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Volume 19 - Numéro 4 HIVER 2011 Association des travaux publics d’Amérique Chapitre du Québec Travaux d’infrastructures et patrimoine historique Le traitement des lacs urbains et des étangs Les applications de téléphones intelligents pour les travaux publics Ville de Repentigny : innovation en santé-sécurité À LIRE DANS CE NUMÉRO :

Travaux d’infrastructures et patrimoine historique

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Page 1: Travaux d’infrastructures et patrimoine historique

Volume 19 - Numéro 4 HIVER 2011

Association des travaux publics d’AmériqueChapitre du Québec

Travaux d’infrastructures

et patrimoine historique

Le traitement des lacs urbains et des étangs

Les applications de téléphonesintelligents pour les travauxpublics

Ville de Repentigny : innovation en santé-sécurité

À LIRE DANS CE NUMÉRO :

Page 2: Travaux d’infrastructures et patrimoine historique
Page 3: Travaux d’infrastructures et patrimoine historique

Le PUBLICACTION, le bulletin officielde l’Association des Travaux Publicsd’Amérique-Chapitre du Québec estpublié quatre fois par année.

Comité exécutif 2011-2012 de l’ATPA - Chapitre du QuébecPrésident :

Pierre Pistagnesi (Lumec inc.)

Président élu : Éric Langlois (Ville de Québec)

Trésorier : Janick Lemay (BPR Consultant)

Secrétaire : Claudine Claessens (Aqua Data)

Délégué APWA : Gilles Céré (Clow Canada)

Présidente sortante :Marie-Claude Desrochers (Ville de Châteauguay)

Délégué CPWA :Daniel McDuff (Ville de Pointe-Claire)

Comité de rédaction du PublicActionCarl Minville, ing.

(Cité de Dorval)Pierre Bélanger

(Soleno)Alain Bouchard

(Lumen)Olivier Montulet

(Les entreprises OMEX)Pierre-Yves Faucher

(Consultant)

Coordination de la production,révision des textes et traduction

Pierre-Yves Faucher

Montage et conception graphiqueÉditronic inc.Sylvain Malbeuf

Note de la rédactionLes auteurs des articles publiés dans cebulletin conservent l’entière responsabilitéde leurs opinions et n’engagent en aucuntemps celles de l’A.T.P.A.-Chapitre duQuébec.

Les textes publiés dans ce bulletin peuventêtre reproduits sans autre autorisation.Une mention de la source serait toutefoisappréciée.

Le générique masculin est employé sansdiscrimination et uniquement dans le butd’alléger le texte.

Vous pouvez communiquer vos commentaires, opinions et autres informations à : ATPA – Chapitre du Québec, 500Sherbrooke Ouest, Bureau 900, Montréal(Québec), H3A 3C6Téléphone : 514-282-3820Télécopieur : 514-844-7556Courrier électronique : [email protected] Internet : www.atpa.ca

Dépôt légal : Bibliothèque nationale du Québec (1993)Bibliothèque nationale du Canada (1993) ISSN 1192-7496

La publication du bulletin officiel desmembres de l’Association des travauxpublics – chapitre du Québec est renduepossible grâce au soutien financier del’American Public Works Association.

This newsletter is published with the financialsupport of the APWA.

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Solution efficace pour le traitement des lacs urbainset des étangsUne eau claire et limpide pour vos lacs urbains ou vosétangs de terrains de golf, est-ce possible ?L’eutrophisation est un processus de transformationse caractérisant par une augmentation de laproductivité, c’est-à-dire notamment par unaccroissement des plantes aquatiques et des algues.Des solutions simples, efficaces et pas nécessairementdispendieuses existent pour le traitement des lacsurbains et des étangs.

Message à mon patronSelon une étude de l’organisme Gallup « le patron estla première raison qui font que les genss’épanouissent au travail et la première raisonpourquoi ils quittent. » Compte-rendu d’un employéqui décrit le patron que tous voudrait ou devrait avoir.

Les téléphones intelligents peuvent travailler pourvous : les applications pour les travaux publicsLes nouvelles applications pour les téléphonesintelligents représentent un des plus merveilleuxphénomènes actuellement. Nous connaissonsl’expression « il y a une application pour tout » et il ya des chances que quoi que vous fassiez, il en existeune. C’est vrai également pour les travaux publics.

Étude de cas du projet « Intercepteur Brissette » à Sainte-Agathe-des-MontsLe projet de l’« intercepteur Brissette » consiste ainsi àmettre en place un bassin de retenue de 2 000 m3

pour capter des eaux unitaires afin d’éliminer lessurverses dans le milieu récepteur. Il est composé deconduites de refoulement à basse pression de granddiamètre des égouts unitaires. L’installation d’unsystème de stockage des eaux unitaires consistaitentre autres d’utiliser les produits Sclairpipe etWeholite (PEHD) de grand diamètre : une premièreapplication du genre dans des conditionsparticulières.

Travaux d’infrastructures et patrimoine historiqueBien que l’urbanisation ait modifié l’environnementnaturel du Vieux-Montréal, il est encore possible desaisir dans le paysage montréalais sa morphologied’origine. C’est à l’intersection de la rue Saint-Antoine et du boulevard Saint-Laurent qu’unedécouverte archéologique significative a été réaliséedans le cadre des travaux de réfection desinfrastructures souterraines de la CSEM au cours del’hiver 2011. Il s’agirait des vestiges du premier pont érigé permettant la traversée du ruisseau Saint-Martindans l’axe du boulevard Saint-Laurent dont l’ouverture date du début des années 1700.

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Table des matières

LES GRANDS TITRES

LES RUBRIQUES

Mot du président Conseil en bref54

LE MONDE MUNICIPAL EN BREF

Ville de Repentigny : Innovation en santé et sécuritéConception d’un procédé d’injection d’air pourla purification de l’eau des piscines

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Page 4: Travaux d’infrastructures et patrimoine historique

Chers membres,

otre association est en pleine évolution afin de vous offrir le maximum de services sur des sujets d’actualité.

C’est l’hiver, mais quel hiver ! Eh bien moi je me dis : où sont passés les hivers de notre jeunesse ? Beaucoup de genspeuvent penser qu’il n’y a pas de neige cette année. Lorsque nous nous déplaçons à l’extérieur des grandes villes du Québec,curieusement, il y a un hiver. Cette année, prenons Montréal comme exemple. Jusqu’en décembre, les gazons étaient encoreverts. À cela, s’est ajouté pluie, neige, verglas, des variations de température causées par Dame Nature qui sont passées àdes températures froides à aller presqu’à des températures de printemps. Avez-vous remarqué cette année qu’à la fin janvierles oiseaux se font déjà entendre et se regroupent ? Serait-ce que le printemps est déjà à nos portes? Attention, des surprisespeuvent encore arriver à tout moment.

Les citoyens pensent souvent que si les hivers sont moins rigoureux qu’avant, il en coûtera moins cher pour faire l’entretiende l’enlèvement de la neige, glace, etc… Eh bien, détrompez-vous car plus souvent qu’autrement, la machinerie est sollicitéeencore plus et cause bien des casse-têtes. Donc, les coûts économisés sur l’entretien des routes sont utilisés pour garder leséquipements en ordre afin d’être prêt à répondre à la prochaine demande. Vous n’avez qu’à penser qu’aux problèmesd’aqueduc, des routes, des nids-de-poule qui sont le résultat des fluctuations des températures du gel et du dégel.

Pendant cette période, nous sommes en préparation pour les prochaines activités qui auront lieu au cours des prochainsmois : Conférence-neige, Omnium Guy-Bergeron et notre Colloque.

Préparez-vous. Nous pouvons dès maintenant vous confirmer que notre Colloque aura lieu dans la région de l’Outaouais,plus exactement au Casino du Lac Leamy en septembre prochain. Nous profiterons également de l’occasion pour soulignerles 45 ans d’existence de l’Association. Il nous fera plaisir de vous y retrouver en grand nombre !

Pierre PistagnesiPrésident de l’ATPA-chapitre du Québec

PRÉSIDENTDUMOT

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Volume 19 - Numéro 3 AUTOMNE 2011

Association des travaux publics d’Amérique

Chapitre du Québec

Mobilisation et solidarité

Inondations 2011 en Montérégie

Compte rendu de l’expérience

de la Ville de Saint-Jean-sur-Richelieu

La Ville de Québec et la ville de Longueuil

viennent en aide à la municipalité de

Saint-Paul-de-l’Île-aux-Noix

Les cols bleus de Pointe-Claire en Montérégie

À LIRE DANS CE NUMÉRO :

Volume 19 - Numéro 4 HIVER 2011

Association des travaux publics d’Amérique

Chapitre du Québec

Travaux d’infrastructures

et patrimoine historique

Le traitement des lacs urbains

et des étangs

Les applications de téléphones

intelligents pour les travaux

publics

Ville de Repentigny :

innovation en santé-sécurité

À LIRE DANS CE NUMÉRO :

Vous lisez le PublicAction ?

Vous le trouvez intéressant ?

Ne le laissez pas dormir sur votre bureau,

sur une étagère ou dans une pile de dossiers.

Faites-le circuler au sein de votre département

des travaux publics.

Pour que tous soient informés.

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HIVER

2011

Page 5: Travaux d’infrastructures et patrimoine historique

Conseilen bref

RAPPORT DU PRÉSIDENT

M. Pistagnesi informe les membres du Conseil d’administration que lecolloque est maintenant chapeauté par Mme Marie-ClaudeDesrochers.

Le président a soumis au CA une proposition pour que tous les membresdu CE participent au Congrès américain. Un « Lac-à-l’épaule » y seraorganisé et plusieurs activités permettront aux membres du CE depromouvoir le Chapitre du Québec au sein de l’APWA.

Comme à chaque année, le Conseil d’administration envoie desreprésentants du Québec à la Snow Conference, lequel se tiendra cetteannée du 29 avril au 2 mai à Milwaukee. MM. Daniel McDuff et ÉricLanglois y représenteront l’Association.

MOT DU PRÉSIDENT ÉLU

M. Éric Langlois a préparé un formulaire à l’attention des responsablesdes différents comités. Ce formulaire devra être rempli par chacund’eux pour s’engager à suivre les différentes règles d’éthiques et lesrèglements de l’APWA. M. Langlois le remet à M. Alain Bérubé qui lesoumettra au comité éthique pour analyse et ajustements au besoin.

RAPPORT DU DÉLÉGUÉ APWA

M. Gilles Céré a communiqué avec Richard Stinson, le directeur de larégion 1, et ce dernier a été vraiment impressionné par le nombre demembres et par leur implication au chapitre du Québec. Il nousremercie grandement pour l’accueil reçu lors de sa visite. Le chapitre duQuébec se classe dans les 10 premiers chapitres par rapport au nombrede membres et par rapport à la durée de leur engagement.

M. Céré invite les membres du Québec à s’inscrire sur les différentscomités de l’APWA, qui sont, selon lui, très intéressants et formateurs,en plus de donner une plus grande visibilité au chapitre du Québec.

RAPPORT DU DÉLÉGUÉ CPWA

M. Daniel McDuff a participé à une conférence téléphonique le13 décembre dernier pour discuter de nombreux sujets comme lessuivants : tables rondes sur l’environnement, création d’un comitésur les Affaires indiennes, pique-nique sur la colline parlementaire àOttawa le 6 juin 2012, Semaine des travaux publics la premièresemaine de mai, traduction de certaines formations offertes par leCégep Saint-Laurent.

RAPPORT DES COMITÉS

COLLOQUE ANNUEL

Mme Marie-Claude Desrochers a informé les membres du CA que le congrès 2012 aura lieu au Lac Leamy à Gatineau du 11 au14 septembre 2012. Les membres du Conseil d’administration ont pris connaissance du budget estimé pour la préparation ducongrès 2012 qui a été adopté à l’unanimité.

FORMATION

Présentement, le Cégep Saint-Laurent travaille avec la Ville deBrossard afin d’évaluer les contremaîtres actuels pour ensuite ciblerles formations nécessaires offertes par le collège en collaborationavec l’ATPA. On parle aussi de la possibilité de quelques cours àRimouski au printemps.

PARTICIPATION AU CONGRÈS EXPO GRANDS TRAVAUX

L’espace des kiosques est offert gratuitement à l’ATPA au CongrèsExpo Grands Travaux qui se tiendra le 13 et 14 avril au StadeOlympique.

OMNIUM GUY-BERGERON

Le comité golf dirigé par M. Luc Fugère s’est réuni le 13 décembredernier. L’invitation pour le tournoi de golf 2012 a été envoyée auxmembres. Le terrain est réservé pour le 9 août 2012 à Saint-Liguori.Le coût demeure le même pour les membres mais il y a uneaugmentation de 20 % pour les non membres.

TOURNOI DE HOCKEY

Le tournoi de hockey aura lieu à Montréal, arr. Saint-Laurent les27, 28 et 29 avril 2012. Toutes les informations sont disponiblessur le site Web de l’ATPA.

CONFÉRENCE NEIGE

La Conférence-Neige aura lieu le 23 mai 2012 à Saint-Hyacinthe.La formule demeurera sensiblement la même que l’an dernier, maisil y aura un forum de discussions et une table-ronde.

CODE D’ÉTHIQUE ET RÈGLEMENTS

M. Alain Bérubé a informé le CA que 4 personnes se sont montréesintéressées à faire partie de son comité. Une rencontre aura lieutout juste après le CA d’aujourd’hui. M. Bérubé regardera ledocument fourni par M. Éric Langlois. Le budget d’opérationestimé sera fourni lors de la prochaine rencontre du CA. M. Bérubéa proposé de fusionner le comité « Guide/Manuel du chapitre »avec son comité.

PROTOCOLE ET RECONNAISSANCE

M. Luc Duval fera un bilan de ce qui a été fait à ce jour à l’ATPAconcernant le protocole et la reconnaissance et reviendra sous peuavec une politique à cet effet.

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Le conseil d’administration s’est réuni le 25 janvier dernier.

Voici les principaux sujets qui ont été discutés à cette réunion

qui s’est tenue à Longueuil.

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Page 6: Travaux d’infrastructures et patrimoine historique

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INFRASTRUCTURES ET PROTECTION DU PATRIMOINE

Dans le cadre des travaux de la Commisson électrique de Montréal sur leboulevard Saint-Laurent, des vestiges d’un pont érigé au cours du régime françaisdans le Vieux-Montréal ont été découverts.

ien que l’urbanisation ait modifiél’environnement naturel du Vieux-Montréal, ilest encore possible de saisir dans le paysagemontréalais sa morphologie d’origine. L’unde ces éléments caractéristiques toujours

visibles est la colline du Vieux-Montréal, une éminenceallongée qui s’étire dans l’axe du fleuve et quechapeaute la rue Notre-Dame. À partir du sommet decette rue, la pente raide sur le versant nord et la penteplus douce et allongée sur le versant sud menant aufleuve sont toujours visibles. Au pied du versant nord,on peut aussi imaginer un élément aujourd’huidisparu : un ruisseau, le ruisseau Saint-Martin, quisuivait une dépression naturelle sous ce qui estaujourd’hui la rue Saint-Antoine.

C’est à l’intersection de cette rue et du boulevardSaint-Laurent qu’une découverte archéologiquesignificative a été réalisée dans le cadre des travaux deréfection des infrastructures souterraines de laCommission des services électriques de Montréal(CSEM) au cours de l’hiver 2011. Il s’agirait des vestigesdu premier pont érigé permettant la traversée duruisseau Saint-Martin dans l’axe du boulevard Saint-Laurent dont l’ouverture date du début des années1700. La présence d’un pont à cet endroit est attestée

dès l’année 1713. Il est entre autres représenté sur unplan ancien datant de 1717 et illustrant la ville deMontréal.

Les vestiges mis au jour correspondent à un ensemblede sept pieux de cèdre blanc de 13 à 25 centimètres dediamètre et d’une longueur résiduelle de 0,54 à 1,12mètre qui reposaient de façon désordonnée en surfacedu terrain d’origine qui, à cet endroit, épousait le talusmenant au lit du ruisseau Saint-Martin. Cinq de cespièces étaient clairement biseautées à la hache à l’unede leurs extrémités suggérant qu’ils étaient jadisplantés dans le sol (photo 1). L’autre extrémité de cespièces présentait des traces de bris et d’arrachementrésultant probablement de leur cassure à leur niveaud’affleurement hors-sol lors du démantèlement del’ouvrage. Par ailleurs, les quelques objets récoltés enassociation avec ces pieux tendaient à démontrer qu’ilsavaient eu une vie utile durant la période du régimefrançais (1642-1760). Afin de vérifier cette hypothèseet avec l’appui financier de la CSEM, la datation deces pièces de bois obtenue par une analyse dendro-chronologique1 réalisée par l’Université de Montréal apermis d’établir que ces arbres ont été coupés quelquesannées après 1704.

Cathy Couture ArchéologueChargée de projet Arkéos inc.

HIVER

2011

Découverte des vestiges d’un pont érigé au cours du régime français

dans le Vieux-Montréal

Plan de Chaussegros de Léry –1717 illustrant le pont traversant leruisseau Saint-Martin

L’enceinte de pieux érigée en 1687 autourde la ville de Montréal sera graduellementremplacée par une muraille de pierre entre1713 et 1738, alors que le territoire de laNouvelle-France est convoité par lesAnglais. En 1717, alors que l’on s’affaire àconstruire le nouvel ouvrage défensif, uneporte est percée dans l’ancienne enceinteafin de permettre un accès direct au cheminSaint-Laurent et à son pont. Puis, vers1732, l’imposante porte Saint-Laurent,l’un des trois grands accès au nouveaubourg fortifiés, remplacera cette dernière,faisant du chemin Saint-Laurent l’une desplus importantes artères de l’Île deMontréal.

1 La dendrochronologie est l'étude des cernes annuels de croissance des arbres dont la largeur varie en fonction des conditions ambiantes. Enanalysant des échantillons de bois d'une même région et ayant poussés à des époques différentes mais se recoupant, il est possible pour lesspécialistes de recomposer une séquence sur plusieurs siècles et de créer une chronologie de référence servant de point comparatif permettantla datation, à l’année près, d'un morceau de bois.

B

Page 7: Travaux d’infrastructures et patrimoine historique

7

INFRASTRUCTURES ET PROTECTION DU PATRIMOINE

terres agricoles environnantes qui accueillent alors de plus enplus de familles. Ces chemins étaient dotés de ponts permet-tant de traverser les cours d’eau présents sur leur tracé. Faitprobablement entièrement de bois au début de l’histoire de laville, ceux-ci ont dû par la suite être remplacé par des ouvragesen partie ou en totalité en pierre, vu l’important entretien dontils devaient faire l’objet et l’augmentation graduelle de leurachalandage lié à l’augmentation incessante de la populationsur le territoire de l’île de Montréal. Dans l’axe du boulevardSaint-Laurent, un tel ouvrage en pierre a peut-être été érigélorsque le cours du ruisseau Saint-Martin a été canalisé dansun ouvrage en pierre vers 1820. Ce ne sera qu’à la suite del’enfouissement du ruisseau dans une canalisation souterraineau cours des années 1837-1838 que la présence de ponts nesera plus nécessaire.

À la lumière de ces résultats, les archéologues ont interprétéces vestiges comme étant les assises du premier pont de boisconstruit au début du XVIIIe siècle. Il est probable que lors duremplacement ou de la réfection de ce pont, ses assisesauraient été coupées au niveau d’affleurement hors-sol et queles portions résiduelles de ces pièces, soit les pieux mis au jour,auraient par la suite été retirées du sol et disposées à quelquesmètres de ce dernier.

À l’époque de la construction de ce pont, la ville de Montréalne compte que quelque 2 000 habitants et 300 maisonnéesdisposées le long du tracé actuel des rues du Vieux-Montréal,alors entouré d’une palissade de pieux de bois afin de seprotéger des attaques iroquoises. Quelques chemins en terre,dont le futur boulevard Saint-Laurent, mènent de la ville aux

ARKÉOS INC.Arkéos inc. œuvre dans le domaine du patrimoine et de l’archéologiedepuis 1981. La firme touche à tous les domaines de l’archéologie,mais depuis 24 ans, leur pratique est principalement axée en milieuurbain et particulièrement à Montréal. La plupart du temps, leursinterventions sont conduites à l’intérieur de différents cadres légaux etréglementaires mis en place pour assurer la protection du patrimoine.Leur implication permet généralement d’évaluer l’impact d’un projet deconstruction sur les ressources archéologiques et d’assurer le suivi desmesures de mitigation adoptées. Nous faisons en quelque sorte le pontentre l’aménagement et la préservation/mise en valeur des ressources.

SECTEURS D’ACTIVITÉSL’archéologie, préhistorique (Amérindiens) et historique(Eurocanadiens, depuis les premiers contacts avec l’Ancien-Monde),constitue le champ d’expertise principal d’Arkéos inc. Outre cesdeux grandes sous-disciplines, ils œuvrent aussi à l’occasion dansdes domaines plus pointus, comme l’archéologie subaquatique,industrielle, bioarchéologie, la constitution et le traitement dedossiers historiques et la mise en valeur sous toutes ses formes.

Arkéos51, rue Jean-Talon EstMontréal (Québec) H2R 1S6Tél. : (514) 387-7757 Fax : (514) 382-5659Courriel : [email protected]

Photo 1 - Illustration des cinq bases de pieux biseautés associés aupont permettant de traverser le ruisseau Saint-Martin dans l’axe du

boulevard Saint-Laurent au début du XVIIIe siècle.

Photo 2 - Vue de l’emplacement des vestiges du pont mis au jour sur les berges de l’ancien ruisseau Saint-Martin à l’angle sud-est de l’intersection du boulevard Saint-Laurent et de la rue Saint-Antoine lors des travaux de la CSEM

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Page 8: Travaux d’infrastructures et patrimoine historique

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L’EUTROPHISATION DES PLANS D’EAU

Une eau claire et limpide pour vos lacs urbains et / ou étangs de golf, est-cepossible ? Eh bien oui, mais avant de passer aux solutions possibles, voyons ce quipeut causer l’eutrophisation de vos plans d’eau.

eutrophisation est un processus de transformation se caractérisant par une augmentation de laproductivité, c’est-à-dire notamment par un accroissement des plantes aquatiques et des algues.C’est un phénomène naturel à l’échelle géologique, mais qui se trouve fortement accéléré par lesurplus des matières nutritives et des sédiments apportées par diverses activités humaines. Certainséléments comme la température de l’eau, l’ensoleillement et les précipitations (en lessivant les sols

d’éléments nutritifs et fertilisants) peuvent causer la prolifération des plantes aquatiques et des algues maisl’élément principal est le phosphore.

Principales sources de phosphore :

● Engrais domestiques (pour pelouses, plates-bandes, etc.)

● Engrais agricoles (engrais chimiques, lisiers, etc.) ● Eaux usées (domestiques, municipales) ● Détergents, lessives et savons ● Coupes forestières abusives (sols mis à nu) ● Érosion des rives ● Rejets de sites d’enfouissement ● Rejets industriels● Nutriments rejetés par les agglomérations● Systèmes de traitement individuels (fosses

septiques)

Les effets de l’eutrophisation sont :

● une trop grande concentration de phosphore;● un envasement du fond et du littoral; ● une présence parfois importante d’algues et / ou

de plantes aquatiques;

● une diminution de la transparence de l’eau; ● une carence et même parfois une absence

d’oxygène dissout dans les parties plus profondesdu plan d’eau;

● par exemple, un étang naturel en plein bois estcondamné à disparaître car sa capacité derégénération diminue avec le temps, il y a tropd’apports nutritifs (feuilles mortes) par rapport àla capacité de digestion et d’oxygénation du pland’eau.

SolutionsD’après la majorité des experts, la gestion des bassins

versants (tel que les bandes de protection autour deslacs, la gestion des fosses septiques etc.) n’est passuffisante pour protéger et restaurer un plan d’eau. Uneaide biologique, mécanique et physique sont les seulessolutions pour redonner une vie normale à vos plansd’eau. Ils peuvent être utilisés ensemble ou séparémentselon le besoin du plan d’eau.

François Perron BioService Montréal inc.www.bioservice.ca450-907-1008 (bur)514-497-1389 (cell.)

HIVER

2011

Solution efficace pour le traitement des lacs urbains et des étangs

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Page 9: Travaux d’infrastructures et patrimoine historique

L’EUTROPHISATION DES PLANS D’EAU

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AIDE BIOLOGIQUE (micro-organismes)

Un mélange de micro-organismes composé d’une culture bactériennenon pathogène, aérobique et anaérobique facultative. Le mélange estbiologique, naturel et biodégrable. Il est non toxique pour les humains etles poissons. Il est bénéfique pour les plantes et les organismesaquatiques.

Le mélange de micro-organismes entre en compétition avec les alguespour les nutriments; il restreint donc, la prolifération excessive des algues,il améliore la clarté de l’eau, réduit les mauvaises odeurs et redonne àl’écosystème son balancement naturel.

AIDE MÉCANIQUE

Nous avons mentionné qu’un des effets de l’eutrophisation est unecarence et même parfois une absence d’oxygène. L’équipement proposé,crée un courant directionnel qui permet de briser les tapis d’algues etd’oxygéner l’eau en brisant la tension de surface de l’eau pour permettrele transfert d’oxygène.

L’agitation permet de restaurer l’écosystème aquatique, de contrôler lacroissance des plantes aquatiques indésirables. Elle active la digestion dessédiments et élimine les couches de dépôts organiques. Elle améliore laqualité de l’eau et éclaircit la colonne d’eau. Une meilleure oxygénationpermet aussi une diminution des odeurs. Un autre avantage est laréduction de la reproduction des moustiques puisqu’ils se reproduisenthabituellement dans des eaux stagnantes. La circulation d’eau créée parl’équipement diminue les zones de reproduction potentielles desmoustiques.

AIDE PHYSIQUE

Il est impossible de penser que nous passerons l’été sans tondre notregazon, la gestion d’un lac urbain / étang est la même. Il ne faut pasoublier qu’il y a beaucoup de vie dans un plan d’eau et que même s’il esttraité, il continue à recevoir beaucoup de nutriments ce qui accélère lacroissance des plantes. Il est donc tout à fait normal de ramasser lesplantes aquatiques qui peuvent flotter en surface.

AVANT APRÈS

Comme vous pouvez le constater, il y a des solutions simples,efficaces et pas nécessairement dispendieuses pour le traitementdes lacs urbains / étangs. Il ne faut pas penser qu’il faut faire desanalyses très sophistiquées avant de décider de traiter son pland’eau. Lorsque que le lac ou l’étang est couvert d’un tapisd’algues de 10 cm, que l’eau n’a aucune transparence, que desodeurs nauséabondes émanent de votre plan d’eau, il estgrandement temps de les traiter. Une analyse après le traitementn’est pas plus nécessaire puisque les résultats se verront à l’œilnu étant donné que le plan d’eau aura retrouvé sa transparence.

Il n’est pas nécessaire de connaître avec précision la quantité dephosphore et d’azote puisque les micro-organismes travaillerontet continueront à travailler tant et aussi longtemps qu’il y aurades nutriments en excès dans le plan d’eau.

Ceci dit, passez un très bel été près de votre beau plan d’eau !

BioService Montréal inc. offre un service clé en main pour le traitement des lacs urbains et des étangs.

Page 10: Travaux d’infrastructures et patrimoine historique

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LE REPORTER EN FRANÇAIS

e présent texte est un message à mon patron. Pas celui que j’ai en ce moment. Celui que j’aimerais avoirun jour. En réalité, j’ai eu un patron qui répondait à tous ces critères et que j’ai eu pendant mes 36 ansen tant qu’employé. Si vous avez eu la chance d’avoir un patron comme celui que j’ai eu, profitez dechaque instant. Je vais partager mon expérience en quelques points. Il importe de définir un bon patronparce que selon une étude de l’organisme Gallup « le patron est la première raison qui font que les gens

s’épanouissent au travail et la première raison pourquoi ils quittent. »

MESSAGE À MON PATRON

Tous les jours, j’ai envie d’aller travailler. Pourquoi ?Vous pouvez penser que c’est à cause de la paye ou dela sécurité d’emploi, des chances d’avancement oumême des conditions de travail. Alors que tous cesaspects sont intéressants, ils proviennent del’organisation. Ce qui importe avant tout pour moi estce que vous, en tant que patron, faites à tous les jours.

Sentiment de réalisation, de reconnaissance et d’appréciation

Je suis fier de mon travail et du produit final, maisil m’importe encore plus que quelqu’un remarquemes réalisations. Je me rappelle encore quand vousvous êtes rendu pour la première fois sur les lieuxd’une des tâches que j’accomplissais. Vous aviez étéembauché depuis peu et vous vous êtes présenté. Lespremiers mots qui me sont venus ont été « Mais,qu’est-ce qui ne va pas ? » Vous m’avez dit que toutallait bien et que vous vouliez voir ce que les équipesfaisaient. La raison pour laquelle j’ai posé cettequestion, c’est que la dernière fois qu’un patron s’estprésenté sur les lieux de travail, c’était pourréprimander des employés qui avaient mal fait leurtravail. Ainsi, j’apprécie le fait qu’un patron sedéplace pour observer et non pas seulement pour

savoir si le travail est bien fait ou non. Cela renforcemon sentiment de réalisation. Quand vous me dites« beau travail », cela signifie bien plus que tous lesprix qu’on pourrait me décerner. Je ne suis pas làpour les honneurs avec tambours et trompettesmais je comprends pourquoi vous organisez desremise de prix devant tous les employés. Quandvous nous récompensez, vous dites à tous lesemployés ce que vous considérez le plus important.Ce qui m’a réellement jeté par terre c’est ce que vousavez fait après la cérémonie. Vous avez envoyé unenote à ma femme qui soulignait le prix que j’avaisreçu et l’expression de l’appréciation de mon travailet du soutien de ma famille. C’était une belleattention de votre part !

Respect – Contrôle du travail – Sentiment departiciper pleinement

L’autre chose que j’apprécie, s’épelle « R-E-S-P-E-C-T ». Tout comme le chantait Aretha Franklin, tout lemonde a besoin d’un minimum de respect. C’est ceque j’ai obtenu quand vous m’avez demandé monopinion et des idées. Vous tenez régulièrement desréunions pour nous faire savoir ce qui se passe et vousme demandez ce que j’en pense. Quand voussollicitez mes idées avant que des décisions soit prisesme concernant et qui affecte mon travail, je sens que

George HainesDirecteur des programmes,Gillette College, Gillette,WyomingInstructeur adjoint, NorwichUniversity, Programme MPAMembre du comité des petites municipalités/communautés [email protected]

HIVER

2011

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Message à mon patron

Source : Reporter de l’APWA, décembre 2011

Page 11: Travaux d’infrastructures et patrimoine historique

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LE REPORTER EN FRANÇAIS

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J’ai aussi remarqué comment vous aidiez un de mes collèguesqui suivait le programme interne sur le leadership. Avec cementorat, il a obtenu une promotion à un poste dans une autredivision de la ville. Je sais que ce fut difficile de le perdre, maisen voyant que l’importance mise sur notre perfectionnementprofessionnel était supérieure aux intérêts du Service, ceci a étéremarqué par chacun d’entre nous. Ça me rappelle une citationde Lou Holtz qui disait : « C’est bien d’avoir des habilités, maisle véritable test, c’est d’en découvrir chez les autres ».

Équilibre entre le travail et la vie personnelle : c’est plus qu’un travail

La plupart des patrons sépare le travail de la vie personnelledes employés. Vous réalisez qu’un équilibre entre le travail et lavie personnelle est important pour mon bien-être. Enprogrammant des activités familiales comme le pique-nique del’été dernier, vous avez eu l’occasion de rencontrer mon épouseet mes enfants et de passer du temps à discuter dans uneatmosphère plus informelle. Ce fut bénéfique pour moi, carj’avais besoin d’un peu de temps pour discuter de problèmesreliés à la famille et c’est là que j’ai pu vous en parler. Ce futplus facile pour moi de vous approcher à ce sujet car cesquestions étaient plus que concrètes. Je sais que vous en avezplein les bras au travail tout en subissant beaucoup depression, mais vous comprenez aussi que si tout va bien à lamaison, je suis un meilleur employé. Ma vie, ce n’est passeulement mon travail et je vous remercie de le comprendre.

Un appui inconditionnel

Je voudrais terminer en traitant d’une dernière question. Lesautres employés le remarquent aussi. Je sais qu’une confianceest établie parce que vous ne sautez pas immédiatement auxconclusions. Vous rassemblez tous les faits et ensuite vousanalysez la situation. Même si je fais une erreur, vous ne pointezpersonne du doigt et vous ne blâmez personne. Vous travaillez à résoudre le problème. Après tout, ce n’est pas de cette façonque ça devrait normalement se passer ? Quand j’ai du succès,vous êtes prêt immédiatement à le reconnaître. Vous êteségalement prêt à accepter la responsabilité quand ça ne sepasse pas bien. Je suis prêt à donner le meilleur de moi-mêmeparce que je sais que vous faites de même. Vous donnezl’exemple. Vous avez des standards élevés pour vous-même etvous me demandez d’en avoir également. Et le jeu en vaut lachandelle; vous vous dévouez pour l’organisation et vosemployés. Nous nous en rendons tous compte. C’est pourquoije me présente au travail tous les jours.

Merci d’être un excellent patron.

je fais partie de l’équipe. Le sentiment que je m’approprie letravail que j’ai à accomplir est important. C’est difficile àexpliquer, mais le niveau de satisfaction d’accomplir un travailque j’ai aidé à planifier est difficile à mesurer. Même si ça ne vapas bien, j’en prends la responsabilité car je me suis appropriéles tâches. Vous me donnez toutes les possibilités de réussir. Lecontrôle sur tout ce que j’accomplis est très important ! Ça memotive au plus haut point que d’avoir la responsabilité et lamarge de manœuvre nécessaire pour m’attaquer à une tâche enutilisant ma propre ingéniosité.

Communication ouverte et honnête : l’écoute

Je ne suis pas un employé parfait. Je fais des erreurs et quandcela arrive, j’aime le fait qu’on puisse en discuter. Vous n’êtespas le genre de patron absent qui communique par courrielou par téléphone pour régler une situation. John Maxwelldisait : « Un bon leader encourage ceux qui relèvent de lui dedire ce qu’il a besoin de savoir et non ce qu’il veut entendre ».Le fait de pouvoir avoir des conversations franches m’aide àvraiment dire ce que vous avez besoin de savoir même si lespropos sont délicats. J’aime votre politique « Aucunesurprise ». Vous m’avez dit que vous aimiez l’apprendre parmoi maintenant que plus tard par votre patron; quand jeprévois un problème potentiel qui peut affecter les différentsniveaux de la chaîne de commandement, je vous en fait partrapidement. Comme vous me l’avez dit « contrairement à unbon vin, de mauvaises nouvelles vieillissent mal ». La raisonpour laquelle je commu-nique avec vous, c’est que je sais quevous allez m’écouter. J’ai toute votre attention en vous voyantéteindre ou fermer toutes les sources de distraction qui fontpartie de vos outils de travail : votre téléphone portable, votreordinateur, votre téléphone de bureau, etc. Chaque fois que jequitte votre bureau, je suis convaincu que vous avez compris ceque j’ai dit et que nous sommes sur la même longueur d’onde.

Quand nous parlons, j’ai le sentiment que vous considéreznotre conversation la plus importante chose à faire à cemoment-là.

Perfectionnement professionnel et croissance personnelle

Une autre chose que j’apprécie de vous, c’est que vous vousintéressez à ma carrière et à la direction qu’elle prend. Vousconsacrez du temps et des fonds pour me permettre de suivrede la formation et de participer à des conférences pour parfairemes compétences.

Vous m’encouragez à participer aux activités de notrechapitre local de l’Association des travaux publics d’Amériqueet à la suite d’un des congrès et à mon retour, vous avez prévudes budgets pour améliorer l’équipement après prisconnaissance d’informations que j’y ai recueillies. J’aicependant un conseil à donner. J’ai remarqué que les plusjeunes employés, de la génération appelée « millénium » aimentvraiment la possibilité d’obtenir du perfectionnementprofessionnel. J’ai aussi quelques employés dans la vingtainequi aiment avoir un plan de carrière clair, un patron qui leurindique la bonne direction à prendre et qui les dirige comme unmentor tout au long de leur démarche.

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L’APWA

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es nouvelles applications pour les téléphones intelligents représentent un des plus merveilleuxphénomènes actuellement. Nous connaissons l’expression « il y a une application pour tout » et il y ades chances que quoi que vous fassiez, il en existe une. C’est vrai également pour les travaux publics. Unepetite enquête auprès des membres de l’APWA au cours du mois de mai 2011 nous a fait découvrirquelles applications ils utilisaient pour leur travail. Les résultats regroupent cinq des quelque quatre

douzaines d’applications utiles que les participants utilisent.

Nom

LoveClean Streets

Appareil

iPhoneAndroidWindows Phone 7Blackberry

Fonction

Permet de déclarer les infractionsenvironnementales avec votre téléphoneet de faire résoudre la problématiquepar les autorités locales.

Description

Améliore la performance pour les autorités, réduitles coûts et améliore la norme existante.

Coût ($US)

Gratuit

David DancyDirecteur du marketingAPWAKansas City, Missouri

L

Les téléphones intelligents peuvent travailler pour vous!

LES APPLICATIONS pour les travaux publics

AndSnow Android Aide à la navigation en cabine pour lestrajets optimisés ou courants dedéneigement des routes. L’utilisateurayant reçu les trajets et les obstacles deSpatial Matters, charge les trajets. Ilutilise le GPS et suit le trajet, voit lestournants à l’avance, les dangersconnus comme points avec étiquettes.

Économise du temps, des ressources et augmente laproductivité. Solution optimisée qui minimise leroulement à vide tout en respectant les paramètresphysiques comme la capacité pour le sel, la vitesse deroulement à vide, la vitesse de service, le nombre devoies, les niveaux de service (en temps), les coûtsd’exploitation et des salaires et les taux de dispersion dumatériel. Divers scénarios de conditions peuvent êtreconçus et chargés dans l’appareil. (1. Trajet d’épandagede sel seulement. 2. Trajets de déneigement d’urgence. 3. Scénarios de charrues multisocs. 4. Six de mes 30conducteurs ont eu la grippe aviaire). Autres avantages :Conducteur qualifié sur tous les trajets, temps minime deformation pour les trajets, niveau de service desconducteurs occasionnels presque équivalent à celui desplus expérimentés.

Coût ($US)

50-100 $

APPS

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Nom

Theodolite

Appareil

iPhone

Fonction

Il s’agit d’une multi-fonction qui agitcomme compas, GPS, carte, zoom decaméra, télémètre et inclinomètre deuxaxes

Description

Cette application permet de documenter les visites et lestravaux de chantier, améliore la photographie de baseavec des informations utiles sur la localisation etl’orientation. La plupart des informations sont intégréesdans l’entête de photographie EXIF mais l’accès peutsembler bizarre (bien que cela devient de plus en plusfacile). Cette application permet également d’obtenir desaltitudes, une orientation et un calcul des pentes quandelles ne sont pas évidentes à visualiser.

Coût ($US)

GratuitApp. de base (1,99 $) Pro (3,99 $) (Vendu sur iTunes)

Radar in Motion iPhone Plusieurs radars régionaux à télécharger.Vous pouvez choisir celui qui convient àvotre région.

En période de temps maussade, cette application permetde connaître la localisation, l’ampleur et la durée desévénements atmosphériques.

Coût ($US)

0-10 $

Mobile311 iPhoneAndroidBlackberry

Mobile 311 est un GPS servant à lagestion de la main-d’œuvre pour lesmunicipalités de petite ou grande taillequi fournit un système économique desuivi des déplacements sur le terrain etdans les bureaux et de production derapports.

Exclusivement vendue sur Internet, rien à installer,économise temps et argent, excellente croissance de laproductivité. Très abordable et conviviale.

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LE CLIENT

Approcheux prises avec une problématique desurverses fréquentes des eaux unitairesdans le milieu récepteur avant leur arrivéeà l’usine d’épuration, la ville de Sainte-Agathe-des-Monts, dans les Laurentides,décidait de retenir les services du cabinet

international d’ingénierie Les consultants SM inc. dontl’un des bureaux est situé à Sainte-Agathe-des-Montsmême, afin d’analyser le problème et de lui proposerune solution optimale à long terme.

AlternativesLes experts et la municipalité se retrouvent alors

devant différentes possibilités, notamment d’aug-menter la capacité de l’usine d’épuration de manière àtraiter en temps réel l’ensemble des eaux unitairesprovenant du réseau existant ou d’aménager unréservoir de grande capacité pour stockertemporairement les eaux unitaires et les acheminer àl’usine une fois la pointe passée . On décide alors deconcevoir et d’aménager un réservoir de grandecapacité, et de rechercher des produits performantspour ce faire.

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Le défi associé à l’installation d’un système de stockage deseaux unitaires dans une municipalité du Québec a récemmentété relevé avec brio grâce au savoir-faire de l’équipe techniquede Soleno et des ingénieurs de Les Consultants S.M. inc., ainsiqu’à l’utilisation des produits Sclairpipe et Weholite (PEHD) degrand diamètre : une première application du genre dans desconditions particulières.

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Étude de cas du projet « Intercepteur Brissette » à Sainte-Agathe-des-Monts, dans les Laurentides

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Aspects critiquesUn projet d’une telle envergure comportait bon nombre

d’aspects critiques. Tout d’abord, l’ensemble des coûts, évaluésentre 3 et 4 millions de dollars, représentait une sommeimportante pour une municipalité de cette taille. On devait doncopter pour la solution la plus économique et la plus durable.L’option de stockage en conduite fut privilégiée par rapport àl’option de construire un bassin à aire ouverte. La facilité de miseen oeuvre comme facteur d’économie sur la main-d’œuvre etl’équipement, ainsi que l’échéancier de réalisation, étaientégalement des éléments décisifs. De plus, les conditions de solétaient particulières et la présence d’autres infrastructures ajoutaitaux contraintes sur le chantier.

Dans ce contexte, il fallait donc rechercher les matériauxconcurrentiels les plus performants quant à leur durée de vie, leurrésistance à la dégradation, leur étanchéité et leur facilitéd’installation. Ces matériaux devaient répondre aux spécificationset être admissibles dans le cadre des demandes d’aide financière.

Le projet

DescriptionLe projet de l’« intercepteur Brissette » consiste ainsi à mettre en

place une conduite de rétention de 3 000 m3 pour capter des eauxunitaires afin d’éliminer les surverses dans le milieu récepteur.

Contraintes et risques particuliers

Les contraintes et les risques inhérents au projet sont de taille.

Sur le plan du terrain, le sol se compose de moraine glacière trèsdense qui rend l’excavation à une profondeur de 3 à 5 mètres trèsdifficile, la hauteur de la nappe phréatique entraîne des opérationsde pompage et la présence d’autres infrastructures limite l’espacedisponible pour l’installation des conduites, ainsi que l’espacepour manœuvrer avec la machinerie, en plus de contribuer àaugmenter les risques de bris.

Sur le plan des produits, il fallait, non seulement que lesconduites répondent à l’ensemble des spécifications techniques

requis, mais aussi qu’elles aient une durée de vie la plus longuepossible en fonction des coûts du matériel et de l’installation, et desurcroît, qu’elles soient performantes dans le cadre d’uneinstallation sous basse pression.

Les spécifications sont claires et les exigences, élevées.

Le défi

Pour le client, ce projet d’envergure à tous les points de vue estassocié à une demande de subvention exigeant de répondre àcertains critères d’admissibilité. En effet, bien que le MAMROTreconnaisse les avantages concurrentiels des produits de PEHD, ilexige de spécifier dans les appels d’offres des équivalences pour lesproduits traditionnels. De plus, les ressources financières allouéesau projet doivent être maintenues au niveau le plus bas possible,compte tenu des répercussions du projet sur la taxation descitoyens.

La dénivellation sur le tracé de la conduite projetée étantimportante, la pression interne excède les spécifications desconduites en béton armé traditionnelles. Les alternatives connuespossibles sont alors la conduite en béton à cylindre d’acier ouconduite en acier soudée en place. Dans les deux cas, ses produitssont conçus pour des applications à haute pression, tel aqueduc,refoulement d’eau et de gaz. Les coûts pour ses produits sont plusélevés et leur utilisation pour les fins du projet ne peut donc êtrejustifiée.

La question de la performance des conduites PEHD de granddiamètre sous basse pression devait toutefois être étudiée de prèset les appels d’offres devaient prévoir des équivalences pour desinstallations traditionnelles et novatrices. Les autoritésresponsables de l'aide financière faisaient preuve de prudence, carbien que l’utilisation de conduites de grand diamètre soit répandueaux États-Unis et ailleurs au Canada, elles n’ont pas encore étéutilisées en sol québécois.

Selon M. Sylvain Racette, ingénieur au service technique chezSoleno, distributeur exclusif des produits Weholite : « Pour notre

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équipe technique, le défi consistait tout d’abord à répondre àl’ensemble des caractéristiques établies et des exigencesspécifiques liées au projet. L’un des obstacles rencontrés a été deconvaincre les autorités gouvernementales qui autorisaient l’aidefinancière d’admettre l’utilisation des produits en PEHD degrand diamètre et de procéder ainsi à la première installation deconduites de ce genre sur un chantier complexe au Québec. » Ilva sans dire qu’aucun effort n’a été ménagé chez Soleno poursatisfaire aux exigences et pour promouvoir la durabilité etl’efficacité des conduites fabriquées par KWH Pipe pour desinstallations de cette envergure, ainsi que l’avantage concur-rentiel qu’offre cette méthode d’avant-garde sur le plan du prix etde la durée de vie centenaire de l’installation. Ce projet étaitunique, Soleno était forte de la compétence de son équipetechnique et de la fiabilité de ses produits et elle était conscientede l’influence des résultats sur le développement futur d’unsecteur d’activités particulier. Il fallait donc à tout prix réussircette application, à tous les points de vue.

Chez Soleno, l’équipe technique a donc préparé uneproposition optimale respectant les spécifications particulièresétablies par la firme d’ingénierie en fonction des contraintesphysiques. Le projet a donc consisté à mettre en place 448 mètreslinéaires de conduites Weholite de 2290 mm (90 pouces) dediamètre intérieur RSC 250 pour application sous basse pression(15 psi), avec regard d’accès en PEHD (1) et cheminéed’accès en PEHD (1); raccordées à 488 mètres de Sclairpipe de1520 mm (60 pouces) de diamètre extérieur DR 32,5 (50 psi).

Avantages de la solution Soleno

La solution Soleno s’est imposée, oserions-nous dire, toutnaturellement auprès des intervenants du projet et les résultatsdes appels d’offres ont confirmé les évaluations des experts.

L’utilisation de conduites de grand diamètre en PEHD, uneexclusivité du fabricant KWH Pipe, a permis, dans le cadre de ceprojet en particulier, de réaliser des installations économiques.Elles offrent une résistance accrue à la corrosion, à l’abrasion,aux agents chimiques, aux sels de déglaçage et aux mouvementsde sols, ainsi qu’aux réactions chimiques causées par les gaz dansles eaux unitaires, évitant leur dégradation et assurant leurpérennité (durée de vie exceptionnelle de plus de 100 ans),contrairement aux conduites en béton. Leur diamètre importantpermet de réduire la longueur de l’installation. Leur longueur de50 pieds, leur légèreté et leur facilité de raccordement permettentune manipulation aisée et rapide. Leur installation ne requiertpas les services d’entrepreneurs spécialisés, puisque toutentrepreneur qualifié pour l’installation d’égouts et d’aqueducspeut en effectuer la mise en place. De plus, leur raccordement surplace par l’équipe technique de Soleno au moyen d’un procédéde fusion thermale qui lui est propre permet d’en garantirl’étanchéité. Enfin, leur coût (matériau et installation) estmoindre que celui des conduites traditionnelles et leur empreinteécologique est faible.

Un autre avantage inestimable du produit de PEHD dans lecadre de ce projet a été la possibilité d’effectuer des raccordsde même diamètre que les conduites, et en une seule pièce(regard à paroi extérieure lisse de même diamètre que laconduite de 90 pouces). En effet, seul le PEHD permet cegenre de raccord, alors que le regard en béton pour raccorderune conduite de 90 pouces est composé de multiples pièces degrande taille (150-160 pouces de diamètre vs 90 pouces pour le

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regard en PEHD) qui deviennent pour l’entrepreneur sur leterrain un casse-tête lors de la mise en place. La surfaced’excavation requise est par conséquent plus grande et denombreuses manipulations de pièces lourdes doivent êtreeffectuées, ce qui augmente le temps d’installation (environ8 h vs 2 h pour le regard en PEHD) et par ricochet, la duréedu chantier et les coûts qui y sont associés.

Dans le cas présent, le chantier achevé à l’automne 2011s’est échelonné sur un total de 12 semaines et n’a connuaucun retard. L’installation et le raccordement des conduitesont nécessité seulement 8 semaines, alors que, selon lesexperts, un chantier traditionnel aurait facilement pus’échelonner sur quelques semaines de plus.

Ainsi, toutes les caractéristiques du produit de PEHDont fait en sorte de gérer l’installation en un temps record.La question de la productivité est ainsi résolue. À ce sujet,M. Alexandre Foisy, ingénieur chez MBN Construction inc.affirme : « L’utilisation de conduites de PEHD de Weholitenous a permis de réaliser le projet dans des délaismoindres, tout en nous permettant de nous adapter auxconditions de chantier problématiques. En effet, à causede l’espace restreint entre une conduite de gaz à hautepression et la conduite maîtresse des égouts de lamunicipalité, nous avons dû ajuster l’alignement parrapport au plan original. Mais la rapidité d’adaptationdes partenaires du projet nous a permis de limiter lesretards que cette situation a causés. Les ingénieurs ontrapidement réagi et Soleno a rapidement fourni les piècesnécessaires pour apporter les correctifs. »

Les résultats

La solution retenue a permis à la municipalité de Sainte-Agathe-des-Monts de réaliser des économies considérables,tout en se dotant d’une installation durable et écologique.Selon les experts, ce choix lui a permis de réduire du tiers ladurée du chantier. Pour les contribuables, cet investissementa été judicieusement géré par la municipalité qui a corrigédans les délais annoncés et de manière durable une situationcritique possiblement nuisible sur le plan politique, etautrement onéreuse.

Pour le fabricant (KWH Pipe), la réussite de ce premierchantier au Québec où des conduites de cette taille sontinstallées représente une percée d’importance dans unmarché représentant un vaste potentiel (Québec etCanada). La qualité de ses produits, alliée à la disponibilitéet au savoir-faire du personnel technique de Soleno à titre dedistributeur exclusif, représente un atout précieux dans uncontexte où les infrastructures ont souvent atteint leur duréede vie et où les produits traditionnels répondent moins bienaux exigences du marché actuel.

Pour le cabinet d’ingénierie, la collaboration efficaceétablie avec l’équipe de soutien technique de Soleno lui apermis de vaincre tous les obstacles associés à ce projet, dedévelopper une confiance accrue envers le savoir-faire deSoleno et de confirmer l’avantage concurrentiel del’installation de conduites de PEHD sur les méthodestraditionnelles.

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Pour l’entrepreneur, le lien de confiance établi avec lefournisseur (Soleno) et son équipe de soutien technique vientrenforcer la supériorité évidente des produits installés et luiprocurer une tranquillité d’esprit face aux prochains chantiers dumême genre.

Enfin, pour Soleno, mettre de l’avant une solution utilisant lagamme de produits exclusifs Weholite les plus performants sur lemarché et mettre à la disposition des partenaires du projet salongue tradition de professionnalisme lui ont permis de gagner laconfiance du client et des autorités gouvernementales pourréaliser avec succès une première application de conduites degrand diamètre au Québec. Les preuves de performance à touspoints de vue des produits Weholite dans le cadre de ce projetpermettent ainsi au personnel de Soleno de promouvoir avecassurance ce genre de conception technique dans l’avenir.

Un défi relevé avec brio qui lui ouvre les portes d’un vastemarché et qui lui donne l’opportunité d’offrir avec conviction desservices-conseils spécialisés reposant sur des techniquesinnovatrices éprouvées aux cabinets d’ingénierie, aux gestion-naires de services municipaux et de services routiers et auxentrepreneurs aux prises avec des problèmes liés à la gestion deseaux unitaires et pluviales.

Un cas de réussite sur tous les plans qui s’ajoute à une feuillede route impeccable.

Soleno, axée sur la performance

Soleno est située à Saint-Jean-sur-Richelieu, au Québec. Portéedepuis 1970 par une équipe visionnaire et œuvrant avec un soucienvironnemental bien ancré, Soleno conçoit, fabrique etdistribue des produits de haute qualité, principalement en PEHD,destinés au contrôle et à la maîtrise de l’eau pluviale.

Son équipe de soutien technique offre des services-conseilsspécialisés à ses clients en matière de sélection de produits, deconception et d’implantation de solutions pour résoudre lesproblèmes reliés au captage, au transport, au traitement et austockage de l’eau de pluie, et ce, de manière performante,écologique et durable.

L’entreprise exploite plusieurs installations de fabrication et dedistribution au Québec et dans les Maritimes, pouvant ainsidesservir très rapidement les marchés de l’est du Canada et dunord-est des États-Unis.

Voici le lien pour consulter le vidéo français:www.tague.ca/soleno/weholite_fr.php

1160 Route 133C.P. 837 succursale IbervilleSaint-Jean-sur-Richelieu, QC J2X 4J5Canada

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SANTÉ ET SÉCURITÉ À VILLE DE REPENTIGNY

a Ville de Repentigny est fière de présenter unprojet innovateur, chapeauté par sa divisionaquatique et déployé à sa piscine intérieure. Cetéquipement municipal, situé au 130, rue Valmont,a 20 ans d’existence et on vient d’y réaliser des

travaux majeurs d’amélioration et de mise aux normes.Dotée d’un bassin de 25 mètres, la piscine municipale deRepentigny accueille annuellement plus de 125 000baigneurs.

Soucieuse de la santé et de la sécurité de ses employés(sauveteurs, moniteurs, professionnels cols bleusresponsables de l’entretien des lieux) et de ses citoyens, lamunicipalité a mis en œuvre un tout nouveau procédé, quiconsiste à injecter de l’air (en anglais ce procédé est appeléstripping) dans le bassin de rétention d’eau ou bassind’équilibre, ce qui améliore de façon notable la qualité del’eau, tout en contribuant aussi à améliorer la qualité del’air ambiant.

Pour traiter l’eau des piscines, la chloration est à ce jourle principal mode de désinfection utilisé pour maintenirune bonne qualité d’eau. Son faible coût, sa disponibilité

et la simplicité des systèmes de dosages expliquent engrande partie cette popularité. Malheureusement, le chloreréagit avec certains composés qui proviennent desbaigneurs : l’azote (urine) et la matière organique (peau,transpiration). Ces deux principaux types de composésfont augmenter considérablement le taux de chloramines(chlore combiné) dans l’air et dans l’eau. De ce fait,plusieurs études1 ont démontré les effets des chloraminessur la santé respiratoire des baigneurs et/ ou destravailleurs. La présence de ces molécules, au-delà de lanorme en vigueur de 0,5mg/l2, a fréquemment été associéeà des symptômes d’irritation de l’appareil respiratoire, telsque les maux de gorge, la toux, l’asthme, le souffle court,l’irritation du nez, des yeux et de la peau.

Créativité

Précurseure, la Ville de Repentigny est la première auQuébec à développer ce procédé d’injection d’air (stripping)pour purifier l’environnement de la piscine. Fort créative,cette technique a des effets très positifs sur la santé destravailleurs et n’a pas d’effet néfaste sur l’environnement.De plus, chaque piscine ayant son propre système de

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Conception d’un procédé d’injection d’air

pour la purification de l’eau des piscinePréoccupés par la présence dans l’air de particules de chlore, un produit irritant pour lesmuqueuses devant être utilisé en grande quantité pour le maintien de la qualité de l’eau, desemployés municipaux, de concert avec leur employeur, ont mis au point un système afin depréserver leur santé et celle des 125 000 baigneurs qui utilisent annuellement cet équipement. LaVille de Repentigny a donc innové en concevant un procédé d’injection d’air pour purifier son eau.Une première au Québec!

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Source : Source : Ville de Repentigny

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SANTÉ ET SÉCURITÉ À VILLE DE REPENTIGNY

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ventilation, nous n’avons eu qu’à ajouter de la ventilationdans le bassin de rétention d’eau.

Ce bassin, installé sous la promenade de la piscine, serten partie à filtrer l’eau de la piscine; quatre cycles defiltration se déroulent en 24 heures. La distance qui séparele bassin d’équilibre de la piscine et sa dimension sontproportionnelles au volume d’eau de la piscine.Auparavant, l’air de ce bassin était rejeté directement dansl’enceinte de la piscine. Le nouveau système sert à évacuerce même air à l’extérieur.

Ce nouveau procédé, jumelé à l’application soutenue durèglement concernant les mesures d’hygiène de la piscinemunicipale (port du bonnet de bain, douche au savonavant la baignade, port d’une couche pour les enfants demoins de 2 ans, etc.), permet de respecter les normes envigueur par le ministère de l’Environnement. Il contribueégalement à réduire de façon significative les chloroformeset les chloramines dans l’eau et dans l’air, provoquant parle fait même une diminution appréciable de l’odeur dechlore ambiante.

Toujours dans l’objectif d’offrir à nos employés et ànotre clientèle un environnement sain et sécuritaire, la Villea profité de ces récents travaux majeurs d’améliorationpour changer les systèmes de désinfection à l’ultraviolet.

Complexité

Le système installé est comparable à celui d’unaquarium. De l’air est injecté dans l’eau du bassind’équilibre afin de favoriser le dégazage des chloramines etchloroformes. Ces dernières, très volatiles et peu solubles,se retrouvent alors dans l’air du bassin d’équilibre. L’airvicié est évacué à l’extérieur du bâtiment via l’installationd’un ventilateur d’extraction qui aspire l’air de ce bassin.Comme les chloramines ont été brassées, leur concen-tration est diminuée dans l’eau du bassin d’équilibre.Après le cycle de filtration, l’eau de ce bassin retourne dansla piscine. Pour bien imager ce processus, comparons-le àune bouteille de boisson gazeuse que nous brassons. Dèsson ouverture, une bonne partie du gaz carboniquecontenu à l’intérieur sera évacuée.

Participation

Ce projet a été rendu possible grâce à l’implication deplusieurs spécialistes dans le domaine. Le 8 février 2010,nous avons rencontré M. Benoit Barbeau, professeuragrégé au département de génie civil de l’ÉcolePolytechnique de Montréal, spécialisé en traitement deseaux dont la chloration. Mmes Amélie Trudel et ÉlaineGuénette, toutes deux conseillères de l’Associationparitaire pour la santé et la sécurité du travail (APSAM)ont aussi été consultées pour leur expertise afin de rendrele bassin d’équilibre conforme aux espaces clos.

Nous avons également documenté nos recherches enconsultant l’étude de M. Benoit Lévesque, professeur audépartement de médecine préventive de la faculté demédecine de l’Université Laval, sur les effets deschloramines sur la santé des baigneurs et travailleurs,

réalisée en 2006. Pour mener ce projet à bon port,plusieurs employés de la Ville de Repentigny ont joué unrôle important. MM. Yvon Brault et Stéphane Lafortune,techniciens en assainissement des eaux qui s’occupentdepuis plusieurs années du bon fonctionnement deséquipements et des systèmes de qualité de la piscine, nousont prêté main forte. M. Alain Galarneau, directeuradjoint de la gestion des infrastructures à la Ville deRepentigny a quant à lui supervisé la réalisation destravaux majeurs de mise aux normes des équipements à lapiscine municipale. Mme Sylvie Desgagné, chef de ladivision aquatique, a effectué la coordination du projet etassuré les liens avec tous les intervenants. MM. RichardAucoin et Pierre Brabant, responsables syndicaux ont aussiété associés à cette démarche. Leurs préoccupationsconcernaient surtout la santé et la sécurité des employés(sauveteurs, moniteurs et professionnels cols bleuschargés de l’entretien du bassin de natation).

Rayonnement

Nous croyons que ce projet est une première étape pourfavoriser l’adoption de solutions durables aux problèmesdes chloramines dans les 285 piscines intérieures duQuébec. Ce nouveau procédé d’injection d’air aura sansaucun doute un impact important pour les nouvellesinstallations qui seront construites, tout comme pourcelles déjà en place, désireuses d’améliorer leurenvironnement. D’ailleurs, déjà plusieurs organismes sesont montrés intéressés. Le projet sera notammentprésenté à l’Association des responsables aquatiques duQuébec, à l’Association Québécoise du Loisirs municipal(AQLM) et à nos partenaires, la Société de Sauvetage et laCroix-Rouge canadienne.

Résultats

Nous pouvons affirmer aujourd’hui que ce nouveauprocédé d’injection d’air dans le bassin d’équilibre apermis d’améliorer la qualité de l’air et de l’eau de lapiscine. Nous avons comparé les données en chlorecombiné pour les mois de janvier et février de 2010-2011,soit avant et après la réalisation des travaux. Les résultatssont concluants. Nous enregistrons actuellement unmaximum de 0,3 mg / litre de chlore combiné, alors qu’ilétait impossible d’avoir un taux de moins de 0,9 mg/litreauparavant. Nous surpassons donc les normes exigées parle ministère de l’Environnement (fixées à 0,5 mg / litre).Notre équipe d’entretien, nos moniteurs et nos sauveteursont déjà fait savoir leur satisfaction, l’odeur de chloreassocié à ce gaz est beaucoup moins présente sur lapromenade de la piscine. Ainsi, les nageurs qui prennentpart aux compétitions, les entraîneurs et les employés quifréquentent notre piscine plusieurs heures par semainerespirent un air de qualité supérieure. Depuis la mise enplace du nouveau procédé, aucune plainte d’employés oud’usagers présentant des irritations des yeux ou de la peaun’a été signalée.

Proactivité

Nous avons été proactifs dans ce projet en l’inscrivant àl’agenda des travaux majeurs qui viennent de se terminer.

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En offrant une meilleure qualité d’air à nos employés et ànotre clientèle, nous réduisons les risques d’inconfortsoccasionnés par la présence de chloramines dans l’air etdans l’eau, comme les problèmes respiratoires et lesproblèmes de peau. Qui plus est, le procédé mis en place n’aaucun impact négatif sur l’environnement, puisqu’aucunproduit chimique n’y est associé.

Conclusion

L’assainissement de l’air grâce au procédé proposé par laVille de Repentigny est sécuritaire, efficace et ne nécessite pasun appareillage complexe, ni un processus laborieux. Réaliséà faible coût, environ 12 000 $, le projet est de surcroîtfacilement exportable à l’échelle du Québec. C’est pourquoinous souhaitons que plusieurs villes et municipalitéspuissent en profiter pour leurs installations.

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SANTÉ ET SÉCURITÉ À VILLE DE REPENTIGNY

HIV

ER 2

011

Le formulaire d’inscription esr disponible sur le Site Web de l’ATPA.www.atpa.ca/tour_hockey

INFORMATIONS :Luc Duval : Tél. : 438-862-7964

Michel Tremblay (inscription) Tél. : 514-607-2004 (cell.)Tél. : 450-399-0566 (maison)Télécopieur : 450-399-0565

Courriel : [email protected]

Tournoi de hockey intermunicipal de l’ATPAMontréal, arrondissement Saint-Laurent

27, 28 et 29 avril 2012

Références bibliographiques

Lemay, Éric Yvan. « Enquêtes/piscines publiques. Un problèmede santé publique », le Journal de Montréal, (21 août 2006). Site : fr.canoe.ca.

Thickett ,KM, McCoach JS, Gerber JM, Sadhra S, Burge PS.(May 2002) Occupation asthma by chloramines in indoorswimming-pool air, Adresse URL: http://www.mja.com.au/public/issues.QUÉBEC (province), Ministère du Développement durable, de l’Environnement et des Parcs (MDDEP).

Le Règlement Q-2, r, 18,102. sur la qualité de l’eau des piscineset autres bassins artificiels, Les publications du Québec,2007,5p. QUÉBEC (province), Ministère du Développementdurable, de l’Environnement et des Parcs (MDDEP).

Guide d’exploitation des piscines et autres bassins artificiels. Les publications du Québec, Direction des politiques de l’eau.ISBN : 2-550-45358-12005, 2005. 76 p.

Lévesque, Benoît et Duchesne, Jean-François. Université duQuébec à Québec. « Études sur les effets respiratoires de lanatation en bassin intérieur pour les nageurs de compétition »,(2002). 25p.

Centre canadien d’hygiène et de sécurité au travail. (19 février 1999). Information sur le chlore. AdresseURL : http://www.cchst.ca/oshanswers

1 Lévesque et al.2006, CDC 2007

2 Article 5 du règlement sur la qualité de l’eau des piscines etautres bassins d’eau (Q-2, r.18.1.02).

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La piscine municipale de Repentigny récipiendaire d’un prix

en santé et sécurité vec la conception d’un procédé novateur qui permetl’amélioration de la qualité de l’eau et de l’airambiant de sa piscine intérieure, la Ville deRepentigny a été couronnée lauréate régionale du

Prix innovation en santé et sécurité du travail décerné par laCSST, le 13 octobre dernier.

C’est dans la catégorie Organismes publics que la Ville deRepentigny a été primée pour son tout nouveau procédé, lequela été pensé par des employés municipaux, soit un technicien enmécanique du bâtiment, la chef de Division aquatique et ledirecteur général adjoint du Service de gestion desinfrastructures. Le projet a été réalisé en partenariat avec lesyndicat des cols blancs et le syndicat des cols bleus de la Villede Repentigny.

A

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LE MONDE MUNICIPALE EN BREF

HIVER

2011

En effet, préoccupés par la présence dans l’airde particules de chlore, un produit irritant pourles muqueuses devant être utilisé en grandequantité pour le maintien de la qualité de l’eau,des employés municipaux, de concert avec leuremployeur, ont mis au point un système afin depréserver leur santé et celle des 125 000baigneurs qui utilisent annuellement cetéquipement. La Ville de Repentigny a doncinnové en concevant un procédé d’injectiond’air pour purifier son eau. Une première auQuébec!

Le système a été installé dans le bassind’équilibre de la piscine favorisant l’éliminationdes chloramines et des chloroformes. Unsystème de ventilation supplémentaire a aussiété installé afin de rejeter l’air directement àl’extérieur. Cette technique a des effets trèspositifs sur la santé en diminuant considé-rablement les risques d’irritation de l’appareilrespiratoire, des yeux et de la peau. Qui plus est,jumelée à l’application soutenue du règlementconcernant les mesures d’hygiène (port dubonnet de bain, etc.), cette technique est tout àfait respectueuse des normes du ministère del’Environnement.

« Visibles pour nos citoyens, les nombreuxtravaux réalisés à la piscine en 2010 ont étéaussi remarqués par la CSST! », mentionnefièrement le conseiller municipal SylvainBenoît, président de la commission Loisirs etsports. « Nous espérons que notre initiativesoit remarquée par d’autres et qu’elle ait un

impact important pour les nouvellesinstallations qui seront construites, tout commepour celles déjà en place qui sont désireusesd’améliorer leur environnement», ajoute celuiqui est aussi membre de la commissionInfrastructures urbaines.

EN LICE POUR LA GRANDE FINALENATIONALE!

Les prix innovation récompensent la créativitéet l’ingéniosité dont ont fait preuve desemployeurs et des travailleurs pour réduire etmême éliminer les risques d’accidents et demaladies au travail. Le concours vise égalementà faire connaître ces belles initiatives aux autresentreprises et organismes québécois. Leslauréats ont été choisis par un jury composé dereprésentants d’employeurs, de travailleurs, dela CSST et de ses partenaires en santé et sécuritéau travail. À titre de lauréat dans Lanaudière, leprojet de la piscine se retrouve en lice pour lafinale nationale des Prix innovation qui aura lieule 24 avril 2012 à Québec.

Notons que c’est la deuxième fois queRepentigny remporte un tel prix. Elle a remportéson premier prix Innovation en 2008 enfabriquant un support de démontage en vue defaciliter les opérations des employés de saStation de traitement des eaux usées.

Pour visionner une vidéo illustrant laréalisation lauréate de l’édition 2011, consultezle www.csst.qc.ca/prixinnovation

Sur la rangée du haut, Alain Galarneau, directeur adjoint au Service degestion des infrastructures, Sylvain Benoit, conseiller municipal, Yvon Brault,technicien en bâtiment, et Sylvie Desgagné, chef de la division aquatique,reçoivent leur prix des mains des représentantes de la CSST, Carole Théberge,vice-présidente à l’administration, aux communications et aux relationspubliques et Lucie Gravel, directrice régionale dans Lanaudière.

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