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SOCIÉTÉ D’EXPLOITATION 3 rue de la Klebsau - 67100 STRASBOURG France – Tél. 03 88 84 94 21 Le copyright du texte français de l’explication de ce tour appartient à Magix Unlimited. Toute reproduction, même partielle, des textes et illustrations figurant sur cette documentation est rigoureusement interdite. Tous droits de traduction ou d’adaptation réservés pour tous pays, y compris la Fédération de Russie et les pays scandinaves. ILE HASARD ET LA CHANCE I Trop de coïncidences ne peuvent pas être le fruit du hasard ! Montrez une vingtaine de cartes en les faisant défiler d’une main à l’autre. Mélangez-les à plusieurs reprises. Etalez les cartes faces en haut pour bien prouver qu’il n’y a aucune préparation ou disposition d’aucune sorte. Puis les cartes sont à nouveau mélangées copieusement. Le spectateur pourra même, pour conclure, couper le paquet. Vous voulez encore une fois couper ? Quelle que soit la réponse du spectateur, vous faites ce qu’il dit. Puis vous reprenez le paquet de 20 cartes et les distribuez devant vous en deux paquets de 10 cartes chacun. D’abord un paquet de 10 cartes à gauche puis un paquet de 10 cartes à droite. Deux spectateurs sont alors invités à vous assister. Adressez-vous d’abord à la première personne en ces termes : Je vais maintenant poser les cartes du paquet de gauche les unes après les autres sur la table. Vous allez interrompre cette opération quand vous le voudrez en disant simplement stop. Je poserai alors le restant des cartes à l’envers sur celles qui se trouvent déjà sur la table. Vous faites ce que vous dites. Vous posez lentement une carte après l’autre sur la table et au « stop » du spectateur les cartes restantes sont posées - à l’envers, donc faces en haut - sur celles qui se trouvent déjà faces en bas sur la table. La procédure est répétée le nombre de fois que le spectateur le désire. Puis vous refaites la même série d’opérations avec le deuxième spectateur. Celui-ci aussi pourra vous arrêter quand bon lui semblera ou poursuivre aussi longtemps qu’il le voudra (vous ne forcerez la main à personne). Les cartes sont à présent pêle-mêle dans chaque paquet - cartes faces en haut et cartes faces en bas se suivant dans le plus grand désordre. A la fin un troisième spectateur est même prié de retourner (ou non) l’un des deux paquets, celui qu’il désire. Un finale ébouriffant ! Les deux paquets se trouvent maintenant côte à côte devant vous, sur la table. Selon les hasards du mélange la carte supérieure de l’un des deux paquets sera peut-être face en haut alors que celle de l’autre paquet sera face en bas… Quoi qu’il en soit, en retournant faces en haut les cartes faces en bas et en les alignant à côté de celles du paquet opposé (toutes les cartes étant ainsi mises faces en haut) le public constatera, à sa grande surprise qu’elles constituent toutes des paires de cartes jumelles ! MAGIX

Trop de coïncidences ne peuvent pas être le fruit du hasard · 2016-01-25 · Octobre 2006, Aldo Colombini est à Strasbourg pour y présenter sa conférence. Parmi les tours montrés,

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Page 1: Trop de coïncidences ne peuvent pas être le fruit du hasard · 2016-01-25 · Octobre 2006, Aldo Colombini est à Strasbourg pour y présenter sa conférence. Parmi les tours montrés,

SOCIÉTÉ D’EXPLOITATION 3 rue de la Klebsau - 67100 STRASBOURG France – Tél. 03 88 84 94 21

Le copyright du texte français de l’explication de ce tour appartient à Magix Unlimited. Toute reproduction, même partielle, des textes et illustrations figurant sur cette documentation est rigoureusement interdite. Tous droits de traduction ou d’adaptation réservés pour tous pays, y compris la Fédération de Russie et les pays scandinaves.

ILE HASARD ET LA CHANCEI

Trop de coïncidences ne peuvent pas être le fruit du hasard !

Montrez une vingtaine de cartes en les faisant défiler d’une main à l’autre. Mélangez-les à plusieurs reprises. Etalez les cartes faces en haut pour bien prouver qu’il n’y a aucune préparation ou disposition d’aucune sorte. Puis les cartes sont à nouveau mélangées copieusement. Le spectateur pourra même, pour conclure, couper le paquet.

Vous voulez encore une fois couper ? Quelle que soit la réponse du spectateur, vous faites ce qu’il dit. Puis vous reprenez le paquet de 20 cartes et les distribuez devant vous en deux paquets de 10 cartes chacun. D’abord un paquet de 10 cartes à gauche puis un paquet de 10 cartes à droite.

Deux spectateurs sont alors invités à vous assister. Adressez-vous d’abord à la première personne en ces termes : Je vais maintenant poser les cartes du paquet de gauche les unes après les autres sur la table. Vous allez interrompre cette opération quand vous le voudrez en disant simplement stop. Je poserai alors le restant des cartes à l’envers sur celles qui se trouvent déjà sur la table. Vous faites ce que vous dites. Vous posez lentement une carte après l’autre sur la table et au « stop » du spectateur les cartes restantes sont posées - à l’envers, donc faces en haut - sur celles qui se trouvent déjà faces en bas sur la table.

La procédure est répétée le nombre de fois que le spectateur le désire. Puis vous refaites la même série d’opérations avec le deuxième spectateur. Celui-ci aussi pourra vous arrêter quand bon lui semblera ou poursuivre aussi longtemps qu’il le voudra (vous ne forcerez la main à personne).

Les cartes sont à présent pêle-mêle dans chaque paquet - cartes faces en haut et cartes faces en bas se suivant dans le plus grand désordre. A la fin un troisième spectateur est même prié de retourner (ou non) l’un des deux paquets, celui qu’il désire.

Un finale ébouriffant !

Les deux paquets se trouvent maintenant côte à côte devant vous, sur la table. Selon les hasards du mélange la carte supérieure de l’un des deux paquets sera peut-être face en haut alors que celle de l’autre paquet sera face en bas… Quoi qu’il en soit, en retournant faces en haut les cartes faces en bas et en les alignant à côté de celles du paquet opposé (toutes les cartes étant ainsi mises faces en haut) le public constatera, à sa grande surprise qu’elles constituent toutes des paires de cartes jumelles !

MAGIX

Page 2: Trop de coïncidences ne peuvent pas être le fruit du hasard · 2016-01-25 · Octobre 2006, Aldo Colombini est à Strasbourg pour y présenter sa conférence. Parmi les tours montrés,

Octobre 2006, Aldo Colombini est à Strasbourg pour y présenter sa conférence. Parmi les tours montrés, se trouvait une routine pour enfants utilisant une vingtaine de cartes sur lesquelles figuraient des motifs de Noël. A la fin de la routine, il s’avérait que deux séries de cartes, après moult mélanges, coïncidaient parfaitement : les différents motifs se retrouvaient inexplicablement dans le même ordre sans la moindre erreur.

Ce tour fut à l’origine de celui que vous allez découvrir ici. Cette dizaine de coïncidences me plut au point que je décidai immédiatement d’adapter le mode opératoire à des cartes normales et, au lieu d’utiliser des dessins, j’ai préféré employer des cartes jumelles. J.-P. H.

Préparation :

Sortez deux séquences aléatoires de 10 cartes jumelles ; par exemple dame de cœur et dame de carreau, dix de trèfle et dix de pique, etc. Au fur et à mesure que vous constituez ainsi les paires de jumelles posez-les les unes sur les autres. Puis distribuez-les en deux paquets de dix cartes chacun de manière à obtenir deux séries identiques. L’un des deux paquets est alors posé sur l’autre. En étalant les cartes sur la table vous obtenez un ruban apparemment constitué de cartes parfaitement mélangées. Le dessin ci-dessous résume la situation.

Ce paquet de cartes sera mélangé grâce au mélange Charlier qui, comme chacun le sait, n’est qu’une succession de coupes. Les cartes pourront alors à nouveau être étalées pour en montrer le parfait désordre. Puis vous reprenez les cartes et vous les mélangez encore une fois (Charlier) avant de proposer à quelqu’un de couper le paquet en guise de conclusion.

Ouvrons une parenthèse ici à l’adresse de ceux qui ne se sont pas encore familiarisés avec ce genre de manœuvres. Les deux séquences de 10 cartes qui se succèdent n’ont d’aucune manière été altérées par les faux mélanges et les coupes : seul le début de la séquence change. Il faut même utiliser cette particularité pour montrer négligemment les cartes faces en haut. Ce n’est jamais le même paysage qui est ainsi vu car le ruban

de cartes commence chaque fois avec une carte différente. C’est très trompeur ; tous les néophytes tomberont dans le panneau. Fermons la parenthèse.

Vous distribuez à présent le paquet de 20 cartes en deux séries de 10 cartes. Attention : il importe maintenant, sous le prétexte avoué de les compter, de distribuer les 10 premières cartes les unes après les autres sur la table en un seul paquet (ce qui en inverse leur ordre). Ceci fait, vous distribuez de manière identique les cartes restantes pour former une deuxième pile de 10 cartes. Si tout a été fait correctement vous avez maintenant en face de vous

Magix - Le hasard et la chance – suite 2/4

Séquence jumelle Première séquence

Roi de trèfle

4 de pique

7 de cœur

9 de trèfle

2 de cœur

3 de carreau

8 de cœur

Valet de trèfle

4 de cœur

8 de pique

Roi de pique

2 de carreau

3 de cœur

4 de trèfle

7 de carreau

9 de pique

8 de carreau

Valet de pique

4 de carreau

8 de trèfle

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deux piles de cartes faces en bas ordonnancées de manière rigoureusement identiques. Cette particularité est naturellement ignorée par le public.

Vous pouvez, à ce stade des choses, égarer encore davantage le public en remélangeant les cartes de l’un des paquets (Charlier) et à l’issue du mélange prendre discrètement connaissance de la carte inférieure. Vous enchaînez immédiatement en mélangeant l’autre paquet (Charlier) mais faces en haut sous le prétexte de bien montrer que les cartes sont parfaitement mêlées. Ce faisant vous repérez la carte jumelle de celle que vous aviez notée sur la face du premier paquet et vous coupez négligemment à cet endroit. Le deuxième paquet se retrouvera ainsi dans le même ordre que le premier.

Pour le public vous n’aurez fait que mélanger et couper les deux paquets à plusieurs reprises. Il sera à mille lieues d’imaginer que vous avez pu garder un quelconque contrôle de la situation. D’autant plus que vous allez à présent continuer dans cette même voie.

Le mélange pêle-mêle, sens dessus dessous

Invitez deux spectateurs à vous assister. Prenez l’un des deux paquets en mains et adressez-vous à l’une des deux personnes en ces termes : Je vais maintenant poser, l’une après l’autre, les cartes sur la table (faces en bas) en les empilant à nouveau. Je vous invite à m’interrompre à tout instant en disant « stop ». Vous faites ce que vous dites et arrêtez de poser les cartes dès que le spectateur vous dira de le faire (Photo A). Puis les cartes restantes dans votre main sont posées à l’envers , c’est-à-dire faces en haut, - et en bloc - sur celles qui se trouvent déjà sur la table, faces en bas (Voir la photo B). Vous reprenez ces cartes en mains, telles quelles, et recommencez la même opération. A nouveau le spectateur sera invité à vous arrêter à l’endroit de son choix durant la distribution des cartes, les unes après les autres, sur la table (cette fois-ci les cartes sont bien entendu partiellement faces en haut et faces en bas mais vous n’en tenez pas compte).

Cette opération pourra être renouvelée une troisième, quatrième ou même cinquième fois. Il faudra simplement vous souvenir du nombre de fois. A la fin le paquet de cartes sera dans un grand désordre ; des cartes faces en haut alternant de manière totalement aléatoire avec des cartes faces en bas.

Faites la même chose avec l’autre paquet et le deuxième spectateur.

Photo A Photo B

Les cartes tenues en main sont posées les unes après les autres sur la table.

Au stop du spectateur, les cartes restantes sont posées (en bloc) faces en haut sur celles déjà posées faces en bas sur la table.

Variante :

Magix - Le hasard et la chance – suite 3/4

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Précisions :

Pour que le tour fonctionne, il importe de respecter les points suivants :

• Chaque paquet de cartes devra être retourné le même nombre de fois que l’autre paquet ou au moins un nombre pair ou impair. En clair cela veut dire que si le premier paquet a été retourné 4 fois le deuxième devra, lui aussi être retourné 4, 6 ou 8 fois.

• Mais que faire si le deuxième paquet, lui a été retourné 5 fois ? (n’oublions pas que c’est le spectateur qui décide librement du nombre de fois). Il vous suffirait dans ce cas de vous adresser à un troisième spectateur et de le prier de retourner l’un des deux paquets, celui qu’il veut. Sous le prétexte d’augmenter la confusion vous rétablirez ainsi l’équilibre car peu importe le paquet qui sera retourné ; l’essentiel étant que l’un des deux le soit.

Le fait de vous adresser tout de suite à un troisième spectateur peut constituer une porte de sortie honorable car que faire si le deuxième spectateur refusait de retourner l’un des paquets ? Après tout il pourrait le faire puisque vous lui laissez le choix.

En demandant à un troisième spectateur de retourner l’un des deux paquets vous lui intimez implicitement l’ordre de le faire : son choix se limitant au choix du paquet ! En résumé l’on pourrait dire que le choix libre (retourner l’un des deux paquets) occulte parfaitement l’impératif de le faire (en fait il s’agit là d’un subtil forçage !).

A l’issue de toutes ces manœuvres vous vous retrouvez avec deux paquets de cartes, chacun étant dans un grand désordre. Ce désordre n’est qu’apparent parce qu’en réalité les cartes se suivent dans le même ordre dans chacun des deux paquets avec cette différence cependant que les cartes de l’un des paquets sont orientées différem-ment (faces en bas ou faces en haut).

Demandez aux spectateurs s’ils croient aux coïncidences, au hasard ou à la chance. Peu importe leur réponse car vous allez leur administrer la preuve qu’aujourd’hui hasard, chance et coïncidence se sont donné rendez-vous. Et sur ces paroles vous constituez lentement deux rangées de cartes en prélevant simultanément les cartes dans chaque paquet (que les cartes soient faces en haut ou faces en bas) et en les alignant toutes faces en haut.

Au fur et à mesure que vous constituerez ainsi vos deux rangées, le public constatera que les cartes des deux paquets sont exactement dans le même ordre malgré l’incroyable succession de mélanges auxquels vous vous serez livré !

Bon succès !

Rédaction : Jean-Pierre Hornecker

Magix - Le hasard et la chance – suite 4/4