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Mots cle ´s : Vessie neurologique ; Anticholinergiques ; Hyperactivite ´ de ´trusorienne ; Urodynamique Buts/Objectifs.Apprécier le délai d’efficacité clinique et urodynamique des anticholinergiques (Oxybutynine, Trospuim) utilisées dans l’hyperactivité détrusorienne chez les patients neurologiques. Patients et me ´thode.Notre population concerne dix patients neurologiques hospitalisés dans notre centre et suivis en prospectif sur le premier semestre 2012. Ils sont tous sous autosondages intermittents (ASI) et ont tous une incontinence urinaire par hyperactivité detrusorienne. Tous nos patients ont un bilan initial clinique et urodynamique puis un traitement anticholinergique. L’évaluation clinique (catalogue mictionnel, nombre de fuites et CVF) et urodynamique (CVMax, compliance et amplitude des CD) est réalisée entre j3 et j7. Re ´sultats.À j5 de traitement, les anticholinergiques ont eu une double efficacité : clinique : 60 % de patients continents et qui ne présentent plus de fuites ; urodynamique : CVMax supérieure à 400 mL et CD < 20 cm H 2 O chez 50 % de patients. Discussion/Conclusion.Les anticholinergiques ont une efficacité clinique et urodynamique chez 30 % des blessés médullaires et restent le traitement de première intention de l’hyperactivité vésicale neurogène. Leur délai d’efficacité n’est pas précisé dans la littérature. Notre étude révèle un délai d’efficacité bref permettant l’adaptation du traitement dans cinq jours en moyenne. Pour en savoir plus Andersson Karl. Antimuscarinic for treatment of overactive bladder. Lancet Neurol 2004;3(1):46. Andersson KE, Appel R, Cardozo et al. Pharmacological treatment of urinary incontinence. 3rd International Consultation on Incontinence. p. 811, 2005. Madhuvrata P, Singh M, Hasafa Z, Abdel-Fattah M. Anticholinergic drugs for adult neurogenic detrusor overactivity: a systematic review and meta-analysis. Eur Urol 2012. [Epub ahead of print]. http://dx.doi.org/10.1016/j.rehab.2012.07.979 P047-f Vessie neurologique compliquant ence ´phalite de Gayet Wernicke ´:a ` propos d’un cas H. Migaou a, * , M. Sghir a , W. Kessontini b , H. Lajili a , S. Boudokhane a , A. Jellad a , Z. Ben Salah Frih a a Service de me ´de ´cine physique, CHU Fatouma Bourguiba, rue Premier Juin, 5000 Monastir, Tunisie b CHU Tahar Sfar, Mahdia, Tunisie *Auteur correspondant. Adresse e-mail : [email protected]. Mots cle ´s : Ence ´phalite de Gaye Wernicke ; De ´ficit en thiamine ; Vomissements gravidiques ; Troubles ve ´sicosphincte ´riens Introduction.Les atteintes neurologiques par carences en thiamines sont rarement rapportées en dehors des intoxications alcooliques chroniques. Les vomissements post-gravidiques sont rarement en cause. Les troubles vésicosphinctériens associés sont exceptionnels. Observation.Nous rapportons le cas d’une patiente âgée de 39 ans sans antécédent pathologique notable, enceinte de neuf semaines ayant présenté des vomissements gravidiques incoercibles avec anorexie et apparition secondaire d’une tétraparésie avec une marche ébrieuse, céphalées, trouble de la mémoire, associés à des troubles vésicosphinctériens (rétention, dysurie). Le diagnostic d’une encéphalite de Gayet wernické par carence en vitamine B1 a été posé. La patiente a bénéficié d’une supplémentation en vitamine B1 associée à un régime hypercalorique et hyperprotidique avec une bonne évolution sur le plan général. Des hétérosondages ont été nécessaires à l’ablation de la sonde urinaire associés à une rééducation sensitivomotrice adéquate. Discussion.La possibilité d’une carence en thiamine ne doit pas être évoquée uniquement chez le patient alcoolique chronique mais également dans un contexte de dénutrition chronique souvent masquée. Les troubles vésicosphinc- tériens ne sont pas toujours au premier plan du tableau neurologique et peuvent présenter une sémiologie variée d’allure centrale ou périphérique. Ils doivent être recherchés et pris en charge en cas d’atteinte neurologique, d’autant que leur pronostic fonctionnel est souvent favorable. http://dx.doi.org/10.1016/j.rehab.2012.07.980 P048-f Mestinon 60 mg dans le traitement de la cystopathie diabe ´tique : notre expe ´rience a ` propos de 24 cas W. Ouanes a, * , H. Benzarti a , F. Mallat b , W. Hmida b , N. Salah b , G. Tlili b , A. Hidoussi b , N. Ben Sorba b , M. Jaidane b , F. Mosbah b , K. Maaref a , A. Bouaziz a , A. Zaoui a , R. Nejib a a Service de me ´decine physique et re ´education, CHU Sahloul, 4050 Sousse, Tunisie b Service d’urologie, CHU Sahloul, Sousse, Tunisie *Auteur correspondant. Adresse e-mail : [email protected]. Mots cle ´s : Mestinon ; Cystopathie diabe ´tique Introduction.Mestinon 60 mg est un Parasympathomimétique, inhibiteur des cholinestérases, dont le principe actif est la pyridostigmine qui prolonge et augmente les effets muscariniques et nicotiniques de l’acétylcholine. Il est utilisé habituellement dans le traitement de la myasthésie et l’atonie intestinale. Son utilisation comme traitement de la vessie hypo-active du sujet diabétique est récente et a montré d’excellents résultats. Le but de ce travail est d’apporter les résultats de notre expérience. Mate ´riels et me ´thodes.Vingt-quatre patients diabétiques ayant une vessie hypo-active confirmée par les études urodynamiques ont eu un traitement par Mestinon 60 mg à la dose un comprimé deux fois par jour, l’évaluation était clinique, échographique et urodynamique. Re ´sultats.L’âge moyen des patients était de 61 ans, sexe ratio est 18 F/6 H, la durée médiane du diabète avant le traitement était de 11 ans, le diabète type I a intéressé 88 % des patients. Le traitement par Mestinon 60 mg a restauré une bonne miction avec amélioration clinique, échographique (absence de résidu post-mictionnel) et urodynamique dans 100 % des cas. Aucun effet indésirable n’a été noté à part un cas de diarrhée. Lors du suivi médian à trois ans, les résultats étaient stables. Conclusion.Ce bon résultat du Mestinon 60 mg et l’absence d’effets indésirables, motivent sa prescription en première intention dans la vessie hypo- active diabétique en l’absence de contre-indications. http://dx.doi.org/10.1016/j.rehab.2012.07.981 P049-f Troubles ve ´sicosphincte ´riens et syndrome me ´tabolique S. Boudokhane a, * , R. Klii b , M. Sghir a , H. Marmouche c , H. Migaou a , A. Jellad a , Z. Ben Salah Frih a , S. Mahjoub b a Service de re ´e ´ducation fonctionnelle, CHU Fattouma Bourguiba de Monastir, avenue du 1 er Juin, 5000 Monastir, Tunisie b Service de me ´decine interne, CHU Fattouma Bourguiba de Monastir, Tunisie c Service d’endocrinologie, CHU Fattouma Bourguiba de Monastir, Tunisie *Auteur correspondant. Adresse e-mail : [email protected]. Mots cle ´s : Syndrome me ´tabolique ; Obe ´site ´ ; Diabe `te ; Hyperactivite ´ ve ´sicale Introduction.Les troubles vésicosphinctériens (TVS) sont sous-évalués dans le syndrome métabolique (SM). Des nombreux facteurs sont incriminés et sont susceptible d’entraîner des TVS. Notre travail est prospectif et se propose d’analyser la fréquence des TVS dans une population de patient atteint de SM et d’étudier l’influence des différents paramètres définissant ce syndrome dans la genèse de ces roubles urinaires. Mate ´riels et me ´thodes.L’appréciation des symptômes urinaires a été réalisée à l’aide du score Urinary Symptom Profile (USP). Un examen physique déterminant le poids, la taille, le tour de taille, le calcul de l’index de masse corporel (IMC) et la recherche d’une hypotension orthostatique. Les paramètres biologiques suivants ont été également recherchés : la glycémie à jeun et Troubles ve ´sicosphincte ´riens (II) / Revue d’E ´ pide ´miologie et de Sante ´ Publique 55S (2012) e379e386 e384

Troubles vésicosphinctériens et syndrome métabolique

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Page 1: Troubles vésicosphinctériens et syndrome métabolique

Troubles vesicosphincteriens (II) / Revue d’Epidemiologie et de Sante Publique 55S (2012) e379–e386e384

Mots cles : Vessie neurologique ; Anticholinergiques ; Hyperactivite

detrusorienne ; Urodynamique

Buts/Objectifs.– Apprécier le délai d’efficacité clinique et urodynamique desanticholinergiques (Oxybutynine, Trospuim) utilisées dans l’hyperactivitédétrusorienne chez les patients neurologiques.Patients et methode.– Notre population concerne dix patients neurologiqueshospitalisés dans notre centre et suivis en prospectif sur le premier semestre2012. Ils sont tous sous autosondages intermittents (ASI) et ont tous uneincontinence urinaire par hyperactivité detrusorienne.Tous nos patients ont un bilan initial clinique et urodynamique puis untraitement anticholinergique. L’évaluation clinique (catalogue mictionnel,nombre de fuites et CVF) et urodynamique (CVMax, compliance et amplitudedes CD) est réalisée entre j3 et j7.Resultats.– À j5 de traitement, les anticholinergiques ont eu une doubleefficacité :– clinique : 60 % de patients continents et qui ne présentent plus de fuites ;– urodynamique : CVMax supérieure à 400 mL et CD < 20 cm H2O chez 50 %de patients.Discussion/Conclusion.– Les anticholinergiques ont une efficacité clinique eturodynamique chez 30 % des blessés médullaires et restent le traitement depremière intention de l’hyperactivité vésicale neurogène. Leur délai d’efficacitén’est pas précisé dans la littérature.Notre étude révèle un délai d’efficacité bref permettant l’adaptation dutraitement dans cinq jours en moyenne.

Pour en savoir plusAndersson Karl. Antimuscarinic for treatment of overactive bladder. LancetNeurol 2004;3(1):46.Andersson KE, Appel R, Cardozo et al. Pharmacological treatment of urinaryincontinence. 3rd International Consultation on Incontinence. p. 811, 2005.Madhuvrata P, Singh M, Hasafa Z, Abdel-Fattah M. Anticholinergic drugs foradult neurogenic detrusor overactivity: a systematic review and meta-analysis.Eur Urol 2012. [Epub ahead of print].

http://dx.doi.org/10.1016/j.rehab.2012.07.979

P047-f

Vessie neurologique compliquant encephalite de GayetWernicke : a propos d’un casH. Migaou a,*, M. Sghir a, W. Kessontini b, H. Lajili a, S. Boudokhane a,

A. Jellad a, Z. Ben Salah Frih a

a Service de medecine physique, CHU Fatouma Bourguiba, rue Premier Juin,

5000 Monastir, Tunisieb CHU Tahar Sfar, Mahdia, Tunisie

*Auteur correspondant.Adresse e-mail : [email protected].

Mots cles : Encephalite de Gaye Wernicke ; Deficit en thiamine ;

Vomissements gravidiques ; Troubles vesicosphincteriens

Introduction.– Les atteintes neurologiques par carences en thiamines sontrarement rapportées en dehors des intoxications alcooliques chroniques. Lesvomissements post-gravidiques sont rarement en cause. Les troublesvésicosphinctériens associés sont exceptionnels.Observation.– Nous rapportons le cas d’une patiente âgée de 39 ans sansantécédent pathologique notable, enceinte de neuf semaines ayant présentédes vomissements gravidiques incoercibles avec anorexie et apparitionsecondaire d’une tétraparésie avec une marche ébrieuse, céphalées, troublede la mémoire, associés à des troubles vésicosphinctériens (rétention,dysurie). Le diagnostic d’une encéphalite de Gayet wernické par carence envitamine B1 a été posé. La patiente a bénéficié d’une supplémentation envitamine B1 associée à un régime hypercalorique et hyperprotidique avecune bonne évolution sur le plan général. Des hétérosondages ont éténécessaires à l’ablation de la sonde urinaire associés à une rééducationsensitivomotrice adéquate.Discussion.– La possibilité d’une carence en thiamine ne doit pas être évoquéeuniquement chez le patient alcoolique chronique mais également dans uncontexte de dénutrition chronique souvent masquée. Les troubles vésicosphinc-tériens ne sont pas toujours au premier plan du tableau neurologique et peuvent

présenter une sémiologie variée d’allure centrale ou périphérique. Ils doiventêtre recherchés et pris en charge en cas d’atteinte neurologique, d’autant queleur pronostic fonctionnel est souvent favorable.

http://dx.doi.org/10.1016/j.rehab.2012.07.980

P048-f

Mestinon 60 mg dans le traitement de la cystopathiediabetique : notre experience a propos de 24 casW. Ouanes a,*, H. Benzarti a, F. Mallat b, W. Hmida b, N. Salah b, G. Tlili b,

A. Hidoussi b, N. Ben Sorba b, M. Jaidane b, F. Mosbah b, K. Maaref a,

A. Bouaziz a, A. Zaoui a, R. Nejib a

a Service de medecine physique et reeducation, CHU Sahloul, 4050 Sousse,

Tunisieb Service d’urologie, CHU Sahloul, Sousse, Tunisie

*Auteur correspondant.Adresse e-mail : [email protected].

Mots cles : Mestinon ; Cystopathie diabetique

Introduction.–Mestinon 60 mg est un Parasympathomimétique, inhibiteur descholinestérases, dont le principe actif est la pyridostigmine qui prolonge etaugmente les effets muscariniques et nicotiniques de l’acétylcholine. Il estutilisé habituellement dans le traitement de la myasthésie et l’atonie intestinale.Son utilisation comme traitement de la vessie hypo-active du sujet diabétiqueest récente et a montré d’excellents résultats.Le but de ce travail est d’apporter les résultats de notre expérience.Materiels et methodes.– Vingt-quatre patients diabétiques ayant une vessiehypo-active confirmée par les études urodynamiques ont eu un traitement parMestinon 60 mg à la dose un comprimé deux fois par jour, l’évaluation étaitclinique, échographique et urodynamique.Resultats.– L’âge moyen des patients était de 61 ans, sexe ratio est 18 F/6 H, ladurée médiane du diabète avant le traitement était de 11 ans, le diabète type I aintéressé 88 % des patients. Le traitement par Mestinon 60 mg a restauré unebonne miction avec amélioration clinique, échographique (absence de résidupost-mictionnel) et urodynamique dans 100 % des cas.Aucun effet indésirable n’a été noté à part un cas de diarrhée. Lors du suivimédian à trois ans, les résultats étaient stables.Conclusion.– Ce bon résultat du Mestinon 60 mg et l’absence d’effetsindésirables, motivent sa prescription en première intention dans la vessie hypo-active diabétique en l’absence de contre-indications.

http://dx.doi.org/10.1016/j.rehab.2012.07.981

P049-f

Troubles vesicosphincteriens et syndrome metaboliqueS. Boudokhane a,*, R. Klii b, M. Sghir a, H. Marmouche c, H. Migaou a,

A. Jellad a, Z. Ben Salah Frih a, S. Mahjoub b

a Service de reeducation fonctionnelle, CHU Fattouma Bourguiba de Monastir,

avenue du 1er Juin, 5000 Monastir, Tunisieb Service de medecine interne, CHU Fattouma Bourguiba de Monastir, Tunisiec Service d’endocrinologie, CHU Fattouma Bourguiba de Monastir, Tunisie

*Auteur correspondant.Adresse e-mail : [email protected].

Mots cles : Syndrome metabolique ; Obesite ; Diabete ; Hyperactivite vesicale

Introduction.– Les troubles vésicosphinctériens (TVS) sont sous-évalués dansle syndrome métabolique (SM). Des nombreux facteurs sont incriminés et sontsusceptible d’entraîner des TVS. Notre travail est prospectif et se proposed’analyser la fréquence des TVS dans une population de patient atteint de SM etd’étudier l’influence des différents paramètres définissant ce syndrome dans lagenèse de ces roubles urinaires.Materiels et methodes.– L’appréciation des symptômes urinaires a été réalisée àl’aide du score Urinary Symptom Profile (USP). Un examen physiquedéterminant le poids, la taille, le tour de taille, le calcul de l’index de massecorporel (IMC) et la recherche d’une hypotension orthostatique. Les paramètresbiologiques suivants ont été également recherchés : la glycémie à jeun et

Page 2: Troubles vésicosphinctériens et syndrome métabolique

Troubles vesicosphincteriens (II) / Revue d’Epidemiolo

postprandiale, l’hémoglobine glyquée (HbA1c), cholestérol total, triglycéride,HDL-CT et LDL-CT.Resultat.– La moyenne d’âge des 34 patients inclus était de 56,2 � 9,2 ans et58,8 % des patients étaient de sexe féminin. Tous les patients inclus étaientdiabétiques et hypertendus sous traitement. L’IMC moyen était de 30,2 � 4,8 etle tour de taille moyen de 107,8 � 9,3 cm. Le score USP total était de 8,3 � 6.29 patients avaient un syndrome clinique d’hyperactivité vésicale et 13 patientsavaient une incontinence urinaire d’effort. Le sous-score USP hyperactivitévésicale était positivement corrélé à l’âge, la valeur de tour de taille, à l’IMC et àla glycémie postprandiale. Les autres paramètres du SM n’étaient pas corrélésaux symptômes urinaires. Le score USP total et sous-score hyperactivitévésicale USP étaient plus altérés chez les patients avec atteinte du systèmenerveux autonome mais sans différence significative.Discussion.– Les symptômes urinaires les plus fréquemment rencontré au coursdu SM étaient l’hyperactivité vésicale et l’incontinence urinaire à l’effort. Lesparamètres du SM qui influencaient le score USP étaient l’obésité abdominale etl’hyperglycémie. L’hypothèse d’un lien entre SM et hyperactivité vésicale chezles patients diabétiques avec un SM est donc plausible.

http://dx.doi.org/10.1016/j.rehab.2012.07.982

English version

P045-e

One Ditropan# is fine, but six. Beware of the havoc!E. Guettard *, S. Goguillot, M. Creusat, P. Dumont

CRF Sainte-Clotilde, CHU Reunion, 19bis, chemin de la Clinique,

97400 Sainte-Clotilde, Reunion

*Corresponding author.E-mail address: [email protected].

Keywords: Addiction; Oxybutynine; Neurogenic bladder

For spinal cord injury patients with chronic bladder retention/paraplegia andhigh pressure/acontractile detrusor overactivity, a combination first line therapyis often proposed associating an anticholinergic agent (oxybutynin) withbladder self-catheterization.We present the case of a 35-year-old patient with paraplegia since May 2007 dueto a traumatic l1 crush fracture leading to posterior displacement of the posteriorwall and the clinical features of equina cauda symptoms. The patient also had ahistory of addiction to multiple toxic substances (alcohol, cannabis, rivotril,artane. . .). The first urodynamic evaluation found an overactive bladder withdangerously high pressures (> 40 cm H2O). Treatment with Ditropan#

(oxybutynin) three pills per day was introduced, together with self-catheterization.In 2011, it is noted that the patient solicited the medical team four times in orderto renew his ‘‘lost’’ prescriptions. Contact with the pharmacist revealed aweekly supply of the pill initially prescribed for one month. The patienteventually admitted misusing the treatment. In his words ‘‘One pill doesn’t doanything, you really feel the difference with 6! It’s like Artane.’’ He reported afloating sensation, an over surge in strength, with a decrease in spasticity and afew palpitations.Discussion.– Since the 1970s, Artane# (trihexyphenidyl) has been the leadingdrug addiction in Reunion Island. The intended effect is euphoria, psychicstimulation with a sense of omnipotence and a stimulating effect close toamphetamines, crack and ecstasy. It is often absorbed with a caffeinated drink:coffee, soda, energy drinks like ‘‘Red Bull’’ in order to prolong thepsychostimulant effect and limit the amnesia. There is an important blackmarket for Artane1 in Reunion Island where it is sold for 5–10 s the tablet. InFrance, misuse of Artane is a specificity of Reunion Island. Worldwide, it ishugely consumed in Brazil, the North African countries and the Middle East. Toour knowledge misuse of Ditropan# (oxybutynin) has not yet described so far inthe medical literature.

Further readingMete D Bodereau A, Wind P-Nay, Hurbin E. The misuse of trihexyphenidyl.Alcoholism and Addiction 2008;30(2):129–35.

http://dx.doi.org/10.1016/j.rehab.2012.07.983

P046-e

Time of anticholinergics efficacy in overactive neurogenicbladderN. Hadiji *, R. Benbouzid, M. Enjalbert, J.-M. Soler

CRF Bouffard Vercelli-Cerbere, Cap Peyrefite, centre Bouffard Vercelli,

66290 Cerbere, France

*Corresponding author.E-mail address: [email protected].

Keywords: Anticholinergics; Antimuscarics; Neurogenic bladder; Detrusor

overactivity; Urodynamics

Aims/Purpose.– Appreciate the time of clinical and urodynamic anticholi-nergics efficacy (Oxybutynin, Trospium) used in detrusor neurogenicoveractivity.Material and methods.– Our study includes ten neurologics patientshospitalized in our center and followed prospectively in the first half of2012. All of them are under intermittent self-catheterization (ISC) and all haveincontinence urinary by neurogenic detrusor overactivity.They have a clinical and urodynamic assessment before anticholinergictreatment. The clinical assessment (functional bladder capacity, voiding diary,leak frequency) as urodynamic (Maximal bladder capacity, compliance anddetrusor contraction amplitude) are made between day 3 and day 7.Results.–After 5 day of treatment, antimuscarinics drugs have a dual efficacy:– clinic: 60% of continents patients without any leak;– urodynamic: maximal bladder capacity (MBC) > 400 mL and detrusorcontraction amplitude (DCA) < 20 cm H2O in 50% of patients.Discussion/conclusion.– Anticholinergics have a clinical and urodynamicefficacy in 30% of spinal cord injured patients and still remain the first linetreatment of neurogenic overactive bladder. Their time of efficacy is notspecified in the literature.Our study reveals a short time of efficacy allowing the treatment adaptation onaverage of 5 days.

Further readingAndersson Karl. Antimuscarinic for treatment of overactive bladder. LancetNeurol 2004;3(1):46.Andersson KE, Appel R, Cardozo et al. Pharmacological treatment of urinaryincontinence. 3rd International Consultation on Incontinence. p. 811, 2005.Madhuvrata P, Singh M, Hasafa Z, Abdel-Fattah M. Anticholinergic drugs foradult neurogenic detrusor overactivity: a systematic review and meta-analysis.Eur Urol. 2012. [Epub ahead of print].

http://dx.doi.org/10.1016/j.rehab.2012.07.984

P047-e

Neurological bladder complicating encephalitis of GayetWernicke: Case reportH. Migaou a,*, M. Sghir a, W. Kessontini b, H. Lajili a, S. Boudokhane a,

A. Jellad a, Z. Ben Salah Frih a

a Service de medecine physique, CHU Fatouma Bourguiba, rue Premier Juin,

5000 Monastir, Tunisiab CHU Tahar Sfar, Mahdia, Tunisia

*Corresponding author.E-mail address: [email protected].

Keywords: Encephalitis of Gayet Wernicke; Thiamine deficiency; Pregnancy

vomiting; Bladder disorders

Introduction.– Neurological damage caused by thiamine’s deficiency are mostoften related to chronic alcoholic intoxication. Vomiting in pregnancy are rarelypost in question. The association with bladder disorders is exceptional.Observation.–We report the case of a patient aged 39 years with no significantmedical history. At 9 weeks pregnancy, she presented uncontrollable vomitingwith anorexia and secondary, occurrence of tetraparesis with ataxia, headache,memory impairment, associated with urinary disorders (retention, dysuria). Thediagnosis of encephalitis of Gayet Wernicke by vitamin B1 deficiency wasmade. The patient received supplementation with vitamin B1 associated with ahigh protein and high-calorie diet with a good evolution of the general plan.Intermittent catheterisation were necessary after removal of the catheterassociated with an adequate sensorimotor rehabilitation.

gie et de Sante Publique 55S (2012) e379–e386 e385