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TÉMOIGNAGES Réglementairement Mais au delà... • Obligation d’emploi réaffirmée dans la loi du 11 février 2005 : Tout employeur du secteur privé et tout établissement public à caractère industriel et commercial occupant au moins 20 salariés, doit employer des personnes handicapées dans une proportion de 6 % de son effectif salarié sous peine de sanctions financières diverses. • Bénéficier des aides finan- cières : ces jeunes en situation de handicap ayant la RQTH (Reconnaissance de la Qua- lité de Travailleur Handicapé) lorsqu’ils exercent en milieu ordinaire de travail, bénéficient d’aides diverses et consé- quentes sur différents types de contrats (comme par exemple les contrats aidés ou les contrats d’alternance). • Recruter des salariés handi- capés compétents, motivés et fidèles est souvent un plus pour l’entreprise. Accéder à un emploi est pour eux l’aboutis- sement d’un investissement conséquent tout au long de leur parcours scolaire. • Ces jeunes professionnels, à la personnalité remarquable, sont bien souvent vecteurs de liens sociaux. Ils participent au développement de relations entre les employés au sein des entreprises. • Ils donnent ainsi l’occasion de repenser l’organisation des postes et des tâches effectuées par chacun. • Un travailleur handicapé est avant tout un professionnel. En l’embauchant, vous affir- mez la responsabilité sociale de votre entreprise et ainsi valorisez votre image. QUELS SONT LES AVANTAGES À L’EMBAUCHE D’UNE PERSONNE HANDICAPÉE ? TROUBLES DES FONCTIONS COGNITIVES Les fonctions cognitives représentent tous les processus céré- braux par lesquels l’être humain acquiert l’information, la traite, la manipule, la communique, et s’en sert pour agir. On appelle trouble des fonctions cognitives, toute altération substantielle, durable ou définitive d’une ou plusieurs fonctions cognitives résultant d’un dysfonctionnement cérébral, quelle qu’en soit la cause. Les troubles des fonctions cognitives peuvent être présents de- puis la naissance, mais ils peuvent aussi apparaître suite à un accident de tout type ou encore pendant la croissance d’un indi - vidu. Ces troubles ont des conséquences sur l’apprentissage. Par exemple, la personne en situation de handicap cognitif peut avoir des troubles spécifiques du langage oral ou de l’acquisi - tion du langage écrit. De plus, il existe également des symptômes qui entraînent des troubles spécifiques du développement des gestes ainsi que du développement des capacités mnésiques. Le système scolaire depuis plusieurs années essaie d’adapter ses enseignements généraux ou professionnels aux difficultés de ces élèves. En fin de parcours, ces élèves quittent les lycées professionnels avec un diplôme ou une attestation de compé- tences professionnelles qui attestent de l’acquisition de compé- tences réelles sur des tâches professionnelles Ces élèves arrivent maintenant sur le marché de l’emploi. Certains d’entre eux auront des besoins d’adaptations de leur contexte de travail pour pouvoir mettre en œuvre pleinement les compétences acquises en formation initiale. Frédéric signe son contrat de travail au sein de Toulouse Interim sur le poste d’assistant de fonction support. Patricia, ATSEM école des Ponts-Jumeaux «C’est super. Marie et moi on fait une équipe. Grâce à ce contrat, Marie est sur le terrain, et si on ne l’avait pas, ce serait vraiment différent. Elle apporte beau- coup. C’est génial. On s’entend très très bien.» Marie, en contrat d’apprentissage signé avec la mairie de Toulouse, pour préparer le CAP petite enfance. «Ça se passe très bien, je m’entends bien avec Patricia, l’ATSEM, ma tutrice et Laurence, l’institutrice. J’ai un peu peur de la formation à la MFR. C’est ma seconde ren- trée et le groupe des enfants est très différent de celui de l’année dernière.» «C’est bien d’avoir un travail, c’est gagner sa vie, gagner de l’argent, on a une nouvelle vie, on peut penser à avoir un projet pour vivre de manière autonome et indépen- dante, comme tout le monde car c’est très dur pour une personne trisomique de trouver un travail, surtout pour ceux qui ont des problèmes de comportement.» Lucien, en CDI chez McDonald’s Ramonville «C’est une fierté d’avoir Lucien dans l’équipe, de pouvoir faire partager son expérience avec les autres employés. Cela apporte énormément de positif. J’aime beaucoup apporter aux autres et à Lucien. Ça lui per- met de se construire, ça le fait grandir. C’est super de le voir grandir et de le voir changer. Par rapport aux autres employés, cela leur apporte une leçon : être un peu plus patient dans une vie où tout va très vite. » Élodie, directrice McDonald’s Ramonville «J’étais super heureuse de signer mon contrat. Ça se passe très bien. Je vais avoir une bonne expérience sur mon CV si, un jour, je décide de partir» Justine, en CDI chez McDonald’s Revel

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TÉMOIGNAGES

Réglementairement Mais au delà...

• Obligation d’emploi réaffirmée dans la loi du 11 février 2005 : Tout employeur du secteur privé et tout établissement public à caractère industriel et commercial occupant au moins 20 salariés, doit employer des personnes handicapées dans une proportion de 6% de son effectif salarié sous peine de sanctions financières diverses.

• Bénéficier des aides finan-cières : ces jeunes en situation de handicap ayant la RQTH (Reconnaissance de la Qua-lité de Travailleur Handicapé) lorsqu’ils exercent en milieu ordinaire de travail, bénéficient d’aides diverses et consé-quentes sur différents types de contrats (comme par exemple les contrats aidés ou les contrats d’alternance).

• Recruter des salariés handi-capés compétents, motivés et fidèles est souvent un plus pour l’entreprise. Accéder à un emploi est pour eux l’aboutis-sement d’un investissement conséquent tout au long de leur parcours scolaire.

• Ces jeunes professionnels, à la personnalité remarquable, sont bien souvent vecteurs de liens sociaux. Ils participent au développement de relations entre les employés au sein des entreprises.

• Ils donnent ainsi l’occasion de repenser l’organisation des postes et des tâches effectuées par chacun.

• Un travailleur handicapé est avant tout un professionnel. En l’embauchant, vous affir-mez la responsabilité sociale de votre entreprise et ainsi valorisez votre image.

QUELS SONT LES AVANTAGES À L’EMBAUCHE D’UNE PERSONNE

HANDICAPÉE ?

TROUBLES DES fONCTIONS COGNITIVES

Les fonctions cognitives représentent tous les processus céré-braux par lesquels l’être humain acquiert l’information, la traite, la manipule, la communique, et s’en sert pour agir.On appelle trouble des fonctions cognitives, toute altération substantielle, durable ou définitive d’une ou plusieurs fonctions cognitives résultant d’un dysfonctionnement cérébral, quelle qu’en soit la cause.

Les troubles des fonctions cognitives peuvent être présents de-puis la naissance, mais ils peuvent aussi apparaître suite à un accident de tout type ou encore pendant la croissance d’un indi-vidu. Ces troubles ont des conséquences sur l’apprentissage. Par exemple, la personne en situation de handicap cognitif peut avoir des troubles spécifiques du langage oral ou de l’acquisi-tion du langage écrit.De plus, il existe également des symptômes qui entraînent des troubles spécifiques du développement des gestes ainsi que du développement des capacités mnésiques.Le système scolaire depuis plusieurs années essaie d’adapter ses enseignements généraux ou professionnels aux difficultés de ces élèves. En fin de parcours, ces élèves quittent les lycées professionnels avec un diplôme ou une attestation de compé-tences professionnelles qui attestent de l’acquisition de compé-tences réelles sur des tâches professionnellesCes élèves arrivent maintenant sur le marché de l’emploi. Certains d’entre eux auront des besoins d’adaptations de leur contexte de travail pour pouvoir mettre en œuvre pleinement les compétences acquises en formation initiale.

Frédéric signe son contrat de travail au sein de Toulouse Interim sur le poste d’assistant de fonction support.

Patricia, ATSEM école des Ponts-Jumeaux

«C’est super. Marie et moi on fait une équipe. Grâce à ce contrat, Marie est sur le terrain, et si on ne l’avait pas, ce serait vraiment différent. Elle apporte beau-coup. C’est génial. On s’entend très très bien.»

Marie, en contrat d’apprentissage signé avec la mairie de Toulouse, pour préparer le CAP petite enfance.

«Ça se passe très bien, je m’entends bien avec Patricia, l’ATSEM, ma tutrice et Laurence, l’institutrice. J’ai un peu peur de la formation à la MFR. C’est ma seconde ren-trée et le groupe des enfants est très différent de celui de l’année dernière.»

«C’est bien d’avoir un travail, c’est gagner sa vie, gagner de l’argent, on a une nouvelle vie, on peut penser à avoir un projet pour vivre de manière autonome et indépen-dante, comme tout le monde car c’est très dur pour une personne trisomique de trouver un travail, surtout pour ceux qui ont des problèmes de comportement.»

Lucien, en CDI chez McDonald’s Ramonville

«C’est une fierté d’avoir Lucien dans l’équipe, de pouvoir faire partager son expérience avec les autres employés. Cela apporte énormément de positif. J’aime beaucoup apporter aux autres et à Lucien. Ça lui per-met de se construire, ça le fait grandir. C’est super de le voir grandir et de le voir changer. Par rapport aux autres employés, cela leur apporte une leçon : être un peu plus patient dans une vie où tout va très vite.»

Élodie, directrice McDonald’s Ramonville

«J’étais super heureuse de signer mon contrat. Ça se passe très bien. Je vais avoir une bonne expérience sur mon CV si, un jour, je décide de partir»

Justine, en CDI chez McDonald’s Revel

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QUEL EST LE RÔLE DE LA PAIP ?

La Plateforme d’Accompagnement à l’Insertion Professionnelle accompagne les jeunes adultes handicapés dans leurs démarches d’insertion professionnelle en milieu ordinaire de travail. Rattachée au service ASH académique du rectorat de Toulouse, elle bénéficie du soutien de la DIRECCTE (PRITH) et de la Région.

Les missions de la PAIP : • AccompagnerLa plateforme aide à préparer et à consolider les projets des élèves handicapés sortants des lycées professionnels en par-tenariat avec les personnes impliquées (lycées, prescripteurs, famille, services de soins). Si besoin, la PAIP peut faciliter les démarches vers les organismes prescripteurs (Pôle Emploi, Cap Emploi, Mission locale), proposer des stages en entreprise pour maintenir les compétences acquises, valider les projets ou permettre une réorientation professionnelle. En fonction des situations, la PAIP travaille en partenariat avec des profession-nels du soin (SESSAD, SAVS, SAMSAH) ou des profession-nels de la formation (CFAS, CFA, MFR, GRETA…). L’objectif final est que chaque jeune suivi accède à un contrat de travail.

• CoordonnerLa coordination vise à transmettre toutes les informations utiles à chaque partenaire en charge des jeunes pour permettre un suivi optimal du parcours au plus près de l’évolution du projet de chacun des jeunes. Les opérateurs qui gravitent dans le champ de l’insertion professionnelle et/ou du handicap, trouve-ront avec la PAIP, un partenaire essentiel car détenteur d’infor-mations utiles à la mise en œuvre des projets professionnels des jeunes.

• InformerLa plateforme vise à être un lieu partenarial de ressources et d’informations sur les questions relatives à l’emploi des jeunes travailleurs handicapés. Elle s’adresse à tous : jeunes, ensei-gnants, familles, entreprises, CFA, organismes de formation et d’insertion, services de soins…

• DévelopperLa plateforme cherche à créer un réseau d’entreprises etde collectivités pour favoriser l’accès à l’emploi de ce public qui leur est encore relativement méconnu. Sur un plan départe-mental, elle impulse la création de réseaux locaux permettant ainsi de fluidifier les parcours d’inclusion des jeunes.

Accompagner, Coordonner, Informer, Développerpour faciliter l’insertion professionnelle après le lycée des jeunes en situation de handicap en repérant, en utilisant et en complétant l’offre existante.

Vous voulez des renseignements ?

Vous avez un stage ou un emploi à proposer ?

Vous souhaitez donner une chance à un jeune en situation de handicap ?

Vous souhaitez contribuer au financement de la plateforme :

- sous forme d’un don ouvrant droit à une déduction fiscale ?

- sous forme d’une participation déductible de vos OETH ?

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Conception et réalisation Eva Baudet, Marie Berthot, Gauthier Girard, Abdallah Mouret, élèves du lycée Ozenne et la PAIP avec le concours de la communication du Rectorat de l’académie de Toulouse.

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