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Institut Montaigne 38, rue Jean Mermoz - 75008 Paris Tél. +33 (0)1 58 18 39 29 - Fax +33 (0)1 58 18 39 28 www.institutmontaigne.org - www.desideespourdemain.fr
10 !ISSN 1771-6756Octobre 2012
Transport de voyageurs :Comment réformer un modèle à bout de souffle ?La France dispose aujourd’hui d’infrastructures et de services de transport de bon niveau. Dans la compétition internationale, c’est un atout incontestable et un facteur d’attractivité. Cependant, le contexte économique actuel ainsi que certaines évolutions récentes peuvent conduire à une dégradation rapide de la situation. Notre culture de grands projets n’est plus en phase ni avec nos possibilités de financement, ni avec l’état préoccupant de nos réseaux. La nécessité d’accroître sensiblement les moyens consacrés à la modernisa-tion de ceux-ci, conjuguée à la crise de nos finances publiques, doivent nous conduire à optimiser nos choix collectifs en matière de transport.
Réallocation des choix d’investissement, refonte de la gouvernance des autorités organisatrices, diversification du financement sont autant de sujets clefs pour rendre pérenne notre système de transport public de voyageurs. Le présent rapport de l’Institut Montaigne formule 20 propositions pour y parvenir.
R A P P O R T O C T O B R E 2 012
Transport de voyageurs :Comment réformer un modèle à bout de souffle ?
I L N ’ E S T D É S I R P L U S N A T U R E L Q U E L E D É S I R D E C O N N A I S S A N C E
Tran
spor
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voy
ageu
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men
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form
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n m
odèl
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bout
de
souf
fle
?in
st
itu
t m
on
ta
ign
e
L’Institut Montaigne est un laboratoire d’idées - think tank - créé fin 2000 par Claude Bébéar et dirigé par Laurent Bigorgne. Il est dépourvu de toute attache partisane et ses financements, exclusivement privés, sont très diversifiés, aucune contribution n’excédant 2 % de son budget annuel. En toute indépendance, il réunit des chefs d’entreprise, des hauts fonctionnaires, des universitaires et des représentants de la société civile issus des horizons et des expériences les plus variés. Il concentre ses travaux sur trois axes de recherche :
Cohésion sociale :École primaire, enseignement supérieur, emploi des jeunes et des seniors, modernisation du dialogue social, diversité et égalité des chances, logement.
Modernisation de l’action publique :Réforme des retraites, justice, santé, protection sociale.
Compétitivité :Fiscalité, création d’entreprise, énergie, pays émergents, financement des entreprises, propriété intellectuelle, transports.
Grâce à ses experts associés (chercheurs, praticiens) et à ses groupes de travail, l’Institut Montaigne élabore des propositions concrètes de long terme sur les grands enjeux auxquels nos sociétés sont confrontées. Il contribue ainsi aux évolutions de la conscience sociale. Ses recommandations résultent d’une méthode d’analyse et de recherche rigoureuse et critique. Elles sont ensuite promues activement auprès des décideurs publics.
À travers ses publications et ses conférences, l’Institut Montaigne souhaite jouer pleinement son rôle d’acteur du débat démocratique.
L’Institut Montaigne s’assure de la validité scientifique et de la qualité éditoriale des travaux qu’il publie, mais les opinions et les jugements qui y sont formulés sont exclusivement ceux de leurs auteurs. Ils ne sauraient être imputés ni à l’Institut, ni, a fortiori, à ses organes directeurs.
COMITÉ DIRECTEUR
Claude Bébéar PrésidentHenri Lachmann Vice-président et trésorier
Nicolas Baverez Économiste, avocatJacques Bentz Président, Tecnet ParticipationsGuy Carcassonne Professeur de droit public, Université Paris Ouest Nanterre La DéfenseMireille Faugère Directrice, AP-HPChristian Forestier Administrateur général, CnamMichel Godet Professeur, CnamFrançoise Holder Présidente du Conseil de surveillance, Paul et administrateur, Groupe HolderNatalie Rastoin Directrice générale, Ogilvy FranceJean-Paul Tran Thiet Avocat associé, White & CaseArnaud Vaissié PDG, International SOS et président de la Chambre de commerce française de Grande-BretagnePhilippe Wahl Président du directoire, La Banque PostaleLionel Zinsou Président, PAI partners
PRÉSIDENT D’HONNEUR
Bernard de La Rochefoucauld Fondateur, Institut La Boétie
CONSEIL D’ORIENTATION
PRÉSIDENT
Ezra Suleiman Professeur, Princeton University
Loraine Donnedieu de Vabres Avocate, associée gérante, JeantetAssociésPierre Godé Vice-président, Groupe LVMHSophie Pedder Correspondante à Paris, The EconomistGuillaume Pepy Président, SNCFHélène Rey Professeur d’économie, London Business School
Laurent Bigorgne Directeur
Il n’est désir plus naturel que le désir de connaissance
Transport de voyageurs :comment réformer un modèle à bout de souffle ?
O C T O B R E 2 0 1 2
1
INTRODUCTION : QUELS ENJEUX POUR LES TRANSPORTS DE VOYAGEURS AUJOURD’HUI ? ...............................3
I - CONCENTRER LES DÉPENSES SUR LA MAINTENANCE ET LA MODERNISATION DU RÉSEAU AINSI QUE SUR LE DÉVELOPPEMENT DE LA MOBILITÉ EN AGGLOMÉRATION .........................................................................................................9
1.1. Priorité à la maintenance plutôt qu’au développement des infrastructures nouvelles ............9 1.2. Priorité à la restauration de la mobilité dans les agglomérations
plutôt qu’aux transports grande distance ......................................................................19
II - OPTIMISER LES DÉPENSES DE FONCTIONNEMENT ..........................................................27 2.1. Optimisation des plans de transport régionaux ...............................................................27 2.2. Maîtrise des charges d’exploitation ...............................................................................33 2.3. Révision de la gouvernance en Île-de-France pour optimiser le fonctionnement
quotidien entre les différents acteurs ............................................................................39
III - ADAPTER LA CONTRIBUTION DES USAGERS ET DES FINANCEMENTS PRIVÉS AFIN DE SOUTENIR LES BUDGETS PUBLICS ....................................................................43
3.1. Communication et révision du niveau de contribution des usagers ...................................44 3.2. Utilisation des financements privés dans les investissements lourds .................................54 3.3. Augmentation de la contribution de certains autres acteurs .............................................58
COMPOSITION DU GROUPE DE TRAVAIL ET REMERCIEMENTS ...............................................61
SOMMAIRE
33
A. SEPT CONSTATS METTENT EN LUMIÈRE LA NÉCESSITÉ DE CHANGER LE MODÈLE DE FINANCEMENT DES TRANSPORTS EN FRANCE
1. Les déplacements en France sont réalisés à plus de 80 % en voiture particulière contre environ 11 % pour le train et 6 % en autobus et autocar
Part modale des transports de voyageurs en France
889
3,7 %
1,5 %
1,4 %
81,8 %
5,6 %
Voyageurs x km (milliards) en 2010
5,9 %
Voitures particulières Autobus, autocars SNCF TGV
SNCF autres (TER, Transilien...) RATP et métro de province Transports aériens
Source : Insee.
2. Le réseau d’infrastructures de transports, en particulier routier et
ferroviaire, est aujourd’hui très développé et de bonne qualité…
deuxième réseau de transport européen
INTRODUCTION
T R A N S P O R T D E V O Y A G E U R S : C O M M E N T R É F O R M E R U N M O D È L E À B O U T D E S O U F F L E ?
4
Taille des réseaux fer et autoroute en Europe
un quart des 2 000 rames de train à très grande vitesse
– 1,7 milliard de voyageurs
record du monde de vitesse est français :
3. …mais se dégrade rapidement à cause d’un manque d’anticipation des actions de maintenance et de renouvellement…
à vitesse réduite sur 7 %
régresse de un à deux points (un train sur cinq est en retard ou annulé sur la ligne de RER B) ;
Le budget d’entretien des routes nationales est passé de 179 M! en 2008 à 75 M! n 2011, et 16 % des routes nationales sont en mauvais état
0
Réseau de voies ferrées(kilomètres)
40 000
Réseau d’autoroutes(kilomètres)
5 000
10 000
15 000
30 000 20 000 10 000 0
Pays-bas Belgique
Suisse Suède
Espagne
Royaume-Uni
Italie
France Allemagne
60 M Population
Source : SOeS.
I N T R O D U C T I O N
5
4. …et est utilisé de manière sous-optimale dans certaines zones ou pour certains modes de transports
Répartition du trafic sur les voies et dans les gares
3/4 du trafic concentré sur 1/3 des voies
100 %
80 %
60 %
40 %
20 %
0 %
Traffic circulantsur les lignes
6 %
16 %
78 %
Longueur desvoies ferrées
46 %
24 %
30 %
1/3 du trafic en gare concentré sur 1 % des gares
0 %
Nombre de gares
32 %
8 % 3 %
2 %
1 %
34 %
20 %
40 %
60 %
80 %
100 %
56 %
17 %
35 %
Nombre de voyageurs
passant en gare
13 %
UIC 7 à 9 : lignes faiblement chargées
UIC 5 à 6 : lignes moyennement chargées
UIC 1 à 4 : lignes nationales très chargées
Méga-gares et très grandes gares
Haltes Petites et très petites gares
Moyennes et petites gares
Grandes gares
Source : Communiqué de presse Gares & Connexions, 2009.
Source : Rapport EPFL, 2005.
Type de voie ferrée
Type de gare
29 500 km
3 051 gares 2 millions de passagesen gare par an
T R A N S P O R T D E V O Y A G E U R S : C O M M E N T R É F O R M E R U N M O D È L E À B O U T D E S O U F F L E ?
800 000 voyageurs par jour contre 900 000 3e poste de dépenses des Régions ;
la vitesse moyenne d’un train de fret
1/3 des transports collectifs
5. Les transports ferroviaires et collectifs urbains sont une source d’endettement critique pour les entreprises et administrations publiques en France…
33 milliards d’euros augmentera d’un tiers à périmètre constant d’ici 2025 ;
1,5 milliard d’euros de financement par an
Contribution des transports à la dette publique
50
40
30
20
10
0
Solde
3,4
3,4
Dépenses
46,0
8,7
21,6
15,7
Recettes
49,4
3,6
10,2
35,6
Montants de dépenses et recettes publiquesspécifiques au transport en 2010 (Md!)
Transport collectif urbain
Transport ferroviaire
Transport routier
49,4 Md! 46 Md! 3,4 Md! – =Total des trois types
de transport
Source : Contribution des transports à la dette publique, R. Prud’Homme, mars 2012.
I N T R O D U C T I O N
7
transports ferroviaires et les transports en commun ont contribué à creuser le déficit public 11 et 5 milliards d’euros 1
2
…et la planification des futurs projets d’infrastructures continue de privilégier des investissements publics lourds dans les développements ferroviaires …
245 Md" de dépenses, soit 120 années de financement de l’Agence de Financement des Infrastructures de Transport (AFITF),
cinq projets doublement de la dette SNCF - RFF d’ici à 2025.
7. …alors même que certaines ressources financières semblent insuffisamment exploitées
ne participent qu’à hauteur d’environ 30 %
45 % à Londres ;
les constructions de lignes TGV sont subventionnées de 50 % à 90 % ;
tarifs des transports collectifs routiers ont baissé de 2 %augmenté de 60 % ;
recettes sur dépenses dans les transports publics urbains a baissé de 10 % nombre de voyages a
augmenté de 40 %
1 Transports et dette publique,
2
T R A N S P O R T D E V O Y A G E U R S : C O M M E N T R É F O R M E R U N M O D È L E À B O U T D E S O U F F L E ?
B. PLUSIEURS ENJEUX D’AMÉLIORATION DU MODÈLE DE FINANCEMENT DES TRANSPORTS SONT IDENTIFIÉS
Modèle de financement des transports ferroviaires et transports collectifs urbains (TCU) en France
Contribuables
Recettes Dépenses
Entreprises
Usagers des transports ferroviaires et TCU
Usagers des transports routiers
RFF
Autres entreprises(ou régies) de TCU
RATP
Collecte desrecettes
Allocation desdépenses
Recettes commerciales
Administrations publiques
RATP Autres entreprises (ou régies) de TCU
Régions
État
Dette publique
Impôts & Taxes
SNCF Dont Caisse de retraite des
cheminots
Infrastructures ou matériel roulant
appartenant aux admin. publiques
Dépenses de fonctionnement
SNCF
RFF
Péages Mandat degestion
I
II
III
Dépenses d’investissement
I
1.1. PRIORITÉ À LA MAINTENANCE PLUTÔT QU’AU DÉVELOPPEMENT DES INFRASTRUCTURES NOUVELLES
Corrélation entre la mobilité par habitant et le PNB par habitant d’un pays
Contribuables
Recettes Dépenses
Entreprises
Usagers des transports ferroviaires et TCU
Usagers des transports routiers
RFF
Autres entreprises(ou régies) de TCU
RATP
Collecte desrecettes
Allocation desdépenses
Recettes commerciales
Administrations publiques
RATP Autres entreprises (ou régies) de TCU
Régions
État
Dette publique
Impôts & Taxes
SNCF Dont Caisse de retraite des
cheminots
Infrastructures ou matériel roulant
appartenant aux admin. publiques
Dépenses de fonctionnement
SNCF
RFF
Péages Mandat degestion
I
II
III
Dépenses d’investissement
100 000
10 000
1 000
100 100 1 000 10 000 100 000
PNB par habitant, US$ (2000)
Mob
ilité
par
hab
itant
(p.km
)
Pays développés Amérique du Nord Asie Europe de l’Est
Économies en transition Europe de l’Est Ex-URSS
Economies en développement Asie centrale Amérique latine Moyen-Orient /Afrique du Nord Asie Pacifique Asie du sud Afrique sub-saharienne
Source : Economic growth rates based on IP CC IS9 2a/e scenario, Schaefer and Victor (2000)
T R A N S P O R T D E V O Y A G E U R S : C O M M E N T R É F O R M E R U N M O D È L E À B O U T D E S O U F F L E ?
1er constat : un réseau ferroviaire quasi-achevé mais souffrant d’un déficit historique de maintenance
Effort de renouvellement des voies ferroviaires depuis 1975
Source : les Assis du ferroviaire, 2011.
1,200
900
600
300
02015 2010 2005 2000 1995 1990
Nombre de km de voies renouvelées
1985 1975 1980
Lignes régionales
LGV
Lignes principales
I . C O N C E N T R E R L E S D É P E N S E S S U R L A M A I N T E N A N C E E T L A M O D E R N I S A T I O N D U R É S E A U A I N S I Q U E S U R L E D É V E L O P P E M E N T D E L A M O B I L I T É E N A G G L O M É R A T I O N S
1 1
Écart entre les dépenses de maintenance réelles et les dépenses nécessaires
2013 2012 2011 2010 2009 2008 2007 2006 2005
Dépenses annuelles de renouvellement (en M! 2010)
2,400
1,800
1,200
600
0 2015 2014
Dépenses de régénération et d’opérations de grand entretien(constatées + prévision)
Audit Rivier – Scénario optimisé –retour à l’état à long termedu patrimoine ferroviaire
Source : Rapport Rivier (EPFL), 2005.
T R A N S P O R T D E V O Y A G E U R S : C O M M E N T R É F O R M E R U N M O D È L E À B O U T D E S O U F F L E ?
1 2
2e constat : un réseau routier inter-urbain dense mais insuffisamment entretenu
« l’on peut raisonnablement estimer qu’une très grande partie des dépenses devraient pouvoir être engagées dans les 20 à 30 prochaines années »3,
3e constat : de nouvelles contraintes budgétaires particulièrement fortes
! ! 4.
3
4
I . C O N C E N T R E R L E S D É P E N S E S S U R L A M A I N T E N A N C E E T L A M O D E R N I S A T I O N D U R É S E A U A I N S I Q U E S U R L E D É V E L O P P E M E N T D E L A M O B I L I T É E N A G G L O M É R A T I O N S
1 3
Évolution de la « dette ferroviaire » entre 1990 et les prévisions à 2025
Dette en milliards d’euros
40
20
0
10
30
50
2025 Périmètre constant
42,7
36,2
6,5
2010
32,5
27,4
5,1
1990
17,9
Source : Étude tripartite État-RFF-SNCF, version de juillet 2011, Rapport Mariton, 2004 (pour 1990)
EPIC SNCF
RFF
+ 27 %
+ 32 %
Prévisions
Évol. de la dette1990-2010
Évol. de la dette2010-2025
périm. constant
+ 82 %
4e constat : des inquiétudes quant aux investissements à venir, en particulier dans le cadre du SNIT
Qu’est-ce que le SNIT ?
T R A N S P O R T D E V O Y A G E U R S : C O M M E N T R É F O R M E R U N M O D È L E À B O U T D E S O U F F L E ?
1 4
5
Répartition des 245 Md! de dépenses prévues par le SNIT
0 %
100 80 Dépenses
de développement
107 (77 %)
13 (9 %)
19 (14 %)
1 (1 %)
60 %
20 40 60
40 %
80 %
100 %
0
20 %
8 (8 %) 1 (1 %)
28 (27 %)
67 (64 %)
Dépenses d’optimisation des réseaux
Mode ferroviaireMode routier Mode fluvial et portuaireMode aérien
100 Md!43 %
145 Md!57%
Source : Présentation du projet du SNIT, version d’octobre 2011.
5 Projet de schéma national des infrastructures de transport (SNIT),
I . C O N C E N T R E R L E S D É P E N S E S S U R L A M A I N T E N A N C E E T L A M O D E R N I S A T I O N D U R É S E A U A I N S I Q U E S U R L E D É V E L O P P E M E N T D E L A M O B I L I T É E N A G G L O M É R A T I O N S
1 5
28 projets de développement ferroviaire proposés par le SNIT
275
22
21-b
6-b
6-a17
14
10
1828 11
1211
20
231
4
25
23
7
9
8
15
19
13
16
26
24
21-a
LGV existantes(y compris travaux en cours)
Projetsproposés à l’inscriptionau schémanational
24 Numéro de projet
Source : Présentation du projet du SNIT, version d’octobre 2011.
T R A N S P O R T D E V O Y A G E U R S : C O M M E N T R É F O R M E R U N M O D È L E À B O U T D E S O U F F L E ?
Contributeurs au financement des projets de développement du SNIT pour les différents modes de transport
107 13 19 0,8
25 %
45 %
60 %
20%
32 %
% des financements par contributeur
20 %
Ferroviaire Routier Fluvial et portuaire 0
20
40
60
80
100
Aérien
32 %
36 % 15 %
15 %
70 % 30 %
Autres contributeurs Collectivités territoriales
État
Source : Présentation du projet du SNIT, version d’octobre 2011.
Montant total des besoins de financement pour les projets de développement (Md!)
Couverture des investissements par les recettes des péages dans les projets ferroviaires récents
Part de l’investissement prévue pour être remboursée par les recettes 100 %
80 %
60 %
40 %
20 %
0 %LGV PACA
10 %
TGV Tours-Bordeaux
35 %
Sud Europe Atlantique
55 %
Contournement Nîmes-Montpellier
Bretagne Pays de Loire
43 %
10 %
Parts devant êtrefinancées par desinvestissements publics
Source : Rapport Mariton (hypothèses RFF).
I . C O N C E N T R E R L E S D É P E N S E S S U R L A M A I N T E N A N C E E T L A M O D E R N I S A T I O N D U R É S E A U A I N S I Q U E S U R L E D É V E L O P P E M E N T D E L A M O B I L I T É E N A G G L O M É R A T I O N S
1 7
Écarts entre les prévisions et les impacts a posteriori de grands projets ferroviaires
Des prévisions de trafic volontaristes en amont des projets
Des coûts de construction sous-estimés qui dérivent a posteriori
16 %
% du trafic effectif par rapport aux prévisions
0
30
TGV Sud-Est
107 %
St Germain en Laye -
Noisy le Roi TGV
Atlantique
88 %
TGV Nord
50 %
100 %
60
90
120
Écarts entre les prévisions et la demande de transport sur certains grands projets ferroviaires
% d’écart
100 %
0 Rhône-Alpes
122 %
TGV Atlantique
124 %
TGV Nord
125 %
100
150
50
Écarts entre les prévisions et les coûts réels de construction
Source : Rapport de la direction du budget (Évaluation et financement des infrastructures de transport), Rapport du député H. Mariton, 2011.
Analyse transversale de bilans LOTI de projets routiers,
T R A N S P O R T D E V O Y A G E U R S : C O M M E N T R É F O R M E R U N M O D È L E À B O U T D E S O U F F L E ?
ex-ante.
Proposition 1 :
7
Proposition 2 :
7
I . C O N C E N T R E R L E S D É P E N S E S S U R L A M A I N T E N A N C E E T L A M O D E R N I S A T I O N D U R É S E A U A I N S I Q U E S U R L E D É V E L O P P E M E N T D E L A M O B I L I T É E N A G G L O M É R A T I O N S
1.2. PRIORITÉ À LA RESTAURATION DE LA MOBILITÉ DANS LES AGGLOMÉRATIONS PLUTÔT QU’AUX TRANSPORTS GRANDE DISTANCE
Transports n° 463,
T R A N S P O R T D E V O Y A G E U R S : C O M M E N T R É F O R M E R U N M O D È L E À B O U T D E S O U F F L E ?
Lien théorique entre développement de transports urbains et performance économique
Augmentation de lavitesse de déplacement
en agglomération
Augmentation de laperformance économique
Augmentation del’univers de choix des destinations possibles
dans un temps constant
Variable impactée : Vitesse de déplacement V
Variable impactée : Univers de choix accessible : d x V2
V2 h
Développement dumaillage de transport
urbain
Variable impactée : Création de valeur : log (d x V2)
V V
Le développement des transportsa permis une augmentation de lavitesse de déplacement
déplacements quotidiens (3,5) ainsi que leur durée moyenne (30 mn) depuis 1975
L’augmentation de la vitesseEn IdF la superficie des territoires
70 % en 25 ans
La création de valeur en log (dV2)est corrélée avec les niveaux deniveaux de salaire ou de PIB
n
t fortement corrélés aux PIB réels (Insee)
Carte deséquivalents PIBcalculés parla formule (2000)
Source : Évaluation des performances économiques et naturelles des territoires, Jean Poulit.
entre employeurs et employés
I . C O N C E N T R E R L E S D É P E N S E S S U R L A M A I N T E N A N C E E T L A M O D E R N I S A T I O N D U R É S E A U A I N S I Q U E S U R L E D É V E L O P P E M E N T D E L A M O B I L I T É E N A G G L O M É R A T I O N S
2 1
Relation entre le niveau de service de transport en commun et la compétitivité globale des 50 principales régions métropolitaines américaines
15 10 5 0 20
8
6
2
40
4
35 0
30 25
Indice de compétitivité global des régions métropolitaines américaines (2003)
Indice de niveau de service destransports en commun (2003) Source : Étude de la Chambre de commerce du Montréal métropolitain, 2004.
Proposition 3 :
T R A N S P O R T D E V O Y A G E U R S : C O M M E N T R É F O R M E R U N M O D È L E À B O U T D E S O U F F L E ?
2 2
Durée et distance des déplacements domicile-travail en fonction du lieu d’habitation
Distance moyenne des déplacements domicile-travail (en km)
0 13 8
Province Province hors grandes agglomérations
12
35
15
couronne
20
5
10
Paris
Durée moyenne des déplacements domicile-travail (en min)
Grande couronne
14
Grandes agglomérations de province
25
0 10
30
40
7
15
9 11
34 mn
Petite Île-de-France
19 mn
Source : Insee (ENTD), 2008.
Évolution de la ponctualité des lignes de RER en Île-de-France
5 %
85 %
95 %
0 %
– 3 % – 1 %
0 %
RER D
81
85 83
RER C
87 90 89
Taux de ponctualité
80 78 80
RER A
81 88
RER B
– 1 % 90 %
80 %
70 %
100 %
75 % 87
2010
2009
2008
X % TCAM du taux de ponctualitéentre 2008 et 2010
Objectif de taux de ponctualité des RER à 94 %
Source : STIF.
I . C O N C E N T R E R L E S D É P E N S E S S U R L A M A I N T E N A N C E E T L A M O D E R N I S A T I O N D U R É S E A U A I N S I Q U E S U R L E D É V E L O P P E M E N T D E L A M O B I L I T É E N A G G L O M É R A T I O N S
2 3
T R A N S P O R T D E V O Y A G E U R S : C O M M E N T R É F O R M E R U N M O D È L E À B O U T D E S O U F F L E ?
2 4
Proposition 4 :
Distance moyenne domicile-travail en Île-de-France selon la commune de résidence
I . C O N C E N T R E R L E S D É P E N S E S S U R L A M A I N T E N A N C E E T L A M O D E R N I S A T I O N D U R É S E A U A I N S I Q U E S U R L E D É V E L O P P E M E N T D E L A M O B I L I T É E N A G G L O M É R A T I O N S
2 5
(European Metropolitan Transport Authorities)
Répartition modale entre le transport public et les autres modes motorisés
889
3.7%
1.5%
1.4%
81.8%
5.6%
Voyageurs x km (milliards) en 2010
5.9%
In whole metropolitan area
Amsterdam
BarcelonaBerlin-Brandenburg
Bilbao
West Midlands (Birmingham)
BrusselsCadiz Bay
Frankfurt Rhein-Main
Helsinki
Greater London
Greater Lyon
Madrid Community
Greater Manchester
Oslo Region
Paris Ile-de-France
Prague
Seville
South Yorkshire (Sheffield)
Stockholm
Greater Stuttgart
Turin Metropolitan Area
Valencia
Vienna - Eastern Austria
Vilnius
Rest of motorised modes Public transport
0 % 20 % 40 % 60 % 80 % 100 % 0 % 20 % 40 % 60 % 80 % 100 %
Modal share of motorised modes
In main city
Autobus, autocars SNCF TGV
SNCF autres (TER, Transilien, ...) RATP et métro de province Transports aériens
Rest of motorised modes Public transport
87,2 % 12,8 % 72,0 % 28,0 %
40,9 % 59,1 %
59,0 % 41,0 %
40,0 % 60,0 %
46,6 % 53,4 %
64,0 % 36,0 %
60,0 % 40,0 %
36,0 % 64,0 %
58,0 % 42,0 %
36,5 % 63,5 %
68,3 % 31,7 %
36,4 % 63,6 %
43,0 % 57,0 %
64,0 % 36,0 %
78,0 % 22,0 %
62,8 % 37,2 %
61,0 % 39,0 %
66,0 % 34,0 %
55,0 % 45,0 %
59,2 % 40,8 %
55,8 % 44,2 %
57,1 % 42,9 %
77,0 % 23,0 %
82,0 % 18,0 %
62,0 % 38,0 %
60,8 % 39,2 %
74,9 % 25,1 %
50,4 % 49,6 %
85,8 % 14,2 %
78,4 % 21,6 %
70,6 % 29,4 %
75,1 % 24,9 %
80,2 % 19,8 %
60,0 % 40,0 %
87,1 % 12,9 %
73,3 % 26,7 %
91,6 % 8,4 %
68,1 % 31,9 %
55,0 % 45,0 %
European Metropolitan Transport Authorities,
T R A N S P O R T D E V O Y A G E U R S : C O M M E N T R É F O R M E R U N M O D È L E À B O U T D E S O U F F L E ?
Corridors autoroutiers et pôles d’échanges de l’agglomération madrilène
Consorcio Transportes Madrid
Proposition 5 :
2 7
2 7
II
2.1. OPTIMISATION DES PLANS DE TRANSPORT RÉGIONAUX
Un réseau coûteux et sous-optimal
11
12
11
12
T R A N S P O R T D E V O Y A G E U R S : C O M M E N T R É F O R M E R U N M O D È L E À B O U T D E S O U F F L E ?
Évolution du trafic et des financements publics des TER
Source : Rapport du conseil d’analyse stratégique, octobre 2011.
2009 2003 2007 2005
Base 100 à partir de 2012 180
160
140
120
100
80
20
0 2008 2006 2004 2002
168
142
Financements publics du TERTrafic TER (voyageurs x km)
13
13 Le transfert aux régions du transport express régional (TER) : un bilan mitigé et des évolutions à poursuivre,
I I . O P T I M I S E R L E S D É P E N S E S D E F O N C T I O N N E M E N T
Remplissage des TER par région en 2008
125
100
75
50
25
0
Rhon
e Alp
es
PACA
Poito
u-Ch
aren
te
Pica
rdie
Pays
de
la Lo
ire
Nord
Pas
de C
alais
Midi-
Pyré
nées
Lorra
ine
Limou
sin
Lang
uedo
c R.
Haut
e No
rman
die
Fran
che C
omté
Cham
p. Ar
denn
es
Cent
re
Breta
gne
Bour
gogn
e
Bass
e No
rman
die
Auve
rgne
Aquit
aine
Alsac
e
77 89
54
106
85 86
58 60
Nombre moyen de voyageur par TER par région en 2008
73 68
41 48
78
28
60 51
37
65
78 72
Source : Comptes des transports de la Nation, 2009.
Recherche d’optimisation multi-modale au sein des Régions
T R A N S P O R T D E V O Y A G E U R S : C O M M E N T R É F O R M E R U N M O D È L E À B O U T D E S O U F F L E ?
!
! !
2
Proposition 6 :
I I . O P T I M I S E R L E S D É P E N S E S D E F O N C T I O N N E M E N T
3 1
Exemple d’appel d’offre de service intégré par un prestataire (Véolia) au niveau régional
Région de Limbourg aux Pays-Bas
Concession pour la gestion detous les transports routiers/ferroviaires régionaux de la province de Limbourg
Concession Réseau mis en place Résultat
Une ligne ferroviaire centralepour s’adapter à la géographiede la région
Des lignes de bus coordonnées avec la ligne ferroviaire
Un service de taxi complémentaire aux bus pourdesservir en particulier leszones à faible densité
e
sans augmentation du financement public fréquentation
les bus
Source : Veolia Transdev.
Limbourg
Maastricht
Recherche d’optimisation à l’échelle inter-régionale entre TER, TET et TGV
T R A N S P O R T D E V O Y A G E U R S : C O M M E N T R É F O R M E R U N M O D È L E À B O U T D E S O U F F L E ?
3 2
Proposition 7 :
Proposition d’une intégration verticale plus efficace
I I . O P T I M I S E R L E S D É P E N S E S D E F O N C T I O N N E M E N T
3 3
Proposition 8 :
2.2. MAÎTRISE DES CHARGES D’EXPLOITATION
Évolution du trafic et des coûts du TER depuis la régionalisation en 2002
Source : Insee. Source : Compte des transports de la Nation 2010
Voyageurs x km du TER(milliards)
Versements des régions à la SNCF(Mds!)
2002
2,0
2009
3,3
1,0
2,0
1,0
0,3
0,60,2
3,0
4,0
1,2
0,0
2,0 Compensation des tarifs sociaux
Exploitation des services
Subventions d’investissement du matériel roulant
+42 % +68 %
9,2
8,0
16,0
4,0
12,0
0,02009
13,0
2002
Évolution 2002 - 2009
65 %
67 %
74 %
T R A N S P O R T D E V O Y A G E U R S : C O M M E N T R É F O R M E R U N M O D È L E À B O U T D E S O U F F L E ?
3 4
14
Proposition 9 :
15,
14
15 Rapport sur les conditions pour une expérimentation portant sur l’ouverture à la concurrence des services de transports ferroviaires régionaux de voyageurs,
I I . O P T I M I S E R L E S D É P E N S E S D E F O N C T I O N N E M E N T
3 5
Des résultats différents de l’ouverture à la concurrence du fret ferroviaire Exemple de l’Allemagne et de la France
La part de marché des nouveaux entrants a atteint 25 % en 4 ans en France contre 16 ans en Allemagne
La taille totale du marché a diminué d'un quart en France depuis 2005 contre une augmentation
en Allemagne malgré la crise de 2009
Part de marché des nouveaux entrants dans le fret ferroviaire
Taille du marché du fret ferrovaire(milliards de t km)
Source : Implementation of EU legislation on rail liberalisation, National Bank of Belgium, mars 2012 ; Annual Competition report, DB, 2011.
0 %
10 %
20 %
30 %
2000
11%
2002 2004 2006 2008 2010199819961994
10%
16%21%
5%1%
24%Marché allemand
Ouverture à la concurrencedu fret ferroviaireen Allemagne
Ouverture à la concurrencedu fret ferroviaireen France
Marché français96
32
107
30
+12 %
-26 %
100
0
43
200720062005
41
2010
41
107
2009
116
2008
41
95115
150
50
200
Marché allemandMarché français
T R A N S P O R T D E V O Y A G E U R S : C O M M E N T R É F O R M E R U N M O D È L E À B O U T D E S O U F F L E ?
Des échéances à ne pas manquer à court terme en France
Renouvellement des conventions régionales
Les conventions actuelles entreles régions et la SNCF arriventtoutes à échéance d’ici à 2018
Renouvellement du matériel roulant
Plus d’un quart du matériel roulant TET (locomotives et voitures) doit être renouvelé ou prolongé d’ici à 2016
Variations dansles effectifs SNCF
Sur 150 000 emplois à temps plein, 25 % de départs (retraites et volontaires) sont prévus entre 2011 et 2015
Plusieurs modalités d’ouverture à la concurrence
Concurrence dans le marché : open access
Concurrence pour le marché : contrats de service public
I I . O P T I M I S E R L E S D É P E N S E S D E F O N C T I O N N E M E N T
3 7
Exemple de l’ouverture à la concurrence du transport de voyageurs en Allemagne
Transport national
Ouverture en 1994 en open accesssans subventions d’exploitation
DB possède plus de 99 % du marché
Quelques concurrents principalementsur l’axe Nord-Sud
Lobbying de la DB auprès des länders
Protectionnisme de la DB vis-à-vis des nouveaux entrants
Soutien financier de l’État !
Favorisation de DB par plusieurs organismes
Transport régional
Ouverture en 1994 en franchisessubventionnées (6 à 15 ans)
DB possède 80 % du marché, mais a augmenté son offre grâce à la croissance du marché
Modèled’ouverture
Résultatde l’ouverture
à la concurrence
Atoutsde la DB
T R A N S P O R T D E V O Y A G E U R S : C O M M E N T R É F O R M E R U N M O D È L E À B O U T D E S O U F F L E ?
Proposition 10 :
Proposition 11 :
open access
a minima
Proposition 12 :
I I . O P T I M I S E R L E S D É P E N S E S D E F O N C T I O N N E M E N T
de facto
2.3. RÉVISION DE LA GOUVERNANCE EN ÎLE-DE-FRANCE POUR OPTIMISER LE FONCTIONNEMENT QUOTIDIEN ENTRE LES DIFFÉRENTS ACTEURS
T R A N S P O R T D E V O Y A G E U R S : C O M M E N T R É F O R M E R U N M O D È L E À B O U T D E S O U F F L E ?
Proposition 13 :
.
Les transports ferroviaires régionaux en Île-de-France,
I I . O P T I M I S E R L E S D É P E N S E S D E F O N C T I O N N E M E N T
4 1
Vers la gestion unifiée de la ligne de RER B
T R A N S P O R T D E V O Y A G E U R S : C O M M E N T R É F O R M E R U N M O D È L E À B O U T D E S O U F F L E ?
4 2
Proposition 14 :
Proposition 15 :
4 3
III
Disparité des sources de financement entre les différents modes de transport en France
Transports
financés
en majo
rité par l
es
administratio
ns publiques
80 100 Dépenses des ménages (%)
Dépenses de l’État et des APU Locales (%) 100
80
60
40
20
0 60 40 20 0
Transport routier
Transport ferroviaire Transport collectif urbain (hors fer IdF)
Transport aérien
Transport fluvial
Niveau de dépenses par mode
Source : SOeS, Insee, STIF, BCG analysis.
T R A N S P O R T D E V O Y A G E U R S : C O M M E N T R É F O R M E R U N M O D È L E À B O U T D E S O U F F L E ?
4 4
3.1. COMMUNICATION ET RÉVISION DU NIVEAU DE CONTRIBUTION DES USAGERS
Un niveau limité de contribution des usagers aujourd’hui
Financement du fonctionnement et investissement dans les transports collectifs urbains
8
6
4
2
0
2008
8,7
Mds!10
26 % (2,3)
33 % (2,9)
8 % 11 %
10 % 2 % 9 %
Voyageurs Employeurs - Versement Transport Employeurs - Remboursement carte Orange
Ville de Paris et départements franciliens Région IdF État Autres
Source : Année 2008 des TCU hors IdF à partir de l’enquête du GART sur 187 réseaux.
29 %
2 % 14 %
Mds!8
6
4
2
0 2008
6,9
17 % (1,2)
38 % (2,6) Voyageurs
Entreprises - Versement transport
Collectivités locales
État Emprunt
Source : Cahier de la DG Trésor, nov. 2011.
Île-de-France Moyenne des régions hors Île-de-France
I I I . A D A P T E R L A C O N T R I B U T I O N D E S U S A G E R S E T D E S F I N A N C E M E N T S P R I V É S A F I N D E S O U T E N I R L E S B U D G E T S P U B L I C S
4 5
Des évolutions sociales et budgétaires qui nécessitent des changements
Entre 2000 et 2010, le trafic a augmenté de 25 % alors que l’offre commerciale n’a augmenté que de 7 %
200
175
150
125
100
75 2003 2004 2005 2006 2007 2008 2009 2010 2030 2002 2001 2000
Offre commerciale en trains x km Trafic en nombre de voyageurs
Source : STIF; rapport OMNIL, analyse BCG.
4,5 M de voyages par jour en 2030 (estimation + 60 % SNCF)
2,8 M de voyages par jour en 2010
T R A N S P O R T D E V O Y A G E U R S : C O M M E N T R É F O R M E R U N M O D È L E À B O U T D E S O U F F L E ?
Augmentation des besoins de financement en Île-de-France d’ici à 2025
2
Dépenses annuelles pour les transports collectifs franciliens Md!
2000 2008 0
10
12
Année entre 2010 et 2025
4
8
6
14
7,8 6,5
1,1 1,6 2,0
10,5 7,6
9,4
12,5
7,8
Détail pour une année entre 2010-2025
0,7 1,3
2,0
0,6 0,2
12,5 Dépenses pour les infrastructures de 2008
Renouvellement du matériel roulantet amélioration de l’accessibilité
Grand ParisProjets de reconfiguration du réseau RER Contrats de Projets État-Région
Dépenses de fonctionnement
Dépenses d’investissement
Dérive du « socle » des infrastructures actuelles et charges d’exploitation des nouvelles infrastructures
Source : Documents de travail de la DG Trésor, novembre 2011.
Évolution de croissance des transports de voyageurs à 2030 dans les scénarios publics
SESP1 (2007)
DGTREN2 (2008)
CGPC3 (2006)
+ 60 %
+ 20 %
+ 40 %
0 %
1. La division prospective du SESP constitue aujourd’hui le Service de l’Économie, de l’Évaluation et de l’Intégration du Développement Durable (SEEIDD) au sein du CGDD.2. Scénario publié en 2009 mais réalisé en 2008 et dont les hypothèses macro-économiques sont celles d’une étude Eurostat de 2006.3. Le CGPC est aujourd’hui le Conseil Général de l’Environnement et du Développement Durable (CGEDD).
Source : Étude BCG, STIF.
I I I . A D A P T E R L A C O N T R I B U T I O N D E S U S A G E R S E T D E S F I N A N C E M E N T S P R I V É S A F I N D E S O U T E N I R L E S B U D G E T S P U B L I C S
4 7
Évolution des besoins de financement des transports urbains hors Île-de-France entre 2003 et 2010
0,00,8
2008
7,0
1,2
8,0
7,0
6,0
5,0
4,0
3,0
2,0 2,7
2,0
0,1 1,0
2007
1,0
0,0
7,4
1,1
2,6
2,1
0,1
2010
6,5 1,4
2006
7,7
1,1
2,6
1,2 (18 %)
2,9 (44 %)
2,1
0,1
1,8
2005
6,8
1,8 (28 %)
0,1
1,1
2,4
1,8
0,1 1,4
0,6 (8 %)
2009 2004
5,9
1,0
2,3
1,5
6,8
1,2
0,1 1,1
2003
5,7
1,0 (18 %)
2,8
2,0
2,2 (39 %)
1,6 (28 %)
0,1
0,7 (12 %)
Versement transport
Collectivités locales
État
Emprunt
Recettes commerciales
Source : Année des transports collectifs urbains hors Ile-de-France, 2010, GART.
– 39 %
– 22 %
+ 14 %
+ 28 %
+ 18 %
+ 14 % Total
Besoins de financement des transports urbains
(Md!)
Évolution2003-2010
Qu’est-ce que le Versement Transport (VT) ?
Objectif :
Modalités :
T R A N S P O R T D E V O Y A G E U R S : C O M M E N T R É F O R M E R U N M O D È L E À B O U T D E S O U F F L E ?
"
Augmentation du nombre d’entreprises qui payent le VT et du montant moyen
150
0 2010
60
90
120
180
210
240
270
95
165 178
30
226
2000 1995 1990 1985 1980 1975 2005
Versement possible à partir de 30 000 hab.
Versement possible à partir de 20 000 hab.
Versement possible à partir de 100 000 hab.
Nombre d’AOTU hors IdF ayantinstauré le versement transport
Versement possible à partir de 10 000 hab.
Source : L’année 2010 des transports urbains hors Ile-de-France, GART.
I I I . A D A P T E R L A C O N T R I B U T I O N D E S U S A G E R S E T D E S F I N A N C E M E N T S P R I V É S A F I N D E S O U T E N I R L E S B U D G E T S P U B L I C S
Imposition du taux de VT maximal dans les agglomérations
Source : L’année 2010 des transports urbains hors Ile-de-France, GART.
Agglos > 450 000 hab. avec
TCSP lourd
Agglos > 450 000 hab. sans
TCSP lourd
Agglos > 200 000 hab.
0
100 %
Agglos > 100 000 hab.
Agglos > 50 000 hab.
Agglos < 50 000 hab.
100 %
Total
75
25
100
56 % 49 %
85 % 87 %
66 % 68 %
50
73 % 75 %
2008 2010
9 11 14 43 80 69 226
% des agglomérations imposantle VT au taux maximal
Nombre d’agglomérations payant le VT en 2010
100 %
79 %
57 %
83 %
T R A N S P O R T D E V O Y A G E U R S : C O M M E N T R É F O R M E R U N M O D È L E À B O U T D E S O U F F L E ?
Les 4 % plus grandes agglomérations versent ~ 40 % du VT
226 %
Nb d’agglos concernées en 2010 Montant de VT versé en 2010 0
100
80
60
40
20
35 %
19 %
6 % 4 %
3,1 Mds!
31 %
5 %
38 %
18 %
16 %
18 %
7 % 2 %
Agglos > 450 000 hab. sans TCSP lourd Agglos > 450 000 hab. avec TCSP lourd
Agglos > 200 000 hab. Agglos > 100 000 hab. Agglos > 50 000 hab. Agglos < 50 000 hab.
Source : L’année 2010 des transports urbains hors Ile-de-France, GART.
Marges de manœuvre sur la contribution des usagers
I I I . A D A P T E R L A C O N T R I B U T I O N D E S U S A G E R S E T D E S F I N A N C E M E N T S P R I V É S A F I N D E S O U T E N I R L E S B U D G E T S P U B L I C S
5 1
Évolution du prix des transports
Source : Une décennie de tarification des réseaux de TU, UTP, juin 2012.
Abonnement mensuel
0,9
Ticket unitaire
0,9
32.2
29,9
1,2 1,2
31
32
33 - 7 %
0 %
- 4 %
0 Ticket issu du carnet
1
30
2011 1999
Évolution des prix à la consommation de services publics et du transport de 1999 à 2011
Source : Une décennie de tarification des réseaux de TU, UTP, juin 2012.
+ 56 % Utilisation du véhicule personnel
(hors achat)
Transports routiers de voyageurs
-2 %
Cantine scolaire
+ 26 %
Services postaux
+ 34 %
+ 61 %
Enlèvement des ordures + 64 %
Distribution d’eau
+ 34 %
Électricité et gaz
T R A N S P O R T D E V O Y A G E U R S : C O M M E N T R É F O R M E R U N M O D È L E À B O U T D E S O U F F L E ?
5 2
Évolution des ratios recettes sur dépenses et demande de transport
Source : Une décennie de tarification des réseaux de TU, UTP, juin 2012.
Réseaux a TCSP lourd(20 réseaux sur 122)
Réseaux de 50 000 à 100 000 habitants(36 réseaux sur 122)
100
75
50
2010
141 126
90
2008 2006
125
150
2004 2002 1999
Base 100 en 1999
Base 100 en 1999
2002 1999
69
115
137 150
2006 2008 2004
125
100
75
50
2010
Recettes / DépensesKilomètresVoyages
Comparaison des taux de couverture des coûts de fonctionnement des TCU par ville
Comparaison nationale
Taux de couverture par des usagers des coûts de fonctionnements des TCU
Taux de couverture par des usagers des coûtsde fonctionnement des TCU
Source : DGTPE, 2009.Source : Rapport de la Cour des Comptes, 2010.
Comparaison internationale
26 % 32 %
50 %
28 %
20 % 18 %
60 %
Lille Strasbourg
40 %
Lyon
12 %
30 %
Marseille Bordeaux Paris Toulouse
0 %
40
Melbourne Londres
60
Amsterdam Madrid
20
0
Montréal Bruxelles Paris
41 %
30 %
52 %
41 %
50 %
28 % : moyenne hors Paris
43 % : moyenne hors Paris
35 %40 %
" ".
I I I . A D A P T E R L A C O N T R I B U T I O N D E S U S A G E R S E T D E S F I N A N C E M E N T S P R I V É S A F I N D E S O U T E N I R L E S B U D G E T S P U B L I C S
5 3
Communication sur l’adaptation de la contribution des usagers
Incohérence entre perception et réalité de la contribution des usagers pour le financement du TER
Opinion des usagers réguliers du TER
6 %
0
80
60
40
20
100% des réponses des sondés
50 % des usagers du TER considèrentson prix trop élevé
45 %
40 %
9 %
Pas du tout justifié
Tout à fait justifié Plutôt justifié Plutôt pas justifié
D’après ce que vous en savez, le prix du voyage en TERest-il plutôt justifié ou plutôt pas justifié au regardde la qualité de service proposée ?
Sources de financement couvrant les chargescomplètes relatives aux TER (M!)
Source : Rapport 2009 de la Cour des Comptes.
15%
2005
4,048
22%
17%
46%
0
1,000
2,000
3,000
4,000
5,000
Prix payé par les usagers Subvention directe de l’Étataux régionsSubvention indirecte de l’État aux régions par la sous-ta
Subvention des régions
Source : Sondage Ipsos – ARF, sept. 2011.
Les recettes tarifaires ne couvrentque 17 % du coût complet des TER
17
17
T R A N S P O R T D E V O Y A G E U R S : C O M M E N T R É F O R M E R U N M O D È L E À B O U T D E S O U F F L E ?
5 4
Proposition 16 :
Proposition 17 :
3.2. UTILISATION DES FINANCEMENTS PRIVÉS DANS LES INVESTISSEMENTS LOURDS
I I I . A D A P T E R L A C O N T R I B U T I O N D E S U S A G E R S E T D E S F I N A N C E M E N T S P R I V É S A F I N D E S O U T E N I R L E S B U D G E T S P U B L I C S
5 5
Différents types de contrats entre public et privé pour la construction et le financement des infrastructures
Maîtrise
Niveaud’engagementdu partenaire privé
Etapes d’un projet qui peuvent être prises en chargespar le partenaire privé ou le public en fonction du type de contrat
d’ouvrage public
Contrat de partenariat
Concession
Périmètre de l’intervention du secteur privé
Le choix entre les différentes alternatives dépend de plusieurs critères spécifiques : Le périmètre d’action : exploitation, achat d’équipement, maintenance, … La capacité d'autofinancement du public La prévisibilité et le niveau des risques (risque de construction, de trafic) L’intérêt à la mutualisation de contrats avec un partenaire unique L’écart entre les taux de financement public et privé
Gestion de la conception et construction
Exemplesde projetsen France
LGVRhin-Rhône
LGVLe Mans-Rennes
LGVTours-Bordeaux
Le partenaire privé estseulement l’exécutant dela construction en échanged’un forfait versé par le public
Risque de construction
Le partenaire privé participe à la construction età la maintenance de l’ouvrage ainsi qu’à son financement, en échange d’un loyer fixe versé par le public
Risque de constructionRisque de performance
Le partenaire privé participe à la construction et à la maintenance de l’ouvrage ainsi qu’à son financement et se rémunère sur les péages et activités annexes qu’il pourrait mettre en place (possibilité de garanties par le public en cas non-rentenbilité a posteriori)
Risque de constructionRisque de performanceRisque de trafic
Gestion dela maintenanceet exploitation
Gestion du traficet des recettescommerciales
T R A N S P O R T D E V O Y A G E U R S : C O M M E N T R É F O R M E R U N M O D È L E À B O U T D E S O U F F L E ?
ex-ante
.
brownfield greenfield
Infrastructures de transport, mobilité et croissance,
I I I . A D A P T E R L A C O N T R I B U T I O N D E S U S A G E R S E T D E S F I N A N C E M E N T S P R I V É S A F I N D E S O U T E N I R L E S B U D G E T S P U B L I C S
5 7
Project Bonds(Connecting Europe)
T R A N S P O R T D E V O Y A G E U R S : C O M M E N T R É F O R M E R U N M O D È L E À B O U T D E S O U F F L E ?
Proposition 18 :
brownfield greenfield
Project Bonds
3.3. AUGMENTATION DE LA CONTRIBUTION DE CERTAINS AUTRES ACTEURS
Adaptation de la contribution des automobilistes grâce à des mécanismes innovants
I I I . A D A P T E R L A C O N T R I B U T I O N D E S U S A G E R S E T D E S F I N A N C E M E N T S P R I V É S A F I N D E S O U T E N I R L E S B U D G E T S P U B L I C S
Proposition 19 :
Participation des employeurs et des collectivités au déplacement des salariés et des habitants
Proposition 20 :
T R A N S P O R T D E V O Y A G E U R S : C O M M E N T R É F O R M E R U N M O D È L E À B O U T D E S O U F F L E ?
Captation des plus-values foncières à proximité des infrastructures de transport
Qui paie quoi en matière de transport urbain ?,
Membres du groupe de travail François Goulard,
Emmanuelle Rolland,
Personnes auditionnées Richard Barbera,
Jean-Luc Boeuf,
Gilles Carrez,
Jean Poulit,
Emmanuel Pitron,
Rémi Prud’Homme,
Emile Quinet,
REMERCIEMENTS
T R A N S P O R T D E V O Y A G E U R S : C O M M E N T R É F O R M E R U N M O D È L E À B O U T D E S O U F F L E ?
Alain Quinet,
François Rubichon,
Antoine Rufenacht, Martin de Wissocq,
Alexia Scott,
LES PUBLICATIONS
DE L’INSTITUT MONTAIGNE
T R A N S P O R T D E V O Y A G E U R S : C O M M E N T R É F O R M E R U N M O D È L E À B O U T D E S O U F F L E ?
L E S P U B L I C A T I O N S D E L ’ I N S T I T U T M O N T A I G N E
www.institutmontaigne.org
S O U T I E N N E N T L ’ I N S T I T U T M O N T A I G N E
S O U T I E N N E N T L ’ I N S T I T U T M O N T A I G N E
Imprimé en FranceDépôt légal : octobre 2012
ISSN : 1771-6756Achevé d’imprimer en octobre 2012
L’Institut Montaigne est un laboratoire d’idées - think tank - créé fin 2000 par Claude Bébéar et dirigé par Laurent Bigorgne. Il est dépourvu de toute attache partisane et ses financements, exclusivement privés, sont très diversifiés, aucune contribution n’excédant 2 % de son budget annuel. En toute indépendance, il réunit des chefs d’entreprise, des hauts fonctionnaires, des universitaires et des représentants de la société civile issus des horizons et des expériences les plus variés. Il concentre ses travaux sur trois axes de recherche :
Cohésion sociale :École primaire, enseignement supérieur, emploi des jeunes et des seniors, modernisation du dialogue social, diversité et égalité des chances, logement.
Modernisation de l’action publique :Réforme des retraites, justice, santé, protection sociale.
Compétitivité :Fiscalité, création d’entreprise, énergie, pays émergents, financement des entreprises, propriété intellectuelle, transports.
Grâce à ses experts associés (chercheurs, praticiens) et à ses groupes de travail, l’Institut Montaigne élabore des propositions concrètes de long terme sur les grands enjeux auxquels nos sociétés sont confrontées. Il contribue ainsi aux évolutions de la conscience sociale. Ses recommandations résultent d’une méthode d’analyse et de recherche rigoureuse et critique. Elles sont ensuite promues activement auprès des décideurs publics.
À travers ses publications et ses conférences, l’Institut Montaigne souhaite jouer pleinement son rôle d’acteur du débat démocratique.
L’Institut Montaigne s’assure de la validité scientifique et de la qualité éditoriale des travaux qu’il publie, mais les opinions et les jugements qui y sont formulés sont exclusivement ceux de leurs auteurs. Ils ne sauraient être imputés ni à l’Institut, ni, a fortiori, à ses organes directeurs.
COMITÉ DIRECTEUR
Claude Bébéar PrésidentHenri Lachmann Vice-président et trésorier
Nicolas Baverez Économiste, avocatJacques Bentz Président, Tecnet ParticipationsGuy Carcassonne Professeur de droit public, Université Paris Ouest Nanterre La DéfenseMireille Faugère Directrice, AP-HPChristian Forestier Administrateur général, CnamMichel Godet Professeur, CnamFrançoise Holder Présidente du Conseil de surveillance, Paul et administrateur, Groupe HolderNatalie Rastoin Directrice générale, Ogilvy FranceJean-Paul Tran Thiet Avocat associé, White & CaseArnaud Vaissié PDG, International SOS et président de la Chambre de commerce française de Grande-BretagnePhilippe Wahl Président du directoire, La Banque PostaleLionel Zinsou Président, PAI partners
PRÉSIDENT D’HONNEUR
Bernard de La Rochefoucauld Fondateur, Institut La Boétie
CONSEIL D’ORIENTATION
PRÉSIDENT
Ezra Suleiman Professeur, Princeton University
Loraine Donnedieu de Vabres Avocate, associée gérante, JeantetAssociésPierre Godé Vice-président, Groupe LVMHSophie Pedder Correspondante à Paris, The EconomistGuillaume Pepy Président, SNCFHélène Rey Professeur d’économie, London Business School
Laurent Bigorgne Directeur
Institut Montaigne 38, rue Jean Mermoz - 75008 Paris Tél. +33 (0)1 58 18 39 29 - Fax +33 (0)1 58 18 39 28 www.institutmontaigne.org - www.desideespourdemain.fr
10 !ISSN 1771-6756Octobre 2012
Transport de voyageurs :Comment réformer un modèle à bout de souffle ?La France dispose aujourd’hui d’infrastructures et de services de transport de bon niveau. Dans la compétition internationale, c’est un atout incontestable et un facteur d’attractivité. Cependant, le contexte économique actuel ainsi que certaines évolutions récentes peuvent conduire à une dégradation rapide de la situation. Notre culture de grands projets n’est plus en phase ni avec nos possibilités de financement, ni avec l’état préoccupant de nos réseaux. La nécessité d’accroître sensiblement les moyens consacrés à la modernisa-tion de ceux-ci, conjuguée à la crise de nos finances publiques, doivent nous conduire à optimiser nos choix collectifs en matière de transport.
Réallocation des choix d’investissement, refonte de la gouvernance des autorités organisatrices, diversification du financement sont autant de sujets clefs pour rendre pérenne notre système de transport public de voyageurs. Le présent rapport de l’Institut Montaigne formule 20 propositions pour y parvenir.
R A P P O R T O C T O B R E 2 012
Transport de voyageurs :Comment réformer un modèle à bout de souffle ?
I L N ’ E S T D É S I R P L U S N A T U R E L Q U E L E D É S I R D E C O N N A I S S A N C E
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