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DIRIGEANTS I BUSINESS I REGION CENTRE news Marc ARnAud de France Biographie COUP DE COEUR / COUP DE GUEULE... P.4 CRÉAD’OR P.6 2 nouveaux candidats Les infos économiques en région Centre EN ACTU P.3 RENCONTRE À LA UNE P. 8 François Hurel SUITES D’ACTU P.13 TWIDECO news DIRECTRICE DE LA PUBLICATION Lucie BRASSEUR RÉDACTION Lucie BRASSEUR PARTENARIAT & ANNONCEURS : Mélanie PAtRigEon MAQUETTE : AM conSULtAnt Édité par : Twideco SARL au capital de 5000 € RcS orléans 503 309 718. 18 rue Bernard Palissy - 45 800 Saint Jean de Braye Standard : 02.38.55.82.44 www.twideco.tv Imprimerie : Roto centre / SARAn (45) Routage : Dautry tromas / oRLÉAnS (45) infoRMAtionS LÉgALES : Cet hebdomadaire est imprimé à 10 000 ex (dont 8000 en- voyés nominativement aux dirigeants d’entreprise de la ré- gion Centre.). N° ISSN 2107-3392 Dépôt légal à parution sOMMAIRE Lundi 25 octobre 2010 N°14 En partenariat avec www.twideco.com REGARD SUR P. 11 Le tourisme : facteur clef de développement économique pour le Loir-et-Cher ? pôle emploi Centre, aux côtés de ses partenaires régionaux - Di- reCCte, Agefiph, Afpa et le ré- seau des Missions locales – a organisé du 18 au 22 octobre 2010 une Semaine « Au Centre de l’em- ploi » : 5 jours, 110 rendez-vous emploi-formation, pour tous en ré- gion Centre. A l’occasion de la Se- maine « Au Centre de l’emploi », pôle emploi Centre zoome sur 2 initiatives innovantes… pôle emploi Centre et vibration ont unis leurs forces pour lancer « Le défi emploi ». L’enjeu était de favo- riser la rencontre entre les entre- prises et les demandeurs d’emploi et de dynamiser le placement ! Cette opération a permis aux recruteurs d’augmenter la visibilité et l’au- dience de leur offre d’emploi et donc d’accroître leurs chances de trouver les meilleurs candidats. Les deman- deurs d’emploi ont pu accéder aux offres via le site vibration.fr et ont pu ensuite adresser leur candida- ture à pôle emploi, soit par mail, soit en utilisant la télécandidature via poleemploi.fr. Quelques heures après le début de l’opération plus d’une cinquantaine d’offres d’emploi étaient déjà en ligne avec de nombreux secteurs re- présentés : banqueassurance, Btp, commerce, enseignement, forma- tion, hôtellerierestauration, indus- trie, santé, action sociale, services, transport… Les chefs d’entreprises, artisans et commerçants étaient invités toute la semaine à déposer simplement, ra- pidement et gratuitement leur offre sur www.vibration.fr après quoi un conseiller pôle emploi était en charge de les rappeler. Du côté des auditeurs à la recherche d’un em- ploi, ils avaient 5 jours pour profiter des offres d’emploi diffusées régu- lièrement sur les ondes et accessibles via une page dédiée à l’opération sur www.vibration.fr. Du lundi 18 au vendredi 22 octobre vibration a relayé sur ses ondes les principaux rendezvous de la Se- maine « Au Centre de l’emploi ». De nombreuses interviews et témoi- gnages, et surtout une foule de conseils pratiques pour ceux qui sont à la recherche d’un emploi ou d’une formation… teSté pour vouS CULTURE & VOUS... P. 14 François Hurel PRÉSIDENT DE L’UNION DES AUTO-ENTREPRENEURS PRÉSIDENT DU FORUM DE L'ENTREPRENEURIAT DE L'OCDE AVOCAT RENCONTRE AVEC François Hurel est un homme pour qui entreprendre est un terme qui a du sens. Après des années de collaboration avec Alain Ma- delin ou Hervé Novelli sur des thématiques liées à l’entrepreneu- riat, il a dirigé, une décennie durant, l’Agence Pour la Création d’Enterprise (APCE) avant de présider le forum de l'entrepreneu- riat de l'OCDE et l’Union des Auto-Entrepreneurs. De formation en droit, on l’imagine aussi bien défendre la veuve et l’orphelin que les droits du chef d’entreprise, ou plus précisément les droits de l’entrepreneur. Nous l’avons rencontré à l’occasion de sa visite dans le Loiret, convié par la CCI du Loiret, pour aider les élus et futurs candidats à l’élection consulaire à mieux comprendre ce qu’allait apporter la réforme des Chambres Consulaires. Et, quand on lui demande s’il comprend vraiment l’entrepreneur depuis les bureaux ministériels, il répond « des entreprises j’en ai créées plein !». Avoir autant d’énergie pour défendre l’entrepreneur et l’orphelin, ça impose le respect. Rencontre. « Au Centre de l’emploi » GREEN BUSINESS P. 10 Philippe VIGIER Agrodynamic TOUS ÉGAUX, TOUS ENTREPRENEURS P. 12 OrléansBoutique SPORT BUSINESS P. 15 Stéphane AuguStin partenaire du Fleury Loiret Handball et dirigeant de la société Aderim

Twideco News n°14

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Twideco News le bi mensuel économique régional en région Centre

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D I R I G E A N T S I B U S I N E S S I R E G I O N C E N T R E newsMarc ARnAud

de France Biographie

COUP DE COEUR /COUP DE GUEULE... P.4

CRÉAD’OR P.6

2 nouveaux candidats

Les infos économiques

en région Centre

EN ACTU P.3

RENCONTRE À LA UNE P. 8François Hurel

SUITES D’ACTU P.13

TWIDECO newsDIRECTRICE DE LA PUBLICATIONLucie BRASSEURRÉDACTIONLucie BRASSEUR PARTENARIAT & ANNONCEURS :Mélanie PAtRigEonMAQUETTE : AM conSULtAntÉdité par : Twideco SARL au capital de 5000 €RcS orléans 503 309 718.18 rue Bernard Palissy - 45 800 Saint Jean de BrayeStandard : 02.38.55.82.44www.twideco.tvImprimerie : Roto centre / SARAn (45)Routage : Dautry tromas / oRLÉAnS (45)infoRMAtionS LÉgALES :Cet hebdomadaire est imprimé à 10 000 ex (dont 8000 en-voyés nominativement aux dirigeants d’entreprise de la ré-gion Centre.).N° ISSN 2107-3392Dépôt légal à parution

sOMMAIRE

Lundi 25 octobre 2010 N°14En partenariat avec www.twideco.com

REGARD SUR P. 11Le tourisme : facteur clef dedéveloppement économiquepour le Loir-et-Cher ?

pôle emploi Centre, aux côtés deses partenaires régionaux - Di-reCCte, Agefiph, Afpa et le ré-seau des Missions locales – aorganisé du 18 au 22 octobre 2010une Semaine « Au Centre de l’em-ploi » : 5 jours, 110 rendez-vousemploi-formation, pour tous en ré-gion Centre. A l’occasion de la Se-maine « Au Centre de l’emploi »,pôle emploi Centre zoome sur 2initiatives innovantes…

pôle emploi Centre et vibration ontunis leurs forces pour lancer « Ledéfi emploi ». L’enjeu était de favo-riser la rencontre entre les entre-prises et les demandeurs d’emploi etde dynamiser le placement ! Cetteopération a permis aux recruteursd’augmenter la visibilité et l’au-dience de leur offre d’emploi et doncd’accroître leurs chances de trouverles meilleurs candidats. Les deman-deurs d’emploi ont pu accéder auxoffres via le site vibration.fr et ontpu ensuite adresser leur candida-ture à pôle emploi, soit par mail, soiten utilisant la télé‐candidature viapole‐emploi.fr.Quelques heures après le début del’opération plus d’une cinquantained’offres d’emploi étaient déjà enligne avec de nombreux secteurs re-présentés : banque‐assurance, Btp,commerce, enseignement, forma-tion, hôtellerie‐restauration, indus-trie, santé, action sociale, services,transport…Les chefs d’entreprises, artisans etcommerçants étaient invités toute lasemaine à déposer simplement, ra-pidement et gratuitement leur offresur www.vibration.fr après quoi unconseiller pôle emploi était encharge de les rappeler. Du côté desauditeurs à la recherche d’un em-ploi, ils avaient 5 jours pour profiterdes offres d’emploi diffusées régu-lièrement sur les ondes et accessiblesvia une page dédiée à l’opérationsur www.vibration.fr.

Du lundi 18 au vendredi 22 octobrevibration a relayé sur ses ondes lesprincipaux rendez‐vous de la Se-maine « Au Centre de l’emploi ». Denombreuses interviews et témoi-gnages, et surtout une foule deconseils pratiques pour ceux quisont à la recherche d’un emploi oud’une formation…

teSté pour vouS

CULTURE & VOUS...P. 14

François HurelPRÉSIDENT DE L’UNION DES AUTO-ENTREPRENEURS

PRÉSIDENT DU FORUM DE L'ENTREPRENEURIAT DE L'OCDEAVOCAT

RENCONTRE AVEC

François Hurel est un homme pour qui entreprendre est un termequi a du sens. Après des années de collaboration avec Alain Ma-delin ou Hervé Novelli sur des thématiques liées à l’entrepreneu-riat, il a dirigé, une décennie durant, l’Agence Pour la Créationd’Enterprise (APCE) avant de présider le forum de l'entrepreneu-riat de l'OCDE et l’Union des Auto-Entrepreneurs. De formationen droit, on l’imagine aussi bien défendre la veuve et l’orphelinque les droits du chef d’entreprise, ou plus précisément les droits

de l’entrepreneur. Nous l’avons rencontré à l’occasion de sa visitedans le Loiret, convié par la CCI du Loiret, pour aider les élus etfuturs candidats à l’élection consulaire à mieux comprendre cequ’allait apporter la réforme des Chambres Consulaires. Et, quandon lui demande s’il comprend vraiment l’entrepreneur depuis lesbureaux ministériels, il répond « des entreprises j’en ai crééesplein !». Avoir autant d’énergie pour défendre l’entrepreneur etl’orphelin, ça impose le respect. Rencontre.

« Au Centre de l’emploi »

GREEN BUSINESS P. 10Philippe VIGIER

Agrodynamic

TOUS ÉGAUX, TOUS ENTREPRENEURS P. 12OrléansBoutique

SPORT BUSINESS P. 15Stéphane AuguStinpartenaire du Fleury Loiret Handball et dirigeant de la société Aderim

news N° 14 - 25 OCTOBRE 2010 / 2

Les mouvements sociaux se succèdent –c’est presque drôle, il y a un an on parlait desplans sociaux qui se succédaient – commequoi, comme dans la vie, le roue du businesstourne. Les mouvements de mécontente-ments sociaux se succèdent, mes confrèresnoircissent leurs pages des phrases chocs desmanifestants syndicalistes et/ou étudiants. Enbonne chef d’entreprise – au sens figuré duterme – le temps me manque et rares sont lesfois où je peux tranquillement m’installer de-vant mon écran de TV à 20h pétantes pourregarder le monde défiler en images au sondu JT. Pourtant, le weekend dernier, je mesuis assise et j’ai regardé. N’ayant pas lassémon esprit, ni mon regard, de ces sempiter-nelles images de grèves, je peux dire quemon regard était neuf, ou presque. 30 minaprès, j’avais le moral dans les baskets - lesescarpins, pardon – je me demandais où allaitle pays de la liberté, des droits de l’homme,de la fraternité et de l’égalité. Où va-t-on ?Le modèle politique et social est-il désuet ?Doit-on réformer en profondeur les organi-sations pour entrer dans le 3° millénaire alorsqu’en même temps, les pays émergents ysont déjà entrés en trombe. N’oublions pasque cet été la Chine est passée devant leJapon, lui dérobant tranquillement ladeuxième place mondiale au palmarès éco-nomique. On parle de travailler deux à quatreans de plus, quand on ne jure encore que parles 35h hebdomadaires, chaque année, l’es-pérance de vie s’allonge, 80% d’une classed’âge atteint au minimum le niveau bac... etle peuple descend dans la rue pour refuser dedeux à quatre années supplémentaires de tra-vail ? Alors que mathématiquement ce n’estpas encore suffisant !!!? Il y a des choses quej’ai beaucoup de mal à comprendre. Quandla crise bat de plein fouet l’économie natio-nale, que le chômage galope, que le pouvoird’achat se restreint – il se diversifie tout aumoins – que les retraités sont ceux pour quil’effort d’épargne reste le plus importantmalgré des retraites qui baissent, on conti-nue, chaque année, de descendre dans la ruepour protéger nos retraites. Je dois vous faire une confession, au lycée,je me souviens être déjà descendue dans larue pour protéger ma retraite... Entre-temps,j’ai compris que de retraite je ne verrais sû-rement pas le bout du nez – j’ai 27 ans, au-tant vous dire qu’en quarante ans le monde ale temps de changer un paquet de fois – etque pour marcher il fallait se lever et mettreun pied devant l’autre. L’état providence estun concept qui n’a pas fait ses preuves.Aider, soutenir, accompagner, mille fois oui,maintenir dans l’assistanat, non, c’est plon-ger le pays vers sa faillite – et l’actualiténous a prouvé qu’un Etat n’en est pas moinsprotégé que ses entreprises. Pour être soli-daire il faut être riche, un état enfaillite ne peut partager une ri-chesse qu’il n’a pas. Toutes lessemaines nous mettons à l’hon-neur, dans ces colonnes, deschefs d’entreprise qui se lèventchaque jour pour faire bouger lemonde, faire avancer les choseset qui donnent, d’abord de leurtemps, puis de leur argent, pourrendre le monde plus juste. Jus-tice et solidarité ne sont pas desconcepts antinomiques de ri-chesse et de rentabilité, au contraire, l’un nepeut exister sans l’autre.Ce qui est très gênant, c’est qu’évidemmentpour qu’un mouvement ait du poids, il fautqu’il dérange. Alors, immanquablement, cesont tous les autres qui pâtissent. Commetout un chacun, au moment où j’écris cetédito, je me demande si j’aurais assez de car-burant pour aller voir mes clients et si j’au-rais assez de ressources pour éviter que monbusiness ne prenne un sérieux coup dansl’aile. Il n’y a pas que les petites structuresqui sont touchées. Un an après, quand la re-prise semble vouloir arriver, les entreprisessont fragiles, flux tendus, trésoreries justes...Un mouvement de grève trop virulent pour-rait avoir des conséquences inattendues, onne parlera plus alors de la sauvegarde des re-traites mais de maintenir l’emploi dans un

n ÉDITOPAR LUCIE BRASSEUR

qui ont déjà fait la une – alors que notre bou-lot – enfin ceux qui ne sont pas aussi entre-preneur – n’est que celui-ci : chercher,réfléchir, analyser, hiérarchiser pour retrans-mettre, voire simplement transmettre. Média : d’un point A vers un point B.soyons sérieux.

environnement à nouveau compliqué. Lesentreprises veulent à nouveau recruter, lesbudgets desserrent les ceintures... si l’on ve-nait à durcir trop le mouvement, je ne vou-drais pas imaginer les conséquences :augmentation de défaillances d’entreprise, li-cenciements, arrêt de la création/reprised’entreprises... Bref, l’économie reste fra-gile, attention donc aux grèves à répétitions.

Apprendre la vie citoyenne.Comme je vous le disais plus haut, j’ai aussiappris la vie citoyenne au travers des mou-vements sociaux visant la sauvegarde des re-traites. Je me voyais comme une héroïne de1968 brandissant l’étendard de la liberté etde l’égalité. J’ai été manipulée. Ce débat estun faux débat, les lycéens descendent dans larue non pas pour sauver leur retraites – laplupart ne savent même pas ce qu’ils ferontdans 8 mois – mais pour l’héroïsme pas-sionné, romantique image de la Liberté Gui-dant le Peuple. Image qui aurait plu à EugèneDelacroix. Mais les fossoyeurs napoléoniensont été, à leur tour, enterrés...

Le petit trou de la lorgnette.Il y a deux façons de regarder le monde, lepetit trou de la lorgnette et l’autre. Je ne dispas que la sauvegarde de l’exception fran-çaise en la matière ne doive pas être absolu-ment maintenue, cependant, il faut regarderles choses avec plus de sérieux. Dans unmonde ultra compétitif, il est mathématique-ment impossible de fonctionner sur des cri-tères travail en opposition parfaite avec lesautres pays du monde. 5 semaines de congéspayés, 35h hebdos, prud’hommes à tous vas,et retraite à 60 ans... soyons un peu sérieux.

Comment rivaliser avec le restedu monde ? Certes, la France etles pays dits « industrialisés »continuent de rivaliser sur laquestion de la valeur ajoutée -un peu désuet comme formulenon ?, ne connaissant pas les bi-donvilles rampants autour desmégapoles seraient peut-êtremieux ou encore pays ayant unecouverture quasi complète en té-léphones mobiles de sa popula-tion ? peu importe – Reste que

le monde qui venait se former chez nous apris le pas du développement de parcs uni-versitaires de très hauts niveaux et innove.La vieille Europe, si elle continue à vouloirregarder le monde du haut de son principe deplaisir et principe d’acquis sociaux, serapeut-être un jour vouée à devenir : le plusgrand musée du monde... ! Les médias ne sont pas innocents à ce phé-nomène de morosité : silence radio sur l’en-treprise qui exporte ou recrute, plein feux surles 5% de la population qui défile au son desmégaphones... Mais où va-t-on ? Un fait estun fait, la difficulté est de savoir hiérarchiserl’information donnée, sélectionner les faitset prendre toute la conscience de la respon-sabilité qui nous incombe, à nous journa-listes. Re-balancer les dépêches AFP,relancer les polémiques – toujours les mêmes

Eh ! Dites... Ho !

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Pour être solidaire il faut être riche, un état en faillite ne peut partager

une richesse qu’il n’a pas.

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news3 / N° 14 - 25 OCTOBRE 2010

n ACTUS

« Du bonheur en entreprise » Mardi 12 Octobre le CJD section deTours et Femmes 3000 Touraines’associaient pour organiser dansle magnifique cadre du château dela Bourdaisiére un événement pres-tigieux sur le thème du « bonheuren entreprise ».

La soirée a été animée par « Paco »,un artiste décalé qui a surpris lesparticipants par son humour trés « second degré ». Pour le contenu, leconsultant suisse Jacques Laub abrisé les codes classiques desconférences en créant des échangesforts entre les participants. Soncredo : avoir une Attitude IntérieurePositive vous permettra de répandrele bonheur autours de vous. Pourcela, ce coach de sportifs de haut ni-veau, n’a pas hésité à faire monterles participants sur scène et à mettreen contact les personnes du publicdeux par deux pour appliquer immé-diatement ses conseils. L’assistancea été conquise et l’a applaudi chau-dement à la fin de sa présentation.Il s’en suivit une rapide table rondeoù l’animateur allongé sur le sol in-terrogea tour à tour : Philippe Rodet(Médecin urgentiste) qui a nous ex-pliqué que le stress au travail n’est

pas une fatalité et que les outils de Jacques Laub peuvent nous aider à être plus heureuxau travail. Franck Leroy (Dirigeant de Stonest, fabriquant de pierres tombales) a décrit avecprécision l’importance dans le milieu funéraire d’avoir une attitude positive et sereine faceaux événements. Coralie Beguey Cissé (Consultante en management durable) a eu l’oc-casion de nous expliquer l’importance d’une communication positive dans le milieu pro-fessionnel. Et enfin, Joanna Quélen (Fondatrice de moodstep.com) nous a fait part de sesréflexions sur le sujet et de l’importance de parler du sujet pour favoriser l’équilibre dansles entreprises.Cette soirée s’est poursuivie et terminée par un cocktails dînatoire où les 170 responsablesd’entreprises présents échangèrent de longs moments sur le contenu des interventions enrépondant à la question « et moi demain je fais quoi dans ma boite ?». Avant de partir, tousétaient invités à remplir une carte postale que les organisateurs leurs enverront dansquelques semaines pour leur rappeler les enrichissements de la soirée. En conclusion, lesdeux associations organisatrices tirent un bilan extrêmement positif (c’était le thème de lasoirée) : les participants sont repartis heureux et les partenaires de la soirée ont pu associerleurs images à un événement riche de sens. Pour Femmes 3000 et le Centre des JeunesDirigeants ça a été l’occasion de montrer que l’on peut avoir une vision positive du mondede l’entreprise en replaçant l’humain au cœur des réflexions. Fabien Boutard

Nous voilà début septembre (que le temps passevite!). Je suis tout à coup assaillie d'accusés de ré-ception à toutes les candidatures envoyées par mail.On voit que c'est la rentrée! Après de belles va-cances, tout le monde retourne au boulot, grognonmais bronzé.Malgré beaucoup de candidatures envoyées et peude réponses, j’ai découvert un ingrédient magiquepour dénicher un entretien : le réseau. C'est dinguece que ça marche! Verdict : acceptée! Sinon ce neserait pas moi qui écrirais cette chronique...J'arrive donc dans une entreprise qui me plaît oùLucie Brasseur, la dirigeante, m'annonce que j'ap-prendrai plein de choses. Je la crois volontiers! Mesmissions sont à la hauteur de mes espérances. D'ail-leurs, la responsable du CFA confirme mon sentimenten me disant que cet apprentissage sera l'occasionpour moi d'acquérir une expérience professionnellesolide. Et, must du must, le café du boulot est déli-cieux! Toute la peine que je me suis donnée pourtrouver un apprentissage aura servi à quelquechose : me faire comprendre que le réseau, c'estl’élément primordial quand on entre dans la vie pro. Vient alors la première semaine de cours. Une se-maine relativement peu chargée soit, mais ça promet

de swinguer. Professeurs ou professionnels se suc-cèdent à la chaire donnant du relief aux cours. Finile temps du concept pour le concept, passons à lapratique. Maires, assistants parlementaires, chefs decabinet, politiques nous racontent leurs parcours,leurs histoires, leurs métiers. Bon sang, ce qu'onpeut rire avec eux, car oui, les politiques ont de l'hu-mour! Entre-nous, bien plus qu'un professeur quipasse trois heures à lire son cours... Et, devinez leterme qu’ils préfèrent ? Le réseau! Car, aujourd'huiil ne suffit pas d'être diplômé d'un master, ou toutautre bac +5 : si on ne connait personne, on n’estrien. Pour trouver du boulot le réseau est sûrementle moyen le plus efficace. On peut dire que du coupje suis bien tombée chez Twideco! Résultat, aucunétudiant n'a encore piqué du nez dans ma classe,même au dernier rang, c’est dire! Seul bémol : lecafé de l'université est exécrable. Peut-être que l’onpourrait mettre en réseau le fournisseur du bureauavec celui de la fac...

Retrouvez désormais chaque semaine les tribu-lations d’un élève en alternance et donnez-nousvos avis par mail : [email protected]

LEs TRIBULATIONs D’UNE éTUDIANTE EN ALTERNANCE

Vive la rentrée !

En présence d’un projet de transmission d’entreprise, rares sont ceux qui s’intéressent à l’environnement social de l’entreprise àreprendre, mais pourtant le passif social peut être lourd.La transmission d’entreprise est une mission à part entière pour le cabinet, tant en matière d’assistance du cessionnaire, qu’enmatière d’accompagnement du cédant. La transmission d’entreprise entraîne de nombreuses modifications en droit du travail et, pour appréhender les difficultés en résultant,il convient de recueillir plusieurs documents et informations.Ce diagnostic préalable concernera tant les relations individuelles que les relations collectives de travail.Relations individuelles de travailEn matière de relations individuelles, le repreneur devra s’attacher non seulement aux contrats de travail existant à la date dutransfert, et ce, sans oublier les salariés dont le contrat de travail est suspendu, mais également aux obligations contractuelles dé-coulant des contrats de travail qui ont été rompus avant la transmission. Sur ce dernier point, une attention particulière devra être apportée aux risques contentieux liés aux contrats qui auraient été rompusen vue de la transmission d’entreprise. En effet, le fait que le cédant soit à l’initiative du licenciement ne dispense pas le cessionnairede toute responsabilité à l’égard du salarié licencié. La collecte d’informations devra donc porter tant sur la situation existante à la date du transfert qu’aux situations antérieures àcelui-ci.Relations collectives de travailEn matière de relations collectives de travail, le transfert d’entreprise aura d’autant plus de répercussions que les employeurs encause n’ont pas le même statut collectif. En effet, non seulement les conventions ou accords collectifs de l’ancien employeur perdurent au profit des anciens salariés durantune période de 15 mois, mais de plus, les salariés repris peuvent également se prévaloir des dispositions collectives du nouvel em-ployeur. Durant ce délai, il y aura donc une juxtaposition des sources juridiques. Au terme de ce délai, les anciens salariés conserveront le bénéfice des avantages individuels acquis.Aussi, dès lors que les conventions, accords collectifs, usages ou engagements unilatéraux respectifs divergent, la nouvelle entitéjuridique sera tentée d’harmoniser la situation sociale en résultant pour éviter les surcouts et prévenir un mauvais climat social.

Ces différentes sources juridiques devront donc être précisément identifiées au préalable. Le transfert d’entreprise devra également donner lieu à une information auprès des représentants du personnel et pourra avoir uneincidence sur le sort des institutions en place.

Transmission d’entreprise : faire faire un diagnostic social par son Expert Comptabledans l’intérêt des parties

PUBLI-REPORTAGE

news N° 14 - 25 OCTOBRE 2010 / 4

lSERGE GIRARD, MARATHONIEN DE L’EXTRÊME ET DÉJÀ RECORDMAN DU MONDE, EST ARRIVÉ À ORLÉANS, APRÈS UNE JOURNÉE DE COURSE DEPUIS AUBIGNY, LE 14 OCTOBRE 2010.

A Orléans, il a été chaleureusementaccueilli par Centre de Jeunes Diri-geants d’Entreprises (CJD) sectiond’Orléans, l’un des partenaires decette formidable entreprise, et l’Unionfinancière de France. Orléans étaitl’avant-dernière étape de son Tourd’Europe, avant de passer par Montar-gis le lendemain, puis d’arriver à Parisle 17 Octobre. Au total, 25 pays de

l’Union Européenne auront été traversés en courant, soit plus de 600 marathons, plus de 25000 km en 365jours, sans un seul jour de repos ! Un défi que s’est lancé Serge Girard il y a bientôt un an, en quittant lestade Charlety à Paris le 17 Octobre 2009. Un défi pour illustrer le dicton que Serge Girard aime rappeler lui-même: « La route est longue pour celui qui ne va pas au bout de ses rêves ». Un défi qui remet l’effort augoût du jour, qui prône les valeurs d’avoir la volonté d’atteindre les objectifs que l’on se fixe grâce aux équipesou aux collaborateurs autour de soi, et de toujours dépasser ses limites. Des valeurs et des comportementsque l’on retrouve tous les jours dans nos entreprises. Pour plus d’informations sur l’aventure de Serge Girardwww.sergegirard.com

l

n ACTUS

Le Club des Entreprises partenaires de l’ECG orga-nisait le 30 septembre au Golf de Marcilly son pre-mier Speed Meeting.

Lancé par son président Eric Louyot, avecl’intervention enthousiaste du DirecteurGénéral de la Chambre de Commerce etd’Industrie, Bruno Jacquemin, la manifes-tation a concerné 25 entreprises et 40 étu-diants.L’objectif ? Permettre aux étudiants de3ème et dernière année de l’Ecole de Com-merce et de Gestion d’Orléans de rencon-trer les entreprises du Club etd’approfondir grâce aux témoignages etconseils des dirigeants les méthodes d’en-tretien de recrutement pour optimiser leurfuture recherche de stage. Proposer aux

entreprises les candidatures d’étudiants pour ce stage de 6 mois, véritable prélude à l’insertionprofessionnelle des jeunes. Au son de la cloche, 7 runs de 10 minutes ont donc permis de sus-citer les curiosités et de répondre aux premières interrogations... Le buffet constituait la formuleidéale pour des échanges approfondis dans un cadre moins structuré et très convivial. Saluéepar les étudiants comme par les entreprises, cette première édition pourrait bien ouvrir la voieà des rendez-vous réguliers les prochaines années…

L’ESPACE DE PAROLE LIBRE ENTIÈREMENT DÉDIÉ AUX DIRIGEANTS

Chaque entreprise existe autravers des hommes et desfemmes qui l'ont bâtie, portéesur le marché, fait évoluer àtravers les ans, les décennies,et parfois les siècles. Leur his-toire est souvent liée au déve-loppement technique et àl’innovation, mais aussi enra-

cinée dans un terroir qui laporte et l’accompagne dansson développement.C’est en partant de ce constatqu’un entrepreneur du Loiret adécidé de proposer aux entre-prises, aux collectivités, auxassociations, la création d’unoutil de communication qui

perpétue leur culture, faitconnaître leurs valeurs, affirmeleur identité et ainsi la valorise,informe de leurs possibleschangements et de leur évolu-tion. Cet outil moderne dansson concept, permet de tisserun lien collectif entre tous lescollaborateurs et leur faire par-

tager le vécu de leur entre-prise, son parcours, l’aventureéconomique de ses dirigeants,et enfin laisse une trace indé-lébile et fixe son histoire. Cet outil de communication,c’est la biographie (ou la mo-nographie) ! Là où le conceptprend tout son intérêt, c’estqu’on associe à l’écrit (le livre)la dimension audiovisuelle (leDVD). Ainsi la jeune sociétéFrance Biographie (créée et di-rigée par Marc ARNAUD, au-teur et réalisateur) propose Lelivre-DVD. La première struc-ture à lui avoir fait confiance

n’est pas la moindre, puisqu’ils’agit du premier employeurdu Loiret : le Centre HospitalierRégional d’Orléans. La biographie d’une entrepriseperpétue souvent l’histoired’une famille pour ses mem-bres actuels et ses descen-dants, retrace aussi l’histoired’un métier, d’un art, et valo-rise un savoir-faire.Le travail du biographe est defaire parler les témoins, defouiller dans les archives, d’as-sembler toutes les pièces dupuzzle pour offrir à la sociétéun produit qui lui ressemble.

Le livre-DVD peut avoir plu-sieurs fonctions en termes decommunication. Ce peut êtred’abord un cadeau-client ori-ginal dédicacé de la main deses dirigeants. Ce peut êtreaussi un outil de présentationde l’entreprise pour les pros-pects, qui contrastera avec lafroideur des graphiques, desanalyses, des bilans, l’éternelPowerPoint que l’on montredans la salle de réunion. Cepeut-être encore un objetcommercial vendu aux visi-teurs (pour les entreprises quipossèdent des magasins oudes musées). Mais au-delà de la simple his-toire de l’entreprise, ce peut-être aussi celle d’un homme oud’une femme, d’une famille.C’est aussi l’occasion pour cer-tains artisans dont le métierévolue avec la technique de lé-guer aux générations futures unmorceau de mémoire collective. Qu’il soit mis en vente en li-brairie, offert aux clients, dis-tribué aux prospects, ce typed’ouvrage demeure un outil decommunication qui, à la diffé-rence des autres, n’est paséphémère.

Pour tout renseignement :France Biographie 21, rue du Cormier45190 Beaugency tel : 02.38.46.95.96 émail : [email protected] - Web : www.france-biographie.com

COUP DE GUEULE / COUP DE CŒUR

La Biographie d’entreprise : un outil de comunication qui

n’est pas éphémèrePar Marc ARNAUDFrance Biographie

Cette rubrique vous est dédiée, à vous,

chefs d’entreprises.Chaque semaine, retrouvez dans

cet espace un fait marquant, une notionque vous affectionneztout particulièrement,un événement passé,

qu’il relève du domaineéconomique, politique,philosophique ou en-

core tout autre domaine de votre choix.

C’est votre espace, sollicitez-le !

news5 / N° 14 - 25 OCTOBRE 2010

lLES SERVICES À LA PERSONNE CONTINUENT DE RECRUTEREn progression constante depuis plusieurs années, lesemplois dans le secteur des services à la personne conti-nuent de croître et représentent 390 000 emplois créésdepuis 2005. Emplois non délocalisables, faisant reculer le travail aunoir, les services à la personne répondent aux besoinssociaux profonds et aux tendances de vie et de consom-mation de notre société. Œuvrant pour la qualité et la pro-fessionnalisation du secteur, les entreprises participentactivement à cette dynamique qui, bien qu’amoindrie,s’est poursuivie en 2009 et 2010 malgré la crise.Depuis l’ouverture de l’agence O2 à Bourges, ce sont 33emplois qui ont été créés. 30 postes seront à pourvoir en2011. Ces emplois ont permis à de nombreux berruyersde retrouver une situation stable : emplois en CDI, nondélocalisables, assortis de formations et de réelles pers-pectives d’évolution professionnelle. De plus, ils offrentla possibilité d’horaires à la carte permettant de conciliervie privée et vie professionnelle. Au-delà de la qualité del’emploi, c’est donc aussi la qualité des conditions de tra-vail qui est proposée. En effet, selon Guillaume RICHARD,le PDG du Groupe O2 « Un salarié satisfait, c’est à 99.9%l’assurance d’avoir un client satisfait. »Après l’impulsion donnée par le plan Borloo et le planSAP2, le secteur a besoin d’un environnement stable. Eneffet, nos entreprises connaissent un essor croissantmais elles sont encore jeunes puisque elles ont été, pourla plupart, créées après 2005 et elles ont surtout pris desparts de marché à un champ non concurrentiel : le travailau noir. Toute autre remise en cause entrainerait imman-quablement :- un retour du travail au noir,- de nombreuses mises en faillites d’entreprises,- une baisse de la qualité des services rendus, - des licenciements massifs.Le secteur des services à la personne est véritablementun secteur bon pour l’emploi, bon pour la qualité de viedes Français et bon pour l’Etat.

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n ACTUS

La Caisse d’Epargne Loire Centre, bonne élève en matière de gestion des frais bancaires. En septembre, Christine Lagarde tapait sur les doigts des mauvais élèvesen termes de tarification des services bancaires avec "L'objectif à terme estde faire baisser ces tarifs" avait-t-elle déclaré. C’est en suivant cet objectifque la Caisse d’Epargne Loire Centre a décidé de proposer le « Bouquet Li-berté » à ses clients, dispositif lancé par son réseau national.

Dans un marché bancaire dominé par les forfaits (un client sur deux en Francedispose de ce type de contrat), la Caisse d’Epargne prend l’initiative en pro-posant à ses clients de composer leurs propres choix de services associés aucompte de dépôt.Le « Bouquet Liberté », juste milieu entre le « tout à la carte » et le forfait « stan-dard », est une offre simple, modulable et personnalisable en fonction des at-tentes et de l’évolution de la situation du client. Selon une étude* commanditée par la Caisse d’Epargne, 40 % des consom-mateurs refuseraient les forfaits bancaires car ils ne souhaitent pas payer desservices dont ils n’auraient pas l’utilité. A contrario la baisse tarifaire liée au ni-veau de consommation de la banque est un principe que les clients apprécient.Ce constat rejoint les conclusions du rapport Pauget / Constans.Le « Bouquet Liberté », c’est d’abord un socle de services essentiels au fonc-tionnement et à la bonne gestion du compte, conformément aux préconisa-tions des associations de consommateurs. Avec ce socle, le client choisit sacarte bleue et dispose d’un service de gestion de ses comptes à distance.Le « Bouquet Liberté », c’est surtout une offre personnalisable : le client choisit des services complémentaires, qu’il peut à tout momentfaire évoluer en fonction de ses besoins.La transparence est l’autre caractéristique phare du « Bouquet Liberté » avec des tarifs lisibles et des réductions claires et significativespar rapport au prix catalogue des services à l’unité (minimum - 10 % de remise et jusqu’à - 30 %).A la question de savoir si le socle de « Bouquet Liberté » couvre bien les besoins essentiels de la relation bancaire, 97 % des clients ayantla Caisse d’Epargne en banque principale répondent par l’affirmative.Le forfait Futéo lancé en juin dernier à destination des 18-25 ans s’inscrivait déjà dans cette démarche et répondait aux attentes desjeunes clients qui souhaitaient un socle essentiel de services bancaires, à un tarif compétitif (1 euro/mois jusqu’à l’âge de 25 ans).Rappelons que, en plus des services inclus dans le « Bouquet Liberté », la Caisse d’Epargne est la seule banque française à proposer àses clients la rémunération du compte de dépôt dès le 1er euro** et l’accès au plus important programme de fidélisation multi-enseignes,S’MILES (Casino, Galeries Lafayette, Monoprix, SNCF).* Étude réalisée par TNS en juin 2009 sur un échantillon représentatif des français bancarisés (proportion estimée à plus de 95 % de la population de 18 à 70 ans selonla méthode des quotas (sexe, âge, catégories socioprofessionnelle, région et catégorie d’agglomération) auprès de 1 006 interviewés.** l’argent du compte de dépôt rapporte désormais 0,25 % jusqu'à 2 500 euros, taux nominaux annuels bruts - les intérêts sont soumis à l'impôt sur le revenu et auxcotisations sociales.

lDEMI-FINALE DES VICTOIRES DE L’IMPECCABLE : GHISLAINE, ÉLUE MEILLEURE EMPLOYÉE DE MAISONDE LA RÉGION CENTRE !

Après deux mois de casting dans les villes de Tours, Bloiset Orléans, Shiva vient d’élire, lors d’une soirée exception-nelle organisée jeudi 14 octobre à la Maison des Entre-prises à Orléans, la finaliste de la région Centre duconcours des « Victoires de l’Impeccable ». Tout au longde l’été se sont succédées dans les agences Shiva deTours, Blois et Orléans, des candidates au titre de « meil-leure employée de maison » ! Au terme de la ½ finale, c’estGhislaine Bernard qui a été sacrée « meilleure employéede maison » de la région Centre au cours d’une soiréeriche en émotion, où convivialité, bonne humeur et fair-play étaient au rendez-vous. Pour convaincre le juryconstitué de professionnels, les 10 demi-finalistes ont dûune nouvelle fois faire preuve de rapidité et de talent pourrépondre aux différentes épreuves éliminatoires, sur scèneet devant une salle comble où s’étaient retrouvés familleset amis, fervents supporters de chaque candidat !

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Premier numéro du Magazine J’aime ma boîte

« J’AIME MA BOÎTE », DITES-LE ! UNE REVENDICATIONDE BONNE HUMEURLe 14 octobre, à l’occasion de la 8ème édition de « J’aime maboîte » une journée pour le dire et le montrer tous les salariésétaient invités à célébrer leur entreprise et à clamer la formuledésormais consacrée : « J’aime ma boîte » !Le succès croissant de cette manifestation dont Sophie de Men-thon connue pour ses interventions régulières sur les ondes deBFM Radio et pour son parcours entrepreneurial les aura ainsiencouragés à lancer la première édition du magazine J’aime maBoîte JMB, ou le trimestriel pour vivre bien en entreprise « Biendans ma boîte, bien dans ma vie ». Au sommaire : fiches pra-tiques, enquêtes, quizz, articles de fonds, interviews.. Tous lesconseils pour être heureux, mieux décoder les fonctionnementsdu patron, des collaborateurs. Le premier n° est en ligne gratui-tement sur www.jaimemaboite.com

news N° 14 - 25 OCTOBRE 2010 / 6

PAROLES D’EXPERTS

Emilie, est-ce que vous pourriez présenter rapidement votresociété, votre concept et votre parcours ?Ma société est une société de mobilier urbain, équipementsportif, jeux pour enfants. Autrement dit, tout ce qui concerneles besoins des collectivités.

Quel est votre parcours ?Mon parcours est très court. A l'école, j’ai suivi une forma-tion en comptabilité, suivie d’une formation de gestion d'en-treprise. J'ai travaillé 2 ans chez Ford à faire de lacomptabilité et du commercial au niveau des entreprises, cequi m'a permis de mettre un pied dedans et de voir commentcela fonctionnait. Ensuite, mon père a eu besoin de moi pourgérer une de ses sociétés. J'ai donc repris sa société que jegère toujours et j'ai, par la suite, repris la société Urban Créaqui a été recrée.

Qu'avez-vous pensé de nos deux premiers candidats ?En ce qui concerne Pierre-Emmanuel Beaufils, l'idée estfranchement innovante et il fallait y penser. Ça peut marcherje pense, il faut vraiment travailler sur ce projet-là et embau-cher du personnel pour cibler le plus de lieux possibles. C'estun concept intéressant, il fallait vraiment y penser.

L'homme, vous en avez pensé quoi?Il est motivé et il a de l'idée. Il a travaillé ça pendant 10 ansdonc c'est qu'il y a pensé il y a très longtemps. Peut-être qu'ilfallait se lancer maintenant. Il l'aurait fait plus tôt, ça n'auraitpeut-être pas fonctionné. Je pense qu'il n'a plus qu'à déve-lopper son activité et voir ce que ça peut donner sur le longterme.

Et concernant Dynacom ?La traduction c'est un domaine que je connais peu. Il a l'aird'avoir de bonnes idées, de prendre des gens au niveau localpour pouvoir traduire directement dans la région avec lesbonnes langues. On a tous des expressions qui peuvent tou-cher plus ou moins les gens selon le secteur où ils se trouventet selon leur implantation.

Que pensez-vous du créateur?C'est un projet bien monté. Il sait où il veut aller, ce qu'il veutfaire et je pense qu'il se donne les moyens pour réussir.

Qu'avez-vous pensé du concours ?C'est intéressant d 'y participer en tant que jury-expert car onapprend aussi en même temps. Tous les secteurs d'activitéssont différents donc on ne voit pas ça de la même façon eton apprend beaucoup de choses. C'est aussi intéressant de seconfronter aux autres pour exposer son projet et défendre sasociété et ses idées.

Béatrice, parlez-moi de votre poste actuel...Je suis chargée de mission développement économique pourAgglopolys qui est l'agglomération blésoise avec les 26 etbientôt 27 communes qui la constitue. Elles sont toutes extrê-mement différentes les unes des autres, c'est ce qui fait leur ri-chesse et c'est ce qui m'a intéressée sur ce poste. C'est tout celaqui me plaît dans cette gestion du territoire, le développementà la fois humain, économique, culturel et touristique dans unerégion où il y a beaucoup de possibilités à mixer les activités.

Vous-même avez été longtemps créatrice et gérante d'entreprise ?Oui, je me suis retrouvée dans la Région par hasard puisqueje devais être diplomate dans un Pays de l'Est. Je suis arrivéeà Blois en suivant mon mari. Au bout d'un mois je me suis as-sociée et j'ai donc créé une entreprise. Et depuis 1985, j'ai crééou repris 10 entreprises pour les développer. J'ai aussi dirigédes entreprises à restructurer de façon positive, ce que l'on ap-pelle maintenant du management de transition.

Vous êtes à Agglopolys depuis combien de temps ?Ça va faire deux ans maintenant.

Et qu'avez-vous pensé de nos candidats ?On est sur des typologies de candidats très différents même siles critères sont assez restrictifs : plus de 6 mois, moins de 3ans, assez jeunes... Des typologies différentes donc car on adeux créateurs qui sont sur du service qui démarrent petit maisqui peuvent tout de suite à mon avis dupliquer leur idée parcequ'ils vont se la faire piquer à un moment ou un autre. C'est lesouci qu'ils vont avoir et là je parle de sit'n Relax et de PierreEmmanuel Beaufils. Moi-même, au début, j'ai fait ça et j'aicommencé par des petites choses où je faisais un peu tout eton peut se retrouver avec 300 personnes derrière. Je crois qu'ilssont typiquement sur ce genre de créneau.Pour les autres c'est différent. Arnaud Alacir a repris une en-treprise qui fonctionnait, visiblement. Il y est entré commeconseiller et s'y est retrouvé directeur. Je pense qu'il faut qu'ilréfléchisse à sa façon de commercialiser son produit et decommuniquer. sinon les idées m'ont l'air bonnes en amont. Quant au dernier auquel j'avais donné mes restrictions lors desentretiens, je pense qu'il faudra à un moment qu'il cible et dé-finisse mieux le produit. La communication est nécessairemais toutes les entreprises raclent les fonds de tiroirs pour trou-ver de l'argent pour ce créneau.

Et qu'avez-vous pensé de nos candidats ?Moi, ça me plaît, je le dis. J'ai toujours essayé d'aider les jeunesdonc je trouve que c'est bien et qu'il faut continuer.

Alain, parlez-nous de FreestockFreestock c'est une entreprise de self-stockage, location depostes de stockage individuel. C'est un produit qui s'est dé-veloppé au départ aux états-Unis. C'est un marché en démar-rage, on peut le dire. Notre activité, qui est un produitbasique au départ, on arrive à le formater, à le customiserpour chacun des clients. Il y a les particuliers qui manquentde place et les professionnels. On a des commerciaux, desartisans, des gens qui ont des besoins ponctuels.

Vous venez d'où ? Quel est votre parcours en quelques mots ?J'ai fait une formation en logistique. J'ai commencé en tantqu'employé en 1981 et pendant 25 ans j'ai travaillé pour desgrands groupes : Mars, Lagardère-Hachette, Varta et saupiquet.C'est un métier qui a bien évolué pendant les 25 ans où je l'aipratiqué. Je rêvais toujours de créer ma propre entreprisemais dans ces métiers de logistique la marche est haute et leticket d'entrée élevé donc pas vraiment accessible à l'échelled'un individu. Quand je suis tombé un peu par hasard surcette idée de self-stockage, j'ai dit : c'est ça qu'il faut faire.Parce que là j'étais à une échelle humaine où je pouvais en-treprendre sans dépendre d'un groupe. On pouvait créer unemarque, on pouvait la développer, lui donner sa couleur etc'est vraiment bâtir quelque chose de neuf. Ça me convientparfaitement.

Qu'est-ce vous avez pensé de nos candidats ? Ils avaient tous un peu leur spécificité. Moi j'aime bien enparticulier les gens qui ont des projets qu'on démarre prati-quement dans le garage. C'est comme ça que je vois Pierre-Emmanuel Beaufils sur le coté plaque d'immatriculation etpuis sit'n Relax, qui sont ce qui pourrait paraître des petitsmétiers au départ mais qui peuvent se développer. Après, lesdeux autres sont plus dans la partie de traduction et de com-mercial. Ils s'adressent presque exclusivement à des entre-prises. C'est certainement un produit plus fini pour la partietraduction parce que c'est un métier, alors je ne sais pas com-ment ça se commercialise, mais il y avait quelques idées clefsau départ qui me faisaient penser que c'était la bonne voie etque l'entrepreneur maitrisait bien où il allait. sur la partieJaboo, conseils en communication, on a fait tous fait un peula même remarque sur le manque de cible, et c'est clair quequelqu'un qui sait tout faire, bon il y en a, mais ça attire plusla méfiance que le crédit.

Qu'avez-vous pensé du concours ?Concours très intéressant, pour les entrepreneurs ça leur per-met de se mettre en position d'épreuve, de présenter leur en-treprise, de se challenger, d'avoir éventuellement desquestions et puis d'avoir de la visibilité. Donc ça c'est toutbénèf pour eux.Pour nous, en tant que jury, c'est très intéressant également.On est souvent un peu trop fermés sur notre entreprise et àun moment, ça fait du bien d'en sortir. C'est l'occasion de ren-contrer des gens, les autres membres du jury déjà et puis cesentrepreneurs avec des idées en contribuant à ces idées defaçon complètement gratuite quelque part en disant : s’il fai-sait ça ou s’il dépose son nom, qu'est ce qu'il peut faire... Etsi demain il dépose son nom pour ses plaques et si c'est unbon nom, quand je le verrai, je pense que je sourirais.

Emilie LEVEAU CHEF D’ENTREPRISE URBAN CREA

Béatrice TARDIEU CHARGÉE DE DÉVELOPPEMENT ÉCONOMIQUE POUR AGGLOPOLYS

Alain ROBERT CHEF D’ENTREPRISE - FREESTOCK

Chaque semaine, trois experts nous orientent sur le potentiel de chacun descandidats du concours CREA’D’OR. Mais c’est vous qui décidez.

www.creador.frVenez choisir votre candidat !

Créa’d’OrLE CONCOURS DE CRÉATION D’ENTREPRISE EN RÉGION

DU 4 OCT. 2010AU 10 MAI 2011

news7 / N° 14 - 25 OCTOBRE 2010

LECONCOURSCe concours de création d’entre-prise en Région a pour but de met-tre en avant les jeunes entreprisesde la région Centre, et les hommeset femmes qui en sont à l’origine.Sur 7 mois, 28 créateurs d’entre-prise présenteront leur projet surle plateau de Twideco TV et serontanalysés par des experts (coachs,responsables RH, chargés de com-munication, commerciaux).

DÉROULEMENT DU CONCOURS.Chaque lundi, Twideco TV diffusera uneémission de présentation de 4 candidats.Chaque candidat présentera son projet etses activités pendant 5 mins. Ensuite, laparole sera donnée aux trois autres candi-dats du mois qui challengeront le candidatde la semaine. La parole sera ensuite don-née à trois experts qui analyseront la pré-sentation et la capacité à répondre auxautres concurrents. • 5 min pour le candidat• 10 min de challenge par les autres can-didats du mois• 15 min pour les éclairages des experts

Les candidats invitent leurs réseaux àvoter pour eux via le site www.creador.fr

pendant la semaine de diffusion de leurémission. A la fin de chaque mois, le can-didat ayant obtenu le plus de votes seraadmis comme finaliste.

Après 7 mois et 28 candidats présélec-tionnés, il restera 7 finalistes.

Le lundi suivant cette semaine de vote, (le10 Mai 2011) une émission spéciale, la fi-nale, sera organisée en extérieur, pendantlaquelle les deux finalistes seront dési-gnés (ceux ayant recueilli le plus devotes).

L’émission sera l’occasion d’inviter 300chefs d’entreprises de la région Centre, quivoteront pour l’un des deux finalistes quisera alors le grand vainqueur de l’année !

Le vainqueur se verra alors offrir une campagne de publicité et un reportage sur son entreprise diffusé sur Twideco TV.

Le règlement du concours a été déposé à l'étude deFrançois LEFEBVRE en date du 17/12/09.

Jaboo ou Jaboo conseil est une société spé-cialisée en communication, elle est basée à20 min de Bourges dans le département duCher. Gaël Dupret en est le co-gérant.

Présentez nous Jaboo Conseil ?Jaboo est une agence de communicationmulti supports, c’est-à-dire que nous propo-sons à nos clients en premier lieu du web,création de sites internet à la fois institution-nels ou e-commerce, mise en place de jeuxconcours, applications pour Iphone / Ipad /Androïd.. des applications pour tous lessmartphones, référencement naturel et géné-ration de trafic.. Nous travaillons égalementsur le print et tout ce qui est carte de visite,tête de lettres et tous supports papiers ouPVC. Nous travaillons à la fois le print clas-sique et l’éco-print, c’est-à-dire la mêmechose mais sur du papier recyclé. Nous pro-posons également des produits exception-nels, avec de la communication sur de laflamme, du kakémono, de la bâche... Nousproposons aussi de la communication parl’objet, des goodies publicitaires qui vontporter l’image de l’entreprise mais aussi lemessage vers une cible marketing, une ciblecommerciale ou sur un événement. Nous or-ganisons des manifestations événementielles.

Nous proposons des reportages photospuisque nous avons un studio photo que noustransportons chez nos clients et offrons lapossibilité pour nos clients d’accéder à du re-portage vidéo. La vidéo est le seul supportque nous sous-traitons intégralement. Le positionnement de Jaboo se fait sur troisaxes. Nous avons opté pour une solutionpackagée répondant à 90% des demandesclients. Mais nous apportons une réponsepersonnalisée aux 10% restants qui pour-raient avoir des demandes spécifiques. Nousl’avons par exemple fait pour M6 Musiquedans le cadre de l’organisation d’un jeuconcours. Le deuxième axe est le 0% offs-hore. Nous sommes à 100% français et on ytient ! Toute la force de production est enBretagne. Notre troisième axe est le systèmed’apporteurs d’affaires. Aujourd’hui nous ré-munérons à hauteur de 10% du CA réaliséceux qui nous amènent des affaires.Notre cible client va de la TPE au grandcompte. Nous sommes en plein développe-ment la preuve en est, nous ouvrons une an-tenne commerciale à Orléans.

Quelle est l’idée que vous défendez au traversde vos activités ?Notre leitmotiv c’est l’accessibilité. Noustravaillons mains dans la main avec nosclients pour leur faire comprendre qu’il fautque leurs sites web soient accessibles par lesmalvoyants ou les malentendants.

Pourquoi avez-vous souhaité participer auconcours Crea’d’or ?Nous souhaitions avoir de la visibilité sur unsupport qui est novateur pour nous, qui peutporter le message vers d’autres médias etcommuniquer sur cette thématique forte,notre leitmotiv « entreprises votre site doitêtre accessible ! ». C’est primordial pournous.

LES CANDIDATS

Parlez-nous de Sit'N Relax …C'est un salon de relaxation un peu particulierpuisqu'on ne propose que du massage par fau-teuil de massage. Le client arrive directementdans sa cabine individuelle : son espace à luioù il ne pense qu'à lui. Il y a en plus du mas-sage, la lumière qui l'accompagne, la musiquedouce et les odeurs d'huiles essentielles quiprédisposent déjà au calme puisque ce n'est pasjuste une odeur. Les huiles essentielles agissentsur le corps et sur l'esprit. Tout cela met leclient dans un état d'esprit spécial et ensuite lefauteuil va le masser de la nuque jusqu'auxdessous des pieds avec différentes techniques,différents enchaînements. Les dix premièresminutes de la première séance, il fait attentionà ce que fait le fauteuil, mais après il s'évadecomplètement. Au niveau des tarifs, les 20 mi-nutes sont à 8 euros et on propose 7 types demassage différents. Ce n'est pas cher, accessi-ble, sans rendez-vous et il y a un parking justedevant le salon.

Quel est votre parcours jusqu'au début de lacréation de votre entreprise ?J'ai travaillé pendant 6 ans comme ingénieur

électronique automobile chez Delfi. C'étaitun métier qui me plaisait beaucoup. J'ai tou-jours eu envie d'entreprendre. Ce désir étaitresté caché mais revenait de temps en temps,toujours à la recherche de nouveauxconcepts, de nouvelles idées. Et puis, la crisea touché le milieu automobile et j'ai fait laproposition d'un plan de départ volontairepour une création d'entreprise. Le budget col-lait avec l'idée que j'avais en tête : le salon demassage.

Ça représente combien en investissement?50 000 euros. On les paie cash et après, enfonction de l'entreprise, on paie les fraisd'électricité, d'internet, de location ect... Les50 000 euros eux, servent pour le matériel,pour la création du salon car ce n'était qu'unhangar et il a fallu s'occuper du faux plafond,du sol, des peintures. J'ai aidé à faire ces travaux.

Qu'avez vous pensé des autres concurrentset du concours ?J'ai trouvé ça très intéressant de rencontrerdes personnes qui sont un peu dans le mêmecas notamment, Pierre Emmanuel Beaufilsqui débute aussi et qui a une idée un peu nou-velle. C'est ce qui m'a le plus interpellé.Ensuite, il y a les personnes beaucoup plusposées avec une plus grosse envergure etavec plus d'expérience et tout ça c'est vrai-ment intéressant. Je pense qu'on va tous serevoir par la suite, en contact direct. Par or-dinateurs interposés c'est différent. Je pensequ'il faut vraiment une rencontre réelle pourdévelopper son réseau.

Un conseil à donner à un entrepreneur ?se lancer, tout simplement.

Gaël Dupret Jaboo Conseil

Jérémy DOYEN Sit'n relax

news N° 14 - 25 OCTOBRE 2010 / 8

Vous avez grandi à Paris ? Quel est votre cursus scolaire ?Comme tout le monde, je suis allé à l’école puisau collège. J’ai fait mes études supérieures en facde droit. J’ai ensuite commencé mon stage d'avo-cat chez un syndic de faillite et j’y ai beaucoupappris sur les entrepreneurs et petites entreprises

Ça devait être passionnant. Mon premier job a été d'apporter 80 lettres de li-cenciements à 80 salariés d’une entreprise qui dé-

diques puis au cabinet d'Alain Madelin, et au ca-binet de Jean-Pierre Raffarin. J'ai dirigé l'Agencepour la Création d'Entreprises pendant 10 ans.Fin 2007, Hervé Novelli m'a demandé de lui re-mettre un rapport pour simplifier la création d'en-treprise et permettre au plus grand nombre, c'est-à-dire de « Monsieur et Madame Toutlemonde »de créer une activité individuelle : l’auto-entre-preneur. Hervé Novelli, convaincu de cette dé-marche, l’a portée auprès du Président de laRépublique et du Parlement. A mes yeux, il a fait

deux choses essentielles pour la création d’entre-prise dont tous ceux qui avaient réfléchi à la création d’entreprise avaient rêvé : l'auto-entre-preneur et la protection du patrimoine individuelde celui qui crée.

Parlons de la réforme des chambres consulaires.Le pouvoir d’intervention économique au-jourd'hui, outre l'état bien évidemment, est à laRégion. Il l’est moins dans les départements, ill’est peu dans les communes. Or la Région a au-

n RENCONTRE À LA UNEPAR LUCIE BRASSEUR

François Hurel Président de l’Union des Auto-EntrepreneursPrésident du forum de l'entrepreneuriat de l'OCDEAvocat

posait son bilan. Pour moi, un vrai traumatisme.Je regardais ces femmes et ces hommes en medemandant ce qu’ils allaient maintenant devenir.J'ai donc appris l'entreprise par ce qu'il ne fallaitpas faire. En rencontrant d’autres entrepreneurset notamment les plus petits, j’ai eu aussi laconviction que l’on ne pouvait pas laisser s'ad-ditionner l'échec familial à l'échec économique sil’entrepreneur échouait.Ensuite je suis rentré dans une chambre de com-merce et d'industrie en charge des questions juri-

news9 / N° 14 - 25 OCTOBRE 2010

jourd’hui comme interlocuteur consulaire l’éche-lon départemental. Il n’était donc pas illogiquede créer un interlocuteur régional qui soit davan-tage en capacité de discuter avec la Région etdonc que les schémas futurs, que les projets ter-ritoriaux, s'inscrivent mieux dans la politique ré-gionale.

Mais, les chambres régionales existent déjà au-jourd'hui.Elles existent déjà sauf qu'elles n’ont pas lescompétences pertinentes. Elles sont jusqu’à pré-sent beaucoup plus des instruments de réflexionque des instruments opérationnels. Après la ré-forme elles seront plus opérationnelles et pour-ront mieux porter des schémas économiquesrégionaux. Je crois que ce qui doit être au-jourd’hui compris dans cette réforme, c’estqu’elle ne correspond pas à une lutte fratricideconsulaire. Ce ne sont pas les chambres régio-nales contre les chambres territoriales, ni l'in-verse. Ce schéma est fait autour d’uneconstruction juridique, technique, financière etpolitique logique et de complémentarité. J'ai lesentiment que les CCI territoriales ont donc toutà gagner de cet échelon régional dans le futur.

A terme, les territoriales, les départementales, vontcomplètement disparaître ?Au contraire, pour moi elles ont un rôle précieuxconfirmé par la loi, mais l’échelon régional vapermettre de coordonner la totalité de la res-source et de la mutualiser un peu mieux. Celaveut dire que s’il existe une chambre de com-merce départementale qui a peu de ressourcesmais un très beau projet, la réforme permettra deflécher davantage d’énergies régionales pour ledévelopper.

Finalement, les ressources iraient directement à lachambre régionale qui arbitrerait ?En quelque sorte, oui. La chambre régionalepourra orienter dans chacune des CCI départe-mentales des ressources nécessaires en complé-ment de l'action économique de la Région Centrequi est, je crois, de 250 millions d'euros, ce quin’est pas mal. Aujourd'hui vous avez des CCI quisont en quelque sorte en décalage avec une orga-nisation comme cela puisqu'elles ne sont pas des

interlocuteurs équivalents. Il n'y a pas de liend'équivalence technique entre l'un et l'autre. Ils'agit donc de créer, à partir de ces CCI Territo-riales, une entité qui s'appellera une CCI Régio-nale. Celle-ci collectera la ressource de la taxeparafiscale, qui est aujourd'hui réservée auxchambres, et la redistribuera dans des projets lo-caux. Une péréquation devenue nécessaire dansun environnement où l’argent public est compté.En même temps, la CCIR pourra négocier avecla Région pour voir si l'action régionale mériteraitd'être aussi fléchée en complément de sa res-source. Une addition des forces et finalement rienque du bon sens!

En général, les élus des chambres de commerce enFrance et à qui vous avez parlé de la réforme réa-gissent comment ?Aujourd'hui, la difficulté est que les élus actuelsdes CCI mettent en place une réforme alorsmême qu’ils sont en pleine élection. Ils balancentdonc facilement entre immobilisme et projets.Doivent-ils mettre en place la réforme très viteou attendre l’issue du prochain scrutin ? A monsens, je crois qu’ils doivent juste préparer l’ave-nir. Et c’est bien le rôle des chefs d’entreprise.

Qu'est ce qui ne fonctionne pas bien dans leschéma actuel et qui méritait d'être réformé ?Les CCI locales n'ont pas assez de ressources ettout est parfois très confus. Certaines ont tout in-vesti sur la formation, d'autres CCI sur les portsou les services. Or, les chambres de commercesont un outil très précieux parce que c'est une per-

manente pesée de l'opinion économique. Ellessont un corps représentatif et en même temps desgestionnaires. Ce sont les entrepreneurs qui gè-rent, plutôt bien d’ailleurs, des instruments quisont à disposition d'autres entreprises. Elles ontdonc à la fois une part de légitimité, un rôle degestion et une mission d'anticipation pour les fu-turs entrepreneurs.

Quand on pose la question à un dirigeant d'entre-prise pour savoir à quoi sert la CCI, plus de la moitién'en ont pas la moindre idée...Vous confirmez en fait qu’il fallait réformer lesCCI et qu’Hervé Novelli a eu raison pour les ren-dre à la fois plus proches et plus pertinentes.

Ça va changer avec la réforme?J'ai en tout cas le sentiment que cette réforme de-vrait donner plus de légitimité à ceux qui sont surle territoire, au contact direct des entrepreneurset plus de poids à ceux qui vont devoir discuteravec le pouvoir régional.

A quel moment avez-vous commencé à vous inté-resser à cette réforme ?Depuis très longtemps, parce que je considèreque les chambres de commerce sont un corps in-termédiaire qui me passionne.

En matière de création d’entreprise, pourquoi avez-vous transformé l'ANCE en APCE?Parce que l' ANCE était soit trop grande, soit troppetite. Elle était beaucoup trop petite si on voulaiten faire le service unique, laïque, obligatoire dela création d'entreprise dans ce pays et tropgrande si on voulait lui donner ce rôle fonctionnelnécessaire à la connaissance de la création d’en-treprises et de ressources techniques auprès desacteurs de proximité.

Et ce n'est pas le rôle de la chambre de commerce ?Oui bien sûr. si les Américains ont fait par exem-ple le choix en 1957 de créer la sBA, c’est parcequ’ils pressentaient qu'ils avaient besoin de re-convertir les soldats démobilisés pour en faire desentrepreneurs et qu’aucun réseau local n’existait.Nous aurions pu faire la même chose mais nousavons confié à des institutions existantes, notam-ment les chambres de commerces et d'industries

le soin d’accompagner des créateurs. Aujourd’huil’APCE est un véritable outil de réflexion et desensibilisation à l'entrepreneuriat. Elle est connueet reconnue. La première chose que j'ai faitequand je suis arrivé à la tête de l'APCE en 1996,a été de lancer un observatoire : « qui crée, avecquoi, comment et où ». Grâce à ces études, nousavons fait connaître la création d’entreprises enFrance et pu démultiplier la voix de ceux qui mi-litaient sur le terrain en faveur de la créationd’entreprises.

Les chambres de commerce sont peut être plusopérationnelles…Elles sont très opérationnelles et c'est leur mis-sion sur le plan territorial. Elles le font d’ailleurstrès bien et grâce à leurs réformes elles mènerontde nouveaux projets d’envergure.La ressource mutualisée contribuera à aider désormais le moins fort dans ses initiatives.

Vous pensez que la réforme sera finalement unoutil de promotion de la création ou de la reprised'entreprise ?Oui évidemment et pour moi c'est fondamental.En tout cas, cette réforme devrait permettre auxentreprises d’accéder à des échelons d’appui sansdoute un peu plus puissants et créer par exemplela promotion de réseaux d’entrepreneurs, ce queles Italiens font très bien, ou la création d’outilsde collecte de l'épargne de proximité.

Qu'est-ce que l'épargne de proximité ? Cela vise à créer un véritable lien charnel entreprêteur et emprunteur. Ce lien consiste à rendrevisibles les entreprises financées par l’épargnedes citoyens. Ces derniers n’ont pas besoin degrande leçon d’économie pour comprendre queles emplois de demain peuvent naître grâce à leurépargne investie localement.Les Américains et les Québécois l’ont déjà fait.Il n’y a pas de raison pour que cela ne fonctionnepas en France.

n

La ressource mutualisée contribuera à aider désormais le moins fort dans ses initiatives.n

news N° 14 - 25 OCTOBRE 2010 / 10

L’Eure-et-Loir développe la filière développement durable Agrodynamic et Développement durable

n GREEN BUSINESSPAR LUCIE BRASSEUR

concerne les énergies renouvelables, on va souventchercher à l'extérieur de nos frontières : des autrespays d’Europe, d’Europe Centrale ou bien d’Asie.C'est intolérable! Il nous appartient d’aider les ac-teurs locaux et les industriels en leur donnant lesmoyens de bâtir cette filière, porteuse en plus d'em-plois et porteuse aussi d'énergies renouvelables.C'est s’inscrire complètement dans une démarche dedéveloppement durable.

Vous avez prévu de développer la filière sur un ter-ritoire plus élargi ?Bien sûr. Il faut y aller pas à pas. C'est une filière àvocation départementale dont la capitale est à Châ-teaudun. Les entreprises du département peuvent yparticiper. Je dois dire aussi que les chambres decommerce et chambres d'agriculture font partie desmembres adhérents de cette association. Plus en-core, il y a des liens, des partenariats avec eux. Iln'y a aucune concurrence entre les uns et les autres,il n'y a que des synergies à faire avancer chaquejour. Je pense notamment à la mission bio-produit,une très belle mission mise en place conjointement.

Si vous aviez un message à adresser aux entreprisesqui pourraient s'inscrire dans ce type de projet,qu'est-ce que vous leur diriez ?Il n'y a pas de place pour les parcours isolés, indé-pendants ou solitaires. Il n'y a de place que pour lamission en réseau, et pour la valorisation d'activitésinnovantes. Bref, avec le concours des collectivitéset pour se donner les moyens, nous avons embau-ché un agent de développement pour cette filière.C'est une jeune femme qui vient de nous rejoindreet qui, auparavant, s'occupait de développementéconomique dans le sud de la France puis plus ré-cemment en Lozère. C'est une filière que nous al-lons professionnaliser.

Vous êtes député et en charge d’Agrodynamic, vousfaites beaucoup de choses... Peut-on, en quelquesmots, essayer de définir vos différentes missions ?Je suis député d'Eure-et-Loir, maire de Cloyes-sur-le-Loir et je m'occupe du Pays Dunois. Nous avonsmis en place un programme de redynamisation et derevitalisation économique du Pays Dunois. Dans cesprogrammes figuraient notre volonté de créer unenouvelle filière économique que nous avons bapti-sée Agrodynamic et développement durable. Cettefilière est présidée par un industriel, Marcel Jolu,(NDLR : Directeur de la sucrerie de Toury), en effet,les élus ne peuvent pas être directement en chargede cette association. Mon rôle, c'est d'impulser unélan et j’ai soutenu, en avril dernier, cette associa-tion pour qu’elle obtienne le label par le Ministèrede l'aménagement du territoire. Etre labellisé clusternous a permis d'obtenir, pour les années 2011 –2012, un soutien particulier de l'état à hauteur de200 000 euros.

A quand remonte la création de l'association ?L'association a été créée il y a maintenant une quin-zaine de mois avec tout à la fois de grandes et depetites entreprises. Parmi les plus grandes suez,parmi les plus petites, FG énergies, entreprise du-noise qui s'occupe des énergies renouvelables. Il ya aussi Ebly en agroalimentaire ou Le Drein Cour-geon qui fabrique des maisons en bois. Agrodyna-mic regroupe une vingtaine d'entreprises adhérentesNous voulions créer des passerelles entre les entre-prises et les centres de formation comme le lycéeagricole de Nermont ou le lycée Emile Zola. Et,notre partenaire dans l'enseignement supérieur c’estl'IUT de Chartres..

Est-ce qu'il existe au niveau national des projetssimilaires à celui-ci ?Non, car c'est une figure un peu particulière qui s'ap-puie sur la valorisation des ressources du terroir.Vous comprenez, en même temps, pourquoi nousavons choisi la combinaison AGRO dynamic. N’ou-blions pas que le président de la filière, Marcel Jolu,est à la tête d'une entreprise qui fabrique des agro-carburants. Nous sommes dans un panel de diversi-fication. Et pourquoi avoir ajouté le développementdurable ? Parce que les entreprises adhérentes évo-luent toutes dans les énergies renouvelables tellesque l’éolien. Nous voulons dire que l’on peut conju-guer les ressources du sol, le développement del'agriculture, avec de nouvelles niches et de nou-veaux développements. Et puis, nous avons ungrand projet de panneaux solaires à Châteaudun.C'est un projet porté par la communauté de com-munes du Dunois et notamment par Alain Rousseauqui en est le président. Il faut absolument faire ren-trer du savoir-faire et être capable de faire émergerune filière industrielle de l'énergie renouvelable. Entout cas, c'est notre ambition.

A terme, vous prétendez obtenir le label pôle decompétitivité ?Vous savez, nous démarrons le schéma, il faut êtremodeste. En un peu moins d’un an nous avons ob-tenu le label cluster. Vous savez, quand on regardel'histoire des pôles de compétitivité, c'est une his-toire qui a souvent, 15, 20, 25 ans. Notre ambitionc'était de montrer que l’avenir est prometteur pourla filière et qu’il faut que les entreprises se connais-sent, qu'elles travaillent en réseau. Cette nouvelle fi-lière agrodynamic - développement durable s'inscritparfaitement dans la prolongation du Grenelle. Jesuis scandalisé en pensant que pour tout ce qui

Philippe VigierNé le 3 février 1958 à Valence (26)Biologiste,

docteur en Pharmacie,

ancien interne des Hôpitaux de Paris, exerce au

sein de laboratoires d’analyses médicales à Bon-

neval, Brou et Châteaudun depuis 1987.

news11 / N° 14 - 25 OCTOBRE 2010

n REGARD SUR...PAR LUCIE BRASSEUR

Originaire du Mans et étudiant à Toulouse, David Hameau adébuté sa carrière dans l’univers touristique à Carcassonne : unautre tourisme, d’autres enjeux. Après avoir découvert le terri-toire français au travers de sa gestion du tourisme, c’est un peupar hasard qu’il est arrivé à la tête de l’Office du Tourisme deBlois Pays de Chambord « Le poste qui se présentait à Blois

me semblait nouveau à la fois sur les thématiques à aborder et

à la fois sur le type de poste, puisqu’il s’agit d’un office inter-

communal sur un territoire important ». Rappelons que l’Of-fice de Tourisme Intercommunal travaille sur les 46 communesqui entourent la ville de Blois « et puis il y avait le défi de tra-

vailler à la fois sur un tourisme culture/patrimoine, sport de

pleine nature avec en plus un classement Patrimoine de l’Hu-

manité à l’Unesco du Val de Loire ». David complète « La ri-

chesse de ce territoire concoure à en faire une destination que

j’aime de plus en plus ».

LES NOUVEAUX ENJEUX DU TOURISME RÉGIONAL.« Nous souhaitons nous positionner avec une offre complète,

c’est-à-dire que nous souhaitons offrir une destination capable,

à la fois d’offrir la dimension culturelle, la dimension bien-

être/nature et loisirs/sports de pleine nature. » De nouvellesinstallations concourent à ces enjeux, comme le bassin naturelde baignade à Mont-Près-Chambord. Les touristes viennent detoute l’Europe, du bassin parisien d’abord mais aussi d’Europedu Nord et d’Europe de l’Est. C’est ainsi que l’un des objectifspoursuivi par l’ensemble des acteurs du tourisme blésois restela volonté de faire séjourner plus longtemps les visiteurs : lestouristes ne viendront plus seulement pour les Châteaux de laLoire mais pour découvrir les richesses naturelles, culturelleset gastronomiques du Loir-et-Cher.

LA SOLOGNE ET LES CHÂTEAUX DE LA LOIRE DEMEURENT...Malgré une volonté forte des acteurs de diversificaiton, on vientencore en premier lieu sur le territoire pour s’adonner à lachasse, aux promenades en forêt solognote ou pour visiter leschâteaux de la Loire. C’est pour cette raison, justement, quel’Office de Tourisme Intercommunal a décidé de positionnerla ville de Blois comme « une porte d’entrée » en jouant « les

coordinateurs de toute l’offre d’accueil sur le territoire de Blois-Pays de Chambord » car n’oublions pas, c’est justement là quese trouvent trois des châteaux majeurs de la visite : Blois, Cham-bord et Cheverny. « Et aujourd’hui nous nous sommes rendus

compte qu’un quatrième château est perçu comme faisant partie

de la destination Blois Pays de Chambord : le château de Chau-

mont ». Une démarche commune de communication est d’ail-leurs mise actuellement en œuvre sur le bassin parisien. De la même manière, la sologne jouit d’une très grande noto-riété mais « en interrogeant les visiteurs, nous avons comprisqu’ils ne savaient pas exactement comment y accéder. Il y a undécalage entre la perception très positive de la sologne et lafaçon d’y aller ».

Le tourisme en Loir-et-Cher est clairement un facteur clef dedéveloppement économique pour le département et la région.Les raisons à cette réussite « la quantité des produits touris-

tiques « exploitables » et le niveau de qualité de l’offre, nous

sommes capables de nous positionner sur du très haut de

gamme ». Le tourisme sur le territoire Blois Pays de Chamborddemeure différent du tourisme de masse. Loin des plages bon-dées en été ou des stations surpeuplées en hiver, le tourisme enVal de Loire joue la carte de la qualité, c’est un tourismepresque de « niche » rappelle David Hameau en nuançant « leseul écueil, c’est qu’il nous manque encore des investisseurs

souhaitant offrir un hébergement 4* ou plus ».

LE TOURISME D’AFFAIRES VEUT MONTER AU SOMMET DES CHEMINÉES RENAISSANCE.A l’instar de Dominique Jauzenque, Directeur de la communi-cation et des relations publiques du Château de Chambord, dontc’est également la volonté, c’est l’ensemble du territoire qui seveut devenir un haut lieu de l’organisation de séminaires et decongrès. « L’office de Tourisme gère le service Blois Congrès

qui aujourd’hui travaille sur l’ensemble de la destination Blois

Pays de Chambord. Nous avons vocation à commercialiser

l’ensemble des hauts lieux touristiques capables d’accueillir

du congrès et du séminaire ».

UNE STRATÉGIE DE RÉSEAU FORTE. L’OTI a développé un réseau d’échanges et de transferts d’in-formations en adhérant à une association des villes pouvant ac-cueillir du congrès « une par région » précise David. L’idée estde se « renvoyer la clientèle quand elle souhaite changer de

département. » Aujourd’hui l’enjeu est de positionner BloisPays de Chambord et Blois Congrès comme étant l’opérateurorganisateur de congrès sur le territoire « ce qui n’empêche pas

individuellement, Chambord, Cheverny ou d’autres hauts lieux

touristiques d’avoir eux-mêmes leurs propres stratégies de po-

sitionnement et d’accueil. Cela crée une émulation excellente.

Plus le Loir-et-Cher se positionnera comme étant un haut lieu

pour l’organisation de séminaires et plus cela nous amènera

de la clientèle. Avec les retombées que l’on connaît ». Au cœurdu Val de Loire, Blois Pays de Chambord ouvre donc leslourdes portes des châteaux de la renaissance au tourisme d’af-faires. A quand l’Université d’Eté du Medef ou le Congrèsmondial de l'Energie entre deux escaliers à double révolution?Il paraît que tous les acteurs y travaillent...

Le Tourisme : facteur clef de développement économique pour le Loir-et-Cher ?

Office du Tourisme Intercommunall’intercommunalité se met au service de la destination Blois-Paysde Chambord. Cette démarche contribue à l’atteinte d’un seuil suf-fisamment important de prestataires pour proposer une offre richeet diversifiée sur le territoire. Cette large offre permet de consti-tuer trois axes essentiels de la destination : les châteaux, la natureet les loisirs de plein air.

L’Office de Tourisme Intercommunal (OTI) de Blois-Pays de Chambord est or-ganisé en différents services : commercialisation, animation, promotionnel etaccueil, afin de proposer une offre de services de haut niveau.• Le pôle commercialisation regroupe deux services : réservation et Blois-CongrèsLe service réservation conçoit et développe des séjours clés en main depuis15 ans afin de satisfaire une demande individuelle mais également une de-mande groupe. Le principe de ces séjours est de proposer autour des différentsthèmes : la découverte, la dégustation, la culture et les loisirs, un séjour cléen main facilitant l’arrivée des visiteurs sur le territoire. Ces séjours sont trèssouvent offerts pour toutes occasions : anniversaires, mariages, départs enretraite…Enfin, la structure dispose également d’un service congrès/séminaires ayantpour fonction le développement du tourisme d’affaires sur le territoire avec lalocation d’espaces exceptionnels : Château de Blois, Maison de la Magie, laHalle aux Grains et tous les espaces du territoire à même d’accueillir du tou-risme d’affaires.• Le développement des animations depuis deux ansChaque année de nombreuses animations sont mises en place par le pôleanimation au sein de l’Office de Tourisme de Blois-Pays de Chambord. Lesévénements ayant obtenus un franc succès en 2010 sont reconduits en 2011 :Les légendes de Sologne un spectacle itinérant sur le territoire, La fête du véloau Pays des Châteaux, le théâtre de rue « Guise l’Insolite tournage de son as-sassinat » par Luc Caisson à Blois.• Le service promotionnel : un plan d’actions réétudié chaque annéeDepuis 3 ans un plan d’actions est déterminé chaque année pour séduire letouriste potentiel en France et à l’étranger. Ainsi le service prend en charge lapromotion du territoire et de ses prestataires : hôteliers, restaurateurs, sitesculturels et sites de loisirs…• L’accueil : la finalité des différentes actions mises en place par l’OTIL’Office de Tourisme Intercommunal de Blois-Pays de Chambord possède dif-férents points d’information sur le territoire. On compte neuf points d’infor-mation en saison estivale. Toute l’année trois points d’information sont ouvertsà Blois, Cheverny et Chambord. La mission première de ce réseau d’accueilet d’informer les visiteurs sur les événements touristiques et culturels.L’accueil de Blois situé place du château propose à l’intérieur une billetteriedont les Pass Châteaux, une boutique, un poste Internet et une borne wifi. Lesdifférents services de l’OTI se concentrent actuellement sur la préparation dela future saison 2011 : choix des prochaines animations, élaboration de nou-veaux séjours, création de brochures…

David Hameau est directeur de l’Office de tourisme intercommunal de Blois-Pays de Chambord. L’Office deTourisme intercommunal tente de répondre aux évolutions en matière d’organisation territoriale de la gestiondu tourisme. Le territoire blésois, comme l’ensemble du département du Loir-et-Cher reste une destinationstratégique pour le tourisme français. Mieux connu pour ses Châteaux, ses espaces forestiers solognotesou certains de ces parcs de divertissement comme le Zoo de Beauval ou Center Parcs, l’OTI (Office de Tou-risme Intercommunal) travaille à faire du Loir-et-Cher en général, et de Blois en particulier, un haut lieu pourle tourisme d’affaires : organisation de séminaires et de congrès.

news N° 14 - 25 OCTOBRE 2010 / 12

n TOUS EGAUX, TOUS ENTREPRENEURSPAR AMÉLIE TRÉCHAUD

«L'ange est dans les détails»OrléansBoutique : un centre commercial en ligne pour toutes les boutiques de la cité johannique à compter de début 2011avec une pré-inscription dès maintenant pour tous les professionnels.

JERÔME MOREELS, L'HOMME COMPUTEURLe CV du jeune entrepreneur est pour le moins détonnant. Un peucomme Obélix, Jérôme est tombé dans une potion magique quand ilétait enfant, sauf que pour lui, cette passion s'appelle l'informatique : « Je suis tombé dans l'ordinateur tout petit ». Après une maitrise en in-formatique fondamental dispensée par l'université d'Orléans, le jeuneétudiant grimpe peu à peu les échelons pour travailler chez Microsoftquelques années plus tard. Tous les informaticiens en herbe rêventd'avoir le même parcours que Jérôme : travailler un jour en tant que « program manager international » au sein des plus grands groupes etsur les plus grands logiciels. Pour n'en citer qu'un : Office. Jérômebûche tous les jours sur l'adaptation des logiciels à un marché donné.Responsable de la francophonie, il adapte des logiciels étrangers au ni-veau linguistique, technique, légal et culturel.sept ans après son entrée chez Microsoft, Jérôme prend la responsabi-lité de Microsoft Office Online, le site web qui accompagne la suite Of-fice. Le bilan est plutôt convenable puisque le site reçoit quatre millionsd'utilisateurs par mois. « C'est peu à l'échelle de Microsoft, mais il y en

a beaucoup qui en rêverait ».

DES ENVIES D'AILLEURS …Une fois que l'on a fait le tour de ce type de domaine, soit on décided'aller aux Etats Unis, soit on trouve autre chose et « je ne voulais pas

partir ». Il décide de prendre la responsabilité d'un site d'e-commerceoù il allie son savoir informatique au marketing pendant un peu plusd'un an. « Cela m'a permis de confirmer le projet que j'avais en tête, à

savoir OrléansBoutique. C'est vraiment ce que j'avais envie de faire ».Il s'associe à Thierry Huguet, un ancien collègue de Microsoft, pourmener à bien ce projet.

ORLÉANSBOUTIQUE, C'EST QUOI ?L'idée : concevoir un centre commercial en utilisant un média moderneet mondial – internet -, mis au service d'un projet local. Autrement dit,un centre commercial sur la toile qui mettra en ligne l'ensemble des

commerçant envoie aux entrepreneurs les mises à jours à réaliser surleur site et les deux hommes s'en occupent, sans surcoût.seules les options sont payantes pour les commerçants. Exemple : lesnewsletters personnalisées ou les campagnes de publicité spécifiques àchaque boutique.

UNE GESTION OPTIMALEL' e-centre commercial gère l'intégralité des sites internet des com-merces référencés sur son site. Mais « à chacun son métier » : l'entre-prise ne s'occupe que de la partie gestion du site internet. Lescommerçants, eux, s'occupent des ventes. « On peut tous s'aider ».Enfin, depuis mai, les entrepreneurs ont travaillé d'arrache-pied sur laconstruction d' « usine à boutique » avec un accès simplifié pour lecommerçant qui pourra gérer sa boutique via son smartphone (changerune quantité de stock, un prix ect...).

Lancement du site internet début 2011. Entre trente et cinquante bou-tiques seront présentes avec une ambition de croissance de cinq à dixboutiques par mois. Et, « ça marchera » confie Jérôme. Pour le mo-ment, l'entreprise se concentre sur les produits mais le grand projet desdeux hommes est de « recruter » des commerces spécialisés dans le ser-vice. Alors mesdames, messieurs, préparez vous à dégainer vos cartesbleues… Bon shopping !

commerces de l'agglomération orléanaise. « Enfin ceux qui le désirent

tout au moins ». Tout ça paraît simpliste mais, comme Jérôme aime à le dire : « l'ange

est dans les détails ».Premièrement, les deux associés, des pros de l'informatique, apportentleur compétence au service de toutes les boutiques de la cité johannique,qu'elles aient un site internet ou non. Leur maitrise du net est presqueirréprochable. Ils offrent une interface dynamique, attractive et adaptéeà chaque client. Un de leurs buts est de « mettre un pied à l'étrier aux

boutiques avec une approche professionnelle, même pour les commer-

çants en situation d'échec ». Le tout basé sur la confiance car Orléans-Boutique prend tous les risques pour ses commerçants.

UNE VÉRITABLE VALEUR AJOUTÉE POUR LES CLIENTSL'objectif : répondre à un besoin réel en créant un centre commercialde proximité. « Il faut remettre Orléans dans sa zone de chalandise his-

torique ».Aujourd'hui, la toile, ce gigantesque outil où l'on trouve tout ou presqueest devenu un quotidien pour tout individu lambda. Les Français, disonsle, sont attirés de plus en plus par la facilité. Et quand tout devient àportée de main, ils sont satisfaits! Alimentation, bien-être, culture … tous les types de boutiques sont aurendez-vous sur OrléansBoutique. Pour les particuliers, c'est l'occasionde faire son shopping en ligne, avec tous les intérêts que représente uncentre commercial : « le client de chaque boutique profite de toutes les

boutiques ». Par exemple, vous achetez, depuis votre fauteuil de bureau,un costume dernier cri dans une boutique spécialisée, mais vous n'avezpas les chaussures qui vont avec. Qu'à cela ne tienne, vous n'avez qu'àvous rendre, de chez vous, dans une boutique de chaussure. Et le choixest aussi varié que dans les boutiques qui, redisons-le, sont présentesphysiquement à Orléans. Au niveau de l'utilisation, rien de plus simple pour le client. Il suffit detaper l'url : www.OrleansBoutique.com. Ensuite, il y a le choix. soit onrentre le nom du produit que l’on souhaite acheter dans la barre de re-cherche, et là les différentes boutiques qui distribuent ce produit appa-raissent comme par magie. soit on clique dans les différents thèmes deproduit proposés (mode, bien-être, bio...) et on clique ensuite sur le nomdes commerces spécialisés dans ce domaine.Mais OrléansBoutique est surtout un moyen de répondre aux problèmesde tous les jours. Jérôme nous en donne un exemple bien probant : ilest 19h, vous avez oublié de commander le gâteau d'anniversaire devotre petite dernière pour demain soir. Toutes les pâtisseries sont fer-mées et, oh désespoir, la fillette n'aura pas le bavarois aux framboisestant convoité... Et là, comme un super héros, Orléans Boutique enfilesa cape et son masque! Il n'y a qu'à aller voir sur les différentes pâtis-series en ligne sur le site, commander la fameuse gourmandise parmiles commerces qui proposent de le faire, et le tour est joué!

ET POUR LES PROFESSIONNELS …Pour les professionnels, cela représente un avantage considérable entermes de coûts et de notoriété. Les cinquante premiers commerces nepaieront rien à leur entrée sur le site. Les suivantes, elles, ne devrontverser que 100 euros de frais de dossier. Et chaque boutique aura sapropre web-boutique, fidèle à son image. Autrement dit, l'interface webde chaque commerce, gérée par les deux hommes, est dynamique, enrespect total avec la charte de la marque ou de la boutique. Le résultatde leur travail est bluffant. Lorsque le client veut acheter en ligne, la transaction est opérée direc-tement entre le commerce concerné et le client. Cela permet à la bou-tique d'obtenir l'adresse mail de son client pour le fidéliser. Ici, pasquestion de coupon de fidélité qui reste dans le portefeuille, au milieud'un amas de tickets de caisses et des deux cents cartes de chaque en-droit où l'on n'a mis les pieds qu'une fois dans sa vie. Non, le client re-çoit par mail des offres promotionnelles susceptibles de l'intéresser.Libre à lui de lire ou non son courrier web, l'intérêt étant le gain deplace et des informations utiles et renouvelées.

PARLONS DU BUSINESS MODEL ?OrléansBoutique touche une commission des ventes de chaque com-merce. Mais, le but étant de « ne pas se précipiter et de n'étrangler per-

sonne», la marge opérée est extrêmement faible. Il faut permettre auxcommerces de bénéficier d'une croissance lente sur plusieurs années.Pour faire simple : à son entrée sur le site, un commerce peut prétendrevendre un produit tous les 3 jours. Au bout de 12 mois, l'objectif est d'envendre trois par jour. Pour cela, plusieurs moyens : la publicité, d'abord,et puis les newsletters. OrléansBoutique en crée une toutes les semainesavec différentes offres promotionnelles de plusieurs commerces.Les mises à jour boutique en ligne et boutique réelle doivent se fairesimultanément pour que le succès soit au rendez-vous. Dans ce cas, le

Jérôme Moreels

Thierry Huguet

news13 / N° 14 - 25 OCTOBRE 2010

n ACTUSPAR LUCIE BRASSEUR

Victoire régionale d’ « Artisans de notre Avenir » aux élections régionales de la Chambres de Métiers !

Quelle évolution depuis les élections de 2005 ! Aux élections 2010 des Chambres de Métiers et de l’Artisanat, « Artisans de notre Avenir » se félicite d’avoirrassemblé encore plus de partenaires et recueilli un nombre de voix encore plus important. Cette victoire démontre que les artisans de la région Centre ontclairement voté pour le changement et pour une conception moderne de l’Artisanat. Au total, ce sont quatre Chambres de Métiers et de l’Artisanat dans lesdépartements de l’Eure-et-Loir, de l’Indre, de Loir-et-Cher et du Loiret qui seront présidées par des élus « Artisans de notre Avenir ». Dans un fort contextede régionalisation, « Artisans de notre avenir » se félicite également d’accéder à la Présidence de la Chambre Régionale de Métiers et de l’Artisanat, jusqu’àprésent présidée par l’U.P.A. Conscients de la lourde responsabilité qui s’impose désormais à eux, nos élus s’attacheront à s’en montrer dignes pendanttoute cette nouvelle mandature.www.100pour100artisans.fr

John Deere France a fêté ses 50 ans le 8 octobre 2010

Une très belle opération qui a réuni l’ensem-ble du monde économique et politique :John Deere pour le Loiret et la Région Cen-tre « c’est stratégique ».

John Deere en quelques chiffres et dates :L’unité de Saran est l’une des deux usinesJohn Deere situées en France.L’usine de Saran fabrique des moteurs Dieselde 36 à 205 kW (49 à 275 ch). Ces moteurssont destinés à des matériels John Deeremais trouvent également de nombreuses ap-plications extérieures au groupe (48 % deson C.A.) : applications agricoles, forestières,matériels de manutention, d’irrigation, enginsde travaux publics, compresseurs d’air,groupes électrogènes, moteurs marins...

Les ressources humaines de l’unité de Saran.Depuis une dizaine d'années l’effectif estpassé de 700 à près de 900 personnes. Tousles métiers sont présents sur le site, de l'in-génierie appliquée à la production en passantpar les services méthodes, financiers, res-sources humaines, systèmes, logistique

Création de John Deere en France15 septembre 1959 : un protocole d’accord

est signé entre Deere & Co et la CompagnieContinentale de Motoculture (CCM), sociétéfrançaise regroupant les sociétés Rousseauà Fleury les Aubrais (45), Thiébaud à Arc lesGray (70) et Rémy à Senonches (28), toutestrois impliquées dans la fabrication de maté-riels agricoles.

• 1er avril 1960 : création de la CompagnieFrançaise John Deere (CFJD) dont le siègeest à Paris.• 1962 : début de construction de l’usine deSaran sur un terrain vierge de 35 ha.La première activité de l'usine fut l'assem-blage de tracteurs agricoles pour le marchéfrançais.

• 1972 : création de John Deere S.A.

• Depuis 1974 : le siège de John DeereFrance est localisé sur l’agglomération orléa-naise.

• 2001 : John Deere S.A. devient S.A.S. -Transfert du siège social à Fleury les Aubrais.

• 2010 : John Deere France fête ses 50 ans

La Caisse d’Epargne Loire-Centre se mobilise pour le soutien au développement régional

Réunis pour la première fois en convention,au Zénith d’Orléans, les collaborateurs de laCaisse d’Epargne Loire-Centre se sont mo-bilisés autour de leur plan stratégique 2010-2013 centré sur la qualité de service et lesoutien au développement régional.Baptisé « 100% clients », le plan stratégiquea l’ambition de renforcer l’engagement de laCaisse d’Epargne Loire-Centre au service de

ses clients et de sa région. Le président dudirectoire de la BPCE, François Pérol, estvenu conforter la Caisse régionale dans sonprojet qui cadre parfaitement avec la volontédu Groupe de devenir la banque préférée desFrançais et de leurs entreprises.La qualité de service, l’efficacité opération-nelle et le soutien au développement régionalétaient au centre des interventions des mem-bres du directoire et de leurs équipes aucours de l’après midi. En présence de Jean Arondel, président duConseil d’Orientation et de Surveillance, laprésidente du directoire, Nicole Etchegoïn-berry, a accueilli Serge Grouard. Le députémaire d’Orléans a témoigné des diversesformes d’engagement que la Caissed’Epargne réalise au service du développe-ment économique, social et culturel.Pour preuve de cette volonté de s’investirdans le soutien des initiatives locales, laCaisse d’Epargne Loire-Centre a décidé delancer, en 2011, une semaine de la solidaritéen proposant à ses collaborateurs de partici-per à des actions solidaires de proximité.

lLE MOIS DE LA GASTRONOMIE AVEC LE CLUB CUISINEEN LOIR-ET-CHER. L'association des Restaurateurs de Métier Cuisine enLoir-et-Cher vous invite au Mois de la Gastronomie, du15 octobre au 15 novembre 2010. Chaque restaurateurvous propose, dans son établissement, et ce pendant unmois, un menu inventif, boissons comprises, à tarif allé-chant…L'occasion vous est donnée de découvrir ou re-découvrir des restaurants proches de chez vous. A vosfourchettes ! Retrouvez les menus et tarifs proposés surwww.cuisine-en-loir-et-cher.fr Rens. 02.54.44.65.24

l

lMÉHARI ÉVASION DANS TURBO (M6)….Qui a dit qu’une petite entreprise n’avait pas droit à son heure de gloire ? Fabien Piltédirigeant de MEHARI EVASION à St Jean de Braye pourra prouver le contraire ! En effet,lors du Salon AUTO MEDON du Bourget à Paris, une rencontre aura fait la différence…Celle de Fabien Pilté et de la rédactrice en chef du magazine TURBO sur M6. Conclusionde cet échange : un reportage tourné autour du baptême en Méhari d’Arthur Jugnot, « quelqu’un de très sympa » aux dires de Fabien… Diffusion du sujet dans quelquessemaines, et nouveau reportage prévu au printemps. Amis des Méharis, ne ratez pasl’évènement ! Comme quoi, le hasard des rencontres, la chance, le bon timing sont des éléments qui peuventfaire la différence. MEHARI EVASION 06 89 77 88 83 / www.meharievasion.com

l

Au côté de Nicole Etchegoïnberry, présidente du directoire,Serge Grouard, député maire d’Orléans, a témoigné de l’im-plication de la Caisse d’Epargne Loire-Centre dans le soutiendes initiatives locales.

PHOTODIDIER

DEPOORTER

news N° 14 - 25 OCTOBRE 2010 / 14

Photo Patrice Delatouche photo : Didier Depoorter

n CULTURE & VOUS

Et nerd, alors ! Réalisé par David Fincher Avec Jesse Eisenberg, Justin Timberlake, Andrew Garfield

CÔTÉ CINÉ

Déjà, dans Kartographie, son précédent roman traduit en français,Kamila Shamsie évoquait l'influence de l'histoire et de la géographiedans les destinées humaines. Dans Quand blanchit le monde, cethème s'est amplifié : deux familles, 60 années, de Nagasaki àGuantanamo.Au centre du roman, une femme, Hiroko, qui ne se considérerait cer-tainement pas comme courageuse, et pourtant. Survivante de labombe de Nagasaki, marquée dans ses chairs, elle transporte surson dos les stigmates de l'horreur, qui l'accompagneront sa vie du-rant. Un personnage superbe, libre et indomptable parce, que d'unecertaine façon, elle est déjà morte une fois.Autour d'elle, un monde en ébullition. Delhi, à la veille de la partition,un idylle qui naît, improbable, avec le musulman qui lui apprendl'ourdou. Chaque amour d'Hiroko découle de l'enseignement deslangues (son fiancé, mort à Nagasaki, était Allemand) comme si enparlant le même langage que l'autre, le monde pouvait devenir sou-dain tolérant et éviter de s'entredéchirer. Message subliminal. Plus tard, les années 80 à Karachi, au moment où les Afghans sebattent contre les Soviétiques. De nouveaux personnages entrenten scène, risquent leur vie. Hiroko, est là, dans l'ombre, figure ras-surante et tutélaire. Ses cicatrices se réveillent pourtant encore,quand la mort frappe l'un de ses proches.New York, enfin. Et l'Afghanistan, en parallèle. Les tours sont tom-bées. Hiroko vit désormais aux Etats-Unis, le pays qui a crucifié sonavenir. Un paradoxe de plus. Comme pourrait-elle prêcher la com-préhension dans un siècle binaire où deux pensées s'opposent, cha-cune croyant représenter le bien face aux forces du mal ?Quand blanchit le monde est un roman ample et magnifique, d'unpessimisme serein dans le tumulte et la folie du monde. Faut-il donc,comme Hiroko, connaître les plus terribles souffrances pour acquérirsagesse et acceptation des différences ?

Alain SouchéPlus d’articles sur alainsouche.blog4ever.com

Recettes des cocktailsSpritz sur glace, ½ rondelle citron & orange, Apérol, Prosecco, Perrier. (directau verre) (3/3/2)

Mojitomenthe fraiche, quartiers de citron vert, cassonade, (pilez les ingré-dients), rhum ambré, rallongé au Perrier (direct au verre) (5/2cac/4)

Orient ExpressVodka, marmelade d’orange amère, jus d’un quartier de citron vert (aushaker) (5/2cac).

Prince CharlesWhisky, sirop de coquelicot, Angoustura, jus d’un quartier de citronjaune, trait de cramberry. (au shaker) (5/2cac/T)

Mari Galantdès de citron vert, ½ maracuja, cassonade, rhum light blanc ou brun,jus passion. (au shaker) (2.2.3)

Corsairevin rouge frais, ½ maracuja, liq.abricot, trait de sucre de canne, traitd’eau de vie de poire pour rincer les glaçons (verre à cocktail) (verremélangeur) (6.2.trait.trait)

LU POUR VOUS

De Nagasaki à Guantanamo(Quand blanchit le monde)De Kamila Shamsie

Et Dieu créa Facebook. Pardon, ungeek, limite nerd, un certain MarcZuckerberg, aussi sympathiquequ'une hyène et presque aussi social.La vie d'un inventeur de génie esttoujours passionnante, le seul pro-

blème est que l'accouchement d'uneidée est bien moins spectaculaireque les expériences de Marie Curiedans son laboratoire. Par consé-quent, retranscrire la genèse d'unetelle aventure avait peu de chance

de faire vibrer les allergiques à l'in-formatique et même les utilisateursquotidiens de Facebook.si The social Network est une telleréussite, ce n'est pas seulement pourles qualités de réalisateur de DavidFincher, c'est d'abord que le scéna-rio est diablement bien écrit, façonthriller, avec le procès qui opposaZuckerberg à son meilleur (et seul)ami, ainsi qu'à ceux auxquels il"emprunta" l'idée du réseau social.Le film n'est qu'un vaste flashbackque la fluidité de la mise en scènede Fincher rend immédiatement li-sible et captivant.Avec ses dialogues qui crépitentcomme des rafales de mitraillette etson jargon informatique imbitable,The social Network laisse parfois lebéotien dans les choux. Aucune im-portance, la force du film est de nousimmerger vite fait dans l'humainavec des sentiments qui n'ont rien devirtuels comme la jalousie, la colère,l'euphorie ou la cupidité.Fincher maîtrise son film de A à Z,se permet même des séquences horssujet (la course d'aviron, sublime-ment filmée) et canalise l'adrénalinecomme dans Wall street (le premier)ou Les hommes du président. Qu'onl'aime ou non, c'est un symbole ma-jeur de notre époque, Facebook, etl'homme qui le créa, qui sont ici dés-ossés sous la caméra scalpel du ci-néaste. Une bonne tranche de notrehistoire en marche. Et ça, c'est divi-nement excitant. Nerd, alors !

Alain Souché. Plus d’articles suralainsouche.blog4ever.com

L’école de la tableInitiation cocktails et petits mangements.

par Mélanie Patrigeon

TESTÉ POUR VOUS

L’idée est simple : plantez un décorlounge et convivial, comme le barMezzano, rue de Bourgogne. Placezun barman à la créativité débordanteen face de 8 participants pleinsd’énergie et pleins d’entrain. Unfond musical entraînant, une am-biance chaleureuse…. Tout estmaintenant en place pour passer unebonne soirée. Au départ tous ne se connaissentpas, les présentations sont rapides(surtout si vous êtes arrivés en re-tard !) mais Laurent, notre barman –professeur d’un soir - sait trouver LEmot pour nous mettre à l’aise :sANTE !La soirée commence donc par le « cocktail de l’été ». Italien de sonétat : le sPRITZ. Composé d’Ape-rol, de Prosecco d’agrumes et d’eaugazeuse, quelle belle mise en jambeque ce premier détour côté placesaint Marc, comprenez gondoles etcanotier… Cette petite fraîcheur vénitienne enappellera bien d’autres... A nous dejouer du shaker !Un véritable tour du monde avec

pour première escale : CUBA et sonMojito ! Apprivoiser la découpe ducitron vert n’est pas une mince af-faire, et mon binôme ne m’aide pasbeaucoup ! Finalement je maîtrisemon sujet. Les feuilles de mentheembaument l’atmosphère déjà trèsrieur, les ingrédients se suivent, lecocktail prend forme. Après s’être régalés du breuvage,destination les DOM TOM, avec leMari Galant, son rhum blanc, sesfruits de la passion, que de soleil !Quelle saveur en bouche, quellesodeurs… Nous y sommes, au bordde la mer, au coucher du soleil, cla-quettes et bikinis, marchant sur laplage et riant entre copains… Le bruit du shaker nous réveille, etnous ramène à la « dure » réalitéavec un atterrissage pas vraimentforcé ... en Alsace ! Mise en boucheversion Flammekuche, pour une dé-couverte épicée de la Grande Bre-tagne. Essai N°3 : le Queen Mary.Citron vert, vodka, marmelade à vo-lonté… Qui aurait cru que QueenMary soit si sucrée ? En GrandeBretagne, on s’y sent bien, alors on

y reste pour une visite à Buckingamavec le Prince Charles. Mais atten-tion pas de lady Di mais du Whisky.L’eau de vie se pare de Gloss,d’Agustura, de sirop de coquelicot,et de jus de Cramberry… Pour para-phraser les cancres du fond de laclasse, - euh.. je crois bien quec’était nous justement ! - un cocktailà vous faire pousser les oreilles !Non, pas à ce point, mais je doisavouer qu’il reste mon petit chou-chou, le Prince Charles…

Et voila… Initiation terminée, cha-cun regagne ses pénates, riant àgorge déployée... surtout ceux-làmêmes qui ont démontré une saintehorreur du gaspillage. « On la fait, ya pas de raison d’en laisser ! ». Larue de Bourgogne s’éteint… Lescancres du fond de la classe se sépa-rent. A très bientôt pour un nouveau« j’ai testé pour vous ».

En attendant, le but du jeu, et çatombe, c’est d’essayer de recom-mencer... à la maison !www.ecoledelatable.fr

news15 / N° 14 - 25 OCTOBRE 2010

CÔTÉ TRIBUNE DES PARTENAIRES

Stéphane Augustin

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n SPORT BUSINESSPAR LUCIE BRASSEUR

HANDBALL LOIRET

partenaire du Fleury Loiret Handball et dirigeant de la société Aderim.

Et au niveau sportif ?Les filles ont des résultats qui sont meilleurs que l’andernier. Je ne suis pas présent à tous les matchs maisje suis intéressé par le résultat sportif. si je devais par-tir, ça serait, très honnêtement, car que je ne trouvepas d’intérêt économique, ça ne serait pas à cause desrésultats sportifs.

Vous accompagnez les joueuses dans leur recherched’emploi ?Dans le rugby, un milieu où il n’y a pas beaucoup d’ar-gent, où les joueurs ne sont pas payés, ou quasimentpas, pour faire venir des joueurs de bon niveau il fautleur trouver du boulot. On l’a beaucoup fait. J’en aidéjà parlé à Julie Bellot. On voudrait aider le club àfaire venir des joueuses qu’ils n’auraient pas lesmoyens de payer en les aidant à leur trouver le postedont elles rêvent depuis longtemps. Ca permettrait deles aider dans leur reconversion et travailler à l’élabo-ration d’un vrai projet professionnel. Prenons l’exem-ple du rugby, mon ancien sport. Les laboratoires PierreFabre à Castres ont employé régulièrement les troisquarts de l’équipe qui jouaient à très haut niveau. Ledirecteur général de Pierre Fabre est le président de lafédération française de rugby. Il est rentré dans legroupe par le rugby. Il y a moyen de faire quelquechose ensemble, nous avons un panel énorme d’em-plois. Avantages RH est un vrai cabinet de recrutementmais nous pouvons aussi faire des bilans de compé-tences. Il y a beaucoup de choses à faire pour éviterde mettre un verrou à l’arrivée de nouvelles joueusesde haut niveau.

www.aderim.com

Parlons des différentes missions d’Aderim.Aderim est une entreprise de travail temporaire quej’ai créée en 2004. Nous sommes des généralistes.Nous sommes présents à Blois et à Orléans où noustravaillons aussi bien avec des entreprises indus-trielles, du bâtiment et du tertiaire.Le marché de l’intérim en France, c’est 30 milliardsd’euros de chiffre d’affaires et il n’y a que mille en-seignes. si on fait la comparaison avec les entreprisesde plomberies pour un chiffre d’affaires à peu prèséquivalent, imaginez le nombre d’enseignes... ! A sa-voir que 80% du chiffre d’affaires appartient aux 5majeures. Aujourd’hui nous avons une nouvelle acti-vité au travers d’Avantage RH, dont l’activité est l’ex-ternalisation des ressources humaines pour lesPME/TPE.

Racontez-nous votre aventure partenariale avec leFleury Loiret Handball ? Je suis entré via Jean-Luc Baltzer, traiteur. Il s’est oc-cupé de mon mariage l’an dernier. Je cherchais à avoirune vitrine de communication sur Orléans. J’ai tou-jours soutenu le sport que j’ai toujours associé à l’en-treprise. Nous sommes partenaires de plusieurs clubssur la région. Nous cherchons moins la visibilité quede nouveaux contacts car notre objectif principal estle développement commercial. si nous avons choisile club de handball de Fleury, c’est que nous avons unmétier très féminin. Jusqu’à présent nous soutenionsprincipalement des équipes sportives masculines c’estaussi pourquoi je trouvais que c’était bien d’associernotre image à un club féminin. La nouvelle équipe di-rigeante me semble très dynamique et j’ai aimé l’idéede la création de la sAsP.

PHOTOSTÉPHANE

PITOT