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Trimestriel Intercommunal N°6 DÉCEMBRE 2011 Ce dernier numéro de l’année va vous per- mettre de découvrir les spectacles et mani- festations qui se dérouleront de janvier à avril 2012. Je tiens à cette occasion à saluer tout le travail réalisé par les bénévoles des asso- ciations qui proposent ces moments festifs et divertissants. Laissons-nous porter par ces divertissements tout au long des mois d’hiver. Vous pourrez aussi découvrir les résultats de l’enquête menée par la Chambre de Consommation d’Alsace sur nos habitudes de consommation dans le Val de Villé qui révèle de fortes attentes et une grande curiosité vis-à-vis des productions locales. Je vous souhaite une bonne lecture et, au nom de l’ensemble des membres du Conseil Communautaire, de joyeuses fêtes de fin d’année. Jean-Marc RIEBEL Président de la Communauté de Communes du Canton de Villé Maire de Saint-Maurice - Conseiller Régional Un livret pour le 7 e chemin du patrimoine ! R. SCHIEBER Le dernier chemin du Patrimoine sur le thème de l’eau et des milieux humides est en voie d’achèvement. Sont mis à l’honneur sur ce nouveau chemin du patrimoine, le sentier « Rund’Um » de Dieffenbach-au-Val, la forêt alluviale et la Wirquelle de Saint Maurice. Il se composera d’un livret péda- gogique intitulé « ça coule de source ! » et de 2 panneaux sur site. Le premier panneau présentant l’ensemble du circuit sera installé au début du sentier « Rund’Um » à la salle des fêtes de Dieffenbach-au-Val, le second qui a pour but de sensibiliser aux zones naturelles fragiles sera mis en place sur le site de la Wirquelle à Saint Maurice. Le livret sera remis gratuitement aux scolaires sur demande des pro- fesseurs des écoles intéressés et vendu à 1 à l’Office de Tourisme pour le grand public dès le mois de janvier. Nouveautés sur le Réseau 67 ! ....... p.2 Les consommateurs s’expriment .... p.2 Bilan du stage « Découverte des Métiers du Spectacle » ............ p.3 Passes à Poissons, le programme se termine ................................... p.3 Nourrir les oiseaux en hiver ?......... p.4 1 Les milieux humides du Val de Villé, ça coule de source ! Riches et fauchées ! La diversité florale de ces prairies extensives accueille une grande variété de papillons. Fréquentes il y a un demi-siècle, de telles prairies de fauche se sont considérablement raréfiées, menaçant la survie des espèces végétales et animales. Depuis 1995, la Communauté de Communes du Canton de Villé encourage les agriculteurs locaux volontaires à contrac- tualiser des mesures agri-environnementales compensées financièrement par le Conseil Général et Régional, l'État ainsi que l’Europe. Cet engagement du monde agricole permet, notamment par l’adaptation de la date de fauche à la fragilité de l’espèce, d’entretenir le paysage et de préserver durable- ment la richesse naturelle des sites. Vous aussi, impliquez-vous dans cette protection en res- tant sur les sentiers et en respectant la faune et la flore. Consoude offic Küehg Consoude offic Küehg Azuré de la sanguisorbe Cuivré des marais Oseille sauvag Sürampfer Sanguisorbe officinale Blüetbolle Orchis à larges feuilles Reine des prés Herrgottsbartele Des prairies d’ intérêt européen Des prairies d’intérêt européen Besoin d’oseille ! Le Cuivré des marais pond deux fois dans l’année. Ses plantes hôtes, de la famille des oseilles sauvages, sont indispensables à la survie de sa descendance. Il dépose en effet ses œufs sur la surface supérieure des feuilles, dont se nourrissent ensuite exclusivement ses chenilles. Adaptées au milieu, elles sont capables de résister à plusieurs semaines d’immersion. Besoin d’oseille ! Le Cuivré des marais pond deux fois dans l’année. Ses plantes hôtes, de la famille des oseilles sauvages, sont indispensables à la survie de sa descendance. Il dépose en effet ses œufs sur la surface supérieure des feuilles, dont se nourrissent ensuite exclusivement ses chenilles. Adaptées au milieu, elles sont capables de résister à plusieurs semaines d’immersion. Les milieux humides du Val de Villé, ça coule de source ! Sous vos yeux un écrin de verdure entre collines et zones boisées… Bienvenue à la Wirquelle ! En restant sur le chemin, et en prenant soin de ne rien prélever, vous pourrez observer la richesse de ce milieu protégé et participer à sa préservation. Dans le Val de Villé, l’eau et les milieux humides, ça coule de source ! À 5 kilomètres d’ici, le long du cours d’eau du Dieffenbach, est installé un sentier de découverte des milieux humides. Pour cela, munissez-vous du livret de découverte pour en apprendre davantage sur chacun des thèmes traités. Il est mis en vente au prix de 1. Se renseigner auprès de l’Office de Tourisme du Val de Villé. Entre Saint-Maurice et Triembach-au-Val, sur près de 150 ares, s’étendent les prairies humides extensives de la Wirquelle. Dans ouvert, des papillons (Fifholder-Rübeschisser) protégés à l’échelle européenne trouvent ici des conditions idéales de reproduction. Le développement de leurs larves est en effet conditionné à la présence de certaines plantes : les oseilles sauvages pour le Cu marais, la Succise des prés pour le Damier de la succise, et la Sanguisorbe pour l’Azuré des paluds et l’Azuré de la sanguisorbe. Le site du Val de Villé et Ried de la Schernetz, désigné Natura 2000, compte 7 espèces animales et 11 types d’habitats protégés, des coteaux thermophiles, des forêts alluviales et des cours d’eau. Ce maillage de sites fragiles permet les échanges de populatio site à l’autre, favorise la diversité naturelle et le maintien des habitats et des espèces. Orchis à larges feuilles Reine des prés Herrgottsbartele Sanguisorbe officinale Blüetbolle Azuré des paluds Azuré de la sanguisorbe Cuivré des marais Oseille sauvag Sürampfer Fonds Européen Agricole pour le Développement Rural : l’Europe investit dans les zones rurales. Conception Ont participé : Rund’um Dieffenbach, l’Office de Tourisme, la Maison du Val de Villé, la Société d’Histoire du Val de Villé, Alsace Nature, Club Vosgien de Villé et ses vallées. Damier de la succise Chemins du Patrimoine Les milieux humides du Val de Villé, ça coule de source ! 12 13 Qui est croqué par qui ? Le gammare qui se nourrit de débris végétaux est lui-même mangé par la larve de demoiselle. Au stade adulte, elle évolue autour de la mare. À l’affût, la Grenouille rousse dissimulée dans les hautes herbes la guette, et dès que l’insecte passe à sa portée, elle bondit et la gobe rapi- dement. Elle n’a pas vu, à quelques mètres de là, le discret Héron cendré immobile sur ses lon- 5 Explosion de vie ! Les mordus de la mare L’association Rund um Dieffenbach fut créée en 1994 avec comme objectif premier d’aménager le sentier sur lequel vous vous trouvez. En 1997, ses membres creusent ici les trois mares, redonnant ainsi aux batraciens la possibilité de se reproduire. Depuis, ce groupe de bénévoles œuvre à l’entretien du sentier. Conscient de la fragilité des milieux humides, il organise tout au long de l’année des animations, pour petits et grands, afin de faire découvrir la faune et la flore de ces biotopes fragiles et vulnérables. À la croisée de deux mondes, entre terre et eau, les mares regorgent de vie. Sur ces petites étendues d’eau dormante, peu profondes, la végétation se développe librement avec exubérance. Dans l’eau et sur les berges, de nombreux animaux vivent, se nourrissent et se reproduisent. Une multitude d’organismes appartenant aux différents échelons de la chaîne alimentaire sont ici présents et se chargent eux-mêmes de l’entretien de la mare, empêchant la multiplication de moustiques. Ces zones humides aujourd’hui en voie de disparition sont précieuses pour le maintien de la biodiversité. Iris jaune Wàsserlilie Pirata Wàsserspinn Larve de moustique Schnòke Limnée Schlàmmschnack Notonecte Ruckeschwimmer Gammare Flohkrabs Végétaux Larve de dytique Dytique bordé Goldrandkafer Larve de demoiselle Demoiselle Mamsellele Couleuvre à collier Ringelnàtter Triton alpestre Wàsserkalwele Larve de triton Têtard Mollekopf Héron cendré Fischreiher Salicaire officinale Kalweleschiss Grenouille Fresch Populage Dotterblüem gues pattes. Il ne fera d’elle qu’une bouchée. Le héron se nourrit principalement de ron- geurs, limaces et autres micromammifères qu’il trouve en milieux hu- mides. Sur le cours d’eau lent du Giessen, il s’accorde parfois un festin de poissons. Nèpe Lentille d’eau Wàsserlinse Le dytique. Valentine 22 Le Giessen est classé « cours d’eau de grands migrateurs », signifiant qu’il est naturellement formé d’habitats appro- priés aux différentes phases de déve- loppement des poissons migrateurs. Les seuils sablonneux régulièrement brassés, voire bouleversés, et les mouilles pro- Texte de fiction : À quand la remontée du saumon atlantique dans le Giessen ? Moi, le saumon atlantique, je suis un grand migrateur et parcours plus de 4000 kms dans une vie. Aleviné dans le Giessen, j’y suis resté 2 ans. De rivière en rivière, je suis arrivé jusqu’à la mer du Nord où j’ai grandi en pleine mer pendant 3 ans. Je me suis ensuite déplacé des eaux salées vers mes eaux douces natales, afin de me reproduire. Pour ce faire, je me suis engagé dans la remontée du Rhin, mon périple ne faisait que commencer : passage d’écluses dans le delta du Rhin en Hollande, de barrages des centrales hydroélectriques d’Iffezheim et de Gambsheim…Ouf, me revoilà dans l’Ill ! À nouveau, j’ai fait preuve de témérité pour franchir de multiples ouvrages avant d’atteindre mon Giessen natal ! fondes avec dépôt de sédiments sont le lieu de vie de beaucoup d’espèces d’eau douce. Le Giessen accueille une grande variété d’espèces. Les cours d’eau tra- versés doivent assurer la libre circulation des poissons et l’accès aux zones de reproduction, d’alimentation ou d’abri. Une bande de poissons ! Tacons (saumon) Làchs Chevesne Wissfisch-Furn Loche Grundler Goujon Grasserle Vairon Erlingle Spirlin Schniederkarpfle Truite fario Bàchforalle

Trimestriel Intercommunal N°6

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Trimestriel Intercommunal N°6 décembre 2011

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Page 1: Trimestriel Intercommunal N°6

Trimestriel Intercommunal N° 6 DÉCEMBRE 2011

Ce dernier numéro de l’année va vous per-mettre de découvrir les spectacles et mani-festations qui se dérouleront de janvier à avril 2012.

Je tiens à cette occasion à saluer tout le travail réalisé par les bénévoles des asso-ciations qui proposent ces moments festifs et divertissants. Laissons-nous porter par ces divertissements tout au long des mois d’hiver.

Vous pourrez aussi découvrir les résultats de l’enquête menée par la Chambre de Consommation d’Alsace sur nos habitudes de consommation dans le Val de Villé qui révèle de fortes attentes et une grande curiosité vis-à-vis des productions locales.

Je vous souhaite une bonne lecture et, au nom de l’ensemble des membres du Conseil Communautaire, de joyeuses fêtes de fi n d’année.

Jean-Marc RIEBELPrésident de la Communautéde Communes du Canton de VilléMaire de Saint-Maurice - Conseiller Régional

Un livretpour le 7e chemin du patrimoine !R. SCHIEBER

Le dernier chemin du Patrimoine sur le thème de l’eau et des milieux humides est en voie d’achèvement.

Sont mis à l’honneur sur ce nouveau chemin du patrimoine, le sentier « Rund’Um » de Dieffenbach-au-Val, la forêt alluviale et la Wirquelle de Saint Maurice.

Il se composera d’un livret péda-gogique intitulé « ça coule de source ! » et de 2 panneaux sur site.

Le premier panneau présentant l’ensemble du circuit sera installé au début du sentier « Rund’Um » à la salle des fêtes de Dieffenbach-au-Val, le second qui a pour but de sensibiliser aux zones naturelles fragiles sera mis en place sur le site de la Wirquelle à Saint Maurice.

Le livret sera remis gratuitement aux scolaires sur demande des pro-fesseurs des écoles intéressés et vendu à 1 € à l’Offi ce de Tourisme pour le grand public dès le mois de janvier.

Nouveautés sur le Réseau 67 ! .......p.2Les consommateurs s’expriment ....p.2Bilan du stage « Découvertedes Métiers du Spectacle » ............p.3Passes à Poissons, le programmese termine ...................................p.3Nourrir les oiseaux en hiver ? .........p.4

1

Chemins du Patrimoine

Les milieux humides du Val de Villé,

ça coulede source !

Riches et fauchées !La diversité florale de ces prairies extensives accueille une

grande variété de papillons. Fréquentes il y a un demi-siècle,

de telles prairies de fauche se sont considérablement raréfiées,

menaçant la survie des espèces végétales et animales.Depuis 1995, la Communauté de Communes du Canton de

Villé encourage les agriculteurs locaux volontaires à contrac-

tualiser des mesures agri-environnementales compensées

financièrement par le Conseil Général et Régional, l'État ainsi

que l’Europe. Cet engagement du monde agricole permet,

notamment par l’adaptation de la date de fauche à la fragilité

de l’espèce, d’entretenir le paysage et de préserver durable-

ment la richesse naturelle des sites.Vous aussi, impliquez-vous dans cette protection en res-

tant sur les sentiers et en respectant la faune et la flore.

Consoude officKüehg

Consoude officKüehg

Azuré de lasanguisorbe

Cuivré des marais

Oseille sauvagSürampfer

Sanguisorbe officinaleBlüetbolle

Orchis àlarges feuilles

Reine des présHerrgottsbartele

Des prairies d’intérêt européen

Des prairies d’intérêt européen

Besoin d’oseille !Le Cuivré des marais pond deux fois dans l’année. Ses

plantes hôtes, de la famille des oseilles sauvages, sont

indispensables à la survie de sa descendance. Il dépose

en effet ses œufs sur la surface supérieure des feuilles,

dont se nourrissent ensuite exclusivement ses chenilles.

Adaptées au milieu, elles sont capables de résister à

plusieurs semaines d’immersion.

Besoin d’oseille !Le Cuivré des marais pond deux fois dans l’année. Ses

plantes hôtes, de la famille des oseilles sauvages, sont

indispensables à la survie de sa descendance. Il dépose

en effet ses œufs sur la surface supérieure des feuilles,

dont se nourrissent ensuite exclusivement ses chenilles.

Adaptées au milieu, elles sont capables de résister à

plusieurs semaines d’immersion.

Les milieux humides du Val de Villé, ça coule de source !

Sous vos yeux un écrin de verdure entre collines et zones boisées… Bienvenue à la Wirquelle !En restant sur le chemin, et en prenant soin de ne rien prélever, vous pourrez observer la richesse de ce milieu protégé et participer à sa préservation.Dans le Val de Villé, l’eau et les milieux humides, ça coule de source !

À 5 kilomètres d’ici, le long du cours d’eau du Dieffenbach, est installé un sentier de découverte des milieux humides. Pour cela, munissez-vousdu livret de découverte pour en apprendre davantage sur chacun des thèmes traités. Il est mis en vente au prix de 1€. Se renseigner auprès de l’Office de Tourisme du Val de Villé.

Entre Saint-Maurice et Triembach-au-Val, sur près de 150 ares, s’étendent les prairies humides extensives de la Wirquelle. Dans

ouvert, des papillons (Fifholder-Rübeschisser) protégés à l’échelle européenne trouvent ici des conditions idéales de reproduction.

Le développement de leurs larves est en effet conditionné à la présence de certaines plantes : les oseilles sauvages pour le Cu

marais, la Succise des prés pour le Damier de la succise, et la Sanguisorbe pour l’Azuré des paluds et l’Azuré de la sanguisorbe.

Le site du Val de Villé et Ried de la Schernetz, désigné Natura 2000, compte 7 espèces animales et 11 types d’habitats protégés,

des coteaux thermophiles, des forêts alluviales et des cours d’eau. Ce maillage de sites fragiles permet les échanges de populatio

site à l’autre, favorise la diversité naturelle et le maintien des habitats et des espèces.

Orchis àlarges feuilles

Reine des présHerrgottsbartele

Sanguisorbe officinaleBlüetbolle

Azurédes paluds

Azuré de lasanguisorbe

Cuivré des marais

Oseille sauvagSürampfer

Fonds Européen Agricole pour le Développement Rural :l’Europe investit dans les zones rurales.

Conception

Ont participé : Rund’um Dieffenbach, l’Office de Tourisme, la Maison du Val de Villé,

la Société d’Histoire du Val de Villé, Alsace Nature, Club Vosgien de Villé et ses vallées.

Damier de la succise

Chemins du Patrimoine

Les milieux humides du Val de Villé,

ça coulede source !

12

13

Qui est croqué par qui ?

Le gammare qui se nourrit de débris végétaux est lui-même mangé par la larve de demoiselle.

Au stade adulte, elle évolue autour de la mare. À l’affût, la Grenouille rousse dissimulée dans

les hautes herbes la guette, et dès que l’insecte passe à sa portée, elle bondit et la gobe rapi-

dement. Elle n’a pas vu, à quelques mètres de là, le discret Héron cendré immobile sur ses lon-

n°5

Explosion de vie !

Les mordus de la mare

L’association Rund um Dieffenbach fut créée en 1994 avec

comme objectif premier d’aménager le sentier sur lequel vous

vous trouvez. En 1997, ses membres creusent ici les trois mares,

redonnant ainsi aux batraciens la possibilité de se reproduire.

Depuis, ce groupe de bénévoles œuvre à l’entretien du sentier. Conscient

de la fragilité des milieux humides, il organise tout au long de l’année

des animations, pour petits et grands, afin de faire découvrir la faune et

la flore de ces biotopes fragiles et vulnérables.

À la croisée de deux mondes, entre terre et eau, les mares regorgent de vie. Sur

ces petites étendues d’eau dormante, peu profondes, la végétation se développe

librement avec exubérance.

Dans l’eau et sur les berges, de nombreux animaux vivent, se nourrissent et se

reproduisent. Une multitude d’organismes appartenant aux différents échelons de la

chaîne alimentaire sont ici présents et se

chargent eux-mêmes de l’entretien de

la mare, empêchant la multiplication de

moustiques.

Ces zones humides aujourd’hui en voie

de disparition sont précieuses pour le

maintien de la biodiversité.

Iris jaune

Wàsserlilie

PirataWàsserspinn

Larve de moustiqueSchnòke

LimnéeSchlàmmschnack

Notonecte

Ruckeschwimmer

Gammare

Flohkrabs

Végétaux

Larve de

dytique Dytique bordé

Goldrandkafer

Larve de

demoiselle

Demoiselle

Mamsellele

Couleuvre à collier

Ringelnàtter

Triton alpestre

Wàsserkalwele

Larve de triton

Têtard

Mollekopf

Héron cendré

Fischreiher

Salicaire officinale

Kalweleschiss

Grenouille

FreschPopulage

Dotterblüem

gues pattes. Il ne fera

d’elle qu’une bouchée.

Le héron se nourrit

principalement de ron-

geurs, limaces et autres

micromammifères qu’il

trouve en milieux hu-

mides. Sur le cours

d’eau lent du Giessen,

il s’accorde parfois un

festin de poissons.

NèpeLentille d’eau

Wàsserlinse

Le dytique.

Valentine

22

Le Giessen est classé « cours d’eau de

grands migrateurs », signifiant qu’il est

naturellement formé d’habitats appro-

priés aux différentes phases de déve-

loppement des poissons migrateurs. Les

seuils sablonneux régulièrement brassés,

voire bouleversés, et les mouilles pro-

Texte de fiction : À quand la remontée

du saumon atlantique dans le Giessen ?

Moi, le saumon atlantique, je suis un grand migrateur et parcours plus de 4000 kms

dans une vie. Aleviné dans le Giessen, j’y suis resté 2 ans. De rivière en rivière, je suis

arrivé jusqu’à la mer du Nord où j’ai grandi en pleine mer pendant 3 ans. Je me suis

ensuite déplacé des eaux salées vers mes eaux douces natales, afin de me

reproduire. Pour ce faire, je me suis engagé dans la remontée du Rhin,

mon périple ne faisait que commencer : passage d’écluses dans le delta

du Rhin en Hollande, de barrages des centrales hydroélectriques

d’Iffezheim et de Gambsheim…Ouf, me revoilà dans l’Ill ! À

nouveau, j’ai fait preuve de témérité pour franchir de multiples

ouvrages avant d’atteindre mon Giessen natal !

fondes avec dépôt de sédiments sont le

lieu de vie de beaucoup d’espèces d’eau

douce. Le Giessen accueille une grande

variété d’espèces. Les cours d’eau tra-

versés doivent assurer la libre circulation

des poissons et l’accès aux zones de

reproduction, d’alimentation ou d’abri.

Une bande de poissons !

Tacons (saumon)

Làchs

Chevesne

Wissfisch-Furn

Loche

Grundler Goujon

Grasserle

Vairon

Erlingle

Spirlin

Schniederkarpfle

Truite fario

Bàchforalle

Page 2: Trimestriel Intercommunal N°6

V i e Q u o t i d i e n n eNouveautés sur le Réseau 67 !À partir du 11 décembre 2011, une liaison express sera mise en service entre Villé et Sélestat. Cette nouvelle liaison plus directe permettra d’offrir un temps de parcours garantit de 25 minutes entre l’ancienne gare de Villé et la place Vanolles à Sélestat (au lieu de 40 minutes actuellement).Par ailleurs, tous les horaires permet-tront de faire une correspondance sur le TER en direction de Strasbourg ou de Colmar/Mulhouse.

Du point de vue des tarifs, rien de plus simple, le trajet en car est à 2 € ! Pour les abonnés qui veulent utiliser le train en correspondance, des abonnements TER + Réseau 67 sont disponibles en gare de Sélestat. Pour 21 € par mois, il est donc possible d’utiliser en toute simplicité le car plutôt que la voiture pour se rendre à la gare de Sélestat. Et sans problème pour se garer !

Des arrêts supplémentaires seront proposés sur la RD 424 à hauteur de Triembach-au-Val et Thanvillé. Pour les autres communes, plusieurs services par car sont maintenus dans la journée.

Quand ces services ne fonctionnent pas, la possibilité sera offerte d’utili-ser le rabattement pour rejoindre un point d’arrêt du Réseau 67. La réserva-tion devra se faire la veille du déplace-ment en appelant Kristinatours au03 88 58 22 66. Le coût du billet pour l’utilisation successive des 2 modes de transport sera de 2,70 €.

Nouveauté également à compter du 17 décembre, une liaison vers le Champ du Feu. La réservation sera obligatoire au plus tard la veille du trajet au09 72 67 67 67 (appel non surtaxé).

Pour plus d’infos :www.bas-rhin.frou appelez le 09 72 67 67 67.

2

N° ISSN Dépôt légal e

Directeur de la publication :Jean-Marc RIEBEL, président de la Communauté de Communes du Canton de Villé

E-mail : [email protected]

www.cc-cantondeville.fr

Coordination : Commission CommunicationPhotos : Communauté de CommunesConception graphique : www.atelierc.comImpression : Socosprint

Imprimé sur papier aux normes PECF.

Canton du Val de Villé :les consommateurs s’expriment !T. FROEHLICHER

consommateurs réunies au sein de la

Villé à s’exprimer sur leurs priorités et leurs attentes en matière de consom-mation.

Premier résultat

de Villé ont bien voulu prendre le temps de répondre à nos questions : un grand merci à toutes et tous ! La disponibilité dont elles ont fait preuve permet de dégager des résultats largement repré-sentatifs de la population du territoire.

Consommer responsable ?Interrogés quant à la signifi cation d’une consommation dite « responsable », les habitants du Val de Villé accordent une priorité au respect de leur santé, de l’environnement, puis de leur budget. Viennent ensuite les préoccupations liées à la production locale, et pour fi -nir aux produits équitables, et issus de l’économie sociale et solidaire.

Question : Que signifi e pour vous consommer « responsable ?C’est d’abord :

Consommer local ?

connaître des producteurs ou des points de ventes locaux, engagés en matière d’environnement et/ou de solidarité.

Question : Connaissez-vous des pro-ducteurs ou des points de vente locaux par ticulièrement engagés en matière de respect de l’en-vironnement et/ou de solidarité dans le Val de Villé ?

Parmi les principales diffi cultés expri-mées concernant l’achat de produits locaux, respectueux de l’environnement et de la solidarité, le prix, le manque d’information et le manque d’offres arrivent en première position pour les personnes interrogées.

Mieux informer ?Enfi n, à la question « avoir une meil-leure information sur les producteurs et points de vente locaux vous inci-terait-elle à consommer chez eux ? »,

pas ou sont certaines qu’une meilleure information ne les encouragerait pas à consommer local.

Les consommateurs expriment donc clairement des attentes et une curiosité vis-à-vis des productions locales du Val de Villé.

Pour plus d’informations, les résultats détaillés de l’enquête seront accessibles

NON39 %

NON12 %

OUI61 %

OUI45 %

27 %

55,8 %

64,4 %

73 %

60,4 %

Favoriser laproduction

locale

Respecterl’environnement

Respectersa santé

Respecterson budget

Consommeréquitable, social

et solidaire

PEUT-ÊTRE39 %

NESAITPAS

4 %

Page 3: Trimestriel Intercommunal N°6

3

Bilan du stage « Découverte des Métiers du Spectacle » A. TERRIERE / DÉCIBULLES

Le stage de découverte des métiers du spectacle organisé pendant les vacances de la Toussaint par la Communauté de Communes et le Conseil

Encadrés par des animateurs de l’association Déci-bulles et de la MJC, les jeunes ont pu aborder les différentes étapes de création d’un spectacle : le son, la lumière, la décoration, l’enregistrement stu-dio et assister chaque soir à des concerts.

Pour clôturer la semaine, ils ont pu mettre en pra-tique ce qu’ils ont appris en organisant un concert à la MJC. Une expérience très enrichissante !

To u r i s m e e t L o i s i r s

Passes à Poissons, le programme se termine T. FROEHLICHER

Mi–août, les premiers coups de pelles

e passe à poissons.

rochement sur une partie du lit de la rivière. Sur chaque rangée, la hauteur

mettre la remontée des différentes es-

vaux, la passe à poissons a été mise en

Dans la foulée, les travaux sur l’ouvrage

place de cette dernière passe à pois-

En effet, avec une hauteur de chute

tème de vannage à maintenir pour une micro centrale électrique située sur le ban communal de Châtenois, l’aménagement du site a nécessité de nombreuses réunions techniques pour

1 0 0 % N a t u r e

Après 12 années d’études et de démarches administratives, les six passes à poissons du Giessen sont enfi n réalisées.Les deux dernières et les plus complexes, celles de Villé et de Neubois se sont concrétisées en été et automne 2011.

répartir au plus juste les débits d’eau en toute saison dans la passe à pois-sons, le canal d’alimentation du mou-

L’ensemble de ce programme de 12 années se solde aujourd’hui par un

tique, et une participation de l’usinier

gramme a été fi nancé par la Commu-nauté de Communes dans le cadre de sa compétence d’intervention sur le

Page 4: Trimestriel Intercommunal N°6

4

L e C oo i nn ddd e l a B i oo dd i v ee rr ss i tt é L P O

L’hiver est une période critique pour les oiseaux. Plus que le froid, c’est la faim qui représente une menace. En effet, pour affronter les rigueurs de l’hiver, ils ont besoin de davantage de nourriture (carburant nécessaire pour

Or à cette époque de l’année, celle-ci est plus diffi cile à trouver pour eux : la gelée, la glace et la neige les em-pêchent d’atteindre le sol ou l’eau. Il est donc important d’aider les oiseaux en hiver, surtout lorsqu’il gèle ou qu’il neige, en installant des mangeoires et des abreuvoirs.Mais attention, certaines règles doivent être observées pour que le nourrissage soit effi cace !

ou en mélange avec des graines,- les graines de tournesol, le blé concassé, le millet, l’avoine, le chène-

- les cacahuètes non salées et non grillées, décortiquées ou en coques- les fruits secs : noisettes, noix, amandes décortiquées voire concas-sées,- les fruits : pommes, poires.

Quels aliments ne pas donner ?

- d’aliments salés (lard fumé, caca-

- de pain sec ou de bis-cotte, de reste de pâtis-serie, de noix de coco desséchée, qui gonfl ent et provoquent des troubles digestifs,- de lait,- de larves de mouches

et pouvant perforer l’es-tomac des oiseaux,- de graines de lin ou de ricin qui sont toxiques.

Quand les nourrir ?À l’automne, les oiseaux trouvent suffi samment de nourriture dans la nature. Il n’est donc pas nécessaire de commen-cer à donner à manger trop tôt en saison. En revanche, une fois que le nourrissage commence, les oiseaux s’habituent à la mangeoire et il de-vient primordial de ne pas l’arrêter avant la fi n

complète des températures froides. La période idéale à retenir s’étend donc entre la mi-novembre et la mi-février

Nourrir les oiseaux en hiver ?

L i g u e d e P r o t e c t i o n d e s O i s e a u x

L’eau, un ingrédient rareen hiverPar temps froid, les oiseaux n’ont plus qu’un accès restreint à l’eau (la neige

à l’entretien de leur plumage, pour-tant essentiel en hiver. Il est donc important de leur fournir un réci-pient rempli d’eau. Pour réapprovi-sionner le bassin quand l’eau a gelé, versez de l’eau chaude ou placez une

mouvement incessant évitera l’eau de se fi ger.

Ou poser mangeoireset abreuvoirs ?Les mangeoires ne doivent pas être placées près des buissons où les chats peuvent se mettre à l’affût. Pour pro-téger les aliments de la pluie, un petit toit peut être disposé.Il n’est pas nécessaire d’avoir un jar-din pour attirer les oiseaux : des man-geoires posées aux fenêtres peuvent être très utiles.

Plus d’info ?

Pour plus d’informations surle nourrissage des animaux

l’hiver, contactez :

Suzel HURSTELMédiatrice Faune Sauvage

à la LPO Alsace :03 88 22 07 35

[email protected]

ou

Laurent WAEFFLERCoordinateur Refuges LPO

03 88 22 07 [email protected]

Quelle nourriture donner ?Les aliments riches en lipides et donc en énergie sont très appréciés par de nombreux oiseaux :- la graisse : margarine, beurre, sain-

ph

oto

LPO

/ P.

Mat

zke