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TUMEUR MIXTE DE LA PAROTIDE

Tumeurs mixtes de la parotide

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Page 1: Tumeurs mixtes de la parotide

TUMEUR MIXTE DE LA PAROTIDE

Page 2: Tumeurs mixtes de la parotide

Plan

IntroductionIntroduction11

22

33

55

44

77

66

Rappel anatomique et histologiqueRappel anatomique et histologique

88

99

EpidémiologieEpidémiologie

Anatomie pathologique Anatomie pathologique

Étude cliniqueÉtude clinique

Examens complémentairesExamens complémentaires

DiagnosticDiagnostic

TraitementTraitement

Évolution et complicationsÉvolution et complications

1010 Conclusion Conclusion

Page 3: Tumeurs mixtes de la parotide

Introduction

La pathologie tumorale des glandes salivaires demeure relativement rare.

Les localisation parotidiennes sont les plus fréquente et l’adénome pléiomorphe est le type histologique le plus courant.

L’ évolution des examens para cliniques en matière d’adénome pleiomorphe, (la cytoponction et l’IRM) rende actuellement leurs valeur diagnostic très bonne.

Le traitement chirurgicale des adénomes pleiomorphe à toujours fait l’objet de nombreuses controverses car il existe un risque de récidive.

Page 4: Tumeurs mixtes de la parotide

Introduction

La « tumeur mixte » de la parotide fit l’objet des plus grande discussion tant sur le plan clinique qu’anatomopathologique.

Le nom de tumeur mixte fait référence au composante épithélial et mésenchymateux.

Un certain degré de confusion quant à la bénignité ou la malignité des tumeurs mixtes à tardivement persiste.

REDON 1953, dénominait cette tumeur multicentrique à malignité locale « epithlioma à stroma remanié »

Le terme d’adénome complexe à été propose aussi, actuellement le nom d’adénome pléiomorphe est retenu.

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Plan

Rappel Rappel

11

22

33

55

44

77

66

Introduction Introduction

88

99

EpidémiologieEpidémiologie

Anatomie pathologique Anatomie pathologique

Étude cliniqueÉtude clinique

Examens complémentairesExamens complémentaires

DiagnosticDiagnostic

TraitementTraitement

Évolution et complicationsÉvolution et complications

1010 Conclusion Conclusion

Page 6: Tumeurs mixtes de la parotide

Rappel anatomique/histologique

Rappel anatomique:

Limites et rapport de la région parotidienne:

La région parotidienne appartient aux espaces profonds intermédiaires de la face tout comme l’espace para pharyngé.

Vue latérale droite des espaces profonds de la faces.

Page 7: Tumeurs mixtes de la parotide

Rappel anatomique/histologique

En arrière, elle est en rapport avec la région retrostylienne dont elle est séparée par le diaphragme stylien.

Coupe axiale des espaces intermédiaires et profonds de la face.

Page 8: Tumeurs mixtes de la parotide

Rappel anatomique/histologique

En avant, elle est limitée par le ramus mandibulaire, les muscles manducateurs et le ligament stylo mandibulaire.

Ces structure séparent la loge de la fosse infratemporale.

Structure ligamentaires musculaires et osseuses qui délimitent la loge parotidienne

Page 9: Tumeurs mixtes de la parotide

Rappel anatomique/histologique

En haut et en avant, la loge est ouverte sur la fosse infratemporale entre le processus styloide en dedans et le condyle mandibulaire en dehors.

En dedans, la loge est en rapport avec la région prestylienne, espace parapharyngé proprement dit. L’aponévrose profonde tendue entre le ligament sphenomandibulaire et stylomandibulaire sépare incomplètement les deux loge.

Page 10: Tumeurs mixtes de la parotide

Rappel anatomique/histologique

La région parapharyngée est fréquemment le siège d’extension d’une tumeur du pôle profond de la glande parotide.

tm endofacial, superficialisant le nerf faciale

Tm parapharyngé refoulant le nerf facial en dehors et la région amygdalienne en dds

tm exofacial refoulant le nerf facial en dds

Page 11: Tumeurs mixtes de la parotide

Rappel anatomique/histologique

En bas la loge est limitée par la bandelette mandibulaire unissant l’angle de la mandibule au muscle SCM et au ligament stylomandibulaire.

Elle est en rapport en bas avec le SCM ou un développement tumoral de la partie inférieure de la parotide peut faire porter à tort le diagnostic d’ADP sous maxillaire ou de tm de la glande sous mandibulaire

Page 12: Tumeurs mixtes de la parotide

Rappel anatomique/histologique

Contenu de la loge parotidienne:

Glande parotide:Artificiellement délimitée en portion endo et exofaciale

ou laterofaciale par ses branches de division du nerf facial. La parotide présente un prolongement (ant en dhrs et en avt du muscle masséter) et le canal de STENON qui s’abouche dans la cavité orale au niveau de la 2° prémolaire supérieure.

Le nerf facial:le VII extra crânien est essentiellement moteur pour les

muscles auriculaires et occipitaux en haut, les muscle cutanés cervicofaciaux en avant, le ventre post du muscle digastrique et le muscle stylohyoidien en bas.

Le nerf grand auriculaire:

Nerf auriculotemporal

Page 13: Tumeurs mixtes de la parotide

Rappel anatomique/histologique

Les vaisseaux: Artère carotide externe et ses branches (a. auriculaire

post, a.maxi int, a.temporale superficielle)

Les veines: forme un plexus qui reçoit 4 afférences que sont la veine temporale superficielle, v.maxillaire, v.auriculaire post et la v.occipitale; ce plexus émet 2 afférences, une en direction du système veineux externe, la v.jugulaire externe et une vers la v.jug int, la v.retromandibulaire (communicante intra parotidienne) qui rejoint la veine faciale ou le Tc TLF.

Les lymphatiques:Constitué d’un groupe extra et un intra glandulaire.Premier relais de la région parotidienne et des régions

cutanées frontopariétales, temporales et faciales supérieurs.

Page 14: Tumeurs mixtes de la parotide

Rappel anatomique/histologique

Rappel histologique:

Les glandes salivaire sont formées d’un ensemble de ramifications canalaire dont la piece terminale intra glandulaire est représentée par les acini.

Les acini sont formés de cellules épithéliales bordées de cellules myoépithéliales mal visibles.

Les canaux excréteurs sont bordes par des cellules claires.

Les cellule adipeuse sont plus ou moins abondantes selon l’age et l’obésité des sujets.

Page 15: Tumeurs mixtes de la parotide

Rappel anatomique/histologique

Tissu parotidien normal1. Acini2. Canaux excréteurs3. Cellules adipeuses

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Plan

Epidémiologie Epidémiologie

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Introduction Introduction

88

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Rappel Rappel

Anatomie pathologique Anatomie pathologique

Étude cliniqueÉtude clinique

Examens complémentairesExamens complémentaires

DiagnosticDiagnostic

TraitementTraitement

Évolution et complicationsÉvolution et complications

1010 Conclusion Conclusion

Page 17: Tumeurs mixtes de la parotide

Épidémiologie

La glande parotide est la plus fréquemment atteinte de pathologie tumorale: 90,7%de tm des glandes salivaires principales.

Adénome pléiomorphe est de loin la plus fréquente des tumeur de la parotide (61,2% à 75,3%).

Représente 81% des tumeurs épithéliales bénignes des glandes salivaire.

De 50 à 70% de l’ensemble des tumeurs salivaires.

Plus fréquent chez la femme, une proportion de 4/3.

Age moyen de survenue se situe aux alentours de 40 ans.

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Plan

Anatomie pahologique Anatomie pahologique

11

22

33

55

44

77

66

Introduction Introduction

88

99

Rappel Rappel

Epidémiologie Epidémiologie

Étude cliniqueÉtude clinique

Examens complémentairesExamens complémentaires

DiagnosticDiagnostic

TraitementTraitement

Évolution et complicationsÉvolution et complications

1010 Conclusion Conclusion

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Anatomie pathologique

Adénome pléiomorphe est de diagnostic facile pour l’anatomopathologiste, en dehors des formes cellulaires ou peut se poser des pblm de diagnostic différentiel avec cylindrome ou myoépitheliome.

Macroscopie :

Tm très ferme, arrondie, lobulée, blanche.

Bien délimitée de la parotide adjacente mais elle peut présenter un contour festonné et des îlots satellites déjà visibles à l’échelon macroscopique.

Suivant les contingents cellulaires qui la constituent, elle peut être très ferme et caractéristique ou molle et gélatineuse ne permettant pas un diagnostic macroscopique précis.

Sur la pièce opératoire, la tm peut faire saillie à la surface du tissu parotidien ou peut être profondément enchâssée dans le tissu glandulaire.

Page 20: Tumeurs mixtes de la parotide

Anatomie pathologique

Histologie:

Double contingent tissulaire:

une composante cellulaire « épithéliale -myoépithéliale » qui associe des structures épithéliales canalaires et des nappes de cellules myoépithéliales fusiformes ou plasmocytoîde. On observe que de rares mitoses et jamais d’anomalies cytonucléaires suspectes.

Une composante conjonctive, ou stroma, secrètée par les cellules myoépithliales et englobant souvent de très petites cellules myoépithliales stellaires.

Le stroma est toujours étroitement associé aux cellule myoépithéliales y compris à l’échelon cytologique (c’est un critère diagnostic). D’abondance variable, il peut être très lâche et myxoîde ou bien beaucoup plus dense, hyalin et parfois choroïde.

Page 21: Tumeurs mixtes de la parotide

Anatomie pathologique

La proportion relative du contingent cellulaire et du stroma détermine des formes histologique (décrite par Seifert):

Hypercellulaire, hypocellulaire, et classique ou intermédiaire.

Ces notions sont importantes a préciser à l’examen anapath car elle détermine la fragilité de la tumeur lors de la manipulation chirurgicale.

Le risque de récidive est majoré dans le cadre des tumeurs hypocellulaires, plus fragile, présentant plus volontiers une capsule plus fine.

Page 22: Tumeurs mixtes de la parotide

Anatomie pathologique

La tm pléiomorphe est toujours bien délimite et ne présente aucun caractère infiltrant. Parfois encapsulé.

La capsule est d’épaisseur variable, épaisse, fine, voir absente.

La périphérie de ces tm est parfois irrégulière avec développement de pseudopodes et/ou de nodules satellites au contact de la tm.

Le caractère multicentrique de ces tumeurs, anciennement décrit, n’a jamais été retrouvé par la suite.

Page 23: Tumeurs mixtes de la parotide

Anatomie pathologique

Les récidives in situ dans la loge parotidienne sont classique et pourraient être liées à un essaimage secondaire à une exposition capsulaire (nodule satellite et pseudopodes, micro rupture) ou à sa rupture accidentelle (tm hypo cellulaires à stroma myxoîde exposant au risque de rupture chirurgicale, macro rupture).

La transformation maligne demeure rare. évoluant depuis plusieurs années, souvent il s’agit d’un carcinome (adenoK, carcinome malpighien), on peut également observer des sarcomes, exceptionnellement des carcinosarcomes.

On ne pourra affirmer le dtic de tm mixte maligne que par la présence d’élément caractéristique d’adénome pléiomorphe dans la tm maligne.

Page 24: Tumeurs mixtes de la parotide

Anatomie pathologique

Adénome pléiomorphe hypocellulaire, capsule épaisse.

1. Tissu parotidien normal.2. Capsule épaisse.3. Tumeur hypocellulaire.

Adénome pléiomorphe à capsule épaisse.

1. Tissu parotidien normal2. Capsule épaisse3. Contingent cellulaire4. Contingent conjonctif(stroma)

Page 25: Tumeurs mixtes de la parotide

Anatomie pathologique

Adénome pléiomorphe hypercellulaire.1. Tissu parotidien normal.

2. Tumeur hypercellulaire, pas de stroma.

Adénome pléiomorphe hypocellulaire.

1. Tissu adipeux.

2. Pas de limitation tumorale par une capsule.

3. Contingent tumoral conjonctif (stroma myxoide)

Page 26: Tumeurs mixtes de la parotide

Anatomie pathologique

Type hypocellulaire avec rupture capsulaire chirurgicale.

1. Coup de pince, rupture capsulaire.2. Micro fragment tumoral.3. Déchirure tissulaire

.Adénome pléiomorphe

hypocellulaire1. Nodule satellite2. Pseudopode3. Foyer tumoral principal conjonctif4. Fine capsule

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Plan

Etude clinique Etude clinique

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22

33

55

44

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66

Introduction Introduction

88

99

Rappel Rappel

Epidémiologie Epidémiologie

Anatomie pathologique Anatomie pathologique

Examens complémentairesExamens complémentaires

DiagnosticDiagnostic

TraitementTraitement

Évolution et complicationsÉvolution et complications

1010 Conclusion Conclusion

Page 28: Tumeurs mixtes de la parotide

Étude clinique

Les tumeurs bénignes de la parotide sont de découverte habituellement fortuite par le patient (tuméfaction dans la région parotidienne).

Adénome pléiomorphe est l’éventualité que l’on retienne en premier, vu sa plus grande fréquence.

Rechercher à l’examen clinique devant toute tuméfaction parotidienne des signes fonctionnels et physique suivant:

Interrogatoire: Age, sexe (vie génitale chez la femme), Date d’apparition de la tm, allure évolutive,

signes accompagnateurs (douleur, antécédents d’ADP).

Examen clinique: Examen de la région parotidienne: Siège de la tumeur:Tuméfaction dans l’aire de projection de la région parotidienne sous le lobule de

l’oreille, en arrière de la branche montante de la mandibule.Mais l’existence de prolongements anatomiques plus au moins développes de la

glande on peut retrouver la tm dans: la région mastoïdienne, pôle postérieur de la région s/mandibulaire, partie médiane de la joue, oropharynx.

Peut être superficielle, inférieurs ou profonde de la glande (il est difficile d’affirmer qu’une tm appartient à la portion profonde).

Sa consistance, sa mobilité par apport aux plan profonds aux plans cutanés, et ses dimensions.

Peau en regard de la glande et une tumeur dans le vaste territoire des nœuds lymphatiques parotidiens.

Examen ORL et somatique complet

Page 29: Tumeurs mixtes de la parotide

Étude clinique

Caractéristique clinique de l’adénome pléiomorphe: Tuméfaction arrondie ou fusiforme, de consistance ferme, non

douloureuse, des fois légèrement sensible à la palpation appuyée, de taille et d’ancienneté très variables, atteignant surtout les patients de sexe féminin (peut subir des poussées évolutives lors de la vie génitale de la femme=> synergie gonadosalivaire).

De petite taille 1 à 3 cm de diamètre, parfois plus importante ( ayant fait l’objet d’un accroissement récent dans ce cas),

Donne une impression d’être superficielle (sous cutanée) sous le doigt, plus rarement elle est profonde, au max enclavée et non mobilisable. Entre le bord ant de la mastoïde et le bord post de la branche montante de la mandibule.

Exceptionnellement, elle se développe au niveau du prolongement para pharyngé et se manifeste au niveau de l’oropharynx.

Page 30: Tumeurs mixtes de la parotide

Étude clinique:

Adénome pléiomorphe en pleine parotide.

Adénome péiomorphe du lobe profond à expression parapharyngée

Page 31: Tumeurs mixtes de la parotide

Étude clinique:

Tm du pôle inf de la parotide se présentant cliniquement comme une tm de la région s/max

Adénome pléiomorphe du prolongement jugale

Page 32: Tumeurs mixtes de la parotide

Étude clinique:

Remarque:

L’examen clinique peut mettre en evidence des signes fortement évocateurs de malignité:

douleur (peuvent observée dans les tm bénignes) une parésie ou paralysie du VII, une fixité (les tm

benignes peuvent s’enclaver dans l’espace mastoîodomandibulaire), une croissance rapide (souvent en faveur d’un carcinome sur adénome pléiomorphe) ou la présence d’ADP

Parfois des tm malignes de bas grade peuvent prendre l’apparence de tm bénignes, en particulier sur le mode d’adénome pléiomorphe-like, dans ce cas l’examen clinique a une valeur diagnostic « malin-benin » faible.

Page 33: Tumeurs mixtes de la parotide

Étude clinique:

Adénome pléiomorphe-like:

Tumeur maligne à présentation clinique bénigne

Page 34: Tumeurs mixtes de la parotide

Plan

Examen complémentaireExamen complémentaire

11

22

33

55

44

77

66

Introduction Introduction

88

99

Rappel Rappel

Epidémiologie Epidémiologie

Anatomie pathologique Anatomie pathologique

Etude clinique Etude clinique

DiagnosticDiagnostic

TraitementTraitement

Évolution et complicationsÉvolution et complications

1010 Conclusion Conclusion

Page 35: Tumeurs mixtes de la parotide

Examen complémentaire:

L’imagerie tient la première place et singulièrement l’IRM, et parait très compétitive par apport à la cytoponction quant au diagnostic de nature et procure de plus une information anatomique précise.

Imagerie médicale:

Scialographie:N’a plus d’indication en pathologie tumorale parotidienne, intérêt dans les lésions inflammatoires non tumorales à l’origine

de modification du système canalaire. Adénome pléiomorphe: image en balle de tennis.

Scintigraphie: Pas d’interet dans la pathologie tumorale.

Page 36: Tumeurs mixtes de la parotide

Examen complémentaire:

Échographie : Peut préciser les caractères ultrasonographiques

propres aux tm bénignes (homogène, contours nets réguliers) et maligne(inhomogène limites irrégulières et floues) de plus de 1cm, en deçà de 1cm les critères sont peu discernable.

Peut aussi guider la cytoponction.

L’examen est limité par l’exploration du lobe profond à cause de la branche montante de la mandibule et apophyse mastoïde.

Tomodensitométrie : Permet l’exploration du lobe profond, visualise 100%

des tm, étude de l’espace parapharyngé.

Le diagnostic de la nature de la tumeurs intraglandulaire apparaît très inconstante.

Page 37: Tumeurs mixtes de la parotide

Examen complémentaire:

Imagerie par résonance magnétique: IRM

Examen de choix pour l’exploration des tumeurs parotidienne, c’est un examen non invasif, procurant une excellente résolution anatomique et une information de nature tumorale très fiable.

La valeur de détection de la bénignité et malignité de l’IRM est très bonne, similaire à celle de la cytoponction (spécificité de 80 à 100%).

IRM a une valeur prédictive histologique pour les tm bénigne particulièrement pour l’adénome pléiomorphe, alors qu’elle est nulle pour le diagnostic histologique des tm maligne.

Page 38: Tumeurs mixtes de la parotide

Examen complémentaire:

L’adénome pléiomorphe a classiquement des contours bien limites, d’aspect lisse ou lobulés.

En séquence T1, la tm est en hypo ou iso signal par apport au parenchyme glandulaire adjacent, comportant parfois des foyers hémorragique hyper intense.

En séquence T2, la tm présente un hyper signale franc et peut être hétérogène. On note en séquence T1 gadolinium une prise de contraste tissulaire. Aucun de ces critères n’est spécifique.

Page 39: Tumeurs mixtes de la parotide

Examen complémentaire:

T1

T1 GADO

T2 adénome pléiomorphe de la parotide droite

Page 40: Tumeurs mixtes de la parotide

Examen complémentaire:

Examen complémentaire à visée cytologique:

Cytoponction:

La cytologie parotidienne est difficile en raison des caractère très hétérogène et des multiples formes des tm des glandes salivaires.

La valeur diagnostic de la cytoponction à l’aiguille fine pour le diagnostic de malignité ou de bénignité est très bonne.

Alors que la valeur prédictive de diagnostic histologique est beaucoup plus réservée ( sauf dans le cadre des adénomes pléiomorphes), et particulièrement dans le cadre des tumeurs malignes.

La cytologie par exploration endocanalaire est abandonnée et l’endoscopie rétrograde ne semble pas avoir actuellement d’indication dans la pathologie tumorale.

Page 41: Tumeurs mixtes de la parotide

Examen complémentaire:

Examen extemporané: Reste indispensable et fait partie intégrante de

l’acte chirurgicale.

De pratique difficile seule les lésions caractéristiques (adénome pléiomorphe, cystadénolymphome..) pourrant donner lieu à une réponse formelle.

Page 42: Tumeurs mixtes de la parotide

Plan

Diagnostic Diagnostic

11

22

33

55

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77

66

Introduction Introduction

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Rappel Rappel

Epidémiologie Epidémiologie

Anatomie pathologique Anatomie pathologique

Etude clinique Etude clinique

Examen complémentaireExamen complémentaire

TraitementTraitement

Évolution et complicationsÉvolution et complications

1010 Conclusion Conclusion

Page 43: Tumeurs mixtes de la parotide

Diagnostic:

Diagnostic positif:

L’adénome pleiomorphe de la parotide est l’éventualité que l’on retienne en premier, (vu sa fréquence).

Son diagnostique est basée sur l’examen clinique et sur les examens paracliniques qui deviennent de plus en plus performant en matière d’adénome pléiomorphe (imagerie: IRM+++ et cytoponction).

Triple approche

Clinique Cytologie IRM

Page 44: Tumeurs mixtes de la parotide

Diagnostic: Diagnostic différentiel:

Diagnostic différentiel:

Pathologie tumorale:les tumeur les plus fréquentes:

Tumeur bénigne:

Tumeur de warthin ou cystadenolymphome: la tm bénigne de la parotide la plus fréquente après les adénomes pleiomorphe, de

dtic histologique facile. Myoépithéliome:1 à 5% des tm des glandes salivaires, avec une topographie préférentielle: parotide

et palaisCes tm sont plus agressives et récidivantes que les tm mixtes avec un risque de

transformation sarcomateuse plus fréquente. Adénome à cellules basales:C’est une tm le plus svt parotidienne 75%, De rare transformation malignes (adénocarcinome à cellules basales) ont été

décrites. OncocytomeTm moins fréquente.

Tumeurs bénignes rare:Adénomes: tuberculaire, à cellule claire, à cellule sébacés et lymphadénome

sébacé.Papillome Tm nerveuse: neurinome (VII la PF est rare), neurofibrome.Tm conjonctive : hemangiopericytome, fibromes, chondrome et lipome.Tm vasculaire.

Page 45: Tumeurs mixtes de la parotide

Diagnostic: Diagnostic différentiel:

Tumeur maligne:

Adénocarcinome à cellules acineuses 20% des tm malignes des gldes salivaires. La topographie préférentielle est

parotidienne (90%).

Carcinome mucoépidermoîdeLes tm parotidienne malignes les plus fréquentes, 30% des tm malignes glandes

salivaires.

Carcinome adenoide kystique (CAK)12% des cancers des glandes salivaires et 5% des cancer de la parotide (plus frqtes

ds les gldes salivaire accessoire), tm d’évolution lente et s’accompagne classiquement d’une atteinte du nerf faciale

Tumeur mixte maligne90% sont développeée dans des tm pleiomorphe préexistant. Ou plus rarement

survenant d’emblée.

Adénocarcinome SAI (sans autre critere d’identification)

L’une des tm les plus fréquente après les carcinomes muco-epidermoides et carcinomes à cellule acineuses, pronostic très péjorative.

Métastase:classiquement les carcinome de la région temporofaciale.(carcinome epidermoide,

mélanome malin et carcinome à cellules de Merckel).

Les sarcome Tm exceptionnelle

Page 46: Tumeurs mixtes de la parotide

Diagnostic: Diagnostic différentiel:

Affection extraparotidienne:

Hypertrophie de l’apophyse transverse de l’atlas. Hypertrophie du masseter Tumeur de la branche montante de la mandibule. Lipome Kyste amygdaloide. Kyste sebacé ADP pretragienne. ADP cervicale haute: sous digastrique en

particulier. Tumeur glomique.

Page 47: Tumeurs mixtes de la parotide

Diagnostic: Diagnostic différentiel:

Grosse parotide d’allure inflammatoire médicale:

1. Parotidites aigues: suppuré ou non (douloureuse).

2. Parotidites récidivantes: microbiennes; allergiques; lithiasiques.

3. Parotidites spécifiques: exp: actinomycose.

Page 48: Tumeurs mixtes de la parotide

Diagnostic: Diagnostic différentiel:

Grosse parotides associées aux signes d’un syndrome générale:

1. Maladie de Mickulicz:affection d’étiologie inconnue lente et bénigne, tuméfaction pluri glandulaire des glandes salivaires et lacrymales.

2. Maladie de Gougero -Sjogren: synd arthro-oculo-salivaire: synd sec ascialie ou hyposialie, hypertrophie des gld salivaire (puis atrophie), absence de larme, troubles digestifs, arthralgies. association possible au LED, PR, sclérodermie. évolution lente et capricieuse avec poussées entrecoupées de remissions, fréquente chez la femme.

3. La sarcoïdoses : comprenant des manifestations pouvant intéresser, os rate œil et autres viscères. l’hypertrophie parotidienne est bilatérale indolore évoluant spontanément vers la guérison.

4. Mucoviscidose

Page 49: Tumeurs mixtes de la parotide

Plan

Traitement Traitement

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22

33

55

44

77

66

Introduction Introduction

88

99

Rappel Rappel

Epidémiologie Epidémiologie

Anatomie pathologique Anatomie pathologique

Etude cliniqueEtude clinique

Examen complémentaire Examen complémentaire

Diagnostic Diagnostic

Évolution et complicationsÉvolution et complications

1010 Conclusion Conclusion

Page 50: Tumeurs mixtes de la parotide

Traitement:

Buts: Éradiquer la tumeur. Conservation du VII. Éviter les récidives.

Moyen:

Chirurgicaux : Parotidéctomie partielle. Parotidéctomie totale.

Toutes ces interventions se faisant avec identification, dissection et conservation du nerf faciale

L’énucléation tumorale doit être proscrite.

Page 51: Tumeurs mixtes de la parotide

Traitement:

Indications:

Siège:

Le grand principe étant l’exérèse sans voir la capsule, c à d en ayant suffisamment de tissu parotidien entre la tumeur d’une part, et les plans de couverture et le nerf facial d’autre part.

L’indication dépend donc du siège de la tumeur et de son volume pour obtenir cette marge de sécurité.

Dans la tm à développement latérofaciale: cette marge de sécurité est obtenue que dans les tm de petite taille (<2 cm) et seule celle-ci seront traitées par parotidéctomie latérofaciale.

Dans les autres cas de tm à développement exofacial, une parotidectomie totale sera pratiquée comme pour les tumeurs à développement endofacial ou à expression endopharyngée.

Page 52: Tumeurs mixtes de la parotide

Traitement:

Outre le siège et l’exposition capsulaire, doit être pris en compte, l’age et le renseignements apportés par l’examen extomporané.

Age : parotidectomie totale chez l’enfant et le sujet de moins de 20

ans même les petites tumeurs latérofaciales compte tenu du risque de récidive important chez cette population.

Chez personne âgée de plus de 70 ans, porteurs d’une tm volumineuse développée dans le parnchyme exofaciale, une partidéctomie laterofaciale peut être suffisante par apport aux délais habituels d’apparition des récidives.

Dans le cas ou lors de l’analyse en extomporanée, un doute est émis sur une possible transformation maligne « à confirmé lors de l’analyse définitive » il est préférable de faire une parotidéctomie totale, car en cas de confirmation lors de l’analyse définitive, une surprise, même précoce, expose à des difficultés et des risque pour le nerf facial plus importants qu’une chirurgie totale pratiquée en première intention.

Page 53: Tumeurs mixtes de la parotide

Plan

Evolution et pronostic Evolution et pronostic

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22

33

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66

Introduction Introduction

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99

Rappel Rappel

Epidémiologie Epidémiologie

Anatomie pathologique Anatomie pathologique

Etude clinique Etude clinique

Examen complémentaire Examen complémentaire

Diagnostic Diagnostic

Traitement Traitement

1010 Conclusion Conclusion

Page 54: Tumeurs mixtes de la parotide

Évolution et pronostic

Transformations malignes:

Il est classique dans son évolution naturelle, l’adénome pléiomorphe puisse se transformer dans 1 à 3 % des cas.

parmi les tumeurs mixtes maligne les plus fréquente (90%) sont les carcinomes développées dans un adénome pléiomorphe préexistant.

Les carcinomes développés sur tm mixtes préexistantes peuvent apparaître comme poussée évolutive rapide d’une tm évoluant depuis longtemps (2 à 5 ans) ou comme l’évolution d’une récidive.

Cette transformation maligne est de 10% lors de la survenue de récidives, surtout si elle sont multiples. Ce risque augmente au fur et à mesure des récidives.

Page 55: Tumeurs mixtes de la parotide

Récidive après chirurgie: Un patient opéré pour adénome pléiomorphe doit être surveille sur

une longue période 15 à 20 ans.Il est classique que les récidives surviennent dans les 10 ans qui

surviennent la chirurgie.( 4 à 6 ans en moyenne)

Le risque est de 2 à 10 % plus important chez les jeunes, et d’autant que l’intervention initiale a été plus limitée:

30% après parotidéctomie non réglée, 49,2% énucléation élargie, et 2% après parotidéctomie réglée superficielle ou totale.

Les récidives se développent sur le parenchyme restant, mais une atteinte cutanée et sous cutanée est constatée dans 27% des cas, il n’est pas rare de découvrir plusieurs foyers tumoraux à l’examen histologique.

Traitement des récidives: totalisation de la parotidéctomie avec conservation du faciale si cette

intervention n’a pas été réalisée d’emblée.La reprise chirurgicale est souvent difficile.La radiothérapie: sa place est discutée, à envisager qu’en cas de

transformation maligne ou de résidus tumoraux volontairement laissés en place, mais la littérature est non consensuelle et montre autant d’articles favorables que d’autres défavorables à cette attitude.

Page 56: Tumeurs mixtes de la parotide

Évolution et pronostic

Récidive à la partie inf de la parotide. Récidive au niveau de l’oropharynx.

Page 57: Tumeurs mixtes de la parotide

Évolution et pronostic

Complications chirurgicales non spécifiques de la parotidéctomie:

1. Hémorragie, Hématome et infection postopératoire:2. Paralysie faciale:section accidentelle, ou des PF temporaire un délai de récupération de

6 à 18 mois.3. Syndrome de FREYAssocie une hyperhydrose et un érythème cervico-facial survenant lors

de l’alimentation; l’hypothèse étiopathogénique la plus vraisemblable est celle d’une régénération des branches axonales du nerf parasympathique destinées aux glandes sudoripares sous cutanées.

Cette symptomatologie après dans les 6 mois postopératoire , elle est retrouvée à l’interrogatoire de plus de 50% des cas et n’est invalidante que chez 5 à 15 % des patients.

4. Fistule salivaire postparotidéctomie sont rare

5. Complications résultants de la section du nerf grand auriculaire:

Sa section est fréquente. Perte de sensibilité dans la région cervicale et surtout du lobe de l’oreille.

6. Les névromes : au niveau de la section du VII ou du nerfs gd auriculairesont sont rare

Page 58: Tumeurs mixtes de la parotide

Plan

Conclusion Conclusion

11

22

33

55

44

77

66

Introduction Introduction

88

99

Rappel Rappel

Epidémiologie Epidémiologie

Anatomie pathologique Anatomie pathologique

Etude clinique Etude clinique

Examen complémentaireExamen complémentaire

Diagnostic Diagnostic

Traitement Traitement

1010

evolution et pronostic evolution et pronostic

Page 59: Tumeurs mixtes de la parotide

Conclusion:

L’adénome pleiomorphe de la glande parotide est la plus fréquente des tumeurs des glandes salivaires.

L’expression clinique est souvent stéréotypée, mais les limites de l’examen clinique on entraîné le développement de méthodes para cliniques (cytoponction et IRM) ou la valeur prédictive reste assez fiable

Le risque de récidive postopératoire reste l’enjeu de l’intervention initiale et reste le problème majeur du fait de la difficulté de la chirurgie secondaire.