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8/10/2019 Trd - Kairos chez Aristote
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294
KAIROS
l'intelligence,
en
relation avec le devenir
par
la sensation, le philosophe qui vit
dans une sorte d tat de lvitation (que Platon dpeint propos de Thals dans le
Thtte
peut seul raliser, par le relais de la oU(J.1tox1
OIIOIJ.cX'tWII,
l'inscription
dans le discours de
la
xowwv(a des Formes. Le discours
du
philosophe est bien le
seul qui respecte la loi du kairos et du
1tpt1tOV.
On
ne
saurait plus radicalement tourner le dos
au
kairos technique
du v
sicle.
Bien
qu on
dcouvre chez le Platon du Politique, du Philbe ou des Lois un senti-
ment croissant de la relativit
et
de l'instabilit des choses humaines, et, en cons-
quence, la recherche obstine d un art
du
mlange et de la proportion
203
qui
conduit dans le Philbe faire de la juste mesure
,.
- xa(pwv et IJ.'tpwv - le pre-
mier
des
biens qui contribueront la vie heureuse
2
04,
cette volution ne s'accom-
pagne aucun moment
d une
promotion du modle technique qui mettait kairos au
centre
des
activits humaines le s plus concrtes.
La
position
de
Platon reste fonda-
mentalement celle qu'il exprimait
dans
le Phdon rien n'est plus -propos
(tXOttp6upov) que de prendre soin de son me et sauver
la
philosophie
205
En ri-
geant
la
connaissance
du
Bien et des Formes comme norme
de
toute activit
humaine, Platon renouerait plutt, par-del le kairos technique du v sicle, avec
la dfinition thique et divine
du
kairos archaque.
203. Art du mlange proportionn
et
de l'entrelacs entre les tempraments (
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Alors
que
l'intellectualisme platonicien
ne
connat pas de faille,
ramne
toute
forme
de
savoir la connaissance
du
Bien
et,
faisant de la science
des Formes
la
norme de toute action droite, contraint ainsi kairos
entrer
dans le champ de
l'lmadu.t.TJ,
Aristote, le pr emier, tablit
une
distinction nette
entre deux
formes
de
savoir:
- d une
part
la connaissance spculative
et les
sciences exactes qui portent sur
le ncessaire et doivent
atteindre
une prcision parfaite,
- d autre
part la
connaissance pratique
et
les sciences de l'action
qui
portent
sur le contingent
et
ne comportent
pas
de relle prcision
C'est ce second type de savoir qu'Aristote rattache
l thique.
Au livre I de
l thique d Nicomaque, il tablit
sa
thorie
de la
morale
conue
comme savoir pra-
tique et
donne sa
dfinition
de la
vertu.
La
liste
canonique
des
savoirs techniques
revient plusieurs fois
dans
l'expos, et au
premier
rang d entre eux, navigation et
mdecine
2
Tous
ces arts, par:ni lesquels la morale
prend
place dsormais, sont
prsents comme les arts du kairos
Ce qui
concerne
les actions (lv
tOtt 7tpat
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298
KAIROS
Et
la suite du texte de l thique rappelle l Ancienne mdecine
5
La vertu est donc une sorte de moyenne (tJ.ta6't1} 'tL
&poe)
puisqu'elle vise
un point d'quilibre t oaoc 'tO tJ.aou). Ajoutons que nos
fautes peuvent prsenter mille formes tandis qu'il n'y a
qu'une
faon de
russir l'action droite (xoc'top9ov). C'est pourquoi il est facile de manquer
le but
(&7to't1.1xtrv
'tO
axo1to)
et difficile de l'atteindre (tm't1.1xtrv). Toutes
ces raisons font
que
l'excs et le dfaut dnoncent le vice tandis que la
juste moyenne (tJ.ta6't1}) caractrise la vertu.
W.
D. Ross a montr que l'on
a,
dans ces chapitres du livre II de l thique, le
germe de la thorie du tJ.aov 6, Il est clair, comme l'a bien vu
W.
Jaeger
7
, que
cette thorie s'labore dans le
cadre
d'une comparaison entre morale et mdecine.
Mais au kairos hippocratique est substitue dsormais la notion de tJ.taov;
car
l'poque d'Aristote, en cette fin du JV sicle, kairos n'est plus li qu' la seule
catgorie
du
temps comme il est dit clairement dans l thique Nicomaque au
livre 1, chapitre 4 (1096 a 25 sqq.) :
Dans la catgorie de l'essence, le bien suprme s'appelle dieu ct l'intelli-
gence; en tant que qualit,
ce
sont les vertus; en tant
que
quantit, la juste
mesure; en tant que relation, l'utile; dans le temps on l'appelle kairos,
l'occasion.
Le kairos n'est donc plus que le temps envisag comme bon; mais le tJ.taov aris-
totlicien hrite
en
quelque sorte des caractres
du
kairos hippocratique. Car dfi-
nir la vertu comme visant un juste milieu " correspond bien sOr l'ide que
chaque vertu (ou perfect ion - est entoure
de
deux imperfections et que
tout cart par rapport c e point juste fait disparatre la vertu. Mais surtout, comme
le kairos, ce juste milieu " est dfini comme relatif: ce n'est pas une moyenne
arithmtique; et
sur ce
point encore le modle mdical semble avoir
t
dtermi-
nant pour Aristote :
Ne concluons pas du fait qu e dix mines de nourriture constituent une forte
ration et deux mines
une
faible ration, que le matre de gymnastique
en
prescrira six tous les athltes. Car une semblable ration peut tre, pour
qui la reoit, excessive ou insuffisante.
Pour
un Milon elle peut tre insuffi-
sante, mais pour
un
dbutant, elle
peut
tre excessive .. Ainsi tout homme
de savoir fuit l'excs et le dfaut, recherche le juste milieu ('to
t tJ.aov
T)'tt'i) et lui donne la prfrence, juste milieu tabli non relativement
l'objet, mais relativement nous .. Ainsi encore les bons ouvriers (o
cXjot9ot
'ttXVr'totL)
ont toujours les yeux fixs
sur ce
point d'quilibre
(7tpO
'tO'tO Or la vertu, comme la nature, l'emporte en exactitude et
en
valeur
sur
toute espce
d'art
:
sa
vise peut donc tre
le
juste milieu "
(tO
tJ.taou &v tl'T)
(thique Nicomaque, II, 6, 1106 b 5-16; notre traduction)
S. Cf. Ancienne Mdecine, chap. 9, texte cit et comment supra, p. 163-170.
6.
Cf. W. D. Ari.stotle, p.
193.
7. W. Jaeger, Aristotle's Use of Medicine
as
Mode) of Method in his Ethics
].
H. S.
77, 1957,
p
54-61;
repris in
Scripta minora,
p.
491-509.
PILOGUE
299
. Aristote emploie le verbe dont
Pour
dsigner la vtse la :ertu,mdecines dans
un
contexte trs proche.
usait avant lui l'auteur de 1Anctenne .. concrte des sujets, des cas, des ctr-
1 kairos suppose une satste d ns .
le
tJ.aov
comme e . . li le recours au tmoignage es
se
.
constances et un jugement qut tmp que
tv 'tf1
oc a91 att
xp(at (1109 b 24). . .
. . . trv
'tO
taov) dans chaque cas est donc et
Saisir
ce
JUSte " II r thique voque encore le chapttre
9
de
la conclusion d'Anstote au livre e
l Ancienne Mdecine: ' . . ment le juste milieu ('to tJ.aou
Puisqu'il est difficile d attemdre pdrctrts rse comme dit le proverbe, il
6 ) la secon e ave '
't1.1Xtrv
xptl'W
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ON LUSION
301
CONCLUSION
Kcx\pov
yvw9\,
connais le
kairos.
Fidle
au
conseil du sage Pittacos, nous avons
tent
de
retracer les mtamorphoses du
kairos,
d Homre Aristote.
Les textes homriques suggrent que la notion s'est dfinie d abord en rapport
avec l'art de la chasse et le tir de
l archer:
dcocher le trait trop loin ou trop prs
- U1ttp
XCX\pov
ou 1tpo
xcx\po
- c'est manquer le point dcisif qui fait de l'adver-
saire ou de l'animal une proie conquise. Et
d emble
apparat l'ambivalence fon-
damentale du kairos point dcisif qui signe pour
l un
l heure fatale, quand c est
pour l'autre le succs.
La posie archaque met au
centre
de sa
morale le
kairos
de la juste mesure
et
du
parfait -propos, qui exclut l'excs comme le dfaut. Ni en de, ni au-del, ni
avant, ni aprs, point d'quilibre instable
et
seuil mouvant, la notion dfinit un
art
de la O'UfJ.fJ.t'tp(cx qui fuit
la
prcipitation aventureuse - f.I.T)Otv &ycxv cmtuotw rpte
Thognis
1
comme la lenteur inopportune.
Kairos
en tout est le meilleur Le
laboureur, l'aurige, l'archer, le pilote du navire, comme le mdec in, le politique, le
pote ou l'orateur, voient
dans
la saisie
du
kairos
objet
de
leurs vux
et
de
leurs
efforts, le signe de la bienveillance
des
dieux envers qui respecte leurs lois - ces
dieux qui seuls .. accomplissent tout leur gr (xcx't aq>tnpov 1tcXVtCX noaw
v6ov)
2
Au v sicle, la conscience grecque dcouvre l'immensit des pouvoirs de l'intel-
ligence
et
les ressources infinies de l'art. L'homme
se
considre comme le principe
de son action. Partout il s'efforce de reculer les limites de l'imprvisible, et, pour
ce faire, recherche
des
rgles permettant
de
matriser le
kairos.
Les thories du
kairos s'efforcent de circonscrire les chances et les risques
de
l'action humaine sur
le monde. Le temps n'est plus le lieu de la rptition, mais celui de l'innovation
et
toute volution, tout changement, toute action paraissent ponctus d'instants dci-
sifs. Mais le kairos est fugitif, imprvisible, irr versible. Loin de conclure de ce fait
la ncessit d une improvisation dsinvolte,
sans
principes ni lois, mdecins,
sophistes, stratges
et
orateurs
se
font
les
ingnieurs
de
l'occasion
3
Ils tudient
les modes de capture du kairos et laborent un art de la prvision (1tp6vo\cx) ou du
pronostic (1tpO '(VWa't\Xov) fond
sur
l'interprtation du pass et l'analyse des signes
prsents, tay par le calcul des vraisemblances, afin d adapter le mieux possible
les moyens aux fins vises. La rflexion,
l intelligence- qu on
les appelle
'(VWfJ.T),
86cx,
aUVEO'\,
rxfvo\cx ou mme
fJ.Tj't\
- vivifies par l'exprience : il
n'est aucune autre
arme
pour matriser ce kairos. Cette intelligence mobile, tendue
vers le mouvement des chost s. comme le regard du chasseur l'affat, doit tre
l.
Cf. Thognis,
v.
335 et 401. Platon se fait l'cho
dt>
ce prcepte dans le Politique,
277
A.
o il voqut> la hte intempestive des sculpteurs : 7tatp XatLpv cmtu8ovu ..
2. Cf. Thognis.
v. 142.
3.
La formule est dt> W. Janklvitch Leje-ne-sais-qrwi et le presque-rien, 1, p. 120).
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302
KAIROS
aussi circonspecte
dans
la prparation que rapide
el
hardie
dans
l'action. Circons-
pection et hardiesse, telles sont les qualits contradictoires qu'exige la saisie du
kairos, l'image mme de cet art o s'unissent, dans une synthse chaque fois
singulire, vue d'ensemble et sens
du
particulier, thorie et pratique, inspiration et
exprience, idalisme et empirisme. Confronte un univers opaque o tout n'est
pas
rationnel, mais qui fait
une
place
au
rationnel, la pense
du v
sicle a assign
pour but cet art du calcul d'asservir, autant que faire se peut, le hasard la rai-
son, afin que, selon le mot d'Agathon,
L'art aime le hasard et le hasard aime l'art
4
Sans doute le spectacle de la 1tOLXL(cx du monde tait-il alors, chez nombre de
Grecs, li au sentiment d'une ignorance inessentielle et provisoire, que les progrs
du temps et de l'intelligence viendraient un jour combler. Telle semble tre la con-
viction de
l'auteur
du trait hippocratique
De l art
qui va jusqu' affirmer
que"
le
hasard n'existe pas (Littr, VI, p. 10).
Mais cet optimisme n'a pas dur. Dmosthne, Eschine, Isocrate remettent entre
les mains du hasard ou
des
dieux une part croissante de responsabilit. La raison
avoue ses limites; et le temps n'est pas loign o Aristote reconnatra dans la con-
tingence
une
constante
des
rapports de
l'homme au
monde.
Ainsi, partir des emplois du mot se dessine une volution intellectuelle pro-
fonde. Car l'usage continu
du
vocable ne doit
pas
masquer les dplacements
d'accent ou les ruptures qui affectent sa valeur. On peut en effet opposer le kairos
archaque, li un temps o la sagesse tait centre sur la conscience des limites
de l'homme
5
au
kairos des techniques qu'exalte
une
poque o l'homme affirme
ses pouvoirs. Kairos devient l'incarnation omnipotente (1tcxvcx J.&'twp) du temps
de l'action au moment o l'homme dcouvre l'tendue de
sa
responsabilit.
Dans tous les domaines, individuel ou collectif, il cherche matriser son destin.
La maladie n'est plus pour lui l'un des flaux envoys par les dieux: c'est le signe
d'un
dsquilibre, conscutif un traumatisme ou une
erreur de
rgime; et
l'on peut tenter d'y remdier
6
Le sort des cits et des guerres se joue l'assem-
ble o, par ses votes, le peuple dcide
des
alliances conclure,
des
campagnes
entreprendre, orientant lui-mme son sort
par
ses actes ou ses paroles. C'est le
moment o nat l'histoire politique : Thucydide fait le rcit de la guerre du Plo-
ponnse, moins pour conserver le souvenir de hauts faits - comme le voulait
encore Hrodote
-
que pour
comprendre
et
dvoiler les ressorts les plus cachs
de l'action.
Et l'on est tent de voir dans ce mouvement des ides qui fit un temps de kairos
le mal tre-mot du succs, comme le reflet de l'volution historique. Car la foi pro-
clame dans les pouvoirs
de
l'intelligence et le dveloppement du rle attribu au
kairos sont contemporains de l'enthousi asme qui suivit la victoire de la Perse, de la
libert du monde grec dsormais garantie, de la dmocratie triomphante. Cette foi
subsiste tant que demeure vivant, l'espoir
de
maintenir l'indpe ndance de la cit :
Thucydide
dans
l Oraison funbre, pourtant crite aprs la dfaite de 404, affirme
encore sa confiance dans l'analyse rationnelle pour fonder l'action et saisir le
4. Fr. 6 Nauck ct Snell .
5. Voir le chapitre Il
6. Voir le chapitre 111.
CONCLUSION
303
kairos
(II,
40,
2
et
3). Mais le IV sicle, ge la crise
de
cit,. voit cett e con-
fi
t Et l'on mesure ainsi le pathtique du dermer kalroS de Dmos-
Iance s
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304
KAIROS
gramme de Poseidippos I l on copiera l uvre de Lysippe 12. Mais l on ne retrou-
vera plus l nergie cratrice du kairos tel
que
l avait conu le
v
sicle grec, au
cur de l action humaine la plus pratique, la jonction du rationnel et du rel. Cet
lan
du
kairos symbole d un temps optimiste et dynamique, la n o convergeaient
la joie
de
l acte et l vidence rationnelle des moyens et des fins, est dsormais
perdu.
11. Cf. Phdre,
Fable5,
V, 8, et Ausone,
pigramme,
33.
12.
Voir Appendice B, p. 76-80 et les figures d locum.
BIBLIOGRAPHIE
305
BIBLIOGRAPHIE
Compte tenu de la diversit de s questions abordes et des uvres tudies, on a jug pr-
frable de prsenter la bibliographie correspondant
chaque chapitre. Le relev exhaustif
des ouvrages effectivement utiliss ou consults comporte plus
de
six cents titres. Nous
n en
avons retenu
que
l essentiel et la liste qui suit exclut trois types
de
travaux :
1) Les instruments de travail usuels , indispensables toute tude de vocabulaire : dic-
tionnaire de Liddell-Scott-Jones; dictionnaires tymologiques de Boisacq, Frisk, Chantraine,
ou Pokorny; indices, lexiques
et
concordances des auteurs tudis; lexicographes antiques;
ditions des fragments (comme les
Vorsokratiker
de Diels-Kranz,
Tragicorum Groecorumfrag-
menta de Nauck ou
de
Kannicht, Radt et Snell, etc.); ditions et traductions de laC. U.
F.
auxquelles nous avons constamment fait appel partir du chapitre
11
, quitte parfois les
modifier.
2) Les ouvrages gnraux - grammaires grecques de Khner-Gerth ou Schwyzer;
histoires
de
l Antiquit comme la Cambridge Ancient History ou les tudes
de
E. Will, C.
Moss et P. Goukowski sur les v et
IV
sicles grecs; encyclopdie comme la
Real
Encyklopiidie
de Pauly-Wissowa; dictionnaire mythologique de W. H. Roscher; histoires de
la philosophie grecque de Brhier ou de Guthrie (6 vol.,
1962-1986);
histoires
de
la littra-
ture comme celles de Christ-Schmidt-Stahlin, de Lesky, ou la
Cambridge History ofClaJsical
Literature
dite
par
P. Easterling et
B.
Knox-
, dont l intrt est vident pour notre tude.
3) Quelques tudes d intrt ponctuel pour notre enqute qui n ont t mentionnes
qu une fois
en
note.
Pour les ditions et commentaires on a, en gnral, co nsult les derniers auteurs en date et
les plus autoriss. Mais parmi ceux-ci ne figurent dans la bibliographie que les ouvrages
apportant une contribution
l analyse du xcxLp6 ou qui concernent
des
textes fondamentaux
pour cette tude. On a fait prcder
d une
astrisque les articles traitant plus particulire-
ment du
xcxLp6
ou les ouvrages qui consacrent des dveloppements notables
l tude
de
la
notion.
Les abrviations utilises sont celles de
l Anne Philologique
- par exemple
R.H.R.
pour
Revue de l histoire des Religions - mais on a souvent prfr des indications plus explicites,
par exemple
Quad. di Storia
plutt que
Q. S.
CHAPITRE
1 :
L ANALYSE
S
MA.,TIQ
UE
DE
KA/ROS
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{repris in P. L. G. Il, p. 145-162).
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L anne sociologique,
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(repris in
P. L G.
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15.
CHAPITRE
3 : LE KA/ROS DES
MDECINS
I.
ditions des traits hippocratiques
Outre l'dition d E.
LITTR,
Oeuvres compltes d Hippocrate, 10 vol., Paris,
1839-1861,
qui reste fondamentale pour toute tude du Corpus hippocratique, nous mentionnons les di-
tions
critiques ou commentes
de certains
traits
qui
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prcieuses
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INDEX
TEXTES
GRECS
ET LATINS MENTIONNS ET COMMENTS
AU
COURS
DE L'OUVRAGE *
Agathon
Fr.
6 (Nauck et Snell)
: 302, n. 4.
Alcidamas : 254-260.
Sur Les
Sophutes
2:261 n.
51.
9 : 269, n. 74.
22 :
39.
n.
36; 269. n 74.
27 : 279, n.
119.
31 : 262. n. 55.
33 : 270. n. 79.
34 :
261. n.
51; 270.
n. 79.
Alcmon de Crotone
F
D.-K. 24 8 4 :
150 et n. 5.
Alexis le Comique
F. K. 149: 50. n. 87.
F.
K.
173 :
144.
n
18.
Ammonios :
56.
Anaxarchos
F. D.-K. 1 72 : 39, n 43; 64, n 131.
Anaximandre
F. D.-K. 1 12 8 1 : 192. n. 8.
Andocide
Contre Alcibiade, 7:
67. n.
138.
Anthologie palatine
X, 52 :
143, n. I l
XVI, 275
(pigr. de Poseidippo)
: 51; 77-78.
Antimaque
F. WyJJ 22 : 62. n.
123.
Antiphon
Premire Ttralogie
(Il)
Il,
1,
4
: 165, n. 57.
Aristide Aetius)
Dferue de
l
att
135 : 299. n. 8.
Aristophane
NueJ,
112 : 248,
n.
5.
589-590 : 235,
n.
165.
943 : 42,
n. 60.
Paix,
941 :
62.
Oueaux,
640 : 219. n. 105.
ThesmophorieJ, 462
:
43. n. 66.
660: 50.
n. 87.
Grenouilll s,
797 : 164.
956
sq.
:
164.
n. 56.
PloutoJ,
255 256:
49;
50,
n.
87.
Aristote
Rfutation. ophutiqueJ, 183 b 28 q. : 252
Hutoire de
Animaux
504 b
23:
71,
n.
155.
536
a
3 : 71, n. 155.
PattieJ des
Animaux
677
a 3
: 40,
n.
51.
Ginration de Animaux
719 a 16: 40, n. 51.
766
a
24: 27; 40,
n. 51.
Mtaphysique
981 a
18
: 149
et n.
1; 253, n. 29 .
985 b 23 : 46 et
n 76.
986 a 20 sq. :
182
n. Ill
989
b
29 :
46 et n.
76.
1078
b
24
:
46
et
n.
76.
1093
a
13 :
46
et n.
76.
thique
: 297
299.
1094
b
24
: 297, n.
l
1096 a 24 sq.
:
54;
298.
1097
a
JO; 1102
a
18: 297 , n. 2.
1104 a 4 sq. : 143, n
8:
144, n 15; 169.
n. 75; 297 et n. 2.
1106 b 5-16 :
298.
1106 b 16 Jq. : 297.
1109 a 34 : 299.
1109
b
24 :
299.
Politique
1331 a 21 : 40. n. 52.
i:conomique
1343 a 25
s
q. : 90. n.
28.
Rhtorique
1377 b
20:
247.
1391 b 7 sq.
:
247,
n.
l
1396 b 5 :
41 et n.
56.
1402 a
23
: 248, n. 5.
1412 b 35 : 137, n. 165.
1415 a
7 : 280,
n.
123.
1417 a 16 Jq.: 277,
n.
108.
Potique
1451 b sq. :
20, n. 19;
214. n. 84:
223. n.
21.
Ausone
pigramme 33 : 77, n. 4: 304, n. I l
* Les pages ou notes plus spt