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Mathématiques - travail de vacances PCSI Stanislas 2019-2020
Travail de vacances de mathématiques
En arrivant à la rentrée, il est important de bien maîtriser le programme de terminale.Pour vous aider dans ce travail de révision et de mise au point, vous réaliserez pendant les mois de juillet et d’août lesexercices de ce livret. Ils permettent de faire un tour d’horizon des notions à bien maîtriser Pour mesurer vos acquis,une évaluation aura lieu dès la semaine de la rentrée.Je vous demande deux types de travail :A. Un travail classique sur papier avec des calculs et de petits problèmes
Le travail est divisé en trois parties : I, II et III. Il faudra me déposer sur la plateforme d’échanges Canvas, en format PDF,la feuille réponse associée à chaque partie afin de vous aider à travailler de manière régulière.
Date limite pour la partie I : mardi 30 juilletDate limite pour la partie II : mardi 13 aoûtDate limite pour la partie III : mardi 27 août
Vous pouvez scanner la fiche réponse, prendre une photo avec votre téléphone ou refaire une fiche du même type avec Wordou autre. A chaque étape, une correction sera mise en ligne.Le jour de la rentrée, il faudra me présenter l’ensemble des exercices rédigés avec soin (pas seulement les fiches réponses).Vous présenterez votre copie de la manière suivante : Vous laisserez une marge conséquente et vous rédigerez vos exercices enbleu (ou en noir). Bien évidemment, dès que le corrigé sera en ligne, vous reprendrez votre copie afin de corriger ou complétervos réponses avec un stylo de couleur différente. Interdiction d’effacer les réponses car c’est en analysant vos erreursque vous progresserez.
Précisons qu’il est inutile de faire travailler quelqu’un d’autre à votre place ou de me rendre à la rentrée une copie de macorrection. Cela ne vous sera d’aucune utilité pendant le test de la rentrée.
B. Un travail en ligne sur un exerciseur.
Je vais vous mettre en ligne pendant les vacances un certain nombre de feuilles d’exercices sur la plateforme Wims. Chacunesera consacrée à une partie du programme.Pour s’inscrire, se rendre sur https://wims.unice.fr. Rechercher la classe PCSI du lycée Stanislas de Cannes. Cliquer surEntrer et s’inscrire. Le mot de passe pour s’inscrire est PCSIStan. Une fois l’inscription effectuée, vous pouvez travailler.Cette partie du travail est obligatoire. Je suivrai votre progression pendant les vacances mais vous pourrez aussi continuer àl’utiliser durant le début de l’année si vous avez besoin de retravailler certains points.
Si vous avez des questions, si vous avez besoin de pistes, si vous pensez voir une faute de frappe génante, écrivez-moi à :[email protected]
Mathématiques - travail de vacances PCSI Stanislas 2019-2020
Partie I : retour pour le 30 juilletExercice no 1: Nombres complexes
Les quatre questions sont indépendantes.1. (a) Déterminer un argument de 1− i
√3.
(b) En déduire un argument de (1− i√
3)n en fonction de n avec n un entier naturel.(c) Pour quelles valeurs de n a-t-on (1− i
√3)n réel ? imaginaire pur ?
2. (a) Déterminer le module et un argument de 1 + i√
31 + i
.
(b) Exprimer 1 + i√
31 + i
sous forme algébrique.
(c) En déduire cos π12 et sin π
12 .
3. Résoudre dans C l’équation z2 = z − 1.4. Dans un repère orthonormé, représenter graphiquement l’ensemble des points M d’affixe z vérifiant :(a) |z| = 3(b) |z − 1| = 2
(c) arg(z) = π
3 [π]
(d) |z − 1| = |z − i|Exercice no 2: Nombres complexes
Le plan complexe est rapporté à un repère orthonormé direct (O,−→i ,−→j ).1. On souhaite démontrer la propriété suivante :
Soient A, B et C trois points du plan d’affixes respectives a, b et c. arg(c− ab− a
)= (−−→AB,−→AC).
Pour cela on utilise les résultats connus suivants :(a) Si M est un point d’affixe z non nul, arg(z) = (−→i ,−−→OM).
(b) ∀(z, z′) ∈ (C∗)2, arg( zz′
)= arg(z)− arg(z′) [2π]
(c) Si A et B sont deux points du plan, z−−→AB
= zB − zA.On va maintenant utiliser cette propriété dans les deux exercices suivants :
2. Exercice 2.1 : On appelle A, B, C et G les points d’affixes respectives zA = −1, zB = 2 + i√
3, zC = 2 − i√
3 etzG = 3.(a) Réaliser une figure et placer les points A, B, C et G à l’aide du compas, sans prendre de valeur approchée.(b) Calculer les longueurs AB, AC et BC. En déduire la nature de ABC.
(c) Calculer un argument du nombre complexe zA − zCzG − zC
. En déduire la nature du triangle GAC.
3. Exercice 2.2 :(a) Placer les points A, B, C et D d’affixes respectives :
zA = i√
3, zB = −i√
3, zC = 3 + 2i√
3 et zD = zC .(b) Démontrer que ces quatre points appartiennent à un même cercle.
(c) On note E le symétrique de D par rapport à O. Montrer que zC − zBzE − zB
= e−iπ/
3. En déduire la nature de BEC.
Exercice no 3: Fonctions
Les questions sont indépendantes.1. Résoudre :
(a) e3x−1 > 1 ;(b) ex2−x = e ;(c) (x+ 3)ex2−x+1 6 0 ;(d) (ex − 3)(ex + 4) = 0 ;(e) ln(x+ 1) + ln(x+ 3) = ln(x+ 7).
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2. Calculer les dérivées des fonction suivantes :
(a) f(x) = e2x − 1e2x + 1 sur R ;
(b) g(x) = ln(ln(x)) sur un intervalle à déterminer.
3. Calculer les limites en +∞ et en −∞ de f : x 7→ 1205 + 7e−3x .
4. Calculer limx→+∞
1− 3xx−√x
et limx→9
√x− 3x− 9 .
Exercice no 4: Etudes de suitesCet exercice est constitué de deux études de suites indépendantes.
1. On pose u0 = 1, u1 = 11 + 2 , u2 = 1
2 + 11 + 2
, u3 = 1
2 + 1
2 + 11 + 2
, . . .
(a) Définir (un) par récurrence.(b) Représenter graphiquement les premiers termes.
(c) On pose α = −1 +√
2 et f(x) = 12 + x
. Vérifier que f(α) = α.
(d) Démontrer que pour tout n > 0, un > 0 et que
|un+1 − α| 614 |un − α|
(C’est une question un peu plus difficile, penser à utiliser α = f(α).
(e) En déduire que pour tout n ∈ N, |un − α| 614n .
(f) Quelle est la limite de (un) ?
2. On définit sur ]0,+∞[, f(x) = 12
(x+ 2
x
).
(a) Etudier les variations de f .(b) Etudier les limites de f en 0 et +∞.
(c) Sur un même graphique, représenter la courbe représentative de la fonction f , Cf et la droite ∆ d’équation y = 12x.
Que remarque-t-on ? Comment démontrer cette observation à l’aide d’un calcul de limite ?(d) Sur le même graphique, ajouter la droite D d’équation y = x. Déterminer (par le calcul) les points d’intersection
de D et de Cf .
(e) On définit une suite (un) par{u0 = 1un+1 = f(un)
. Représenter graphiquement les premiers termes de cette suite sur
le graphique précédente en utilisant la courbe de f et D. Conjecturer le comportement de (un).(f) Calculer u1, u2, u3 et u4 sous forme fractionnaire.
(g) Montrer que pour tout n > 1,√
2 < un+1 < un 632 . En déduire le sens de variation de (un) ainsi que sa
convergence.Exercice no 5: Suite et algorithmesL’objet de cet exercice est l’étude de la suite (un) définie par son premier termeu1 = 3
2 et la relation de récurrence : un+1 = nun + 12(n+ 1) .
Partie A - Algorithmique et conjectures
Pour calculer et afficher le terme u9 de la suite, un élèvepropose l’algorithme ci-contre.Il a oublié de compléter deux lignes.
Variables n est un entier naturelu est un réel
Initialisation Affecter à n la valeur 1Affecter à u la valeur 1,5
Traitement Tant que n < 9Affecter à u la valeur . . .Affecter à n la valeur . . .
Fin Tant queSortie Afficher la variable u
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1. Recopier et compléter les deux lignes de l’algorithme où figurent des points de suspension.2. Comment faudrait-il modifier cet algorithme pour qu’il calcule et affiche tous les termes de la suite de u2 jusqu’à u9 ?3. Avec cet algorithme modifié, on a obtenu les résultats suivants, arrondis au dix-millième :
n 1 2 3 4 5 6 . . . 99 100un 1,5 0,625 0,375 0,2656 0,206 3 0,169 3 . . . 0,010 2 0,010 1
Au vu de ces résultats, conjecturer le sens de variation et la convergence de la suite (un).
Partie B - Étude mathématique
On définit une suite auxiliaire (vn) par : pour tout entier n > 1, vn = nun − 1.
1. Montrer que la suite (vn) est géométrique ; préciser sa raison et son premier terme.
2. En déduire que, pour tout entier naturel n > 1, on a : un = 1 + (0, 5)n
n.
3. Déterminer la limite de la suite (un).
4. Justifier que, pour tout entier n > 1 , on a : un+1 − un = −1 + (1 + 0, 5n)(0, 5)n
n(n+ 1) .
En déduire le sens de variation de la suite (un).
Partie C - Retour à l’algorithmiqueEn s’inspirant de la partie A, écrire un algorithme permettant de déterminer et d’afficher le plus petit entier n tel queun < 0, 001.
Exercice no 6: Trigonométrie
Il faut connaître et savoir utiliser les formules de trigonométries suivantes, vues en 1ère et en terminale et connaître lesvaleurs particulières de cosinus et de sinus.
cos(a− b) = cos a cos b+ sin a sin bcos(a+ b) = cos a cos b− sin a sin bsin(a− b) = sin a cos b− sin b cos asin(a+ b) = sin a cos b+ sin b cos acos(2a) = cos2 a− sin2 asin(2a) = 2 sin a cos a.cos(x+ π
2
)= − sin(x)
sin(x+ π
2
)= cos(x)
cos(π
2 − x)
= sin(x)
sin(π
2 − x)
= cos(x)cos(x+ π) = − cos(x)sin(x+ π) = − sin(x)
1. Résoudre dans [0; 2π] l’inéquation cosx >12
2. Résoudre dans [0;π] l’inéquation cos 2x > −12
3. Résoudre dans [0; 2π] l’équation cos(x+ π
2
)= 1
2
4. Résoudre dans R l’équation sin x = −√
32 .
5. (a) Démontrer que cos(x− π
4
)=√
22 (cosx+ sin x).
(b) En déduire les solutions de cosx+ sin x = 1√2.
6. (a) Montrer que ∀θ ∈ R, cos(θ) = 12(eiθ + e−iθ).
(b) En déduire cos3(θ) en fonction de cos θ et cos(3θ).
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Partie II : retour pour le 13 aoûtExercice no 7: Géométrie dans l’espace
L’espace est muni d’un repère orthonormal (O;−→ı ,−→ ,−→k ).
1. On considère le point A de coordonnées (−2 ; 8 ; 4) et le vecteur −→u de coordonnées (1 ; 5 ; −1).Déterminer une représentation paramétrique de la droite (d) passant par A et de vecteur directeur −→u .
2. On considère les plans (P) et (Q) d’équations cartésiennes respectivesx− y − z = 7 et x− 2z = 11.Démontrer que les plans (P) et (Q) sont sécants. On donnera une représentation paramétrique de leur droite d’inter-section, notée (d′).Montrer que le vecteur de coordonnées (2 ; 1 ; 1) est un vecteur directeur de (d′).
3. Démontrer que les droites (d) et (d′) ne sont pas coplanaires.4. On considère le point H de coordonnées (−3 ; 3 ; 5) et le point H′ de coordonnées (3 ; 0 ; −4).(a) Vérifier que H appartient à (d) et que H′ appartient à (d′).(b) Démontrer que la droite (HH′) est perpendiculaire aux droites (d) et (d′).(c) Calculer la distance entre les droites (d) et (d′), c’est-à-dire la distance HH′.
5. Déterminer l’ensemble des points M de l’espace tels que−−→MH′ ·
−−→HH′ = 126.
Exercice no 8: Calcul d’intégrales
1. Question Préliminaire(a) Exprimer cos 2x en fonction de cosx seulement, puis en fonction de sin x seulement.
(b) Démontrer que pour tout x réel, cos2 x = 1 + cos 2x2 et sin2 x = 1− cos(2x)
2 .
2. En utilisant la question préliminaire, calculer∫ π
0cos2(x)dx.
3. Calculer∫ 1
0e−3xdx.
4. Calculer∫ 4
1
4x+ 3(2x2 + 3x+ 2)2 dx.
5. Calculer∫ 2
0
ex
ex + 1dx.
6. Calculer∫ 2
1
dx
x2 + 5x+ 6 (indication : on pourra déterminer a et b tels que dx
x2 + 5x+ 6 = a
x+ 2 + b
x+ 3 .
7. Déterminer l’ensemble des primitives de x 7→ 1x ln(x) sur ]1,+∞[.
8. Déterminer l’ensemble des primitives de x 7→ e√x
√x
sur ]0,+∞[
9. Déterminer l’ensemble des primitives de x 7→ x2
5x3 + 1 sur [0,+∞[
10. Déterminer l’ensemble des primitives de x 7→ sin(x) cos(x) sur R.
Exercice no 9: Probabilités (1)
Un QCM est constitué de 10 questions. Pour chaque question, quatre choix sont proposés et une seule est exacte. Un candidatrépond au hasard à chacune des 10 questions.
1. On attribue un point par réponse exacte. On désigne par X la variable aléatoire associant aux réponses la note surdix qui en résulte.(a) Justifie que X suit une loi binomiale et précise ses paramètres.(b) Quelle est la probabilité d’obtenir la note maximum?(c) Quelle est la probabilité d’obtenir la moyenne ?(d) Quelle est l’espérance de X ?(e) On suppose que n candidats repondent à ce QCM au hasard. Quelle est la probabilité qu’au moins un élève
obtienne la moyenne ? On l’appelle pn. Combien doit-il y avoir de candidats pour que pn > 0, 99 ?
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2. Pour pénaliser les candidats qui répondent au hasard, on soustrait 1/2 point quand la réponse est fausse.On appelle Y la variable aléatoire ainsi obtenue. Démontre que Y = 1, 5X − 5.Quelle est maintenant l’espérance de Y ? et la probabilité qu’un candidat ayant répondu au hasard obtienne lamoyenne ?
Exercice no 10: Dichotomie
Sur le graphique ci-dessous, on a tracé, dans le plan muni d’un repère orthonormé (O,−→i ,−→j ), la courbe représentative Cd’une fonction f définie et dérivable sur l’intervalle ]0 ; +∞[.
On dispose des informations suivantes :— les points A, B, C ont pour coordonnées respectives (1 , 0), (1 , 2), (0 , 2) ;— la courbe C passe par le point B et la droite (BC) est tangente à C en B ;— il existe deux réels positifs a et b tels que pour tout réel strictement positif x,
f(x) = a+ b ln xx
.
1. (a) En utilisant le graphique, donner les valeurs de f(1) et f ′(1).
(b) Vérifier que pour tout réel strictement positif x, f ′(x) = (b− a)− b ln xx2 .
(c) En déduire les réels a et b.2. (a) Justifier que pour tout réel x appartenant à l’intervalle ]0 ,+∞[, f ′(x) a le même signe que − ln x.(b) Déterminer les limites de f en 0 et en +∞. On pourra remarquer que pour tout réel x strictement positif,
f(x) = 2x
+ 2 ln xx
.
(c) En déduire le tableau de variations de la fonction f .3. (a) Démontrer que l’équation f(x) = 1 admet une unique solution α sur l’intervalle ]0 , 1].(b) Par un raisonnement analogue, on démontre qu’il existe un unique réel β de l’intervalle ]1 ,+∞] tel que f(β) = 1.
Déterminer l’entier n tel que n < β < n+ 1.4. On donne l’algorithme ci-dessous.
Variables : a, b et m sont des nombres réels.Initialisation : Affecter à a la valeur 0.
Affecter à b la valeur 1.Traitement : Tant que b− a > 0, 1
Affecter à m la valeur 12(a+ b).
Si f(m) < 1 alors Affecter à a la valeur m.Sinon Affecter à b la valeur m.Fin de Si.
Fin de Tant que.Sortie : Afficher a.
Afficher b.
(a) Faire tourner cet algorithme en complétant le tableau ci-dessous que l’on recopiera sur la copie.
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étape 1 étape 2 étape 3 étape 4 étape 5a 0b 1
b− am
(b) Que représentent les valeurs affichées par cet algorithme ?(c) Modifier l’algorithme ci-dessus pour qu’il affiche les deux bornes d’un encadrement de β d’amplitude 10−1.
5. Le but de cette question est de démontrer que la courbe C partage le rectangle OABC en deux domaines d’aires égales.
(a) Justifier que cela revient à démontrer que∫ 1
1e
f(x) dx = 1.
(b) En remarquant que l’expression de f(x) peut s’écrire 2x
+ 2× 1x× ln x, terminer la démonstration.
Partie III : rendu le 27 aoûtExercice no 11: Intégrales
On considère pour tout n > 0, In =∫ 1
0tne−t dt.
1. Déterminer le sens de variation de la suite (In).2. A l’aide d’un encadrement déterminer lim In.
Exercice no 12: Probabilités (2)
Un joueur débute un jeu au cours duquel il est amené à faire successivement plusieurs parties.La probabilité que le joueur perde la première partie est de 0,2.Le jeu se déroule ensuite de la manière suivante :
• s’il gagne une partie, alors il perd la partie suivante avec une probabilité de 0,05 ;• s’il perd une partie, alors il perd la partie suivante avec une probabilité de 0,1.
On appelle :E1 l’évènement « le joueur perd la première partie » ;E2 l’évènement « le joueur perd la deuxième partie » ;E3 l’évènement « le joueur perd la troisième partie ».
On appelle X la variable aléatoire qui donne le nombre de fois où le joueur perd lors des trois premières parties.On pourra s’aider d’un arbre pondéré.
1. Quelles sont les valeurs prises par X ?2. Montrer que la probabilité de l’évènement (X = 2) est égale à 0, 031 et que celle de l’évènement (X = 3) est égale à
0, 002.3. Déterminer la loi de probabilité de X.4. Calculer l’espérance de X.5. Pour tout entier naturel n non nul, on note En l’évènement : « le joueur perd la n-ième partie », En l’évènement
contraire, et on note pn la probabilité de l’évènement En.(a) Exprimer, pour tout entier naturel n non nul, les probabilités des évènements En ∩En+1 et En ∩En+1 en fonction
de pn.(b) En déduire que pn+1 = 0, 05pn + 0, 05 pour tout entier naturel n non nul.
6. On considère la suite (un) définie pour tout entier naturel n non nul par : un = pn −119 .
(a) Montrer que (un) est une suite géométrique dont on précisera la raison et le premier terme.(b) En déduire, pour tout entier naturel n non nul, un puis pn en fonction de n.(c) Calculer la limite de pn quand n tend vers +∞.
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Problème :Dans tout le problème, (C) désigne la courbe d’équation y = ln x représentant la fonction logarithme népérien dans le planrapporté à un repère orthonormal d’origine O et d’unité graphique 4 cm.Question préliminaire : Tracer avec soin mais sans étude de la fonction, la courbe (C) et la droite (D) d’équation y = x.
Partie A
1. (a) Déterminer une équation de la tangente (∆) à (C) au point I d’abscisse 1.(b) Étudier les variations de la fonction f définie sur l’intervalle ]0 ; +∞[ par
f(x) = x− 1− ln x.
(c) En déduire la position de (C) par rapport à ∆.2. (a) Déduire de la question précédente la valeur minimale prise par x− ln x sur l’intervalle ]0 ; +∞[.(b) M et N sont les points de même abscisse x des courbes (C) et (D) respectivement.
Déterminer la plus petite valeur (exprimée en cm) prise par la distance MN lorsque x décrit l’intervalle ]0 ; +∞[.
Partie B
1. Soit M le point d’abscisse x de la courbe (C). Exprimer la distance OM de l’origine à M en fonction de x.2. Étude de la fonction auxiliaire u définie sur ]0 ; +∞[ par u(x) = x2 + ln x.
(a) Justifier les limites de u(x) en 0 et en +∞ ainsi que le sens de variations de u.(b) Montrer qu’il existe un réel α et un seul tel que u(α) = 0.
Montrer que α est compris entre 0,5 et 1 puis donner un encadrement de α d’amplitude 10−2.(c) Déterminer le signe de u(x) suivant la valeur de x.
3. Étude de la fonction g définie sur ]0 ; +∞[ par g(x) = x2 + (ln x)2.
Calculer g′(x) et vérifier que g′(x) = 2xu(x).
En déduire le tableau de variations de g.4. Déduire des questions précédentes la valeur exacte de la plus courte distance de l’origine aux points de la courbe (C)
et en donner une valeur approchée (exprimée en cm) en utilisant pour α la valeur centrale de l’encadrement trouvé àla question 2. b.
5. A étant le point d’abscisse α de (C), démontrer que la tangente en A est perpendiculaire à la droite (OA).
Partie C Étude d’une suite
1. Montrer que le réel α défini dans la partie B est solution de l’équationh(x) = x, où h est la fonction définie sur ]0 ; +∞[ par
h(x) = x− 14(x2 + ln x
).
2. (a) Calculer h′(x) et étudier son signe sur l’intervalle[ 1
2 ; 1].
(b) Prouver que h([ 1
2 ; 1])⊂[ 1
2 ; 1].
(c) Calculer h′′(x) et étudier son signe sur l’intervalle[ 1
2 ; 1].
(d) En déduire que, pour tout x appartenant à l’intervalle[ 1
2 ; 1], on a
0 6 h′(x) 6 0, 3.
3. On définit la suite (un) par : u0 = 1 et, pour tout entier naturel n,
un+1 = h (un) .
(a) Montrer que, pour tout entier naturel n, 12 6 un 6 1, et que la suite (un) est décroissante.
(b) On admet que l’on a pour tout entier naturel n, |un+1 − α| 6 0, 3|un − α| puis que |un − α| 6 12 (0, 3)n.
(c) En déduire que la suite (un) converge vers α.(d) Déterminer un entier n0 tel que un0 soit une valeur approchée de α à 10−5 près et indiquer la valeur de un0 donnée
par la calculatrice (avec 5 décimales).
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Exercice no 13:
Les quatre questions de cet exercice sont indépendantes.Pour chaque question, une affirmation est proposée. Indiquer si chacune d’elles est vraie ou fausse, en justifiant la réponse.Une réponse non justifiée ne rapporte aucun point.
Dans les questions 1. et 2., le plan est rapporté au repère orthonormé direct (O,−→u ,−→v ).On considère les points A, B, C, D et E d’affixes respectives :
a = 2 + 2i, b = −√
3 + i, c = 1 + i√
3, d = −1 +√
32 i et e = −1 +
(2 +√
3)i.
1. Affirmation 1 : les points A, B et C sont alignés.2. Affirmation 2 : les points B, C et D appartiennent à un même cercle de centre E.3. Dans cette question, l’espace est muni d’un repère (O,−→i ,−→j ,
−→k ).
On considère les points I(1 ; 0 ; 0), J(0 ; 1 ; 0) et K(0 ; 0 ; 1).
Affirmation 3 : la droite D de représentation paramétrique
x = 2− ty = 6− 2tz = −2 + t
où t ∈ R, coupe le plan (IJK) au
point E(−1
2 ; 1 ; 12
).
4. Dans le cube ABCDEFGH, le point T est le milieu du segment [HF].
Affirmation 4 : les droites (AT) et (EC) sont orthogonales.
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Feuille réponse - partie I - 30 juilletAttention, n’écrivez que la réponse finale ! Pas les calculs intérmédiaires.
Prénom, Nom :
Exercice 1 :
1.c.
3.
Exercice 2 :
2. c)
Exercice 3
1.e)
3.
4.
Exercice 4
1. f)
2. f)Exercice 5
B.3)
Exercice 6
2.
5.b)
6.b)
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Feuille réponse - partie II - 13 août
Attention, n’écrivez que la réponse finale ! Pas les calculs intérmédiaires.
Prénom, Nom :
Exercice 7 :
4.c.
5
Exercice 8 :
2.
3.
5.
6.
8.Exercice 9
1.c.
1.e.
Exercice 10
1.c.
4.a (colonne de l’étape 5)
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Feuille réponse - partie III - 27 août
Attention, n’écrivez que la réponse finale ! Pas les calculs intérmédiaires.
Prénom, Nom :
Exercice 11 :
2.
Exercice 12 :
4.
6.(toutes les questions)
Problème :
A.1
A.2.a
B.1.b. (l’encadrement)
C.3.d.
Exercice 13VRAI ou FAUX pour chaque affirmation
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PREPARER SA RENTREE EN PCSI REVISIONS ESTIVALES DE PHYSIQUE, juillet/aout 2019
Pour pouvoir aborder sereinement votre année en PCSI, il est important de bien maitriser le programme du lycée. En effet, je considérerai dès le début que vous maitrisez les connaissances et compétences détaillées ci-‐après, et ne ferai pas de manière systématique des « révisions » relatives au cycle secondaire avant d’aborder l’étude de nouveaux concepts. Les étudiants qui étaient à votre place l’année dernière pourront témoigner de la nécessité d’aborder avec sérieux et rigueur ces révisions : c’est la clé d’un début de sup’ réussi.
Aussi, au cours des vacances d’été, il est essentiel de revoir votre cours de Physique de 1ère S et de TS. Pour me faire une idée de l’état de vos connaissances, une évaluation aura lieu dès les premiers jours de la rentrée. Dans ce livret, j’ai détaillé les parties des programmes de lycée que vous devez réviser durant le vacances afin de les maîtriser (si ce n’est pas déjà le cas !) : cette liste de notions pourra vous servir pour préparer des fiches que vous consulterez si nécessaire tout au long de l’année. Conserver votre manuel de physique-‐chimie de TS pendant les vacances estivales est une bonne idée : si jamais vous devez le rendre, procurez-‐vous ce livre d’occasion (si vous hésitez sur la collection, le manuel Bordas, collection espace, me semble être un bon choix, mais il est en général plus efficace de garder le livre sur lequel vous avez travaillé durant l’année).
Les 13 exercices proposés dans ce livret ont pour but de réaliser un tour d’horizon des compétences fondamentales à maitriser en priorité. Il est indispensable de les rédiger avec soin et de manière personnelle (inutile de faire plancher dessus le voisin ou la grande sœur, ils ne seront pas présents à vos cotés lors du test d’évaluation de rentrée, et une différence flagrante de niveau de compétences entre votre travail de l’été et le devoir surveillé serait … suspect). Ces exercices ne sont pas triviaux, ils nécessitent réflexion, ne vous y prenez pas à la dernière minute : les rédiger exigera d’y consacrer un temps non négligeable. Afin de vous inciter à répartir votre travail sur l’ensemble des vacances, les exercices ont été regroupés en 3 blocs A, B et C. Avant chaque date-‐butoir précisée ci-‐dessous, il vous faudra :
-‐ rédiger sur feuille avec soin les exercices du bloc concerné. Pour la présentation de votre copie, je vous propose d’utiliser un stylo bleu ou noir et de laisser une marge conséquente à gauche.
-‐ Une fois les exercices réalisés, compléter sur la plateforme d’échanges Canvas le questionnaire en ligne associé à ce bloc (après la date limite, le questionnaire n’est plus accessible pour modification).
Date limite pour compléter le questionnaire en ligne du bloc A : le mardi 30 juillet minuit Date limite pour compléter le questionnaire en ligne du bloc B : le lundi 12 août minuit Date limite pour compléter le questionnaire en ligne du bloc C : le jeudi 25 août minuit Je vous conseille de vous inscrire dès aujourd’hui sur la plateforme en ligne Canvas à mon cours « physique PCSI 2019-‐2020 ». Pour cela, vous irez sur la page suivante : https://canvas.instructure.com/enroll/W49JJF Rentrez l’adresse mail à laquelle vous souhaitez recevoir les notifications associées à l’ensemble de vos cours.
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Le lendemain de chaque date-‐butoir, un corrigé des exercices sera mis en ligne sur Canvas. Bien évidemment, dès que les corrigés seront disponibles sur Canvas vous allez reprendre votre copie afin de compléter ou corriger vos réponses : ces modifications se feront avec un stylo d’une autre couleur (en vert, en rouge ou au crayon à papier) et en utilisant la marge. En classe prépa, vous allez vite comprendre qu’apprendre de ses erreurs est ce qui fait le plus progresser. Pour commencer à vous en convaincre, vous allez devoir vous plier durant ces devoirs de vacances à une règle : interdiction d’effacer vos erreurs ! Vous pourrez barrer ce qui est faux ou le surligner : conserver une trace de vos erreurs vous permettra de ne plus les reproduire à l’avenir. Le jour de la rentrée, il faudra me présenter l’ensemble de vos 13 exercices, faisant apparaître distinctement votre travail de recherche ainsi que vos corrections. Bref, comme vous l’avez compris, l’objectif n’est pas de me présenter des exercices superbement présentés (et donc quelque chose qui s’apparenterait à de la recopie de mon corrigé) mais des feuillets qui seront les témoins honnêtes de votre travail estival.
Si, en rédigeant les exercices proposés, vous vous apercevez que vous devez retravailler certaines notions, il vous appartiendra de compléter par vous-‐même vos révisions : vous pourrez, par exemple, retravailler les devoirs surveillés proposés par votre enseignant de physique-‐chimie en 1ère et en TS, vous entrainer sur des annales de baccalauréat (site labolycee.org) ou étudier les exercices résolus des manuels.
Si vous n’arrivez pas à accéder à mon cours sur la plateforme Canvas, si vous avez besoin d’indications ou de pistes de résolution, ou si vous constatez une faute de frappe gênant la résolution d’un exercice, n’hésitez pas à me contacter par courrier électronique à l’adresse suivante : jleforestier@stanislas-‐cannes.com De même, si des raisons sérieuses (maladie, inscription tardive, absence de réseau), vous ont empêché Par contre, il est totalement inutile, voire contreproductif, de vouloir « prendre de l’avance » dans le programme de PCSI : mieux vaut maitriser sur le bout des doigts le programme du secondaire plutôt que de tenter de comprendre des notions nouvelles, pour lesquelles vous ne maitrisez pas encore les outils méthodologiques, ce serait du temps perdu ! Je vous souhaite de bonnes vacances. Reposez-‐vous bien ! Jade LEFORESTIER Professeur de Physique en PCSI Professeur principale de la classe de PCSI SOMMAIRE
Page 1 lettre introductive
Page 3 Principales notions des programmes de Physique de 1ereS et de TS à réviser
Page 12 Ce qu’il faut connaître sur les chiffres significatifs pour présenter un résultat numérique
Page 13 Exercices (blocs A, B et C)
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NOTIONS A REVISER
Avertissement : pour alléger l’écriture, je n’ai pas toujours indiqué la signification des différents symboles ni les unités associées, à vous d’aller les rechercher dans vos cours en faisant vos fiches, il faudra les connaitre…
Physique de Terminale S I. Ondes 1. Les caractéristiques des ondes :
• Connaître la définition générale d’une onde : c’est la propagation d’une perturbation sans transport de matière mais avec transport d’énergie.
• Connaître la principale propriété différenciant onde mécanique et onde électromagnétique : Une onde mécanique nécessite un support matériel élastique (dont elle modifie localement et temporairement les propriétés : vitesse, position, pression…) pour se propager, à la différence d’une onde électromagnétique qui se propage dans le vide et dans certains milieux matériels (dits transparents).
• Grandeurs physiques associées à une onde progressive périodique sinusoïdale sur l’exemple d’une corde agitée sinusoïdalement :
ü Période temporelle T (la période d’un phénomène est le plus petit intervalle de temps au bout duquel le phénomène se reproduit identique à lui-‐même). Sur une représentation temporelle de l’onde (enregistrement d’un capteur placé en un point M de la corde, qui enregistre les positions successives de ce point M au fil du temps, le temps en abscisse de la courbe), la période T correspond à la durée du motif élémentaire qui se répète identique à lui-‐même : voir schéma de droite.
ü fréquence d’un phénomène : nombre de répétitions du phénomène par seconde. f=1/T. ü célérité c = vitesse de propagation (du front de l’onde par exemple). ü Longueur d’onde λ (plus généralement appelée période spatiale). Sur la représentation spatiale de
l’onde (photographie à un instant t de l’ensemble des points M constituant la corde), la longueur d’onde λ correspond à la longueur du motif élémentaire : voir schéma de gauche.
• Savoir que la période et la fréquence sont des propriétés intrinsèques de l’onde, c’est à dire qu’elles restent
identiques de la naissance à la disparition de l’onde, même si l’onde change de milieu de propagation (passage de l’air à l’eau par exemple), à la différence de la célérité et de la longueur d’onde qui dépendent du milieu traversé par l’onde.
• Connaître des exemples d’ondes mécaniques (ondes sonores, infrasonores et ultrasonores ; ondes sismiques ; vagues à la surface de l’eau) et d’ondes électromagnétiques (lumière visible, IR, UV).
• Connaître les gammes de fréquences et de longueurs d’onde dans le vide relatives aux ondes sonores perceptibles par l’Homme (20 Hz< f < 20 kHz) et aux ondes électromagnétiques ( 380nm < λvide < 780 nm).
• Savoir définir et identifier les ondes progressives solitaires, les ondes progressives périodiques, les ondes progressives périodiques sinusoïdales.
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• Connaître et savoir exploiter la relation entre retard τ, distance parcourue d et célérité c pour une onde progressive quelconque d=c.τ et pour une onde progressive sinusoïdale : λ = c.T = c/f.
2. Le phénomène de diffraction :
• Connaître l’allure de la figure de diffraction d’une lumière monochromatique ou polychromatique par une fente ou un fil.
• Pouvoir décrire à l’aide d’un schéma le dispositif permettant d’observer expérimentalement le phénomène de diffraction et savoir exploiter géométriquement ce schéma pour retrouver l’expression de la largeur d de la tache centrale de diffraction en fonction des autres grandeurs : tanθ =d/2D avec tan θ ≈ θ dans l’approximation des petits angles ( θ<20° environ).
• Connaître la relation sinθ=λ/a avec sinθ ≈ θ dans l’approximation des petits angles afin d’évaluer l’influence de la taille de l’ouverture de la fente et de la longueur d’onde de l’onde sur la taille de la figure de diffraction.
• Savoir utiliser les relations (valables dans l’approximation des petits angles) θ ≈ d/2D et θ ≈ λ/a pour déterminer un paramètre inconnu.
3. Le phénomène d’interférences pour les ondes lumineuses
• Savoir d’écrire l’allure de la figure d’interférences associée au dispositif des fentes d’Young (deux fentes très proches) en lumière monochromatique.
• conditions d’interférences constructives et destructives. Savoir que les interférences sont constructives aux points où la différence de marche δ entre 2 rayons qui interfèrent est un multiple entier de la longueur d’onde δ = nλ (ondes en phase) et que les interférences sont destructives aux points où la différence de
marche δ entre 2 rayons est de la forme δ = !!!!!
𝜆 (ondes en opposition de phase).
A retenir : Interférences constructives ⇔ maximum de lumière dans cette zone ⇔ δ = nλ
Interférences destructives ⇔ minimum de lumière dans cette zone ⇔ δ = !!!!!
𝜆
4. L’analyse spectrale d’un son • son complexe : allures du signal temporel (périodique non sinusoïdal)
et du spectre fréquentiel (plusieurs pics : fondamental + harmoniques de rang n ) : schéma du haut.
• son pur : Allures du signal temporel (sinusoïdal) et du spectre fréquentiel (un seul pic à la fréquence du fondamental) : schéma du bas.
• Connaître les caractéristiques d’un son : hauteur (caractère aigu ou
grave, lié à la valeur de la fréquence fondamentale), timbre (richesse des harmoniques) et niveau sonore d’un son (ressenti physiologique plus ou moins fort). Exemple : Parmi les trois sons purs analysés ci-‐contre : le 1er est plus grave que le 2d lui même plus grave que le 3ème.
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Le 3ème correspond à un son de plus faible intensité sonore que les deux autres.
• Connaitre la définition de l’intensité sonore : énergie transportée par une onde sonore par unité de temps et de surface, exprimée en W.m-‐2.
• Connaître le lien entre niveau sonore et intensité sonore : L (dB) = 10 log (I/Io) avec Io =1,0.10-‐12W.m-‐2. Savoir que le seuil d’audibilité correspond à 0 dB, savoir expliquer pourquoi lorsque l’intensité sonore est multipliée par deux, le niveau sonore augmente de 3dB.
5. L’effet Doppler
• Savoir décrire une expérience simple de la vie
courante mettant en évidence l’effet Doppler dans le cas des ondes sonores (ambulance passant devant un observateur, voir schéma ci contre).
• Savoir décrire une utilisation en astronomie de l’effet Doppler dans le cas des ondes lumineuses (observation du redshift et du blueshift, c’est à dire le décalage fréquentiel des raies d’absorption, sur le spectre de la lumière d’une étoile en mouvement par rapport à la Terre).
• Exploiter l’expression du décalage Doppler de la fréquence dans le cas des faibles vitesses v dans le cas où la source s’approche du récepteur et dans le cas où elle s’en éloigne. fpercue=freelle.c/(c±v)
II. Mécanique 1. Cinématique
• Savoir définir un référentiel terrestre, géocentrique et héliocentrique et connaître les types de mouvements usuellement étudiés dans chacun d’eux (mouvement d’un projectile, d’une voiture pour le référentiel terrestre ; mouvement de la lune et des satellites artificiels pour le référentiel géocentrique, mouvement des planètes pour le référentiel héliocentrique).
• Savoir que le vecteur vitesse instantané est tangent à la trajectoire, dans le sens du mouvement. • Définir les différents types de mouvement (rectiligne uniforme, rectiligne uniformément varié, circulaire
uniforme, circulaire non uniforme) et les reconnaître sur une chronophotographie, un pointage vidéo ou un enregistrement de points d’étincelage d’un mobile autoporteur.
• Savoir que le vecteur vitesse est la dérivée du vecteur position par rapport au temps, le vecteur accélération
est la dérivée du vecteur vitesse par rapport au temps : 𝑣 = !!"!"
et 𝑎 = !!!"= !!!"
!"!
En déduire la relation entre les coordonnées des vecteurs position, vitesse et accélération en coordonnées cartésiennes. Par exemple : si vx(t)= 3t2 alors ax(t)=6t.
• Savoir calculer le norme d’un vecteur à partir de ses coordonnées : ex pour l’accélération:
𝑎 = 𝑎!! + 𝑎!! + 𝑎!! .
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• Connaître l’évolution des vecteurs vitesse et accélération dans le cas d’un mouvement rectiligne uniforme,
uniformément accéléré, uniformément ralenti.
• Connaître l’évolution des vecteurs vitesse et accélération dans le cas d’un mouvement circulaire uniforme, uniformément accéléré, uniformément ralenti.
• Bien retenir qu’un mouvement circulaire uniforme a un vecteur accélération NON NUL : il est centripète,
c’est à dire dirigé vers le centre O de la trajectoire, et possède une norme a=v2/R avec v la vitesse et R le rayon du cercle trajectoire.
2. Dynamique
2.a. Lois de Newton. • Connaître par cœur les trois lois de Newton :
ü principe d’inertie : dans un référentiel galiléen, le vecteur quantité de mouvement d’un système isolé ou
pseudo-‐isolé ( 𝐹!"# = 0) est constant (donc mouvement rectiligne uniforme ou repos)
ü relation fondamentale de la dynamique : dans un référentiel galiléen : !!!!= 𝐹!"# ; si la masse du
système se conserve au fil du temps, on l’écrit plutôt : 𝑚. 𝑎 = 𝐹!"#. ü principe des actions réciproques : pour deux objets A et B en interaction : 𝐹!/! = −𝐹!/! .
Il est FONDAMENTAL de savoir mettre en œuvre la deuxième loi de Newton pour étudier les mouvements suivants :
ü dans un champ de pesanteur uniforme sans frottement (chute libre d’un projectile lancé à la surface de la Terre) : recherche des coordonnées du vecteur accélération à partir de la 2de loi de Newton, puis détermination des coordonnées des vecteurs vitesse et position (équations horaires) par intégrations successives, tenant compte des conditions initiales. Déterminer l’équation du mouvement y(x) à partir des équations horaires de la position x(t) et y(t). Bien retenir que le mouvement d’un objet en chute libre ne dépend pas de sa masse.
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ü dans un champ électrique uniforme (particule chargée entre deux plaques d’un condensateur plan soumis à une tension).
2.b. Conservation de la quantité de mouvement d’un système isolé : application à la propulsion par réaction (fusées).
2.c. Mouvement d’un satellite
• connaître l’expression vectorielle de la force d’attraction gravitationnelle exercée par un astre attracteur sur un satellite et savoir représenter à l’échelle ce vecteur-‐force sur un schéma (après avoir défini un vecteur unitaire), tracer le vecteur accélération centripète associé au mouvement du satellite dans le cadre de l’approximation des trajectoires circulaires uniformes, qui a pour norme constante a = v2/R.
Exemple d’un satellite tournant autour de saturne
• Savoir démontrer que, dans l’approximation des trajectoires circulaires, la vitesse est forcément constante et savoir établir l’expression de la vitesse et de la période d’un satellite sur une trajectoire circulaire (ce sera refait en PCSI mais si vous savez déjà le faire, c’est toujours mieux).
• Connaître PAR COEUR les trois lois Kepler : en particulier, bien comprendre que dans T2/R3=k , la constante k ne dépend QUE de la masse de l’astre attracteur et non pas des caractéristiques du satellite, ce qui implique que le rapport T2/R3 est le même pour toutes les planètes du système solaire, tous les satellites gravitant autour de la Terre, etc..
• Savoir démontrer, à partir de l’expression de la vitesse, la troisième loi de Kepler (ce sera refait en PCSI mais si vous savez déjà le faire, c’est toujours mieux).
3. Energie et échanges d’énergie
3.a. Travail d’une force constante (attention, force constante ne signifie pas seulement force de norme constante… il faut aussi que la direction et le sens restent constants) : comprendre que le travail 𝑊!" d’une force sur un système se déplaçant entre point A et un point B est moteur (𝑊!" > 0, 𝑙𝑒 𝑠𝑦𝑠𝑡è𝑚𝑒 𝑟𝑒ç𝑜𝑖𝑡 𝑑𝑒 𝑙′é𝑛𝑒𝑟𝑔𝑖𝑒) si la force contribue au mouvement et est résistant si la force s’oppose au mouvement (𝑊!" < 0 , de l’énergie est cédée par le système au milieu extérieur). Connaître par cœur l’expression générale du travail d’une force constante 𝐹 sur un système se déplaçant entre un point A et un point B : 𝑊!" = 𝐹.𝐴𝐵 = 𝐹.𝐴𝐵. cos (𝛼) Savoir que pour le travail du poids et pour le travail d’une force électrique dans un champ électrique uniforme, on n’utilise en pratique pas cette formule générale : 𝑊!" = 𝐹.𝐴𝐵 mais d’autres formules qui se déduisent d’elle et qui sont plus pratiques à utiliser.
ü Pour le travail du poids 𝑃 = 𝑚𝑔 sur un objet de masse m se déplaçant de l’altitude zA à l’altitude zB dans un
champ de pesanteur d’intensité g, on utilise : 𝑊!"(𝑃) = 𝑚 𝑔 𝑧! − 𝑧! PAR CŒUR
ü Pour le travail de la force électrique 𝐹 = 𝑞𝐸 exercée par un champ électrique uniforme 𝐸 sur une particule de charge q se déplaçant d’un point A où le potentiel électrique est VA jusqu’à un point B où le potentiel
électrique est VB, on utilise : 𝑊!"(𝐹) = 𝑞 𝑉! − 𝑉! = 𝑞𝑈!" PAR CŒUR
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3.b. Force conservative et énergie potentielle associée à une force conservative.
Savoir qu’une force est dite conservative lorsque le travail qu’elle produit est indépendant du chemin suivi et qu’à chaque force conservative on associe une énergie potentielle qui est définie à une constante additive près. Connaître PAR CŒUR les trois exemples suivants de forces conservatives (expression de la force et expression de l’énergie potentielle associée) : -‐ Le poids 𝑃 = 𝑚𝑔 auquel est associée l’énergie potentielle de pesanteur : 𝐸!! = +𝑚𝑔𝑧 si l’axe (Oz) est dirigé vers le haut (sinon c’est 𝐸!! = −𝑚𝑔𝑧) -‐ La force de rappel d’un ressort 𝐹 = −𝑘𝑥 𝚤 à laquelle est associée l’énergie potentielle élastique : 𝐸!,!"# =
!!𝑘𝑥! où x est l’allongement du ressort.
-‐ La force électrique 𝐹 = 𝑞𝐸 à laquelle est associée l’énergie potentielle électrique 𝐸!,!"!# = 𝑞𝑉
3.c. Force non conservative :
c’est le cas d’une force de frottement : son sens, contraire au mouvement change avec celui du vecteur-‐vitesse, le travail fourni dépend du chemin suivi. Dans le cas particulier d’une force de frottement d’intensité constante f constamment opposée à la vitesse sur une trajectoire curviligne (donc le vecteur n’est pas constant), on peut montrer que le travail est : 𝑊!" = −𝑓.ℒ avec ℒ la longueur du chemin suivi. 3.d. Energie mécanique :
connaître la définition de l’énergie mécanique Em=Ec+Σ(Epi) ; il est FONDAMENTAL de savoir que l’énergie mécanique d’un système sur lequel ne s’exercent que des forces conservatives se conserve au fil du temps ; il faut savoir appliquer la conservation de l’énergie mécanique d’un système entre deux points pour déterminer une vitesse ou une position en un point donné. 3.e. Etude énergétique des oscillations libres d’un système mécanique en l’absence ou présence de phénomènes dissipatifs :
• Savoir qu’un oscillateur non amorti oscille selon un régime sinusoïdal périodique et qu’il existe trois régimes pour un oscillateur amorti (pseudo-‐périodique, apériodique et apériodique critique).
• Savoir dessiner le schéma d’un pendule simple (masse attachée à un fil) et d’un pendule élastique (masse attachée à un ressort horizontal) ;
• connaître l’expression de la période propre du :
-‐ pendule simple non amorti 𝑇! = 2𝜋 !!
-‐ pendule élastique non amorti 𝑇! = 2𝜋 !!
• Savoir dessiner les courbes énergétiques (Ec, Ep, Em) dans le cas d’un régime périodique (courbes de gauche) ou pseudopériodique (courbes de droite) et montrer que dans le cas du régime pseudo-‐périodique, la dissipation d’énergie
mécanique est due au travail des forces de frottement Δ𝐸! = 𝑊!"(𝑓)<0.
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III. Temps et relativité restreinte
Prendre en compte l’invariance de la célérité de la lumière dans le vide mais le caractère relatif du temps (il s’écoule plus lentement pour un système en mouvement que pour un système fixe ; on parle de dilatation du temps). Savoir exploiter la relation entre durée propre et durée mesurée : Δtm = γ.Δtp avec γ coefficient de Lorentz.
IV. Dualité onde-‐corpuscule 1. Aspects ondulatoire et particulaire de la lumière : qu’à une onde électromagnétique ( de longueur d’onde λ on
associe un corpuscule sans masse appelé photon d’énergie 𝐸 = ℎ𝜈 et de quantité de mouvement 𝑝 = !!. Il faut
garder en tête que le comportement ondulatoire des objets microscopiques est significatif lorsque la dimension a de l’obstacle ou de l’ouverture est du même ordre de grandeur que la longueur d’onde de matière λ.
2. Connaître par cœur la relation de De Broglie qui, dans le cadre d’une description quantique de la matière,
associe à toute particule de quantité de mouvement p une onde de matière de longueur d’onde 𝝀 = 𝒉𝒑.
3. Connaître les expériences d’interférences photon par photon et d’interférences électron par électron et comprendre pourquoi elles mettent en évidence l’aspect probabiliste des phénomènes quantiques : seule l’étude d’un grand nombre de particules permet d’établir un comportement ondulatoire.
4. Transferts quantiques d’énergie : absorption et émission spontanée d’énergie au sein d’une particule (atome, ion ou molécule). Passage d’un niveau d’énergie (état fondamental, états excités) à un autre. Connaître le principe du laser (émission stimulée conduisant à une lumière monochromatique concentrée spatialement).
V. Transferts thermiques entre systèmes macroscopiques 1. Energie interne U d’un système : l’énergie interne correspond à la somme de l’énergie cinétique
microscopique (agitation thermique des particules constitutives du système) et de l’énergie potentielle microscopique (énergie d’interaction qui dépend de la distance entre ces entités). L’énergie interne est l’énergie qu’un système peut stocker sans qu’il y ait modification du mouvement de son centre d’inertie ni de son altitude. L’énergie totale d’un système est la somme de son énergie cinétique macroscopique Ec, de son (ses) énergie(s) potentielle(s) macroscopique(s) et de son énergie interne, ce qui se résume par Etot = EC + EP + U.
2. Capacité thermique C d’un corps en phase condensée (solide ou liquide sans changement d’état) : savoir qu’au cours d’une transformation la variation d’énergie interne ΔU et la variation de température ΔT sont reliées par la relation : ΔU = C.ΔT et bien comprendre que la capacité thermique C d’un corps en phase condensée correspond donc à l’énergie qu’il faut fournir à ce corps pour augmenter sa température de 1 degré Celsius (donc de 1 Kelvin). On utilise souvent la capacité thermique massique c (capacité thermique correspondant à un kilogramme de ce corps) avec C = m.c et la capacité thermique molaire Cm (capacité thermique correspondant à une mole de ce corps) avec C=n.Cm
3. Transferts thermiques
3.a. échanges d’énergie : un système échange de l’énergie avec le milieu extérieur par travail W et/ou par transfert thermique Q (convention : W et Q sont >0 quand le système reçoit de l’énergie ; W et Q sont <0 quand le système cède de l’énergie). Connaître les trois modes de transferts thermiques : conduction, convection et rayonnement.
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3.b. Flux thermique Φ : savoir calculer le transfert thermique Q entre un système et le milieu extérieur (qui correspond à une énergie échangée entre le système et le milieu extérieur, en joules) à partir du flux thermique Φ (puissance, à savoir l’énergie échangée en une seconde, en watts = J.s-‐1) qu’il échange pendant une durée Δt avec la formule Q = ΦxΔt. 4. Bilan d’énergie pour un système
4.a. Savoir relier et exploiter la variation d’énergie totale d’un système aux deux types d’échanges possibles d’énergie (travail W = échange d’énergie sous forme mécanique, macroscopique et transfert thermique Q = échange de nature microscopique) qui se résume par la formule : ΔEtot = W + Q. Autrement dit, la somme des variations de l’énergie cinétique, de l’énergie potentielle et de l’énergie interne d’un système est égale aux deux types d’échanges possibles d’énergie avec l’extérieur : ΔEc + ΔEP + ΔU= W + Q
4.b. Savoir que le bilan d’énergie précédent se simplifie pour un système qui n’a pas de mouvement à notre échelle : ΔU= W + Q car alors son énergie cinétique et son énergie potentielle ne varient pas.
4.c. pour les machines thermiques cycliques (pompe à chaleur, réfrigérateur…), la variation d’énergie totale du fluide est nulle sur un cycle soit ΔU = 0. VI. Transmission et stockage de l’information 1. Conversion d’un signal analogique en un signal numérique : notions d’échantillonnage (on mesure le signal électrique à intervalle de temps régulier, appelé période d’échantillonnage, qui doit être petite devant la période du signal analogique à numériser) et de quantification (on associe à chaque mesure un nombre binaire constitué de 0 et de 1).
2. Stockage optique des données numériques
2.a. Principe de lecture sur un disque optique : savoir l’expliquer (réflexion, interférences destructives…).
2.b. Limitation de la capacité de stockage : savoir l’expliquer par le phénomène de diffraction.
Physique de Première S
I. Optique 1. Lentilles minces convergentes
1.a. Notions d’image réelle (observable sur un écran, les rayons convergent effectivement en ce point image) et d’image virtuelle (visible par un observateur mais pas sur un écran, les rayons ne se croisent pas réellement en ce point image).
1.b. notion de foyer image , qui se situe pour une lentille mince convergente à une distance OF’ =f’ du centre optique. Connaître par cœur la relation entre distance focale f’ et vergence V = 1/f’ V est exprimée en dioptries (δ) et f’ est en mètres
1.c. connaître PAR CŒUR la relation de conjugaison de Descartes et la relation de grandissement γ pour une lentille mince : voir
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1.d. A connaître PAR CŒUR : l’image d’un objet à l’infini se forme dans le plan focal image de la lentille ; l’image d’un objet situé dans le plan focal objet de la lentille est rejetée à l’infini.
2. Modélisation de l’œil
2.a. savoir que l’œil peut-‐être modélisé par un « œil réduit », c’est à dire l’association d’une lentille (qui modélise le cristallin), d’un diaphragme réglable (modélisant la pupille) et d’un écran (qui modélise la rétine).
2.b. Accommodation du cristallin : Savoir qu’un œil au repos voit net les objets à l’infini. Pour voir les objets proches, le cristallin doit se bomber davantage pour augmenter sa vergence et donc faire en sorte que l’image se forme bien sur la rétine.
II. Champs et forces
1. Champs scalaires et vectoriels : connaître la définition et des exemples de chaque (champ de pression, champ de température pour les champs scalaires, champ de pesanteur, champ électrique, champ magnétique pour les champs vectoriels).
2. Champ magnétique : connaître 3 sources de champ magnétique (Terre, aimant droit ou en U, bobine parcourue par un courant)
3. Champ électrostatique : connaître la relation entre le champ électrostatique 𝐸 et le force qu’il exerce sur une charge q : 𝐹 = 𝑞 𝐸 ; savoir tracer les lignes de champ électrostatique dans un condensateur plan (champ électrique homogène dirigé vers le bas potentiel.
4. Champ de pesanteur local : connaître la relation entre le champ de pesanteur local 𝑔 et le force qu’il exerce sur une charge m et qui s’appelle le poids : 𝑃 = 𝑚 𝑔 ; connaître les caractéristiques du champ de pesanteur.
5. Loi de gravitation : connaître par cœur et savoir exploiter la relation permettant de déterminer la force d’attraction gravitationnelle exercée par un corps A de masse B où est un vecteur unitaire porté par la droite (AB).
III. Energie électrique 1. Puissance échangée (reçue ou cédée) par un dipôle électrique : savoir la calculer en fonction de l’intensité I qui le
traverse et de la tension U à ses bornes avec la formule P = U I ;
2. Calcul de l’énergie (exprimée en joules) échangée pendant une durée Δt pour un dipôle de puissance P (exprimée en watts) : E = PxΔt ; connaître par cœur la formule et savoir qu’une puissance est une énergie par seconde (1 J = 1 W.s-‐1)
3. Conversion d’énergie pour un générateur (ex de la pile : énergie chimique convertie en énergie électrique) et pour un récepteur (exemple du conducteur ohmique : énergie électrique convertie en énergie thermique).
4. Effet Joule : savoir décrire ce phénomène ; savoir retrouver l’expression de la puissance dissipée par effet Joule P = RI2 à partir de la loi d’Ohm U = R.I et de la formule de la puissance échangée par un dipôle P = UI ; être capable de calculer une puissance dissipée par effet Joule à partir de cette formule (𝑃 = 𝑅𝐼!).
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METHODOLOGIE
Chiffres significatifs du résultat d’un calcul
Quand on utilise une calculatrice, on obtient un nombre avec beaucoup de chiffres et il convient d’arrondir avec le bon nombre de chiffres significatifs.
Pour déterminer le nombre de chiffres significatifs, on part de la gauche et on commence à compter tous les chiffres à partir du premier chiffre différent de zéro. Une fois que l’on commence à compter, il faut tous les compter même si ce sont des zéros. Exemples : 24,3 à 3 chiffres significatifs 24,03 à 4 chiffres significatifs 0,24 à 2 chiffres significatifs 0,2400 à 4 chiffres significatifs 0,024 à 2 chiffres significatifs 3,1.102 à 2 chiffres significatifs 3,00.102 à 3 chiffres significatifs 3,1.10-‐2 à 2 chiffres significatifs multiplication et division Le résultat d’une multiplication ou d’une division a autant de chiffres significatifs qu’en a la mesure la moins précise utilisée dans le calcul.
Addition et soustraction Le résultat d’une addition ou d’une soustraction a autant de décimales qu’en a la mesure la moins précise utilisée pour le calcul.
Attention, dans une formule, on ne tient pas compte des chiffres significatifs des nombres qui ne dérivent pas d’une mesure expérimentale : Exemple : Ec =1/2.m.v2 avec m=50kg et v=2,00m.s-‐1. La calculatrice indique 100 ; mais on exprime le résultat du calcul avec 2 chiffres significatifs (le 1/2 ne doit pas être pris en compte, c’est donc la masse m qui a le moins de chiffres significatifs). on utilise l’écriture scientifique pour obtenir le bon nombre de chiffres significatifs : Ec = 1,0.102J.
Règle d’arrondi : on arrondit au supérieur si le chiffre à éliminer est 5,6,7,8,9, si le chiffre est compris entre 0 et 4, on arrondi à l’inférieur. Exemple : 12,36 est arrondi à 12,4 avec 3 chiffres significatifs et à 12 avec 2 chiffres significatifs.
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EXERCICES DE REVISIONS Cons ignes généra les ü Présentation des résultats : l’expression littérale finale sera encadrée et les applications numériques soulignées. ü Soyez attentif(ve) au nombre de chiffres significatifs du résultat final, n’oubliez pas d’indiquer l’unité. ü Soyez attentif(ve) à la cohérence de l’ordre de grandeur du résultat final (par exemple, une distance terre-‐lune
de l’ordre du centimètre devrait fortement vous inquiéter ;o) il faut indiquer au correcteur que vous avez bien relevé cette incohérence …. et essayer de la corriger, évidemment).
ü Soyez attentif(ve) à l’homogénéité des expressions littérales : une analyse des unités peut révéler une erreur (par exemple, écrire que v= d.Δt est forcément faux, car cela signifierait que v s’exprime en m.s, alors que vous savez bien que v s’exprime en m.s-‐1).
ü Des conseils de résolution vous sont donnés pour certaines questions, ils sont écrits en italique.
Bloc A : étude de mouvements EXERCICE A1 : mouvement vertical d’une fléchette dans un champ de pesanteur Martin veut étudier le mouvement d’une fléchette tirée par son pistolet en plastique. il considère la fléchette comme un objet ponctuel M de masse m=50g en chute libre. A l’instant initial t=0, il tire la fléchette verticalement vers le haut depuis le point Mo de hauteur ho = 1,80m par rapport au sol ; la vitesse initiale de la flèchette est de 5,0 m.s-‐1. Pour repérer la position de la fléchette au cours du mouvement, Martin utilise un axe vertical (Oz) orienté vers le haut, de vecteur unitaire 𝐤, dont l’origine O est située au niveau du sol. A un instant t quelconque, on associe au point M sa coordonnée z(t) sur l’axe (Oz). On note 𝐠 = −𝐠 𝐤 le champ de pesanteur avec g = 10 m.s-‐2.
1. Martin considère que la fléchette est en chute libre. Qu’est-‐ce-‐que cela signifie ? Quelles forces sont alors négligées ? En déduire les caractéristiques du vecteur résultante des forces Σ𝐹 au cours du mouvement.
2. Représenter la fléchette lors de la phase de montée et lors de la phase de descente, en dessinant qualitativement (c’est à dire sans se soucier de la longueur du vecteur) le vecteur-‐vitesse 𝑣, le vecteur résultante des forces Σ𝐹 et le vecteur-‐accélération 𝑎 sur le schéma relatif à chaque phase (il faudra justifier vos tracés). En comparant les directions de 𝑎 et de 𝑣 , déduire la nature du mouvement de la fléchette dans les deux phases du lancer, en précisant le référentiel d’étude.
3. Etude des conditions initiales : exprimer le vecteur vitesse initiale 𝑣! en fonction de la norme vo et du vecteur unitaire 𝑘. Exprimer de même le vecteur position initiale 𝑂𝑀! .
4. En appliquant la deuxième loi de Newton, exprimer le vecteur-‐accélération 𝑎 en fonction du vecteur champ de pesanteur 𝑔. Projeter cette relation vectorielle sur l’axe (Oz) pour obtenir une relation scalaire entre la coordonnée az de l’accélération et g. Remarquez que, comme notre problème est à une seule dimension, la valeur absolue de az correspond à la valeur de la norme de l’accélération.
5. Rappeler la relation liant 𝑎 et 𝑣 et en déduire l’expression de la coordonnée vz(t) du vecteur vitesse à un instant t quelconque. vz(t) correspond donc à la valeur algébrique de la vitesse de la fléchette à cet instant t. N’oubliez pas de tenir compte des conditions initiales pour déterminer l’expression de la constante additive résultant de l’intégration.
6. Rappeler la relation liant 𝑂𝑀 et 𝑣 ; en déduire l’expression de la coordonnée z(t) du vecteur position OM 𝑡 . Remarque : z(t) est donc la fonction qui donne la position de la fléchette sur l’axe vertical (Oz) à l’instant t.
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7. Déduire des équations horaires la position et la vitesse v(t1) et z(t1) de la fléchette à la date t1 = 0,20 s.
8. Que peut-‐on dire de la vitesse de la fléchette au sommet S de la trajectoire ? Les forces se compensent-‐elles à cet instant ? Montrer que la date ts à laquelle le sommet de la trajectoire est atteint est ts = 0,50s.
9. A l’aide de ce qui précède, déterminer à quelle distance H du point de lancer Mo se trouve le sommet S de la trajectoire de la fléchette.
10. Retrouver ce résultat à l’aide de la conservation de l’énergie mécanique (entre deux points judicieusement choisis). N’oubliez pas d’expliquer pourquoi vous pouvez considérer que l’énergie mécanique se conserve.
11. A quelle date tf et avec quelle vitesse algébrique vf la fléchette touche-‐t-‐elle le sol? Vous avez trouvé tf = 1,3s et vf = -‐7,8m.s-‐1 ? Réjouissez-‐vous !
EXERCICE A2 : le saut du motard Un motard sur sa moto, de masse m = 280 kg, s’élance sans vitesse initiale depuis l’origine O du repère à la date t=0 sur une portion de route rectiligne et horizontale. On repère la position du système {motard+moto} à l’aide de son centre de gravité G. Le système atteint le point A à la date t = 6,0 s, sa vitesse est alors égale à vA = 30 m⋅s-‐1. Le motard parcourt alors à vitesse constante le tremplin AB long de L =10,0 m, faisant un angle β = 30,0° avec l’horizontale. Le référentiel d’étude sera supposé galiléen. On prendra g = 10 N⋅kg-‐1.
I. Phase d’élan
Dans la phase d’élan, le point O est pris pour origine d’un repère (O,x,y) ; l’axe (Ox) est associé à un vecteur unitaire et l’axe (Oy) à un vecteur unitaire . 1. Donner la définition d’un référentiel galiléen.
2. Donner les caractéristiques (point d’application, direction, sens et valeur) du poids du système {motard+moto} et préciser l’auteur de cette force.
3. Sur le trajet OA, le système est-‐il isolé ? pseudo-‐isolé ? Justifier avec soin.
4. Sur le trajet OA, faire l’inventaire des forces qui s’exercent sur le système et déterminer les caractéristiques de la réaction normale 𝑅!.
5. Sur le trajet OA, Montrer que l’accélération moyenne amoy du système vaut 5,0 m.s-‐2.
6. Que pouvez-‐vous dire des forces s’exerçant sur le système entre A et B? Justifier.
7. Citer les forces qui s’exercent sur le système entre A et B, et les représenter qualitativement sur un schéma. Commenter votre schéma. Ne vous souciez pas de l’échelle mais restez cohérents (si deux forces se compensent, les deux vecteurs-‐force doivent avoir même longueur). Le plus souvent, dans ce genre d’exercice, on choisit de décomposer le poids en ses deux composantes : composante parallèle au mouvement et composante perpendiculaire : 𝑃 = 𝑃! + 𝑃∖∖.
i!
j!
β
O A
B
y
x h
C β
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II. Phase de saut
On considère à présent le point O’ comme la nouvelle origine du repère d’étude (O’,x,y). L’axe (O’x) est associé à un vecteur unitaire 𝚤 et l’axe (O’y) à un vecteur unitaire 𝚥. Le système {motard+moto} quitte le tremplin en B à la date tB = 0, nouvelle origine du temps. Il est alors considéré en chute libre jusqu’à ce qu’il retouche le sol. 1. Etude des conditions initiales : donner les coordonnées du vecteur vitesse 𝑣!. Préciser les coordonnées du
centre de gravité G du système à cet instant initial.
2. A l’aide de la 2de loi de Newton, exprimer les coordonnées ax(t) et ay(t) du vecteur accélération à un instant t quelconque.
3. En déduire les équations horaires de la vitesse vx(t) et vy(t) puis du mouvement x(t) et y(t). Soyez attentifs à prendre en compte les conditions initiales étudiées dans la question II.1.
4. Choisir la courbe qui représente le mieux l’allure de vy(t) :
5. Tracer de même qualitativement l’allure de vx(t) et en déduire la nature du mouvement en projection selon (O’x).
6. Choisir la courbe qui représente le mieux x(t) : 7. Etude de la flèche du saut : Que pouvez-‐vous dire du vecteur vitesse lorsque le motard atteint l’altitude
maximale ? En déduire la valeur de l’altitude maximale Hmax atteinte. Vous commencerez par déterminer la date tMAX pour laquelle cette altitude maximale est atteinte. On doit trouver Hmax= 16,3m.
8. Déterminer, à partir des équations horaires, l’équation cartésienne de la trajectoire c’est-‐à-‐dire la relation entre les coordonnées x et y de type y=f(x). Quelle est la nature de cette trajectoire ?
9. Etude de la portée du saut : à quelle distance D du point O’ le motard retombe-‐t-‐il ? Il faudra utiliser l’équation du mouvement afin de résoudre une équation du second degré vérifiée par D, le résultat est 86m.
10. L’expression de la portée peut s’écrire : 𝐷 = !!! .!"# (!𝜷)
! dans le cas particulier où h=0 (mais vos conclusions seront
également valables dans le cas où h≠0) ; sachant cela, quel(s) conseil(s) donneriez-‐vous au motard pour augmenter la portée de son saut ?
EXERCICE A3 : La planète Mars Données : Masse du Soleil : MS=2,0.1030 kg ; Masse de Mars : MM=6,4.1023 kg ; Rayon de Mars : RM=3400 km ; Intensité de pesanteur sur la Terre : gT = 9,8 m.s-‐2. Période de révolution de Mars : TM=687 jours G=6,67.10-‐11 SI
Courbe 1
t
Courbe 2
t
Courbe 3
t
Courbe 4
t
Courbe 1
t
Courbe 2
t
Courbe 3
t
Courbe 4
t
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On observe que la planète Mars décrit autour du Soleil une orbite circulaire de rayon r à une vitesse constante v. On admet que la planète Mars et le Soleil ont une répartition de masse à symétrie sphérique. On note TM la période de révolution de la planète Mars autour du Soleil. On introduit le vecteur unitaire 𝑢 de direction (SM) et pointant vers Mars.
1. Préciser par rapport à quel référentiel le mouvement de Mars est ainsi décrit.
2. Dans le cadre du mouvement circulaire uniforme, le vecteur accélération est considéré comme centripète, expliquez ce que cela signifie. Rappeler l’expression littérale de la norme du vecteur accélération de Mars en fonction de v et r dans le cadre du mouvement circulaire uniforme puis son expression vectorielle à l’aide du vecteur unitaire 𝑢.
3. Exprimer littéralement la norme FS-‐>M de la force que le Soleil exerce sur Mars en fonction de r, MS et MM puis précisez son expression vectorielle à l’aide du vecteur unitaire 𝑢.
4. En appliquant la 2de loi de Newton à la planète Mars, exprimer littéralement la vitesse v de Mars dans le référentiel d’étude en fonction des données de l’énoncé.
5. Exprimer la relation liant v, r et TM afin d’aboutir à la troisième loi de Kepler :
6. Réaliser les applications numériques pour les grandeurs r, F, v et a.
7. La planète Mars possède un satellite naturel nommé Phobos, en orbite circulaire uniforme à une altitude h=6000 km au-‐dessus de la planète. En appliquant la troisième loi de Kepler à Phobos, calculer la valeur de la période de révolution de Phobos autour de Mars. On exprimera le résultat en secondes, puis en heures et minutes.
8. La sonde Pathfinder a mesuré, à la surface de Mars, le poids d’un objet de masse m=100 g : le dynamomètre indique que P=0,38 N.
a) En déduire la valeur du champ de gravitation gMars sur Mars.
b) En assimilant force gravitationnelle et poids, montrer que la valeur obtenue est celle que prévoit la loi de gravitation universelle.
c) Deux pendules simples identiques réalisent de petites oscillations, l’un sur Mars l’autre sur Terre. Rappeler l’expression de la période propre d’un pendule simple dans l’approximation des petits angles. Le pendule sur terre réalise une oscillation complète en T0=1,0, calculer la période T’0 du pendule placé sur Mars.
d) Déterminer la longueur L de ces pendules.
EXERCICE A4 : satellite géostationnaire Un satellite géostationnaire de masse mS, assimilé à un point matériel S, reste constamment à la verticale d'une ville à une altitude h au dessus de celle-‐ci. On appelle r=ST le rayon de l’orbite du satellite. La Terre est assimilée à une boule de rayon RT = 6,4.106 m de masse MT = 6,0.1024 kg et de centre T. On rappelle la durée d’un jour sidéral : 23 h 56 min et la valeur de la constante de gravitation universelle de gravitation : G = 6,67.10-‐11 S.I.
1. Quel est le référentiel d’étude ? Décrire le mouvement de la ville dans ce référentiel. Décrire de même le mouvement du satellite dans ce référentiel. La ville et le satellite géostationnaire ont-‐ils la même vitesse ? la même vitesse angulaire (angle parcouru par rapport à l’axe de rotation par unité de temps) ? la même période de révolution (durée d’un tour complet) ?
2. Cette ville pourrait-‐elle être Cannes? Justifier en comparant la direction de la force d’attraction gravitationnelle 𝐹 !→! et la direction du vecteur accélération sur un schéma représentant la Terre et le satellite. En déduire, à partir de la 2de loi de Newton, une caractéristique des villes pouvant posséder un satellite géostationnaire.
a!
S
M
GMrT ²4²3
π=
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3. Déterminer l’expression de l’altitude h du satellite en fonction des données du problème puis réaliser l’application numérique. Vous devez trouver un résultat proche de 36000km. Vous détaillerez bien les étapes de votre raisonnement. Attention à ne pas confondre altitude h et rayon de l’orbite r tel que r=RT+h.
EXERCICE A5 : mouvement d’une particule chargée dans un champ électrique uniforme On considère un proton lancé à la vitesse v0 depuis l’origine O du repère dans un condensateur constitué de deux armatures planes et carrées de coté D, distantes d’une longueur 2d. L’armature A présente un potentiel électrique opposé à l’armature B : VB = -‐VA. La charge électrique du proton est + e. Sa masse est m = 1,6⋅10-‐27 kg. On donne l’intensité de pesanteur g = 10 N⋅kg-‐1.
1. Quel est le système d’étude ? le référentiel ?
2. Sachant que l’armature A est chargée positivement, vers quelle armature se dirigera le proton lors de son mouvement dans le condensateur ? Justifier.
3. Représenter sur le schéma ci-‐dessus l’allure de la trajectoire du proton sachant qu’il finit par ressortir du condensateur sans être capturé par une armature.
4. Une force peut être négligée si elle est au moins mille fois inférieure à une autre. Sachant que la force
électrique que subit le proton dans le condensateur est de 3,2.10-‐15 N montrer que le poids du proton peut être négligé lors de l’étude du son mouvement.
5. Donner littéralement les coordonnées du vecteur champ électrique dans le condensateur en fonction de sa norme E.
6. En déduire celles de la force électrique que subit le proton.
7. Montrer que l’accélération subie par le proton peut s’écrire :
8. Montrer que les équations horaires du mouvement du proton sont :
Puis déterminer l’équation de sa trajectoire.
EF
⎟⎟
⎠
⎞
⎜⎜
⎝
⎛
−meEa0
d
Armature A
Armature B
O
y
x
D
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9. Montrer que pour que le proton puisse ressortir du condensateur sans toucher la plaque, il faut que :
Bloc B : aspects énergétiques (mécanique et thermodynamique) EXERCICE B1 : oscillateur mécanique On considère un ressort de masse négligeable et de longueur à vide l0 = AO. Cette longueur à vide correspond à la longueur du ressort lorsque ce dernier est au repos en position horizontale. Le ressort est fixé au mur en A et une masse m = 100g est accrochée à son extrémité libre. Cette masse peut glisser sans frottement sur une surface horizontale. Le repère, dont l’origine est O, est constitué d’un axe (Ox) horizontal de vecteur unitaire 𝐮 . On associe une élongation nulle au ressort au repos : xO = 0. 1. La période d’oscillation d’un tel système, appelé pendule élastique non amorti, est donnée par la relation :
𝑇 = 2𝜋 !! avec k la raideur du ressort. Comment modifier la masse m, tout en conservant le ressort de
raideur k, pour doubler sa période T d’oscillation ?
2. On considère un ressort de raideur k=0,50 N·∙m –1. On écarte la masse m de sa position d’équilibre O en la tirant jusqu’au point Mo d’abscisse xm = 20 cm et on la lâche (sans la lancer et donc avec une vitesse initiale nulle). La force de rappel exercée par le ressort sur la masse m est de la forme : 𝐹 = −𝑘. 𝑥.𝑢
a. Rappelez l’expression de l’énergie potentielle élastique Epéla associée à cette force en fonction de x et de k. Calculer la valeur de l’énergie potentielle élastique et de la force de rappel dans les trois positions suivantes du système : au point Mo d’abscisse xm, au point d’équilibre O et au point M’ d’abscisse –xm.
b. Déterminer la direction et le sens de la force de rappel du ressort dans ces trois positions (faire des schémas). Vers quelle position la force de rappel tend-‐elle à ramener la masse m?
c. Y a-‐t-‐il une force non-‐conservative qui travaille ? Que peut-‐on en déduire ? Déterminer en fonction de k, m et xm l’expression de la vitesse v0 de la masse m lorsqu’elle passe par le point O. Réaliser l’application numérique. Vous devez trouver 0,45 m.s-‐1.
EXERCICE B2 : remonte-‐pente
Un skieur alpin est tracté à vitesse constante sur une piste rectiligne et incline. Les
frottements exercés par la piste sont modélisés par une force unique 𝑓 et la traction de la perche par la force 𝑇.
Données : Masse du skieur mskieur=85,5kg Vitesse de la remontée : v=8,0 km.h-‐1
Longueur de la remontée : L = 300m α = 22° ; β = 30°, g=9,8 m.s-‐2 et T = 430N.
xm O x
A
2
202
eDdmv
E <
19
1. Effectuer un bilan des forces qui modélisent les actions mécaniques agissant sur le skieur, puis les représenter sur un schéma. Que peut-‐on dire de la résultante des forces? En déduire la valeur du travail de la résultante des forces.
2. Comment qualifier le travail (moteur, résistant, nul, maximal) associé à chaque force?
3. Déterminer la différence d’altitude entre les deux extrémités de la piste. Etablir l’expression littérale du
travail de chaque force. En déduire la valeur de l’intensité de la force de frottement 𝑓.
EXERCICE B3 : mesure de la capacité thermique d’une bouteille thermos Une bouteille thermos est constituée d’une double paroi sous vide d’air et est recouvert d’un enduit métallique ressemblant à un miroir. On introduit un volume V1=150 mL d’eau dans la bouteille thermos. Une fois l’équilibre thermique atteint, la température de l’eau est de T1 = 15,0°C. L’expérience étudiée consiste alors à rajouter un volume V2=200 mL d’eau à la température T2 =40,0°C. Après homogénéisation et une fois l’équilibre thermique atteint, on relève une température intérieure stabilisée égale à T3 = 27,0°C. Données : masse volumique de l’eau : ρeau = 1,00 kg.L-‐1
capacité thermique massique de l’eau : ceau = 4180 J.K-‐1.kg-‐1 1. Expliquez pourquoi une bouteille thermos possède une excellente isolation thermique (vous préciserez la
protection apportée par la bouteille thermos contre les différents types de transferts thermiques).
2. On supposera que le thermos et son contenu forment un système isolé. Que pouvez-‐vous dire, au cours de l’expérience, de la variation d’énergie totale ΔE du système {paroi interne du thermos + eau froide + eau chaude} et de la variation d’énergie interne ΔU?
3. A quels transferts d’énergie assiste-‐t-‐on à l’intérieur du système {paroi interne du thermos + eau froide + eau chaude} ?
4. Exprimer littéralement la variation d’énergie interne de l’eau froide ΔU1 en fonction de ceau, ρeau, V1, T1 et T3 sans réaliser le calcul. Quel sera le signe de cette variation ?
5. Exprimer de même la variation d’énergie interne de l’eau chaude ΔU2 en fonction des données. Quel sera le signe de cette variation ?
6. Pourquoi n’a-‐t-‐on pas ⏐ΔU1⏐= ⏐ΔU2⏐ ? Réaliser un bilan énergétique et en déduire la capacité thermique C du thermos en lui-‐même. Pour répondre, il faut considérer que ΔU+ΔU2+ΔUthermos=0 puisque le système {paroi interne du thermos + eau froide + eau chaude} est isolé, avec ΔUthermos=C.ΔT
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Bloc C : lumière (optique géométrique, ondes lumineuses)
EXERCICE C1 : Etude d’une loupe Un élève dispose d’un banc d’optique muni d’une source lumineuse éclairant la lettre « d », d’un écran opaque et de deux lentilles minces de vergence +3,0 δ et +8,0 δ désignées respectivement par L3 et L8 et de centre optique O3 et O8. L’objet « d » qui mesure 2,0 cm de haut sera, par la suite et notamment pour la construction, appelé objet AB. Son image sur l’écran sera appelée A’B’.
1. La lentille L3 est-‐elle une lentille convergente ou divergente ? Que pouvez-‐vous dire de sa forme (épaisse ou mince : en son centre ? en périphérie ?). Calculer sa distance focale f’3.
L’objet AB est situé à l’une des extrémités du banc d’optique, il est fixe. L’élève positionne la lentille L3 50 cm après l’objet puis déplace l’écran jusqu’à observer nette l’image A’B’.
2. Déterminer par le calcul la position de l’écran 𝑂! 𝐴′, la taille 𝐴′𝐵′ de l’image et son orientation (Observe-‐t-‐il la lettre « d »ou « p » sur l’écran ?). Retrouvez vos réponses à l’aide d’une construction graphique. N’oubliez pas de préciser le sens de propagation des rayons lumineux, l’axe optique Δ, le centre optique O3 et le foyer image F’3.
3. Le banc d’optique a une longueur d’environ 2 m. Si l’élève place la lentille à une distance égale à 33 cm de l’objet, peut-‐il observer une image sur l’écran en déplaçant celui-‐ci sur le banc d’optique ?
4. L’élève positionne maintenant la lentille L3 à 20 cm de l’objet. Lorsqu’il déplace l’écran le long du banc, il ne trouve pas d’image.
a. Comment peut-‐il l’expliquer ? Faire la construction graphique de l’image pour expliquer. b. L’image est-‐elle plus grande ou plus petite que l’objet ? c. Vérifier les observations précédentes en déterminant, par le calcul, la position de l’image 𝑂! 𝐴′ et le
grandissement γ. d. Qu’observe-‐t-‐on si l’on place l’œil après la lentille L3 ?
5. Exprimer le grandissement γ en fonction de 𝑂𝐴 et de 𝑓! = 𝑂𝐹′. Calculer le grandissement γ pour la lentille L3 pour un objet placé 43 cm avant la lentille puis 63 cm avant la lentille. En déduire une méthode pour diminuer la taille de A’B’ sur l’écran.
6. Pour une position donnée de l’objet, si on remplace la lentille L3 par la lentille L8, dans quel sens faudra-‐t-‐il déplacer l’écran (le rapprocher ou l’éloigner de la lentille ?) pour observer nettement l’image A’B’ ?
EXERCICE C2 : étude d’une propriété des ondes lumineuses Donnée : célérité de la lumière dans le vide ou dans l'air c = 3,00 x 10 8 m.s-‐1.
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Un faisceau de lumière monochromatique produit par une source laser, peu divergent et de longueur d'onde λ, arrive sur un fil vertical de diamètre a (a est de l'ordre du dixième de millimètre). On place un écran à une distance D de ce fil supposée grande devant a (voir la figure 1). 1. La figure 2 présente l'expérience vue de dessus et la figure observée sur l'écran. Quel est le phénomène observé ? Que nous enseigne-‐t-‐il sur la nature de la lumière ?
2. Reproduire la figure 2 et y faire apparaitre l'écart angulaire ou demi-‐angle de diffraction θ et la distance D entre l'objet diffractant (le fil) et l'écran.
3. En utilisant la figure 2, exprimer l'écart angulaire θ en fonction des grandeurs L et D dans l’approximation des petits angles.
4. Quelle expression lie les grandeurs θ, λ et a (expression admise en TS) dans l’approximation des petits angles?
5. En utilisant les résultats précédents, déduire l’expression de la largeur L de la tache centrale de diffraction en fonction de λ, D et a.
6. On dispose de deux fils calibrés de diamètres respectifs a1 = 60 mm et a2 = 80 mm. On place successivement ces deux fils verticaux dans le dispositif présenté par la figure 1. On obtient sur l'écran deux figures de diffraction distinctes notées A et B (voir la figure 3). Associer, en le justifiant, à chacun des deux fils la figure de diffraction qui lui correspond.
On cherche maintenant à déterminer expérimentalement la longueur d'onde dans le vide λ de la lumière monochromatique émise par la source laser utilisée. Pour cela, on place devant le faisceau laser des fils calibrés verticaux. On désigne par a le diamètre d'un fil. La figure de diffraction obtenue est observée sur un écran blanc situé à une distance D = 2,50 m des fils. Pour chacun des fils, on mesure la largeur L de la tâche centrale de diffraction. On trace la courbe donnant L en fonction de (1/a) (voir la figure 4).
22
7. La lumière émise par la source laser est dite monochromatique. Quelle est la signification de ce terme ?
8. Montrer que l'allure de la courbe donnant L en fonction de 1/a est en accord avec l'expression de L obtenue à la question 5.
9. Donner l'équation de la courbe L=f(1/a) et en déduire la longueur d'onde λ dans le vide de la lumière monochromatique utilisée. Vous devez trouver 536nm.
10. Calculer la fréquence ν de la lumière monochromatique émise par la source laser.
11. On éclaire avec cette source laser un verre flint d'indice n = 1,64 pour la radiation λ. A la traversée de ce milieu transparent, les valeurs de la fréquence ν, de la célérité c de la longueur d'onde λ varient-‐elles ? Si oui, donner leur valeur dans le verre flint.
EXERCICE C3 : Expérience des fentes d’Young
On réalise une expérience d’interférences avec une lumière monochromatique de longueur d’onde λ. On utilise une fente source avec laquelle on éclaire deux fentes verticales fines F1 et F2 séparées par une distance a = S1S2 = 0,20 mm. A une distance D = 0,50 m des deux fentes, on place un écran vertical permettant d’observer les interférences. On considère sur l’écran un axe horizontal Ox, le point O se trouvant sur la médiatrice de AB.
1. Décrire qualitativement le phénomène d’interférences observé sur l’écran. Pourquoi utilise-‐t-‐on une fente source avant les fentes F1 et F2 ?
2. Quelle condition doit remplir la différence de marche, notée 𝛿, pour
S1 S2
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que l’intensité lumineuse soit nulle en un point de l’écran ?
3. Montrer que la différence de marche δ associée à un point de l’axe (Ox) d’abscisse x peut s’exprimer selon la relation δ =x.a/D.
C’est une question difficile, si vous n’y arrivez pas, ce n’est pas grave !!! Vous pourrez vous aider de la figure ci-‐contre (vue du dessus) afin de considérer que l’angle α est contenu dans les deux triangles rectangles IOM et S’1S1S2 puis utiliser l’approximation des petits angles).
4. Exprimer en fonction de λ, D, a et l’entier relatif k, l’abscisse xk d’un point de l’axe pour lequel l’intensité lumineuse est nulle. En déduire l’expression de l’interfrange i, c’est-‐à-‐dire de l’intervalle i entre deux minima successifs, en fonction de λ, D, et a.
5. On mesure i = 1,37 mm. En déduire que la longueur d’onde λ de la lumière utilisée est de 548 nm.
EXERCICE C4 : Couleurs interférentielles
Les couleurs des animaux sont pour la plupart dues à des pigments. Mais, chez certains insectes et certains oiseaux, la production de couleurs provient d'interférences lumineuses. C'est le cas du plumage des colibris. Leurs plumes sont constituées d'un empilement de petites lames transparentes qui réfléchissent la lumière. Pour comprendre le phénomène, une lame de plume sera modélisée par un parallélépipède transparent d'épaisseur e, d'indice de réfraction n, placé dans l'air. Le schéma ci-‐contre représente cette lame en coupe. Les deux rayons réfléchis par la lame à faces parallèles se superposent sur la rétine de l'observateur et y interfèrent. Pour un angle de réfraction r donné, la différence de marche notée δ des rayons dépend de l'épaisseur e de la lame et de son indice de réfraction n.
Elle est donnée par la relation : .
L’indice n dépend de la longueur d'onde de la radiation. Parmi toutes les radiations de la lumière solaire, on s'intéresse à celles de longueur d'onde λR = 750 nm (couleur rouge) et λV = 380 nm (couleur violette) ; on supposera donc, pour simplifier notre raisonnement, que la lumière éclairant la plume est bichromatique, c’est à dire constituée uniquement de ces deux radiations. On prendra e = 0,15 μm.
1. Quelle condition doit vérifier la différence de marche pour que les interférences soient constructives ? Même question pour des interférences destructives.
2. Pour un angle de réfraction r = 20°, vérifier par le calcul que les interférences des deux rayons sont constructives pour le rouge (nR = 1,33) et destructives pour le violet (nV = 1,34). De quelle couleur apparait alors la plume pour l’observateur ?
3. Déterminer un angle de réfraction r’ pour lequel les radiations violettes interférent de manière constructives. Vous pouvez montrer qu’une valeur possible est r’=62°.
4. En déduire une méthode expérimentale pour distinguer la nature d'une couleur : couleur pigmentaire ou interférentielle.
EXERCICE C5 : Ecriture et lecture d’un compact Disc Le texte ci-‐dessous est extrait du site commentcamarche.net : http://www.commentcamarche.net/contents/pc/cdrom.php3#la-‐geometrie-‐du-‐cd
2cos2 λ
δ +⋅⋅= ren
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« Le CD est constitué d'un substrat en matière plastique (polycarbonate) et d'une fine pellicule métallique réfléchissante (or 24 carat ou alliage d'argent). La couche réfléchissante est recouverte d'une laque anti-UV en acrylique créant un film protecteur pour les données. Enfin, une couche supplémentaire peut être ajoutée afin d'obtenir une face supérieure imprimée. » La couche métallique réfléchissante est constituée de creux successifs (les alvéoles). La profondeur d'une alvéole est de 0,12 µm et sa largeur est de 0,6 µm. Les alvéoles sont réparties en spirale, espacées de 1,6 µm. Le laser arrive du côté de la couche de polycarbonate dont l'indice de réfraction est 1,55. La lecture d'un CD se fait grâce à un faisceau laser IR de longueur d'onde dans l'air λ = 780 nm. Sur un CD, les données sont codées en bits. Un bit correspond sur le CD à une longueur de 0,278 µm. Les « 1 » correspondent à la transition entre une bosse et un creux. Les « 0 » correspondent aux plats d'une bosse ou d'un creux. On utilise le standard EFM (Eight-‐to-‐Fourteen Modulation):
-‐ la longueur minimale d'une bosse ou d'un creux correspond à 001 -‐ la longueur maximale d'une bosse ou d'un creux correspond à 00000000001
Questions
1. Quelle est la taille minimale d'une alvéole ? Quelle est sa taille maximale ?
2. Retrouver le codage en bits correspondant à la portion de surface d'un CD représentée ci-‐dessous :
3. Calculer la longueur d'onde λ du faisceau IR dans le polycarbonate.
4. Comparer λ et la profondeur de l'alvéole. Vous devez trouver que la profondeur correspond au quart de la longueur d’onde.
5. Expliquer, en étayant par un schéma, ce qui se passe quand le laser :
-‐ rencontre une bosse ;
-‐ rencontre un creux ;
-‐ arrive à cheval sur la bosse et le creux ?
6. Comment s'appelle le phénomène mis en évidence dans le dernier cas?
7. Quelle conséquence cela a-‐t-‐il sur la lumière reçue par la photodiode du lecteur ?
8. Quand l'intensité lumineuse reçue par la photodiode est minimale, quelle est la valeur « lue » ?
…
0,278 µm
alvéoles
photo extraite du site Commentcamarche.net
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POUR PREPARER LA RENTREE EN PCSI … en Chimie Rentrée 2019-2020
Le programme de chimie des classes préparatoires fait appel à des notions vues au lycée, en les plaçant dans un cadre plus formel et théorique. Il est donc nécessaire de bien maîtriser le programme de première S et de terminale S, afin de consolider les connaissances et compétences acquises au lycée. J’ai récapitulé dans les pages 2 à 4 les notions de chimie que vous devez revoir pendant les vacances d’été, afin d’aborder sereinement l’année en PCSI. En particulier, l’étude des transformations chimiques nécessite de connaître parfaitement les calculs usuels de quantités de matière, concentrations, … présentés dans les classes de lycée, et de manipuler correctement l’utilisation d’un tableau d’avancement pour décrire l’évolution d’un système chimique en transformation. Les bases à connaître et à utiliser dans le devoir de vacances sont présentées dans les pages 5 à 7. Le travail effectué pendant les vacances sera évalué à la rentrée à travers un devoir (de 45 min environ) constitué de plusieurs exercices utilisant les notions rappelées dans ce document. Vous devez donc réaliser le travail suivant pendant les vacances :
- Lire le document en entier - Faire le travail associé à chaque partie et le déposer sur la plate-forme d’échange Canvas, en réalisant
un scan ou une photo avec votre téléphone,... avant la date limite indiquée ci-dessous : • la partie I est à déposer avant le dimanche 28 juillet • la partie II est à déposer avant le mercredi 14 août • la partie III est à déposer avant le lundi 26 août
Le devoir de vacances devra bien sûr être rédigé de façon complète et avec soin. Le corrigé de chaque partie sera déposé sur la plate-forme le lendemain de chaque date limite, il faudra alors reprendre votre copie et la corriger (en utilisant une couleur différente de celle utilisée pour la rédaction) : l’objectif est de cerner dès le départ vos difficultés et d’y remédier le plus efficacement possible. Travaillez de façon personnelle et sans tricher... Le devoir ainsi que les corrections que vous y aurez apportées sera à rendre le jour de la rentrée. Il est indispensable de venir dès la rentrée avec une blouse pour les Travaux Pratiques de chimie, merci de ne pas l’oublier ! Merci de me signaler si vous avez suivi un cursus scolaire (scolarité à l’étranger, formations particulières, ...) dans lequel certaines parties du programme n’ont pas été traitées. N’hésitez pas à me contacter pendant les vacances pour toute question : Mme Choubert – [email protected]
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LES FONDAMENTAUX DE 1ereS ET Terminale S
Evolution d’un système chimique Réaction chimique (Première S) - Connaître la notion d’avancement et construire un tableau d’avancement. - Identifier le réactif limitant, décrire quantitativement l’état final d’un système chimique. Cinétique chimique (TS) - Mettre en évidence quelques paramètres influençant l’évolution temporelle d’une réaction chimique (facteurs cinétiques) : concentration, température, solvant. - Déterminer graphiquement un temps de demi-réaction. - Mettre en évidence le rôle d’un catalyseur (catalyse homogène, hétérogène et enzymatique). Réaction chimique par échange de proton (TS) - Connaître la définition du pH, acides faibles, bases faibles, acide fort, base forte dans l’eau ; couple acide-base ; constante d’acidité Ka, produit ionique de l’eau Ke, domaines de prédominance (cas des acides carboxyliques, des amines, des acides α-aminés), solution tampon. - Identifier l’espèce prédominante d’un couple acide-base connaissant le pH du milieu et le pKa du couple. - Calculer le pH d’une solution aqueuse d’acide fort ou de base forte de concentration usuelle. Oxydo-réduction (Première S) - Reconnaître l’oxydant et le réducteur dans un couple. - Écrire l’équation d’une réaction d’oxydo-réduction en utilisant les demi-équations redox. - Déterminer expérimentalement la polarité d’une pile et relier la polarité de la pile aux réactions mises en jeu aux électrodes. Dosages (TS) - Déterminer la concentration d’une espèce à l’aide de courbes d’étalonnage obtenues par spectrophotométrie ou conductimétrie. - Établir l’équation de la réaction support de titrage à partir d’un protocole expérimental. - Définir l’équivalence d’un titrage ; repérer l'équivalence pour un titrage pH-métrique, conductimétrique et par utilisation d’un indicateur de fin de réaction. - Interpréter qualitativement un changement de pente dans un titrage conductimétrique. Structure de la matière Architecture de la matière (Première S) - Connaître les ordres de grandeur des dimensions des différentes structures des édifices organisés (noyau, atome) - Connaître l’ordre de grandeur des valeurs des masses d’un nucléon et de l’électron. - Utiliser la représentation symbolique XA
Z ; définir l’isotopie et reconnaître des isotopes. - Utiliser les lois de conservation pour écrire l’équation d’une réaction nucléaire.
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Interactions (Première S) - Interpréter la cohésion des solides ioniques et moléculaires (Interaction électrostatique, Interaction de Van der Waals, liaison hydrogène) - Prévoir si un solvant est polaire. - Écrire l’équation de la réaction associée à la dissolution dans l’eau d’un solide ionique. - Savoir qu’une solution est électriquement neutre. - Interpréter l’évolution des températures de changement d’état au sein d’une famille de composés, les différences de température de changement d’état entre les alcanes et les alcools, la plus ou moins grande miscibilité des alcools avec l’eau. Atomistique (Première S) - Liaison covalente, formules de Lewis, géométrie des molécules : décrire à l’aide des règles du « duet » et de l’octet les liaisons que peut établir un atome (C, N, O, H) avec les atomes voisins. - Interpréter la représentation de Lewis de quelques molécules simples. - Mettre en relation la formule de Lewis et la géométrie de quelques molécules simples. Chimie organique Nomenclature et représentation spatiale des molécules - Reconnaître si deux doubles liaisons sont en position conjuguée dans une chaîne carbonée (première S) - Établir un lien entre la structure moléculaire et le caractère coloré ou non coloré d’une molécule (première S) - Prévoir si une molécule présente une isomérie Z/E (première S) - Reconnaître les groupes caractéristiques dans les alcool, aldéhyde, cétone, acide carboxylique, ester, amine, amide. - Connaître les règles de nomenclature de ces composés (alcool, aldéhyde, cétone, acide carboxylique, ester, amine, amide) ainsi que celles des alcanes et des alcènes. - Reconnaître la classe d’un alcool (première S) - Écrire l’équation de la réaction d’oxydation d’un alcool et d’un aldéhyde( première S) - Utiliser la représentation topologique des molécules organiques. - Utiliser la représentation de Cram. - Identifier les atomes de carbone asymétrique d’une molécule donnée. - Reconnaître des espèces chirales à partir de leur représentation. - À partir d’un modèle moléculaire ou d’une représentation, reconnaître si des molécules sont identiques, énantiomères ou diastéréoisomères. Analyse spectrale (TS) - Faire le lien entre la couleur perçue et la longueur d’onde au maximum d’absorption sur le spectre d’absorption UV de substances organiques ou inorganiques. - Exploiter un spectre IR pour déterminer des groupes caractéristiques associés aux fonctions alcool, aldéhyde, cétone, acide carboxylique, ester, amine, amide. - Relier un spectre RMN simple à une molécule organique donnée à l’aide : du déplacement chimique, de l’intégration, de la multiplicité du signal : règle des (n+1)-uplets.
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Transformations en chimie organique (TS) - Connaître les grandes catégories de réactions (substitution, addition, élimination) et savoir les mettre en évidence à partir de l’examen de la nature des réactifs et des produits. - Déterminer la polarisation des liaisons en lien avec l’électronégativité. - Identifier un site donneur, un site accepteur de doublet d'électrons. - Pour une ou plusieurs étapes d’un mécanisme réactionnel donné, relier par une flèche courbe les sites donneur et accepteur en vue d’expliquer la formation ou la rupture de liaisons. Synthèse organique (TS) - A partir d’un protocole de synthèse, déterminer les quantités des espèces mises en jeu, la nature du réactif limitant. - Calculer un rendement. - Connaître plusieurs techniques d’analyse (chromatographie sur couche mince).
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GRANDEURS DESCRIPTIVES D’UN SYSTEME CHIMIQUE
Un système chimique est un ensemble d’espèces chimiques. Un état du système est décrit par les paramètres suivants : la pression P et la température T (considérées comme uniformes = les mêmes en tout point du système), la composition du système. Pour décrire la composition d’un système chimique, on peut utiliser les grandeurs suivantes, qu’il faut connaître (ainsi que leurs unités) et savoir manipuler : 1. Constituant liquide ou solide : A(l) ou A(s)
- quantité de matière n (mol), masse m (g), masse molaire M (g.mol-1) avec m n M= ×
- masse volumique : rapport de la masse d’un constituant sur le volume de ce constituant mV
ρ = (kg.m-3)
- densité d d’un solide ou d’un liquide par rapport à l’eau : d ρρ
=eau
(sans unité) avec ρeau = 1000 kg.m-3
2. Espèce chimique dissoute en solution : A(aq)
- concentration molaire d’une espèce chimique en solution c : quantité de matière de soluté dissoute dans un
litre de solution ncV
=solution
(mol.L-1)
- concentration massique d’une espèce en solution cm (ou t) : masse de soluté dissoute dans un litre de
solution mmc
V=
solution
(g.L-1)
En particulier, mc c M= × où M est la masse molaire du soluté.
LA REACTION CHIMIQUE
1. Modèle de la réaction chimique
Une transformation chimique correspond au passage d’un état du système à un autre (passage de l’état initial à l’état final) en fonction des conditions expérimentales imposées.
La réaction chimique modélise le passage des réactifs aux produits, et rend compte de la stoechiométrie selon laquelle se forment ou se consomment les constituants lors de la transformation chimique. Son écriture symbolique est appelée équation de réaction. Cette équation respecte les lois de conservation (éléments et charges) et nécessite l’ajustement des nombres précédant les symboles chimiques appelés nombres stoechiométriques.
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ν1 A1 + ν2 A2 = ν’1 A’1 + ν’2 A’2 ν1, ν2, ν’1 et ν’2 sont les nombres stoechiométriques, A1 et A2 les réactifs et A’1 et A’2 les produits de la réaction.
2. Avancement d’une transformation chimique Pour décrire l’état du système au cours de la transformation chimique, on utilise un outil mathématique appelé avancement, noté ξ - se lit « ksi » - et exprimé en mol.
Remarque : La notation x, utilisée en lycée, correspondra cette année à l’avancement volumique x = Vξ
(dans le cas d’un système à volume constant), et sera utilisé pour établir des tableaux d’avancement en concentration plutôt qu’en quantité de matière. 2.1. Mise en place du problème On considère un récipient contenant initialement 35 moles d’air (7 moles de dioxygène et 28 moles de diazote) et 5 moles de dihydrogène à la température T et le pression P. A l’approche d’une flamme, il y a explosion et apparition de gouttelettes que l’on peut identifier comme de l’eau liquide. On souhaite analyser l’évolution de ce système. L’équation de la réaction peut s’écrire :
2 H2(g) + O2(g) = 2 H2O(l) D’après la stoechiométrie de la réaction, la production de deux moles d’eau s’accompagne de la consommation d’une mole de dioxygène et de deux moles de dihydrogène. Ainsi, si on suppose qu’une quantité de matière ξ de dioxygène a été consommée au cours de la transformation jusqu’à l’instant considéré, on déduira que dans le même intervalle de temps une quantité 2.ξ de dihydrogène a été consommée et que 2.ξ d’eau a été formée. Dans l’état initial, l’avancement ξ est nul. On peut résumer l’ensemble des informations précédentes sous la forme d’un tableau d’avancement :
Equation de la réaction 2 H2(g) + O2(g) = 2H2O(l) Quantité de matière dans
l’état initial (mol) 5 7 0
Quantité de matière au cours de la transformation
(mol) 5 – 2.ξ 7 – ξ 2. ξ
2.2. Etat final du système
L’état final du système est atteint lorsque la transformation chimique arrive à son terme, c’est-à-dire lorsque le système n’évolue macroscopiquement plus. Dans l’état final, l’avancement ξ sera noté ξf.
• La transformation est totale si elle s’achève lorsque l’on a consommation totale d’un des réactifs. Ce réactif est appelé réactif limitant. Dans ces conditions, ξ augmente, de sorte que les quantités de matière des réactifs diminuent jusqu’à ce que l’une d’elles s’annule. On détermine alors la valeur maximale que peut atteindre ξ, qui caractérise l’état final : l’avancement maximal ξmax..
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Pour déterminer ξmax. et la composition du système dans l’état final, on fait des hypothèses sur la nature du réactif limitant : Dans notre exemple (on admet que la transformation étudiée est totale) :
- si O2 disparaît le premier alors 7 – ξmax = 0 , ce qui imposerait ξmax = 7 mol, - si H2 disparaît le premier alors 5 – 2ξmax = 0 , ce qui imposerait ξmax = 2,5 mol.
2,5 < 7, donc H2 disparaît le premier et la valeur maximale que peut atteindre ξ est : ξmax = 2,5 mol. On peut alors en déduire très simplement l’état final du système chimique après transformation et compléter le tableau comme suit :
Equation de la réaction 2 H2(g) + O2(g) = 2 H2O(l) Etat initial (mol) 5 7 0 Au cours de la
transformation (mol) 5 – 2.ξ 7 – ξ 2. ξ
Etat final (mol) 5 – ξmax = 0 7 – ξmax = 4,5 2. ξmax = 5
Les conditions initiales peuvent être particulières. Considérons le mélange initial suivant : 6 moles de H2 et 15 moles d’air, soit 3 moles de O2, on a le tableau d’avancement suivant :
Equation de la réaction 2 H2(g) + O2(g) = 2H2O(l) Etat initial (mol) 6 3 0 Au cours de la
transformation (mol) 6 – 2. ξ 3 – ξ 2. ξ
Etat final (mol) 6 – 2. ξmax = 0 3 – ξmax = 0 2. ξmax = 6
La transformation étudiée est totale. On constate dans ce cas que les deux réactifs ont disparu dans l’état final. Le mélange est alors dit stoechiométrique. Les réactifs ont été introduits dans les proportions
stoechiométriques, avec H2,i O2,i
2 1n n
= .
• De nombreuses transformations ne sont pas totales : elles sont limitées. L’avancement final ξf n’atteint pas la valeur maximale ξmax. De nombreuses transformations étudiées en PCSI seront limitées (à garder en tête !) L’évolution macroscopique du système s’arrête alors qu’aucun des réactifs n’a totalement disparu. Ceci correspond à des transformations pour lesquelles la réaction peut se dérouler dans le sens direct de l’équation de réaction et dans le sens indirect de l’équation de réaction. L’état final est alors un état d’équilibre, dans lequel réactifs et produits coexistent.
Rq : il s’agit d’un état d’équilibre dynamique : macroscopiquement, les quantités de matière des réactifs et produits n’évoluent plus, mais microscopiquement, les réactions directe et inverse continuent à se dérouler ; dans l’état d’équilibre, la vitesse de la réaction directe est égale à la vitesse de la réaction inverse.
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DEVOIR DE VACANCES
Partie I – Ex 1 - Préparation de solutions On veut préparer une solution S1 d’acide oxalique H2C2O4 de concentration 2 1
0 2,0 10 mol Lc − −= ⋅ ⋅ .Pour cela, on dispose d’une balance de précision, de la verrerie nécessaire, d’acide oxalique cristallisé de formule (H2C2O4,2H2O) et d’eau distillée. 1. Calculer la masse d’acide oxalique cristallisé nécessaire pour préparer 100 mL de la solution S1 et décrire le protocole expérimental de la préparation de cette solution. 2. A partir de S1, on souhaite réaliser une solution fille de concentration 3 1
1 4,0 10 mol Lc − −= ⋅ ⋅ . Décrire le protocole expérimental (en détaillant les calculs faits et la verrerie nécessaire) pour obtenir 100 mL de cette solution. Ex 2 – Boire ou conduire Un homme consomme un demi-litre de vin rouge à 12° : peut-il prendre sa voiture sachant que la limite légale est de 0,5 g.L-1 d’alcool dans le sang ? Les calculs seront posés sous forme littérale en utilisant les formules rappelées dans ce document, et non à l’aide de « produits en croix » successifs. Données :
• Le degré alcoolique d'un vin correspond au volume d’éthanol (en mL) contenu dans 100 mL de vin. • Masse volumique de l’éthanol : ρ = 0,789 kg.L-1 • Masse molaire de l’éthanol : Méthanol = 46 g.mol-1
• On considère que le volume sanguin de l’homme est de 40 L. Ex 3 - Suivi d’une transformation d’oxydo-réduction On souhaite étudier la cinétique de la transformation chimique associée à la réaction entre l’acide oxalique H2C2O4 et les ions dichromate Cr2O7
2-. A la date t = 0, on mélange un volume V = 10 mL d’une solution d’acide oxalique H2C2O4 de concentration c = 0,40 mol.L-1 et un volume V’ = 10 mL d’une solution acidifiée de dichromate de potassium (2K+ + Cr2O7
2-) de concentration c’ = 2,0.10-2 mol.L-1. On agite et très rapidement, on place une partie du mélange dans une cuve que l’on place dans le spectrophotomètre. On relève alors l’absorbance du mélange réactionnel au cours du temps et on obtient la courbe A = f(t) suivante :
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On considère que la température est maintenue constante tout au long de la transformation. 1. Sachant que les couples Ox/Red mis en jeu sont les suivants : CO2/H2C2O4 et Cr2O7
2-/Cr3+, montrer que l’équation de la réaction entre l’acide oxalique H2C2O4 et les ions dichromate Cr2O7
2- s’écrit : 3 H2C2O4 + Cr2O7
2- + 8 H+ = 6 CO2 + 2 Cr3+ + 7 H2O 2. Etablir un tableau d’avancement de la transformation. Privilégier la notation ξ pour l’avancement de la transformation (en mol). 3. Déterminer la composition du système dans l’état final, la transformation étant totale. Les ions H+ sont supposés en large excès. Que vaut la concentration finale en ions Cr3+ dans le mélange ? 4. Afin de pouvoir exploiter les résultats expérimentaux, on a au préalable mesuré l’absorbance de plusieurs solutions d’ions dichromate de concentration c connue, à la longueur d’onde du maximum d’absorption des solutions.
Concentration (mol.L-1) 0 4,0.10-3 6,0.10-3 8,0.10-3 1,0.10-2 Absorbance 0 0,47 0,70 0,95 1,2
Tracer la courbe A = f(c) (de préférence à l’aide d’un tableur, ou sur la calculatrice – sinon sur du papier millimétré). Quelle loi est illustrée par cette courbe ? L’énoncer. Etablir l’équation de la courbe tracée. 5. Déterminer la composition du mélange réactionnel (concentration des espèces dissoutes, sauf celle des ions H+) à la date t = 20 min. On détaillera soigneusement le raisonnement suivi. 6. Quels facteurs pourrait-on modifier afin de rendre la transformation plus rapide ?
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Partie II - Ex 4 – Dosage d’oxydo-réduction Le sel de Mohr est un solide ionique de formule FeSO4,(NH4)2SO4, x H2O. On réalise un dosage d’oxydo-réduction pour déterminer la valeur de x. Pour cela, on prépare 100 mL d’une solution aqueuse S0 en dissolvant une masse m = 19,6 g de sel de Mohr dans de l’eau. On prépare une solution S1 en diluant 5 fois la solution S0, et on réalise le dosage de V0 = 10,0 mL de solution S1 par une solution de permanganate de potassium (K+ + MnO4
-) de concentration C = 3,00.10-2 mol.L-1. Le volume de solution titrante versé pour atteindre l’équivalence est Veq = 6,7 mL. L'équation de la réaction support du dosage est : MnO4− + 5 Fe2+ + 8H+ = Mn2+ + 5 Fe3+ + 4 H2O 1. Retrouver l’équation de la réaction support du dosage, sachant que les couples Ox/Red mis en jeu sont les couples Fe3+/Fe2+ et MnO4−/Mn2+. 2. Etablir un tableau d’avancement de la réaction de dosage. 3. L’équivalence est l’instant du titrage où le réactif titrant et le réactif titré sont tous 2 limitants. En déduire la concentration molaire en ions Fe2+ de la solution titrée. 4. Déterminer la valeur de x. Données : M(Fe) = 55,8 g.mol-1 ; M(S) = 32,1 g.mol-1 ; M(O) = 16,0 g.mol-1 ; M(N) = 14,0 g.mol-1 Ex 5 – Dosage de l’acide tartrique
On souhaite déterminer la teneur en acide lactique C3H6O3 d’une solution commerciale de détartrant.
Pour cela, on dilue 10 fois la solution commerciale, et on réalise le titrage pH-métrique d'un volume VA = 5,0 mL de solution diluée par une solution de soude (Na+ + HO−) de concentration molaire CB = 0,20 mol.L - 1. On obtient la courbe ci-dessous.
1. Donner la formule de la base conjuguée de l’acide tartrique.
2. Faire un schéma du dispositif de titrage.
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La réponse à cette question nécessite la mise en œuvre d’une démarche de résolution, qui devra être soigneusement détaillée. Tous les calculs devront être détaillés. Même si les calculs n’ont pas abouti, vous devrez présenter votre raisonnement et les éléments mis en place.
3. Déterminer le pourcentage massique d'acide lactique du détartrant, défini comme le rapport de la masse d’acide lactique sur la masse de solution commerciale de détartrant.
4. Parmi les indicateurs colorés suivants, lequel est le plus approprié pour un suivi colorimétrique du titrage ? Justifier la réponse.
Indicateur coloré Teinte acide Zone de virage Teinte basique Hélianthine Rouge 3,1 - 4,4 Jaune
Bleu de bromothymol Jaune 6,0 – 7,6 Bleu
Rouge de crésol Jaune 7,2 - 8,8 Rouge Jaune d’alizarine R Jaune 10,1 – 12,1 Violet
Données :
• Masse volumique de la solution de détartrant ρ = 1,13 kg.L-1 • Masse molaire de l’acide lactique : M(C3H6O3) = 90,1 g.mol-1
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Partie III – Ex 6 – Traitement de l’eau d’une piscine L’électrolyse de sel est une des techniques utilisées dans le traitement des eaux d’une piscine. Cette technique permet d’éviter l’utilisation souvent excessive de produits chlorés pour le traitement de l’eau. L’électrolyse du chlorure de sodium dissous (Na+
(aq) + Cl–(aq)) permet de générer in situ l’acide hypochloreux
HClO(aq) (appelée chlore actif). Cette espèce est particulièrement efficace pour désinfecter l’eau de la piscine. Pour que l’électrolyse soit efficace, l’eau de piscine doit contenir entre 3 et 5 grammes de sel par litre. On réalise l’analyse d’une eau de piscine par dosage conductimétrique des ions chlorure par les ions argent, selon la réaction support de titrage d’équation :
Ag+(aq) + Cl–
(aq) = AgCl(s) On titre 10,0 mL d’eau de piscine, à laquelle on ajoute 90 mL d’eau distillée, par une solution aqueuse de nitrate d’argent (Ag+
(aq) + NO3–
(aq)) de concentration en soluté apporté c = 0,050 mol.L-1. On relève la conductivité σ de la solution au fur et à mesure du titrage. 1. Schématiser et légender le montage expérimental réalisé pour effectuer le dosage conductimétrique. 2. Quelles espèces sont présentes dans le bécher de titrage avant l’équivalence ? Après l’équivalence ? Donner l’expression de la conductivité σ du mélange avant l'équivalence, puis celle après l'équivalence. 3. Interpréter qualitativement les variations de la conductivité avant et après l’équivalence. 4. Donner l’allure de la courbe de titrage σ = f(VAg+) représentant la conductivité σ du mélange en fonction du volume de solution de nitrate d’argent versé et justifier la position du point d’équivalence sur cette courbe. Le volume versé à l’équivalence est VE = 15,0 mL. 5. En explicitant votre démarche, déterminer la concentration molaire en ions chlorure de l’eau de piscine. Déterminer s’il est nécessaire de rajouter du sel dans la piscine, en justifiant. Données : • Conductivités molaires ioniques des ions à prendre en considération pour l’étude :
Ion Na+ Ag+ Cl− NO3−
λ (mS.m2.mol−1) 5,01 6,19 7,63 7,14 • Masses molaires atomiques en g.mol–1: M(Cl) = 35,5 ; M(Na) = 23,0. Rappel sur la conductimétrie La conductimétrie est une méthode d’analyse qui permet de mesurer la conductivité d’une solution, c’est-à-dire son aptitude à conduire le courant électrique. La conductivité σ d’une solution ionique dépend de la nature des ions Xi présents dans la solution et de leur concentration molaire [Xi]. Ainsi, pour une solution ne contenant que des ions monochargés, notés X1, X2, X3 …, l’expression de la conductivité s’écrit : σ = λ1.[X1] + λ2.[X2] + λ3.[X3] + … avec σ en S.m-1 ; λi (conductivité molaire de l’ion Xi) en S.m².mol-1 et [Xi] en mol.m-3.
Travail d’été en Sciences Industrielles
Bonjour,
Vous trouverez le travail d’été en Sciences Industrielles à rédiger de façon personnelle. Votre
copie est à rendre pour le premier cours de la rentrée.
Partie 1 : Mouvement de translation
Partie 2 : Mouvement de rotation
Partie 3 : Contact
En cas de besoin, n’hésitez pas à me contacter par mail à l’adresse : [email protected]
Bien cordialement,
E. CULLAZ
Partie 1 : Mouvement de Translation
Si besoin, un rappel de cours :
http://www.ecligne.net/sdoms/ecligne/mecanique/2_cinematique/2_translation/1_translation_base_cours.html
Lien pour l’exercice : http://www.ecligne.net/mecanique/2_cinematique/2_translation/2_translation_base_exo_calc.html
Les calculs doivent être détaillés pour toutes les questions
Exercice 1
Au départ
1) Donner la vitesse du vélo au départ (en km/h)
2) Donner la vitesse du vélo au départ (en m/s)
3) Donner la valeur de l’accélération (en m/s²)
A l’instant t
4) Donner la vitesse du vélo (en m/s)
5) Recopier les équations du mouvement
Accélération
Vitesse
Position
6) Calculer la distance parcourue en __________ s (en m)
7) Calculer le temps mis à parcourir __________ km (en s)
Exercice 2
Au départ
1) Donner la vitesse de la moto au départ (en m/s)
2) Donner la valeur de l’accélération (en m/s²)
A l’instant t
3) Donner la valeur de l’accélération (en m/s)
4) Recopier les équations du mouvement
Accélération
Vitesse
Position
5) Calculer la vitesse de la moto (en m/s) au bout de __________ s
6) Calculer le temps (en s) mis à parcourir __________ m
7) Calculer la distance parcourue, lorsqu’il aura atteint la vitesse de ________ km/h
(Pensez à convertir la vitesse en m/s – Le calcul se fait en 2 étapes)
Exercice 3
Au départ
1) Donner la vitesse de la voiture au départ (en m/s)
A l’instant t
2) Donner la vitesse de la voiture à l’instant t (en m/s)
3) Recopier les équations du mouvement
Accélération
Vitesse
Position
4) Calculer la décélération de la voiture (en m/s²)
5) Calculer la distance parcourue (en m) pour s’arrêter
Partie 2 : mouvement de rotation
Si besoin, un rappel de cours : http://www.ecligne.net/sdoms/ecligne/mecanique/2_cinematique/3_rotation/1_rotation_cours.html
Lien pour l’exercice : http://www.ecligne.net/mecanique/2_cinematique/3_rotation/2_rotation_exo.html
Les calculs doivent être détaillés pour toutes les questions
Q1. Quelle est la vitesse de la voiture par rapport au sol (en m/s) ?
Q2. Calculer sa vitesse angulaire par rapport au sol (en rad/s) ?
Q3. Calculer sa vitesse angulaire par rapport au sol (en tr/min) ?
Q4. Calculer la vitesse linéaire par rapport au sol, du centre de rotation du pneu intérieur (en m/s) avec ωv/s = rad/s ?
Q5. Calculer la vitesse linéaire par rapport au sol, du centre de rotation du pneu extérieur (en m/s) ?
En prenant en compte les dimensions de la roue :
Q6. Calculer la vitesse de rotation par rapport à la voiture de la roue intérieure (rad/s) ?
Q7. Calculer la fréquence de rotation par rapport à la voiture, de la roue intérieure (tr/min) ?
Q8. Calculer la vitesse de rotation par rapport à la voiture, de la roue extérieure (rad/s) ?
Q9. Calculer la fréquence de rotation par rapport à la voiture, de la roue extérieure ?
Exercice 1 :
Exercice 2 :
Parti 3 : Contact
Cours : http://www.ecligne.net/sdoms/ecligne/mecanique/1_modelisation/2_les_liaisons/liaison_cours.html
Lien pour l’exercice : http://www.ecligne.net/sdoms/ecligne/mecanique/1_modelisation/2_les_liaisons/liaison_exo.html
Exercice 3 :
Exercice 4 :
Exercice 5 :
Exercice 6 :
Exercice 7 :
Exercice 8 :
Exercice 9
Exercice 10
Exercice 11
Exercice 12
MPSI / PCSI
Cours de Lettres-Philosophie – C. Calvia Le thème retenu pour les concours 2019/2020 est : la démocratie. L’étude de ce thème s’appuiera sur les œuvres suivantes :
- Aristophane, Les Cavaliers et L’Assemblée des femmes trad. Marc-Jean Alfonsi, éd. GF Poche - Tocqueville, De la démocratie en Amérique, 2e partie, Livre 4 - Philip Roth, Le Complot contre l’Amérique trad. Josée Kamoun, éd. Folio
Pour les ouvrages traduits (Aristophane et Roth), veuillez vous procurer l’édition indiquée, qui est celle imposée par le Bulletin Officiel.
1. Il est indispensable de lire intégralement et activement ces œuvres durant l’été. Prenez des notes au fil de vos lectures (personnages, lieux, étapes principales de l’intrigue / de la réflexion de l’auteur), relevez quelques citations qui vous paraissent intéressantes et commencez à vous interroger sur le thème de la démocratie (Qu’est-ce qu’une démocratie ? Quel rôle joue la parole dans un système démocratique ? Quelle place pour les minorités ? Quelles sont les dérives possibles d’un tel système ? ...). Les dossiers / préfaces / postfaces qui accompagnent les œuvres au programme peuvent également vous fournir de précieux renseignements et vous aider à aborder le thème imposé.
2. Les rapports de jury soulignent régulièrement l’importance de la maîtrise de la langue. Vous ne pouvez pas réussir un résumé ni une dissertation si vous ne maîtrisez pas parfaitement la syntaxe, le vocabulaire, l’orthographe… Profitez de l’été pour revoir les règles essentielles de la grammaire française. Un manuel du secondaire peut suffire. Il existe aussi des ouvrages spécifiques comme celui-ci : 20 minutes d’orthographe par jour, K. Ueltschi, Ellipses, qui peuvent s’avérer utiles.
Bonne lecture !
STANISLAS CANNES RENTREE 2019-2020 E. NICOLINI
ANGLAIS MPSI/PCSI
Préparation – Révisions de vacances
Bienvenue à tous !
Comme vous allez rapidement le constater, ce qui vous sera demandé en anglais pendant vos années de CPGE est bien différent de ce que l’on attendait de vous en pré-bac. Vous devrez viser le niveau C1 (B2 au baccalauréat) et allez devoir approfondir vos connaissances linguistiques et culturelles.
Il faut donc consolider vos acquis et bases pendant ces vacances afin d’aborder la rentrée de manière plus sereine. Vous devez également vous familiariser avec la presse anglophone et vous tenir au courant de l’actualité politique voire économique.
Voici quelques conseils à suivre et sites à utiliser pour vous permettre de vous préparer pendant l’été.
REVISIONS GRAMMATICALES
Il existe de nombreux sites très bien construits sur lesquels vous appuyer. En voici quelques uns.
franglish.com Un site que vous avez peut-être utilisé pour préparer le bac. Des exercices de remédiation vous y sont proposés.
anglaisfacile.com Très simplifié et donc à privilégier si vous avez de grosses difficultés en anglais. Ce site propose un test pour évaluer votre niveau et cibler vos besoins. e-english.com Un site très bien fait qui vous propose des fiches et des exercices ainsi que des liens vers des ressources (presse et radios) Les Tutos de Huito Une chaîne youtube où vous trouverez des capsules sur la grammaire Je vous demanderai aussi d’acquérir ce précis grammatical qui est extrêmement pratique et bien fait. Il va nous servir tout au long de l’année.
Mémo anglais B2-C1 (Classes prépas/Ens. supérieur)
Auteure : Elise Peizerat
ACQUISITION DE VOCABULAIRE
Il est impératif de lire un maximum d’articles issus de la presse anglophone. Voici quelques journaux à consulter de manière régulière (dans l’idéal tous les jours afin de mobiliser un maximum de vocabulaire). Il y en a beaucoup d’autres bien entendu. N’hésiter pas à noter les mots de vocabulaire nouveaux liés à l’actualité ainsi que les expressions idiomatiques que vous jugez utiles.
STANISLAS CANNES RENTREE 2019-2020 E. NICOLINI
TRAVAILLER LA COMPRÉHENSION ORALE
Vous allez devoir entraîner votre oreille afin d’être efficace en compréhension orale et afin d’améliorer votre prononciation. Aussi, je vous conseille FORTEMENT d’écouter de l’anglais tous les jours, sous quelque forme que ce soit. Regardez des films ou des séries en VO autant que possible et utilisez les liens que je vous soumets ci-dessous également.
CNN 10 vous propose un résumé Time propose également des vidéos de l’actualité en 10 minutes et podcasts sur l’actualité
Ecoutez la BBC en ligne Suivez des conférences en ligne. Plusieurs catégories à choisir. Sujets intéressants et accessibles
Deep English traite de sujets généraux Ce site insiste sur le (Plusieurs vitesses de lecture) vocabulaire à retenir Des sujets présentés différemment en fonction du niveau langue que vous choisissez. N’oubliez pas de travailler votre prononciation. Cela n’était pas réellement primordial en pré-bac mais il est désormais nécessaire d’apprendre à maitriser les phonèmes, l’intonation et l’accentuation. Vous préparez des concours et tout va malheureusement compter. Aidez-vous de wordreference pour écouter et noter la prononciation des mots. Désormais, lorsque vous apprendrez du lexique vous devrez également apprendre à le prononcer correctement.
Vous pouvez également utiliser ce logiciel de Text-to-Speech pour écouter la prononciation d’une phrase.
Seul un travail régulier vous permettra de progresser et de consolider vos connaissances. Afin de vous accompagner le mieux possible, j’évaluerai votre niveau en début d’année.
Enfin, afin de consolider vos connaissances culturelles, je vous recommande la lecture d’ouvrages :
1984 and Animal Farm (G. Orwell); Brave New World (A. Huxley) Fahrenheit 451 (R. Bradbury) Of Mice and Men (J. Steinbeck) To kill a mocking bird (H. Lee) Si vous avez des questions, n’hésitez pas à me contacter : [email protected]
Enjoy your summer holidays! See you very soon E. Nicolini
CLASSES PRÉPARATOIRES SCIENTIFIQUES
PCSI/MPSI
La discipline de langues vivantes étrangères est un volet essentiel de cette
formation. Elle apporte en effet la dimension internationale et culturelle nécessaire à
de futurs ingénieurs.
L’enseignement de seconde langue vivante étrangère sert à préserver et développer
les acquis du secondaire, à préparer aux enseignements dispensés dans les
grandes écoles et à permettre aux étudiants de demeurer ouverts au multilinguisme
du monde d’aujourd’hui.
Les objectifs généraux sont d’affermir les compétences du second degré, d’acquérir
un niveau plus élevé de compréhension et d’expression ainsi que de permettre la
mise en place des repères culturels de la civilisation et de la culture des pays
étrangers afin d’éclairer les situations contemporaines.
Tout au long de l’année les cinq compétences langagières sont visées et le travail en
cours est basé sur les exigences des épreuves de LV2 des concours des Écoles
d’ingénieurs (CCP : écrit, QCM de compréhension écrite, lexique et grammaire / Pour
les autres concours : épreuve orale).
Le contenu du travail en cours étant le suivant :
a) approfondissement du lexique espagnol à travers des textes et des exercices
variés en cours, qcm de lexique général.
b) révision et approfondissement de la grammaire et de la conjugaison : qcm
variés de grammaire : temps du passé, subordonnées, concordance des
temps…
c) compréhension de l’écrit et expression orale en continu et en interaction en
cours, à travers l’étude des textes sur des sujets d’actualité et lors des
entraînements des interrogations orales (khôlles : 2 par semestre) sur des
sujets variés.
ESPAÑOL
Profesora: Sra. del Álamo
TRABAJO DE VERANO
1-Estudio de la conjugación: modos indicativo y subjuntivo, verbos regulares e
irregulares
2-Estudio de la gramática: preposiciones, pronombres personales, género de los
nombres, comparativos y superlativos, ser y estar, empleo de los tiempos del
pasado, oraciones subordinadas, concordancia de los tiempos en las oraciones
subordinadas, oraciones, finales, temporales, de relativo…
Para entrenarse: Maîtriser la grammaire espagnole, Hatier, 2014
*Para estar al dίa de la actualidad española e hispanoamericana:
-leer la prensa española. Periódicos: El Paίs, El Mundo, ABC
-ir al portal oficial de televisión RTVE a la Carta (telediarios, reportajes, radio)
IMPORTANTE
Primera semana de clase de Español en Stanislas: QCM de gramática y
conjugación (¡nota importante del semestre!)
¡FELIZ VERANO!
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PCSI/MPSI2019-2020-ITALIENLV2-MmeLUTEROTTIeluterotti@stanislas-cannes.com
Madame,Monsieur,
jevoussouhaitelabienvenue.Afindeprépareraumieuxlarentrée,jevousproposequelquesexercicesd'entraînementsousformedeQCMetdebrèvesrédactionsquevousdevrezmeremettreàlarentrée.
Pendant l’été, révisez le vocabulaire courant que vos professeurs du collége/lycée vousont transmis et que vous avez utilisé. Révisez les bases grammaticales à l'aide d’unegrammairedequalité(voir“bibliografia”ci-dessous).Commencezdèsàprésentàvousintéresseràlasociétéitaliennevialessitesinternetdelapresseet/ouenregardantlatéléenitalien(voir“sitiutili”ci-dessous).
Pourtoutequestion,n’hésitezpasàmecontacterparmailBuonaestateebuonostudio!
Prof.ssaElenaLUTEROTTI
BIBLIOGRAFIAÈutileavere:
• una grammatica di riferimento. Testi consigliati (ma qualsiasi altro manuale vabene):
o Federghini-Varejka,Niggi,Italien-Grammaire,Coll.LeRobert&Nathan,éd.Nathan
o IrisChionne,LisaElGhaoui,Italienpourtous,Bescherelle,Hatier-e• ungrossovocabolarioitaliano/francese
SITIutiliwww.ilpost.itwww.repubblica.itwww.corriere.itwww.lastampa.itwww.rai.it(TVpubblica)
COMPITIPERL’ESTATE• Leggere attentamente il testo seguente e poi scegliere la risposta esatta (la parte
grammaticaleèindipendentedaltesto)• Fareilriassuntoscrittodeltesto• Scrivere una breve redazione: qual è la vostra opinione? Vi sembra che questo
articolo,scrittonel2008,siaancoradiattualitàoggi?Giustificatelavostrarisposta.
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ILFUTURODELL’ENERGIAÈNELLEFONTIRINNOVABILILadifficoltàdisoddisfareilfabbisognoenergeticononècertol’ultimadellenostreansie.Bollettapiùcara, benzina più cara, generale aumento dei prezzi dovuto all’aumento del costo dell’energia,dipendenzadell’Italiadall’esteroperilpropriofabbisognoe“nazionalismoenergetico”dellaRussiadiPutin, guerra infinita intorno ai pozzi dell’Iraq: ce n’è per tutti. Lo spettro di serbatoi semivuoti einvernipiùfreddisièoramaiinsinuatotraletanteinsicurezzequotidiane.
Ilcarattereansiogenodellasituazioneèaggravatodalfattochealcrucciodellascarsitàdipetroliosiaffianca il cruccio per il consumo di petrolio. Siamo presi tra due fuochi perché vogliamo anchetutelarelanostrasalute,lottarecontroleemissioninocive,smetterediesseresottomessiapaesicheciricattano trovando altre soluzioni. Poco petrolio, insomma, non va bene;molto petrolio, nemmeno.Comunquevada,nonva.
Sequestisonoidilemmidinoiconsumatori,potràforseconsolarciapprenderechenonminorisonoidilemmi degli imprenditori dell’energia, impegnati in un business che richiede investimenti assaiingenti inuncontestoaltamenteinstabileeconunaltofattoredirischioinunmercatoirtodiregolecomplicate,ancheseèpurverochecommercianounbeneprimario,irrinunciabileeanzisemprepiùrichiesto.
Prendiamo ad esempio la questione della sicurezza degli approvvigionamenti. Negli anni passatiquestasicurezzaeraapparsa indubbio, tantochenel2005enel2006c’èstataunarobustacrescitadegli investimenti in infrastrutture,conunadiffusapresenzadiprogettipernuovecentralineiPaesimembri dell’Unione, per una capacità totale di 190 gigawatt. Secondo l’Ucte (Unione per ilcoordinamento della trasmissione dell’energia), grazie a queste nuove centrali il sistema si stastrutturandopergarantire la sicurezzadegli approvvigionamenti almeno finoal2014-2015.Eppurequesto sforzo per garantire gli approvvigionamenti cozza con quello, altrettanto importante, perridurre leemissioninocive. Infatti–si leggenelloEuropeanEnergyMarketsObservatory–“l’81percentodellecentralipianificateutilizzeràcombustibilifossili,edemetteràdunqueCO2.Questoavràuneffettonegativosulleemissionieuropeeedèinconflittoconl’obiettivodellaCommissioneeuropeadiridurredel20percentotaliemissionial2020”.Siamodaccapo.Tantopiùchenonsololaproduzione,ma anche i consumi aumentano (1,4 per cento), mentre anch’essi, secondo la Commissione,dovrebberodiminuiredel20percentoentroil2020.
Chefareallora?Lastradaadditataèintuitiva:investireinimpiantidiproduzionedienergiaelettricadafontichenonpresentanoilpericolodiesaurirsi.Èunadirezionechepresentarischiepuòessereredditizia,maèinognimodovirtuosaperilsuodupliceobiettivodiaccrescerel’offertaediminuireleemissioni. I dati del problema sono semplici: entro il 2020 le emissioni di CO2 nei Paesi membridell’Unioneeuropeadovrannoessereridottedel20percentorispettoal1990eil20percentodellaproduzionedienergiadovràesserebasatasufontirinnovabili.Entroil31dicembredel2010isingoligovernidovrannopresentareunpianodiassegnazionedegliobiettivineisettoridellaproduzionedienergiaelettrica,dellaproduzionedicaloreefreddoeneitrasporti.
Perquantoriguardal’Italia,dovremoraddoppiarelefontirinnovabili.Laproduzioneeolicasaràquellache saràpiùpotenziata, dopoverràquella abiomassa e infinequella solare, anche se il buon sensodovrebbe dettarci di invertire l’ordine di queste fonti, vista l’esposizione solare del nostro paese.Esistono da tempo nel nostro paese incentivi per chi produce da fonti rinnovabili, con il doppiosistemadei“certificativerdi”econtariffefissatedalMinisteroperlosviluppoeconomico.Nonsempre,però, questi incentivi sono competitivi rispetto a quelli offerti in altri Paesi europei. L’eolico offremigliori profitti nel Regno Unito e in Belgio; il fotovoltaico, che è la tecnologia più costosa, non èredditizio (potràdiventarloneiPaesipiùassolati,comeilnostro,apattocheicostidi investimentopossano ridursi); le biomasse sono convenienti in Germania più che altrove, ma anche in Italia adeterminatecondizioni.
PIETROVERONESE–Roma–LaRepubblica26/05/2008
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I.COMPRÉHENSIONChoisissezlaréponsequivousparaîtlaplusadéquateenvousréférantautexte
1.UnadellenostrepaureèA)AvereinvernitroppocaldiacausadelriscaldamentodelpianetaB)NonpoterpiùscaldarsiininvernopermancanzadipetrolioC)AvereserbatoiabbastanzapienisenzapoterliusareD)Avereinvernipiùfreddiperchéilriscaldamentodelpianetanonesiste
2.A)PossiamoconsumareilpetrolioperchécisonoabbastanzariserveB)NonbisognaassolutamenteconsumarepetrolioperchéavveleniamolaterraC)LadipendenzadaipaesiproduttorièinevitabileD)Abbiamopaurachenoncisiaabbastanzapetroliomaanchediinquinare
3.IproduttoridienergiapensanoA)CheinvestiresiamoltocaroerischiosoB)Chenoncisianessunrischioperchél’energiaèindispensabileC)Dipoterinvestirecomevogliono,bastarispettareleregoleD)Dipotertrarreprofittodaunmercatoinstabileedaiprezzichesonomoltoelevati
4.ProdurrepiùenergiaconcombustibilifossilièincompatibileA)ConledirettivedellacommissioneeuropeaB)ConladifficoltàdiapprovvigionamentiC)ConladifficoltàdifareinvestimentinellecentraliD)Conladomandadeiconsumatoricheèincalo
5.A)LefontidienergiachebisognausaresonoquellechenoninquinanoB)Bisognasceglierel’energiarinnovabileperchécostadimenoC)L’energiarinnovabileèunasceltarischiosamal’unicachesiagiustaD)Lasceltadellefontienergetichediepnderàdallevirtùchequestepresentano
6.A)Il2020èlascadenzaperpresentareiprogrammiperilrisparmioenergeticoB)Il1990èl’annoincuiabbiamoconsumatopiùprodottienergeticiC)Il2010èlascadenzaperdiminuireilconsumodipetrolioD)Il2010èlascadenzaperdefinirelestrategieenergetiche
7.A)L’Italiadevemoltiplicareperduel’energiadafontirinnovabiliB)InItalialamediadiesposizionesolarenonèpoicosìelevataC)L’energiaeolicaèl’energiapiùinquinanteD)Peccatochenonsviluppiamoabbastanzal’energiasolareperchéèredditizia
8.A)L’ItalianonaiutachivuoleprodurreenergiarinnovabileB)Tuttiglialtripaesisonopiùconcorrenzialirispettoall’ItaliaC)L’energiasolareèquellamenocaraD)InItalial’investimentonellabiomassaèabbastanzaabuonmercato
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II–LEXIQUEChoisissezlaréponsequi,enfonctionducontexte,vousparaîtlaplusappropriée9.bollettaA)francobolloB)fatturaC)marcadabolloD)bollettinoborsistico10.cruccioA)preoccupazioneB)difficoltàC)situazionecrucialeD)aspetto11.impegnatiA)implicatiB)annoiatiC)incentivatiD)impediti12.ingentiA)considerevoliB)contenutiC)modiciD)ridotti13.cozzaA)collocaB)piazzaC)contrastaD)concorda
14.siamodaccapoA)siritornaall’inizioB)siarrivaallafineC)siamospacciatiD)siamoicapi15.additataA)interdettaB)aggiuntaC)indicataD)additiva16.incentiviA)handicapB)stimoliC)divietiD)ostacoli17.redditizioA)adottatoB)sfruttatoC)svantaggiosoD)profittevole18.convenientiA)preferitiB)interessantiC)comodiD)conformi
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III–COMPÉTENCEGRAMMATICALELesquestionssuivantessontindépendantesdutexte19.Ascoltami,…..iltuoindirizzoA)midàB)medàC)midiaD)dammi20.Èinarrivoqualche……A)turistabelgioB)turistibelgiC)turistabelgaD)turistebelghe21.Lamacchina…corsaè…miofratelloA)da…diB)di…daC)di…diD)da…da22.Iragazzi…haiincontratosono….A)Che…imieifratelliB)Icui…imieifratelliC)Iquali…mieifratelliD)Concui…fratellimiei23.Avvocato,…ringrazioe…augurotantebuonecose!A)Le…leB)La…leC)Le…laD)La…la24.….studiaremoltose…fareprogressiA)Civuol…sivuolB)Sidevono…sivuolC)Bisogna…occorronoD)Occorre…sivogliono25.Iltasso….scontoèstatoabbassato…0,2%!A)Da…alB)Di…dalC)Perlo…delD)Di…dello26.Hocominciatoaimpararel’italiano…..Lopratico….treanniA)Treannifa…daB)Treannisono…perC)Fatreanni…inD)Treannifanno…fra
27.SeRoberto…piùsincero,lecose….meglioA)Fosse…andasseroB)Sarebbe…andrebberoC)Sarebbe…andasseroD)Fosse…andrebbero28.SequestaletteraèperMaria,….voglioconsegnare….A)Gliene…ioB)Gliela…mestessoC)Alei…iostessoD)Gliela…io29.Abbiamovisitatosolo….A)LecittàpiùimportanteB)LecittàpiùimportantissimeC)LecittàpiùimportantiD)Lecittàmoltoimportante30.….sisvolgeràlariunionedei…A)Allesedici…colleghiB)Alleoresedici…collegheC)Allesediceore…collegatiD)Asedici…collegiali31.Giotto(1266–1337),pittore…visseallafinedel….eall’iniziodel….A)Celeberrimo…Duecento…TrecentoB)Difama….Trecento….QuattrocentoC)Moltissimocelebre…quattordicesimosecolo…quindicesimosecoloD)Digrandissimafama…dodicesimosecolo…tredicesimosecolo32.Non….Sesuccedequalchecosa,…A)Preoccuparsi…telefonamiB)Tipreoccupa…telefonarmiC)Tipreoccupare…telefonamiD)Preoccuparti…telefonarmi33.Non…..tantedifficoltàse….l’annoscorsoA)Avròavuto…studieròinpiùB)Avessiavuto…studiassipiùC)Avrei…avessistudiatodipiùD)Avreiavuto…studiereidipiù
LYCEE STANISLAS - PCSI/MPSI - 2019-2020 - ALLLEMAND LV2 Mme Kiderlen
Liebe Studentinnen und Studenten,
Herzlich Willkommen in der Deutschklasse der classe Prépa Stanislas !
Afin de préparer au mieux la rentrée, je vous propose un exercice d'entraînement sous forme de QCM (compréhension, lexique, grammaire, c'est le format de concours) ainsi qu’une courte rédaction:
« Welches sind Ihre beruflichen Zukunftwünsche? Begründen Sie Ihre Antwort ». (mindestens 100 Wörter)).
Vous présenterez ces exercices à la rentrée.
Révisez pour la rentrée le vocabulaire que vos professeurs du collège/lycée vous ont transmis et que vous avez utilisé.
Révisez les bases grammaticales à l'aide de votre grammaire collège/lycée ou avec celle indiquée dans la bibliographie (place du verbe/syntaxe; verbes faibles/forts /verbes de modalité et leur conjugaison; genre des noms et les déclinaisons; les prépositions avec leur cas; le passif; le conditionnel;
Bibliographie :
-Nous allons travailler dans l'année avec la grammaire «Maitriser l'allemand à l'écrit et à l'oral» de chez Hatier
-ayez aussi un dictionnaire bilingue (idéalement « Dico Plus, le vocabulaire dans son contexte », de chez Didier), sinon continuez avec votre dico du collège/lycée.
-Par ailleurs, commencez – dès à présent - à vous (re)familiariser avec les réalités allemandes via les sites internet de la presse du pays. Le site www.dw.de , par exemple, vous offre non seulement un regard sur les actualités allemandes et mondiales, mais aussi une rubrique « Deutsch lernen », très précieuse.
Gute Arbeit und schöne Ferien !
Ihre Deutschlehrerin
Dagmar KIDERLEN
- 2 -
ALLEMAND
BIS ZUR WEISSGLUT
Kinder provozieren zahlreiche Konflikte. Jetzt helfen Psychologen gestressten Müttern und Vätern mit einem Online-Training.
Der Kampf zwischen Eltern und Kindern ist Alltag. „Ich räume nie auf“, triumphiert Robert, fünf Jahre alt, während er knöcheltief mitten im Spielzeug steht. Seine Freundin Marie ihrerseits hört nur auf ihre Mutter, wenn diese ihr droht – mit Fernseh- oder Eisentzug. „Wohl ist mir dabei nicht“, erklärt Maries Mutter, Bettina Ast, „aber oft habe ich keine Wahl.“ Die Kleinen wissen, wie sie Mutter und Vater zur Weißglut treiben, und die Eltern wissen oft nicht mehr weiter. Lange litt auch Katharina Gerster, 31, aus Köln, Mutter eines vierjährigen Sohnes und einer einjährigen Tochter, unter solchen Konflikten: Darf ein Vierjähriger noch ins Bett der Eltern? Muss er beim Frühstück sitzen bleiben? „Mein Sohn versucht immer wieder sein Glück“, stöhnt die Architektin. „Wir erziehen unsere Kinder liberal, so dass sie ihre Wünsche aussprechen und einfordern – manchmal ziemlich hartnäckig.“ Zufällig stieß Katharina auf ein damals vier-, heute sechswöchiges Online-Elterntraining der schweizerischen Universität Freiburg, in das sie sich von zu Hause aus einwählen konnte. Inzwischen geht die Architektin mit prekären Erziehungssituationen gelassener um. Eltern stehen stark unter Druck, hat der Psychologe Yves Hänggi, Leiter des Trainings, in einer Studie herausgefunden. Neben den täglichen Streitereien mit den Kindern klagten die Befragten häufig über weitere Belastungen wie finanzielle Probleme, die Trennung vom (Ehe-)Partner oder Druck im Job. 140 Mütter und Väter haben die Schweizer Hilfe im Web bisher in Anspruch genommen, fast drei Viertel leben in Deutschland. Die Teilnehmer wählen zwischen einem Kursus, in dem sie alle Arbeitsschritte allein durchgehen (20 Euro), oder einer zusätzlichen professionellen Betreuung per E-Mail durch Erziehungsberater und Psychologen (40 Euro). In Foren tauschen sich die gestressten Eltern aus. Im Training lernen sie, alltägliche Konflikte zu lösen, aber auch, sich Auszeiten zuzubilligen. Wer will, kann sich einen Zettel mit kurzen Notizen ausdrucken, damit die guten Vorsätze jederzeit zu lesen sind. Körperliche Entspannungstechniken gehören ebenfalls zum Angebot. Denn die täglichen Reibereien mit den Kindern führen häufig zu Schwierigkeiten mit dem Partner. „Bei uns wird jetzt deutlich weniger geschrien“, resümiert eine Mutter. Auch Katharina reagiert in heiklen Situationen inzwischen anders. „Statt mich aufzuregen, lenke ich meinen Sohn ab. Das entspannt meistens die Lage.“ Viele Teilnehmer können nach dem Seminar besser mit Konflikten umgehen und bringen mehr Verständnis für Kind und Partner auf, ergab eine Langzeitbeobachtung des Internet-Trainings. „Positive Veränderungen scheinen sich mit der Zeit sogar zu verstärken“, erklärt Yves Hänggi. In wenigen Monaten, wenn der Psychologe zum zweiten Mal Vater wird, gewährt er sich selbst eine mehrmonatige Auszeit. Sich um genervte Eltern und zugleich die eigene, frisch erweiterte Familie zu kümmern sei ihm einfach zu viel Stress.
Nach: Focus, 26. April 2004
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I. COMPREHENSION Choisissez la réponse en vous référant au texte.
1. Immer mehr deutsche Kinder …. (A) sind stolz, ihr Zimmer nach dem Spielen
selber aufzuräumen. (B) räumen jeden Tag brav ihr Zimmer auf. (C) gehorchen den Eltern nur, wenn eine
Strafe droht. (D) schlagen sich mit ihren Eltern. 2. Eine liberale Erziehung hat zur Folge,
dass …. (A) die Kinder viel zu viel von den Eltern
verlangen. (B) eventuelle Konflikte sich sehr schnell
regeln lassen. (C) Eltern und Kinder glücklicher sind als in
anderen Familien. (D) die Kinder bessere Manieren haben als die
anderen Kinder im gleichen Alter. 3. Die schweizerische Universität Freiburg …. (A) bietet im Web einen speziellen Unterricht
für aggressive Kinder an. (B) bietet gestressten Eltern einen Urlaub von
6 Wochen in der Schweiz an. (C) will Kindern erklären, wie sie sich zu
Hause eigentlich verhalten sollten. (D) will Eltern helfen, bei Konflikten mit den
Kindern besser zu reagieren. 4. Eine Studie zeigte, dass viele Eltern …. (A) viel Geld ausgeben, um die Konflikte mit
den Kindern zu lösen. (B) jeden Tag Sport treiben und hart
trainieren, um ihren Stress abzubauen. (C) Kontakt mit schweizerischen Familien
suchen, die jetzt in Deutschland leben. (D) neben den Konflikten mit den Kindern
noch weitere Probleme haben.
5. Durch die schweizerische Web-Seite kann man ….
(A) für 20 Euro eine neue, ruhige Arbeit suchen.
(B) persönlich angepasste Ratschläge von Spezialisten erhalten.
(C) ein billiges Ferienangebot finden. (D) sein nervendes Kind eine Zeitlang zu einer
Austauschfamilie schicken. 6. Im angebotenen Seminar lernen die
Eltern, …. (A) eine E-Mail an ihre Kinder mit den
passenden Worten zu schreiben. (B) ihren Körper fit zu trainieren, um dem
Druck ihrer Kinder besser zu widerstehen. (C) sich zu entspannen und
Konfliktsituationen zu lösen. (D) die täglichen Geldausgaben besser zu
verwalten. 7. Die Teilnahme an dem Web-Kurs …. (A) ändert eigentlich nichts an der Lage. (B) scheint bei vielen Eltern die Situation zu
verbessern. (C) verstärkt leider oft den Konflikt zwischen
Eltern und Kindern. (D) hat nur in wenigen Fällen positive
Konsequenzen. 8. Der Psychologe, der das Online-Training
leitet, …. (A) wird nach der Geburt seines zweiten
Babys auch eine Pause brauchen. (B) hat selber große Probleme mit seinen
Kindern. (C) ist depressiv, seitdem er ein zweites Kind
erwartet. (D) kann gestresste Eltern immer noch nicht
verstehen.
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II. LEXIQUE Que signifient ces expressions ? Choisissez la réponse.
9. diese droht ihr – mit Fernseh- oder
Eisentzug (A) Sie verspricht ihr Fernsehen oder Eis. (B) Sie erlaubt ihr, fernzusehen oder Eis zu
essen. (C) Sie empfiehlt ihr, fernzusehen oder Eis zu
essen. (D) Sie behauptet, sie wird ihr verbieten,
fernzusehen oder Eis zu essen. 10. wie sie Vater und Mutter zur Weißglut
treiben (A) wie sie ihre Eltern beruhigen können. (B) wie sie ihren Eltern eine Freude machen
können. (C) wie sie ihre Eltern nerven können. (D) wie sie ihren Eltern gehorchen können. 11. Mein Sohn versucht immer wieder sein
Glück (A) möchte endlich glücklich werden (B) hat überhaupt keinen Erfolg bei uns (C) hofft jedesmal, sein Ziel zu erreichen (D) glaubt eigentlich nicht, Erfolg haben zu
können 12. geht mit prekären Erziehungssituationen
gelassener um (A) ruhiger (B) autoritärer (C) schwieriger (D) vorsichtiger
13. haben die Schweizer Hilfe in Anspruch
genommen (A) haben …. akzeptiert (B) haben …. kritisiert (C) haben …. radikal abgelehnt (D) haben …. genutzt
14. die gestressten Eltern tauschen sich aus (A) ärgern sich über ihre Situation (B) sprechen miteinander über ihre Probleme (C) wollen sich für ihre Situation
entschuldigen (D) finden keine Lösung für ihre Probleme 15. die guten Vorsätze (A) Absichten (B) Manieren (C) Momente (D) Stellenangebote 16. die täglichen Reibereien (A) Gespräche (B) Hausaufgaben (C) Konflikte (D) Spiele 17. in heiklen Situationen (A) hoffnungslosen (B) schwierigen (C) alltäglichen (D) entspannten 18. er gewährt sich eine Auszeit (A) er hat keine Zeit mehr für sich (B) er verbietet sich eine Pause (C) er wartet auf bessere Zeiten (D) er erlaubt sich eine Pause
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III. GRAMMAIRE Choisissez la réponse.
19. Gehört …. diese Tasche? (A) ihnen (B) ihren (C) ihrer (D) ihre 20. Bald …. er ein Auto kaufen. (A) werde (B) wird (C) wurde (D) werdet 21. …. doch lieber ein Taxi! (A) Nehme (B) Nimm (C) Nehmen (D) Nimmt 22. Ich will dir mein neues Kleid …. . (A) ziehen (B) schauen (C) sehen (D) zeigen 23. …. Freund …. wohnt in München. (A) Der / meinem Vater (B) Meinen Vaters / Ø (C) Der / meines Vaters (D) Mein Vaters / Ø 24. Bevor …., muss Hans noch viel arbeiten. (A) er es schafft (B) es schaffen (C) es zu schaffen (D) er es kann schaffen 25. Später möchte Ulrike Journalistin …. . (A) bekommen (B) sein (C) werden (D) machen
26. …. kommt er eigentlich? – Nächste Woche. (A) Wieviel Uhr (B) Wenn (C) Wann (D) Wie lange 27. Gestern …. mir Rainer ein Geschenk. (A) brach (B) bringte (C) brang (D) brachte 28. Er sollte noch einmal …., anzurufen. (A) versuchen (B) besuchen (C) treiben (D) proben 29. …. wartest du ….? – Auf meine Freundin! (A) Warum / Ø (B) Auf wen / Ø (C) Worauf / Ø (D) Wen / auf 30. Ich möchte die neue Nachbarin …. . (A) kennen lernen (B) wissen (C) können (D) kennen 31. …. das Auto …. nehmen, ist er mit dem
Bus gefahren. (A) während / Ø (B) ohne / zu (C) obwohl / wollen (D) anstatt / zu 32. Letzte Woche habe ich …. auf der Straße
getroffen. (A) diesem Student (B) diesen Studenten (C) dieser Studentin (D) dieses Studenten
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33. In den New Yorker Restaurants …. man nicht rauchen.
(A) will (B) muss (C) darf (D) mag 34. Jörg und Lena …. gern ausgegangen. (A) wären (B) möchten (C) hätten (D) könnten 35. Thomas ist heute den ganzen Tag ….
geblieben. (A) zu Hause (B) bei Haus (C) in das Haus (D) nach Hause 36. Das Kleid ist …. der Mantel. (A) mehr lang als (B) länger als (C) als lang als (D) mehr lang wie
37. Die Freundin, …. ich die Geschichte erzählte, fand sie lustig.
(A) die (B) deren (C) ihr (D) der 38. Der Kranke hat bis jetzt …. gegessen ….
getrunken. (A) nicht nur / aber (B) noch / oder (C) entweder / sondern (D) weder / noch 39. Sonja hat …. Buch gelesen. (A) seines neue (B) ihres neues (C) ihr neues (D) seinen neuen
Fin de l'énoncé