. Selon une étude réal-

isée par IPSOS, plus de 73% des salariés en Europe se disent familiers avec les usages digitaux, peu importe l’âge.

Selon cette même étude, plus de 80% voient le numérique comme ayant un impact positif ou neutre sur leurs

productivités. Il ne faut pas avoir peur de proposer et d’implanter des solutions digitales pour améliorer les perfor-

mances d’une entreprise. Il ne faut cependant pas oublier de former les employés afin qu’ils se sentent à l’aise sur

ces nouvelles solutions. Malgré quelques réticences et quelques à priori, il faut savoir donner l’exemple et tenter de

transmettre cette culture digitale au travers d’une entreprise.

J’ai eu l’opportunité de questionner Marie Monange. Elle m’a expliqué que

malgré le fait qu’elle ait travaillé toute sa vie de la même manière et que le

digital ne l’intéresse pas plus que cela, si des outils intelligents ou « online

» pouvaient l’aider à mieux réaliser ses tâches quotidiennes, elle serait

pour intégrer plus de numériques dans son quotidien. J’ai pu remarquer

qu’au-delà du fait qu’il s’agisse d’une technologie nouvelle, l’intérêt était

plus porté vers la praticité et la rentabilité de l’outil de travail, plutôt que

vers la peur du changement. Aujourd’hui la société dans laquelle elle

travaille n’est pas du tout digitalisée, tant en interne qu’en externe. Mais

selon elle, les différents employés pourraient accepter de digitaliser leurs

outils de travail si des formations spécifiques étaient mises en place. Et des

solutions logicielles pour augmenter sa productivité, il en existe des très

performantes.

18 COMPANY

Trello, par exemple, peut permettre d’améliorer l’or-ganisation entre les collab-orateurs grâce à un système de tableau. Très visuel et bien organisé, Trello va per-mettre de gagner en clarté et donc en productivité. Il est accessible par l’ensem-ble des salariés qui peuvent être gérés grâce à des droits de modification, pour sécur-iser au mieux les données.

Ce genre de solutions sont en ligne et donc sécurisées par un mot de passe, voire même par une double sécurité. Car, oui, une entreprise qui passe au digital ne peut pas se permettre de négliger la sécurité. Grâce au traçage de l’activité et à la sécurisation des données en ligne, ces solutions permettent de gagner en confort de travail.


Salesforce peut aussi servir de HUB. Salesforce est un CRM , il permet de centralis-er l’information et de gard-er une trace des contacts et des activités de chacun. Lorsqu’il est utilisé par l’en-semble d’une entreprise, l’activité et la production s’en trouvent dynamisé.

Quelques exemples de solutions pour améliorer sa productivité :

19 COMPANY

Avec la digitalisation d’une activité, tant au

niveau de sa communication externe que de

son organisation interne, la sécurité devient un

enjeu majeur. Ainsi, bon nombre d’entreprises

ayant franchi le pas du « tout au numérique »

ne mesurent pas l’importance de la sécurité des

données.

SÉCURISER SES DONNÉES


Double authentification, mise à jour régulière

des logiciels et des systèmes d’exploitation,

changement de mot de passe fréquent sont au-

tant de sécurité à mettre en place pour ne pas

perdre, ou pire, être piratée.

On peut aussi citer le phénomène désormais ancien

mais toujours aussi efficace du pishing. Le pishing

est une technique de hacking. Une personne mal in-

tentionnée envoie un mail en se faisant passer pour

un collaborateur demande des informations confi-

dentielles ou de connexion à un employé. Celui-ci ne

remarquant pas l’arnaque, donne ces informations sur

un site ou directement en réponse du mail. C’est ain-

si que les données se retrouvent entre de mauvaises

mains.

Enfin un dernier exemple concerne ce que l’on appelle

« L’arnaque au Directeur ». Beaucoup moins fréquente,

mais encore plus impactante pour l’entreprise, une

personne se fait passer pour le directeur de l’entre-

prise en envoyant un mail avec une adresse similaire,

et demandant d’effectuer un virement rapide sur un

compte extérieur.

Récemment, le phénomène de la propagation de ran-

somware en est l’exemple parfait. Des employés ayant

ouvert une pièce jointe d’un destinataire inconnu sur

leur lieu de travail et se retrouvant avec des fichiers et

un système crypté mettra ainsi l’entreprise en danger

à cause de données importantes stockées sur leurs or-

dinateurs.

Avec la multiplication des arnaques et des failles de sécurité, la formation est le principal antivirus.

Un employé averti et formé permet de contrer ces tentatives de vols. La double authentification

permet aussi de limiter le risque de vols de données.

20 COMPANY


Mme Monange m’a d’ailleurs confirmé qu’elle recevait souvent ce genre de mail contenant des arnaques. Lorsque je lui ai demandé si elle avait été formée pour détecter ce genre de message, elle m’a clairement répondu qu’elle avait appris « sur le tas » à appréhender ce gen-re de mail, et qu’elle aurait préféré être formée à ce genre de chose. Elle ne remet cependant pas en cause la sécurité interne au sein de l’entreprise qui est selon elle « très poussée et per-formante ». Mais elle m’a avoué que des employés avaient déjà ouvert ces messages malveil-lants mettant en péril des données de l’entreprise.

Cela soulève un point très important : effectuer sa transition digitale, c’est aussi former ces employés, leur faire découvrir ce nouveau mode de fonctionnement grâce au digital et les mettre en garde concernant les risques.

On peut donc voir qu’avec la multiplication des solutions online, les vols de données ou les tentatives d’arnaque deviennent monnaies courantes. C’est pourquoi la formation en cyber sécurité devrait être indispensable afin de limiter les risques. Des systèmes de sécurités per-formants et des solutions sures doivent être utilisés. Cela nous amène au dernier point et non des moindres : effectuer sa transformation numérique, c’est adopter un « e-état d’esprit ».

21 COMPANY

Comme l’explique Samia Dahmouni, on peut dire qu’effectuer une transition numérique ou digitale, c’est avant

tout un état d’esprit. Aussi bien en communication externe qu’interne, le digital est un nouveau média, un nouveau

mode de consommation, un nouveau système économique. Certes au premier abord, cela peut paraitre complexe.

Mais c’est un passage obligatoire pour toute entreprise du 21ème siècle et comme décrit plus haut, beaucoup de

processus sont simplifiés. Samia insiste aussi sur le fait qu’il n’est pas facile d’initier un changement, quelle que soit

la structure. Pour elle : « Lorsque je vais voir une structure pour les accompagner dans leur transformation, je leur

explique qu’il me faut les clés de chez eux. Même si j’ai ma société, je veux être un pilier sur lequel ils peuvent s’ap-

puyer. »

UN E-ÉTAT D’ESPRIT

La communication digitale, basée sur les réseaux sociaux, les sites internet, la publicité en ligne peut être

comparée au marketing traditionnel, mais a ses spécificités : tout est stocké, analysé, optimisé. Mais un

des avantages principaux reste que le coût pour mener à bien des actions marketing online est beaucoup

moins élevé que le marketing traditionnel et il est possible (notamment grâce au growth hacking) d’aug-

menter sa notoriété à moindres coûts. Et c’est d’ailleurs la principale force des PME aujourd’hui. Un peu

de créativité et de « digital sense », et il est possible de rivaliser avec les plus grandes sociétés au monde.


Mais une communication digitale externe n’est rien sans une adaptation des modes de travail au sein d’une organi-

sation. Passé au numérique, c’est adopté un « e-Etat » d’esprit, autant auprès des consommateurs que de ses propres

employés. Et cela peut prendre du temps. Samia m’expliquait que selon la taille de l’entreprise et les projets à réalis-

er, cela peut varier de 6 mois à presque 2 ans. Il faut donc savoir prendre son temps, appréhender et comprendre le

digital afin d’optimiser au maximum sa stratégie.

22

UN PROBLEME, UNE SOLUTION

A chaque problématique sa solution ! Afin de faciliter sa transformation digi-

tale, il existe des solutions intuitive et accessible pour chaque problématique.

Mailing, Social, Analytics, Cloud, Sécurité... Voici une sélection de quelques

solutions digitales performante dans chacun de ces domaines.


t

Keyhole est un outil utile pour connaitre l’impact d’un hashtag, d’un profil, d’un mot clé ou d’une mention sur Twitter, Instagram et Facebook. Il permet aussi de connaitre les influenceurs adaptés à votre marque se-lon leur audience et leur centre d’intérêt. Enfin Keyhole permet aussi de mettre en forme ses analyses via un système de reporting très visuel et otpimisé.

Hootsuite est une solution de gestion de réseaux sociaux créé en 2008. Considéré

comme le leader de gestion en Social Media, il est possible de gérer sa commu-

nication sur la plupart des réseaux sociaux grâce à la programmation de message ou

encore l’analyse de l’impact des posts.

Tweet Binder est un outil performant en ce qui concerne l’utilisation d’instagram et de Twitter.

Il permet notamment d’obtenir des anlyses de profil et de mots-clés sur les deux réseaux sociaux. Tweet Binder permet également de

connaitre l’actualité d’hashtags et de comptes. Enfin Tweet Binder permet de créer des mi-

ni-sites pour des événements spécifiques.

Mention à la spécificité de pouvoir tracker des mots-clés sur le web et non pas uniquement sur les réseaux sociaux. Cela permet de connaî-tre l’impact d’un mot-clé et l’engagement des différents influenceurs afin d’orienter sa stratégie Social Media.

23


SOCIAL

Google Analytics est la solution d’analyse de donnée la

plus connue mondialement et la plus accessible. C’est

l’un des moyens les plus simple de collecter et d’analys-

er de la donnée d’un site web. L’outil (gratuit!) de Goog-

le permet de faire du suivi, de l’analyse et de la créa-

tion de report afin de connaitre notre audience et son

comportement puis de le mettre en forme pour faire

ressortir des tendances et d’adapter en conséquences

son site.

24


ANALYTICS

AT Internet est le concurrent français de

l’outil de Google. Il partage beaucoup de

fonctionnalité avec celui-ci mais à l’avan-

tage d’être en français et doté d’un support

technique et commercial très performant

en plus d’une documentation complète

elle aussi en français. Il sera cependant plus

adapté au moyennes et grosses entreprises.

OVH est le leader français de l’hebergement. Ces offres Cloud sont nombreuses et très performantes. Serveurs dédiés, hébergements de site web, solutions de sécu-rité, Cloud Computing (ordinateur à distance), solu-tions collaboratives Microsoft en ligne (notamment Of-fice)... OVH assure tout ce qui concerne les connexions à distance de manière stable et sécurisé.

Vous désirez stocker en ligne vos fichiers et les rendre accessibles par vos employés partout,

tout le temps ? Google Drive est fait pour vous. La plateforme de stockage de Google permet de

stocker , de visualiser et de modifier vos fichiers directement en ligne pour plus de sécurité.

SalesForce est le logiciel de Gestion de Relation Client (GRC) numéro 1 en France. La plateforme permet de vous connecter à vos

clients grâce à des outils de vente, de service client, marketing, etc. SalesForce peut devenir

votre principale plateforme de travail et de collaboration

OneDrive est la solution de microsoft et l’un des concurrents de Google Drive. Comme la solution de Google, OneDrive permet de stocker des fich-iers en ligne et d’y accéder quand on veut, où on veut et sur n’importe quel appareil. Sa principale force : la possibilité d’éditer directement en ligne des documents Office (Excel, Word, Powerpoint, etc.).

25


CLOUD

Trustelem permet à tous vos collaborateurs

de se connecter à des applications online

sans devoir posséder une multitude d’iden-

tifiants et de mots de passe. Cette solution

vous permet de sécuriser vos données en

ligne et d’améliorer votre productivité.

26


SÉCURITÉ

Wallix propose plusieurs solutions dont une principale

: Bastion. Bastion se divise en 3 parties : Sesssion Man-

ager qui permet de contrôler l’activité des différents

comptes et de gérer les niveaux d’accessibilité de

ceux-ci, Password Manager qui permet de centraliser

et de gérer les différents identifiants et mot de passe

de manière sécurisée et Access Manager qui permet de

manager les sessions pour limiter les risques de sécu-

rité et de contrôle en temps réel les différents accès.

27 COMPANY

REMERCIEMENTS

Je souhaiterais remercier en priorité Samia

Dahmouni, Valérie Joncquémat et Marie Mo-

nange pour leur disponbilité et leur bienveil-

lance. Leurs propos et leurs expériences m’ont

été d’une aide précieuse pour la rédaction de

ce projet.

J’aimerais aussi remercier les différents pro-

fesseur de l’Ecole Supérieure de Commerce

et d’Economie Numérique (ESCEN) pour leurs

réponses à mes questions sur des sujets très

spécifiques.


POUR FINIR...Transformer digitalement son entreprise n’est pas chose aisée, mais cela semble inévitable.

L’entreprise de demain sera innovante, collaborative et basée sur le cloud. Mais pas de panique,

monter dans le train du digital est à la portée de toutes les organisations ! Une multitude

d’outils et de bonnes pratiques sont disponibles sur le net pour tous les budgets.

Aujourd’hui, l’obstacle le plus important n’est pas le coût ou la complexité des outils, mais

bien la barrière psychologique. Mais dites-vous bien que votre plus grande satisfaction sera

de maîtriser peu à peu ces nouveaux outils et ces nouvelles pratiques et de constater des

gains de productivité significatif.

MERCI DE M’AVOIR LU !

28 COMPANY

www.baptistelacoste.fr

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06.37.20.11.11

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