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Introduction générale « Ce sont le goût du risque et l'esprit d'aventure qui ont bâti le monde moderne » 1 La mondialisation des échanges, les émergences de nouvelles zones économiques à forte croissance, la course à la taille des entreprises multinationales réclament des banques des prises de risques dont la nature, la taille et la complexité différent profondément des pratiques classiques du métier de banquier. Ainsi, la gestion des risques dans les banques a fortement augmenté au cours des dernières années. La gestion des risques couvre tous les points susceptibles de poser problèmes dans une banque. Il s’agit, pour ceux qui font de la gestion des risques leur métier, de savoir si un marché risque de s’effondrer. La gestion des risques est également appelée gestion de l’exposition aux risques. Elle est définit selon l’international Financial Risk Instute comme « l’application de l’analyse financière et de divers instruments financiers au contrôle et à la réduction des types de risques sélectionnés » 2 . Problématique ????? 1 Donner la référence 2 Donner la référence

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Introduction gnrale Ce sont le got du risque et l'esprit d'aventure qui ont bti le monde moderne[footnoteRef:1] [1: Donner la rfrence ]

La mondialisation des changes, les mergences de nouvelles zones conomiques forte croissance, la course la taille des entreprises multinationales rclament des banques des prises de risques dont la nature, la taille et la complexit diffrent profondment des pratiques classiques du mtier de banquier. Ainsi, la gestion des risques dans les banques a fortement augment au cours des dernires annes. La gestion des risques couvre tous les points susceptibles de poser problmes dans une banque. Il sagit, pour ceux qui font de la gestion des risques leur mtier, de savoir si un march risque de seffondrer. La gestion des risques est galement appele gestion de lexposition aux risques. Elle est dfinit selon linternational Financial Risk Instute comme lapplication de lanalyse financire et de divers instruments financiers au contrle et la rduction des types de risques slectionns[footnoteRef:2]. [2: Donner la rfrence]

Problmatique?????En effet, Notre travail s'articulera autour de trois chapitres: dans le premier, nous aborderons le systme bancaire tunisien et nostre organismes daccueil. Le second chapitre dcrira le cadre thorique, mthodologique et conceptuel des risques et la pratique de l'instrument de couverture des oprations commerciales sur les risques en passant bien suresr par la rglementation prudentielle , et dans le troisime chapitre nous aborderons une tude empirique base sur une enqute avec le personnel de la Banque Nationale Agricole et le personnel de la Banque Internationale de la Tunisie ayant pour but dtudier la ralit des banques Tunisiennes en matire dvaluation de leurs risques.

Systme bancaire tunisien

Chapitre I : structure de systme bancaire tunisien Introduction La place centrale occupe par les banques dans l'conomie et le danger de les voir en difficult ont t nos causes pour effectuer ce travail de recherche qui est le fruit dun stage de quatre mois au sein de la banque internationale arabe de Tunisie (BIAT) et banque nationale agricole (BNA)Dans ce chapitre on a essay de prsenter le systme bancaire tunisien en gnrale puis se concentrer sur les deux tats des lieux visits dont lobjet est effectu un stage de projet fin dtudes Section I: Prsentation de cadre exprimental Depuis sa cration en 1958 jusqu la fin des annes 80, le systme bancaire tunisien a t administr. En effet, ce dernier tait domin par lEtat. Tous leurs manuvres taient strictement superviss, les banques navaient aucune libert : les taux, les crdits quelles pouvaient accorder, les mthodes de gestion mme les produits quelles proposaient devait tre conforme aux rgles administre par la Banque centrale. Loctroi du crdit tait rserv essentiellement aux fonctionnaires de lEtat et la banque centrale supervisait contrlait de manire svre les crdits et les taux dintrts. Ce qui dcourageait lpargne en raison dabsence de concurrence et de comptitivit ainsi que la demande de crdit puisque toutes les banques fixaient le mme taux dintrts. Le secteur bancaire tunisien souffrait donc dun ensemble de dysfonctionnements. Linterventionnisme de lEtat a conduit le pays vers une situation de crise.

Vers la fin des annes 90, le systme bancaire tunisien a paralllement, consolid la libralisation financire, ce qui a permis un changement radical de la structure systmique. Cette dernire avait pour objectif de rduire cette situation de monopolisation en corrigeant linefficacit du surendettement et la dconcentration des banques tunisienne. Ce fut le cas, puisquelle a permis un accroissement de la concurrence. En effet, les objectifs stratgiques du pays consistaient louverture du systme financier tunisien, aussi bien au niveau rgional quinternational.Ce changement leur a permis de se diffrencier en se spcialisant chacune a une catgorie de mtiers : savoir les banques commerciales, les banques de dveloppement, les banque offshores, les socits de factoring etc. De plus, le dsengagement de lEtat a aussi facilit lentre des investisseurs trangers dans lactionnariat des banques et limplantation des banques trangres dans le march local. De ce fait, la structure de lactionnariat bancaire tant plus quilibre, elle a permis de classer lessentiel des banques en trois catgories :Les banques ayant une forte participation de lEtatLes banques a capitaux prives tunisiens,Et enfin les banques majorit trangreAu niveau de la gestion, des rformes portant sur la modernisation des tablissements de crdits ont galement t ralises. Elles visent lamlioration des services bancaires, le renforcement de la scurit des oprations bancaires en mettant en place un systme de tl compensation, lamlioration de la gestion du personnel, lintroduction de nouveaux instruments financiers et le dveloppement de la montique, la cration et la maitrise de nouvelles innovations tel que le e banking etc. Tous ces changements ont permis aux banques tunisiennes de prsenter un gage de stabilit pour les investisseurs trangers et dtre enfin prtes une concurrence trangre imminente.Ainsi cette libralisation financire aurait permis une augmentation massive et continue de la concurrence entre banques tunisiennes mais aussi avec les banques trangres. De plus, la globalisation a entraine lapparition de nouveaux produits, de nouvelles activits etc. Ce qui a encore plus augmenteraugment cette concurrence. Toutes les banques, quelle soit tunisienne ou trangre, cherchent quun seul objectif : tre meilleure que ces concurrents . De ce fait, chacune vise tre efficiente, que ce soit au niveau du cout ou bien celui des aspects techniques.

I- Architecture de systme bancaire tunisien:

Le schma du secteur bancaire tunisien est compos d'une trentaine de banques articules autour de la Banque Centrale de Tunisie. Ces banques se subdivisent-en dix-sept banques, deux banques de dveloppement dont la transformation n'est qu'une question de temps, huit banques offshore et deux banques d'affaires. La restructuration bancaire, la libralisation et la globalisation financire ont t les sources d'une rorganisation qui a affect la structure du systme bancaire tunisien qui a enregistr, par consquent, une volution qualitative et quantitative.

II- Constitution du systme bancaire tunisien:

-Structure du systme bancaire-et organismes spcialiss

II.1- La Banque Centrale: Cette dernire est lautorit de tutelle des banques. Elle permet non seulement de mettre en uvre la politique montaire mais elle assure aussi la tenue du compte courant des banques, le service de compensation, le service information par le biais des centrales des chques impays et des risquesII.2- Les tablissements de crdit en activit: Sont constitus par les banques et les tablissements financiers.a- Les banques:Les banques, dites auparavant banques commerciales, sont au nombre de 17 la fin de 2004 : la banque national agricole (BNA), Socit Tunisienne de Banque (STB), Union International de Banques (UIB), Banque de lHabitat (BH), Banque Franco-Tunisienne (BFT), Banque Tunisienne de Solidarit (BTS), Banque du Sud (BS), Banque Internationale Arabe de Tunisie (BIAT), Union Bancaire pour le Commerce et lIndustrie (UBCI), Banque de Tunisie (BT), Arab Tunisian Bank (ATB), Amen Bank (AB), Citibank, lArab Banking Corporation (ABC), la Tunisian Quatarian Bank (TQB), la banque Tuniso-Koweitienne de Dveloppement (BTKD) et la Banque de Tunisie et des Emirats dinvestissement (BTEI).Les tablissements financiers, quant eux, rassemblent les banques d'affaires, les tablissements financiers de leasing et les tablissements financiers de factoring. Nanmoins, les banques daffaires agres avant lentre en vigueur de la nouvelle loi bancaire N 2001-65 du 10 juillet 2001, peuvent utiliser le terme banque dans leur dnomination sociale, documents et publicits, du moment quelles ajoutent le terme banque daffaire . Ces derniers, en nombre de deux (la Banque d'Affaires de Tunisie (BAT) et l'International Maghreb Merchant Bank (IMMB)) ont pour activit d'assurer des services de conseil et d'assistance en matire de gestion du patrimoine, de gestion financire et d'ingnierie financire et d'une manire gnrale tous les services destins faciliter la cration, le dveloppement, la restructuration et la privatisation d'entreprises.

b- Les banques offshores :Les banques offshores en Tunisie ont t autoriss a exercer depuis 1976.Il a t divulguer en 1985 une loi spcifique a cette activit. Ces dernires interviennent essentiellement auprs des entreprises non rsidents non rsidentes au niveau des oprations de change, de financement doprations dimport-export et de crdits dinvestissement. Elles sont autorises collecter librement les dpts des non rsidents quelles quen soient la forme et la dure, souscrire aux emprunts mis par les entreprises non rsidentes et participer au capital social de ces dernires, assurer des oprations de change manuel au profit de la clientle, effectuer en qualit dintermdiaire agr les oprations de change avec la monnaie en Tunisie soit le dinar tunisien et de commerce extrieur de leurs clientles rsidentes.Elles sont galement soumises, ce titre, aux mmes obligations que les intermdiaires agrent rsidents.Les banques offshores sont de nombre 8 dont : Citibank, lUnion Tunisienne de Banques, Loan Investment Company, Tunis International Bank, Beit Ettamouil Saoudi Tounsi, North African International Bank, Alubaf International Bank, Arab Banking Corporation.II.3- Les tablissements financiers II.3.a- Banques daffaires:Les banques daffaires sintressent dassurer des services de conseil et dassistance en matire de gestion du patrimoine, de gestion financire et dune manire gnrale tous les services destins faciliter la cration, le dveloppement de la restructuration des entreprises.Ces banques sont: Internationale Maghreb Merchant Bank(IMMB) Banque dAffaire de Tunisie(BAT)

II.3.b- les socits de leasing:Ces socits ont pour rle: Location dquipements, de matriel ou de biens immobiliers achets ou raliss en vue de la location par le bailleur qui en demeure propritaire, destins tre utiliss dans les activits professionnelles, commerciales, industrielles, agricoles, de pche ou de services. Possibilit dacquisition par le preneur, lexpiration de dure de la location, de tout ou partie des quipements, du matriel ou de biens immobiliers moyennant un prix convenuII.3.c - les socits de factoring:Elles sont autorises : Grer au moyen de techniques de gestion financire appropries les comptes clients en acqurant leurs crances.Assurer le recouvrement de ces crances pour leur propre compte. II.3.d - Les bureaux de reprsentation des banques trangres en Tunisie:Ces bureaux sont: lArab investment company, crdit Lyonnais, la socit gnrale et la socit PROPARCO, qui ont comme activits principales Dveloppement de relations entre les banques trangres et les banques Correspondantes tunisiennes. La recherche dopportunits dinvestissement en Tunisie. Dveloppement des relations de coopration entre les pays trangers et la Tunisie.II.3.e - Les banques de dveloppement mixtes :Pour la plupart, elles ont t crecr dans les annes 80 dans le seul but de garantir le financement de lconomie sous forme doctroi de crdits moyen et long terme partir de leurs fonds propres et sur ressources demprunts, internes et externes, moyen et long terme. De plus, elles ont pour rle de participer au capital dentreprise, de collecter des dpts dont la dure est suprieursuprieure a un an mais aussi les dpts a vue de leur personnel et des entreprises dont elles dtiennent la majorit du capital.Les banques mixtes ont toujours t aux nombres 7 mais rcemment il nen reste que deux : la Banque Arabe Tuniso-libyenne de Dveloppement et de Commerce Extrieur (BTL) et la Socit Tunisienne dInvestissement (STUSID).Banque distance ou banque en ligne Internet permet deffectuer toutes sortes doprations bancaires en ligne. Pour cela, vous pouvez utiliser les services distance de votre banque ou opter pour un compte bancaire dans une banque 100 % en ligne.Les banques de dpts: Selon la loi N 67-51, les banques des dpts exercent les activits suivantes: Collecter des dpts auprs des diffrents agents conomiques quelles quen soient la dure et la forme. Accorder des crdits sous toutes leurs formes Assurer un service de caisse et de change.Les banques de dpts sont au nombre de quatorze(14), sept(7) banques publiques qui sont BNA, STB, ATTIJARI BANK, UIB,BFT,BH et la BTS et sept (7) banques privs qui sont: BIAT, LAMEN banque, BT,UBCI, ATB, CITI BANC, et lABC(Arab Banking Corporation)

Prsentation de la population bancaire: Les dix principales banques tunisiennes:

RangSocitTotal de bilan en 2013(milliers de dollars)Produit net bancaire en 2013(milliers de dollars)

1Banque internationale arabe de Tunisie5513063277753

2Socit tunisienne de banque5065245142189

3Banque nationale agricole4804733203947

4Amen Bank4568334160532

5Banque de l'Habitat3860301133312

6Attijari bank3326729164317

7Arab Tunisian Bank3083924106653

8Banque de Tunisie2412666113369

9Union internationale de banques2283962115991

10Union bancaire pour le commerce et l'industrie172057788779

Sources: Jeune Afrique

Section II: prsentation deds lorganismes daccueil I: BANQUE NATIONALE AGRICOLE (BNA) et La BANQUE INTERNATIONALE ARABE DE TUNISIE (BIAT)1- La Banque Nationale Agricole (BNA)LaBanque nationale agricole ou BNA est unebanquetatiquetunisiennela seconde banque nationale tunisienne et le bras financier de lEtat tunisien en matire dagricultureFonde le1erjuin1959, elle a le statut desocit anonymedont lecapital socialse monte 200 millions dedinars.Elle compte 163 agences couvrant tout le territoire et rparties en cinq catgories selon l'importance de leur activit 2-la Banque internationale Arabe de Tunisie (BIAT)La Banque Internationale Arabe de Tunisie (BIAT) est lune des plus importantes institutions financires en Afrique du Nord et la premire banque prive en Tunisie. Sappuyant sur une force de vente organise par march et sur un concept moderne de merchandising de ses points de vente.

3- Tableaux comparatives entre la BIAT et la BNA:3.1-Organisme daccueil

BNA BIAT

Dnomination Banque National AgricoleBanque Internationale Arabe de Tunisie

Forme juridiqueSocit anonyme a conseil d administrationdadministration et direction gnralSocit anonyme

NationalitTunisienneTunisienne

Sige socialRue Hedi nouira 1001 Tunis 70/72, Av Habib Bourguiba - BP 520 - 1080 Tunis Cedex

Tlphone(00216)71831000/(00216)7183120071 131000

TlexNABATU14130/BANATU15436/DIRBNA13220BIATUN 14090

SwiftBNTETNTTBIATTNTT

Site webwww.bna.com.tnwww.biat.com.tn

Date et constitution1er juin 1959Le 24 Fvrier 1976

Dure99ans99 ans

Registre de commerceB142431996 TUNISB 187 88 1996

Matricule fiscal000123LAM000000110FPM000

Capital social200.000.000170.000.000

Exercice socialDu 1er janvier au 31 dcembre de chaque anne Du 1er janvier au 31 dcembre de chaque anne

Objet socialActivit bancaireActivit bancaire

Rgime fiscalDroit communDroit commun

3.2-BIATBNA

StratgieLa BIAT dmarre en 2013, premire anne de la mise en uvre deson nouveau plan stratgique Horizon 2015 , une nouvelle tapede dveloppement, avec lambition de maintenir sur la priode 2013-2015 un rythme de croissance satisfaisant, malgr une conjonctureconomique incertaine.Ce nouveau plan sarticule autour des points suivants:Poursuivre la modernisation de la banque pour quelle devienneune rfrence en matire de service clients, defficacitoprationnelle et de rentabilit ;Passer dune banque un groupe financier ;Aller linternational et saisir les opportunits de croissance dans lesmarchs proches ;Faire de la BIAT un employeur de choix.

Renforcer les fonds propres de la banque et sa solvabilit

OrganisationLa banque est dirige par une direction gnrale: PDG, DGA et secrtaire gnraleLa banque est dirige par une direction gnrale: PDG, DGA et secrtaire gnrale

Ressources humaines 4500 2600

Ressources matrielles

Position de la banque dans le systme bancaire Malgr son jeune ge, la Banque InternationaleArabe de Tunisie (BIAT) est la premire banque en Tunisie en matire de collectede dpts et de gnration de produit net bancaire et la 36me parmi les 100 meilleures institutions financires en Afrique.

La banque occupe la 2me place en terme de rentabilit

Produits offerts WESTERUNIONPACK ELITE Pack SAFIR Pack silver Pack first Pack university Credit mediaCredit immobilier Credit auto PACK BUSINESS

MONEYGRAMMalek

Qualit de service offert (les dlais, la rapidit lefficacit)Avec le nouveau systme T24, la qualit de service devient trs excellente en termes de rapidit et efficacit sachant que le client sera servi dans nimporte quelle point de vente situ sur toute la Tunisie comme sil est dans son agence mre.Les dlais de rponse restent longs

Les Agios + commissions +frais de tenu de comptes Elev par rapport aux banques tatiques Les commissions sont trs comptitives

Marge de La TMM

Varie de 2 5:-Epargne: partir de TMM - 2-Compte a terme partir de TMM - 0.5 - Pour les crdits:De TMM + 3 jusquau TMM + 5

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ETUDE THEORIQUE

Chapitre II : typologie des risques inhrents au secteur bancaire:L'environnement bancaire est devenu trs instable et trs vulnrable face aux diffrentes fluctuations de la sphre montaire, face ces diffrentes perturbations les banques sont de plus en plus menaces par une diversit de risques nuisant son activit et sa position sur le march financier.Alors ce chapitre est le plus important dans notre recherche dou on a effectu plusieurs mthodes de travail pour aboutir a une meilleure rsultat dont le but de comprendre le risque comme un simple terme et le risque quand il est le centre dintrt de secteur bancaire Partie I-RISQUE BANCAIREIntroduction: Prendre le risque de ..., ... est un risque non calcul , ce domaine est risqu , risquer sa vie ..., sont des obsessions humaines, voir mme les rflexions inconscientes de l'homme qui montrent l'aversion humaine l'gard de tout genre de risques.Mais quand le risque fait le noyau d'un mtier en tant la principale source de gain comme il est le cas pour les banques, il devient crucial de vivre le risque tout en tudiant les sources, les composantes et les formes afin d'en tirer le maximum de profitIl existe une multitude de risques bancaires. Leur classification, typologie ou taxinomie diffre selon les auteurs cause surtout des fortes interdpendances qui existent entre les risques, les uns pouvant entraner les autres. Toutefois, on retrouve gnralement les mmes appellations pour les risques quelquequel que soit l'auteur retenu. Nous nous intresserons dans ce premier chapitre, dfinir dans un premier temps le risque, les principaux risques bancaires et identifier ses composantes, ensuite nous prsenteront les diffrents modles existants pour valoriser ces risques spcifiques, tout en essayant de mettre en exergue les limites de diffrents modles.Section I: Dfinition de risqueLe petit Robert dfinit le risque comme un , [footnoteRef:3] [3: Donner la rfrence]

Les banques, comme beaucoup d'entreprises, sont soumises aux risques. Toutefois, elles sont soumises plus de formes de risques que la plupart des autres institutions et la matres des risques bancaires est un enjeu important: il s'agit du thme central des nouveaux accords de Ble qui sont entr en vigueur depuis 2006.La liste des risques pouvant affecter une banque est longue: risque de march, d'option, de crdit, de liquidit, de paiement anticip, de gestion et d'exploitation, risque sur l'tranger,.....................La notion de risque, couramment utilise dans la vie quotidienne, se rvle complexe et a volu au fil du temps, Elle est envisag diffremment selon les domaines et les spcialits.Ainsi, le mot risque revt une signification diffrente pour le spcialiste de l'environnement, l'assureur, le banquier, le soignant ou le cadre de direction. Le gestionnaire de risque l'associe au terme de vulnrabilit.Le risque est invitable et il est prsent dans presque toutes les situations de la vie. Il marque nos activits quotidiennes et celles des organisations des secteurs public et rsultats. Certains prcisent que le risque a des consquences toujours dfavorables, tandis que d'autres sont plus neutres.A ce jour, aucune dfinition n'a fait l'unanimit mais, de nombreuses recherches et discussions, ont donn la description suivante du risque:>laissent entendre qu'il faut faire une analyse quantitative ou qualitative avant de prendre des dcisions concernant d'importants risques ou menaces l'atteinte des objectifs de l'organisation. Pour chaque risque considr, il faut valuer deux choses: sa probabilit et l'ampleur de son incidence ou de ses consquences. Alors le risque est: L'vnement dommageable (pril) La ressource qui peut tre atteinte (objet de risque) La perte financire pouvant survenir (perte)

I- les risques majeurs de lactivit bancaireEn effet, notre tude simpose sur les risques suivants:1- Le risque de signature peut tre dfini comme le risque que le dbiteur nhonore pas tous ses engagements .2- Le risque de liquidit est le risque pour la banque de ne pas pouvoir faire face un moment donn ses engagements en mobilisant ses actifs. Dans des proportions plus importantes, ce risque peut, sil se produit, aboutir la faillite de la banque suite un mouvement de panique des dposants qui se rueraient aux guichets (Bank rune).3- Le risque de march intresse les activits de ngociation sur les marchs de capitaux face une variation des prix de march. Qui comporte;4- Le risque de taux dintrt est dfini comme lventualit pour un tablissement de crdit de voir sa rentabilit affecte par lvolution des taux dintrts.5- Le risque de taux de change li la possession par la banque dactifs ou de contrats en monnaie trangre et rsulte des variations des cours des devises.6- le risque oprationnel : Dfinit par le comit de Ble[footnoteRef:4]dont il a trouv ses origines, comme le risque de pertes provenant de processus internes inadquats ou dfaillants (systmes d'information dficients, erreurs humaines, fraudes et malveillances), ou vnements externes (accidents, incendies, inondations) perturbant la ralisation des objectifs de l'tablissement (cration de valeur) [4: ]

I.1.1- le risque de signature:Le risque de crdit et la codification des relations entre prteurs et emprunteurs taient dj au cur des proccupations des rois des premires civilisations. Il y a 3800 ans, Hammourabi, roi de Babylone, au paragraphe 48 de son Code des lois, nonait que, dans l'ventualit d'une rcolte dsastreuse, ceux qui avaient des dettes taient autoriss ne pas payer d'intrt pendant un an. En fait, ce paragraphe 48, qui est souvent attribu par erreur au philosophe grec Thals, qui a vcu 1200 ans aprs Hammourabi, est le premier, contrat d'option qui n'ait jamais t crit. Le risque d'une mauvaise rcolte tait transfr de l'emprunteur au prteur, crant ainsi un risque de crdit pour le prteur. I.1.1.a- Dfinition du risque de signature:Tout dabord, il est important de dfinir le risque de signature car il existe plusieurs notions que chaque intervenant regroupe et analyse diffremment.Il existe 3 composantes du risque de signature:I.1.1.b- Le risque clientle: Cest le risque encouru lors de la dfaillance dun client. Non spcifique aux tablissements bancaires et financiers, il y est cependant formalis depuis longtemps et a t rpertori sous le terme de risque de crdit.I.1.1.c- Le risque interbancaire: Il exprime le risque spcifique encouru par la dfaillance dun EC client. Il peut tre dnomm risque de signature bancaire ou risque de contrepartie interbancaire ou encore dans la version macroconomique risque de place. I.1.1.d- Le risque pays: Il est li la probabilit de non-paiement des crances par des dbiteurs rsidents dans des pays jugs risques (comme des pays en situation de guerre dclare ou imminente, en situation politique ou conomique dlicate ou victime de catastrophes naturelles).Par consquent, le risque de signature, ou plus spcifique aux banques, le risque de crdit recouvre la possibilit de pertes dues la dfaillance de la contrepartie avec laquelle un contrat a t pass.Plus prcisment, on peut distinguer 3 composantes du risque de crdit:I.1.1.e- Le risque de contrepartie, de dfaut ou de dfaillance: Il correspond au refus ou lincapacit du dbiteur de remplir ou dassurer temps les obligations financires contractuelles envers ses cranciers au titre des intrts ou du principal de la dette contracte. I.1.1.f- Le risque de dgradation de la qualit du crdit: Il se traduit par la dgradation de la situation financire dun emprunteur, ce qui accrot la probabilit de dfaut, mme si le dfaut proprement dit ne survient pas ncessairement. I.1.1.g- Lincertitude lie au taux de recouvrement: Le taux de recouvrement se dfinit comme la perte enregistre aprs survenance du dfaut.Remarque: Le terme de risque de signature est un terme gnral englobant les termes de risque de crdit ou de contrepartie, ces derniers tant plus spcifiques aux tablissements bancaires et financiers. Mais dans la pratique, ces trois termes dsignent le mme risque. Le risque de crdit est prsent dans toutes les transactions qui ne sont pas rgles immdiatement 100%.I.2 - Les sources de risque du crdit:Chaque banque prsente un profil de risque diffrent qui dpend de ses activits et de la nature des engagements. Par exemple une banque de dtail ne supporte pas le mme risque quune banque dinvestissement. De mme quune banque activit internationale et une banque activit domestique ne prsentent pas le mme profil de risque. Ce profil dpend galement de la nature des engagements: Selon le type de crdit accord, la mobilisation de crances est moins risque que les crdits de trsorerie; Selon la dure des crdits accords, ceux courts terme tant considres comme moins risqus que les ceux moyen/long terme; Selon les garanties dont sont assortis les crdits.

I.3 -Les diffrentes modles d valuationsdvaluations:Le dveloppement des marchs organiss du crdit a donn la possibilit aux banques de ramnager dynamiquement leur portefeuille, et ainsi, d'optimiser le couple rendement - risque. Pour cela, la construction d'un modle interne de pilotage du risque de crdit est ncessaire. Un tel modle permet de dterminer une mesure agrge du risque de crdit d'un portefeuille de titres htrognes, ainsi que la contribution marginale de chacun de ses lments. L'enjeu est d'allouer plus finement les fonds propres chacune des activits de la banque et dterminer ainsi un montant de fonds propres conomiques aussi objectifs que possibles pour l'ensemble du groupe.Les banques s'efforcent donc de dvelopper des modles internes de mesure de l'exposition au risque sur leur portefeuille de crdit. L'enjeu de ces modles est de quantifier les fonds propres qu'elles doivent possder face l'exposition globale de leur portefeuille et du niveau du risque qu'elles souhaitent conserver. I.3.1- Rating externe et interne:I.3.1.a- les agences de notation financire :Les agences de notation sont des entits indpendantes dont le rle est de dlivrer une opinion objective, publique et continue sous forme de publication de notations de crdit pour valuer le risque de crdits d'metteurs, de titres de crances ou assimils.Les trois agences de notation les plus reconnuessont: Moody's, Standard & Poor's et Fitch Ratings adoptant chacune une mthodologie standardise et bien spcifique. La notation, concerne la fois des metteurs (entreprises, tablissements de crdit, socits financires, Etats souverains...), des vhicules de titrisation, et tous les types de dette financire (certificats de dpts, billets de trsorerie, obligations de premier rang ou subordonnes, prts bancaires, ainsi que certains titres hybrides).L'chelle de notation comporte une vingtaine de notes, allant du "triple A" dsignant une qualit maximale jusqu' "D" et qui dnote une situation de dfaut de paiement. Cependant la correspondance entre les chelles de notation des diffrentes agences n'est qu'apparente, la signification des notes diffre d'une agence l'autre. A ce titre, le tableau ci-joint donne une reprsentation dtaille des grilles de notations court terme et long terme fournie par chacune des trois agences de notation: Moody's, Standard & Poor's et Fitch Ratings.

Tableau 1: chelles et grille de notationStandard & Poor'sMoody'sFitch-IBCAInterprtation des notes

AAAAaaAAALe risque est quasi nul, la qualit est la meilleure possible.

AAAaAAL'metteur not est d'une qualit trs fiable.

AAALe risque peut tre prsent dans certaines circonstances conomiques.

BBBBaaBBBLa solvabilit est juge de qualit moyenne.

BBBaBB partir de cette note, l'affaire commence tre spculative. Le risque de non remboursement est plus important sur le long terme

CCCCaaCCCLa probabilit de remboursement est incertaine, le risque est assez fort.

CCCaaCCCOn prsume un risque trs important de non remboursement sur le long terme.

CCaCL'metteur est trs proche de la faillite, l'emprunt est trs spculatif.

DCDFaillite de l'emprunteur.

Source: Mahmoud Lahiani, mmoire DEA, 2004, p 12I.3.1.b- Le rating externe: ( c est la meme ide que le paragraphe d avant)La notation financire est aujourd'hui le passage oblig de toute mission obligataire, tant sur le march des capitaux traditionnels que sur les marchs mergents. Cette notation consiste en une apprciation, par une agence indpendante, du risque de dfaillance de l'emprunteur. Les agences attribuent au moment du lancement d'une mission, une note faisant l'objet d'un suivi rgulier, jusqu'au remboursement. Leur dcision se fonde en partie sur des informations publies sur l'mission, l'entreprise, le contexte conomique et sectoriel. Les agences ont galement accs, lors des visites, d'entretiens avec les principaux dirigeants, des lments d'informations plus confidentiels sur les performances, la finance, les projets et perspectives de l'metteur.Les banques se basent sur leurs notes pour apprcier les probabilits de dfaut des metteurs car ces notes sont publiques, c'est l'metteur lui-mme qui paye les agences de notation. Il n'est donc pas ncessaire que les banques valuent par elles mmeselles-mmes le risque de ces entreprises car d'une part, cela leur reviendrait cher alors que l'information est gratuite, et d'autre part, la fiabilit des notes desde ces agences est reconnue par tous.I.3.1.c- Le rating interne: Ces notations internes valuant le degr de risque des contreparties proviennent d'valuations effectues par les banques selon diffrentes mthodes classiques, dont le scoring et l'analyse financire.I.2.1- le risque de liquidit:Une situation dilliquidit extrme entrane la faillite dun tablissement de crdit. En ce sens, le risque de liquidit peut tre fatal. Toutefois, une telle ventualit extrme trouve son origine dans origine dans dautres causes que la liquidit. Par exemple, des pertes importantes qui rsultent de dfaillances des contreparties ou dvaluations adverses des marchs, peuvent susciter des inquitudes sur la solvabilit de ltablissement. Elles peuvent suffire entraner des retraits massifs de fonds, ou la fermeture des lignes de crdits habituelles dautres tablissements, ce qui engendre une crise de liquidit brutale.I.2.1.a- Dfinition : Le risque de liquidit est celui de disposer de liquidits bancaires insuffisantes c'est--dire les actifs liquides disponibles ne semblent pas suffisant pour faire face des besoins inattendus. Dans cette optique la liquidit est plutt un coussin de scurit pour gagner du temps en prsence de difficults.Le risque de liquidit est donc induit par des difficults qu'prouvent des banques faire face leurs engagements par la mobilisation de leurs actifs. Ce risque peut rsulter d'un retrait massif de dpts qui traduit une perte de confiance dans le systme bancaire.I.2.1.b- Les diffrents aspects du risque de liquidit:Le risque de liquidit plusieurs profiles. Au passif, il sagit dun risque de financement. A lactif, il sapprenti un risque dilliquidit au sens propre du terme. Cest - -dire un risque de cristallisation des emploisI.2.2.a- Le risque de financement:Dans la mesure o les dettes, et en particulier les dettes court terme, sont la principale source de liquidit des banques, celles-ci sont fortement dpendantes de leur capacit demprunt sur le march financier. Le risque de financement est dfinit comme le risque dpuisement soudain des sources externe de liquidit. La ralisation de se risque deux origines principale soit, pour des raisons politique ou dconomies, les marchs des capitaux ne fonctionnent pas dans des conditions normales et aucun nouveau financement nest disponible; soit la banque ralise des pertes importantes, son existence est menace et sa capacit de remboursement est mise en cause. Le march fonctionne alors normalement mais aucun investisseur ne souhaite financer la banque.I.2.2.b- le risque dliquidit des emplois:A lactif, les sources de liquidit sont le remboursement des crdits et la vente des titres. Une crise conomique peut provoquer le non remboursement des crdits et la vente des titres. Une crise conomique peut provoquer le non remboursement dune part des crdits, qui sont alors cristalliss dans le bilan. Paralllement, la dtrioration de la qualit dun titre ou une crise des marchs secondaires peut entraner une baisse du cours des actifs ngociables dtenus par la banque, tarissant ainsi une source majeure de liquidit.I. 3- les risques du march:Ce sont des risques issus dune volution dfavorable du prix dun actif ngoci sur un march. On distingue deux catgories de risque de march correspondant aux actifs habituellement dtenues par la banque: Le risque de taux issu de lvolution la hausse oou la baisse des taux dintrt attachs une crance ou une dette. Le risque de change rsulte dune volution dfavorable du cours dune devise dans laquelle la banque dtient des crances et dettes.I /- Le risque de taux d'intrt: 1/-DfinitionIl survient l'occasion d'une volution dfavorable des taux d'intrt affectant ngativement les rsultats de la banque ds lors que celle-ci indexe ses emplois et/ou ressources sur les taux du march. C'est gnralement le cas carla quasi-totalit de leurs encours du bilan engendre des revenus et des charges qui sont, plus ou moins long terme, indexs sur les taux du march. Cela peut donc porter sur la marge de transformation c'est--dire les rsultats courants ou les valeurs patrimoniales inscrites au bilan. 2 /- Les sources du risque de taux d'intrt:On ne peut mesurer le risque de taux que lorsque l'on a une ide prcise des cas de son occurrence. Ce risque peut dcouler de quatre sources essentielles affectant de ce fait le revenu de la banque et la valeur conomique de ses instruments financiers sous-jacents. On distingue: le risque li au repricing,le risque li la courbe des taux d'intrt,le risque de base ou risque de spreadet le risque sur les options:

II/- le risque de change:1/-Dfinition: C'est le risque que court la banque de raliser des pertes cause des volutions dfavorables des taux de change. Il survient suite une indexation de produits et charges sur des cours de change ou lorsque des lments d'actif et de passif sont libells en devises. Il y a alors dtrioration de la contre-valeur en monnaie locale des flux de recettes/rglements libells en devises trangres. De mme en est-il de la contre-valeur bilancielle en monnaie locale des lments d'actif et de passif libells dans une autre monnaie. Ce risque, plus complexe que les risque de liquidit et de taux d'intrt, en est galement plus dangereux pour plusieurs raisons: pertes de capital et non pas seulement des intrts comme pour le risque de taux, interconnexion des marchs internationaux, exacerbant la volatilit des marchs de 2.1 /- Sources du risque de change:Plusieurs facteurs, gnralement macroconomiques, peuvent tre l'origine du risque de change:- les variations des cours aussi bien sur le march domestique qu' l'tranger- le volume et le sens des flux de marchandises et de capitaux dans un pays- les vnements politiques prvisibles et imprvisibles- les anticipations des agents et les oprations spculatives sur les devisesTous ces facteurs affectent les cours des devises et exposent de ce fait la banque un risque de change lequel peut revtir trois formes: il peut s'agir d'un risque de transaction, de traduction ou de consolidation. Gnralement, on parle de risque de: - transaction, quand il y a une modification de la rentabilit des oprations libelles en devises du fait des fluctuations des taux de change - traduction, lorsqu'il s'agit pour un tablissement de convertir, par exemple en FCFA (ou devise d'expression), ses rsultats libells en devise (ou devise d'origine). Il s'agit dans ce cas pour l'tablissement de ramener dans les comptes sociaux les rsultats gnrs par une activit en devise.- consolidation, lors de la consolidation des comptes d'un groupe ayant des filiales l'tranger.Section 4: le risque oprationnelle1/- Fondement Le risque oprationnel nest pas un risque totalement nouveau pour les banques comme en tmoignent les efforts raliss depuis quelques annes par ces dernires dans la cartographie des risques de la gestion des titres (ngociation, intermdiation, rglement-livraison et gestion administrative). Ce nest pas non plus un risque inconnu des autorits de contrle bancaire qui, dans leur ensemble, lont intgr de longue date dans leur analyse du profil de risque des tablissements de crdit. En France, le risque oprationnel a ainsi fait lobjet dune attention particulire tant au travers de livres blancs publis par la Commission bancaire (comme celui de 1995 sur la scurit des systmes dinformation ou encore celui sur le passage lan 2000) que du rglement n 97-02 du Comit de la rglementation bancaire et financire. Ce dernier, relatif au contrle interne, exige des tablissements de crdit et des entreprises dinvestissement la mise en place dun systme de surveillance et de matrise des risques oprationnels, en particulier ceux lis aux systmes comptables et dinformation.2/-Dfinition:Le risque oprationnel est dfini comme le risque de pertes rsultant dune inadquation Ou dune dfaillance attribuable aux procdures, au facteur humain et aux systmes ou des causes externes . Par rapport aux risques de crdit et de march, il sagit donc dun risque de nature plus qualitative ou dordre technique ou technologique .Bien quil nait dfini quune exigence de fonds propres en termes de risques de crdit et de march, laccord de 1988 tait destin couvrir galement les autres risques dans la norme forfaitaire de 8%. Le Nouvel accord, en sefforant de mieux diffrencier la couverture du risque de crdit, cherche galement expliciter la couverture du risque oprationnel.

Partie II: la gestion des risques bancaires

Introduction: ncessit de la gestion du risque:Le management ou gestion du risque est l'ensemble des outils, des techniques et des dispositifs organisationnels qui permettent de mesurer et de contrler les risques . La rglementation prudentielle, qu'elle soit nationale ou internationale, impose aux banques et tablissements financiers une meilleure gestion des risques afin de prserver la stabilit du systme bancaire et financier. Mais, il importe galement pour ces tablissements de consacrer une bonne partie de leurs tches la question de la gestion des risques encourus. Section I- la rglementation prudentielle 1: Les fondements thoriques de la rglementation prudentielle en Tunisie:L'historique de la fondation d'un systme de contrle prudentiel sur les banques en Tunisie remonte une poque que l'on peut juger rcente, en comparaison avec les systmes trangers, notamment ceux des pays europens.L'implantation de la rglementation prudentielle en Tunisie concidait avec les premires annes de l'excution du programme trac dans le cadre du 7meplan de dveloppement, militant pour raliser l'quilibre extrieur de l'conomie tunisienne, en s'appuyant sur une gestion rigoureuse de la demande intrieure, et sur une politique de dsinflation. Cette tape est qualifie par le processus de stabilisation de l'conomie.La mise en place de la rglementation prudentielle par la BCT parmi les instruments de contrle des banques s'inscrit dans le cadre de programme d'ajustement structurel et plus particulirement dans le cadre de rforme du systme montaire et financier. Cette rglementation est mise en vigueur la fin de 1987 parla circulaire 87-47 du 23 dcembre 1987et qui a t renforce parla circulaire 91-24 du 17 dcembre 1991. Cette dernire vient d'apporter plus de rigueur la rglementation au plan de la division, classification, couverture et provisionnent des risques.2- pourquoi rglementer les banquesLa rglementation prudentielle tend limiter la prise du risque excessive de la part des banques et d'assurer un fonctionnement efficient, fiable et efficace des marchs financiers.Les principales mesurent qui touchent la rglementation de l'activit bancaire visent responsabilise les banques dans l'apprciation de leurs risques.En effet, tant donn que les banques sont exposes en permanence de nombreux risques, les rgles de contrle mises en place par les pouvoirs publics, cherchent prvenir ces risques qui affectent directement le compte de rsultat par le biais des dotations aux provisions pour risques ou la passation pertes et profits et peuvent causer de srieux problmes pour une institution bancaire et mme, par effet de contagion, l'ensemble du systme bancaire.La BCT et le ministre de finance, les deux responsables de tout ce qui concerne la rglementation bancaire en Tunisie et notamment celle prudentielle, cherchent promouvoir ces tendances.La rglementation prudentielle tunisienne est formule par ces deux autorits en vue de raliser certains objectifs: S'assurer que les ressources collectes par les banques sont utilises l'appui des politiques conomiques et montaires dfinies par le pouvoir public. S'assurer que leur situation financire est saine et qu'elles fonctionnent de manire prudente. Renforcer l'assise financire des tablissements de crdit pour protger les dposant et viter les crises bancaires dont les ampleurs comme dj voques sont pesantes sur l'conomie surtout si celle-ci est mergente. Sauvegarder leur crdibilit pour leur permettre de continuer jouer leur rle au sein de l'conomie (principalement son financement).Inciter les banques adopter des mthodes modernes de gestion et d'valuation des risques.L'harmonisation des conditions de la concurrence entre les acteurs bancaires tunisiens.La modernisation du fonctionnement des banques de telle faon qu'elles soient prtes la concurrence des banques internationales.L'amlioration de la relation avec la clientle devenue le centre de russite de toute banque.3- lvolution de la rglementation prudentielle tunisienneDepuis 1987, et tout en gardant les normes minimales de prudence, la BCT s'est engage dans une politique marque par une plus grande libralisation et assouplissement des procdures en supprimant le systme de contrle qui s'appuyait sur les autorisations pralables et l'accord de rescompte. Ceci visait essentiellement responsabiliser davantage les banques. Le contrle priori est remplac par la mise en place de procdure de contrle posteriori plus souple et plus adapte.Ce contrle posteriori est ax sur une meilleure codification des rgles de couverture et division de risques et sur le montage d'un systme efficace de contrle en mesure de mieux dtecter temps toute volution de nature induire une perte de crdibilit ou de confiance dans le systme bancaire et financier.Cette volution met en vidence la dialectique rglementaire qui accompagne la libralisation financire:Rglementation -------- > drglementation --------> r-rglementation.Cette r-rglementation a pour principal instrument les ratios de fonds propresDe Ble I Ble II:Alors que Ble I dfinit une couverture forfaitaire des risques de crdit aux entreprises par des fonds propres, Ble II prvoit des exigences diffrencies selon les risques encourusLe contenu des normes prudentielles en Tunisie:La Banque Centrale de Tunisie dicte les rgles de gestion et les normes prudentielles applicables aux banques et aux tablissements financiers: Circulaire n91-24 du 17 dcembre 1991 telle que modifie par la circulaire aux banques n 2001-04 du 16 fvrier 2001 et la circulaire aux banques n 2001-12 du 4 mai 2001.Ces normes concernent: L'usage des fonds propres, Les ratios entre les fonds propres et les engagements, La rserve obligatoire, Les ratios de liquidit, Les concours accords par les tablissements de crdits leurs filiales, Les risques en gnral.Les normes qui sont applicables aux banques tunisiennes et qui reflte la rglementation prudentielle du secteur bancaires sontLa norme de solvabilit:Le ratio de solvabilit appel aussi le ratio de couverture des risques est quivalent au ratio Cooke sur le plan international. Ce ratio se mesure par le rapport des fonds propres nets sur le total des risques pondrs. Son objectif est d'instaurer un plancher rglementaire pour couvrir le risque de crdit par les fonds propres.Le ratio des couvertures des risques ou ratio Cooke a t fix 8% le 31 dcembre 1999(article 4 nouveau de la circulaire n99-04 du 19 mars 1999).Les fonds propres de chaque banque doivent donc reprsenter 8% de son actif pondr en fonction des risques encourus.Cette norme a t dfinie par la banque des rglements Internationaux (BRI) et implante dans la rglementation prudentielle tunisienne. Elle est indispensable pour garantir la scurit du systme bancaire en s'assurant que les dfaillances ventuelles d'emprunteurs ne se traduisent par les effets en chane de faillites bancaires.Ce ratio est caractris par sa simplicit mthodologique. De plus, il laisse aux banques une totale libert de choix dans la composition duportefeuille.

Section 2: La gestion du risque de crdit:Les tablissements de crdit doivent en permanence faire preuve de rigueur et prudence l'gard de leur approche du risque de crdit ce qui constitue l'une des valeurs intrinsques de la gestion des risques. En effet, il n'est pas insolite en matire d'octroi de crdit de voir certains prteurs suivre aveuglement les dernires tendances l'gard des secteurs ou des produits, pas plus que de les voir modifier leurs critres d'affectation en fonction de la croissance ou du ralentissement de l'conomie. En effet, la gestion de risque de crdit se fait par:1/-lallocation des lignes de crdit par contrepartie:Pour contenir leurs risques dans une enveloppe acceptable, les banques doivent se donner des limites dexposition. Les systmes de limites de risque consistent fixer des autorisations dengagements par contrepartie et par march. Lallocation de lignes de crdit est fonction de la situation financire des contreparties et de la qualit de leurs signatures. Les autorisations peuvent tre galement fixes en fonction des fonds propres de ltablissement prteur.Cependant un suivi constant des utilisations est indispensable afin de sassurer que les limites dexposition sont bien respectes. Mais cest justement ce suivi qui pose un problme dune part, dinformation et dorganisation du reporting des risques, et dautre part, de la mesure en intervalles suffisamment frquents des expositions au risque. Sur les marchs standardiss, le risque de crdit est limit grce une chambre de compensation et au principe dappel de marge quotidien. En effet, lexistence dune chambre de compensation permet de centraliser toutes les transactions et joue systmatiquement le rle de contrepartie pour chaque participant au march. Le mark-to-market quotidien partir duquel sont calculs les appels de marge constitue une caractristique essentielle la rduction des risques de crdit. Les positions sont rvalues chaque jour, et les variations de ces positions doivent tre rgles en liquidit (cash), ou par apport de titres obligataires dtat. Par ailleurs, le dpt dune marge initiale sert de collatral en cas de dfaut et les courtiers, ainsi que les institutions membres de la chambre de compensation ont des limites de positions. Section III: La gestion du risque de liquidit:L'objet de la gestion de la liquidit est de garantir que la banque est en mesure de remplir pleinement ses obligations contractuelles. Les lments-cls d'une gestion rigoureuse englobent des systmes performants d'information de la direction, un contrle central de la liquidit, l'analyse des besoins de financement nets selon diffrents scnarios et la diversification des sources de financement. Les autorits de contrle devraient attendre des banques qu'elles grent leurs crances, dettes et contrats de hors-bilan de faon maintenir une liquidit adquate. Chaque tablissement devrait disposer d'une base de financement diversifie, tant en termes de sources de fonds que d'chancier, et garantir galement un niveau appropri d'actifs liquides.Gnralement, la banque emprunte des ressources supplmentaires qui permettront de rpondre ses engagements. Mais laccs aux diffrent march nest pas facile, la banque doit avoir une taille suffisamment grande et un niveau de rentabilit lev pour attirer le maximum de liquidit. Aussi, sur ces marchs, la banque peut tre amene emprunter des taux levs.Puisque laccs aux marchs de capitaux nest pas possible toutes les banques, celles-ci utilisent des modles de gestion de leurs rserves et liquidits de manire rduire le risque de liquidit.

1/- Les deux aspects de la gestion du risque dilliquidit: liquidit stocke et liquidit emprunte:Par liquidit stocke, on entend cession dactifs pour obtenir des liquidits, dcisions qui concernent lactif du bilan. Le portefeuille-titres de la banque constitue la premire source de liquidit stocke, et plus prcisment les titres de transaction qui peuvent tre cds rapidement et sans encourir par trop de moins valuesmoins-values sil sagit de titres courts de la catgorie des titres de crance ngociables. La titrisation dactifs plus long terme non cots sur des marchs, outre le transfert du risque de contrepartie, permet non seulement de reconstituer les liquidits de la banque mais aussi de modifier les impasses de liquidit sur les maturits loignes.La banque peut alternativement emprunter de la liquidit soit auprs de la banque centrale soit sur les marchs. En rpondant aux appels doffre de la banque centrale dont les modalits ne sont pas dveloppes ici, ltablissement de crdit comblera des dficits temporaires de liquidits et en se prsentant sur les diffrents marchs de capitaux, il obtiendra galement de la trsorerie. La diversit des supports (lignes de refinancement, certificats de dpts, bons moyen terme ngociables) ainsi que lexistence dun portefeuille-titres indispensable pour pouvoir fournir du collatral, cest--dire des garanties, donne tout son sens la gestion des passifs.

Section 3: La Gestion Du Risque De Taux D'intrt:Nous prsentons d'abord le principe de la gestion du risque de taux d'intrt avant d'en indiquer les modalits de couverture contre ce risque.1/- Le principe:Compte tenu de l'incidence du risque de taux sur la marge de transformation, il est indispensable pour grer ce risque, de figer un niveau optimal pour la rendre insensible aux variations adverses des taux d'intrt. Pour ce faire, deux conditions sine qua none doivent tre satisfaites:- le gap ou l'assiette du risque doit tre nulle tout instant c'est--dire qu'il doit y avoir un parfait adossement entre ressources et emplois taux fixe.- l'assiette du risque par rfrence de taux variable doit tre nulle. Cela implique qu' tout instant, on ait un montant gal d'emplois et de ressources.

Section 4: La Gestion Du Risque De Change1/- Le principe:Pour se couvrir contre le risque de change, il convient d'annuler les positions de change (court ou long) dans chaque devise concerne. Section 5: Gestion du risque oprationnel:Une gestion efficace des risques comporte certaines tapes. La premire consiste pour la banque, produire la dfinition des risques oprationnels et en dterminer ses diffrentes composantes. Le champ des risques oprationnels tant trs large, il appartient chaque tablissement de se forger sa philosophie et de dterminer sa propre dfinition du risque oprationnel. Ses composantes doivent toutefois pouvoir tre rattaches aux diffrentes typologies de familles de risques bloises.L'identification du risque se fait au travers d'ateliers de travail, d'entretiens avec les oprationnels, d'analyses des pertes et profits des annes antrieures ainsi que de tout autre support recensant les dysfonctionnements ayant pu rcemment ou historiquement avoir lieu au sein de l'tablissement (rapports d'audit interne, rapports des autorits de tutelle, cahiers de bords/incidents des services...). Chaque vnement de risque est ensuite analys et quantifi selon deux axes: sa frquence et sa gravit.

Etude empirique

Section 1: prsentation de lchantillon et mthodologie de recherche: La recherche thorique ne pourrait tre suffisante si elle nest pas assortie dune tude pratique sur le terrain.Nous avons effectu une enqute auprs des deux banques lune tatique (BNA) et lautre priv (BIAT) en fait nous avons adopt une dmarche logique pour aboutir des rsultats nous permettant dexpliquer la ralit des banques tunisiennes en matire dvaluation des risques.Pour cela, nous avons essay de suivre la mthodologie suivante: 1- La collecte dinformation: Afin de rendre notre problmatique oprationnelle, il faut la caractriser par un besoin en information.Parmi les outils de collecte dinformations, il nous semble que lenqute par entretien est loutil le plus appropri pour effectuer notre recherche.Lentretient tait administr par les personnes interroges et plus prcisment les chargs clientle qui soccupent doctroi de crdit par la banque.2- Choix de lchantillon: Notre recherche concerne spcialement une banque tatique (BNA) et une banque priv (BIAT).La prcision des rsultats de ltude augmente en gnrale avec laugmentation de la taille de lchantillon mais la taille de ce dernier est souvent influence par la scurit des informations dans les tablissements bancaires, par consquent notre chantillon sera limit une comparaison sur les plus importantes axes entre ces deux banques o on a effectu notre 4 mois de stage de fin dtude.On a commenc tout dabord par ltude de traitement dun dossier de crdit chez les deux banques a travers un entretien direct avec le charg des crdits

3- les diffrents crdits offerts par les deux banques Pour la BIAT:Nom de crditDescriptionPlafond Risque couruRisque inattendu

CREDIMEDIA Cest un crdit la consommation destin fiancerfinancer les besoins urgents et imprvues du client. Il est accessible toute personne physique ayant 3 mois danciennet bancaire, client de bonne moralit, client particuliers salaris titulaires et client professionnel.Loctroi de crdit dpend du respect de la norme de remboursement mensuelle de 40% du revenu mensuel.

12000 DT: CREDIMEDIA Classique.20000 DT: CREIMEDIA Safir.

Crdit AUTOCrdit la consommation destine aux personnes physique ayant 3 mois danciennet permettant lacquisition dune voiture de tourisme neuf ou doccasion.Loctroi de crdit dpend du respect de la norme de remboursement mensuelle de 40% du revenu mensuel net.

70000DT pour voiture neuve; 50000 DT pour voiture occasion. Pour des montants plus leves, il faut laccord de la hirarchie

CREDIT FOYER Cest un crdit li la consommation destin lacquisition de biens dquipement des mnages et rserv aux titulaires de compte Epargne Prvoyance ou compte chque pargne.

30000 DT

CREDIT IMMOBILIER Cest un crdit li limmobilier long terme destine au financement dun projet immobilier usage dhabitation: acquisition dun logement principal neuf ou ancien, construction du logement principal, extension ou amnagement du logement principal.

80% du cot de logement acqurir et des travaux engags.

CREDIT NAJAH Cest un crdit dtude reli une pargne pralable (sur compte pargne NAJAH) accord aux tudiants du deuxime et/ou troisime cycle de lenseignement suprieur public ou priv en Tunisie ou ltranger.

15000DT sans dpasser le revenu annuel de la caution

CREDIT RESIDENCE Cest un crdit octroy dans le cadre dun plan Epargne Rsidence au terme de la phase dpargne prvue dans ce plan, il est destin au financement dun projet immobilier usage dhabitation. Il est destin toute personne physique rsidente en Tunisie.

90% du cot de projet.

CREDIT RENOVCest un crdit destin au financement des travaux de rnovation et amnagement dun logement. Ce crdit est octroy toute personne physique rsidente en Tunisie.

20000DT

4- Etude comparatives de traitement dun dossier de crdits chez chaque banque Pour la BIAT:

Processus

Maintenant, le banquier demande les Les documents ncessaires pour la constitution du dossier de crditqui sont en gnrale:- Copie de CIN;- Justificatif des revenus (les 3 derniers relevs de compte);-Attestation du salaire pour les salaris ou dclaration unique des revenus pour les professionnels;- Attestation de travail. Par la suite il faut quil demande les garanties qui sont en gnrale - Domiciliation de salaire; - Assurance vie. Mise en place:Dlivrance dune dcharge au client aprs la rception du dossier complet;Edition dun extrait de compte;Edition du PIE;Edition du SED;Prparation dune simulation en accdant DGCNET;Etablissement du Scoring (interne); Aprs avoir faire le ncessaire il vient par la suite:La prsentation du dossier au RPV pour validation du Scoring (interne);Le lendemain du jour du dblocage, le charg de clientle envoie par courrier une demande du crdit et un chancier au portefeuille centrale.Le charg de clientle doit dbloquer le montant des intrts au paravent.

Le processus peut se rsum comme la suit:

Remarque:Dans certains cas, le charg de clientle est appel tablir une drogation signe par le RPV en mentionnant: le nom du client, le N du compte, lobjet de la drogation ainsi quun commentaire dcrivant lavis du charg. Cette drogation sera envoye au directeur de zone pour laccord.Exemples des cas ncessitant une drogation: Client non titulaire; Dpassement de la capacit de remboursement; Crdimedia pour les professionnels; Etc

pour la BNA:

5- tude des contributions de gestion de risque crdit On a finis notre enqute par llaboration des techniques internes de gestion des risques chez les deux banques avant, lor et aprs loctroi de crdit qui se rsume dans les tableaux suivantLes techniques internes La BIAT La BNA

Le scoring interne

La ventilation

La titrisation La Banque Internationale Arabe de Tunisie (BIAT) vient dobtenir lagrment du conseil du March financier (CMF) pour la constitution dune socit de gestion de Fonds communs de crances, baptise Tunisie Titrisation. Tunis Le Quotidien La banque vient dannoncer sur son site officiel, la cration de cette nouvelle socit dans le cadre de la loi n2001 - 83 du 24 juillet 2001, portant promulgation du code des organismes de Placement collectif. TuniseTunisie TitristationTitrisation aura ainsi grer le fonds commun de crances qui sera lanc loccasion du montage imminent la BIAT de la premire opration de titrisation. En vertu de cette opration, la BIAT va cder une partie des crances douteuses quelle dtient sur sa clientle ce fonds commun de crances. Pour assurer le financement de cette opration, ce fonds mettra des valeurs mobilires ou titres qui seront souscrits par des investisseurs, institutionnels pour la plupart, tels que les compagnies dassurances, les banques... La cration de Tunisie Titrisation, entre dans le cadre de la stratgie gnrale de la BIAT de diversifier ses ressources de financement et procde de son souci dinstaurer ladquation souhaite entre ses ressources et ses emplois particulirement dans le secteur de limmobilier. Avec cette nouvelle socit, la banque apporte sa contribution la dynamisation du march financier tunisien puisque la titrisation engendre naturellement lintroduction de nouveaux instruments et produits de financement et de la placements sur ce march. Cette opration sera, ventuellement, suivie dune autre tentative manant de la Banque de lHabitat, qui serait en attente de lagrment du CMF pour crer sa propre socit. La cration de nouvelles socits de titrisation permettra, donc de dynamiser le march financier tunisien qui reste, tout de mme dune taille assez limite par rapport dautres pays mergents. Ceci-dit, les perspectives de dveloppement de ce march sont importantes, notamment, avec la dynamique remarquable enregistre au niveau de la cote de la Bourse des valeurs mobilires de Tunis qui attire de plus en plus dentreprises tunisiennes. Il y a lieu de rappeler, sur un autre plan, que la BIAT a connu rcemment lentre dun nouvel investisseur tranger savoir, la socit italienne SIMSET, dans son capital raison de 2%. Leader du march tunisien priv, la BIAT devra favoriser et appuyer le dveloppement du secteur priv tunisien, travers le financement des nouveaux projets dans le cadre de la stratgie nationale de crer prs de 70000 entreprises lhorizon 2009. La BIAT est, galement, le principal client tunisien de la socit financire internationale (SFI), filiale de la Banque mondiale dont lobjectif est de soutenir la croissance du secteur priv.

On peut rsumer par le schma suivant:

6- comparaison entre lesdes ratios qui prsente chaqueinter banque

Norme prudentielleLa BCT La BIATLa BNA

Ratio de liquidit

94.99 %

Ratio de solvabilit 9.94

Ratio de division de risque

Les risques individuels dpassant 15% des Fonds Propres Nets (FPN) ne doivent pas excderglobalement 1,5 fois les FPN de la Banque. (normalement 2 FPN)POUR LA BIAT 0.9 FPN

Les risques individuels dpassant 5% des Fonds Propres Nets (FPN) ne doivent pas excderglobalement 3 fois les FPN de la Banque.(normalement 5 FPN)

POUR LA BIAT 2.8 FPN 1

Provision a la BCT La banque a consacr un provisionnement complmentaire de 35,6 MDT, li lapplication de la circulaire 2013-21 du 30 Dcembre 2013 qui prvoit des dcotes de garantie sur les actifs de la classe 4 ayant une anciennet suprieure 3 ans

Rapport annuel BIAT/ BNA 2013

Analyse de ltat financire de la BIAT:La BIAT cherche vrai semblablement prserver son positionnement, et ce en capitalisant sur ses atouts concurrentiels et en profitant de la marge de manuvre dont elle dispose au regard des ratios rglementaires confortables quelle affiche . Analyse de ltat financire de la BNA: