N° 19940MERCREDI 15 OCTOBRE 2008 www.leparisien.fr

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PROFS ET PARENTS TRÈS INQUIETS

Dès 6 ans, ils jouent les caïds à l’écoleEXCLUSIF. En France, des milliers d’enfants commettent des actes très violents dès l’en-trée au CP. Face à l’impuissance des enseignants et des parents, une association de pré-vention de la délinquance demande à Nicolas Sarkozy d’enrayer ce phénomène. Pages 2 et 3

Pages 14 et 15

CRISE FINANCIÈRE

Folles rumeurs autour des banques Page 10

CONGRÈS DU PS

Delanoë croit en sa victoire Page 4

ÉLECTIONS AMÉRICAINES

La campagne vue d’Arizona Page 8

CINÉMA

Demaison épatant en Coluche Page 32

ILE-DE-FRANCE

Trois circuits de F 1 au banc d’essai Cahier central

« La Marseillaise » huée, les Bleus vainqueurs

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FRANCE - TUNISIE 3-1. Malgré la victoire des Bleus, la fête a été gâchée hier soir à Saint-Denis. L’hym-ne national a été siffl é par le public, et les joueurs français, dont Ben Arfa, conspués. Pages 20 et 21

Raymond Domenech face aux tribunes du Stade de France, hier

93

LE FAIT DU JOUR

2 M E R C R E D I 1 5 O C T O B R E 2 0 0 8

« Ce problème n’est pas pris au sérieux en France »MAURICE BERGER, pédopsychiatre

AURICE BERGER estch e f d eM service en

psychiatrie de l’enfantau CHU de Saint-Etienne et auteur dulivre «Voulons-nousdes enfants bar-bares ? » (Dunod), quivient de sortir.Le phénomène de violencedes enfants est-ilen développement ?

� Maurice Berger. On a de plusen plus d’enfants violents, qui le sontde plus en plus petits et qui frappentde plus en plus fort. Certains fontpreuve d’une violence pathologique

extrême. Ce problème n’est pas prisau sérieux en France. Il faudraitmettre en place un gigantesque dis-positif de prévention. Sur ce sujet,notre pays en est à l’âge de pierre.Pourquoi un seul enfantviolent peut-il paralysertoute une classe ?

Parce qu’il peut exploser n’importequand, à la moindre contrainte. Celaprovoque alors une tension perma-nente. Rien n’arrête un enfant encrise, alors dans un état hallucina-toire, comme habité. Son visage setransforme. Sa force est décuplée.Que faire au sein d’une écolepour contrôler la violenced’un élève ?

Instaurer un lieu d’isolement, une

pièce où les enfants violents peuvents’apaiser. Si on ne mobilise pas lesparents, si l’aide éducative ne suffitpas, il y a la solution de l’internat dèsle primaire avec un cadre éducatifferme et une pédagogie adaptée.

« L’échec en classealimente les troubles »

Vous prônez pour ces enfantsun apprentissage spécifiqueen petits groupes…

Oui, au sein d’une classe de septélèves maximum. Dès qu’un enfantaméliore sa capacité de comprendreet d’apprendre, la violence diminue.Dans un groupe restreint, chaque

élève peut proposer sa solution faceà la difficulté de raisonner d’un deses camarades. Dans une structurede 25 ou 30 élèves, si l’enfant setrompe, il se sentira humilié, hon-teux. La conséquence, c’est un désin-vestissement scolaire et une réactiond’arrogance. L’échec en classe ali-mente fortement les troubles.Un enfant en crise a-t-il unimpact sur ses camarades ?

Si, dans sa relation avec l’instituteurimpuissant, il l’emporte, cela met lesautres enfants dans un état de peurconstante. Car, pour eux, la meil-leure protection, ce sont les adultes.Il faut apprendre aux maîtres à maî-triser physiquement un jeune.

Les enseignants se sententsouvent démunis dès qu’unacte de violence survient…

En fait, l’école est prise de court. Il estnécessaire de mettre en place dès larentrée un protocole anti-violencequi prévoit par exemple, en cas depassage à l’acte, une mise à pied detant de jours, une réunion avec lesparents… On ne doit également ja-mais laisser un enseignant seul. Je nesuis donc pas opposé à ce qu’ils dis-posent d’un système d’alarme quipermettrait d’appeler immédiate-ment le directeur, un collègue, ou àce qu’un policier soit présent dansles établissements sensibles.

Propos recueillis par V.Md

ANS les écoles, peu d’ini-D tiatives originales existentpour tenter d’endiguer ce phé-nomène d’enfants violents.� A Paris, une équipe itiné-rante animée par des psycholo-gues et des rééducateurs inter-vient dans les écoles dès qu’unfait de violence grave se produit.Elle est sollicitée par les ensei-gnants. Dans ce dispositif bap-tisé R’école, l’enfant agité estpris en charge sur place.� Dans l’académie de Ver-sailles, le centre académiqued’aides aux écoles et aux établis-sements envoie dans les écolesses conseillers à la suite de l’ap-pel d’un directeur confronté à laviolence d’un jeune en crise. « Ilsvont travailler sur un diagnostic,proposer un plan d’accompa-gnement, apporter une forma-tion aux instituteurs, veiller à lacohérence d’équipe », résumeDominique Berteloot, inspec-teur d’académie. V.Md

De raresinitiativesUn appel à Nicolas Sarkozy

OUR SONIA IMLOUL, 35 ans, membre du ConseilP économique et social, qui lance aujourd’hui un ap-pel au président Nicolas Sarkozy, il est urgent de s’atta-quer aux causes — souffrances sociales, familiales et psy-chiques — de la violence des enfants et non plusseulement aux conséquences. « Pourquoi attend-on queleur casier judiciaire soit aussi épais qu’un bottin pourréagir ? » s’interroge-t-elle, prônant un dispositif de pré-vention précoce, « bien avant 10 ans ».

« Il faut intervenir en direction de la cellule familiale.Certains parents sont dans le déni, d’autres ne savent plusquoi faire et finissent par démissionner », regrette-t-elle.« La prévention précoce, ce n’est pas une réponse judi-ciaire. C’est une réforme, une remise à plat de la politiquefamiliale, avec des moyens spécifiques pour accompa-gner enfants et parents », détaille-t-elle. Elle suggère d’ex-périmenter au sein de l’école un « bureau d’organisationfamilial » composé d’instituteurs, de magistrats, de psy-chologues ou de parents qui trouveraient une solutiondès qu’un « gamin pète les plombs ». Elle est aussi favo-rable à la nomination d’un médiateur familial sur lemême principe que celui du médiateur de la République.Elle préconise, enfin, le développement de l’internat pourles élèves du primaire dont les familles sont « déchirées »afin qu’ils soient « soustraits à la tension ambiante ».

V.Md

� 37 000 écolesélémentaires (du CP auCM 2) en France accueillent4 millions d’élèves.� 4 301 incidents recenséspar le ministère del’Education nationale dans lesécoles primaires en 2006(dernière donnée disponible),soit 10 % des actes deviolence scolaire en France.60 % sont le fait de parentsd’élèves — un papa quifrappe l’instituteur parexemple — et 40 % sont lefait d’enfants.� 12 % des écoles ontréuni un conseil de disciplineet 11 % ont procédé à desexclusions, selon une enquêtemenée en 2006 par laMGEN (Mutuelle générale del’Education nationale) etl’Education nationale auprèsde 868 établissements.

CLES

Que faire des enfants

ERTAINS de ces enfantsextrêmement violentssont capables de ren-verser des tables enC plein cours, d’insulter et

de mordre le maître, de tenterd’étrangler un camarade pendant larécré. Ou de donner des coups depied et des gifles à l’institutrice, àl’image de cet élève de CM 1 qui, il ya deux semaines, a roué de coups samaîtresse à Persan (Val-d’Oise). Ul-tra-fragiles socialement et psycholo-giquement, ces éléments « haute-ment per turbateurs » , aux« conduites éruptives durables », ontentre 6 ans et 11 ans. Face à ce phé-nomène croissant, Sonia Imloul,membre du Conseil économique etsocial et à la tête de Respect 93, as-sociation de prévention de la délin-quance en Seine-Saint-Denis, a dé-cidé aujourd’hui de tirer la sonnetted’alarme en adressant au présidentde la République un manifeste signépar les députés Delphine Batho etJulien Dray (PS), Hervé Mariton(UMP) ou Jean-Christophe Lagarde(NC). Celle qui a publié cette année« Enfants bandits ? » demande au

chef de l’Etat d’engager une « véri-table politique de prévention ».

Instituteurs et parents ne saventsouvent que faire de ces caïds enculottes courtes — traumatisés parl’absence d’un père, une agressionsexuelle… — dont un seul suffit àparalyser une classe. Les psycholo-gues scolaires et les réseaux d’aidesont débordés.

Une situation inquiétante

En banlieue, là où les « cas lourds »sont courants, l'offre en soins psy-chiatriques est largement insuffi-sante. Parmi les 37 000 écoles élé-mentaires de l’Hexagone, rares sontcelles qui ne comptent pas, dansleurs effectifs, un élève ingérable etincasable. Au moins 30 000 enfantsseraient violents à l’école. Au minis-tère de l’Education nationale, on mi-nimise la gravité de la situation. « Onne la conteste pas mais c’est margi-nal. On recense environ un incidentpour 1 000 élèves. Aucun rapport nenous dit que l’on doit mettre en placeun plan national », martèle-t-on dansl’entourage de Xavier Darcos.

Vincent Mongaillard

EDUCATION. Ils seraient au moins 30 000 à faire la loi dans leurs écoles. Des enfantsde moins de 11 ans qui laissent parents et enseignants désemparés. Pour la première fois,

une association en appelle au président. Des députés ont déjà signé ce manifeste.

SAINT-DENIS (SEINE-SAINT-DENIS),VENDREDI. Sonia Imloul veut s’attaquer auxcauses de la violence des enfants. (LP/GAEL CORNIER.)

LE FAIT DU JOUR 2 et 3

LA POLITIQUE 4, 6 et 8

L’ECONOMIE 10 à 13

LES FAITS DIVERS 14 à 16

VIVRE MIEUX 18 et 19

LES SPORTS 20 à 25

LE SPORT HIPPIQUE 26 à 29

LES ANNONCES CLASSEES 30

LE CARNET 31

LES SPECTACLES 32 à 34

LA TELEVISION 35 à 37

LES PROGRAMMES TELE 38

LES JEUX 39

LA METEO, L’HOROSCOPE 40

LE KENO 19

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LE FAIT DU JOUR

M E R C R E D I 1 5 O C T O B R E 2 0 0 8 3

« Je me sens impuissant face à ces petits loubards »UN DIRECTEUR D’ECOLE d’un quartier sensible de Strasbourg (Bas-Rhin)

’EST un directeur d’école d’un quartierC sensible à Strasbourg (Bas-Rhin) quipréfère garder l’anonymat parce qu’il est« déjà dans le collimateur de l’inspectiond’académie ». Depuis « deux ou trois ans », ilobserve « un rajeunissement » de la violencechez les élèves. « Avant, ça commençait à10-11 ans, maintenant, c’est dès 6 ans. Cesont des gamins qui vivent dans des famillespermissives où il n’y a aucune règle. Assezsouvent, il y a l’absence du père », constate-t-il.

Son cas d’école, c’est une « terreur » du CPqui, en l’espace d’une semaine, a poussé ses

camarades dans les escaliers, frappé la tête del’un d’eux contre un lavabo et donné descoups de pied à l’instituteur. « Il m’a aussi tapéet craché dessus », s’indigne-t-il.

Le caïd en culottes courtes est, suite à demultiples signalements auprès de l’inspectiond’académie, devenu « nomade », trimbaléd’une classe à l’autre avant d’être renvoyé del’école. « Un enfant qui quitte l’école, c’est unéchec ! Je doute qu’il puisse, ensuite, un jours’en sortir », croit-il. Le fonctionnaire n’a tou-jours pas trouvé la solution miracle pour re-mettre « un enfant hautement perturbateur »

dans le droit chemin. « Et pourtant, j’ai toutessayé ! Il y a des jours où je me sens impuis-sant face à ces petits loubards », concède-t-il.

« Certains enseignants ont peurde prendre des coups »

Les maîtres et maîtresses de son établisse-ment de 200 enfants classé en ZEP sont, euxaussi, désarmés. « Certains craignent l’affron-tement, ils ont peur de prendre des coups, queça dérape, qu’ils ne se maîtrisent plus », sou-

ligne-t-il. Selon lui, le salut ne peut pas venirde la psychologue scolaire « totalement dé-passée ». « Elle est en action dansdouze écoles pour 1 500 gamins. Elle ne faitque du constat, pas de suivi », décrit-il. Sespistes pour inverser la tendance ? « Créer dansl’école un espace où juristes, policiers, institu-teurs et parents pourraient se rencontrer horstemps scolaire. Il serait utile de forcer les pa-rents à s’engager dans un dispositif, eux qui re-fusent souvent, parce qu’ils sont dans le déni,toutes nos propositions. On leur laisse tou-jours le choix », regrette-t-il. V.Md

ultra-violents à l’école ?Le désarroides parents

« Jordan va mal finirs’il n’est pas pris en charge »MURIELLE, mère de Jordan,

7 ans et demi

ORDAN, sweat-shirt frappé de Spider-Man, « n’aimeJ pas qu’on lui donne des ordres », répond à la maî-tresse, claque les portes, est privé d’une grande partie dela récréation… C’est un garçon de 7 ans et demi qui aredoublé son CP et qui, désormais en CE 1, ne sait paslire et compter. « Le matin, ça va encore. L’après-midi, sonmaître nous dit qu’il ne peut plus rien en faire. Ils l’ont faitpasser parce qu’ils n’avaient pas d’autres solutions. Il nesuit pas, mais, à l’école, tout le monde s’en fiche. La seulechose qu’on m’a conseillée, c’est d’aller voir un psy », ra-conte Murielle, sa mère, sans emploi et mariée à unhomme depuis peu au chômage. « Il est très fort de carac-tère, il va mal finir s’il n’est pas pris en charge. Je suis dé-couragée. L’année dernière, je ne me rendais plus auxconvocations de la maîtresse une fois par semaine, ça megavait ! » reconnaît-elle. Jordan s’apprête à démarrer unethérapie dans un centre médico-psycho-pédagogique.

« J’aurais aimé que mon filssoit mieux encadré »ISABELLE, mère de Rachid, 10 ans,

et de Slimane, 8 ans

ACHID, 10 ans, très costaud, « s’est beaucoupR calmé » depuis qu’il fait ses classes dans un foyer enArdèche, un « mini-lieu de vie » qui tente de canalisercinq enfants violents. « Là-bas, il pratique l’équitation. Leschevaux l’ont apaisé », confie Isabelle, sa mère, fonction-naire, divorcée depuis cinq ans. A l’école, « il était capabled’insulter sa maîtresse, s’enfuyait du bureau du directeur,se débattait dès qu’un adulte essayait de le raisonner »,décrit-elle. « Lors du premier jour au CP, il a été mis àl’écart. Il s’est senti exclu. J’aurais aimé que mon fils soitmieux encadré. Pour les profs et l’inspection acadé-mique, on était de mauvais parents », s’emporte-t-elle.L’Aide sociale à l’enfance s’empare du dossier. Rachid estplacé dans un internat à Meaux (Seine-et-Marne) pen-dant un an et demi. En vain. L’espoir survient en Ardèche.Son frère, Slimane, 8 ans, en CE 2, est sur la même « mau-vaise pente », jamais décidé à se mettre en rang.

« La directrice attend qu’on règletous les problèmes »VALERIE ET STEPHANE, parents de Victor, 7 ans

L Y A deux semaines, les parentsI de Victor, 7 ans, ont été convo-qués par la directrice. « Elle nous aannoncé que notre fils était consi-

déré comme extrêmement violentparce que, de rage, il avait donné uncoup de pied dans le mur. Elle nousa dit que l’on devait prendre des dis-positions pour lui accorder un es-pace de parole. La directrice attendqu’on règle tous les problèmes »,s’énervent Valérie, fonctionnaire, etStéphane, agent de maîtrise. « Victorest un petit têtu, il est insolent, mais iln’est pas agressif », jugent-ils.« Quand je m’ennuie, je m’énerve »,murmure le garçonnet. Et les ba-garres dans la cour de récréation ?« C’est un enfant qui se défend. On atraité sa mère de sale p…, il a mis uncoup de poing. A la maison, il nefrappe pas ses frères et sœurs. Et aucentre de loisirs, répète monsieur, onl’adore ! »

« Y a que le bled qui peut le sauver ! »AICHA, assistante maternelle,

à propos de Mohamed, 11 ans

HAQUE ANNÉE de-C puis quatre ans, Mo-hamed, 11 ans, désormaisen 6e, devient « un peu plusviolent ». « Les enseignantsm’ont toujours dit : On nepeut rien faire pour lui. J’aien permanence été seule àgérer le problème », té-moigne Aïcha, 35 ans, as-sistante maternelle. « Al’école, il ne pouvait pasrester assis une seconde,dévisageait les profs et étaitimpliqué dans toutes leshistoires de récré », se sou-vient-elle. En CE 1, celui qui n’a « ja-mais fait le deuil de la maternelle » etqui n’a connu son père qu’à l’âge de

3 ans a consulté un psyau centre médico-psy-cho-pédagogique. Sansrésultats. « Je n’en pou-vais plus, alors je l’ai en-voyé dans le Nord chezsa grand-mère qui l’avaitélevé jusqu’à l’âge de5 ans », précise-t-elle. Leschoses ne s’arrangentpas. « Il y a quelquesjours, il a tenté d’étranglerun camarade. Il va sefaire exclure du collège,s’alarme-t-elle. Y a que lebled qui peut le sauver !

J’envisage de l’envoyer en Algérie.Car, à 15 ans, si ça continue, c’est undélinquant… »

PAULÉES par l’association de prévention de la délinquance Res-pect 93, ce sont quatre familles d’une cité de Saint-Denis (Seine-E Saint-Denis), particulièrement touchée par le phénomène, que

nous avons pu rencontrer. Leurs enfants ont été jugés « très violents » parl’école. Certaines n’arrivent pas à faire face au déchaînement précoce dehaine et sont, à l’image des enseignants de leur progéniture, désemparées.D’autres refusent le verdict du système éducatif et lui renvoient la respon-sabilité. Toutes, sauf une, ont préféré rester anonymes.

Textes : Vincent Mongaillard ; photos : Gaël Cornier.

SAINT-DENIS (SEINE-SAINT-DENIS), SAMEDI. Jordan, 7 ans et demi, et Slimane, 8 ans,sont des enfants dont le comportement peut s’avérer très violent, notamment à l’école.

SAINT-DENIS, VENDREDI.Valérie n’apprécie pas l’attitudede l’école vis-à-vis de Victor.

SAINT-DENIS,VENDREDI.Aïcha, seule pourgérer Mohamed.

LA POLITIQUE

4 M E R C R E D I 1 5 O C T O B R E 2 0 0 8

� Moscovicil’Américain

Si la situation en France et auPS le permet, il y aura au moinsun socialiste présent auxEtats-Unis lors de l’électionprésidentielle. Pierre Moscovici aété invité, à titre personnel, par leParti démocrate à assister àWashington aux derniers joursde la campagne et, peut-être, à lavictoire de Barack Obama. Un

succès que l’ex-ministre deLionel Jospin souhaite « avec satête et ses tripes » même si, lorsde la primaire démocrate, ledéputé du Doubs aurait plutôtchoisi Hillary Clinton.

� Chirac et Mazeauden froid

Scène cocasse mardi dernier àl’Institut de France pour le50e anniversaire de la

Constitution de 1958. Tandisque Pierre Mazeaud, présidentde la FondationCharles-de-Gaulle, prononçaitson discours, Jacques Chiracassis non loin de là s’est mis àsouffler à plusieurs reprises :« Qu’il est long Mazeaud, qu’ilest long. Ce n’est pas lui qu’onest venu écouter. » A un de sesproches qui lui faisait remarquerque Mazeaud ne l’avait pas citéune seule fois au cours de son

intervention, Chirac a rétorquéen souriant : « Ce n’est pasgrave. Il râle parce que j’ainommé Jean-Louis Debré pourlui succéder à la présidence duConseil constitutionnel. »

� Jacques et Jackau Japon

Deux « samouraïs » de lapolitique française, JacquesChirac et Jack Lang, se trouvent

actuellement au Japon.Amoureux de longue date dupays du Soleil-Levant, l’ancienprésident est arrivé lundi pourprésenter sa Fondation pour ledéveloppement durable et ledialogue des cultures. Et ledéputé du Pas-de-Calais, lui, encompagnie de son épouse,enchaîne expositions etconférences. Lang devait assisterhier à une cérémonie enl’honneur de Chirac.

C O U L O I R S

Delanoë: « Je suis plutôt confiant »

ANDIDAT à la succes-sion de François Hol-lande à la tête du PS,Bertrand Delanoë ré-C pond aux critiques de

ses concurrents et se pose en ras-sembleur. Le maire de Paris, qui esttoujours la personnalité préférée desFrançais selon le sondage Ifop-« Pa-ris Match », se montre par ailleursplutôt sévère envers Nicolas Sarkozysur la gestion de la crise financière.

Quelles sontles réponses de gaucheà la crise financière ?

� Bertrand Delanoë, maire PSde Paris. Celles des sociaux-démo-crates, depuis l’origine : l’économiede marché a besoin de régulation etde transparence. Dans l’un de meslivres, publié en 2004 (NDLR : « la Vie,passionnément », Robert Laffont), jecitais le Prix Nobel d’économie Jo-seph Stiglitz, stigmatisant les dérivesd’un capitalisme sans règles et lesdysfonctionnements des institutionsmondiales. Avec une social-démo-cratie plus forte, l’Europe aurait dis-posé d’instruments plus efficaces,qui ne peuvent être ni le protection-nisme ni le laisser-faire.

L’Etat français doit-il resterdans le capital des banquesqu’il aura renflouées ?

Quand l’Etat intervient, il le fait aunom des Français. Sa priorité abso-lue doit être de garantir la recons-truction du système financier en pre-nant le temps nécessaire à la mise enplace de nouvelles règles. N’ou-blions jamais que les responsablesde cette crise sont des spéculateursdont le monde paye aujourd’hui lecomportement indécent. Si, une foisce système profondément réformé,l’Etat revend certaines de ses partici-pations, il faudra donc que le contri-buable y trouve son compte, notam-ment en affectant toute plus-value àla réduction de la dette publique. Jesuggère de viser l’efficacité, enconservant parfois ces participa-tions, sans être systématique. Dansun autre domaine, le gouvernementprétend-il toujours livrer le capital dela Poste à la Bourse ou entendra-t-ilnotre proposition de préserver ceservice public en s’appuyant sur uneinstitution d’Etat, la Caisse des dé-pôts, pour financer son développe-ment ?

Estimez-vous commeDominique Strauss-Kahn quele pic de la crise est passé ?

Je l’espère. Plusieurs responsablesdu gouvernement français ont niél’existence de cette crise pourtant an-noncée depuis plus d’un an. Voyez lerésultat. Une seule certitude : celle-ciaura des conséquences sur l’écono-

mie réelle et sur les conditions de viedes Français. Il faut donc élaborermaintenant des réponses opération-nelles à l’impact économique et so-cial de la crise.

« Sarkozy voulait importerdes crédits hypothécaires

à l’anglo-saxonne »

Face à des droiteseuropéennes pragmatiques,la gauche peineà se distinguer…

Pour qu’une conversion soit cré-dible, il faut qu’elle repose sur uneévaluation honnête des prises de po-sition initiales. Sarkozy voulait im-porter en France des crédits hypo-thécaires à l’anglo-saxonne et l’UMPvantait la retraite par capitalisationqui ruine aujourd’hui les retraitésaméricains : qui s’en souvient ? Qui,à droite, reconnaît de telles erreurs ?Dans ces conditions, le budget 2009sera un moment de vérité.

Quelles modificationsréclamez-vous ?

Ce budget, présenté au lendemaindu discours de Toulon, est déjà ob-solète. Il doit être reconstruit autourdes principes suivants : 1. Annula-tion du paquet fiscal ; 2. Taxation des

stock-options ; 3. Remise à plat dudispositif des niches fiscales. 4. Sespriorités doivent être la croissance,l’emploi et le pouvoir d’achat : celapasse par l’investissement dans l’in-novation et la recherche, ainsi quel’ouverture de négociations sala-riales dans les entreprises, qui condi-tionneront les exonérations decharges sociales. Le gouvernementdoit donc revoir sa copie, au lieud’amputer les crédits de secteursaussi stratégiques que le logement,l’emploi ou les moyens des collecti-vités locales.Nicolas Sarkozy a-t-il pourl’instant bien géré la crise ?

Sa réaction a été tardive, ce qui est re-grettable dans une telle situation.L’histoire retiendra d’ailleurs quec’est le travailliste Gordon Brown quia inspiré une réponse européenneconcertée. Je regrette aussi que lechef de l’Etat ait à ce point négligé laconcertation avec les forces démo-cratiques du pays, tout en appelant à« l’unité nationale ». Consulter les re-présentants des partis politiques etdes organisations syndicales serait lamoindre des choses.Quelles seront, concrètement,les conséquences de la crisepour la Ville de Paris ?

Pour 2009, nous avons anticipé surles effets de la crise en prévoyant une

baisse des droits de mutation de250 millions d’euros, par rapport à2007. Pour autant, aucun engage-ment n’est remis en cause, qu’ils’agisse de la solidarité, des40 000 logements sociaux, du tram-way, des projets d’urbanisme,comme les Halles et les ZAC, ou en-core de nos projets pour l’innovation.Autre exemple : avec le Crédit muni-cipal, nous avons lancé, commeprévu depuis des mois, un « micro-crédit » pour les plus modestes. En-fin, notre effort d’investissement de-meure très élevé, 8,3 milliards sur sixans, soit une hausse de 18 % par rap-port à la précédente mandature.Quant aux projets privés, il n’y a eu,pour le moment, aucune remise enquestion annoncée.

« Il est facilede tenir un discours

à gauche toute »

Ne regrettez-vous pasde vous êtes déclaré« socialiste et libéral » ?

Il faut toujours être exigeant avec soi-même quand on évalue l’interpréta-tion de ses propos. Mais sincère-ment, dans le livre dont il estquestion (NDLR : « De l’audace ! », Ro-bert Laffont) la critique du libéra-

lisme économique est sévère et argu-mentée. Quant au libéralismepolitique, c’est-à-dire le combat pourles libertés et l’émancipation de l’in-dividu, c’est un patrimoine que tousles socialistes devraient se réappro-prier. Que certains déforment cetteanalyse pour des raisons électora-listes me désole plus pour eux quepour moi.Pour vos concurrents,vous incarnez le libéralismeet une « soi-disantmodernité »…

Le temps d’un congrès, il est facile detenir un discours à « gauche toute ».Mais dans les faits, ce sont les au-thentiques réformistes qui sont leplus à gauche. J’assume toutes lescomparaisons de fond avec mesamis socialistes, à travers la gestionde la plus grande collectivité localefrançaise. Qu’il s’agisse de la remuni-cipalisation de la distribution del’eau, de l’effort pour le logement so-cial ou encore des alliances. Car jemaintiens qu’on ne fait pas une poli-tique de gauche, avec un parti quin’est pas à gauche. Dans certainesvilles, et cela ne concerne aucun si-gnataire de notre motion, des candi-dats socialistes aux cantonales ontdû se retirer au bénéfice de candi-dats MoDem : ce n’est pas l’orienta-tion que je propose.Bluffez-vous en affirmantque votre motionatteindra les 50 % ?

Je n’ai jamais fait de pronostic. Je dissimplement que l’objectif d’un can-didat qui présente une orientationpolitique, un programmede travail etune équipe, est toujours d’atteindreles 50 %. Je ne prétends pas quenous allons le faire. D’ailleurs, lebluff n’est pas ma spécialité. Je sou-haite en tout cas au PS qu’une desmotions soit assez forte pour struc-turer le rassemblement des socia-listes et éviter le désordre et l’immo-bilisme. Et je pense que notremotion peut être ce pôle central.Si votre motion n’arrive pasnettement en tête,maintiendrez-vous votrecandidature ?

Ma candidature n’a jamais été unequestion de personne, toujours unequestion politique. Je suis candidatau poste de premier secrétaire,quelles qu’en soient les contraintes,pour assumer le rôle d’un animateurconcentré sur l’efficacité, le rassem-blement, et le renouvellement du PS,au service des Français. Le vote desmilitants, le 6 novembre prochain,déterminera la suite. Je suis plutôtconfiant. Propos recueillis

par Rosalie Lucas

et Philippe Martinat

PS. A un mois du congrès de Reims, le maire de Paris se veut optimiste, estimant

que sa motion « peut être le pôle central » de son parti. Il s’inquiète aussi des

conséquences de la crise financière et somme le gouvernement de modifier le budget 2009.(LP/DELPHINEGOLDSZTEJN

.)

HOTEL DE VILLEDE PARIS (IVe),LUNDI. « Jesouhaite au PSqu’une des motionssoit assez fortepour structurerle rassemblementdes socialistes etéviter le désordreet l’immobilisme »,souligne BertrandDelanoë.

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LA POLITIQUE *

6 M E R C R E D I 1 5 O C T O B R E 2 0 0 8

Présidence

L’Elysée bientôt au régime minceurU PALAIS, il y a des pièces quiprennent l’eau ! » A l’Elysée, en«A ces temps de récession, on jure

que les deniers de la présidence sont gérés en« bon père de famille ». « J’ai des instructionstrès précises du président pour qu’on gère mo-destement la maison », assure Christian Fré-mont, son directeur de cabinet et comptable enchef. Côté travaux, on se limite, dit-il, au « plusurgent ». Cet été, le salon Vert, où Nicolas Sar-kozy réunit ses conseillers à 8 h 30, a été res-tauré. Le plafond s’écaillait… Les grandesportes de verre du perron ont été remplacées.Elles laissaient passer le froid et menaçaient detomber ! Quant au salon Murat, qui abrite leConseil des ministres, il attendra.

« Ce n’est pas joyeux, joyeux », soupire uncollaborateur, qui suggère aux visiteurs de re-garder les tapis « défraîchis » de la fastueusesalle des fêtes. Pas question non plus de tra-vaux dans les appartements privés : « Le prési-dent ne veut pas ! »

A bien y regarder, la présidence a pourtantété un peu plus gourmande que prévu cette an-née : alors que son budget avait été fixé à100,8 millions d’euros, elle en a dépensé unedizaine de plus ! Au cabinet du président, on sedéfend d’être de mauvais gestionnaires, et onparle d’« erreurs de comptabilité ».

Un nouvel avion A-330pour la fin 2010

On n’avait pas prévu, dit-on, que le grand voya-geur Sarkozy se déplacerait trois fois plus queJacques Chirac en fin de mandat. De même,on a oublié de comptabiliser les pensions deretraite des gardes républicains, qui ontplombé la facture. A l’Elysée, où on se veut« exemplaire », on rappelle que Sarkozy est lepremier à avoir mis de la « transparence » dansles comptes. L’an passé, il a en effet réintégré

dans le budget du palais le coût de 800 sala-riés, qui étaient jusqu’alors pris en charge parles ministères. « Quand on passe d’une opacitétotale à la transparence, il y a des ajustements àfaire. Ça ne se fait pas d’un coup de baguettemagique ! » réplique Christian Frémont.

Depuis septembre, trois conseillers de laCour des comptes viennent d’ailleurs régulière-ment contrôler la comptabilité. Pour 2009,Frémont promet de mettre l’Elysée au régimeminceur, grâce à un plan d’économies. Les ef-fectifs (évalués à un millier de salariés, sansplus de précision) seront réduits de près de30 agents et les départs non remplacés. Il yaura aussi des coupes claires sur les résidencesrattachées à l’Elysée, plus guère utilisées,comme le domaine de Souzy-la-Briche.

Les frais de fonctionnement (chauffage,fournitures, communications, etc.) augmente-ront malgré tout de 25 % : rien que cette année,le nombre de réceptions et le volume de cour-rier ont doublé ! Quant au nouvel avion A-330que Sarkozy doit recevoir fin 2010, son coûtreste un mystère. Il remplacera deux A-319vieillissants (fin août, de retour d’Afghanistan,le président a été coupé du monde pendantdeux heures à la suite d’une panne des appa-reils de communication…).

Dans l’entourage du chef de l’Etat on jurepourtant que le budget total de la présidencen’augmentera que de 2 % en 2009. « Commepour tout le monde. »

Nathalie Schuck

PCLes communistes préparentune pétition

SITUATION exceptionnelle,A « Conseil national exception-nel ». Le Parti communiste organiseaujourd’hui une réunion spéciale deson « parlement » pour évoquer lacrise financière. Au menu notam-ment, l’audition dans la matinée desix économistes au siège de la placedu Colonel-Fabien à Paris. Ces der-niers jours, le parti de Marie-GeorgeBuffet multiplie les initiatives pourfaire entendre sa voix dans cecontexte difficile. Les communistescomptent organiser pas moins de

« mille rencontres » pour débattreavec les Français et lancent une péti-tion. Mais quelques-uns grincent desdents, bataille pour le congrès de find’année oblige (NDLR : le 34e congrèsse tiendra du 11 au 14 décembre à LaDéfense). Ainsi, André Gérin, fa-rouche opposant à Buffet, a écrit hierà la secrétaire nationale pour signa-ler qu’« auditionner des économistesest utile » mais que la direction duPC devrait surtout organiser lacontre-offensive en cessant de « sepositionner à la remorque du PS ».

Assemblée nationale

Les députés adoptent le plan d’urgenceU PS, le vote sur le plan d’ur-gence du gouvernement enA faveur des banques (lire

aussi page 10) sème le trouble. Exa-miné hier à l’Assemblée, il a été ap-prouvé par les députés UMP, Nou-veau Centre et MoDem. Le « projetde loi de finances rectificative pour lefinancement de l’économie » a étéadopté par 224 voix contre 23. LesVerts, eux, se sont abstenus, le PC vo-tant contre. Partagés entre le votepour et l’abstention, les députés PSont eu finalement du mal à accorderleurs violons. Et certains n’hésitentpas à mettre en cause la façon dontle débat a été préparé.

Lundi soir, Jean-Marc Ayrault es-timait qu’il était « difficile de votercontre » ce plan. Mais lors de la réu-nion du groupe hier matin, le patrondes députés PS précise que la dis-cussion entre le oui et l’abstentionétait ouverte. Les élus PS siégeant àla commission des Financesn’avaient-ils pas adopté le matinmême, avec l’UMP, l’article 6, décisif

dans le projet de loi ? Cependant, siune poignée d’élus comme PierreMoscovici ou Manuel Valls défen-daient le oui au cours de cette réu-nion, d’autres voix s’exprimaient enfaveur de l’abstention. Laurent Fa-bius, Julien Dray, Jean-MarieLe Guen ou Marylise Lebranchu re-fusaient de « signer un chèque enblanc » pour un plan qui ne dit pas« à quel prix ni dans quelles condi-tions » doit se faire le refinancementdes banques en difficulté.

Des critiques internes

Jean Glavany fera mouche avec cetargument imparable en faveur del’abstention : « Quand j’étais enfant,je refusais de répondre à la questionde savoir si je préférais mon père ouma mère… » Muet au cours de laréunion, François Hollande, plutôtfavorable au vote oui, devait changerde pied. Finalement, une large majo-rité a choisi l’abstention.

« Consternant ! » a réagi Jean-François Copé, président du groupe

UMP, jugeant la position des socia-listes « illisible pour les Français ».Au sein du PS aussi les critiques s’ai-guisaient, sur fond de préparation ducongrès deReims. Regrettant que sescamarades n’aient pas choisi un votepositif, Valls, habitué à s’affranchirdes positions majoritaires, s’est lâchésur Europe 1 : « Il manque au-jourd’hui des hommes d’Etat au PS.Je le regrette sincèrement. » « Il n’yaura jamais de PS audible tant qu’onne sera pas soudé et uni », lui a rétor-qué Ayrault, très agacé. Favorable àl’abstention, Martine Aubry (quin’est pas députée) s’en est pris direc-tement à Hollande pour n’avoir pasréuni la veille « les responsables duPS » afin de trouver une positioncommune et éviter la cacophonie.Postulante à la succession de Hol-lande, la maire de Lille a jugé avecacidité : « Très franchement, c’est unParti socialiste tel qu’on n’aimeraitplus le voir. »

Nathalie Segaunes

avec E.H.

RES EXACTEMENT 112 335 666T euros, c’est le montant du budget dela présidence de la République pour l’an-née 2009. En 2008, les sommes initiale-ment allouées au fonctionnement de l’Ely-sée étaient de 100 792 140 � avant d’êtredépassées de plus de 10 millions d’euros.Principale dépense : 70 millions de sa-laires.

LE CHIFFRE

112 millionsd’euros

« Sarkozy est plus cigale que fourmi »RENE DOSIERE, député PS, auteur de « l’Argent caché de l’Elysée »*

Malgré le démentide l’Elysée, maintenez-vousque la hausse de son budgetpour 2009 est de 11,5 % ?

� René Dosière. Oui. Et c’est lahausse la plus importante depuisau moins cinq ans du budget de laprésidence : Nicolas Sarkozy batlargement Jacques Chirac ! Alorsqu’il met toutes les administrationsde l’Etat à la diète, il fait plus avecplus. A l’évidence, le président de la Répu-blique est plus cigale que fourmi.La présidence se dit pourtant« exemplaire de transparenceet de bonne gestion »…Ce n’est plus de la langue de bois mais de lalangue de béton. Depuis 2003, jamais desprévisions budgétaires n’avaient été aussiopaques. Nous ne disposons d’aucune préci-

sion détaillée sur le montant des dé-penses, poste par poste. Le présidents’apprête à acquérir un AirbusA 330-223 pour ses déplacements.Cette acquisition paraît nécessaire.Mais pourquoi un tel secret en parti-culier autour de son financement ?Avec ce projet de budget, le Parle-ment n’est pas en mesure d’exercersa fonction de contrôle.

L’implication du président dela République, notamment sur lascène internationale, induit un coût…

Que Nicolas Sarkozy se déplace est tout à faitlégitime. Mais peut-être peut-il le faire avecmoins d’avions, moins d’invités, moins de ré-ceptions. Et puis ses déplacements n’expli-quent pas tout. La rémunération de 98 colla-borateurs va augmenter de 20 % après unehausse de 26,8 % l’an dernier. Qui a vu son

salaire augmenter de 50 % en deux ans ?D’autre part, comment se fait-il que des clan-destins travaillent toujours à l’Elysée ?

Des clandestins ?

Entre le nombre de fonctionnaires mis à dis-position par les ministères et le chiffre officieldéclaré par l’Elysée, il y a un écart d’environ150 personnes. Qui sont-ils ? D’ou viennent-ils ? Depuis deux ans, je n’ai aucune réponse.Pour moi, ce sont des clandestins.

Selon certaines sources, certainespièces du palais prendraient l’eau...

La maintenance, les gros travaux de l’Elyséesont financés par le budget de la Culture.Quelques fuites ne peuvent pas être invo-quées pour expliquer la hausse vertigineusedes dépenses.

Propos recueillis par Eric Hacquemand

* Ed. du Seuil, 2007.

EN BREF

� SommetsLe président Nicolas Sarkozysera à Québec vendredi et samedi.Il participera à deux sommets, l’unconcernant les relations entrel’Union européenne et le Canada,l’autre portant sur la francophonie.

Vendredi, le chef de l’Etat s’expri-mera devant le Parlement québé-cois, une première pour un prési-dent français. Samedi, NicolasSarkozy rencontrera le présidentaméricain, George W. Bush, àCamp David, au Maryland (Etats-Unis).

PALAIS DE L’ELYSÉE (PARIS VIIe). Le salon Murat, où se tiennent les Conseils

des ministres, attendra avant d’être restauré. (REA/HAMILTON/TONDRE.)

(LP/PHILIPPEDE POULPIQUET.)

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AMERICAINES

ELECTIONS

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ETATS-UNIS

MEXIQUE

CANADA

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New York

Los Angeles

Sun City

LA POLITIQUE

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Etats-Unis

Entre Obama et McCain,Sharon hésite encore

Sun City (Arizona)DE NOTRE ENVOYEE SPECIALE

ES LA RETRAITE,nous nous sommes«D installés ici. » Il y a huit

ans, Sharon Olson, ancienne comp-table, 63 ans, et John, 64 ans, ex-pompier, leurs trois enfants élevés,ont quitté leur maison froide duMinnesota pour un pavillon au so-leil. Sharon, bermuda blanc, tee-shirtimprimé, jambes et visage bronzés,collier de corail assorti aux bouclesd’oreilles, courts cheveux blonds, re-gard vif derrière ses lunettes, faitmoins que son âge. Une publicité vi-vante pour Sun City, réservée aux se-niors, à une trentaine de kilomètresde Phoenix, capitale de l’Arizona.

Impossible de voir grand-chosedepuis la route à quatre voies qui latraverse. On roule entre deux rangéesde hauts murs beiges. Un mondeclos, où seuls les plus de 55 ans ontle droit de résider. La moyenne d’âgey est de 74 ans ! « Seules exceptions,insiste Paul Hermann, bientôt70 ans, voix aussi juvénile que sesyeux clairs, missionnaire reconvertien directeur du Visitor Center, lesveuves (ou les veufs) qui n’auraientpas atteint cet âge. La communautéest en tout cas strictement interditeaux moins de 19 ans. »

« Quelle image pourle reste du monde ! »

Pas un bruit dans les larges avenuesqu’une lumière crue inonde, où desvoiturettes de golf circulent silen-cieusement. Sur les trottoirs,hommes et femmes se promènent àpas prudents, quelques-uns appuyéssur leurs déambulateurs chromés.Pas d’ados bruyants, pas de gaminescourt vêtues, pas d’écoles… et pas decris d’enfants. « Les rires des petits,

c’est la seule chose qui me manque,admet Sharon. L’absence de jeunes,elle, ne me dérange pas ! » Aucun re-gret ! Elle assure que « beaucoupplus active », elle vit « bien mieuxqu’avant, en meilleure santé ». Sur les42 000 habitants, on compte129 centenaires !

La violence de la crise est venueébranler les murailles du sanctuaire.La crainte de l’avenir est bien là, sur-tout pour les enfants, « qui viventloin » et s’inquiètent à distance.« Trois concessionnaires automo-biles ont fermé ces derniers moisdans le comté, constate Sharon »,soulagée de « ne pas avoir risquél’épargne de toute une vie » à laBourse. Le couple Olson se félicitede la sûreté de ses « certificats de dé-pôt », placements peu rémunéra-teurs (environ 4 %) mais garantis parle gouvernement fédéral. « Notreéconomie va très mal. Nous allons à

la catastrophe. Et quelle image pourle reste du monde ! » Sharon est rem-plie de crainte.

« Un mépris grandissantpour les politicienset les lobbyistes »

Malgré sa position de « privilégiée re-lative », qu’elle explique simplement :« Comme la plupart des résidants deSun City, nous avons vendu pouracheter ici en évitant de contracterdes crédits étrangleurs. Nous vivonstrès correctement avec moins de1 400 $ (1 000 �) par mois. Et jecompte tout, y compris l’inscriptionannuelle (NDLR : 380 $, soit 280 �,pour elle et son mari) aux clubs desport et autres activités proposées. »L’été dernier pourtant, les Olson ontrenoncé à leurs vacances annuelles

dans le Minnesota. « Au prix de l’es-sence, ce n’était pas raisonnable ! »

A l’atelier tissage de perles, où unebonne vingtaine dedames délaissentleur ouvrage pour une tasse de caféaccompagnée d’un gâteau fait mai-son, on discute ferme. Sujet princi-pal : l’élection présidentielle. « Il fautque les choses changent », assèneSharon, qui ne cache guère son« mépris grandissant pour les politi-ciens qui ne pensent qu’à eux, leslobbyistes qui font voter les lois quine servent que leurs intérêts ». Sha-ron, à moins d’un mois du scrutin, nesait toujours pas pour qui elle va vo-ter. « McCain est vieux, Obamamanque sans doute d’expérience. »La couleur de la peau du candidatdémocrate ? « Cela ne compte pasdu tout, balaye-t-elle. Les Améri-cains voteront plus volontiers pourlui… que pour une femme ! »

Catherine Tardrew

DENNA, 62 ans, employée du Centre des conventions et du tourisme d’Oklahoma City

Oklahoma City(Oklahoma)

LLE S’EST « résignée » à voter pour Ba-E rack Obama. Il n’était pas, loin de là, lecandidat de Denna Pstestriedge, 62 ans, dontle sourire, les yeux et même les cheveux grisne sont que douceur. « Ma candidate, c’étaitHillary Clinton, soupire l’employée du Centredes conventions et du tourisme d’Oklahoma.Elle a de l’expérience, est intelligente. C’est àcause de son mari, Bill, qu’elle a perdu les pri-maires. Je ne sais pas si Obama va être à lahauteur. Il est si jeune, confronté à une situa-tion de crise effroyable. Je ne peux que prier. Ila deux filles. A la Maison-Blanche il fera toutpour que ses enfants vivent dans un mondeplus libre et plus sûr. » La politique, Denna la

pratique en fonction de sa morale person-nelle. Démocrate par fidélité familiale, elle sedésole que l’Oklahoma depuis 1968 ait tou-jours voté républicain. « Par deux fois pourGeorge W. Bush, c’est beaucoup, non ? »

« Il est important que le prochainprésident soit altruiste »

Profondément chrétienne, éprise de justice,elle pense que « sa voix, dans une électionpeut peser », pour faire régner plus d’égalité.« Or, depuis huit ans, j’ai vu les riches devenirplus riches, et les pauvres de plus en pluspauvres. C’est particulièrement vrai dansnotre Etat, plein de pétrole, où les gains descompagnies, ces derniers mois, ont été

énormes. » Presque personne dans les largesavenues d’Oklahoma City, où de belles voi-tures roulent sans bruit, dans une chaleur hu-mide. Quelques promeneurs, graves, se re-cueillent au City Memorial Museum. Le19 avril 1995, les bombes de TimotyMcVeigh et Terry Nichols, deux « terroristesde droite » y avaient tué 168 personnes, dont16 enfants. Une poignée de touristes errent àBricktown, le quartier où d’anciens entrepôtset usines ont été rénovés et réhabilités. « L’ar-gent est allé tout droit dans les poches desamis de Bush, fulmine Denna. Avec la crise,beaucoup de gens à nouveau vont perdre leuremploi. Il est important que le prochain prési-dent soit altruiste. L’histoire personnelle, lepassé de Barack Obama me rendent opti-miste. » C.T.

SUN CITY (ARIZONA), SAMEDI. Sharon est indécise. Mais la retraitée estime que la couleur de peaud’Obama n’est pas un problème. « Les Américains voteront plus volontiers pour lui... que pour une femme. »(LP/CATHERINE TARDREW.)

VINGT JOURS duscrutin, BarackObama est plusque jamais leA grand favori de la

présidentielle américaine.Même si la tendance peut par-faitement s’inverser dans lestrois semaines qui viennent, lesénateur démocrate conforteson avance sondage après son-dage. Rien ne semble pouvoirl’arrêter. Les dernières enquêteslui donnent une avance d’unedizaine de points sur son rivalrépublicain. Mieux, il est en têtedans quasiment tous les Etatsclés : le Colorado, le Michigan,le Minnesota, le Wisconsin ouencore l’Ohio.

Au cœur de la tourmente fi-nancière internationale, lesAméricains semblent lui fairedavantage confiance pour ré-soudre leurs problèmes. Ils ju-gent dans l’ensemble JohnMcCain moins expérimenté, entout cas pas suffisamment armépour mener à bien les réformesnécessaires qui permettront aupays de sortir de la crise. Mais lesénateur républicain n’a pas ditson dernier mot. Il compte surl’ultime débat télévisé qui auralieu cette nuit (21 heures auxEtats-Unis) pour revenir dans lacourse.

Le républicain dévoileson plan anticrise

Hier, vingt-quatre heures aprèsObama, il a présenté son pro-gramme économique, ses me-sures pour permettre auxclasses moyennes d’éviter la fail-lite. Un plan qui consiste à facili-ter les retraits d’argent en pla-fonnant le taux d’imposition, àlimiter les taxes sur les primesd’assurance chômage et à ré-duire de moitié celles sur lesplus-values boursières.

S’il est élu, McCain prometégalement que l’Etat fera unnouvel effort pour racheter lesemprunts immobiliers douteuxà hauteur de 300 milliards dedollars. Des annonces qui ontlaissé sceptiques les spécialisteséconomiques.

Frédéric Gerschel

« Ma candidate, c’était Hillary »

OKLAHOMA CITY (OKLAHOMA),LUNDI. Denna, démocrate convaincue,votera pour Obama. (LP/CATHERINE TARDREW.)

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AUJOURD'HUI15 OCTOBRE

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L’ECONOMIE

10 M E R C R E D I 1 5 O CT O B R E 2 0 0 8

Banques : la journée des folles rumeursLORS QUE LA BOURSE re-A prend des couleurs après la dé-

bâcle de la semaine dernière, un ventde folie a continué de souffler hier surles marchés, secouant fortement lesvaleurs financières. Première bour-rasque, le titre Crédit agricole plongesoudain dans l’après-midi.

Motif, le directeur général de laBanque verte, Georges Pauget, par ail-leurs président de la Fédération fran-çaise des banques (FBF), n’exclut pasque son établissement fasse appel auguichet ouvert par l’Etat pour se ren-flouer. Des propos, semble-t-il malcompris, et démentisun peu plus tard.Le Crédit agricole finira la séance surune hausse de 1,33 % après avoir juré

ses grands dieux que sa structure fi-nancière est « solide ». Signe de la ner-vosité des places financières, BNP Pa-ribas devra à son tour tordre le coup àune rumeur de marché faisant étatd’une prochaine recapitalisation.« Nous n’avons aucun besoin de leverdu capital », jure un porte-parole.Peine perdue, BNP Paribas achèvera,lui, la séance sur une glissade de- 4,45 %.

Nouvelles tensions, un peu plustard, avec la dégringolade de l’actionDexiaà Paris et à Bruxelles. Là encore,une rumeur court les salles de mar-ché, celle d’une nationalisation totalepar l’Etat belge de la banque spéciali-sée dans le financement des collecti-

vités locales. La société se mure dansle silence, alimentant les spéculations.Le démenti formel du ministre belgedesFinances, Didier Reynders, ne suf-fira pas à ramener le calme. A Paris,Dexia a chuté hier lourdement de15,20 %.

Mini-vent de panique

Les places financières étrangères nesont pas épargnées par de mini-ventsde panique. Ainsi, le bancassureurFortis, dont les titres avaient été sus-pendus à Bruxelles, Luxembourg etAmsterdam, s’est effondré à la reprisedes cotations, perdant jusqu’à 70 %.Cette fois, pas vraiment de rumeurmais de l’affolement après l’aveu dugroupe belgo-néerlandais qu’il ne se-

rait pas en état de publier ses résultatsdu troisième trimestre. Le temps, ex-plique-t-il, de mettre au point le plande sauvetage conçu avec l’aide desEtats du Benelux et de BNP Paribas.

Quant à la Société générale, l’actiona fortement rebondi à Paris (+ 8,16 %à la clôture) après avoir dévissé laveille en séance avant de clôturer enrecul de - 2 %, à l’annonce de pertesimportantes. Des pertes une nouvellefois démenties hier par son directeurgénéral, Frédéric Oudéa. Soupçon-nant une opération de déstabilisation,la banque a demandé à l’Autorité desmarchés financiers (AMF) d’ouvrirune enquête sur les « rumeurs mal-veillantes ». Marc Lomazzi

Malgré le rebond, les marchésfinanciers restent fragiles

LS ETAIENT TOUS HIER àl’Elysée, convoqués par Nico-las Sarkozy flanqué pour l’oc-casion de ses principaux mi-I nistres. Pour la troisième fois

en deux semaines, les patrons desprincipales banques et compagniesd’assurances françaises étaient venusfaire le point, auprès du chef de l’Etat,sur leur situation financière et chiffrerl’impact de la crise dans leurscomptes.

Une réunion sans doute plus dé-tendue que les précédentes,puisqu’elle intervient après la présen-tation du plan français de secours auxétablissements financiers, un planmassif de 360 milliards d’euros des-tiné à faciliter le refinancement et per-mettre en cas de besoin la recapitali-sation des banques. Ces mesures,

dont le principe a été adopté simulta-nément par les grands pays euro-péens, ont semble-t-il redonnéconfiance aux investisseurs. Specta-culaire lundi, le rebond des Bourses— à l’exception de celles de Bruxelleset d’Amsterdam qui plongeaient, et deWall Street qui a fini à - 0,82 % — aété de nouveau sensible hier partouten Europe, de Paris (+ 2,75 %) àLondres (+ 2,79 %) et de Francfort(+ 2,78 %) à Zurich (+ 5,10 %). De soncôté, Tokyo avait terminé sur un re-cord historique avec un bond de plusde 14 %.

Pas d’optimisme exagéré

Cette reprise boursière reste cepen-dant très fragile. « En dépit de la réac-tion positive des marchés au coursdes deux derniers jours, il n’y a pas deraison de déclarer la fin de la crise fi-

nancière et de verser dans l’opti-misme exagéré », a déclaré Jean-Claude Juncker, le président del’Eurogroupe. De simples rumeurs derecapitalisation ou de nationalisation,bien qu’aussitôt démenties par les in-téressées, ont suffi à faire chuter lestitres BNP Paribas ou Dexia. En Eu-rope, la croissance marque visible-ment le pas, l’Allemagne a annoncéhier être au bord de la récession, tan-dis qu’en France, le PIB reculait au3e trimestre de l’année. Des perspec-tives suffisamment graves pour queGeorge Bush, le président des Etats-Unis, ait tenu à recevoir Nicolas Sar-kozy et José Manuel Barroso, le prési-dent de la Commission européenne.Ce sera samedi dans la résidence pré-sidentielle de Camp David.

Jannick Alimi

CRISE. Après leur reprise spectaculaire, lundi, la plupart des marchés boursiers ontencore progressé hier. Pourtant, les incertitudes sur les banques

demeurent et le ralentissement économique s’accentue partout en Europe.

U LATIN rumor (rumoris),D qui veut dire : bruit quicourt. Les rumeurs sont une armetraditionnelle en Bourse pourfaire baisser les actions d’une so-ciété afin de la déstabiliser et derafler des actions. Il peut aussis’agir de faire grimper les coursquand on possède des actionsafin de les revendre à la hausse.La rumeur est souvent fondée surune fausse information qui peutavoir des conséquences désas-treuses. Le 16 mai, le cours del’action Apple avait perdu 4 � àcause d’une rumeur diffusée sur

un site Internet Engadget, annon-çant des retards de livraison deproduits. La perte virtuelle liée àla chute du cours a été estimée,pendant quelques heures, à4 milliards d’euros. Exemplesclassiques : baisse de productiond’une entreprise, contrat annulé,chute de bénéfices attendus,perte de licence ou de brevet, re-capitalisation d’urgence, soup-çons d’OPA, cessation d’activité,défaut de paiement attendu parun gros fournisseur, enquête judi-ciaire et mise en examen pro-bable.

LE MOT DU JOUR

Rumeur

Le filmdu jourEn France

� Devant les députés, la mi-nistre de l’Economie prévient que leplan de soutien des banques n’irapas sans contrepartie. Elles serontobligées de rédiger « un rapportmensuel » témoignant de leur enga-gement de prêter de l’argent aux mé-nages, aux entreprises et aux collecti-vités locales.

� Les banques françaises sesont engagées à « adopter sansdélai » le code de bonne conduite duMedef sur la rémunération des diri-geants.Le Fonds de réserve des re-traites (FRR), censé garantir le fi-nancement des retraites à partir de2020, a perdu 14,5 % de sa valeurdepuis le début de l’année en raisonde la chute des Bourses.

En Europe

� Le chef du gouvernement es-pagnol, José Luis Zapatero, discuteavec Nicolas Sarkozy de l’avenir desusines Renault en Espagne où legroupe français prévoit de réduireses effectifs.

� Les 27 pays de l’Union, réunisaujourd’hui et demain, devraientadopter à leur tour le plan d’aidemassif au secteur financier adoptépour la zone euro.

International

� Washington annonce une pre-mière série de mesures extraordi-naires pour venir en aide auxbanques. L’Etat fédéral va ainsi dé-bloquer en urgence 250 milliards dedollars. Ils serviront notamment àentrer au capital de neuf banquesimportantes.

� Boeing s’attend à devoir aideren 2009 certaines compagnies aé-riennes clientes qui rencontreraientdes difficultés de crédit pour finan-cer l’achat de leurs avions.

� Yvo de Boer, le plus haut res-ponsable du climat à l’ONU,craint que la crise financière ne ra-lentisse les négociations sur un ac-cord de lutte contre le changementclimatique.

PERRON DE L’ELYSEE (PARIS VIIIe), HIER. Georges Pauget, ledirecteur général du Crédit agricole, suivi par Laurence Parisot, lapatronne des patrons, sort après avoir été reçu par le chef de l’Etat.Le titre de la banque verte a été sérieusement chahuté. (LP/GUY GIOS)

PARIS (VIIIe), HIER. Xavier Muscat (à gauche), directeur général duTrésor, en conversation avec Baudouin Prot, le patron de BNP Paribas.Sa banque a dû couper court à une rumeur qui faisait état d’uneprochaine recapitalisation de l’établissement. (LP/GUY GIOS.)

L’ECONOMIE

M E R C R E D I 1 5 O C T O B R E 2 0 0 8 11

Poissy (Yvelines)

ES 7 000 SALARIÉS, dont prèsL de 500 intérimaires, de l’usinePeugeot de Poissy (Yvelines) suiventde très près l’évolution de la crise.Parmi eux, Abdel Erraji, vêtu de la te-nue grise portée par tous les ouvriersdu groupe PSA, enchaîne les mis-sions depuis trois ans. Intérim etCDD, il sait que son emploi est étroi-tement lié à l’activité du site et aumarché automobile. Alors que lamarque au lion ralentit ses cadencesde production, il s’interroge sur sonavenir.

« J’essaye de vivre normalement,sans tomber dans la psychose, ra-conte-t-il. Mais cette situation m’em-pêche parfois de dormir, parce quej’ai peur de perdre mon travail. Lesmissions de plusieurs centaines d’in-térimaires de l’usine n’ont pas été re-conduites à cause de la baisse desventes. » Abdel conduit un chariot

élévateur afin d’alimenter les chaînesde montage de l’atelier tôlerie. Sonrêve est de décrocher un contrat àdurée indéterminée. « Je me dis quenous traversons une mauvaise passeet qu’il faut patienter », confie cethomme originaire du Maroc.

« Nous devions partirà Noël au Maroc.

Nous avons annulénotre voyage »

Domicilié à Chanteloup-les-Vignes,une ville située à quelques kilo-mètres du centre de production, ilhabite un logement social dans unecité sensible, en compagnie de sonépouse, animatrice dans un centrede loisirs de la commune, et de sesquatre enfants âgés de 3 à 17 ans.Les effets de la crise se répercutentsur le quotidien du couple.

« Je gagne 1 300 � net et mafemme 1 400 �, il faut faire très at-tention, explique l’employé. Dans unsouci d’éviter les problèmes finan-ciers, on discute beaucoup avec macompagne. Nous réglons notre loyerde 500 � et nous avons réduit lebudget consacré aux courses ou en-core aux frais d’essence et de sorties.La priorité est donnée aux enfantsqui ne doivent être privés de rien. »

Ainsi, les petits ont été inscritsdans des clubs de karaté, de natationou encore de danse. En revanche,pas question de faire de folie côté va-cances. « Nous devions partir célé-brer Noël en famille au Maroc, mais,en raison de la crise et du coût élevédes billets d’avion, nous avons dé-cidé d’annuler notre voyage, regretteAbdel. Tout le monde en a gros sur lecœur, mais il faut faire des choix enattendant des jours meilleurs. »

Yves Fossey

Série/La crise vue de banlieue (3/5)

« J’essaye de vivre sans tomber dans la psychose »ABDEL ERRAJI, 38 ans, intérimaire à Peugeot

OMMENT les Français vivent-ils la crise ? Sont-ils affectés par latempête financière quand bien même ils n’ont pas d’actions ?C Qu’ils habitent dans des tours de quartiers sensibles ou de co-

quets pavillons, les inquiétudes sont semblables. Toute la semaine, nouspublierons les témoignages d’habitants d’une ville de banlieue. Au-jourd’hui Poissy dans les Yvelines.

� 34 725 habitants.� 1 830 chômeurs (8,2 % desactifs).� 8 600 jeunes (moins de20 ans).� 6 250 résidants ont plus de60 ans.� 17 897 � : revenu moyendes ménages.

CLES

� Abdel Erraji, 38 ans, employé del’usine Peugeot de Poissy, habite àChanteloup-les-Vignes depuis huitans. Marié à Touria, 36 ans, anima-trice dans un centre de loisirs deChanteloup-les-Vignes.

Quatre enfants, Hicham, 17 ans,Imane, 13 ans, Oumnia, 6 ans, et Mo-hamed-Amine, 3 ans.

Voir notrereportage vidéo

Entreprises

Menu de crise chez les entrepreneursL EST 20 h 30, et les premiers in-vités d’Hervé Novelli commen-I cent à arriver. Le secrétaire d’Etat

au Commerce, à l’Artisanat, aux PME,Tourisme et Services réunit chaquemois dix-sept chefs d’entreprise surun thème donné. Hier soir, criseoblige, c’est sur leurs relations ac-tuelles avec leurs banques que le se-crétaire d’Etat, ancien patron de PMElui-même, souhaitait entendre les

membres de son « conseil des entre-preneurs ». Ils sont sept à avoir ré-pondu à l’appel.

En guise de hors-d’œuvre, René Ri-col, président de France Investisse-ment, a été invité à résumer le rapportsur la crise qu’il vient de remettre auprésident de la République. L’énoncé,déjà connu, du plan de sauvetage desbanques crée quelques remous. An-cien financier, Charles Beigbeder de-

mande qu’un contrôle strict s’exercesur les fonds dont elles vont bénéfi-cier. « On les sauve, d’accord, mais cen’est pas à nous, les entreprises, d’enpâtir. » Le patron de Poweo a bouclé,fin septembre, un financement de13,5 millions d’euros pour un projetdans l’énergie solaire. « Nous n’avonseu aucune difficulté. Mais je sais qu’àpartir de maintenant il va falloir que jesois très sélectif sur les dossiers que je

vais présenter à mes banquiers. Celava ralentir notre croissance, mais j’ai lachance d’être sur un secteur très por-teur. » Diaa El Yaacoubi, PDG deSteamcore System, société de télé-communication, n’a pas de problèmefinancier. Son inquiétude, plus géné-rale, est pour lesETI, les entreprisesdetaille intermédiaire comme la sienne,pour lesquelles « personne ne veutprendre de risques ».

« Nous serons obligésde licencier »

Avec humour, Elisabteh Ducottet, quidirige Thuasne, le leader du textilemédical, précise qu’elle « n’a jamaisautant vendu de ceintures lombaires.A croire que les gens en ont vraimentplein le dos ! » Etienne Bernard, prési-dent de la société familiale qui réalise45 millions d’euros de chiffre d’af-

faires, a signé hier un emprunt de400 000 �. « En ce qui nousconcerne, on a l’impression que rienne s’est passé du côté des banques.Mais on va mettre les gros projets decôté pour le moment. »

Autre son de cloche avec l’interven-tion de Dominique Desseigne. Le pa-tron du groupe d’hôtels et de casinosBarrière, écharpe noire autour du coupour soigner un rhume naissant, estdéjà touché. « En septembre, on a euentre 15 % et 20 % de baisse d’acti-vité. Et octobre suit la même ten-dance. Nos marges fondent. Si celacontinue, nous serons obligés de li-cencier. » Bénédicte Alaniou

POISSY (YVELINES), LUNDI. Depuis trois ans, Abdel Erraji enchaîne les missions d’intérim et les CDDà l’usine Peugeot. Cette précarité, conjuguée à la crise, l’empêche parfois de dormir, car il craintde perdre son emploi. (LP/Y.F.)

RUE DE LILLE (PARIS VIIe), HIER. Comme chaque mois, des chefs d’entreprise dînent avecHervé Novelli (à droite), secrétaire d’Etat aux PME. Même les plus confiants prévoientde ralentir leurs investissements. (LP/OLIVIER CORSAN.)

N

YVELINES

Versailles

Poissy

LES VENTES AUX ENCHÈRES« Le Parisien » est officiellement habilité pour l’année 2007 pour la publication des annonces judiciaires

et légales dans les départements 60, 75, 77, 78, 91, 92, 93, 94 et 95, par arrêté de chaque préfet concerné.

Ventespar adjudication<J3><O>0000888273</O><J>08/10/08</J><E>AU</E><V>1</V><P>10</P><C>9</C><B>0000144028</B><M>SAINT OUEN</M><R> </R></J3>

A VENDRE PAR ADJUDICATION

le 20 octobre 2008 à 14 heures à

EUROSITES, 27 Rue Godillot 93400

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SAINT-OUEN (93) 14 Rue Voltaire

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Cahier des charges à consulter

auprès de :

Notaire : Maître Jean-Charles DAUDRUY

Service : Nathalie LEMAIRE

22 Rue de Villevert 60300 SENLIS

Tél : 03.44.53.99.62 Tél : 03.44.53.20.66

Fax : 03.44.53.99.35

« n.lemaire@notaires.fr »

« daudruy-rouze-marquot@notaires.fr »

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dans les 3 jours ouvrés Vous pouvez me joindre du lundi au vendredi en direct de 10 heures à 13 heures au 0.810.810.075 (prix d’appel local).Ou par mail : marie-helene@leparisien.fr ; marie-helene@aujourdhuienfrance.com

Ça descend doucement...(en septembrepar rapport à août)

Produitsd'entretien,

hygiène-beauté(savon,

lessive...)

– 0,1 %* épicerie,huiles, céréales,fromages... Source : Insee

Hypermarchés

– 0,2 %

Supermarchés

– 0,1 %

Ensemblegrande

distribution

– 0,2 %

Ensembledes produitsalimentaires

(sauf légumes,fruits et

poissons)

– 0,2 %

Boissons(sodas, eauxminérales...)

0 %

Autres produitsalimentaires*

– 0,2 %Viandes

– 0,3 %

L’ECONOMIE

12 M E R C R E D I 1 5 O C T O B R E 2 0 0 8

Quels diagnostics pour une location ?J’ai visité un appartement à louer. Lepropriétaire m’a répondu qu’il n’avait pas àme fournir de diagnostics. Est-ce vrai ?KAREN (NICE)� Le bailleur, comme le vendeur d’un bien immobilier,doit fournir différents diagnostics imposés par la loi.Au chapitre des locations, il devra être annexé au baillors de la signature ou du renouvellement un « dossierde diagnostic technique ». A savoir, un diagnostic deperformance énergétique afin d’informer le locataire

sur la consommation d’énergie. Ensuite, un constat derisque d’exposition au plomb qui concerne les revête-ments. Ce document est accompagné d’une notice re-lative aux effets du plomb sur la santé. Enfin, si le biense trouve dans « une zone couverte par un plan de pré-vention des risques technologiques ou naturels prévi-sibles ou dans des zones de sismicité » selon les termesdu ministère du Logement (se renseigner en mairie ouà la préfecture), un état des risques naturels et techno-logiques devra être présenté.

Distribution

Les prix baissent… un petit peuELA FAISAIT bien long-temps que l’on n’avait pas vuC ça… Après trois mois suc-

cessifs de hausse, les prix des pro-duits de grande consommation dansles hypermarchés et les supermar-chés ont baissé en moyenne de0,2 % en septembre, selon l’Insee.Même si c’est encore léger, ce mou-vement concerne essentiellement lesproduits alimentaires (hors produitsfrais) comme la viande, l’épicerie ouencore les conserves…

En revanche, pour les produitsd’entretien, les produits d’hygiène etles boissons, la baisse est pratique-ment imperceptible. Ces résultatssont-ils l’amorce d’un mouvementqui va se poursuivre dans les pro-chains mois ou bien un simple dé-crochage ponctuel ?

Dans ce domaine, le gouverne-ment semble optimiste. La récenteloi de modernisation de l’économieadoptée au cours de l’été libéralisantles négociations tarifaires entre lesfournisseurs et les distributeurs et fa-

cilitant l’implantation des magasinsdevrait avoir un effet durable sur labaisse des prix permettant davan-tage de concurrence entre les en-seignes. Et cela dans une conjonc-ture qui leur est plutôt défavorable.En effet, selon la Banque de France,l’activité commerciale dans les hy-permarchés et les supermarchés achuté de 2,6 % sur un an. Dans cecontexte, les Auchan, Leclerc, Ca-sino ou Carrefour vont forcémentdevoir se livrer à une guerre des prix àcoup de promotions pour attirer da-vantage le chaland…

« On a une inflationqui est graduellement

décroissante »

Mais au-delà, Christine Lagarde, laministre de l’Economie et des Fi-nances, a estimé que l’inflation de-vrait passer sous la barre des 3 % à lafin de l’année en raison de la

contraction de l’activité, la chute dubaril de pétrole et la hausse de l’euro.« On a une inflation qui est graduel-lement décroissante », a-t-elle estimésur RMC après la publication parl’Insee du recul global des prix de0,1 % en septembre.

Pour autant, il faut rester prudentet ne pas oublier que cette légèrebaisse des prix en septembremasque d’importantes augmenta-tions pour des produits incontour-nables qui ont pesé depuis un an surle pouvoir d’achat des ménages.

Selon l’étude du cabinet Nielsenpour le magazine « LSA », depuisseptembre 2007, le prix des pâtes aflambé de 21,78 %. Même chosepour le riz (13,28%), les œufs(9,61 %) et les boissons (3,53 % enmoyenne). Et encore, ce phénomèneaurait pu être pire si les enseignes dehard discount n’avaient pas baissébrutalement les prix de 200 réfé-rences sur des produits dits lea-ders…

Guillaume Zambaux

Ameublement

Dunlopillo, Tréca et Simmons en difficultéAUVAL Industries, premiergroupe français d’ameuble-C ment, a demandé au tribunal

de commerce de Meaux (Seine-et-Marne) à bénéficier de la procédurede sauvegarde pour ses filiales fran-çaises, alors que trois entreprises dugroupe viennent d’être placées en re-dressement judiciaire. Une situationen lien direct avec la crise financièreactuelle, selon un porte-parole dugroupe.� Des milliers d’emplois mena-cés. Installées dans l’Aube et l’Avey-ron, les entreprises déclarées en re-dressement judiciaire sont Valco,Sipal et Valaubrac, qui emploient autotal quelque 1 120 personnes. Laprocédure de sauvegarde, elle,concerne des marques telles queDunlopillo, Tréca ou les matelasSimmons. Les deux procédures, quivont jusqu’à la fin mars 2009, sontdestinées à « préserver les unités deproduction en France et tous les em-plois », lesquels s’élèvent à environ3 200 dans l’Hexagone. Objectif :trouver des solutions avec les créan-ciers, de préférence d’ici à la fin del’année, pour sauvegarder l’activité etles emplois.

� Une conjoncture difficile. SiCauval n’a cessé de se réorganiser etde se moderniser ces dernières an-nées, le groupe a dû parallèlementaffronter l’aggravation de la concur-rence en provenance d’Asie et d’Eu-rope de l’Est, la hausse des prix desmatières premières et le ralentisse-ment de la consommation des mé-nages. A elle seule, l’envolée des prixdes matières premières et des trans-ports s’est traduite pour Cauval parun surcoût de 25 millions d’euros en2007 et de 40 millions en 2008.

La crise financière a encore ag-gravé la situation, entraînant « unemodification du comportement desbanquiers traditionnels et des assu-reurs des crédits, qui ne peuventplus, ou ne veulent plus, assumerleur rôle », selon le groupe, dont latrésorerie vient à manquer. Face aurepli des banques, Cauval se dit eneffet contraint de « devenir le ban-quier et l’assureur de ses clients,mais aussi le banquier de ses four-nisseurs ». Une position d’autantplus difficile à tenir que certainesbanques du groupe ont refusé de re-nouveler leurs lignes de crédit àcourt terme… Olivier Aubry

« On sentait quelque chose de bizarredepuis plusieurs semaines »

UN SALARIÉ du site de Limay (Yvelines)

Mantes-la-Jolie (Yvelines)

RÂCE À SES FILIALES Dunlopillo et Tréca, leG groupe Cauval emploie près de 900 personnes ré-parties dans les sites de production de matelas deMantes-la-Jolie et la plate-forme de livraison de Limay.Annoncé il y a quelques jours aux employés, le plan desauvegarde n’a surpris personne. Handicapé par la crisefinancière qui rend le crédit plusdifficile, Cauval est aussitouché par la hausse du prix des matières premières quientrent dans la fabrication des matelas. « On sentaitquelque chose de bizarre depuis plusieurs semaines,confieun employédeLimay.Les matelasnousarrivaientemballés avec du plastique et non plus du carton. Desintérimaires n’ont pas été reconduits et les livreurss’étaient fait plus rares. On se disait tous, sans y croire,que c’était la crise. Maintenant, on ne sourit plus. »

Autre indice qui a mis la puce à l’oreille des salariés : ily a quelques semaines, l’un d’entre eux s’est aperçuqu’un chèque de régularisation de salaire lui a été re-tourné par sa banque au motif que le compte n’était pasapprovisionné ! L’employé a finalement été payé, maisl’épisode a été mal vécu. « C’est vrai, il y a une inquiétuderéelle parmi les effectifs. Mais la direction nous avait pré-venusque certaines choses allaient changer », raconte undélégué syndical qui tient à rester anonyme en raison

« du climat tendu en ce moment ». « La situation est diffi-cile,maisni l’activiténi les emploisne sont menacés, pré-vient un représentant de Cauval. Tous ces réflexes fontpartie d’une rationalisation des coûts et d’une moderni-sation de la production. »

Mehdi Gherdane

MANTES-LA-JOLIE (YVELINES). Les salariésde Dunlopillo sont inquiets. (LP/MEHDI GHERDANE.)

Vos droitsMARIE-HELENE VOUS REPOND

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LA BOURSE Retrouvez tous les cours de la Bourse sur www.leparisien.frSéance du mardi 14 octobre 2008

CAC 40

+ 2,75 %- 16,25 %�

Accor ......................... 35,6 + 12,41 - 34,92ADP ............................ 54,54 + 9,65 - 22,09Air France-KLM ........ 14,38 + 4,20 - 40,21Air Liquide ................ 73,22 + 1,77 - 20,87Alcatel-Lucent .......... 2,154 + 10,97 - 56,48Alstom ....................... 51 + 1,58 - 30,61Alten .......................... 22 + 4,71 - 16,03Altran Techno. ......... 4,72 + 8,01 + 14,73April Group ............... 31,4 + 1,62 - 31,96Areva CIP .................. 514,88 + 1,26 - 34,41Arkema ..................... 23,31 + 6,78 - 48,13Atos Origin ............... 26,4 + 4,43 - 25,32Axa ............................ 20,91 + 7,04 - 23,66Beneteau .................. 8,3 + 3,75 - 52,60Bic .............................. 36,61 + 2,26 - 25,29BNP Paribas .............. 61,34 - 4,45 - 17,35Bonduelle .................. 65,89 + 6,27 - 21,09Bourbon .................... 27,96 + 8,46 - 37,62Bouygues .................. 33,25 - 0,39 - 41,67Bureau Veritas ......... 32,53 + 6,17 - 19,68Cap Gemini ............... 26,45 + 1,54 - 38,49Carbone-Lorraine .... 29,18 + 2,14 - 38,18Carrefour .................. 28,08 + 5,27 - 47,31Casino Guichard ...... 53,25 + 7,68 - 28,42CGG Veritas .............. 16,38 + 8,84 - 58,00Ciments Francais ..... 62,14 - 0,59 - 47,21Club Mediterranee .. 20,59 + 2,03 - 52,37CNP Assurances....... 72,99 + 5,04 - 17,98Credit Agricole ......... 12,21 + 1,33 - 42,66Danone ...................... 45,145 + 2,70 - 26,47Dassault Systemes .. 33,59 - 1,06 - 17,04Derichebourg ........... 2,85 + 10,89 - 48,37Dexia ......................... 5,3 - 15,20 - 69,20EADS .......................... 11,1 + 1,83 - 49,15EDF ............................ 43,63 + 2,06 - 46,45Edf Energies Nouv. .. 31,61 + 9,57 - 29,81Eiffage ....................... 35 + 1,98 - 48,04Eramet ...................... 208,8 - 0,14 - 40,34Essilor Intl ................. 31,755 + 1,08 - 27,25Euler Hermes............ 40,93 + 2,76 - 51,72

LE SBF 120Libellé dern. % Var. % an Libellé dern. % Var. % an

Eurazeo ..................... 52 + 1,96 - 37,75Eutelsat Communic. 16,27 + 4,23 - 20,05Fimalac ..................... 43,68 + 1,77 - 7,06Fonc.Regions. ........... 61,86 + 11,08 - 28,69France Telecom ....... 19,74 + 3,92 - 19,82Gdf Suez.................... 30,43 + 0,20 - 23,93Gecina ....................... 62,28 + 8,29 - 41,97Haulotte Group ........ 7,45 + 1,64 - 63,62Havas ........................ 1,85 + 0,54 - 44,61Hermes intl ............... 100,39 + 1,12 + 16,14Icade ......................... 48 + 14,53 - 52,95Iliad ........................... 49,86 + 3,88 - 32,26Imerys ....................... 41 + 2,24 - 27,10IMS(Int.MetalSer) .... 13,01 + 10,63 - 50,32Ingenico .................... 14,04 + 1,59 - 35,45IPSEN ......................... 30 + 2,81 - 27,27Ipsos .......................... 18,34 + 4,86 - 5,95JC Decaux ................. 14,09 + 4,22 - 47,62Klepierre ................... 23,04 + 6,77 - 34,11Lafarge ...................... 65,44 + 4,45 - 47,44Lagardere ................. 29,535 + 3,12 - 42,42Legrand ..................... 14,51 + 2,69 - 37,86L'Oreal ...................... 65,23 - 4,07 - 33,43LVMH Moet Hen. ...... 57,425 - 1,30 - 30,55M6-Metropole TV ..... 13,88 + 4,60 - 22,89Maurel et Prom ........ 10,66 + 6,39 - 25,51Michelin .................... 46,25 + 0,54 - 41,08Natixis ....................... 2,29 - 2,55 - 73,51Neopost .................... 67,9 + 0,43 - 3,67Nexans ...................... 53,36 + 2,79 - 37,59Nexity ........................ 8,7 + 4,32 - 72,20Nicox ......................... 5,91 + 1,72 - 46,27Orpea ........................ 28,21 + 6,90 - 37,31PagesJaunes............. 8,66 + 4,09 - 36,83Pernod Ricard .......... 51,03 + 10,24 - 35,45Peugeot..................... 22,74 + 5,45 - 56,14PPR ............................ 49,96 + 5,47 - 54,58Publicis Groupe ........ 18,79 + 2,06 - 29,84Remy Cointreau ....... 27,84 + 2,88 - 42,92Renault ...................... 34,28 + 5,31 - 64,66

3628,52 points LES VALEURS A SUIVRE ...

DANS LE MONDE

CAC 40 sur un mois

New-York Dow Jones + 0,80 %�9462,56 points

Londres Footsie + 3,23 %�4394,21 points

Francfort Dax + 2,70 %�5199,19 points

Tokyo Nikkei + 14,15 %�9447,57 points

Etats Unis EUR/USD 1,3752 1,3639

CHANGES

Once Lingot 1kg Napoléon

Plombée hier par des rumeurs sur une possible augmentation de capital, la ban-que de la Défense a contre-attaqué. Tout en démettant toutes pertes signifi catives sur ses activités de produits structurés, la Société Générale a publié un premier aperçu de ses résultats du troisième tri-mestre, affi chant un résultat net, part du groupe, d'environ 1 milliard d'euros.

Société Gen. (+ 8,16% à 53€)

Actualité chargée pour le numéro deux mondial de la communication extérieure. D’abord, les conditions économiques et des marchés de capitaux l’ont conduit à renoncer au rachat de News Outdoor Group en Russie. Par ailleurs, JC Decaux a remporté l’appel d'offres pour remplacer les 400 sanisettes parisiennes. Enfi n, UBS a relevé son opinion à « neutre ».

JC Decaux (+ 4,22% à 14,09€)

Rexel ......................... 8,06 + 4,68 - 35,52Rhodia ....................... 9,51 + 3,37 - 63,98Safran ....................... 10,84 + 1,21 - 22,74Saint-Gobain ............ 32,3 + 4,90 - 49,91Sanofi -Aventis .......... 42,2 + 2,90 - 32,99Schneider Electric ... 55,415 + 5,65 - 40,21Scor Se ...................... 13,5 + 2,43 - 22,86Seb ............................ 28,65 + 2,69 - 30,62Sechilienne Sidec .... 30,74 + 1,52 - 45,59Silic ............................ 74 + 7,48 - 26,21Societe Generale ..... 53 + 8,16 - 42,76Sodexo ...................... 36,05 + 2,21 - 14,17Soitec ........................ 3,27 - 2,10 - 60,84Sperian Protection .. 67,35 - 2,25 - 13,71Stallergenes ............. 40,8 + 2,51 - 11,71Steria Groupe ........... 13,81 + 6,07 - 44,67STMicroelectronics . 6,912 - 1,29 - 29,47Suez Env. .................. 16,07 - 2,07 + 14,79Technip ..................... 30,6 + 7,29 - 43,85Teleperformance ..... 17,56 + 5,09 - 34,06TF1 ............................. 11,47 + 2,32 - 37,32Thales ....................... 33,58 + 1,79 - 17,60Theolia ...................... 7,1 + 23,91 - 64,80Thomson ................... 1,63 + 9,40 - 83,25Total .......................... 39,26 + 7,27 - 30,92Trigano...................... 5,62 + 9,13 - 81,01Ubisoft Entertain ..... 42,85 + 2,17 - 38,32Unibail-Rodamco ..... 127,56 + 6,30 - 14,91Valeo ......................... 16,49 + 4,43 - 41,52Vallourec .................. 118,99 + 5,44 - 35,73Veolia Environ. ......... 25,59 - 2,77 - 59,02Vinci .......................... 31,595 + 4,72 - 37,62Vivendi ...................... 21,29 + 1,62 - 32,15Wendel ...................... 44,19 + 7,21 - 55,34Zodiac ....................... 26,67 + 0,41 - 39,03Nyse Euronext .......... 23,05 + 4,02 - 61,25ArcelorMittal ............ 25,45 - 2,96 - 52,15Gemalto .................... 22,65 + 2,54 + 5,35SES ............................ 12,9 - - 28,33

Libellé dern. % Var. % an

Le premier groupe hôtelier européen a bé-néfi cié de plusieurs avis positifs. Pour des raisons de valorisation, Morgan Stanley a relevé sa recommandation de « neutre » à « surpondérer » avec un objectif de cours à 45 euros. Cheuvreux de son côté a main-tenu son avis de « surperformance » mais a réduit son objectif de cours sur Accor de 55 à 48 euros.

Accor (+ 12,41% à 35,60€)

OR

849,5 $ 20290,00 135,00

Libellé dern.€ préc.€

PETROLELe baril de Brent (163,66 l)

77,54 $ 0,1 %

L’ECONOMIE

M E R C R E D I 1 5 O C T O B R E 2 0 0 8 13

A RECOMPOSITION duL paysage syndical est enroute à la SNCF. A l’issue deson congrès fédéral qui setiendra demain, la Fgaac, lapuissante organisationcorporatiste des conducteurs detrain, va annoncer sa fusion avecla CFDT. Aux prochainesélections professionnelles enmars 2009, les deux syndicatsferont listes communes. Dans lafoulée, la CFTC devrait serapprocher de l’Unsa.Explication de ce remue-ménagesyndical : depuis la loi d’août2008 sur la représentativitésyndicale, seules sont invitées à

la table des négociations lesorganisations ayant réuni plusde 10 % des voix aux scrutinsprofessionnels et il fautreprésenter 30 % des voix poursigner un accord. Une bonnenouvelle pour la direction de laSNCF : alors que la CGT (40 %des voix) est dépassée sur lefront de la contestation parSUD-Rail et FO, elle pourracompter sur un puissant pôleréformiste avec le duoCFDT-Fgaac (15 % à eux deux)et le tandem Unsa-CFTC(22 %).

M.L.

CONFIDENTIEL

Remue-ménagesyndical à la SNCF

Assurance chômage

Top départd’une négociation laborieuse

UGMENTATION ou pas duniveau d’indemnisation desA chômeurs, refonte du

nombre des filières, remise en causedu plafond maximum des alloca-tions versées, meilleure indemnisa-tion des jeunes et des précaires,baisse des cotisations employeurs…sans compter les saisonniers et lesintermittents. Les négociations del’assurance chômage, qui commen-cent aujourd’hui entre syndicats etpatronat, s’annoncent difficiles, tantles sujets mis sur la table sont nom-breux et épineux.

Les partenaires sociaux, qui abor-dent ce rendez-vous divisés commeà leur habitude, ont trois mois pouren discuter. Un calendrier d’autantplus serré qu’ils n’ont qu’une idée entête : les élections prud’homales du3 décembre. « Avant cette date, il y afort à parier que les discussions se-ront en stand-by. C’est un mois etdemi de perdu », regrette MauradRabhi, chef de file de la CGT. Unpoint de vue partagé par nombre departicipants, qui n’excluent pas que

la négociation déborde début 2009.L’impact attendu de la crise sur l’em-ploi va bien évidemment peser surcette négociation dont l’objectif estde décider des nouvelles règles del’assurance chômage pour les troisans à venir. Les marges de ma-nœuvre financière de la caisse d’as-surance chômage (Unedic), qui in-demnise 49 % des chômeurs, seréduisent un peu. En clair, unehausse du chômage équivaut àmoins de rentrées de cotisationsdans les caisses de l’Unedic et da-vantage d’allocations à verser. Unchômeur coûte en moyenne10 200 � en prestations versées. Etl’Unedic a déjà accordé un délai sup-plémentaire aux PME pour verserleurs cotisations afin de les aider àaffronter la crise.

Pression du gouvernement

Pour 2008, la caisse table déjà surune hausse de 46 000 chômeurs. Se-lon une note publiée hier, malgré unexcédent de 4,495 milliards d’eurosen fin d’année, le déficit cumulé lors

des récentes années devrait se creu-ser à 5,09 milliards d’euros en 2008.« Compte tenu des incertitudes liéesà la situation économique, ces prévi-sions sont susceptibles de révisiond’ici fin 2008 », prévient d’ailleurs lerégime.

De son côté, le gouvernement metla pression. Et entend plus que ja-mais avoir son mot à dire. En juilletdernier, le Premier ministre, FrançoisFillon, a plaidé pour une baisse descotisations chômage dès 2009. Ob-jectif : augmenter à due proportionles cotisations retraites (de 0,3 % en2009, 0,4 % en 2010, 0,3 % en 2011)afin de combler le déficit de 4,5 mil-liards de la Cnav. Hier, Eric Woerth aconfirmé que le gouvernement « n’aaucune raison de reculer » pour l’an-née 2009, même s’il s’est dit ouvert« sur 2010 et 2011 ». Ce n’est pas augouvernement de décider, rétor-quent déjà les syndicats qui devrontse réunir tous les quinze jours selonle calendrier de négociations qui de-vrait être présenté demain.

Catherine Gasté-Peclers

EN BREF

� EurotunnelLe tunnel sous la Manche serarouvert complètement à la mi-fé-vrier 2009, une fois terminés les tra-vaux de remise en état après l’in-cendie le 11 septembre dernier. Lesentreprises auxquelles les travauxont été confiés doivent impérative-ment finir leur mission dans quatremois. Depuis l’incendie, le passagesous la Manche s’effectue à serviceréduit. Selon le groupe, les deuxtiers des navettes circulent actuelle-ment sous le tunnel. L’incident,pour lequel le parquet de Bou-logne-sur-Mer privilégie la piste ac-cidentelle, a coûté au groupe22 millions d’euros de recettes. Ladate exacte de réouverture n’est pasencore arrêtée.

� TrainLa SNCF veut pousser ses TGV à360 km/h en vitesse de croisièred’ici à 2015 afin de mieux concur-rencer l’avion. La ligne Paris-Tou-louse, dont le trajet moyen est de5 h 30, passerait ainsi, selon laSNCF, à 2 h 55. La vitesse commer-ciale des TGV est actuellement de320 km/h sur la ligne Est et de300 km/h sur les autres. Les Espa-gnols ont pris de l’avance en comp-

tant faire rouler leurs rames à350 km/h prochainement. Un bé-mol, le fait de rouler plus vite im-plique un surcoût important.

� CliniquesLes chirurgiens libéraux mènentdepuis lundi une grève des opéra-tions non urgentes pour dénoncerla menace qui pèse, selon eux, surles dépassements d’honoraires.Pour le moment, la grève ne per-turbe pas les soins, compte tenu dufaible nombre de grévistes apparte-nant à l’Union des chirurgiens deFrance (2 500 adhérents). Les dé-passements de tarifs observés ontdonné lieu à véritable de bras de feravec le ministère de la Santé.

� Etats-UnisDaimler supprime 3 500 em-plois en Amérique du Nord. Le nu-méro un mondial des poids lourdsest touché de plein fouet par le ra-lentissement économique danscette zone. Les restructurationssont basées sur une estimation deventes en chute libre, passant de435 000 à 294 000. Le secteur aaussi souffert de la mise en placed’une législation environnementaleplus sévère.

PARIS, LE 22 DECEMBRE 2005. C’est Denis Gautier-Sauvagnac (au centre) qui conduisait la délégationpatronale lors de la dernière négociation sur l’assurance chômage. (AFP/PIERRE VERDY.)

LES FAITS DIVERS

14 M E R C R E D I 1 5 O C T O B R E 2 0 0 8

L’Intérieur veut faire le ménagedans la « jungle » du renseignement

’EST UN MONDE SECRET et opaquepar définition. Mais en quelques moisC et en trois affaires marquantes (lire les

repères), l’univers des officines privées de ren-seignements et des cabinets d’enquêtes spécia-lisés en intelligence économique a laissé filtrerses méthodes douteuses. « L’intelligence éco-nomique n’est pas un gros mot. Elle est nor-male et même souhaitable quand il s’agit de ré-colter des informations sur un investisseurétranger ou pour protéger nos sociétés et nosbrevets. Mais, lorsque cela vire à l’espionnageet aux singeries comme dans l’affaire Besance-not, on sort du cadre », lâche un membre desservices de renseignements français. C’est jus-tement pour mettre un terme aux « barbouze-ries » qui impliquent régulièrement policiers etgendarmes, en activité ou passés dans le privé,que le ministère de l’Intérieur planche depuisplusieurs mois sur une nouvelle législation.

« Il s’agit de professionnaliser ce secteur et demieux le contrôler aussi », confirmait hier laPlace Beauvau qui présentera son dispositifdans les semaines à venir lors du vote de la loid’orientation et de programmation de la sécu-

rité intérieure (Lopsi). Parmi les mesures pos-sibles figure celle d’un meilleur contrôle desfonctionnaires qui « passent » au privé. « Le dé-lai qui interdit par exemple à un policier quiquitte l’administration d’intégrer une structureprivée pourrait être rallongé, confirme unesource officielle. Ce contrôle sera aussi élargi àd’autres fonctionnaires ayant eu à travailler surdes dossiers sensibles. » On peut citer ainsil’exemple de cet ancien du cabinet de JacquesChirac, spécialiste de l’intelligence écono-mique, qui a été recruté par le cabinet Kroll, legéant américain du secteur. « C’est un peu lecas d’école qui pose question », confirme unesource au ministère de l’Intérieur.

Créer un agrément

Le but est bien sûr d’éviter le recrutement pardes officines de renseignements de ces ex-flics,gendarmes ou hauts fonctionnaires qui utili-sent ensuite carnet d’adresses et amitiés dansleur « ancienne maison » pour obtenir des in-formations confidentielles sur telle ou telle per-sonne dans le but parfois de la déstabiliser. Pa-trick Baptendier, un ancien enquêteur*,

témoigne : « On vérifie les antécédents judi-ciaires de la personne visée, même si elle acommis trois fois rien, ça peut la déstabiliser.Ensuite, on épluche ses comptes bancairespour vérifier les mouvements financiers. Onpeut aussi effectuer une surveillance. Chercherla maîtresse ou l’amant. »

L’Intérieur espère aussi soumettre les socié-tés privées de renseignements à une sorted’agrément. « Pour l’instant, entre les détectivesprivés et les multinationales de l’intelligenceéconomique, c’est la jungle, assure un expert. Ilfaut s’assurer que personne ne franchit la lignejaune. » Une loi réduira-t-elle les risques ?« Certaines sociétés préfèrent aller directementau coffre-fort avec des méthodes illégales plu-tôt que de prendreplus de temps et de travaillerdans les clous », juge Nicolas Moinet, universi-taire spécialisé dans l’intelligence économique.« Les barbouzeries ont encore de l’avenir »,lance Patrick Baptendier. Da.D. avec F.V.

* Ancien gendarme, Patrick Baptendier apublié « Allez-y on vous couvre », un ouvragepolémique sur ses activités dans lerenseignement privé.

Affaire Besancenot : le PDG

’AFFAIRE risque de ternirdurablement l’image de lasociété Taser. Dix per-sonnes ont été interpel-L lées hier conjointement

par des enquêteurs de l’inspectiongénérale de la police nationale (lapolice des polices) et la brigade derépression de la délinquance à lapersonne (BRDP) dans le cadred’une affaire d’espionnage sur Oli-vier Besancenot, le porte-parole de laLigue communiste révolutionnaire(LCR).

Parmi celles-ci, figurent le patronde Taser France, Antoine Di Zazzo,sept policiers de Paris et de province,deux membres d’un cabinet parisiende détectives privés. Selon unesource judiciaire, les auditions pour-raient innocenter certains des mis encause mais aussi conduire à d’autresinterpellations. Dès hier soir, quatredes sept policiers arrêtés étaientd’ailleurs remis en liberté.

Le leader de la LCR suivipendant des semaines

A l’origine de ce vaste coup de filet, lapublication dans « l’Express », enmai dernier, d’un rapport de surveil-lance datant d’octobre 2007 sur Oli-vier Besancenot mais aussi sur sa fa-mille. Détails sur son habitation,adresse de la maternelle de son en-fant, étude de son compte en banqueet de celui de son épouse, descrip-tion de sa Peugeot 106 « avec unegalerie sur le toit ». Les barbouzardsont filé consciencieusement le lea-der de l’extrême gauche pendant dessemaines.

Les premiers soupçons se portentsur la société Taser France (SMPTechnologies), distributeur exclusifen France du pistolet à impulsionélectrique auprès de la gendarmerieet de la police. Lors de la dernièrecampagne présidentielle, Olivier Be-sancenot avait estimé que l’utilisa-tion de cette arme était responsablede « 150 décès » aux Etats-Unis. Uneprocédure était intentée par Taser

France à l’encontre du postier, quidoit normalement comparaître lundiprochain devant le tribunal degrande instance de Paris pour « diffa-mation ». Cette affaire judiciaire a-t-elle glissé vers les chemins plus si-nueux de la barbouzerie ?

Les enquêteurs de la BRDP, saisisde ce dossier d’espionnage, relèventles noms des différents utilisateursdes fichiers bancaires et de policequi ont tapé le nom « Besancenot ».Un policier de Bordeaux a ainsi puconsulter le fichier national automo-bile et remonter à la Peugeot 106 dufacteur. Un autre de la brigade de ré-pression des fraudes aux moyens depaiement s’intéresse au « Stic » dupostier, le système de traitement desinfractions constatées. De leur côté,un douanier et un policier affecté au-près du Crédit lyonnais s’occupentscrupuleusement, d’après l’enquête,des comptes bancaires du coupleBesancenot. Voici pour les « taupes »présumées de cette affaire.

Reste à connaître les deux mail-lons manquants de cette opérationd’espionnage : le cabinet privé qui alancé ces recherches et le comman-ditaire. En épluchant la comptabilitéde la société parisienne de détectivesDussaucy, les enquêteurs auraientdécouvert un chèque signé pas la so-ciété SMP Technologies d’un mon-tant avoisinant les 4 000 �. Les audi-tions d’hier devaient déterminer lesrôles des uns et des autres dans unmilieu où l’on sous-traite énormé-ment pour éviter de remonter à lasource.

L’avocate du directeur de SMPTechnologies a assuré hier que sonclient n’a « jamais eu le moindre inté-rêt à commanditer » des investiga-tions sur Olivier Besancenot. « Ilcompte sur les opérations actuelle-ment en cours pour que toute la lu-mière soit faite dans ce dossier », aconclu l’avocate.

François Vignolle

et Damien Delseny

ESPIONNAGE. Le patron de la société Taser, des policiers et des détectives privés ont étéplacés en garde à vue hier. Antoine Di Zazzo, le directeur de l’entreprise qui commercialise

les fameux pistolets électriques, est suspecté d’avoir fait espionner Olivier Besancenot.

� En mars dernier, lecommissaire PatrickMoigne a été mis enexamen pour « violationdu secret professionnel »et « corruption passive »,l’ancien patron de labrigade de répression desfraudes aux moyens depaiement de la policejudiciaire parisienne estsoupçonné d’avoirmonnayé desinformations sur desprocédures en cours àcertaines de sesconnaissances. Suspendude ses fonctions depuissa mise en cause, ilrisque la radiation.

� Au mois de mai,Patrick Baptendier révèledans son livre avoirtravaillé successivementpour les cabinetsd’intelligence économiqueKroll et Geos. Il informaiten même temps la DST(Direction de lasurveillance du territoire).L’ancien gendarme, misen examen dans uneaffaire de violation defichiers, explique avoirsurveillé de nombreusespersonnalités, souventpour le compte degrandes sociétés.

� Le 20 septembre2007, un gendarme aété mis en examen pouravoir venduponctuellement desinformations à despersonnes impliquéesdans diverses affairesjudiciaires. Valeur destransactions : 40 000 �.

REPERES

Beaucoup d’anciens policiersse reconvertissent dans le privé.(REA/GILLES ROLLE.)

Antoine Di Zazzo, le patron de Taser France, est soupçonné d’avoircommandité l’opération d’espionnage visant Olivier Besancenot.(PXP GALLERY/ERIC BERACASSAT.)

LES FAITS DIVERS

M E R C R E D I 1 5 O C T O B R E 2 0 0 8 15

« Que les barbouzards rendent des comptes »OLIVIER BESANCENOT, porte-parole de la LCR

N MAUVAIS film de bar-«U bouzes et de flics véreux. »Olivier Besancenot ne cache pas sasatisfaction et a du mal à réprimerun sourire, hier, en commençant saconférence de presse. Le porte-pa-role de la LCR, qui a beaucoup souf-fert d’apprendre que lui, mais surtoutsa femme et son fils avaient été es-pionnés, est satisfait par les dixgardes à vue. « Ma première réactionest l’indignation », lâche-t-il en de-mandant « que les barbouzards ren-dent des comptes ».

Mais pour le facteur de Neuilly, cerebondissement tombe aussi à pic.Et il entend bien utiliser cette affaireà des fins politiques. En baisse decinq points dans le dernier sondageIfop pour « Paris Match », Besance-not paie sans doute son soutien trèscritiqué à Jean-Marc Rouillan(NDLR : ancien membre d’Action di-recte responsable de l’assassinat duPDG de Renault Georges Besse).Lancé dans la création de son Nou-veau Parti anticapitaliste (NPA) pré-vue pour janvier, il peut reprendre lamain en changeant de sujet.

Le leader d’extrême gauche vad’abord poursuivre son combat

contre le pistolet Taser et SMP Tech-nologies, la société qui le diffuse enFrance. Besancenot souhaite un« moratoire » sur le sujet.

« Retirer le fichier Edvige »

Dès lundi, il est cité à comparaîtrepar SMP Technologies qui l’accusede « diffamation » pour avoir déclaréque le Taser avait tué des gens enAmérique du Nord. Et si, malgré lesderniers rebondissements, son avo-cat Antoine Comte veut tout fairepour que ce procès ait bien lieu, c’estque Besancenot aprévu depuis long-temps de faire de cette audience unetribune politique et médiatique.Outre son défenseur, le porte-parolede la Ligue communiste révolution-naire a également fait appel à…Noël Mamère, le Vert qui a prêté ser-ment au barreau de Paris en mai der-nier. « On a sollicité tout le monde,explique Pierre-François Grond, dela direction de la LCR, les gensd’Amnesty International (NDLR : àl’origine du rapport évoquant desmorts dus au Taser), mais aussi Mar-tine Aubry, qui comme nous a desennuis avec SMP Technologies. » La

maire de Lille n’a pas encore ré-pondu sur sa venue.

Besancenot poursuit sa bataillecontre le fichier policier Edvige.« Avoir amendé ce fichier ne suffitpas, il faut le retirer », a-t-il répété. Onnous assure que personne n’aura ac-cès à ces données, mais ce qui m’estarrivé prouve que n’importe quelbarbouze peut y avoir accès. »

Même si les proches du leaderd’extrême gauche assurent qu’il « seserait bien passé de la publicité crééepar cette affaire d’espionnage », ellelui permet donc d’occuper le terrain.« Nous préférerions pouvoir parleraux médias de la crise actuelle plutôtque de parler de ces affaires », clamePierre-François Grond. Il est vrai quela crise financière est aussi uncontexte favorable pour la créationd’un parti qui s’affirme anticapita-liste. Besancenot espère bien gonflerses troupes et attirer de nouveauxmilitants. « Les premiers indicesnous montrent que, face aux difficul-tés économiques, les demandesd’adhésion sont plus nombreuses »,indique-t-on à la direction. Leschiffres le confirmeront ou non enjanvier. Rosalie Lucas

de Taser arrêté

Une entreprise habituée à réglerses problèmes devant les tribunaux

’EST INDÉNIABLE, Taser est une société offen-C sive… sur le plan économique et judiciaire. Econo-miquement d’abord, SMP Technologies, le distributeurexclusif de Taser en France, s’est imposé comme le four-nisseur officiel de la police et la gendarmerie et sansdoute bientôt des polices municipales. Son PDG, An-toine Di Zazzo, n’est pas étranger à ce succès. Il se vanted’avoir testé l’arme sur lui des dizaines de fois. Après avoirconvaincu les forces de sécurité, il s’est attaqué aux « par-ticuliers ». Des médecins cherchent ainsi à se doter decertaines armes de la marque pour se protéger.

La société pourrait profiter paisiblement de ce succèsen préparant l’avenir et notamment son projet de « giletTaser », une sorte de blouson censé protéger les femmesd’une agression. Mais voilà, ses promoteurs aiment aussiferrailler sur le terrain judiciaire. Olivier Besancenot biensûr, mais aussi Amnesty International et le Réseaud’alerte et d’information pour les droits de l’homme(Raid-H) en ont fait les frais. Taser attaque tous ceux quiosent évoquer la dangerosité des pistolets à impulsionsélectriques de la marque.

L’audience en diffamation visant Olivier Besancenot,

qui avait évoqué des décès dus au Taser, doit en principese tenir lundi au tribunal de grande instance de Paris. Lemême jour, Raid-H sera fixé sur son sort après son procèsdu mois de septembre. Preuve supplémentaire de l’acti-visme de la société, l’envoi de deux huissiers le 6 octobreà la mairie de Lille. Les deux hommes étaient porteursd’une sommation destinée à Martine Aubry qui avait dé-claré la veille sur Canal + au sujet du Taser : « C’est dange-reux, cela a déjà fait 290 morts en Amérique du Nord. »L’élue a été sommée par SMP Technologies de fournirles noms des victimes.

La dangerosité en question

Au cœur de cette guérilla judiciaire, le problème de ladangerosité du Taser. Mais de l’aveu même du Conseilnational de l’ordre des médecins, aucune enquête scien-tifique sérieuse ne tranche. Taser met en avant des cou-pures de la presse médicale favorables tandis que les op-posants s'échangent des vidéos sur une victimecanadienne foudroyée par un tir. En France, où le pistoletutilisé est moins puissant qu’au Canada, aucun tir de Ta-ser par les forces de l’ordre n’a donné la mort. D.D.

Procès FerraraL’artificier du commandopasse aux aveux

A PHRASE est prononcée d’uneL voix sourde puis le silence sefait. Il est 16 h 35, hier, et le procès del’évasion d’Antonio Ferrara, enmars 2003 de la prison de Fresnes,connaît, après deux semaines d’au-dience, son premier coup de théâtre.Dans le box des accusés, Domi-nique Battini a pris la parole. « Jetiens à reconnaître ma participationà l’évasion d’Antonio Ferrara. »

Ce Corse, surnommé Doumé,avait jusque-là toujours nié être l’arti-ficier du commando. Cheveux ras,grisonnant sur les tempes, de fineslunettes sur le nez, le quadragénairedéveloppe, à la demande de la prési-dente de la cour d’assises de Paris,Janine Drai. « Mon rôle a été de fairesauter la première porte de la prison,c’est là que j’ai été blessé. Quelqu’un

d’autre a pris la relève pour faire sau-ter la deuxième porte. Ensuite, je nesais pas ce qui s’est passé. Je me suisretrouvé dans une voiture. » La ma-gistrate insiste : « C’est tout ? » « C’esttout ! » Il prend soin de dédouanerceux qui se retrouvent à ses côtés, ycompris l’avocat Karim Achoui,soupçonné de complicité. Alorsqui ? « Je ne vous dirais pas les noms,tout de même. Je n’ai pas l’habitudede parler. » Et Doumé de s’arrêter là.Dans la foulée, d’autres accusés re-connaissent leur participation, a mi-nima, aux préparatifs ou à la cavaledu braqueur italien. Mais aucun neva jusqu’à avouer avoir fait partie ducommando. Quant à Antonio Fer-rara, il a revendiqué son « droit àl’évasion ».Brendan Kemmet et Matthieu Suc

AccidentSamy Naceri interpellé aprèsavoir renversé une policière

ARTICULIÈREMENT habile àP la conduite de sa Peugeot 406blanche dans son rôle de chauffeurde taxi dans le film du même nom,Samy Naceri a manqué de dextéritéhier soir, vers 19 h 10, alors qu’il sor-tait d’un parking des Champs-Ely-sées dans le VIIIe arrondissement deParis. Pour une raison inexpliquée,l’acteur, âgé de 47 ans, a perdu lecontrôle de son véhicule Range Ro-ver avant de venir percuter une poli-cière, en poste aux abords de l’am-bassade d’Espagne, située avenueMarceau. Touchée au dos, la jeunefonctionnaire a été rapidement priseen charge par les pompiers, tandisque Samy Naceri s’expliquait avecles policiers.

« Il semble simplementqu’il a fait preuve

d’inattention »

« Quand les fonctionnaires ont com-pris qu’il tentait d’usurper l’identitéde son frère parce qu’il ne possèdeplus de permis, Samy Naceri a étéplacé en garde à vue dans les locauxdu service central des accidents, re-lateun proche du dossier. Son alcoo-lémie s’est révélée négative. Il sem-blait parfaitement maître delui-même. Il semble simplementqu’il a fait preuve d’inattention à sasortie du parking. »

Informée de l’accident, la ministrede l’Intérieur, Michèle Alliot-Marie,qui se trouvait à une réception àl’ambassade d’Espagne, est venueréconforter la fonctionnaire, légère-ment blessée. « La ministre est venuesaluer le policier renversé alors quece dernier était en train de se fairesoigner dans une ambulance depompiers, à deux pas de l’ambas-sade », précise un proche de MichèleAlliot-Marie.

Déjà condamné à de multiples re-prises, Samy Naceri pourrait êtrepoursuivi pour usurpation d’identitéet conduite sans permis. L’acteur,sorti de prison depuis peu, a déjà étéjugé au mois de mai 2007 pourconduite sans permis et contraint àverser 960 �. En octobre 2006,Samy Naceri avait été interpellé entrain de remonter une file de véhi-cules au guidon d’une puissantemoto, à proximité de son domicilesitué dans l’Ouest parisien. L’enfantmaudit du cinéma français a égale-ment écopé de peines plus lourdes.Trois mois pour des violences com-mises à la sortie d’une boîte de nuit àAix-en-Provence (Bouches-du-Rhône) en janvier 2007. Dix moisaprès avoir agressé un styliste dansun restaurant parisien en no-vembre 2005. L’interprète du hérosdes quatre films « Taxi » avait étécondamné pour la première fois en2003.

Stéphane Sellami

PARIS, HIER. « Ma première réaction est l’indignation », lance Olivier Besancenot, le leader d’extrêmegauche. (AP/MICHEL EULER.) (

Samy Naceri a déjà été condamné pour conduite sans permis.(LP/AURELIE AUDUREAU.)

N

CréteilCréteil

VAL-DE-MARNE

Thiais

LES FAITS DIVERS

16 M E R C R E D i 1 5 O C T O B R E 2 0 0 8

JusticeArrêté pouravoir menacéRachida Dati

A MINISTRE de la Justice, Ra-L chida Dati, a été la cible de me-naces de mort via Internet. Plusieursmessages électroniques ont été adres-sés, le 20 septembre, à la mairie duVIIe arrondissement de Paris, dontRachida Dati est la maire. Informés,les policiers de l’Office central de luttecontre la criminalité liée aux techno-logies de l’information et de la com-munication ont remonté la piste del’expéditeur malveillant. Interpellélundi à son domicile du XVIIIe arron-dissement, l’homme âgé de 34 ans areconnu les faits en garde à vue. « Il aadressé plusieurs menaces de mort etd’insultes à la garde des Sceaux, pré-cise une source proche de l’affaire.Ses explications sur les raisons de songeste ne sont pas très cohérentes.C’est une personnalité à la dérive. »Davy R. a été remis en liberté hier soiret devra se présenter le 4 novembrepour répondre de ses actes. St.S.

EN BREF

� TerrorismeLes services de renseignementsbritanniques enquêtent sur « unimportant complot » terroriste, a dé-claré hier le secrétaire d’Etat britan-nique à la Lutte contre le terrorisme.« Il y a un nouveau complot impor-tantqui est en développement », a-t-ilindiqué. « La menace est énorme »,a-t-il averti.

� EnquêteL’animateur vedette Philippe deDieuleveult, disparu lors d’une ex-pédition sur le fleuve Zaïre en 1985,ne s’est pasnoyé mais a été arrêtéparles services secrets zaïrois avantd’être exécuté, affirme le magazine« XXI » à paraître demain, à la suited’une longue enquête s’appuyant surdes documents de justice zaïrois.

� DégradationsCoup de filet après la nuitd’émeutes de juin dernier à Vitry-le-François (Marne). Vingt-huit per-sonnes, dont une jeune femme etplusieurs mineurs, ont été arrêtéeshier matin et placées en garde à vue.

� RacismeDes inscriptionsàcaractère racisteet antisémite ont été découverteslundi à Wissous (Essonne) sur laporte du domicile d’un couple dontla femme est arabe et l’homme juif.Vendredi et samedi, des faits simi-laires avaient été constatés sur unmur de leur domicile.

Immolation

L’adolescent gravementbrûlé a laissé deux lettres

Créteil (Val-de-Marne)

ÉDRIC*, 16 ans, se trouvaittoujours hier dans un étatC critique, brûlé sur la moitié

du corps après avoir tenté de se sui-cider lundi après-midi en s’immo-lant par le feu en pleine rue à Thiais(Val-de-Marne). Les médecins del’hôpital des grands brûlés Percy àClamart (Hauts-de-Seine) l’ont placéhier en coma artificiel. Le quartierreste sous le choc : « J’ai entendu descris puis j’ai vu l’adolescent : c’étaitune véritable torche humaine, ra-conte une riveraine qui a assisté audrame de son balcon. Il courait danstous les sens. Le jardinier, qui setrouvait là, lui a arraché son blousonen flammes puis a projeté le jeune àterre pour enlever le reste de ses vête-ments en feu. L’adolescent a crié àplusieurs reprises : Laissez-moi mou-rir. »

Quelques minutes avant, Cédrics’était aspergé d’essence la tête et lecorps avant d’y mettre le feu. Selonplusieurs témoignages, quelquesinstants auparavant, l’adolescentdéambulait dans la rue en hurlant :« Je vais me suicider. » Le malheu-reux est décrit par ses parentscomme un adolescent « renfermé »,passant du temps sur son ordinateur.

Une première lettre a été retrou-vée dans sa chambre. Cédric s’yadresse à un ami et une phrase fait

référence à son acte : « J’avais l’inten-tion de me brûler vif lundi. » En tra-vers du mot, les inscriptions « dra-gées de paracétamol » ont étégriffonnées. Interrogés par la police,ses parents ont en effet signalé la dis-parition d’une plaquette de seizecomprimés, retrouvée vide au domi-cile de la grand-mère chez qui lejeune avait déjeuné.

« Un jeune normalet réservé »

Cédric a aussi laissé une lettre,confiée à un camarade de classelundi en début d’après-midi. « Il étaitchargé de la remettre au conseillerprincipal d’éducation (CPE), un deses anciens professeurs », explique ledirecteur du lycée privé Saint-Andréà Choisy-le-Roi, où Cédric est scola-risé. Le contenu fait référence au dé-but d’un des trois tomes du « Sei-gneur des anneaux ». Un message« incompréhensible », selon le direc-teur, qui précise que le texte est dac-tylographié, mais que Cédric auraitutilisé son sang pour signer. Selon lechef d’établissement, l’adolescent,adepte des jeux de rôle sur Internet,aurait pu confondre « le virtuel et leréel ». Pour le parquet de Créteil, unephrase du texte tirée du « Seigneurdes anneaux » retient l’attention : « Etlorsque le feu avait pris corps, la croixdisparut et ils sombrèrent dans le pa-radis éternel. » Dans le roman, unpersonnage, le roi Dénéthor, s’im-mole. Hier, à la sortie du lycée, Nour-dine et Virginie, en classe de secondeavec Cédric, parlent d’un jeune « nor-mal et réservé ». « Jamais on n’auraitpensé qu’il fasse une chose pareille »,soupire Medhi, un autre camarade.

Samantha Gaudfrin

* Le prénom de la victime a étémodifié pour préserver sonanonymat.

Un double projetde suicide stoppé à temps

Nantes(Loire-Atlantique)

DE NOTRE CORRESPONDANT

E PROJET de suicide de deuxL jeunes hommes de 20 ans aété intercepté à temps par les pa-rents de l’un d’entre eux, évitant ledrame de justesse. Les deux co-pains de collège, habitant la ban-lieue de Nantes (Loire-Atlantique),s’étaient écrit longuement sur In-ternet et devaient passer à l’actemercredi dernier. « Il y avait un sui-cide combiné entre les deuxjeunes », confirme le lieutenant-colonel Guyot de la gendarmeriede Loire-Atlantique. Les parentsde Guillaume*, alertés par les pro-

pos de leur fils qui parlait demettre fin à ses jours et qui avaitdéjà été hospitalisé pour ce motif,ont fouillé sa messagerie électro-nique et sont tombés sur la corres-pondance de leur fils. Les parentsont alerté les pompiers lorsqueGuillaume s’est retranché dans sachambre, dans le noir, face à sonordinateur. Ce sont les gendarmesqui ont dû le convaincre de sortir.Dans le même temps, la police,prévenue par la gendarmerie, frap-pait à quelques kilomètres de làchez la mère de Romain*. Lesdeux garçons ont été hospitalisésdans des établissements séparés.

Pierre-Baptiste Vanzini

* Les prénoms ont été modifiés.

Assassinat« Le procès de l’assassin de mon fils est indispensable »VÉRONIQUE CRÉMAULT, mère de Valentin, 10 ans, tué par un marginal le 28 juillet

Bourg-en-Bresse (Ain)DE NOTRE ENVOYE SPECIAL

IER APRÈS-MIDI, Véronique et Jean-Pierre Crémault, les parents du petit Va-H lentin, 10 ans, retrouvé mort le corps percé

de 55 coups de couteau le 28 juillet à Lagnieu, ontété reçus par la juge d’instruction, Jocelyne Krae-mer-Piffaut. La magistrate leur a expliqué lesconclusions des deux expertises psychiatriques etpsychologiques effectuées sur les deux suspects :Stéphane Moitoiret, 39 ans, mis en examen pour« assassinat avec actes de barbarie » et sa com-pagne, Noëlla Hégo, 49 ans, mise en examen pour« non-empêchement de commission d’un crime »et « dissimulation de preuves ». Deux marginauxen plein délire mystique. Parmi les trois expertsnommés au mois d’août, deux ont conclu queMoitoiret avait eu « son discernement altéré aumoment des faits ». Le troisième a clairement évo-qué « l’abolition » du contrôle de ses actes. Lestrois spécialistes ont conclu à « une altération pro-fonde » du discernement pour Noëlla Hégo. Lamère de Valentin témoigne de son incompréhen-sion et de sa douleur.Comment comprenez-vousces expertises ?

� Véronique Crémault. Stéphane Moitoiretsavait pertinemment qu’il allait tuer ce soir-là. Cefut mon fils, mais cela aurait pu être n’importe qui

d’autre. Il a tout prémédité. Je ne suis pas psy, maisquand on est capable de dissimuler des preuvescomme il l’a fait — on n’a jamais retrouvé l’armedu crime —, cela veut bien dire qu’il n’y a aucunefolie dans son geste. Il est totalement responsablede ses actes. Mais cette réunion chez la juge étaitnécessaire et on a eu toutes les réponses à nosquestions.

Le risque existe pourtant que le procèsde l’assassin de votre filset de sa complice n’ait jamais lieu…Je n’envisage même pas cette hypothèse. Le pro-cès est indispensable et absolument nécessairepour notre famille. Les Français ne compren-draient pas d’ailleurs qu’il n’y ait pas un procès de-vant une cour d’assises. Les déclarer partiellementou totalement irresponsables ne serait pas unsigne de bonne justice. Et la psychiatrie n’est pasune science exacte, chacun le sait. Un non-lieun’aurait aucun sens.

« Notre vie est comme suspendue »

Quel est votre quotidien aujourd’hui ?

Notre vie est comme suspendue au-dessus duvide. Il n’y a plus d’issue pour nous. Le quotidienest un enfer permanent. Ni moi ni mon mari nousn’avons pu reprendre nos activités profession-nelles. Nous sommes comme aspirés par cette tra-gédie qui a volé notre vie. Il n’y a plus d’avenir.Seule la perspective du procès nous fait tenir et ré-sister au pire.Quel souvenir gardez-vous de Valentin ?

Un petit gars souriant et débrouillard. Mais surtoutun fils courageux qui a voulu se battre pour échap-per à son assassin. Il l’a sans aucun doute blessédans cette ruelle, ce qui a permis de l’identifier. Unvrai battant.

Propos recueill is par Jean-Marc Ducos

PrécisionNous avons reçu ce droit de réponsede Dieudonné M’Bala : « Il est faitétat dans un article du “Parisien” endate du 20 septembre 2008 d’uneenquête diligentée par Tracfin, la cel-lule anti-blanchiment de Bercy, auxfins d’établir un lien entre BonnieProduction, la société dont je suis legérant, et le Front national. Le FNau-rait versé, selon des sources non véri-fiées du quotidien, soixante mille eu-ros en contrepartie de la location duThéâtre de la Main d’Or. Une infor-mation totalement mensongère queje démens vigoureusement. Je m’in-surge contre la gravité de telles accu-sations, même rédigées au condi-tionnel. »NDLR : « le Parisien » maintient sesinformations, vérifiées et confirméespar un responsable du Frontnational.

THIAIS (VAL-DE-MARNE), HIER. Les habitants du quartieroù un jeune homme de 16 ans s’est immolé sont sous le choc.(LP/SAMANTHA GAUDFRIN.)

BOURG-EN-BRESSE (AIN), HIER.Véronique Crémault, la mère de Valentinà la sortie du palais de justice.(PHOTOPQR/« LE PROGRES »/LAURENT THEVENOT.)

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VIVRE MIEUX *

18 M E R CR E D I 1 5 O C T O B R E 2 0 0 8

/Et vous, quel est votre fantasme ?

« Aimer sous la pluie.Mais de préférence sousla pluie des tropiques. Pasici. Comme je suisoriginaire de l’île de laRéunion, je voudraisjustement faire l’amour surmon île, sur la plage faceà la mer. Je ne le feraistoutefois pas avecn’importe qui.Uniquement avec moncopain, avec qui j’ai déjàréalisé quelques-uns demes fantasmes. Mais pascelui-là. »

« Trouver l’hommeidéal. Voici monfantasme désormais, parceque, sinon, je les ai déjàtous réalisés ! C’est pourcela que je tente deréaliser LA rencontre,trouver l’amour, lacomplicité, bref vivre unehistoire simple entre deuxpersonnes qui vivent leursenvies ensemble et quisont en phase au mêmemoment. Après, bien sûr,avec cet homme, tout estpossible… »

« Ce serait depratiquer leKama-sutra pendanttrois jours avecquelqu’un qui me plaît,sans s’arrêter. Enfin, justepour manger. On ne feraitpas cela dans un lieupublic bien sûr, maisplutôt sur une plage, sousun parasol ou une grandetente, avec un canapé etdes coussins. Dans unbeau cadre, érotique etexotique, bercés par lebruit de la mer. »

« Coucher avec JeanDujardin. Pour moi, ilincarne l’homme idéal.J’aime absolument toutchez lui : son physique,son humour et sapersonnalité. Si celapouvait se faire, ce seraitaprès l’avoir rencontré aucours d’une soirée du côtéde Bordeaux, puisque jesais qu’il est originaire delà-bas. Ou bien dans ungrand palace avec vue surl’océan. Aux Maldives parexemple. »

« Faire l’amour avec unhomme politique…Quand je vois que NicolasSarkozy a réussi à séduirel’ex-mannequin CarlaBruni, ça me fait rêver(rires) ! Sinon, ce seraitavec un professeur dephilosophie. Ce sontsûrement des genssensibles, qui réfléchissent,qui ressemblent un peuaux femmes. Les profs dephilo ont ça en eux. J’enverrais bien un me retenirà la fin d’un cours. »

96 % des Françaises fantasment

SES PATIENTES em-barrassées qui lui ré-pondent : « Non doc-teur, je n’ai pas deA fantasmes », Sylvain

Mimoun réplique toujours en sou-riant : « On sait bien que tout lemonde rêve, même ceux qui ne sesouviennent de rien au réveil. Lesfantasmes, c’est pareil : vous en avezforcément ! » Pour ce gynécologuequi publie aujourd’hui « Ce que lesfemmes préfèrent »*, une enquêtetrès dense consacrée au désir fémi-nin, le fantasme est même le plusdiscret et le plus indispensable alliédes femmes épanouies. A conditiond’oser lâcher la bride à ses pensées etde rester dans l’imaginaire.� Un formidable stimulant fé-minin. « Le fantasme, c’est une ca-resse de l’esprit, explique le docteurMimoun. Les femmes aiment les ca-resses. Il ne faut pas qu’elles aienthonte ou qu’elles culpabilisent : cesscénarios imaginaires sont sains ettrès utiles pour stimuler leur désir. »Surtout quand on sait à quel point cedésir est fluctuant, bousculé par leshormones ou écrasé par la fatiguedu quotidien… L’éducation joueaussi : les jeunes femmes — pluslibres — culpabilisent moins de lais-ser leur imagination vagabonder,sauf… lorsqu’elles sont dans les brasde leur compagnon. « Elles ont lesentiment de le trahir, au début. Etpuis, avec le temps, elles se rendentcompte que ce n’est pas ça, trahir. »Selon lui, toutes les femmes ont —au moins — un fantasme bien àelles, lequel peut durer des années,enrichi avec l’expérience de petitesvariantes plus élaborées.� Un « top 5 » très classique.N’en déplaise à ceux qui imaginentles fantasmes de la femme « mo-derne » totalement débridés, l’en-quête de Sylvain Mimoun révèle desscénarios récurrents plutôt clas-

siques. « L’idée générale, c’estquelque chose qui s’impose à elle,dont elle n’est pas vraiment respon-sable : Mon corps est débordé par cetteenvie. » Ainsi la peur d’être surpriseest un grand classique (bureau, ci-néma, ascenseur), avec un parfait in-connu (plus souvent convoqué queBrad Pitt), un homme au statut pro-fessionnel mythique (pilote, prof,médecin…) et même parfois unefemme (sans que cela soit le signed’une homosexualité refoulée). Lanature est omniprésente dans cesrêves éveillés : sous l’orage, dans lesable, dans la neige… La femmes’imagine aussi fréquemment forcéeà faire l’amour : « C’est un fantasmedéroutant : elles se demandent sielles sont normales. Mais cela n’arien à voir avec un vrai viol : ce sontelles qui mettent en scène. »

� Une réalité bien distincte.Les femmes peuvent bien rêverd’une étreinte sauvage avec un in-connu sous une porte cochère, dansla vraie vie elles demandent surtoutde l’attention et des attentions : uncompagnon à la fois tendre et virilqui la connaisse, s’adapte à sonrythme, sache la surprendre sans luiimposer quoi quece soit… et surtoutpas de lui raconter ses fantasmes.« C’est son jardin secret. Il peut arri-ver qu’un fantasme confié à l’autre setransforme en jeu sexuel à deuxmais, d’une manière générale, quandon passe à l’acte, on n’est plus dansle fantasme et on s’en lasse très vite,conclut Sylvain Mimoun. Les plusépanouies, au fond, sont les femmesqui ont une vie sexuelle simple etjoyeuse… secrètement nourrie parune imagination débordante ! »

Florence Deguen

* « Ce que les femmes préfèrent »,de Sylvain Mimoun avec lacollaboration de BernadetteCosta-Prades, Albin Michel, 15 �.

SEXUALITE. Les femmes aussi ont des fantasmes. Et c’est tant mieux,selon le docteur Mimoun qui publie aujourd’hui une enquête passionnante : « Ce queles femmes préfèrent ». Faire l’amour avec un inconnu ou une star reste un classique.

Propos recueillis par Sébastien Blondé

� Les fantasmes sontcourants : 96 % desfemmes avouent en avoir(8 % très souvent, 30 %souvent, 42 % parfois, 16 %rarement).� Ils sont réalistes : 80 %de ces femmes décrivent desfantasmes qui pourraient seréaliser dans la vie.� Le désir est fragile :95 % des femmesreconnaissent avoir desbaisses de désirmomentanées, 34 % accusentla monotonie de le freiner.� 88 % des femmespensent que le plus stimulantpour elles, sexuellement, estde se sentir désirées.� Pratiques variées : 94 %des femmes pratiquent lapénétration vaginale pour76 % qui la trouventstimulante, 86 % lecunnilingus pour 61 % quiapprécient, 83 % la fellationpour 39 % que cela attire…La sodomie est moins testée(39 %) et peu désirée (9 %).Statistiques extraites del’enquête Ipsos effectuéepour le docteur Mimoun,auprès de 1 500 femmes de18 à 65 ans.

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Selon le gynécologue Sylvain Mimoun, les femmes ne doivent pas avoir honte de leurs fantasmes :« Ces scénarios imaginaires sont sains et très utiles pour stimuler leur désir. » (BSIP/M. GRATTON.)

(LP/PHILIPPEDEPOULPIQUET.)

VIVRE MIEUX

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Santé

Le soja accusé de favoriser le cancer du seinN PENSAIT qu’il diminuait les risques decancer du sein chez les femmes qui enO consomment. Eh bien c’est tout le

contraire, selon un récent colloque organisé au Sé-nat à Paris à l’occasion de l’opération Octobrerose, organisée pendant tout le mois contre cettepathologie. « Le lait de soja est tout d’abord uneescroquerie nutritionnelle, s’insurge Jean-MarieBourre, membre de l’Académie de médecine, au-teur de Bien manger : vrais et faux dangers (OdileJacob). Ce n’est qu’un liquide blanc, un CanadaDry de lait. Il ne contient ni calcium ni oligo-élé-ments. Il est strictement contre-indiqué pour lesenfants. »

Selon le spécialiste, leurs mamans aussi doivents’en méfier. Le soja est une légumineuse quicontient des phyto-œstrogènes, comme l’avoine, lemaïs et l’orge, mais à concentration supérieure.Ces molécules ressemblent beaucoup à l’œstra-diol, une des hormones sexuelles féminines. « Cesont donc de potentiels perturbateurs hormonaux

chez les femmes. Cela peut favoriser le développe-ment des cancers hormono-dépendants, commeceux du sein », affirme Jean-Marie Bourre.

En 2005, l’Agence française de sécurité sani-taire des aliments avait déjà tiré la sonnetted’alarme contre le soja, pourtant considérécomme un aliment « santé » par le grand public.

« L’idéal, c’est trois heures de sportpar semaine »

« Il ne faut pas exagérer, tempère le médecin DavidServan-Schreiber — lui-même consommateur desoja — qui organisait hier de son côté un colloqueà Paris. Plusieurs études, dont une très récente,menées sur les femmes asiatiques, montrent quele soja diminue leur risque d’avoir un cancer dusein. Mais il est vrai que les femmes qui ont déjà eucette pathologie, ou qui sont susceptibles d’avoirun cancer hormono-dépendant, doivent limiter

leur consommation. En mangeant un yaourt desoja par jour, on ne risque rien », rassure-t-il.

Les femmes exposées à ce risque doivent êtrevigilantes, en évitant les compléments alimen-taires à base de phyto-œstrogènes (contenus dansle soja) vendus contre la ménopause en paraphar-macie. Car si ces gélules sont efficaces contre lesbouffées de chaleur, elles peuvent avoir des consé-quences néfastes sur une éventuelle tumeur nondétectée. Pour les femmes ménopausées, maisaussi les plus jeunes qui cherchent un moyen dese protéger du cancer du sein sans risque, il y a toutsimplement… le sport. « L’idéal, c’est trois heurespar semaine, mais pas plus », explique JosetteDall’Ava, chef du service de physiologie à l’hôpitalCochin. L’exercice permet de faire diminuer lesœstrogènes actives, soupçonnées d’être à l’originedes pathologies du sein. Selon la spécialiste, se dé-penser trois heures par semaine permet de dimi-nuer de 30 à 40 % le risque de contracter un can-cer du sein. Alexandra Echkenazi

Sécurité routière

Les petits cyclistespassent aussi leur permis

PRÈS LE PERMIS piéton,voilà le permis cycliste. LesA enfants de l’école élémen-

taire de la rue de Belleville, àParis (XXe), ont été les premiers, hier,à s’y frotter. Le programme, mis surpied par l’association PréventionMaif à l’occasion de la Semaine de lasécurité routière, se déroule enclasse, au rythme de quatre à six ses-sions de quarante-cinq minutes,avec l’appui d’un DVD-ROM. A laclef, un permis symbolique, qui res-semble comme deux gouttes d’eau àcelui de leurs parents.

Bien que théorique, l’apprentis-sage se révèle bien utile pour ces pe-tits Parisiens, en classe de CM 2 ettous âgés entre 10 et 11 ans, pour quila pratique du vélo est d’abord lu-dique. « Pour en faire, je vais à la Vil-lette avec mon père, explique An-dréa. Il y a de la place, une pistecyclable, et c’est beaucoup moinsdangereux que dans la rue. » Ils nesont qu’une poignée, sur les 26 en-fants que compte la classe, à recon-naître s’aventurer à deux-roues entreles voitures, les bus et les taxis de lacapitale. Trop dangereux. « Moi je lefais, lance fièrement Elyas, mais monpère se met toujours derrière moipour me donner les indications etme surveiller. » Aucun ne vient àl’école à bicyclette, « parce que lesparents ont peur qu’on nous le vole »,continue Elyas.

« Il faudra le montreraux policiers

si on se fait arrêter »

« L’idée, c’est de leur donner les ou-tils pour les responsabiliser, expliqueJean-Pierre Castello, le directeur del’école, qui assure également la for-mation. C’est aussi une manière deles sensibiliser aux avantages envi-ronnementaux du vélo. » Côté sécu-rité, le deux-roues n’a plus beaucoupde secrets pour les enfants. Les ré-ponses fusent au moment du quizsur les équipements à ne pas oublier.« Il faut des capadioptres ! lance Ana-dia, sûre de son effet. Si, si, ce sont lestrucs orange pour qu’on nous voie lanuit ! » Ses camarades enchaînent :« Et un gilet, et un feu à l’arrière, et

des pneus bien gonflés ! » Nemanque que le casque pour parfairel’attirail nécessaire. Les questions en-vironnementales sont moins bienmaîtrisées. Car le vélo, « c’est bien, çane pollue pas, mais c’est quandmême fatigant pour les jambes », re-marque Oumarou, du haut de ses10 ans.

Après la théorie, les enfants de-vront prendre le guidon d’ici à la finde l’année pour une épreuve pra-tique, dans la cour, sous l’œil de gen-darmes. « Ce côté pratique est essen-tiel pour compléter le travail enclasse, observe Olivier, leur institu-teur. Je ne sais pas comment ceuxqui ne savent pas faire de vélo, ilssont six dans la classe, vont se dé-brouiller. » Ils ont encore quelquessemaines pour se lancer et tentercomme les autres de décrocher leurtout premier diplôme d’écolier.« C’est important d’avoir ce permis,parce qu’il faudra le montrer aux po-liciers si on se fait arrêter », avoue,naïvement, la petite Hanadi…

Aymeric Renou

« Tous les enfants de CM 2concernés »

BERNARD BENOIST, président

de l’association Prévention Maif

L Y A 800 000 élèves, qui«I vont pouvoir passer pour lapremière fois cette année leur per-mis cycliste. Autant dire que tousles enfants de CM 2 de France se-ront concernés. Le kit de forma-tion est disponible gratuitement,explique Bernard Benoist, prési-dent de l’association PréventionMaif. Les enseignants peuvent l’in-clure dans leur programme et as-surer la formation, ou demander àl’un de nos 2 000 bénévoles d’in-tervenir en classe. »

« La pratique du vélo est de plusen plus courante en France, et lesenfants d’aujourd’hui seront plusadeptes que nous le sommes,

continue Bernard Benoist. Il fautpar conséquent leur faire com-prendre les erreurs à ne pas com-mettre, et dont se rendent cou-pables beaucoup de cyclistesaujourd’hui. En ville, 80 % d’entreeux grillent les feux rouges,comme nous avons pu le consta-ter en mandatant un huissier surplusieurs carrefours dans Paris il ya quelques jours. »

Le permis piéton, lancé en oc-tobre 2006 par l’assureur Gene-rali, a, lui, sensibilisé plusieurscentaines de milliers d’enfants deCM 2 chaque année aux dangersencourus sur le chemin de l’école.

A.R.

EducationEnquête aprèsdes tracts pro-alcooldevant un lycée

ES DEUX GÉRANTS d’une so-L ciété proposant de la vente d’al-cool à domicile, et dont des tractspublicitaires avaient été distribués le3 octobre devant un collège-lycée deMontgeron (Essonne), ont été inter-pellés et placés en garde à vue hieren fin d’après-midi. Le parquetd’Evry a ouvert une enquête pour« provocation d’un mineur à faireune consommation habituelle ex-cessive d’alcool ». Circonstance ag-gravante : les faits ont été commis àproximité d’un établissement sco-laire. Les deux gérants sont passiblesde trois ans d’emprisonnement et de75 000 � d’amende. L’un des deuxgérants de la société Call and Drinks’est défendu en assurant que lesprospectus avaient été distribués « àl’insu de leur plein gré » par des gensdont il dit ignorer l’identité. Les pros-pectus distribués proposaient des« alcools forts », une « livraison entrente minutes de 22 heures à6 heures », et des « offres promotion-nelles ». Le ministre de l’Education,Xavier Darcos, s’est déclaré « scan-dalisé » par cette affaire.

EN BREF

� SantéL’opération des amygdalesn’est pas de la petite chirurgie,avertissent plusieurs spécialistes,qui protestent ainsi contre la géné-ralisation des hospitalisations demoins de vingt-quatre heures pource type d’intervention. Selon cesmédecins, de nombreuses agencesrégionales d’hospitalisation de-mandent en effet aux établisse-ments de raccourcir la présence despatients et cela au détriment de leursécurité.

� EnvironnementL’Union internationale pour laconservation de la nature(UICN), en congrès mondial à Bar-celone, s’est prononcée pour unmoratoire sur la pêche au thonrouge en Méditerranée afin de per-mettre la restauration du stock.« Pour la première fois, les Espa-gnols et les Japonais se sont ralliésà une majorité d’autres pays afin deproposer la fermeture de la pêcheau thon rouge en Méditerranée »,s’est félicité le Fonds mondial pourla nature (WWF), saluant une« avancée historique ».

PARIS (XIXe), HIER. Ces élèves de CM 2 passent leur permis cycliste. Un diplôme qui vise notammentà leur enseigner les règles de sécurité propres à la conduite à vélo. (LP/GAEL CORNIER.)

LES SPORTS*

20 M E R C R E D I 1 5 O C T O B R E 2 0 0 8

L’ambiance délétère gâche le

A VICTOIRE et les sifflets.Surtout les sifflets. En ma-tière d’ambiance, ceFrance - Tunisie sera àL ranger dans le même

rayon que le France - Algérie d’oc-tobre 2001 et le France - Maroc denovembre 2007, rencontres égale-ment marquées par des manifesta-tions sonores hostiles aux joueurs del’équipe de France, conspués avant,pendant et après le match. « La Mar-seillaise », pourtant entonnée a cap-pella par Lââm (chanteuse d’originetunisienne), a été elle aussi couvertepar des lazzis provocateurs. Le dou-blé de Thierry Henry et le troisièmebut de Karim Benzema n’auront passuffi à occulter cette sensation demalaise.

« C’était la deuxième fois en troisjours qu’on jouait à l’extérieur, iro-nise le capitaine des Bleus. Si ma joiea été démonstrative sur mon premierbut, c’était pour montrer qu’on étaitchez nous. Ce genre d’ambiance neme perturbe pas. » Ni Raymond Do-menech, excellant toujours autantdans l’art du contre-pied : « Lesjoueurs français et tunisiens entre-

mêlés, c’était un moment fabuleuxde fraternité. J’ai été ému. C’est laseule chose qui compte. Pour lereste, je suis sourd. »

Les politiques n’ont pas affichéune telle surdité. Roselyne Bachelot,ministre des Sports, s’est dite « cho-quée » par ces sifflets. Razzy Ham-madi, secrétaire national du PS, lui aemboîté le pas : « En dépit de sespromesses non tenues, la Répu-blique n’est pas à humilier en sifflantson hymne. »

« Siffler,c’est un effet de mode »

A la sortie du Stade de France, on n’apas cherché à éluder le problème.

« Au moins, on n’a pas envahi le ter-rain », sourit Fouad, supporteur tuni-sien faisant référence au matchFrance - Algérie arrêté avant sonterme en raison de l’envahissementdu terrain. Venu de Gand, en Bel-gique, avec sa sœur Cerine et soncousin Sahbi, Salah avoue avoir étédécontenancé : « Il ne fallait pas faireça. Il faut respecter la Marseillaise.On est tous des Français ! »

Maillot tunisien sur les épaules etvenu de Noisy-le-Grand, Amine re-connaît avoir chahuté les Tricolores :« J’ai sifflé, parce qu’Henry nous a faitmal. On a aussi sifflé Ben Arfa, car iljouait contre la Tunisie. C’est pour-tant la fierté du pays. C’est bête, maisc’est comme ça. » Son ami Obeidane se cache pas : « C’était inutile. Ben

Arfa joue avec l’équipe de France de-puis l’âge de 12 ans. Les trois butsfrançais étaient super beaux. Main-tenant, les sifflets étaient aussi pourDomenech. Ce sont ses joueurs quil’ont sauvé car, tactiquement, il n’estpas là… »

Gilles, béret frappé du coq sur latête, n’est pas surpris : « On s’y atten-dait. C’est débile de siffler, mais c’estun effet de mode. Les Tunisiens ontfait comme les Algériens et les Maro-cains. Il faut juste se respecter. » A cetinstant, sa fille Chloé, écharpe trico-lore autour du cou et fan absolue deZidane, entonne « la Marseillaise ».Celle-ci ne sera pas sifflée.

Farid Zouaoui

(avec H.M. et D.S.)

FOOTBALL, AMICAL/FRANCE - TUNISIE 3-1. Trois jours après l’encourageant résultatnul ramené de Roumanie, les Bleus ont vécu des moments très pénibles hier au

Stade de France. « La Marseillaise » a été sifflée. Comme chaque action des Français.

France - Tunisie 3-1 (1-1)

Arbitre : M. Genov (Bul).Spectateurs : 74 564.Buts. France : Henry (40e, 49e), Ben-zema (57e) ; Tunisie : Jemaa (30e).France : Mandanda - Fanni, Boumsong,Abidal, Clichy - A. Diarra, Toulalan - Ri-béry (Ben Arfa, 46e), Gourcuff (Briand,80e), Henry (cap.), Malouda, 84e) - Ben-zema (Sinama-Pongolle, 69e).Tunisie : Mathlouthi - Boussaidi, Ghe-zel, Haggui (cap.), Mikari - Ragued (Dar-ragi, 75e), Fehli (Nafkha, 86e) - Ben Khal-fallah (Mosrati, 90e + 2), Belaïd (Essifi,69e), W. Yahia (Boujelbene, 64e) - Jemaa(Ben Saada, 78e).

LES BUTS

30e. Sur une touche française, Jemaadevance Boumsong puis le mystifie surdeux crochets avant de placer un tirtendu à ras de terre que Mandanda nepeut que détourner dans ses propres fi-lets. 0-140e. Parti de son camp, Henry accélèreplein axe. Il s’appuie sur Gourcuff pourun modèle de une-deux, ponctué d’unefrappe du coup de pied droit qui se logedans la lucarne de Mathlouthi. 1-149e. Ben Arfa transmet à Gourcuff, le-quel décale Benzema qui centre pourGourcuff. La reprise instantanée du Bor-delais est ratée mais Henry a bien suiviet conclut aisément au second poteau.2-157e. Côté droit, Fanni se joue de deuxadversaires, la défense croit pouvoir sedégager mais Benzema, qui rôde à l’en-tré de la surface, ne se pose pas dequestions et place sa frappe hors deportée de Mathlouthi. 3-1

LE FAIT DU MATCH

53e. Abidal rate une relance et Jemaa,parti de sa moitié de terrain, file seul aubut mais le défenseur blaugrana se re-prend et annihile l’offensive du Lensois.Pour les Tunisiens c’était la balle du 2-2.

LE CHIFFRE

Auteur du doublé, Thierry48 Henry, le meilleur réalisateurde l’histoire des Bleus, a porté son totalà 48 buts en 107 sélections.

LE MATCH

Les Français sur leur lancéeAYMOND DOMENECH adore la pres-sion. Au terme de dix jours infernaux, il vaR même s’en offrir une, à l’instant de goûter

au plaisir de son maintien en poste ce matin à l’is-sue du conseil fédéral (lire page ci-contre). « Je n’aiqu’une seule envie : boire une bonne bière, souffleret voir ma famille », s’amuse-t-il.

Le sélectionneur se sait confirmé par la Fédéra-tionalors il s’abandonne avec gourmandise à l’ana-lyse de ce France - Tunisie qui ne changera rien àson sort et modifiera peu le décor bleu d’une re-construction lente mais visible. Ainsi, quand ilévoque l’enchaînement Roumanie-Tunisie, il lecompare à celui de fin mars-début avril avec le dé-placement puis la réception en quatre jours de laLituanie et explique ainsi la reconduction de lacharnière Boumsong-Abidal quand on attendaitau moins de revoir Mexès. Question : « C’est doncque vous vous projetez jusque-là ? » « Je vais mêmeplus loin, répond-il avec malice. Je parle de laCoupe du monde… »

Si les nuits promettent d’être plus douces désor-

mais pour le sélectionneur, c’est que France - Tuni-sie apporte une confirmation. Une équipe se dé-gage, naît sous nos yeux et semble s’éclater. Al’image d’Henry, enlaçant Benzema et Ben Arfa surle troisième but : les générations établissent enfinun pont entre elles.

« Cette équipe ne renonce jamais »

Un accouchement parfois dans ladouleur et l’inca-pacité à gommer les éternelles scories. Il a falluainsi attendre qu’ils soient menés pour que lesBleus se remettent à l’endroit et le but tunisien,plein d’opportunisme, a rappelé aux Français leurstravers : une défense poreuse, avec Boumsong tou-jours aussi laxiste dans les duels, et Mandanda loinde ses envolées marseillaises. Le gardien resterapour sa sixième sélection l’auteur d’une énormebourde, moins grave que celle de Frey en Ukraine,mais elle jette un peu plus le trouble sur ses capaci-tés au plus haut niveau. Elle coûte aussi un but,comme si les Bleus avaient besoin de ce handicap

initial pour commencer à se libérer.Domenech ne voit que le bon côté. Après tout ce

qu’on a dit et écrit sur lui, on lui laisse le droit àl’analyse partielle et partiale : « Cette équipe ne re-nonce jamais, s’enflamme-t-il. Elle montre desqualités mentales. Elle est capable de réagir. Il nefallait pas aller trop vite, ne pas encaisser le deu-xième but. Elle a su rester conquérante. »

Il faudra quand même se défaire de cette salemanie qui voit ses hommes devoir remonter desscores et prendre des buts idiots. En Suède, en Au-triche, en Roumanie ou hier soir, ce fut le cas. Alorsoui, ils donnent dans la réaction, orgueil piqué etvolonté retrouvée, mais cela ne suffira pas toujours.A Vienne (défaite 3-1), ils n’ont jamais revu leurshôtes, même depuis l’escabeau que Domenechvoulait utiliser pour contrer les géants autrichiens.Mais l’heure n’est plus à la polémique. « Lesjoueurs ont envie, des choses se mettent en place »,glisse l’entraîneur en guise de satisfaction. Dome-nech sait très bien faire retomber la mousse. En at-tendant de la boire. Dominique Sévérac

« C’est un peudommage »

HATEMBEN ARFA, milieu

de terrain des Bleus

RANÇAIS d’origine tuni-F sienne, le joueur de l’OMcommente la soirée.Qu’avez-vous ressentipendant ce match ?

� Hatem Ben Arfa. Beau-coup de fierté. C’était vraimentparticulier pour moi quand j’aientendu les hymnes. J’ai vécuun moment très spécial. Quandtu vois tous ces drapeaux tuni-siens, c’est fort. La France et laTunisie étaient unies. Mais unefois sur le terrain, j’étais moi-même et j’ai fait abstraction detout ça.Ce match avait pourtantune symboliqueparticulière…

Oui. Il y a beaucoup de Tuni-siens en France et en région pa-risienne. C’était un match trèsimportant pour montrer que lescommunautés tunisiennes etfrançaises sont unies.Que pensez-vousdes sifflets pendantl’hymne français ?

C’est forcément le bémol de lasoirée. On s’attendait tous à ça.On a vu contre le Maroc et l’Al-gérie que c’est devenu une habi-tude. Moi, je ne leur en veux pas.C’est l’être humain qui est faitcomme cela. Il fait parfois deserreurs. Même moi ils m’ont sif-flé alors que je suis aussi tuni-sien ! C’est un peu dommagemais c’est comme ça.Commentl’expliquez-vous ?

Ils ont besoin d’exister aussi unpeu. Ces jeunes sont là, ils sonttunisiens, ils veulent se montrer,se faire entendre. Il faut les com-prendre. C’est vrai que c’est bête,mais le plus important, c’estqu’il y ait eu du spectacle et quetout le monde se soit fait plaisir.

Propos recueillis par J.L.STADE DE FRANCE (SAINT-DENIS), HIER SOIR. A la 30e minute, Steve Mandanda regarde, désespéré,le ballon au fond de ses filets. Les supporteurs tunisiens exultent. (AFP/JACQUES DEMARTHON.)

QU’EST-IL DEVENU ?

19 heuresSPORT

LES SPORTS*

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Euro Espoirs 2009 (barrages retour)Les Bleuets ont les cartes en main

Metz (Moselle)DE NOTRE ENVOYÉ SPÉCIAL

ANS le salon Metz de leur hôtelD du centre-ville, les tables du dé-jeuner ont été rapidement débarras-sées pour transformer l’espace ensalle de presse. L’équipe de FranceEspoirs n’avait pasprévu de se retrou-ver dans cet établissement pour pré-parer sa rencontre décisive contrel’Allemagne ce soir au stade Saint-Symphorien. Mais la cloche del’église du petit village de Rugy-Ar-gancy et l’étroitesse des chambres del’hôtel où elle s’était retrouvée au len-demain du match aller (1-1), ontpoussé la délégation tricolore à dé-ménager.

Cet épisode n’a visiblement pastraumatisé la jeune bande de copainsqui déambulent hilares dans les cou-

loirs. Le but de Younes Kaboul en Al-lemagne leur permet de posséder unléger avantage avant cette secondemanche qui offrira un billet pourl’Euro 2009 (15-29 juin) en Suède.« Nous avons une petite marge demanœuvre mais ce n’est pas la lignedroite de Longchamp non plus… »constate le sélectionneur, Eric Mom-baerts. A la table voisine, Hugo Llorisassure qu’il se prépare « tranquille-ment » à ce match, sans étaler ses re-grets de ne pas avoir évolué au Stadede France hier soir. « Quand j’ai tiréun trait sur une chose, je passe trèsvite à une autre, glisse-t-il. Il y a unedécision que tout le monde doit res-pecter. Je suis content de retrouver lescopains. Nous avons un superchal-lenge à relever. »

David Opoczynski

� L’équipe de France : Lloris - M. Dabo,Bellaïd, Kaboul, Nzogbia - Mounier (ou Cou-tadeur), Cabaye (cap.), Matuidi, Payet -Ménez, Rémy.

Domenech à l’heure de la confirmationMOINS d’un énorme coup de théâtre ou d’un déra-A page de sa part tard hier soir ou tôt ce matin, Ray-

mond Domenech va une nouvelle fois être confirmédans ses fonctions de sélectionneur à l’issue du conseilfédéral, qui se réunit à 9 heures au siège de la Fédération.Devant ses vingt juges, le patron des A va expliquer que lanouvelle génération prend petit à petit ses marques etqu’il demeure le plus apte à la conduire à la Coupe dumonde 2010, malgré un premier bilan médiocre :4 points sur 9 possibles.

Mais tout est question de timing : alors que l’on sent unfrémissement, les membres du conseil fédéral, dans leurmajorité, pensent que ce n’est pas le bon moment pour seséparer de l’entraîneur national. Au passage, les solutionsde rechange — Blanc, Deschamps, Tigana, etc. — rebu-

tent la FFF par leur complexité contractuelle, humaineou technique. A l’arrivée, même avec un vote à bulletinssecrets, Domenech s’en sortira. Car au nom de l’intérêtsupérieur du football français, des anti-Domenech ontprévu de voter pour son maintien ! Frédéric Thiriez, le pré-sident de la Ligue, et une poignée d’autres restent persua-dés que le statu quo nuit à l’équipe de France, dont Do-menech ternirait l’image.

Fort du soutien des joueurs majeurs — Ribéry, Vieira,Henry —, le sélectionneur va connaître un premier répitde cinq mois avant la reprise des éliminatoires, le 28 marsavec un déplacement en Lituanie. En public, Domenecha également montré qu’il pouvait lisser sa communica-tion, un bon point pour le conseil fédéral. Vers 13 heures,le verdict que tout le monde connaît tombera. D.S.

succès des Bleus

LES JOUEURS

Henry a sonné la révolteLASURPRISEgénérale,Ray-mond Domenech a choisi deA ne changer que deux joueurs

par rapport au match en Roumanie :Clichy remplace Evra, et BenzemaMalouda. Après une première demi-heure compliquée, les Bleus, un nou-velle fois menés au score, ont bienréagi grâce à Thierry Henry.� Mandanda (3,5). Encore un butencaissé mais cette fois il ne peut s’enprendre qu’à lui-même. Le ballon luipasse entre les jambes sur une frappeà angle fermé de Jemaa. Il manquetrop de sérénité et ne rassure pas as-sez sa défense.� Fanni (6). Une performance en-courageante pour sa première sélec-tion. Vif, rapide, il a fait quelques bonsdébordements dont un débouche in-directement sur le but de Benzema.Défensivement, il n’a pas eu d’ab-sences.� Boumsong (4). On ne veut pasl’accabler mais il a encore coûté unbut aux Bleus après s’être fait prome-ner par Jemaa (34e). S’il gagne lesduels aériens, il perd encore trop deballons dans la relance.� Abidal (5). Il a beaucoup parléavec Boumsong et, sans être parfait, ils’en est mieux tiré que son partenairede défense centrale. Il a fait sa bourdehabituelle mais, cette fois, s’est bienrattrapé (53e).� Clichy (5,5). C’est lui qui amènela première action dangereuse des

Bleus (2e). Comme face à la Serbie, ila été intéressant, tant défensivementqu’offensivement même s’il est par-fois trop oublié sur son côté gauche.� Toulalan (6,5). Un vrai guerrier.Le seul à répondre à l’engagement età l’agressivité des Tunisiens. Il s’estmultiplié aux quatre coins du terrainpour récupérer les ballons et relanceravec, comme d’habitude, son lot dedéchet. Averti (66e).� A. Diarra (4,5). Il a bien com-mencé, remportant ses duels dansl’axe avant de s’éteindre petit à petit etde ne plus servir à grand-chose. Lemilieu défensif bordelais s’est un peurepris en seconde période mais il doitapporter plus.� Ribéry (4,5). Comme Gourcuff,il a dû laisser ses jambes et sa tech-nique en Roumanie. Beaucoup d’er-reurs et une soirée décevante malgréune bonne frappe (29e) et un centrepour Henry (35e). Remplacé à la mi-temps par Ben Arfa (4) qui a beau-coup tenté mais gagnerait à simplifierson jeu.� Gourcuff (5). Jusqu’à la 40e mi-nute et sa remise parfaite pour Henry,il a étémédiocre. Contrôles manqués,passes ratées, il était très loin de sonniveau. Mieux après la pause, il estimpliqué sur le second but d’Henry(49e). Remplacé par Briand (80e).� Henry (7,5). Il a débuté milieugauche et a marqué un but magni-fique dans l’axe, après un une-deux

avec Gourcuff (40e). Une deuxièmeréalisation en vrai buteur qu’il est(49e). Il faut arrêter de le faire jouer àun poste qui n’est pas le sien. Rem-placé par Malouda (84e).� Benzema (6). Positionné seul enpointe, il a été serré de près et ses par-tenaires ont eu beaucoup de difficul-tés à le trouver en première période. Ila ensuite été récompensé de son tra-vail par un but superbe (57e) qui luifait beaucoup de bien. Remplacé parSinama-Pongolle (69e).

� Côté tunisien, on a apprécié laqualité technique de Ben Khalfal-lah et la vitesse de Jemaa, buteuropportuniste. On a beaucoup moinsaimé en revanche l’agressivité sou-vent à la limite, notamment celle deRagued.

� L’arbitre, M. Genov (4), a ététrès moyen : il n’a pas vu une main tu-nisienne dans la surface sur unefrappe de Ribéry (10e) et aurait dûsanctionner plus durement certainesfautes.

Julien Laurens

Nos vidéos : les réactionsd’après-match

Le pari marocain de Roger Lemerre

A SCÈNE aurait étéL cocasse. Une poignéede main entre Domenechet Lemerre, deux destechniciens français lesplus controversés, lors dumatch France - Tunisiedisputé hier au Stade deFrance. Mais après sixans passés sur le banc dela Tunisie, Roger Lemerre a rejointle voisin marocain cet été (contratde deux ans et deux autres annéesen option) avec l’ambition de lequalifier pour le Mondial 2010. Undéfi, peut-être le dernier, à lamesure du personnage.

Installé à Rabat avec son épouse,néerlandaise, et leurs deux petitesfilles et flanqué de son compatrioteJean-Pierre Morlans (nouveaudirecteur technique national duMaroc), Lemerre n’a pas tardé àappliquer ses méthodes. Avec lui,les sonneries intempestives detéléphones portables durant sesconférences de presse sontdéconseillées. « Il fait son boulot,mais il nous laisse travailler,constate Mustapha Badri,journaliste sur la chaîne sportivemarocaine Arriyadia. Pour l’instant,on n’a rien à lui reprocher. »

Apparemment délesté de la

paranoïa qui ne lequittait plus à la fin deson « règne » avec lesBleus vis-à-vis de lapresse, Lemerre estdevenu un « agneaudocile », selon Badri.« Soyez assurés de monrespect et de ma volontéde rester exemplaire

dans ma mission », a-t-il déclarésobrement lors de sa nomination.Même si la Fédération prend encharge ses frais (logement, voitureet… téléphone), Lemerre ne s’estpas montré gourmand. Son salaire(37 500 � mensuels) est inférieur àcelui de ses prédécesseurs(45 000 � pour Henri Michel et70 000 � pour Philippe Troussier).

« Il possède toujours la mêmepassion et le même engagement,confie Henri Emile, son ami etex-superintendant des Bleus.J’espère que son discours vapasser. » C’est le cas actuellement,le Maroc s’étant qualifié pour le2e tour des éliminatoires duMondial 2010. Mais de l’autre côtéde la Méditerranée, le « mystère »Lemerre demeure. « Il est un peudans son monde », conclut l’un deses joueurs.

Farid Zouaoui

MONDIAL 2010/ELIMINATOIRES

� GROUPE 1. Aujourd’hui : Malte - Hon-grie, Portugal - Albanie. Classement :1. Danemark, 7 pts ; 2. Suède, 5 ; 3. Portu-gal, 4 (+ 3) ; 4. Albanie, Hongrie, 4 (+ 1) ;6. Malte, 0.� GROUPE 2. Aujourd’hui : Lettonie - Is-raël, Luxembourg - Moldavie, Grèce -Suisse. Classement : 1. Grèce, 9 pts ; 2. Is-raël, 7 ; 3. Suisse, 4 ; 4. Lettonie, 3 (- 2) ;5. Luxembourg, 3 (- 4) ; 6. Moldavie, 0.� GROUPE 3. Aujourd’hui : Républiquetchèque - Slovénie, Irlande du Nord - Saint-Marin, Slovaquie - Pologne. Classement :1. Pologne, Slovénie, 7 pts, 3. Slovaquie, 6 ;4. République tchèque, 1 (- 1) ; 5. Irlande duNord, 1 (- 3) ; 6. Saint-Marin, 0.� GROUPE 4. Aujourd’hui : Russie - Fin-lande, Allemagne - Galles. Classement :1. Allemagne, 7 pts ; 2. Galles, 6 ; 3. Fin-lande, 4 ; 4. Russie, 3 ; 5. Azerbaïdjan, 1(- 2) ; 6. Liechtenstein, 1 (- 8).� GROUPE 5. Aujourd’hui : Bosnie-Herzé-govine - Arménie, Estonie - Turquie, Bel-

gique - Espagne. Classement : 1. Espagne,9 pts ; 2. Belgique, 7 (+ 3) ; 3. Turquie, 7(+ 3) ; 4. Bosnie-Herzégovine, 3 ; 5. Armé-nie, 0 (- 8) ; 6. Estonie, 0 (- 11).� GROUPE 6. Aujourd’hui : Croatie - An-dorre, Biélorussie - Angleterre. Classe-ment : 1. Angleterre, 9 pts ; 2. Ukraine, 7 ;3. Croatie, 4 ; 4. Biélorusssie, 3 (+ 1) ; 5. Ka-zakhstan, 3 (- 6) ; 6. Andorre, 0.� GROUPE 7. Aujourd’hui : Lituanie - Fé-roé, Autriche - Serbie. Classement : 1. Ser-bie, 6 (+ 4), 2. Lituanie, 6 (+ 2), 3. Autriche,4 (0) ; 4. France, 4 (- 1) ; 5. Roumanie, 4(- 2) ; 6. Féroé, 1.� GROUPE 8. Aujourd’hui : Eire - Chypre,Géorgie - Bulgarie, Italie - Monténégro.Classement : 1. Italie, 7 pts ; 2. Irlande, 4 ;3. Bulgarie, Monténégro, 2 ; 5. Chypre, 1(- 1) ; 6. Géorgie, 1 (- 3).� GROUPE 9. Aujourd’hui : Islande - Ma-cédoine, Norvège - Pays-Bas. Classement :1. Pays-Bas, 6 pts ; 2. Ecosse, 4 ; 3. Macé-doine, 3 ; 4. Norvège, 2 ; 5. Islande, 1.

STADE DE FRANCE (SAINT-DENIS), HIER SOIR. Thierry Henry a été l’auteur d’un doublé face à laTunisie, ce qui porte son compteur à 48 buts en 107 sélections. (LP/OLIVIER LEJEUNE.)(

RAPPEL DES FAITS. Sélectionneur de l’équipe de France(1998-2002) avec laquelle il a remporté l’Euro 2000, il est limogéà l’issue du fiasco du Mondial 2002. Depuis, Roger Lemerre,67 ans, s’est exilé au Maghreb, dirigeant d’abord la Tunisie(2002-2008, champion d’Afrique en 2004), avant de prendre enmains le 1er juillet le Maroc. L’ex-adjoint de Jacquet demeuretoujours aussi secret et passionné.

(LP/O.LEJEUNE.)

LES SPORTS

22 M E R C R E D I 1 5 O CT O B R E 2 0 0 8

Ligue des champions

L’Atletico puni,l’OM satisfait

USPENSION DE TERRAINS pour l’Atletico, de banc pour sonentraîneur, grosse amende : l’UEFA afrappé fort face à des actes « inaccep-tables », lors du match de Ligue deschampions contre l’OM. Le club ma-drilène ne pourra pas jouer ses deuxprochains matchs européens (plusun autre avec sursis) à Vicente-Calde-ron et a reçu une amende de150 000 �, tandis que le coach, Ja-vier Aguirre, est suspendu de bancpour deux rencontres. L’Atletico a dé-cidé de faire appel. Le 1er octobre, dessupporteurs de l’OM avaient étéchargés par la police de façon dispro-portionnée et Mathieu Valbuenaavait été insulté par Javier Aguirre.Des spectateurs madrilènes s’enétaient pris au défenseur nigérianTaiwo, imitant des cris de singe. « Ilest dommage qu’on doivedonner dessanctions aussi sévères, mais le ra-cisme n’a rien à faire dans un stade,s’est félicité l’entraîneur de l’OM, EricGerets. Ça veut dire que nos suppor-teurs n’ont rien à se reprocher. J’es-père que la justice espagnole va com-prendre qu’il faut relâcher quelqu’unqui est probablement innocent(NDLR : la décision concernant San-tos Mirasierra, emprisonné à Ma-drid sera prise aujourd’hui). » L.F.

TélévisionLyon - Lille en clairsur Orange Foot

I-SEPTEMBRE, Frédéric Thi-M riez, réélu à la tête de la LFP,avait déclaré qu’il attendait d’Orange« un effort supplémentaire en termesde communication » afin d’attirerplus de téléspectateurs pour l’affichedu samedi soir à 21 heures. L’opéra-teur, qui a acquis une part des droitsde la L 1 pour 203 M�, n’a pas tardéà agir en proposant samedi prochainl’accès du match Lyon - Lille à tousses clients (1,4 million de personnespossèdent un décodeur en plus deleur Livebox) et non pas seulement àceux qui ont souscrit à l’offre OrangeFoot (50 000 clients à la mi-sep-tembre). « Il s’agit de faire connaîtrenos offres, affirme-t-on chez Orange.Nos résultats sont satisfaisants, maistous nos clients ne savent pas quel’option foot existe. » L.F.

� Hier. Footing, exercices phy-siques puis oppositions.� Aujourd’hui. Entraînementà huis clos à 10 heures aucamp des Loges� Infirmerie. Giuly (cuissegauche).� Absents. Sessegon (récupé-ration), Kezman (intoxicationalimentaire).� Suspendu. Armand (contreLorient).� Rendez-vous. PSG - Lo-rient, 9e journée de L 1, le18 octobre au Parc, 19 heures(Foot +).� Schalke 04 - PSG, 1re jour-née de la Coupe de l’UEFA,sera diffusée sur Direct 8, jeudi23 octobre à 18 h 15.

PSG EXPRESS

Football, Ligue 1/PSG

Yannick Boli file au HavreETTE FOIS, Yannick Boli vabel et bien quitter le PSG. LeC jeune attaquant parisien

(20 ans) est en passe de rejoindreLe Havre, dernier de L 1, où il doitfaire l’objet d’un prêt jusqu’à la fin dela saison avec option d’achat. On estloin du Real Madrid où son oncle etagent, Roger Boli, souhaitait le trans-férer à la fin du mercato. A l’époque,Paris avait rejeté l’offre de 500 000 �

formulée par les Espagnols. Mais ilfaut croire que le contexte a évolué.« J’ai eu Charles Villeneuve au-jourd’hui (hier) et on a jeté les basesd’un accord », explique Jean-PierreLouvel. Le président du HAC doit fi-naliser le contrat aujourd’hui avecPhilippe Boindrieux, le directeur gé-néral du PSG.

Selon toute vraisemblance, Boliviendra renforcer l’attaque nor-mande dès demain en tant que joker.Il tentera de faire oublier GuillaumeHoarau qui a fait le trajet inverse àl’intersaison. « Sa puissance, sa vi-tesse et sa capacité à évoluer dans

l’axe ou sur un côté ont déterminénotre choix, poursuit Louvel. Onavait échoué sur les dossiers Chik-haoui (Zurich) et Bagayoko (Nantes)avant la fin du mercato, c’est pour-quoi on s’est tourné vers Boli. Dansun premier temps, le PSG n’avait passouhaité le prêter. »

On sait que l’attaquant, qui n’a dis-puté que huit minutes en L 1 face àMonaco (1re journée) cette saison,réclamait du temps de jeu. Mais c’estsurtout le revirement du PSG quipose question. Pourquoi avoir ac-cepté ce qu’il refusait il y a un mois etdemi ? Et surtout pourquoi avoir as-sorti le prêt d’une option d’achatalors que le club affirmait début sep-tembre : « Yannick Boli fait partie desjeunes talents qui peuvent s’épa-nouir et on ne souhaite pas favoriserun exode des joueurs prometteurs. »Après David N’Gog parti à Liverpoolcet été, le PSG a bien du mal à retenirses pousses prometteuses.

Frédéric Gouaillard

(avec Marc Benoist)

Menace de grève

« Pas de dialogue possible »JEAN-LOUIS TRIAUD, président de Bordeaux

ES RENCONTRES de L 1 et deL L 2 qui doivent se dérouler entrele 24 et le 27 octobre, dont le chocOM - PSG, risquent de ne pas avoirlieu. Après le syndicat des joueurs(l’UNFP), ceux des arbitres (Unaf) etdes entraîneurs (Unecatef) ont offi-cialisé hier leur intention de prendrepart au mouvement de protestationcontre la réforme du statut du conseild’administration de la Ligue. Unecer-taine confusion règne toutefois :21 arbitres ont signé l’appel à la grèveet de nombreux entraîneurs contac-tés hier n’étaient pas au courant de laparticipation de l’Unecatef à cettemobilisation. Tous attendent la réu-nion des présidents de club, demain.Les patrons des clubs, comme Jean-Louis Triaud, ne semblent pas, eux,disposés à faire machine arrière.Que ferez-vous si les arbitresposent leurs sifflets ?

� Jean-Louis Triaud. On verra s’ily a des solutions pour les remplacer.Pourquoi ne pas faire arbitrer lesmatchs par des non-grévistes ? Cela

est ridicule. Je trouve déjà difficile-ment admissible que les joueurs semettent en grève…Pourquoi ?

Je crois que les dirigeants syndicauxles utilisent pour défendre leurspropres intérêts. Cette situation estloufoque. Quant aux arbitres… dequoi se mêlent-ils ? On va bientôt de-mander l’avis de ceux qui s’occupentdes pelouses pour gérer les dossiersde la Ligue.L’UNFP et l’Unaf restentouvertes au dialogue.Est-il envisageable d’entamerdes négociations pour éviterla grève ?

Il n’y a pas de dialogue possible. Ondemande une réforme simple et légi-time.Mais s’il y a débrayage,que ferez-vous ?

Que ceux qui veulent faire grève lefassent ! Mon club doit rencontrerNice… Je veux bien jouer contre leprésident Maurice Cohen !

Propos recueillis par

Ava Djamshidi

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M E R C R E D I 1 5 O C T O B R E 2 0 0 8 23

� Soleil Productions (éditeur de BD) - 100 %*

� Galisol (éditeur de BD) - 50 %

� TF 1 BD (jeux vidéo, dessins animés) - 50 %

� Delsol (diffusion de livres) - 50 %

� Marvel Soleil (BD aux Etats-Unis) - 50 %

� Fusion BD (éditeur de BD) - 50 %

Sociétés

*Part du capital détenue

TOTAL : 44 millions d'euros

� Soleil Presse (presse magazine) - 100 %

** ramené à la participation de Mourad Boudjellal

Son empire dans la BD et le rugby

SARL Rougeet Noir(détient 51 %de la SASP RugbyClub de Toulon)

Rouge et NoirImage(marketing etsponsoring du RCT) :6 millions d’eurosde chiffre d’affairescette saison

SARL Rougeet Noir(détient 51 %de la SASP RugbyClub de Toulon)

Rouge et NoirImage(marketing etsponsoring du RCT) :6 millions d’eurosde chiffre d’affairescette saison

30 M €

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2,5 M €

Chiffresd'affairesannuels**

LES SPORTS

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CONTRE

« Il ne pense qu’à son image »ABDELATIF BENAZZI, ancien capitaine du XV de France

OURAD Boudjellal a«M songé à faire de moison conseiller en rugby. Il m’ainvité à Toulon il y a deux anspour voir le club. A cause de sapersonnalité, je suis parti aubout de deux heures sans don-ner suite. On a parlé rugby trenteminutes, il m’a parlé de lui lereste du temps. Le problème duRC Toulon, c’est la personnalitéde son président. Il ne pensequ’à son image. C’est un bouli-mique de reconnaissance, alors que, dans lerugby, il faut beaucoup d’humilité et de discré-tion. Il veut tout contrôler, ne fait pas confianceaux gens. Le manageur et les entraîneurs n’ontaucune liberté, Boudjellal les paralyse. Pour

avoir discuté avec eux, lesjoueurs de Toulon se disentécrasés par la pression de leurprésident. Il pense que son ar-gent peut tout lui offrir. Mais iln’arrivera jamais à construireune équipe en achetant desmercenaires à prix d’or pourquelques mois. Il ferait mieuxd’investir sur les meilleursjoueurs français, dans lecentre de formation. En relan-çant le RCT, Mourad Boudjel-

lal a réveillé un volcan. Il a impulsé le mouve-ment mais n’est pas irremplaçable. Qu’il vendeses parts ou parte en vacances, mais qu’il laissetravailler sereinement ceux qui connaissent lerugby. » Propos recueillis par M.L.C.

POUR

« Mourad apprend en avançant »ERIC CHAMP, ancien international et ex-président du RCT

ERRIÈRE LE RUGBY,«D il y a unenotion de cul-ture de jeu, de région, de ville.Mourad Boudjellal a une ap-proche différente de la mienne,mais j’étais bien content de letrouver lorsqu’il m’a fallu céderla présidence du RCT en 2006.C’est lui qui gère désormais leclub et lorsqu’il faut mettre lamain au portefeuille, il assume.Ses coups de communicationsont bénéfiques. Faire venirTana Umaga, c’était génial. Jerry Collins, c’estextraordinaire. Après, faut-il recruter pour re-cruter, alors que Toulon est un club formateur ?Mourad peut être excessif, il apprend en avan-çant et sait corriger sa trajectoire. Comme Max

Guazzini avant lui, il défrayela chronique parce qu’il estdifférent. Le rugby évolue, lesdirigeants de club ne sontplus d’anciens joueurs maisdes chefs d’entreprise qui dé-veloppent une nouvelle cul-ture, où les notions d’argent etde spectacle sont impor-tantes. Ceux qui critiquentMourad à visage couvert sontdes balances. C’est trop faciled’applaudir quand ça marche

et de vouloir l’envoyer en tribune quand ça ri-gole moins. Qu’ils viennent sortir Toulon del’ornière comme je l’ai fait, comme Mourad l’afait. Après on pourra discuter. »

Propos recueillis par M.L.C.

� Mourad BoudjellalNé le 5 juin 1960 à Ollioules (Var).Marié, trois enfants.Editeur de bandes dessinées.Président du Rugby Club toulonnais depuis 2006.

BIO EXPRESS

Rugby, Top 14/Toulon

La vraie nature de BoudjellalToulon (Var)

DE NOTRE ENVOYE SPECIAL

’AI UN APPARTEMENTau poignet, ça pèse lourd«J 150 000 �. » Assis à une

table bien en vue du Zinc, restauranthuppé de Toulon, MouradBoudjellalexhibe sa montre, une Breitling en orsertie de diamants. Costume Versace,ceinture Hugo Boss, l’atypique prési-dent du Rugby Club toulonnais(RCT) multiplie les signes extérieursde richesse : Ferrari 430 Spider Mo-dena (190 000 �), Maserati GrandTurismo (150 000 �). « J’ai aussi unesalle de sport, un tapis de course avecécran télé relié au câble et lecteurDVD intégré », tient-il à préciser. Sanspudeur, l’homme d’affaires de 48 anstente chaque jour d’oublier ses ori-gines modestes. « Etre un beur trèsmédiatisé dans l’ancien fief du FN, oùSarkozy vient faire ses discours surl’immigration, ça lui plaît », soulignele conseiller territorial Ahmed Touati,son meilleur ami.� Des joueurs réclament desarriérés de salaires. Ala tête d’unempire dans la bande dessinée (lireci-contre), le patron de Soleil Produc-tions possède une fortune person-nelle estimée à 40 millions d’euros.« J’aime l’argent, je veux en profiter unmaximum en attendant de mourir »,assène-t-il. Depuis 2006, MouradBoudjellal transpose sa folie desgrandeurs au monde du rugby. Apeine élu à la tête du RCT, il recruteTana Umaga, alors meilleur joueurdu monde, pour huit matchs dePro D2 contre 400 000 �. « Mouradn’a pas de réseau secret, il a juste sortile chéquier pour s’offrir une crédibi-lité dans le rugby », raconte un prochedu dossier. Investissant en tout 5 mil-lions d’euros de sapoche, le présidentvarois attire sur la rade d’autres ve-dettes de l’hémisphère Sud : Oliver,Matfield, Gregan, Merthens, Col-lins… S’il a permis la montée enTop 14, son recrutement clinquantfait aussi des vagues. « Boudjellaltraite les joueurs comme de la mar-chandise, dénonce une star mondia-lement connue. Beaucoupsont partisà cause de lui. Et il nous doit encoredesarriérésde salaires et de frais pourplusieurs dizaines de milliers d’eu-ros. » Me Gérard Mino, avocat deMourad Boudjellal, répond : « Il y a euquelques difficultés. Gregan, parexemple, voudrait qu’on paie les dé-gâts causés dans sa villa, sa facture detéléphone — des heures chaque jour

vers l’Australie —, ou encore une lo-cation de voiture à 6 000 �. Mais iln’y a aucun retard de salaires. Mou-rad déteste les procédures, il préfèrepayer pour les abréger. » Intriguée parles sommes annoncées, la DNCG dela Ligue a épluché les comptes tou-lonnais. En vain. « Ils pensaient que jeblanchissais de l’argent », rigole en-core Boudjellal.� Il dérange le monde de la BD.Président du RCT ou éditeur partagéentre Toulon et Paris, la suspicion estla même : ses sociétés subissent d’in-cessants contrôles fiscaux. Mais rienne semble pouvoir ralentir MouradBoudjellal : « Je vais à ma vitesse, sanslaisser d’espace aux autres. » Hyperoffensif sur le marché de la BD, qu’ilinondede tomes 1pas forcément sui-vis de tomes 2, l’éditeur des« Blondes » est décrié. « Il y a beau-coup de fantasmes autour de lui.C’est vrai qu’il aime payer des bonnesbouffes à ses auteurs, mais quandj’entends parler de filles ou d’enve-loppes de cash… et pourquoi pas dela coke ! Il n’y a pas de ça dans la BD,s’insurge Christophe Arleston (« Lan-feust de Troy »), scénariste à succès

des Editions Soleil. Et Mourad a unvrai amour du rugby. » Celui qui a faitrenaître Rahan est aussi jugé respon-sable par certains rivaux de la surpro-duction actuelle dont souffre la BD.« Il l’a organisée, explique un spécia-liste. Grosso modo, il sort un premierlivre. Pour le financer, il en sort deux.Pour les financer, il en sort quatre…Le jour où il arrête de produire, ilcoule. »� Dans le rugby, il arrêtera unefois au sommet. Au début dumois, Mourad Boudjellal annonçait :« Si je trouve un repreneur capabled’assurer la pérennité financière duRCT, je m’en vais. Jouer le maintien(NDLR : Toulon est actuellement on-zième), c’est moins excitant que leplaisir d’une montée. » Le présidentdu RCT serait au contraire déjà entrain de préparer un recrutement trèshaut de gamme pour la saison pro-chaine, afin de jouer les premiersrôles en Top 14. « Tant qu’il n’aurapas atteint les sommets, Mourad res-teradans le rugby », assure un proche.

Matthieu Le Chevallier

(avec Renaud Saint-Cricq)

ASSIONNÉ de bandes dessinées depuis l’enfance, Mourad Boudjel-P lal s’est lancé, en 1982, en ouvrant la librairie Bédule, dans un localtoulonnais de 10 m2, grâce à un prêt bancaire de 50 000 francs. Au-jourd’hui à la tête d’un empire dans l’édition, il contrôle environ 10 % dumarché de la BD en France et diversifie son activité grâce à des partena-riats avec des sociétés reconnues comme Gallimard, TF 1, Panini ou en-core Marvel aux Etats-Unis. Toutes ses activités sont regroupées dans unensemble nommé Mourad Finances, y compris la SARL Rouge et Noir,qui détient 51 % du capital du RC Toulon. Sa filiale Rouge et Noir Image(marketing et sponsoring du RCT) a vu son chiffre d’affaires doubler cettesaison. Les dividendes de ses sociétés d’édition lui permettent de perce-voir entre 80 000 � et 100 000 � chaque mois, impôts déduits.

TOULON (VAR), LE 2 OCTOBRE. Mourad Boudjellal pose devant saMaserati Grand Turismo, signe de sa réussite en affaires qu’il veutprolonger sur le terrain sportif. (LP/CLAUDE PARIS.)

(LP/GUYGIOS.)

(LP/CAROLAMAR.)

En direct à la télé

Barrages Euro 2009 Espoirs : France - Allemagne Eliminatoires Mondial 2010 : Belgique - Espagne

Tournoi ATP de Madrid(Esp)Tournoi WTA de Zurich (Sui)

13 heures

et 20 h 45 Sport +14 heures Eurosport

Tennis

Championnat de France D 1 : Saint-Raphaël - ParisWorld Cup féminine(tournoi amical, Dan) : Danemark - France

20 heures Orange Sports

20 heures Ma Chaîne Sport

Handball

Football

19 heures Canal + Sport

20 h 45 Direct 8

LES SPORTS

M E R C R E D I 1 5 O C T O B R E 2 0 0 8 25

ET AUSSI AU PROGRAMME

� BASKET. Euroligue féminine. CSKA Moscou -Villeneuve-d’Ascq, Bourges - Besiktas Istanbul.� HANDBALL. Division 1 (match en retard) :Sélestat - Aurillac.

F 1/Grand Prix de France 2010

Pourquoi Disneylandreste en pole position

A FEDERATION française du sport automobileréunit aujourd’hui son comité directeur afin d’exa-L miner les dossiers de candidature déposés en vue

de l’organisation du futur Grand Prix de France de F 1.Celui-ci doit se tenir dans les environs de Paris à l’horizon2010. Alors que le projet Flins-Les Mureaux a détailléson dossier hier en conférence de presse, peu après celuidu Val de France à Sarcelles, le projet Disneyland pilotépar Alain Prost reste néanmoins le favori. Voici pourquoi.

� Bernie Ecclestone en soutien. Pour le détenteurdes droits commerciaux de la F 1, l’unique projet digned’intérêt est celui de Marne-la-Vallée. C’est lui qui, au fi-nal, choisira. Or, ses ambitions sont claires : « Pour le mo-ment, c’est Disneyland Paris ou rien », confiait-il il y a peu.Le Britannique, élément majeur de toute négociation surle sujet, n’a même pas été approché par certains projets.

� Un promoteur déjà trouvé. A la différence des pro-jets déjà rendus publics, qui mentionnent uniquementacquisition de terrains et financement du tracé, le projetDisneyland peut déjà compter sur le support du groupeLagardère. Ce dernier prendrait en charge le financementde l’organisation, un coût estimé à 25 M�, tandis que sesnombreuses activités permettraient d’assurer une bonnepromotion à l’événement. Engagé chez Disney, le groupeLagardère semble très courtisé, puisque les projets rivaux

n’excluent pas de le solliciter dans le futur.� Un coût raisonnable. Utilisant quelques portionsroutières déjà existantes et faisant appel à des tribunesdémontables, le circuit basé à Disneyland nécessiteraitun investissement d’environ 60 M�. C’est 40 % de moinsque ses rivaux. L’argument est de taille, même si tous lesdossiers déposés aujourd’hui affirment avoir trouvé leurfinancement.� L’environnement en priorité. Les plans dessinéspar Jean-Michel Wilmotte pour le circuit de Marne-la-Vallée sont entièrement tournés vers une homologation àla norme HQE (haute qualité environnementale). Ce se-rait une première dans le monde de la F 1.� L’expertise d’un champion. Avec Alain Prost, quidessinerait le circuit, le projet Disney peut compter nonseulement sur un expert du sport automobile, mais aussisur un bon négociateur. Le quadruple champion dumonde est l’interlocuteur idéal, capable de rassembler lemonde de la F 1 et celui des politiques français.� Un seul vrai danger. Reste à présent à considérer lesentiment des riverains du tracé, qui pourraient s’opposerà la mise en place du circuit. Les retards administratifsconsécutifs à de telles actions pourraient avoir raison duprojet. L’échéance de 2010 paraît déjà difficile à tenirpour tous les projets en lice. On s’oriente donc, peut-être,vers 2011. Stéphane Samson

Rallye-raid/ TransAfricaine

L’épreuve qui défie l’AfriqueE RALLYE-RAID a-t-il encoresa place en Afrique ? AlorsL qu’Etienne Lavigne, le direc-

teur du Dakar, effectue actuellementles reconnaissances en Amérique duSud où s’exportera en janvier le plusmythique des rallyes-raids, PatrickZaniroli a dévoilé, hier, les contoursde la 3e édition de la TransAfricaine.Celle-ci s’élancera de La Défense le11 novembre pour s’achever dix-huit jours plus tard à Dakar, aprèsavoir traversé le Maroc et la Maurita-nie. Or, c’est à la suite de menacesterroristes dans ce dernier pays queles organisateurs du Dakar avaientannulé l’édition 2008 et déplacécelle de 2009.

Comme l’avait fait Hubert Auriolavec sa Légende des héros en marsdernier, Patrick Zaniroli emprunteradonc les pistes délaissées parAmaury Sport Organisation (ASO),

organisateur du Dakar. « Comptetenu de la conjoncture (NDLR : unnouveau coup d’Etat militaire s’estnotamment produit début août),nous avons travaillé en étroite colla-boration avec l’ambassade deFrance en Mauritanie et le Quaid’Orsay », prévient Zaniroli. Ce der-nier proposera toutefois à la cen-taine de concurrents une version« allégée » de la Mauritanie, avecseulement trois étapes, contre huitenvisagées par ASO en janvier 2008.

« Des concurrentsont renoncé par peur »

Le passage s’effectuera à l’ouest, apriori « loin des zones à risques ».

« Nous ne drainons pas autant departicipants que le Dakar qui, du faitde son hypermédiatisation, est de-

venu une proie idéale. En cas desouci, nous aurons la possibilité detraverser le pays en une seule jour-née par le goudron », précise le pa-tron de la TransAfricaine qui estimetoutefois que, « par peur, une tren-taine de concurrents ont renoncé às’inscrire ».

Dans quelques semaines, ASOtransportera sa caravane d’amateurset de constructeurs en Argentine etau Chili mais évoque déjà un retourprochain sur le continent africain.« Le Dakar n’a pas abandonnél’Afrique, prévient Roger Kalmano-vitz, responsable des relations exté-rieures de l’épreuve, présent actuelle-ment au Sénégal dans le cadre duprogramme Actions Dakar. Dès queles conditions en termes de sécuritéseront réunies nous y retournerons,et si possible dès l’édition 2010. »

Sandrine Lefèvre

Cyclisme/Tour de France

Armstrong s’interrogeUAND il a annoncé son grandQ come-back voilà un mois,Lance Armstrong avançait

pour principal objectif une huitièmevictoire dans le Tour de France…Etrangement, il semble aujourd’huiavoir largement revu ses ambitions àla baisse. Alors qu’il vient de s’enga-ger à disputer le Tour d’Italie, en mai2009, l’Américain émet des doutessur sa présence même au départ duTour 2009, en juillet.

« Je veux aller à Paris,dans un climat serein »

« Il est possible que le Tour d’Italiesoit l’unique course de trois se-maines que je disputerai, rapportel’édition d’hier de La Gazetta delloSport. Encore aujourd’hui avec leTour, il y a des doutes. Tout lemonde connaît son importancemais, avec les problèmes que j’aiavec les organisateurs, les journa-listes et les fans, je pourrais être dé-tourné de ma mission : focaliser l’at-

tention internationale sur la bataillecontre le cancer. »

Plutôt déterminé il y a quelquessemaines, évoquant un recours au-près de Nicolas Sarkozy lui-mêmeen cas de mauvaise volonté des orga-nisateurs, le Texan fait davantageprofil bas aujourd’hui. A-t-il brutale-ment pris conscience de la difficultéde son pari à 37 ans ? L’Espagnol Al-berto Contador, jusqu’ici leaderunique de la formation Astana, a-t-ilexigé d’avoir l’exclusive sur l’épreuvereine ? Armstrong a semble-t-il re-noncé à assister à la présentation duparcours 2009 mercredi prochain.« Avant d’annoncer mon retour, j’aicontacté l’organisation mais je n’aipas encore eu de réponse, dit-il en-core. Y a-t-il une possibilité pourqu’ils ne m’invitent pas ? Tout estpossible mais je trouverais cela in-croyable. J’espère qu’il y aura une so-lution diplomatique et pacifique. AParis, je veux y aller, mais dans un cli-mat serein. »

L.V.

LES RESULTATS

� FOOTBALL. NATIONAL (12e JOURNEE); Sète -Niort 0-0; Cherbourg - Pacy-sur-Eure 2-0 ; Arles -Gueugnon 1-0 ; Cannes - Calais 2-0; Laval - Lou-hans-Cuiseaux 1-1 ; Libourne Saint-Seurin - Croixde Savoie 2-3 ; Bayonne - Rodez 1-0. Ce soir,20 heures : Paris FC - Créteil, Istres - Cassis-Car-noux, Beauvais - Entente SSG. Classement : 1.Istres, 24 points 10 ; 2. Arles, 23 ; 3. Laval, 22 6 ;4. Cassis-Carnoux, 22 (5) ; 5. Sète, 22 (5) ; 6.Pacy-sur-Eure, 19 ; 7. Bayonne, 18 ; 8. Croix deSavoie, 17 ; 9. Rodez, 15 ; 10. Cherbourg, 14 (0) ;11. Cannes, 14 (- 1) ; 12. Louhans-Cuiseaux, 14(- 1) ; 13. Paris FC, 14 (- 2) ; 14. Calais, 13 ; 15.Gueugnon, 12 ; 16. Créteil, 11 ; 17. Beauvais, 10 ;18. Libourne/St-Seurin, 9 ; 19. Entente SSG, 7 ;20. Niort, 6.Cassis-Carnoux compte un matchperdu par pénalité (0-3), contre Calais(3e journée), pour avoir aligné unjoueur non qualifié.� HANDBALL. World Cup féminine : FRANCE -Hongrie 29-23.� SQUASH. Mondiaux, Simples hommes,2e tour : El Shorbagy (EGY) b. LINCOU (n°6)12-10, 11-6, 7-11, 10-12, 13-11. Simples dames,1er tour : STOEHR (n°15) b. Kippax (ANG) 11-5,11-6, 11-5.

� TENNIS. Tournoi ATP de Madrid, 1er tour :Granollers (ESP) b. MATHIEU 6-4, 6-4 ; MONFILSb. Fognini (ITA) 6-2, 6-4 ; Ginepri (E-U) b. LLODRA6-4, 6-4 ; Soderling (SUE) b. SERRA 6-3, 6-4.

2e tour : SIMON b. Blake (E-U/n° 11) 3-6, 6-1, 6-4 ;GASQUET (n° 15) b. Fish (E-U) 6-7 (7/3), 6-4, 6-3.

Tournoi WTA de Zurich, 1er tour : BARTOLI b.Szavai (HON) 6-4, 6-0.

� VOLLEY. Championnat de France Pro A(2e journée, match en retard) : Rennes - Poi-tiers 0-3 (18/25, 14/25, 21/25.)

EN BREF

� CyclismeLes Six Jours de Stuttgart, quidevaient avoir lieu du 15 au 20 jan-vier, ont été annulés « en raison desrécents cas de dopage », ont an-noncé les organisateurs.

� DopageL’Agence française de luttecontre le dopage (AFLD) a an-noncé hier que les analyses complé-mentaires d’échantillons sanguinsprélevés lors du dernier Tour deFrance étaient terminées, ce qui ar-rête le nombre de cas de dopage à7 coureurs sur les 180 au départ.Ces dernières analyses ont permis,plus de deux mois après l’arrivée,d’ajouter 3 autres noms (Piepoli,Schumacher et Kohl), aux 4 cou-reurs (dont Ricco) déjà convaincusde dopage en juillet.

� FootballPhilippe Mexès (AS Rome) aécopé de trois matchs de suspen-sion pour avoir insulté unarbitre à lasuite de son exclusion contre Sienne

en Serie A, le 5 octobre. Le défen-seur central manquera notammentle match contre le championen titre,l’Inter Milan, dimanche.L’Ivoirien Didier Drogba, lauréaten 2006, le Ghanéen Michael Es-sien et l’attaquant togolais Emma-nuel Adebayor figurent parmi lescinq candidats au titre de joueurafricain de l’année 2008. Les Egyp-tiens Amr Zaki et Mohamed Abou-trika sont également en lice poursuccéder au Malien Frédéric Ka-nouté.Michaël Chrétien, sorti sur civièresamedi lors du match Maroc - Mau-ritanie, souffre d’un claquage à lacuisse droite. Le défenseur nancéienet international marocain sera ab-sent cinq ou six semaines.

� RugbyByron Kelleher, le demi de mêléedu Stade Toulousain, a été cité àcomparaître demain devant unecommission de discipline de laCoupe d’Europe pour avoir piétinéRay Wilto lors du match remportéface aux Anglais de Bath (18-16).

CHESSY (SEINE-ET-MARNE), JEUDI DERNIER. Alain Prost et son équipe viennent présenter le projetDisneyland Paris pour le futur Grand Prix de France. (LP/ARNAUD JOURNOIS.)

Résultats et rapports en direct sur le 08 92 68 36 75 (EPA-0,34€/mn)

13 h 40EN CLAIR

LE SPORT HIPPIQUE

26 M E R C R E D I 1 5 O C T O B R E 2 0 0 8

Quinté plus - Quarté plus - Tiercé - 2sur4 - Couplés

REUNION I - 1re COURSE - Prix de Survilliers - Handicap divisé - 1re épreuveCourse B - 58 000 � - 1 200 m - Ligne droite - Départ vers 13 h 50

N° CHEVAUX S.R. AGE POIDS JOCKEYS ENTRAINEURS CDE PROPRIETAIRES GAINS ORIGINES DERNIERES PERFORMANCES Cotes

1 TAYSEER Hal. 3 64 T. Gillet J.-E. Hammond 5 Hamd. Al Makt. 17 000 Medicean - Rohita 1p 2p (07) 2p 5/1

2 TREVELEZ Mb. 3 61,5 T. Jarnet F.-X. de Chevig. 6 A. Poulopoulos 48 500 Alhaarth - Agapimou 9p 10p 6p 5p 4p 3p 1p 2p (07) 1Distp 42/1

3 DEEP DISH PIE (E1) Fal. 3 60,5 J. Victoire H.-A. Pantall 14 Ec. Skymarc F. 30 500 Hennessy - Our Patty 3p 9p 5p (07) 1p 2p 2p 1p 10p 5p 31/1

4 REY DAVIS (E2) Mb. 3 58,5 A. Crastus Rob. Collet 4 Famille Vidal 40 500 King Charlem. - San Luis R. 6p 4p 0p 3p 4p 7p 2p 6p 1p 2p 38/1

5 MISTER CHOP Hb. 3 58,5 G. Avranche T. Lemer 11 Mlle G. Ivoula 46 260 Panis - Ducie 1p 3p 1p 6p 0p 5p 1p 7p 8p 11/1

6 DISTRAYANTE (E3) Fb. 3 57,5 C.-P. Lemaire Y. de Nicolay 16 Har. de Bernesq 23 000 Marchand S. - Dependent 4p 4p 1p 8p 7p 2p (07) 2p 3p 3p 16/1

7 MASQUE ROSE (E1) Fb. 3 56 D. Bœuf H.-A. Pantall 7 Ec. Skymarc F. 25 500 Oasis Dream - Massarossa 6p 10p 0p 1p 6p 8p 1p (07) 2p 6p 26/1

8 SWEET FORTUNE Fb. 3 55,5 G. Benoist Mlle V. Dissaux 10 M. Hovelacque 20 500 Slickly - Selkie 1p 0p 1p 0p 6p 4p 4p 5p 5p 3p 19/1

9 MAGNETIC STORM Fb. 3 55,5 C. Soumillon D. Smaga 17 P. Druon 17 000 Statue of Lib. - Minesota 3p 5p 3p (07) 6p 4p 6p 7p 1p 4p 13/1

10 SURETHING Mb. 3 54,5 O. Peslier Mar. Rolland 13 J. Couvercelle 47 000 Zieten - Moldava 0p 0p 0p 0p 7p 7p 4p 1p 6p 6p 33/1

11 EVERGREY Fgr. 3 54 M. Forest C. Boutin 9 Pat. Dreux 39 500 Verglas - Eretria 0p 5p 8p 7p 8p 2p 8p 1p 2p 2p 44/1

12 MOUNT HOLLOW Hb. 3 54 T. Huet R. Pritchard-G. 15 G. Robinson 44 500 Beat Hollow - Lady Linds. 0p 1p 1p 2p 9p 1p (07) 7p 5p 1p 35/1

13 CANADA SQUARE Fal. 3 54 M. Guyon H.-A. Pantall 2 G. Heald 5 500 Machiavellian - Mall Queen 0p 0p 2p 1p 7p 2p 3p 6p 40/1

14 HALONG BAY Fb. 3 54 T. Thulliez N. Clément 12 Mme J. Norton 6 500 Montjeu - Lorigane 1p 5p 5p 2p 8p 48/1

15 QUEPHAETON Fb. 3 53,5 I. Mendizabal C. Boutin 1 G. Pariente 13 500 Trempolino - Lyphard's Dr. 6p 9p 3p 5p 10p 3p 1p 1p 3p 6p 9/1

16 MISS DENMAR.(E2) Fb. 3 53,5 J.-B. Hamel Rob. Collet 3 B.S Racing 11 500 Invincible Spirit - Hot Coal 10p 3p 6p 0p 0p 2p 1p 3p 4p 3p 51/1

17 POLOCHON (E3) Mb.f. 3 53,5 S. Pasquier J.-L. Guillochon 18 E. O. Duguet Marchand S. - Fairdane 0p 6p 10p 4p 3p 9p 5p (07) 3p 3p 23/1

18 LA ROGERAIS Fgr. 3 53 D. Bonilla T. Doumen 8 E. A. & Associés 12 500 Verglas - La Légende 2p 4p 9p 2p 0p 6p 1p 0p (07) 9p 7/1

Pour 3 ans. Référence : + 19,5.

1. Tayseer, 64 ; 2. Trevelez, 61 ; 3. DeepDish Pie, 60 ; 4. Rey Davis, 58,5 ; 5. Mis-ter Chop, 58 ; 6. Distrayante, 57,5 ; 7.Masque Rose, 55,5 ; 8. Sweet Fortune,54 ; 9. Magnetic Storm, 55,5 ; 10. Sure-thing, 55,5 ; 11. Evergrey, 55 ; 12. MountHollow, 55 ; 13. Canada Square, 53,5 ;14. Halong Bay, 54 ; 15. Quephaeton,54 ; 16. Miss Denmark, 53,5 ; 17. Polo-chon, 53,5 ; 18. La Rogerais, 53. Sonclassement interprété : 1 Tayseer -5 Mister Chop - 14 Halong Bay - 6 Dis-trayante - 15 Quephaeton - 9 MagneticStorm - 18 La Rogerais - 4 Rey Davis.

L’ARGUS

Tayseer sous une montagne de plomb

� TAYSEER fait le poids. Venant d’ouvrir aisé-ment son palmarès sur cette ligne droite, TAY-SEER n’a pas été gâté par les handicapeurs. Il de-vra ainsi porter la lourde charge de 64 kg. Maiscela ne semble pas rédhibitoire, surtout sur cettecourte distance. Et les joueurs expérimentés ontcoutume de dire qu’un cheval ayant le numéro 1est déclassé s’il porte 3 kg de plus que le numéro 2.Or, la différence entre TAYSEER et TREVELEZs’élève à 5 livres. Qui des échellistes ou de JohnHammond aura le dernier mot ?� LA ROGERAIS n’a pas à rougir. Si la valeurhandicap de TAYSEER n’est pas établie avec certi-tude, celle de LA ROGERAIS paraît refléter la qua-lité de cette pensionnaire de Thierry Doumen.Lors de ses quatre dernières tentatives à ce niveau,elle a pris trois places. En cas de défaillance denotre favori, elle pourrait être récompensée de sarégularité par un succès.� QUEPHAETON raccourcie. Alors que cinqconcurrents feront leurs débuts dans les handi-caps, QUEPHAETON est la plus expérimentée dulot. La partenaire d’Ioritz Mendizabal prendra partà son septième quinté de suite. Restant sur deuxéchecs relatifs sur le mile, elle évoluera pour la pre-mière sur une distance aussi courte. Comme elleavait montré de la vitesse à Deauville, derrièreMISTER CHOP, elle peut briguer une place.� MISTER CHOP malgré la surcharge. Pasrevu depuis son plaisant succès à Deauville, MIS-TER CHOP effectuera sa rentrée et devra porter7 livres de surcharge. Pourtant, sa chance demeureréelle car il a été préservé en vue de cette épreuveet il évoluera sur une distance à sa convenance.� MAGNETIC STORM et DISTRAYANTE bienplacées. Ces deux pouliches font preuve d’une

louable régularité. Et elles ont toutes deux héritéd’un gros numéro dans les stalles, ce qui est unatout non négligeable sur la ligne droite canti-lienne. MAGNETIC STORM a également à soncrédit la monte de Christophe Soumillon, qui l’apréférée à DISTRAYANTE.� SWEET FORTUNE et consorts. Lauréate dedeux handicaps durant l’été, SWEET FORTUNEretrouve plusieurs adversaires dans des conditionsmoins avantageuses. Mais elle n’a peut-être pasencore atteint ses limites. Quant à POLOCHON, il

sera associé à Stéphane Pasquier, ce qui pourraitlui permettre de se réveiller. Enfin, MASQUEROSE vient de se comporter honorablement pourson retour en ligne droite.� Entrons dans l’impasse. Jugé ses dernièresperformances, TREVELEZ paraît trop chargé pourdisputer l’arrivée. Pour SURETHING, il sembleque le kilo dont le handicapeur lui a fait grâce nesoit pas suffisant pour l’autoriser à émettre degrandes ambitions. Julien Sellier

JEUDI A CHANTILLY. Lauréat le 18 septembre sur l’hippodrome des Condés,TAYSEER a la lourde charge de porter 64 kg. Cela ne semble pas effrayer

son entourage qui affiche une certaine confiance, tout comme nos spécialistes.

NOS PRONOSTICS

Le papier de L. Stieven

L’entraîneur à suivreRupertPritchard-Gordon

ASÉ à Chantilly et à la tête deB trente-cinq chevaux, RupertPritchard-Gordon est à son comptedepuis 2002. Auparavant, il a apprisson métier comme assistant chezCriquette Head-Maarek pendantneuf ans. Il affiche quatorze victoireset soixante-deux places depuis le dé-but de l’année. Rupert présenteMOUNT HOLLOW : « Le cheval esttrès bien après avoir repris de la fraî-cheur, mais il faudrait absolumentque le terrain s’assouplisse un peupour qu’il fournisse sa meilleure va-leur. Il a aussi besoin d’une courseavec une allure sélective, contraire-ment à sa dernière sortie deauvillaiseoù cela a été trop tactique. »

Lionel Stieven

� SON CHOIX : 6 DISTRAYANTE, 1TAYSEER, 15 QUEPHAETON, 18 LAROGERAIS, 9 MAGNETIC STORM,12 MOUNT HOLLOW, 17 POLO-CHON, 7 MASQUE ROSE.

L e s p r o n o s t i c s d e l a p r e s s eBilto .............................................................. 6 9 17 8 12 7 3

Tiercé Magazine (H. Benhaïm) .............. 6 9 5 16 14 8 15

Europe 1 (J. Covès).................................... 9 12 17 14 6 5 1

Ouest-France (F. Fougeray)..................... 9 1 18 14 5 4 6

Radio NetCom. (R. Tombarel) ................. 3 1 9 5 13 17 18

Tropic Courses (A. Yrius) ........................... 18 15 6 9 1 5 17

Geny.com (la synthèse).............................. 9 1 6 18 8 5 15

Le Télégramme (G. Pinguet) ..................... 1 6 9 18 5 17 14

Paris-Turf (P. Laporte-C. Bloquet) ............ 14 9 6 12 17 1 7

Week-End Antilles (M. Del Vecchio)...... 3 9 6 12 5 1 11

Week-End.................................................... 1 6 9 4 17 18 5

Paris Normandie ........................................ 9 6 1 18 8 5 4

Lyon Première (J.-M. Roffat)................... 17 1 9 15 6 3 4

L’Indépendant de Perpignan ................... 17 9 6 12 3 10 14

France Soir ................................................... 1 9 6 4 14 16 15

Paris-Course (F. Cardillot).......................... 6 15 1 5 9 8 18

Le Dauphiné Libéré (J. Gilles) .................... 1 3 8 18 9 6 15

Matin Courses ............................................. 9 1 18 4 6 3 16

LES PRIORITÉS

18 fois : Magnetic Storm (9) ; 17 fois : Distrayante (6) ;

15 fois : Tayseer (1) ; 11 fois : Mister Chop (5) ; 10 fois : La

Rogerais (18) ; 9 fois : Polochon (17) ; 7 fois : Deep Dish Pie

(3), Halong Bay (14), Quephaeton (15) ; 6 fois : Rey Davis (4),

Sweet Fortune (8) ; 5 fois : Mount Hallow (12) ; 3 fois : Miss

Denmark (16) ; 2 fois : Masque Rose (7) ; 1 fois : Surething

(10), Evergrey (11), Canada Square (13)).

ABANDONNÉ : Trevelez (2).

CHANTILLY, LE 18 SEPTEMBRE. TAYSEER s’adjuge le Prix la Francilienne (1 100 m, lignedroite). (SCOOP/DYGA.)

Le Gentleman sur les pistes

5 MISTER CHOP17 POLOCHON1 TAYSEER6 DISTRAYANTE15 QUEPHAETON18 LA ROGERAIS8 SWEET FORTUNE3 DEEP DISH PIE

Les préférés de S. Flourent

18 LA ROGERAIS5 MISTER CHOP9 MAGNETIC STORM1 TAYSEER8 SWEET FORTUNE15 QUEPHAETON6 DISTRAYANTE4 REY DAVIS

L’opinion de G. Maarek

1 TAYSEER18 LA ROGERAIS15 QUEPHAETON9 MAGNETIC STORM16 MISS DENMARK8 SWEET FORTUNE7 MASQUE ROSE5 MISTER CHOP

L’analyse de J.-B. Pigalle

1 TAYSER15 QUEPHAETON17 POLOCHON18 LA ROGERAIS8 SWEET FORTUNE9 MAGNETIC STORM6 DISTRAYANTE7 MASQUE ROSE

1 TAYSEER6 DISTRAYANTE5 MISTER CHOP9 MAGNETIC STORM15 QUEPHAETON18 LA ROGERAIS17 POLOCHON12 MOUNT HOLLOW

LEUR SYNTHÈSE

1 TAYSEER18 LA ROGERAIS15 QUEPHAETON5 MISTER CHOP9 MAGNETIC STORM6 DISTRAYANTE8 SWEET FORTUNE17 POLOCHON

LE SPORT HIPPIQUE

M E R C R E D I 1 5 O C T O B R E 2 0 0 8 27

2Trevelez 61,5T. Jarnet9p 10p 6p 5p 4p 3p

Ses dernières courses n’ont pas été spé-cialement convaincantes et son poidsreste son principal adversaire.Chantilly, 18 septembre 2008. Prix de laFrancilienne. Bon terrain. Plat. 34 000�.1 100m. 1. Tayseer 55. 2. Dam d'Augy 54. 3.Quaroma 55. 4. Ginostra 55. 5. Elusif 59. 6.Rey Davis 57. 9. TREVELEZ 57 (D. Breux77/1). 14 part. 3 - cte tête - 1 1/2 - nez - 3/4.Deauville, 6 août 2008. Prix de Vire. Terrainbon souple. Plat. 34 000�. 1 200m. 1. Isa-nous 55. 2. Dunkerque 57. 3. Rey Davis 54. 3.Raja 55. 5. Clecame 52. 6. Elusif 59. 10. TRE-VELEZ 57 (D. Breux 34/1). 10 part. 1 - 1 1/2 -dead-heat - encol. - cte tête.

� SA MEILLEURE PERFORMANCE

Fontainebleau, 5 mars 2008. Prix des Saules.Terrain très souple. Plat. 34 000�. 1 100m.1. TREVELEZ 57 (S. Pasquier 7/10). 2. ReyDavis 57. 3. Namestick 55. 4. Zoriana 55. 5.Tarival 55. 5 part. 3 - 4 - 1/2 - 6 - encol.

1Tayseer 64T. Gillet1p 2p (07) 2p

Même s’il doit porter une lourde charge,notre favori possède assez de qualitépour gagner son premier quinté.

� SA MEILLEURE PERFORMANCE

Chantilly, 18 septembre 2008. Prix de laFrancilienne. Bon terrain. Plat. 34 000�.1 100m. 1. TAYSEER 55 (T. Gillet 5/2). 2.Dam d'Augy 54. 3. Quaroma 55. 4. Ginostra55. 5. Elusif 59. 6. Rey Davis 57. 14 part. 3 -cte tête - 1 1/2 - nez - 3/4.

Deauville, 29 août 2008. Prix de la Côte deGrâce. Bon terrain. Plat. 34 000�. 1 100m. 1.Raja 55. 2. TAYSEER 56 (T. Gillet 17/4). 3. Si-gnorsi 57. 4. Rey Davis 57. 5. Rauh 57. 6. Cha-sing Moonbeams 53. 7 part. 2 - 2 - encol. -encol. - 1.Deauville, 2 août 2007. Prix de Tancarville.Terrain bon souple. Plat. 21 000�. 1 300m. 1.Beret Rouge 58. 2. TAYSEER 58 (J. Augé11/1). 3. Lotharios 58. 4. Présidentiable 58. 5.Green Ascot 58. 6. The Sundance Kid 58.7 part. 3 - 2 1/2 - cte encol. - 6 - 1 1/2.

3Deep Dish Pie 60,5J. Victoire3p 9p 5p (07) 1p 2p 2p

Elle découvre la catégorie quinté mais ade bonnes performances à faire valoir. Aretenir en fin de combinaison.Deauville, 23 août 2008. Prix d'Isigny. Bonterrain. Plat. 23 000�. 1 300m. 1. Minted 56.2. Flower 56. 3. DEEP DISH PIE 54 (M. Guyon14/1). 4. Haadeej 57. 5. Magnetic Storm 51. 6.Texan Dream 58. 13 part. 3/4 - 3/4 - 3/4 - tête- 1 1/2.La Teste, 26 juin 2008. Prix La Sorellina. Ter-rain bon souple. Plat. 55 000�. 1 600m. 1.Kayaba 56. 2. Alnadana 56. 3. Rainbow Cros-sing 56. 4. Grenadia 56. 5. Romance Béré 56.6. Turning For Home 56. 9. DEEP DISH PIE 56(M. Guyon 23/1). 13 part. nez - tête - encol. -1/2 - tête.

� SA MEILLEURE PERFORMANCE

Nantes, 31 octobre 2007. Prix des Sablon-nets. Terrain bon souple. Plat. 52 000�.1 600m. 1. DEEP DISH PIE 54 (J. Victoire31/10). 2. Rosenreihe 54. 3. Rioka 54. 4. Bava-ria Queen 54. 5. High Days 54. 6. Neige Eter-nel 56. 7 part. 1/2 - 2 - 2 1/2 - 1 - cte encol..

4Rey Davis 58,5A. Crastus6p 4p 0p 3p 4p 7p

Il fait partie de ces nombreux concur-rents qui ont de bonnes performanceset ont les moyens de prendre une place.Chantilly, 18 septembre 2008. Prix de laFrancilienne. Bon terrain. Plat. 34 000�.1 100m. 1. Tayseer 55. 2. Dam d'Augy 54. 3.Quaroma 55. 4. Ginostra 55. 5. Elusif 59. 6.REY DAVIS 57 (C. Soumillon 10/1). 14 part. 3- cte tête - 1 1/2 - nez - 3/4.Deauville, 29 août 2008. Prix de la Côte deGrâce. Bon terrain. Plat. 34 000�. 1 100m. 1.Raja 55. 2. Tayseer 56. 3. Signorsi 57. 4. REYDAVIS 57 (C. Soumillon 38/1). 5. Rauh 57. 6.Chasing Moonbeams 53. 7 part. 2 - 2 - encol.- encol. - 1.

� SA MEILLEURE PERFORMANCE

Deauville, 26 août 2007. Prix du Haras de laHuderie. Terrain souple. Plat. 52 000 �.1 400m. 1. Salsalavie 58. 2. REY DAVIS 58 (J.-B. Hamel 13/1). 3. Ossun 56. 4. Surething 58.5. Vytinna 56. 6. Evergrey 56. 6 part. 1/2 - cteencol. - 1 - 1 1/2 - 5.

5Mister Chop 58,5G. Avranche1p 3p 1p 6p 0p 5p

Il vient de gagner un quinté et peut dou-bler encore la mise malgré sa pénalisa-tion. A retenir en bonne place.

� SA MEILLEURE PERFORMANCE

Deauville, 16 août 2008. Prix de Balleroy.Terrain bon souple. Plat. 58 000�. 1 400m.Quinté + 1. MISTER CHOP 55 (G. Avranche28/1). 2. Castiglione 58. 3. Quephaeton 54. 4.Distrayante 57. 5. Big Monologue 58. 6. RaceDriver 59. 16 part. 1/2 - 2 - cte encol. - 3/4 -cte encol..

La Teste, 30 juillet 2008. Prix Express. Bonterrain. Plat. 16 000�. 900m. 1. DramaticTurn 56. 2. Alternative 62. 3. MISTER CHOP59 (W. Smit ). 4. Human Touch 54. 5. Mo-have 54. 6. Shoeshine Boy 57. 15 part. 1 1/2 -3/4 - 2 1/2 - cte encol. - 3/4.Le Lion-d'Angers, 18 juillet 2008. Prix JeanSauvage. Terrain bon souple. Plat. 20 000�.1 400m. 1. MISTER CHOP 58 (G. Avranche22/1). 2. Evergrey 58. 3. Shepton Mallet 54. 4.Flashmob 55. 5. Magic Sport 52. 6. La Coruna58. 11 part. 3/4 - 3 - nez - nez - 3/4.

6Distrayante 57,5C.-P. Lemaire4p 4p 1p 8p 7p 2p

Ses deux récentes quatrièmes places àce niveau laissent augurer de bonneschoses. Pour une place.Deauville, 16 août 2008. Prix de Balleroy.Terrain bon souple. Plat. 58 000�. 1 400m.Quinté + 1. Mister Chop 55. 2. Castiglione 58.3. Quephaeton 54. 4. DISTRAYANTE 57 (C.Soumillon 25/4). 5. Big Monologue 58. 6.Race Driver 59. 16 part. 1/2 - 2 - cte encol. -3/4 - cte encol..Maisons-Laffitte, 29 juillet 2008. Prix de Lon-gueil. Terrain bon souple. Plat. 58 000�.1 600m. Quinté + 1. Big Monologue 55. 2. Ba-telière 54. 3. Rudra 57. 4. DISTRAYANTE 58(T. Thulliez 25/1). 5. Quephaeton 54. 6. Sha-lamara 54. 19 part. encol. - 1/2 - cte encol. - 1- 1.

� SA MEILLEURE PERFORMANCE

Compiègne, 29 octobre 2007. Prix des Fron-daisons. Terrain lourd. Plat. 34 000 �.1 400m. 1. Destare 55. 2. DISTRAYANTE 57(C. Soumillon 13/4). 3. Champion's Time 54.4. Badaria 56. 5. Zia Sofi 57. 6. Domalinoise57. 7 part. 2 - 2 1/2 - 1 - 2 1/2 - 1 1/2.

7Masque Rose 56D. Bœuf6p 10p 0p 1p 6p 8p

Notre coup de folie vient de bien courirrécemment et peut espérer prendre uneplace à l’issue d’un bon parcours.Chantilly, 3 septembre 2008. Prix du Sagit-taire. Terrain souple. Plat. 25 000�. 1 200m.1. Sweet Fortune 53. 2. La Rogerais 54. 3. Ma-gnetic Storm 55. 4. Royal Protector 56. 5.Evergrey 57. 6. MASQUE ROSE 58 (J. Victoire18/1). 13 part. cte encol. - 1 - 1 1/2 - cte tête -encol..Vichy, 8 août 2008. Prix de la Source Lardy.Terrain bon souple. Plat. 20 000�. 1 600m. 1.Boytard 54. 2. Rockette 56. 3. Mageska 55. 4.La Minardière 56. 5. Safranière 52. 6. Dou-ceur Nocturne 55. 10. MASQUE ROSE 58 (W.Walter 10/1). 13 part. 1 - 3/4 - nez - 1 1/2 -cte encol..

� SA MEILLEURE PERFORMANCE

Nantes, 4 mars 2008. Prix de la Chauvinière.Terrain très souple. Plat. 26 000�. 1 600m.1. MASQUE ROSE 54 (J. Victoire 6/4). 2. RainEsteem 57. 3. Sandy Road 51. 4. Dawaes 56.5. Moonson 54. 5 part. 3/4 - 1 1/2 - encol. -1/2 - 1.

8Sweet Fortune 55,5G. Benoist1p 0p 1p 0p 6p 4p

Elle vient de s’imposer sur ce parcoursdans un bon handicap mais a subi unejuste pénalisation. On y croit encore.

� SA MEILLEURE PERFORMANCE

Chantilly, 3 septembre 2008. Prix du Sagit-taire. Terrain souple. Plat. 25 000�. 1 200m.1. SWEET FORTUNE 53 (G. Benoist 17/1). 2.La Rogerais 54. 3. Magnetic Storm 55. 4.Royal Protector 56. 5. Evergrey 57. 6.Masque Rose 58. 13 part. cte encol. - 1 - 11/2 - cte tête - encol..

Maisons-Laffitte, 29 juillet 2008. Prix de Lon-gueil. Terrain bon souple. Plat. 58 000�.1 600m. Quinté + 1. Big Monologue 55. 2. Ba-telière 54. 3. Rudra 57. 4. Distrayante 58. 5.Quephaeton 54. 6. Shalamara 54. 0. SWEETFORTUNE 52 (G. Benoist 26/1). 19 part. en-col. - 1/2 - cte encol. - 1 - 1.Deauville, 9 juillet 2008. Prix du Verger. Bonterrain. Plat. 16 000�. 1 300m. 1. SWEETFORTUNE 57 (G. Benoist 16/1). 2. Miss Mo-ney Penny 59. 3. Roi Béré 52. 4. Palampur 57.5. A Magic Day 58. 6. Finaliste 52. 16 part. 11/2 - encol. - 1/2 - 1 1/2 - 3/4.

9Magnetic Storm 55,5C. Soumillon3p 5p 3p (07) 6p 4p 6p

Encore une concurrente qui doit avoirles moyens de s’illustrer. Ses récentescourses plaident en sa faveur. A retenir.Chantilly, 3 septembre 2008. Prix du Sagit-taire. Terrain souple. Plat. 25 000�. 1 200m.1. Sweet Fortune 53. 2. La Rogerais 54. 3.MAGNETIC STORM 55 (G. Masure 10/1). 4.Royal Protector 56. 5. Evergrey 57. 6.Masque Rose 58. 13 part. cte encol. - 1 - 11/2 - cte tête - encol..Deauville, 23 août 2008. Prix d'Isigny. Bonterrain. Plat. 23 000�. 1 300m. 1. Minted 56.2. Flower 56. 3. Deep Dish Pie 54. 4. Haadeej57. 5. MAGNETIC STORM 51 (F. Leroy 19/4).6. Texan Dream 58. 13 part. 3/4 - 3/4 - 3/4 -tête - 1 1/2.

� SA MEILLEURE PERFORMANCE

Chantilly, 18 juillet 2008. Prix de BecquetSaint-Lucien. Bon terrain. Plat. 23 000�.1 200m. 1. Dunkerque 60. 2. Rock Harmonie54. 3. MAGNETIC STORM 54 (G. Benoist10/1). 4. Polochon 59. 5. Umiko 52. 6. CherryMandy 55. 7 part. 1 - 1 - 3/4 - 1 1/2 - 1 1/2.

10Surething 54,5O. Peslier0p 0p 0p 0p 7p 7p

Rien de bien engageant pour ce concur-rent qui n’a rien montré depuis bienlongtemps. L’impasse est tentante.Chantilly, 3 septembre 2008. Prix du Sagit-taire. Terrain souple. Plat. 25 000�. 1 200m.1. Sweet Fortune 53. 2. La Rogerais 54. 3. Ma-gnetic Storm 55. 4. Royal Protector 56. 5.Evergrey 57. 6. Masque Rose 58. 0. SURE-THING 57 (O. Peslier 11/1). 13 part. cte en-col. - 1 - 1 1/2 - cte tête - encol..Deauville, 23 août 2008. Prix Mercedes Benz.Bon terrain. Plat. 58 000�. 1 000m. Quinté +1. Delvita 58. 2. Rock Harmonie 56. 3. Kerno54. 4. Divinatrice 53. 5. Bénodet 55. 6. Nadal53. 0. SURETHING 57 (R. Marchelli 37/1).16 part. encol. - 3/4 - cte tête - encol. - ctetête.

� SA MEILLEURE PERFORMANCE

Deauville, 7 juillet 2007. Prix Irish River. Ter-rain bon souple. Plat. 34 000�. 1 200m. 1.SURETHING 57 (O. Peslier 37/10). 2. Rey Da-vis 57. 3. Emirati 54. 4. Al Nasr Dream 54. 5.Le Stornoway 53. 6. Zaliym 54. 7 part. 1/2 - 1- 3 - cte encol. - 2.

11Evergrey 54M. Forest0p 5p 8p 7p 8p 2p

Des performances honnêtes lors desdeux quintés qu’elle a courus. Pour lesamateurs d’outsiders à bonne cote.Maisons-Laffitte, 1er octobre 2008. PrixCardmania. Terrain souple. Plat. 25 000�.1 600m. 1. Pixie's Blue 56. 2. Clecame 58. 3.In Mind 57. 4. Lazy Afternoon 57. 5. Equino-réva 54. 6. Abades 59. 0. EVERGREY 56 (G.Masure 26/1). 18 part. 3 - cte encol. - 3/4 - 21/2 - 1/2.Chantilly, 3 septembre 2008. Prix du Sagit-taire. Terrain souple. Plat. 25 000�. 1 200m.1. Sweet Fortune 53. 2. La Rogerais 54. 3. Ma-gnetic Storm 55. 4. Royal Protector 56. 5.EVERGREY 57 (F. Blondel 12/1). 6. MasqueRose 58. 13 part. cte encol. - 1 - 1 1/2 - ctetête - encol..

� SA MEILLEURE PERFORMANCE

Vichy, 21 juillet 2007. Prix des Rêves d'Or-Jacques Bouchara. Terrain très souple. Plat.52 000�. 1 000m. 1. Etenia 55. 2. Ballantynes55. 3. EVERGREY 55 (C. Escuder 25/4). 4.Jane Blue 57. 5. Galaktea 55. 6. MadmoiselleLola 55. 7 part. 2 - 2 - 3/4 - 2 - 2.

12Mount Hollow 54T. Huet0p 1p 1p 2p 9p 1p

Il vaut mieux effacer sa dernière coursequi s’est mal passée mais l’assouplisse-ment du terrain est impératif pour lui.Deauville, 16 août 2008. Prix de Balleroy.Terrain bon souple. Plat. 58 000�. 1 400m.Quinté + 1. Mister Chop 55. 2. Castiglione 58.3. Quephaeton 54. 4. Distrayante 57. 5. BigMonologue 58. 6. Race Driver 59. 0. MOUNTHOLLOW 55 (T. Huet 14/1). 16 part. 1/2 - 2 -cte encol. - 3/4 - cte encol..Deauville, 5 juillet 2008. Prix des Planches.Terrain souple. Plat. 25 000�. 1 600m. 1.MOUNT HOLLOW 55 (T. Huet 78/10). 2. Ixa-los 52. 3. Royal Protector 56. 4. Feather Bed-ding 51. 5. Artiking 56. 6. New's Ivoire 52.9 part. 3/4 - cte tête - cte tête - 4 - 1 1/2.

� SA MEILLEURE PERFORMANCE

Clairefontaine-Deauville, 23 août 2007. Prixdu Cap de la Hève. Terrain très souple. Plat.28 000�. 1 400m. 1. MOUNT HOLLOW 55 (T.Huet 17/1). 2. Cinq Cinq 58. 0. Be My Risk 56.4. Black Scorpio 55. 5. Major d'Hélène 58. 6.Singapore Quest 55. 6 part. (encol.) - 3/4 -cte tête - 1 - 2.

13Canada Square 54M. Guyon0p 0p 2p 1p 7p 2p

Echec radical lors de son quinté du23 août à Deauville puis à nouveau dansun handicap à Saint-Cloud. Impasse pos-sible.Saint-Cloud, 26 septembre 2008. Prix du Li-mousin. Bon terrain. Plat. 22 000�. 1 300m.1. Nuit de Glace 54. 2. Royale Life 51. 3.Chicaya 55. 4. Choparlas 56. 5. Tatsuya 60. 6.Pic Three 55. 0. CANADA SQUARE 56 (J. Vic-toire 14/1). 15 part. tête - cte encol. - 3/4 - 2 -encol..Deauville, 23 août 2008. Prix Mercedes Benz.Bon terrain. Plat. 58 000�. 1 000m. Quinté +1. Delvita 58. 2. Rock Harmonie 56. 3. Kerno54. 4. Divinatrice 53. 5. Bénodet 55. 0. CA-NADA SQUARE 54 (J. Victoire 23/1). 16 part.encol. - 3/4 - cte tête - encol. - cte tête.

� SA MEILLEURE PERFORMANCE

Dax, 8 juin 2008. Prix des Landes. Terrainsouple. Plat. 11 000�. 1 500m. 1. CANADASQUARE 57 (D. Michaux 6/1). 2. Sandside 53.3. Grande Aphrodite 56. 4. Ruvuma 57. 5.Starmendi 57. 12 part. 3/4 - encol. - 2 - 1 1/2 -cte tête.

14Halong Bay 54T. Thulliez1p 5p 5p 2p 8p

Ses performances sont très honorablesmais elle reste difficile à situer. On peutattendre avant de lui faire confiance.

� SA MEILLEURE PERFORMANCE

Compiègne, 21 septembre 2008. Prix de Fol-kestone. Terrain très souple. Plat. 13 000�.1 400m. 1. HALONG BAY 59 (J.-M. Breux43/10). 2. Dalmeny 59. 3. Fifth Avenue 55. 4.Rifqah 51. 5. Miss Farmer 57. 6. Jeepee'sDream 55. 9 part. tête - 2 1/2 - 2 - 1 1/2 - en-col..

Évreux, 7 septembre 2008. Prix du Clos Gi-bourdel. Terrain bon souple. Plat. 15 000�.1 300m. 1. Equinoréva 54. 2. Antigone 54. 3.Lakuta 54. 4. Delta Victoria 53. 5. HALONGBAY 53 (Y. Letondeur ). 6. Aldaketa 53.14 part. 1 1/2 - 1 1/2 - tête - 3/4 - 2.Deauville, 12 août 2008. Prix de Saint-Germe.Bon terrain. Plat. 22 000�. 1 500m. 1. Rare58. 2. Carved Emerald 58. 3. Ecume du Jour58. 4. The Countess 58. 5. HALONG BAY 58(T. Thulliez 5/2). 6. Première Partie 55.11 part. encol. - tête - 3 - 1 1/2 - cte encol.

15Quephaeton 53,5I. Mendizabal6p 9p 3p 5p 10p 3p

Très spécialisée dans les quintés, elledevrait bien se défendre, même sur unedistance qu’elle découvre.Chantilly, 23 septembre 2008. Prix de Chauf-four. Bon terrain. Plat. 58 000�. 1 600m.Quinté + 1. Panichop 55. 2. Tiberina 56. 3.Nera Divine 60. 4. La Minardière 55. 5. Rudra57. 6. QUEPHAETON 55 (M. Forest 25/1).16 part. 2 - 2 - nez - 1 1/2 - encol..Longchamp, 2 septembre 2008. Prix duGrand Trianon. Terrain bon souple. Plat.58 000�. 1 600m. Quinté + 1. Jamindar 59. 2.Tubular Bells 57. 3. Nera Divine 59. 4. Adagio54. 5. Rudra 57. 6. Tittiba 56. 9. QUEPHAETON54 (D. Bonilla 35/4). 16 part. 1/2 - nez - 1 -3/4 - 1 1/2.

� SA MEILLEURE PERFORMANCE

Saint-Cloud, 29 juin 2008. Prix Le Roi Soleil.Terrain bon souple. Plat. 58 000�. 1 600m.Quinté + 1. Yaven 55. 2. Capitaine Courage58. 3. QUEPHAETON 54 (C.-P. Lemaire 35/4).4. Panichop 55. 5. Charming Anna 55. 6. RockAnd Chop 55. 16 part. 1/2 - cte encol. - 1 - 11/2 - tête.

16Miss Denmark 53,5J.-B. Hamel10p 3p 6p 0p 0p 2p

Elle n’a pas si mal couru à Chantilly ladernière fois et peut avoir son mot àdire pour une cinquième place.Longchamp, 2 septembre 2008. Prix duGrand Trianon. Terrain bon souple. Plat.58 000�. 1 600m. Quinté + 1. Jamindar 59. 2.Tubular Bells 57. 3. Nera Divine 59. 4. Adagio54. 5. Rudra 57. 6. Tittiba 56. 10. MISS DEN-MARK 54 (J.-B. Hamel 22/1). 16 part. 1/2 -nez - 1 - 3/4 - 1 1/2.Deauville, 16 août 2008. Prix de Beaumont-le-Roger. Terrain bon souple. Plat. 28 000�.1 400m. 1. Someries 57. 1. Red Tulip 57. 3.MISS DENMARK 59 (J.-B. Hamel 30/1). 4.Shepton Mallet 57. 5. Sigvati 57. 6. Amelkis58. 15 part. dead-heat - cte encol. - cte en-col. - tête - cte encol..

� SA MEILLEURE PERFORMANCE

Compiègne, 25 mars 2008. Prix d'Amélie.Terrain collant. Plat. 29 000�. 1 600m. 1.Nera Divine 58. 2. MISS DENMARK 58 (D.Boeuf 9/1). 3. Sospelle 55. 4. Blanc sur Blanc55. 5. Aurore 55. 6. Audaz 55. 8 part. 1 - 1 1/2 -3 - 3 - 1.

17Polochon 53,5S. Pasquier0p 6p 10p 4p 3p 9p

Même si sa dernière course n’a pas étééblouissante, il a les moyens de prendreune cinquième place.Chantilly, 23 septembre 2008. Prix de Chauf-four. Bon terrain. Plat. 58 000�. 1 600m.Quinté + 1. Panichop 55. 2. Tiberina 56. 3.Nera Divine 60. 4. La Minardière 55. 5. Rudra57. 6. Quephaeton 55. 0. POLOCHON 55 (F.Lefebvre 36/1). 16 part. 2 - 2 - nez - 1 1/2 -encol..Deauville, 29 août 2008. Prix de la HaieNeuve. Bon terrain. Plat. 22 000�. 1 500m. 1.Gone Nuts 56. 2. Chelsea Hotel 58. 3. HeadOn 56. 4. Ecume du Jour 56. 5. Etranger 58. 6.POLOCHON 58 (Ronan Thomas 19/4).15 part. 1/2 - 1 1/2 - tête - 2 - encol..

� SA MEILLEURE PERFORMANCE

Saint-Cloud, 18 septembre 2007. Prix Caro.Bon terrain. Plat. 21 000�. 1 600m. 1. HighRock 58. 2. Aornos 58. 3. POLOCHON 58 (O.Peslier 21/1). 4. Golden Giant 58. 5. Capi-taine Courage 58. 6. Fruela 58. 9 part. cte en-col. - 1 1/2 - 3/4 - 2 - 3/4.

18La Rogerais 53D. Bonilla2p 4p 9p 2p 0p 6p

Très bonne deuxième place sur ce par-cours le 3 septembre pour cette concur-rente qui a les moyens de l’emporter.Chantilly, 3 septembre 2008. Prix du Sagit-taire. Terrain souple. Plat. 25 000�. 1 200m.1. Sweet Fortune 53. 2. LA ROGERAIS 54 (D.Bonilla 15/2). 3. Magnetic Storm 55. 4. RoyalProtector 56. 5. Evergrey 57. 6. Masque Rose58. 13 part. cte encol. - 1 - 1 1/2 - cte tête -encol..Deauville, 23 août 2008. Prix de Blonville.Bon terrain. Plat. 28 000�. 1 000m. 1. Jim deFleur 57. 2. On Line 52. 3. Lemon Yellow 51. 4.LA ROGERAIS 60 (D. Bonilla 16/1). 5. LoupNormand 59. 6. Bibac 52. 15 part. tête - nez -cte encol. - 1/2 - encol..

� SA MEILLEURE PERFORMANCE

Chantilly, 29 avril 2008. Prix des Soixante Ar-pents. Terrain très souple. Plat. 25 000�.1 100m. 1. LA ROGERAIS 51 (Alxi Badel44/1). 2. Piémontaise 51. 3. La Madonetta 50.4. Mentawai 52. 5. Chopassing 52. 6. Ballina-park 59. 15 part. 3 - 1 - cte tête - 3/4 - 1 1/2.

BRUITS DE SABOTS

� TAYSEER. J. Hammond : « Sonpoids ne m’inquiète pas tant que ça.En Angleterre, il est courant de voirévoluer des chevaux sous de tellescharges. »� TREVELEZ. F.X. de Chevigny :« Plus il court, moins cela se passebien. Il serait temps que le handica-peur s’en rendre compte. »� MISTER CHOP. T. Lemer : « Lecheval a fait ses preuves en lignedroite, donc on garde le même par-cours. Il reste compétitif malgré sapénalisation. »� M A G N E T I C S T O R M .D. Smaga : « Elle n’a couru quetrois fois cette année tout en se mon-trant régulière. Elle apprécie le par-cours des 1 200 m et a donc sachance. »� EVERGREY. C. Boutin : « Elleest sur sa distance mais j’espèrequ’elle n’est pas passée un peu deforme. »� HALONG BAY. N. Clément :« C’est son premier essai sur la dis-tance et dans un handicap. Elle a ob-tenu une bonne performance àChantilly et reste en bonne conditionphysique. »� QUEPHAETON. C. Boutin :« Elle va courir sur plus court mais jepense que cela va aller. J’espèrequ’elle va confirmer. »� POLOCHON. J.-L. Guillochon :« Il est arrivé chez moi pour êtredressé sur les obstacles. Le fait desauter l’a transformé. J’en attends unbon comportement. »

Propos recueillis par L.S.

A SAVOIR

DERNIERS TUYAUX

TAYSEER : malgré son poids.LA ROGERAIS : en progrès.

DES OUTSIDERS

MAGNETIC STORM : avec ChristopheSoumillon.DISTRAYANTE : régulière.

DERNIÈRE MINUTE

QUEPHAETON : sur sa distance.MISTER CHOP : pour sa fraîcheur.

LE COUP DE FOLIE

7 MASQUE ROSE

� NUMÉROS EN FORME

9 - 13 - 12 - 14 - 1

� ENTRAÎNEURS EN FORME

J.-E. Hammond - H.-A. Pantall

Le choix des entraîneurs

Leclassement

1 TAYSEER......................................................... 9 FOIS9 MAGNETIC STORM...................................... 9 FOIS3 DEEP DISH PIE ............................................. 8 FOIS18 LA ROGERAIS .............................................. 8 FOIS6 DISTRAYANTE ............................................... 7 FOIS

14 HALONG BAY ............................................... 6 FOIS15 QUEPHAETON ........................................... 6 FOIS

4 REY DAVIS ................................................ 5 FOIS

5 MISTER CHOP ........................................... 5 FOIS

7 MASQUE ROSE .......................................... 5 FOIS

8 SWEET FORTUNE ...................................... 4 FOIS

12 MOUNT HOLLOW ..................................... 3 FOIS

16 MISS DENMARK ....................................... 2 FOIS

17 POLOCHON ............................................... 2 FOIS

13 CANADA SQUARE ................................ ... 1 FOIS

ABANDONNÉS : 2 TREVELEZ - 10 SURETHING- 11 EVERGREY

La sélection des jockeys

J. Augé1 360 points

18 LA ROGERAIS9 MAGNETIC STORM6 DISTRAYANYE5 MISTER CHOP1 TAYSEER3 DEEP DISH PIE4 REY DAVIS

15 QUEPHAETON

M. Blancpain1 050 points

9 MAGNETIC STORM8 SWEET FORTUNE1 TAYSEER14 HALONG BAY3 DEEP DISH PIE7 MASQUE ROSE12 MOUNT HOLLOW

18 LA ROGERAIS

J. Victoire895 points

1 TAYSEER3 DEEP DISH PIE14 HALONG BAY9 MAGNETIC STORM4 REY DAVIS12 MOUNT HOLLOW13 CANADA SQUARE

5 MISTER CHOP

D. Bonilla1 130 points

1 TAYSEER9 MAGNETIC STORM18 LA ROGERAIS6 DISTRAYANTE4 REY DAVIS14 HALONG BAY16 MISS DENMARK

15 QUEPHAETON

T. Thulliez1 005 points

1 TAYSEER14 HALONG BAY6 DISTRAYANTE3 DEEP DISH PIE5 MISTER CHOP9 MAGNETIC STORM18 LA ROGERAIS12 MOUNT HOLLOW

C. Barande-Barbe1 580 points

1 TAYSEER9 MAGNETIC STORM18 LA ROGERAIS8 SWEET FORTUNE15 QUEPHAETON5 MISTER CHOP16 MISS DENMARK

7 MASQUE ROSE

J. Van Handenhove1 680 points

18 LA ROGERAIS8 SWEET FORTUNE3 DEEP DISH PIE4 REY DAVIS9 MAGNETIC STORM15 QUEPHAETON6 DISTRAYANTE

7 MASQUE ROSE

D. Prod’homme1 645 points

9 MAGNETIC STORM1 TAYSEER18 LA ROGERAIS15 QUEPHAETON3 DEEP DISH PIE6 DISTRAYANTE14 HALONG BAY

7 MASQUE ROSE

D. Sépulchre1 375 points

1 TAYSEER5 MISTER CHOP18 LA ROGERAIS17 POLOCHON8 SWEET FORTUNE15 QUEPHAETON3 DEEP DISH PIE

6 DISTRAYANTE

M. Cheno1 565 points

9 MAGNETIC STORM6 DISTRAYANTE17 POLOCHON14 HALONG BAY4 REY DAVIS3 DEEP DISH PIE1 TAYSEER

7 MASQUE ROSE

De 13 h 35à 17 h 35

13 h 40 EN CLAIR

LE SPORT HIPPIQUE *

28 M E R C R E D I 1 5 O C T O B R E 2 0 0 8

Dernière heureNorginio - Paradis Boréal -Ovadara - Orgueil de France -Rodéo de la Besvre - Manaosdu Rib - Quassia du Bon Air -MadiosEntraîneurs à suivre

S. Peltier - J.-P. PitonDrivers à suivreJ.-P. Gauvin - Y.-A. Briand

Nos sélections

Gagnante : (204) Primo JulryPlacée : (614) Arifant

Réunion I (13 h 20)/Aujourd’hui à Lyon-Parilly

Moqueur du Caïeu, un trotteur sérieux

ÊME s’ils ne sontque treize au départM de cette 11e étape

du Grand National du Trot(1re course), l’épreuve s’an-nonce attractive. Notre favori,OBJECTIF ROYAL, va y évo-luer sur son parcours de prédi-lection et devrait signer unerentrée victorieuse. OASISGEDE trouve un engagementidéal et devrait lui apporterune belle réplique. Derrière, lalutte sera sans doute âpre pourles places. MOQUEURDU CAIEU pourrait se rache-ter de quelques sorties déce-vantes. C’est ce qu’espère sondriver, Bernard Piton : « Il de-vrait faire oublier ses deux der-nières sorties, notamment sadisqualification à Vincennescar c’est un trotteur rarementfautif ! Il est en forme, sera dé-ferré des quatre pieds et re-trouve une piste qu’il connaîtbien. Je suis persuadé qu’il aune belle carte à jouer danscette étape. » Gentleman

... ET EN NOCTURNE A VINCENNES

1Prix Geny Courses - Paris-Turf.com ...... 13 h 50Gr. III - Nationale - 11e épr. du GNTAttelé - 80 000 � - 2 825 m

QUINTE PLUS - QUARTE PLUS - TIERCE - 2SUR4 - TRIO - COUPLES

N° CHEVAUX S.R. AGE DIST. DRIVERS Cotes

1 OPHELIE DE BAS�� Fal. 6 2 825 J.-Paul Gauvin 18/1

2 L'ACTEUR DE BELF.�� Hb.f. 9 2 825 Y. Berger 54/1

3 OKEPAULO Mn.p. 6 2 825 F. Jamard 23/1

4 KILT DE BLARY Hb. 10 2 825 B. Marie 29/1

5 KER PELLOIS (E1)�� Hb. 10 2 825 F. Nivard 9/1

6 LOBBY Mn.p. 9 2 825 V. Goetz 25/1

7 OASIS GEDE�� Fb. 6 2 825 J.-M. Bazire 4/1

8 OBJECTIF ROYAL Mb. 6 2 850 J. Boillereau 3/1

9 NESOS DU GOUT.�� Mb. 7 2 850 C. Martens 11/1

10 KAPRICE D'ECAJ. (E1) Hal. 10 2 850 B. Goetz 42/1

11 LOYD DORE Mb. 9 2 850 M. Cormy 37/1

12 NORGINIO Mb. 7 2 850 J. Verbeeck 7/1

13 MOQUEUR DU CAI.�� Hb. 8 2 850 B. Piton 13/1

Gentleman : 8 - 7 - 12 - 9 - 13 - 6 - 1 - 5S. Flourent : 8 - 7 - 5 - 12 - 9 - 13 - 1 - 3G. Maarek : 7 - 8 - 9 - 13 - 12 - 1 - 3 - 5J.-B. Pigalle : 7 - 8 - 5 - 13 - 1 - 12 - 9 - 6L. Stieven : 8 - 7 - 12 - 9 - 5 - 1 - 6 - 13Synthèse : 8 - 7 - 12 - 9 - 5 - 13 - 1 - 6

2PrixMingat Loueur deVéhicules .............. 14h20Attelé - 20 000 �

2 600 m - Autostart

E. de Lianger D. Doré 1 PANAMA JIHAIME�� H5 2600 D. Doré PR B A 1'18"4 2 2850

D. Waz F. Jamard 2 PAZELANA F5 2600 F. Jamard PR B A 1'18"2 3 2825 8,5/1

Mme B. Baudin G. Raffestin 3 PASSONS D'ORTIGE M5 2600 Y.-A. Briand PR B A 1'17"6 6 2700

H. Gauvin J-Paul Gauvin 4 PRIMO JULRY M5 2600 J-Paul Gauvin PR B A 1'15"9 1 2250 2,4/1

G. Paillé G. Paillé 5 POSSY BERRY�� H5 2600 F. Nivard PR B A 1'15"3 5 2650

A. Perochon E. Clouet 6 PRINCESS D'INFI�� F5 2600 J. Verbeeck VI B A 0 2100 24/1

E. Desmet Ph. Allaire 7 PARABOLA�� F5 2600 Ml. J. Lindqvis VI B A 1'16"5 7 2100 32/1

E. H.-Laffay H. C.-Laffay 8 PERLE DES GOUJONS F5 2600 H. C.-Laffay PR B A 1'18"7 6 2825 82/1

A. Borel A. Borel 9 PENELOPE DE COVY F5 2600 R. Fresneau PR B A 0 2450

H. du Comtal St. Dumont 10 PARADE DU CO.��(E1) F5 2600 St. Dumont PR B A 0 2150 22/1

H. du Comtal St. Dumont 11 PHANIE DU CO.��(E1) F5 2600 J. Boillereau PR B A 0 2850 39/1

A. Buffavand A. Buffavand 12 PEPITE DE BEL AIR F5 2600 A. Buffavand PR B A 0 2300

Mme K. Garcia Loris Garcia 13 PARADIS BOREAL�� H5 2600 Loris Garcia PR B A 0 2250 3,7/1

D. Maulard Serge Peltier 14 PETRUS DES LINANS�� H5 2600 Serge Peltier PR B A 0 2675

D. Pierlot J.-P. Piton 15 PRINCESSE BLACK�� F5 2600 B. Piton EN B A 0 2875 24/1

H. Callier P. Callier 16 PEPSIE D'ECAJEUL F5 2600 P. Callier PR B A 1'16"5 1 2100 4,3/1

Gentleman : 4 - 13 - 2- 1 - 16 - 6 L.Stieven: 4 - 1 - 13 - 2 - 6 -16J. Sellier : 4 - 1 - 2 - 13 - 16 - 6

TRIO - COUPLÉS

3PrixCafé'In ............................................................ 14 h50Attelé - Apprentis et lads-jockeys22 000 � - 2 825 m

D. Prost D. Prost 1 ONLY DU LYS H6 2825 L. Borde PR B A 1'19"5 3 2875 4,5/1

E. Roloserdan J. Desprès 2 OMNES GRANDCAMPOIS H6 2825 R. Volle PR B A 0 2700

E. La Pettevini Ph. Gaillard 3 ORANGEMIKA F6 2825 R. Turcan PR B A 1'17"5 8 3000 12/1

M. Aladenise L. Lerenard 4 OOCKER BERRY H6 2825 E. Lamamy PR B A 0 2850

E. du C.-Est Serge Peltier 5 OK DU MATIN�� H6 2825 A. Chapey PR B A 1'18"3 2 2825

E. Guy Marmion G. Marmion 6 NINIO DU LUPIN�� H7 2825 N. Greteau PR B A 1'18"1 9 3000

E. de Belgrave L. Lerenard 7 OBELIX SURPRISE H6 2825 R. Bérujat PR B M 0 2850 66/1

Ecurie Danover B. Marie 8 NATALIA DANOVER�� F7 2825 R. Lecreps PR C A 4 2700

P. Le Touze J.-P. Piton 9 NANA DU CAIEU F7 2850 D. Piel VI C A 1'18"3 5 3525 20/1

B. Gatheron E. Gerbet 10 OGOR H6 2850 C. Pommat PR B A 1'19"4 2 2825

A. De Sousa J.-P. Ensch 11 OVADARA�� F6 2850 N. Mourot PR B A 0 2675

J.-M. Meunier D. Prost 12 OPANGO FORCE�� H6 2850 D. Marasco PR B A 1'17"3 9 2875 99/1

Gentleman : 5 - 11 - 7- 10 - 3- 6 L. Stieven : 5 - 6 - 11 - 7 - 12- 3J. Sellier : 5 - 11 - 8 - 10 - 3 - 6

TRIO - COUPLÉS

4PrixPervencheFleurs ..................................... 15h20Monté22 000 � - 2 825 m

J. Boillereau J. Boillereau 1 ORIENTAL DU VEY�� M6 2825 T. Aguiar PR B M 4 2800

D. Goyer G. Masschae 2 PEGASUS DE PHENS�� H5 2825 Q. Seguin PR B M 1'18"3 6 2850 6/1

Mme O. Lust G. Masschae 3 ORGUEIL DE FRANCE H6 2825 P. Masschaele PR B M 0 2450

G. Alainé G. Alainé 4 OPALIN DE BOISSET H6 2825 J. Da Veiga PR B M 1'18"4 8 2850 33/1

E. J.Fournigaul J. Fournigault 5 OLYMPE DE CESSOY F6 2825 E. Fournigault PR B M 2 2800

G. Champenois G. Champenois 6 MARQUISE DU VAL F8 2850 Ml. A. Barthéle PR B M 1 2825 6,1/1

Y. Houssin Y.-M. Houssin 7 NEW SUN H7 2850 V. Raspilai PR C A 0 2775

D. Bardez J.-P. Piton 8 OMERICO H6 2850 F. Nivard EN B M 1'18"4 0 2875 14/1

M. Maréchal Y.-A. Briand 9 NEBOSCO H7 2850 Mlle P. Salque PR B A 0 2650

E. B. Paleau B. Paleau 10 OSCAR ROZEEN H6 2850 Ml. E. Buffavan PR B M 1'17"8 5 2850 3/1

R. Chouchane R. Chouchane 11 OTHELLO DE LAUB.�� H6 2850 M. Hadjira EN B A 0 2150 99/1

Gentleman : 10 - 6 -3 - 2 - 5 L. Stieven : 6 -10 - 5 - 3 -2J. Sellier : 6 - 10 - 5 - 2 - 8

TRIO - COUPLÉS

5PrixDomaineD.Gouillon ............................... 15 h50Attelé - Course nationale24 000 � - 2 825 m

G. Raspilaire J. Raspilaire 1 RANI DES GENIEVR.�� F3 2825 P. Callier PR B M 1'21"7 4 2650

E. J.-P. Gauvin J-Paul Gauvin 2 REGAL JULRY M3 2825 J-Paul Gauvin PR B A 0 2000

Mme B. Baudin Serge Peltier 3 RIVAGE D'OLERON�� M3 2825 L. Peltier PR B A 1'19"9 1 2825 6,3/1

Y.-A. Briand Y.-A. Briand 4 REPETITO�� H3 2825 Y.-A. Briand PR B A 0 2300 2,7/1

L. Brizon C. Flirden 5 ROMANCEEXTREME�� F3 2825 J. Boillereau PR B A 0 2875 25/1

Ph. Augé N. Busset 6 REDJACK DE JOUX M3 2825 F. Jamard PR B A 1'16"8 4 2100 35/1

L. Anquetil J.-P. Ducher 7 RAVE SEVEN F3 2825 J.-M. Bazire PR B A 0 2000

J.-F. Senet J.-F. Senet 8 RODEO DE LA BESVRE M3 2825 J.-F. Senet PR B A 0 2350 9/1

G. Alainé G. Alainé 9 REGATE DU POPEY F3 2850 C. Pommat PR B A 1'19"3 2 2850

Mme K. Garcia Loris Garcia 10 REX DU VIVIER H3 2850 Loris Garcia CG B A 1'18"2 1 2125 1,2/1

P. Hannier M. Tourteau 11 RADJAH DU PENJAH�� H3 2850 M. Tourteau EN B A 0 2150 30/1

Gentleman : 3 - 8 - 4 - 10 - 5 L. Stieven : 10-8 - 3 - 4 -2J. Sellier : 8 - 10 - 3 - 2 - 5

TRIO - COUPLÉS

6PrixDufaudCourtaged'Assurances ....... 16 h25Attelé - Course européenne28 000 � - 2 000 m - Autostart

N.-G. Burlin N. Roussel 1 TIMJANS KAP�� H7 2000 N. Roussel VI B A 0 2700 24/1

R.-H. Charrier Serge Peltier 2 NAVAJO VICI M7 2000 L. Peltier PR B A 1'18"3 7 3525 96/1

D. Kermeur D. Cinier 3 NON STOP GOSSIP�� H8 2000 D. Cinier PR B M 1'16"9 5 2875 7,7/1

G. Luyckx B. Goetz 4 MANAOS DU RIB�� H8 2000 F. Nivard PR B A 1'14"9 8 2875 21/1

D. Doré D. Doré 5 LUTHIERE�� F9 2000 D. Doré PR B A 1'16"6 2 2575

P. Hannier M. Tourteau 6 LADY DE NERVAUD�� F9 2000 P. Masschaele PR B A 0 2900

L. F. de Aguiar B. Marie 7 MIDDLETON NON PARTANT

E. de Lianger M. Cormy 8 NICKEL DES CHAMPS H7 2000 M. Cormy PR B A 0 2650 18/1

R. Clairet S. Noilly 9 LUSITANO H9 2000 Y.-A. Briand PR B M 0 2875 89/1

Lutfi K. AB A Lindqvist 10 PRESIDENT AMOK�� M92000 A Lindqvist PR B M 1'17"3 0 2775 65/1

D. Maulard Serge Peltier 11 MANON DE JUSSY F8 2000 Serge Peltier PR B A 1'17"9 6 2850 42/1

E. J.-P. Gauvin J-Paul Gauvin 12 MILADY DE BAS�� F8 2000 J-Paul Gauvin PR B A 0 2850 78/1

E. Etoile N.V. G. Charbonnel 13 COM ORLANDO�� M82000 C. Martens PR B A 1'16"4 5 2775

C. Benkheira J. Darakdjian 14 ARIFANT�� H8 2000 F.-J. Peltier PR B M 0 2675 0,5/1

A. Mazzu A. Mazzu 15 LOOK CASTELETS NON PARTANT

Gentleman : 14 - 6 -1 - 13 - 3- 4 - 11 L. Stieven : 14 - 6 - 4 -1 - 13 - 3- 5J. Sellier : 4 - 1 - 14 - 3 - 5 - 6 - 13

TRIO - COUPLÉS - 2SUR4

7PrixEquita Lyon ........................................... 17heuresAttelé - Course nationale24 000 � - 2 825 m

E. Martineau E. Martineau 1 QUINA DE BIONNAIS�� F4 2825 Y. Le Bris PR B A 1'20"2 2 2600

J.-M. Gauvin J.-M. Gauvin 2 QUALIF DU VINOIS H4 2825 J.-M. Gauvin PR B A 1'17"2 1 2250 5,8/1

Y. Berger Y. Berger 3 QUI SAIT H4 2825 Y. Berger PR B A 1'19"7 1 2850 5,5/1

A. de Galembert G. Vidal 4 QUIFAC OAKS�� H4 2825 G. Vidal PR B A 0 2200 57/1

F. Renaud D. Prost 5 QUITO DE PLAY H4 2825 D. Prost PR B A 1'16"1 1 2250 3,1/1

J.-C. Michetti Y.-A. Briand 6 QUADRO SPORT�� H4 2825 Y.-A. Briand PR B A 0 2625 1,5/1

D. Haon D. Haon 7 QUOYCE F4 2825 D. Haon PR B A 1'19"1 0 2850 81/1

P. Hannier M. Tourteau 8 QUELLE IDYLLE�� F4 2825 M. Tourteau PR B A 1'16"5 4 2475

E. J.-P. Gauvin J-Paul Gauvin 9 QUIMADOR JULRY�� M42850 J-Paul Gauvin PR B A 0 2100 14/1

Mlle P. Felber Mlle P. Felber 10 QUEEN DE GINAI F4 2850 Loris Garcia PR B A 1'17"7 1 2425

Mme J. Rondy N. Busset 11 QUEA D'ALGOT F4 2850 P. Callier PR B A 1'19"2 2 2825

J. Brun G.-R. Huguet 12 QUEL JOLI MARCEA.��M42850 J. Boillereau PR B A 1'18"5 3 2850 10/1

R. Guezille J.-M. Bazire 13 QUOUMBA DE GUEZ F4 2850 J.-M. Bazire PR B A 4 2800 9/1

A. Bauvais J.-F. Senet 14 QUELLY DECOQUER.�� F4 2850 J.-F. Senet PR B A 0 2600 7,2/1

G. Grandet B. Marie 15 QUASSIA DU BON A.�� H4 2850 B. Marie PR C A 1'20"2 6 2650

Ecurie Danover B. Marie 16 QUARA DANOVER F4 2850 R. Lecreps PR B A 0 2625 46/1

Gentleman : 12 - 13 -15 - 3 - 12 - 8 L. Stieven : 13 - 15 -3 - 12 -6 - 5J. Sellier : 13 - 12 - 6 - 15 - 8 - 5

TRIO - COUPLÉS

8Prixde l'U.N.A.T .................................................. 17 h30Attelé - Amateurs - Course nationale8 000 � - 2 825 m

J.-X. Maillard J.-X. Maillard 1 NELSON MAUZUN�� H7 2825 M. JX Maillard PR B A 1'20"4 7 2975

M. Mutel M. Mutel 2 ONIREV H6 2825 M. Mutel PR B A 1'20" 2 3275

Mlle M. Lamour Mlle M. Lamour 3 MASTER GREEN H8 2825 M. Lamour PR B A 1'20"1 4 2975

G. Saragosa J.-C. Sorel 4 MADIOS H8 2825 Ml. M. Le Vexie PR B A 1'17"6 2 2425

D. Sabini D. Sabini 5 MONTICELLO�� H8 2825 M. D. Sabini PR B A 8 2750

Mme P. Piétri Y.-A. Briand 6 ORFEO H6 2825 Ml. S. Blanchet PR B A 1'17"7 1 2650 8,4/1

Y. Berger Y. Berger 7 NEWTON DU PIC H7 2825 Ml. M. Callier PR B A 0 2100 16/1

M.D. Moulin M.D. Moulin 8 ORIGAN DE QUERAY H6 2850 M.M.D.Moulin PR B M 0 3125 15/1

P. Garreau Ph. Allaire 9 NELSON DU VAL H7 2850 M. P. Garreau PR B A 0 2350 2,7/1

R. Bonnefoy V. Goetz 10 OVER HEAD H6 2850 Mlle M. Goetz PR B A 1'18"2 5 2850

J. Uroz J. Uroz 11 MARIA TRICASTIN F8 2850 G. Ambrogio PR B A 1'17"1 6 2650

D. Melanger D. Melanger 12 LUCAS DES CHAMPS H9 2850 D. Melanger PR B A 1'16"8 7 2750 25/1

J.-Y. Rozé M. Cormy 13 OUEST MABON H6 2850 V. B.-Cormy PR B A 0 2875 14/1

Cl. Bossy Cl. Bossy 14 MAJOR DE LA VRONDE H8 2850 M. F. Issautier PR B A 1'15"6 6 2000

D. Pigoury D. Pigoury 15 LUTIN ATOUT�� H9 2850 M. D. Pigoury PR B A 0 2625

Gentleman : 13 -12 -4 - 9 - 10- 2 L. Stieven : 10 - 4 - 2- 13 - 9 -12J. Sellier : 4 - 10 - 13 - 6 - 9 - 2

TRIO - COUPLÉS

TIRELIRE : 6 500 000 �

HIER A MARSEILLE

1re COURSE

1. Code of War 4 F. Blondel G. 2,70H. Guy P. 1,702. Broken in Light 2 G. Millet P. 2,403. Belle Jeanne 5 J.-B. Eyquem. 4. Belle Chasse 6 I.Mendizabal. Coup. ord. 16,60. Trio. ord. 40,80.Tous couru 1'10"91, 1 1/2, 3, 3/4, 6, cte encol., 1.

2e COURSE

1. Glittering Star 9 R. Fradet G. 18,60J.-C. Seroul P. 3,202. Capricia 3 A. Sanglard P. 3,603. Gone for Dixie 10 I. Mendizabal P. 1,404. Holy Loly 4 F. Pardon. Coup. gag. 99,40. Coup.pl. (9-3) 21,90 (9-10) 5,40 (3-10) 8,50. Trio(9-3-10) : 65,30. Non partant 6 Vereraa 1'53"88,3/4, cte encol., 2, 3/4, 2 1/2, 1/2, 3/4, 3/4.

3e COURSE

1. Bocamix 8 I. Mendizabal G. 4,30Famille Rothschild P. 2,102. Stern Dancer 5 G. Pardon P. 23. Plaisir du Tango 1 G. Millet P. 2,404. Master Cat 7 X. Chalaron. Coup. gag. 16,40.Coup. pl. (8-5) 6,20 (8-1) 7,40 (5-1) 8,70. Trio(8-5-1) : 50. Tous couru 1'53"46, 1 1/2, cte encol.,cte encol., tête, tête, 3/4, nez, 4.

4e COURSE

1. Menestrol 2 A. Cardine G. 2,30J.-C. Seroul P. 32. Libertador 1 R. Fradet P. 2,603. Palosanto 6 F. Blondel. 4. Gayanevees 5 S. Ri-chardot. Coup. ord. 20,10. Trio. ord. 55,70. Tscouru 1'59"73, nez, 1, cte enc., enc., 4, 3/4, nez, 4.

5e COURSE

1. Marie's Rights 1 I. Mendizabal G. 2,60

Ecurie I.M.Fares P. 1,402. Riobamba d'Ho 6 Mlle C. Piantoni P. 2,603. Singapore Quest 8 A. Cardine P. 2,904. Borrachito 7 F. Blondel.Coup. gag. 16,90. Coup. pl. (1-6) 7,50 (1-8) 6,10(6-8) 15,80. Trio (1-6-8) : 40. Tous couru 2'04"49,3/4, 1/2, encol., 1, tête, encol., 1, tête.

6e COURSE

1. I Love Loup 4 J.-M. Sanchez G. 40,40Pat. Dreux P. 9,502. Rislew 5 S. Richardot P. 2,503. Sanja 8 G. Lemius P. 6,604. Private Gold 3 F. Blondel.Coup. gag. 114,90. Coup. pl. (4-5) 32,40 (4-8) 59(5-8) 22,80. Trio (4-5-8) : 736,80. Tous couru2'09"38, 1 1/2, tête, 2, tête, encol., 1 1/2, 1/2, 2.

7e COURSE

1. Mister Roque 9 I. Mendizabal G. 6,40Mme R. Ghoumrassi P. 2,102. Campo Charro 1 F. Forési P. 2,903. De Phazz 2 S. Ruis P. 2,104. Tizina 5 S. Richardot.Coup. gag. 31,70. Coup. pl. (9-1) 9,90 (9-2) 6,60(1-2) 9. Trio (9-1-2) : 38,20. Tous couru 2'12"50,3/4, 2 1/2, 1, encol., 3/4, 1 1/2, encol., 4.

8e COURSE

1. Turboka 2 L. Suzineau G. 2,10Mme H. Devin P. 1,302. Madison Road 8 F. Pamart P. 1,703. Got Aba 3 L. Doreau P. 1,604. Quick Love Royal 4 C. Planchard. Coup. gag.6,10. Coup. pl. (2-8) 2,60 (2-3) 2 (8-3) 3,10. Trio(2-8-3) : 7. Ts couru 4'28"24, 6, 6, 6, tête, 1, loin, 4.

�� : déferré des antérieurs et postérieurs. �� : déferré des antérieurs.�� : déferré des postérieurs.

1re COURSE

1. Nectar 6 J. Gosselin G. 1,50Comte de Montesson P. 1,202. Nodakh de l'Isop 2 Mlle L. Davodet P. 2,702. Nagpur 3 F. Lamare P. 2,204. Natif de Solore 5 D. Marasco. Coup. gag. 4,50,(6-3) 3,30. Coup. pl. (6-2) 4,70 (6-3) 3,10 (2-3)12,60. Trio : 23. Tous couru 2'37"65 (1'15"1).

2e COURSE

1. Quick Nevele 9 J. Chavatte G. 3,70P. Ladreyt P. 1,602. Quille Viretaute 8 S. Baude P. 5,703. Quelle Miss Wic 7 F. Nivard P. 2,104. Quouna Matata 5 Fr. Lecanu. Coup. gag. 48,40.Coup. pl. (9-8) 11,20 (9-7) 3,60 (8-7) 14,50. Trio(9-8-7) : 49,40. Tous couru 3'37"78 (1'16"4).

3e COURSE

1. Queensland 2M. Abrivard G. 5J.-Ph. Dubois P. 3,102. Quartz de Gautiers 7 R.-C. Larue P. 2,503. Quaquilon 11 Mlle A. Morisse P. 2,304. Quokin de Grugy 12 J. Raffestin. Coup. gag.15,60. Coup. pl. (2-7) 10,10 (2-11) 9,20 (7-11)10,60. Trio (2-7-11) : 55,30.Tous couru 2'44"35 (1'14"7).

4e COURSE

1. Rira 9 F. Nivard G. 3,30P. Jacques P. 1,802. Rumba Léman 3 J.-M. Bazire P. 2,403. Rinalda Champfleur 4 C. Nicole P. 2,404. Rivières Pourpres 6 Mlle J. Lindqvist. Coup.gag. 12,40. Coup. pl. (9-3) 5,20 (9-4) 6,10 (3-4)9,30. Trio : 37,90. Tous couru 3'39"57 (1'17").

5e COURSE

1. Remember My Name 3 B. Piton G. 5,90J.-Ph. Dubois P. 22. Ritchy Dep 10 J.-M. Bazire P. 2,303. Rollon 5 S. Baude P. 4,304. Rio du Rib 11 Joël Hallais. Coup. gag. 19,90.Coup. pl. (3-10) 8,30 (3-5) 9,70 (10-5) 14,10. Trio(3-10-5) : 81,20. Tous couru 3'34"54 (1'15"3).

6e COURSE

1. Ralf d'Eronville 5 J. Raffestin G. 4,80M. Maige P. 1,302. Rodgers du Moulin 6 F. Nivard P. 1,203. Round Ball 4 P.-Y. Verva P. 1,204. Radjah du Gîte 7 A. Lepinay. Coup. gag. 3,70.Coup. pl. (5-6) 2,10 (5-4) 2 (6-4) 2,20. Trio (5-6-4) :3,70. Tous couru 3'35"34 (1'15"6).

7e COURSE

1. Sage de Bresles 10 Gilbert Martens G. 2,30Ecurie Valpano P. 1,202. Surcouf de Laubois 7 B. Piton P. 1,403. Sancho Turgot 8 F. Anne P. 1,404. Snoopy du Vallon 9 Pas. BarthélemyCoup. gag. 9,40. Coup. pl. (10-7) 3,30 (10-8) 1,90(7-8) 3,30. Trio (10-7-8) : 9,40.Tous couru 2'50"10 (1'17"3).

VINCENNES, LE 3 MAI. MOQUEUR DU CAIEU (no 1) devance NAZLA VALIERE (no 10)dans le quinté, le Prix de Rouergue (2 100 m, autostart). (SCOOP/DYGA.)

De 13 h 50à 17 h 50

LE SPORT HIPPIQUE

M E R C R E D I 1 5 O C T O B R E 2 0 0 8 29

Réunion II (13 h 35)/Aujourd’hui à Maisons-Laffitte

Icy Major, en priorité

E PRIX de Marly-la-Ville emprunte le par-L cours si particulier avec

la corde à gauche de l’hippo-drome mansonnien : uneligne droite courte, un derniertournant difficile, des chevauxqui ont du mal à revenir del’arrière du peloton. ICY MA-JOR peut profiter de la formedu tandem Freddy Head-Davy Bonilla pour se jouer deces particularités et confirmer

une dernière sortie plus en-courageante que ne l’indiquesa sixième place. RAJ LOVEROYALE se présente enforme et peut surprendre avecson petit poids. CARRICK-MACROSS reste égalementsur une prestation promet-teuse. A ne pas négliger nonplus, le choix de ChristopheSoumillon : MISTER MOON-LIGHT, même s’il s’élance dela stalle no 17.

Gentleman

Etat probable du terrain : bon,souple.

Dernière heureAstur Green - Sapfo - PrinceApollo - Bitooh - Zaniro - RajLove Royale - Lino - KnowingLookEntraîneurs à suivreH.-A. Pantall - E. Lellouche

Jockeys à suivreS. Pasquier - C. SoumillonNos sélections

Gagnante : (401) RisingTornadoPlacée : (818) Saalewuste

HIER A LONGCHAMP/QUINTÉ

Une course au petit trotÊME si les chevaux enM lice étaient de vieux

serviteurs bien connus des tur-fistes, la solution n’était pas fa-cile avec quelques surprises aurendez-vous, dans une coursequi s’est déroulée au ralenti.Les chevaux qui ont pris l’op-tion d’attendre en fin de pelo-ton en ont été pour leurs frais,à l’image du favori MI-LONGO. Contrairement à sesrécentes sorties, SUNRISESPIRIT a pris les commandes,Dominique Bœuf endormantle peloton, pour finalement sefaire battre tout à la fin parSCYLAX, monté à la perfec-tion par Mathias Sautjeau. En

somme une course de jockeys.Mathias confirmait d’ailleursainsi : « On n’aurait pas pu al-ler moins vite, sinon c’était dutrot ! J’ai donc monté le chevalplus près que d’habitude. » Lagrosse cote est à mettre à l’actifde KALIYAN, arrivé troisième,suivi de MANDALI et POLIA-KOVA.

Très belle impression lais-sée par RUSSIANA, qui s’im-pose de belle manière dans la2e course, servant au quadrio.Cette inédite entraînée par An-dré Fabre devrait refaire parlerd’elle à un haut niveau.

L.S.

1PrixArmistice ...................................................... 14h05Mâles - Course E - Corde à gauchePoteau no 1 - 23 000 � - 1 600 m - 2 ans

J. Gonzalez M. A. Gomez 1 ASTUR GREEN M2 58 6 O. Peslier PR B 2 56

Mme C. Morange F. Head 2 MARINOUS M2 54,5 8 A. Lemaitre PR B 2 58 1,5/1

R. Bordeyne E. Danel 3 GALEO DES FLANDRES M2 57 9 T. Jarnet PR B 4 58 4/1

Mme G. Cabrero R. Avial-Lopez 4 CUETO M2 57 2 C. Soumillon PR B 1 58 2,2/1

Ml. de Waldner N. Clément 5 EDTOM M2 57 3 T. Thulliez SC B 9 55,5 43/1

G. Calizzano Mme N. Rossio 6 OMBROMANTO M2 55 4 M. Guyon PR B 2 55,5 41/1

Famille Vidal Rob. Collet 7 MONEY MONEY HONEYM2 52,5 7 M. Martinez PR B 7 53,5 28/1

S. Lellouche E. Lellouche 8 PHOENIX KING M2 52,5 5 F. Prat PR B 5 58

F. Niarchos J.-E. Pease 9 ANTICENTER M2 55 1 C.-P. Lemaire LO B 5 58 12/1

Gentleman : 2 -1 - 4 -6 L. Stieven: 2 - 4 - 9 - 7J. Sellier : 4 - 1 - 2 - 9

TRIO - COUPLÉS

2PrixDouve ............................................................. 14h35Femelles - Course E - Corde à gauchePoteau no 1 - 23 000 � - 1 600 m - 2 ans

B. Lynam D. Prod'homme 1 SHANNA BERE F2 55,5 6 A. Cardine PR B 1 55 6,2/1

E. Chassagneux C. Diard 2 AKKAD ERIA F2 57 13 Alex. Roussel PR B 5 56,5 43/1

A. Cherifi A. Spanu 3 MONEYPENNY F2 53,5 8 R. Perruchot PR B 4 56,5 17/1

Rob. Collet Rob. Collet 4 NERVOUS BREAKDOWN F2 53,5 11 M. Martinez LO B 3 55,5 10/1

E. B. Courses Mlle A. Voraz 5 SPEED PEARL F2 56 14 F. Lefebvre PR B 7 54,5 28/1

Mme F. Fracas Alex. Fracas 6 GE DECOIFFE F2 56 1 A. Crastus PR C 4 56 14/1

L. Marinopoulos C. L.-Parias 7 SAPFO F2 56 7 C. Soumillon PR C 3 54

S. Wattel S. Wattel 8 QUEEN AT LAST F2 56 10 J. Cabre PR B 2 52,5 16/1

V. Bukhtoyarov J. de Roualle 9 KABYRZA F2 55 4 T. Thulliez PR B 3 55

N. F. Hardy J.-E. Pease 10 ISLAND HOME F2 55 5 T. Huet PR C 3 56,5

JM Hegesippe J.-M. Béguigné 11 VITESSE SUPERIEURE F2 55 12 O. Peslier PR B 2 56,5

M.E. Parrish FX de Chevigny 12 DEUXCENTDIXHUIT F2 55 2 S. Pasquier LO C 7 56,5 4,5/1

D. Sicaud D. Sicaud 13 DREAM OF HEART F2 55 9 D. Boeuf PR B 6 55,5 33/1

Stal Lauren Ml. L. Beccaert 14 SALSARIDES F2 52,5 3 A. Lemaitre PR B 6 54

Gentleman : 9 - 7 - 11 - 10 - 1 - 12 L.Stieven: 7 - 1 - 8- 3 - 12- 11J. Sellier : 1 - 9 - 3 - 7 - 10 - 12

TRIO - COUPLÉS

3PrixFinasseur ...................................................... 15h05Mâles - Course D - Corde à gauchePoteau no 1 - 29 000 � - 2 100 m - 3 ans

K. Abdullah A. Fabre 1 PRINCE APOLLO M3 58 6 S. Pasquier PR B 5 57 4,7/1

V. Gréco V. Gréco 2 MAILLE LE NELOIS M3 56,5 2 A. Cardine LO B 0 54 56/1

Ba. JP Van Gyse P. Bary 3 SAN CARLOS M3 58 1 T. Thulliez LO B 7 59 5/1

R. Remund P. Scotton 4 BELLAMY PRINCE M3 58 5 A. Sanglard LO B 0 60 36/1

W. et Frère C. L.-Parias 5 WIFI M3 58 4 O. Peslier PR B 4 57 6,5/1

E. Wildenstein E. Lellouche 6 GUNSLINGER M3 55 3 A. Crastus PR C 4 55 17/1

Gentleman : 5 - 6 - 1 L. Stieven : 1 - 5- 6J. Sellier : 1 - 6 - 5

TRIO ORDRE - COUPLÉ ORDRE

4PrixUganda .......................................................... 15h35Femelles - Course D - Corde à gauchePoteau no 1 - 29 000 � - 2 100 m - 3 ans

K. Abdullah A. Fabre 1 RISING TORNADO F3 58 1 S. Pasquier PR B 1 57,5 0,7/1

Ch. M. Al Makto H.-A. Pantall 2 BITOOH F3 58 8 J. Victoire PR B 2 57,5

Mme H. Devin Y. de Nicolay 3 AUDEBELLE F3 58 5 I. Mendizabal PR B 2 55 13/1

E. Wildenstein E. Lellouche 4 L'ETOILE DE MOSCOU F3 58 6 A. Crastus LO B 8 56 39/1

L. Roveda A. de R. Dupré 5 MELODY BREAK F3 58 2 F. Di Fède SC B 0 55 73/1

Mme M. Stadelma U. Suter 6 CALL ME KITTY F3 58 7 F. Lefebvre LO B 6 57,5 27/1

S. Friborg P. Bary 7 ESTRELA HELEN F3 56,5 3 C.-P. Lemaire PR B 2 52,5 38/1

Co. G. de S. Se Mar. Rolland 8 MISS COURTEILLAISE F3 55 4 R. Marchelli PR B 0 58 88/1

Gentleman : 1 - 7 - 2- 3 L.Stieven: 3 - 7 - 2- 1J. Sellier : 4 - 1 - 7 - 5

TRIO - COUPLÉS

5PrixdeSartrouville ........................................... 16h05A réclamer - Femmes jockeys - Corde à gauchePoteau no 1 - 15 000 � - 2 100 m - 4 ans et plus

A. Bonin A. Bonin 1 MARCHAND DOLOIS H7 56,5 9 Mlle C. Launay PR B 0 56 11/1

Mme E. Lefevre Ml. C. Cardenne 2 PREMIER VIOLON H5 60 15 Ml. C. Cardenne SC B 0 56 42/1

Mme T. Devesse T. Devesse 3 PANTXUA LE BASQUE H7 58 2 Mlle N. Ouakli PR B 0 58,5 30/1

J.-L. Laval J.-L. Laval 4 CHARLEBESONE H6 58 7 Ml. N. Desoutte PR B 4 57,5 14/1

J. Phelippon Mme C. B.-Barbe 5 OUNDLE SCOUNDREL H9 58 8 Ml. A. Wyszka EN C 5 68 2,7/1

Stal Luro Stal Luro 6 FREE AS AIR M4 58 5 Ml. D. Santiago PR B 1 57

H. Delloye T. Clout 7 L'AUTOMNE F4 56,5 19 Mlle L. Verger PR B 9 57,5

E. Leray E. Leray 8 ISADOREE F4 54 16 Mlle C. Baron PR B 4 54

Ad. Renk Mlle B. Renk 9 CHANTARELLA F5 56,5 12 Mlle B. Renk ML B 0 56 83/1

Mme G. Aoudai Ron. Caget 10 SHINNING PEACE H4 56 PR B 8 56 84/1

R. Avial-Lopez R. Avial-Lopez 11 TURCCI H5 56 10 Ml. G. M. Paray PR B 2 57,5

Ml. N. Drouèche M. Droueche 12 CAPTAIN BEEFHEART H7 53,5 18 Ml. M. Flahault PR B 7 54,5

Mme S. Egloff H.-A. Pantall 13 LE CHAMPION H6 56 17 Mme KD Werning PR B 0 59,5 17/1

M. Espanol F. Seguin 14 ZANIRO H7 53,5 13 Ml. C. H. de Be SC B 2 53,5 10/1

Mme G. Flattet P. Chatelain 15 PIVON M4 56 14 Mlle J. Brunel PR B 9 56 7/1

P. Le Geay P. Le Geay 16 MONBELLO H5 53,5 11 Ml. E. Dorigny PR B 0 54,5

Mme C. Lopez F. Seguin 17 IRISH LAND H6 53,5 20 Ml. G. Ferrant PR B 5 60 3,5/1

Stall Juka C. V. d. Recke 18 ORLIK H9 56 1 Mlle S. Hofer PR B 1 56 15/1

Stall Mdg C. V. d. Recke 19 ARMADA H5 56 PR B 0 60

H. Hosselet H. Hosselet 20 DUNA COMTESSE F5 54,5 4 Ml. K. Beaumard ML B 0 53 92/1

Gentleman : 4 - 14 -13 -18 - 2- 8 L. Stieven : 14 -4 - 2- 13 - 11 - 3J. Sellier : 4 - 14 - 1 - 2 - 18 - 3

TRIO - COUPLÉS

6PrixdeMarly-la-Ville ....................................... 16h45Handicap de catégorie - Course F - Corde à gauchePoteau no 1 - 21 000 � - 1 600 m - 3 ans

Ecurie Vallin Rob. Collet 1 FLEURINA (E1) F3 57,5 7 E. Hardouin LO B 0 53 40/1

Mme J. Calvet Mme F. Lopez 2 VALSE DE LA TOUR F3 59,5 14 I. Mendizabal PR B 0 58 13/1

E. New Liberty N. Minner 3 CARRICKMACROSS M3 58 3 G. Masure PR B 5 57,5 20/1

Mme Fr. Head F. Head 4 ICY MAJOR M3 59,5 13 D. Bonilla LO B 6 56,5 24/1

Mme M.-C. Naim Mme M.-C. Naim 5 MISTER MOONLIGHT M3 59,5 17 C. Soumillon PR B 3 59 4,2/1

W. Stud Ltd E. Lellouche 6 SON OF SARAH M3 59,5 20 A. Crastus PR C 0 56,5 9/1

A. Cherifi P. Chatelain 7 JUQUEHY F3 59 12 W. Mongil SC B 6 58,5 29/1

F. Sauque R. Chotard 8 KING MUSIC H3 58,5 4 S. Pasquier PR B 0 58

M. Hovelacque Ml. V. Dissaux 9 EL PUERTO M3 58 5 D. Boeuf PR B 0 55,5 28/1

J. Stoquart J. Stoquart 10 SHERBINO M3 57,5 18 F. Lefebvre PR B 0 56 115/1

J.-C. Houyvet P. Costes 11 PRIOLING H3 57,5 16 A. Cardine PR B 7 58,5 59/1

H.-A. Pantall H.-A. Pantall 12 MISS NEVEES F3 56,5 19 J. Victoire PR B 3 51,5

H. Josse Ron. Caget 13 KORO H3 56,5 9 S. Maillot PR B 9 57,5 66/1

V. Gréco V. Gréco 14 BOROA LE NESLOIS H3 55 10 C. Sagot LO B 0 54,5 132/1

J. Phelippon Mme C. B.-Barbe 15 INSILD (E2) H3 54,5 6 B. Raballand LO B 8 56,5 19/1

Mme Fern. Gay J.-L. Gay 16 CORNEILLE M3 56 2 M. Foulon DE B 0 52,5 33/1

B. Arbib Rob. Collet 17 PETILLE (E1) F3 54 8 G. Benoist PR B 5 54 42/1

Pasc. David Pasc. David 18 NANA EMERY F3 53,5 11 M. Guyon PR C 3 56,5

B. Ferrand B. Dutruel 19 XARINE F3 49,5 15 Mlle C. Launay PR B 0 53

Mme C. B.-Barbe Mme C. B.-Barbe 20 RAJ LOVE ROYALE (E2) F3 51 1 M. Martinez SC B 3 52,5 60/1

Gentleman : 4 - 20 -3 -5 - 12-17 -16 L. Stieven : 9 -4 - 1 - 17- 6 - 20 -12J. Sellier : 12 - 5 - 1 - 4 - 6 - 8 - 9

TRIO - COUPLÉS - 2SUR4

7Prixde LaHume ................................................. 17h15Handicap - 16 000 � - 2 800 m - Corde à gaucheMoyenne piste - 4 ans et plus

J. Monnier J.-Y. Beaurain 1 VITORA F4 63 13 Ronan Thomas LO B 0 58 13/1

C. Weber C. Weber 2 TADOUN DE JUILLEY H7 61 7 F. Leroy PR B 6 56 11/1

J. Albertini F. Danloux 3 LE TIGRE D'OR M6 61 12 D. Boeuf PR B 0 61 30/1

C. Chenet JL Guillochon 4 RESLENAMIX H5 60 10 F. Veron PR B 8 57 6,5/1

M. Hovelacque Ml. V. Dissaux 5 CHINAMAN H4 57 1 G. Benoist PR B 0 58 45/1

M. P.-Arias M. A. Gomez 6 CASH POINT H5 57 6 C. Soumillon PR B 9 54 40/1

Alex. Fracas Alex. Fracas 7 GARDEN OF EDEN F4 55 4 M. Foulon PR B 7 55,5 14/1

E. J.C.Laisis J.-M. Lefebvre 8 CARTESIO H4 54,5 9 A. Cardine PR B 8 56,5 56/1

Ml. V. Cabanis Ml. V. Cabanis 9 AMALTHEE F4 54 3 T. Huet PR B 9 60 104/1

Mlle S. Siné Mlle S. Siné 10 SWANG SONG H5 53 2 I. Mendizabal PR B 2 65

H.-P. Payllier Brun. Jollivet 11 LINO H10 52 15 Alxi Badel PR B 0 58 48/1

V. Gréco V. Gréco 12 EPAC M9 52 14 Ml. D. Santiago ML B 0 53,5 124/1

Mme B. S. Sebao Mme C. Jung 13 DEBICKI H9 51,5 8 S. Ruis PR B 9 55,5

G. Pannier M. Droueche 14 RANDOMIR H9 49,5 16 Ml. M. Flahault PR C 0 66,5

JP Perruchot JP Perruchot 15 IL FORTINO H8 51 5 M. Martinez PR B 7 66

Mme T. Devesse T. Devesse 16 SERVIAN H6 49,5 11 A. Lemaitre AU C 0 63 34/1

Gentleman : 1 - 4 - 11 - 3 - 8 - 10 L.Stieven: 10 - 1 -6 - 11 - 2- 4J. Sellier : 4 - 1 - 8 - 2 - 10 - 6

TRIO - COUPLÉS

8PrixdeSaint-Forget ......................................... 17 h45A réclamer - Course F - Corde à gauchePoteau no 1 - 18 000 � - 1 600 m - 3 ans

C. Mouly J.-V. Toux 1 MAKOKO M3 59,5 5 J. Bensimon ML B 0 58 18/1

T. Wilhelmsson Mme P. Brandt 2 SUBLIMATEUR M3 61 10M. Guyon PR B 8 62 12/1

M. Agelou E. Leray 3 GREBE HUPPE H3 55,5 15 B. Hubert PR B 4 58

T. Clout T. Clout 4 SHAHEEN HAWK M3 55,5 3 F. Prat PR B 0 57 24/1

R. Salabi C. Boutin 5 JIMALKAMO M3 55,5 7 M. Forest LO B 0 58,5 24/1

Mme H. Aknin Ph. Van de Poël 6 KID BLUE H3 57,5 14 T. Jarnet SC B 0 56,5 14/1

G. A.-Normand C. Boutin 7 GONSCHAROW M3 54 20 G. Masure PR B 4 54,5 8,2/1

R. Avial-Lopez R. Avial-Lopez 8 LE GRILLON M3 57,5 16 I. Mendizabal PR B 5 58

Maur. Bertin JP Perruchot 9 DORIPPE F3 55 19 R. Perruchot PR B 7 54,5 27/1

A. Cayron J.P. Delaporte 10 BACHAT BOULOUD H3 54 18 B. Raballand PR B 0 56 65/1

Ecurie Ascot Y. Barberot 11 LOBAU M3 57,5 4 D. Bonilla PR B 3 54,5 3,5/1

P. Fellous Ph. Van de Poël 12 SWET TANGO F3 54 17 T. Normand PR B 7 56,5 10/1

H. de Bernesq J.-M. Béguigné 13 KFAR LEA F3 57,5 2 O. Peslier PR B 0 54,5

B. Récher B. Récher 14 KATALANA F3 57,5 8 Ronan Thomas PR B 6 56,5 62/1

Mme M. Soula J.-L. Pelletan 15 SALMON GIRL F3 57,5 13 S. Ruis PR B 7 55,5

Stal Luro Stal Luro 16 MOONWALKER M3 56 1 F. Di Fède PR B 1 56

F. Zouari Y. Fouin 17 ANNA IVANOVNA F3 54,5 12 M. Foulon PR B 3 57,5

G. Wittekindsho P. Shiergen 18 SAALEWUSTE F3 54,5 9 D. Boeuf PR B 1 54,5 6,1/1

L. Haegel S. Wattel 19 SWEET SIXTEEN F3 54,5 11 R. Marchelli SC B 0 53,5 62/1

P.-D. Player H.-A. Pantall 20 KNOWING LOOK F3 54,5 6 J. Victoire PR B 1 54,5 4,4/1

Gentleman : 18 - 17 -20 - 11 -7 - 8 - 16 L. Stieven : 8 -1 - 20 - 18 -5 - 11 - 12J. Sellier : 20 - 18 - 7 - 3 - 11 - 5 - 19

TRIO - COUPLÉS - 2SUR4

TIERCE

7 - 3 - 8Rapporte pour 1 �

Ordre : 1 651,50 �

Désordre : 330,30 �

QUARTE +

7 - 3 - 8 - 1Rapporte pour 1,30 �

Ordre : 6 469,71 �

Désordre : 370,76 �

Bonus : 91,39 �

QUINTE +

7 - 3 - 8 - 1 - 6Rapporte pour 2 �

Ordre : 98 112 �

Désordre : 817,60 �

Bonus 4 : 64,80 �

Bonus 4/5 : 32,40 �

Bonus 3 : 21,60 �

Numéro plus : 0263

MULTI

7 - 3 - 8 - 1Rapporte pour 1 �

En 4 : 1 018,50 �

En 5 : 203,70 �

En 6 : 67,90 �

En 7 : 29,10 �

2SUR4 : 10,80 �

QUADRIO

Course A : 7 - 3Course B : 9 - 3Rapporte pour 1,50 �

4 ordre : 1 911,60 �

4 désordre : 637,20 �

3 chevaux : 26,40 �

1re COURSE

1. Scylax 7 M. Sautjeau G. 14,90E. les Champions P. 4,702. Sunrise Spirit 3 D. Boeuf P. 3,503. Kaliyan 8 J.-P. Carvalho P. 11,704. Mandali 1 C. Soumillon

Coup. gag. 54,60. Coup. pl. (7-3) 17,60 (7-8) 65,80(3-8) 53,70. Trio (7-3-8) : 535,80N.P. 4 Observateur 3'26"40, 1/2, 1/2, 1/2.

2e COURSE

1. Russiana 9 O. Peslier G. 5,00Wertheimer et Frère P. 1,402. Entre Deux Eaux 3 C.-P. Lemaire P. 1,503. Peach Pearl 1 C. Soumillon P. 1,104. Many Dreams 4 T. Jarnet

Coup. gag. 17,80. Coup. pl. (9-3) 3,90 (9-1) 1,90(3-1) 2,20. Trio (9-3-1) : 6,70

3e COURSE

1. Tynedale 1 S. Pasquier G. 6,50A. Al Maddah P. 2,502. Wajir 3 A. Crastus P. 1,403. Borox 2 C.-P. LemaireCoup. ord. 16,60. Trio. ord.

N.P. 7 Red Storm 1'38"90, 6, 1, tête, 1/2.

4e COURSE

1. Thanatos 2 C. Soumillon G. 3,80G. Burg Eberstein P. 1,402. Albert Hall 5 A. Crastus P. 1,303. Marendinio 3 S. Pasquier P. 1,60

Coup. gag. 4,00. Coup. pl. (2-5) 1,80 (2-3) 2,70(5-3) 2,50. Trio (2-5-3) : 4,80N.P. 1 Green du Ciel, 8 Gold City 2'04"90.

5e COURSE

1. Zina Blue 9 S. Pasquier G. 2,80P.-N. Rossier P. 1,402. Audaz 4 D. Breux P. 2,003. Shakila 2 C.-P. Lemaire P. 1,70

Coup. gag. 15,80. Coup. pl. (9-4) 5,70 (9-2) 3,30(4-2) 7,10. Trio (9-4-2) : 20,40

6e COURSE

1. Balius 1 C. Soumillon G. 1,60L. Marinopoulos P. 1,102. El Comodin 5 M. Guyon P. 1,203. Apophis 3 J. Victoire P. 1,60

Coup. gag. 2,00. Coup. pl. (1-5) 1,40 (1-3) 2,90

(5-3) 3,50. Trio (1-5-3) : 5,70

7e COURSE

1. Bal de Noor 12 B. Raballand G. 11,20Mlle C. Morel P. 3,202. Bloody Winter 13 M. Foulon P. 3,603. Feather Bedding 8 T. Thulliez P. 2,50

Coup. gag. 42,30. Coup. pl. (12-13) 14,00 (12-8)10,00 (13-8) 13,20. Trio (12-13-8) : 71,60.

8e COURSE

1. Cup of Tea 7 F. Lefebvre G. 41,10

Mme P. Touchard P. 9,802. Taxfree 13 G. Benoist P. 4,903. Smart One 6 D. Boeuf P. 2,70

Coup. gag. 241,60. Coup. pl. (7-13) 66,80 (7-6)41,40 (13-6) 18,30. Trio (7-13-6) : 441,20.

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30 M E R C R E D I 1 5 O C T O B R E 2 0 0 8

LE CARNET DU JOUR IDF

60 - LACHAPELLE AUX POTS -

Mme Paulette BOQUELET, son épouse,

Pascale LAMBARD et Christophe CASIER

Patrick et Béatrice BOQUELET,

Catherine et Thierry BOYELDIEU,

ses enfants, ses petits-enfants,

toute la famille profondément

touchés des marques de sympathie

qui leur ont été témoignées lors des

obsèques de leur cher défunt

M. MICHEL BOQUELET

remercient toutes les personnes qui se

sont associées à leur deuil, par leur

présence, envois de fleurs, plaques,

messages de condoléances,

en particulier le service hôpital à

domicile, le docteur Laburthe,

Mme Chini, le service pneumologie de

l'hôpital de BEAUVAIS.

P.F. HEURTEVENT ST PAUL, BEAUVAIS,

MÉRU. 03 44 82 20 57

60 - RIEUX -

Mme Monique HERLAUT, son épouse,ses enfants, ses petits-enfants,ses frères, soeurs, beaux-frèreset belles-soeurs, sa mère,ainsi que toute la famille, très touchésdes nombreuses marques de sympathieet d'affection qui leur ont ététémoignées lors du décès de

M. DANIEL HERLAUT

remercient sincèrement toutes lespersonnes qui se sont associées à leurpeine, par leur présence à la cérémonie,leurs envois de fleurs, plaques etmessages de condoléances, ainsi que lesécoles de RIEUX et MONCEAUX.

P.F. BRUNO DELORMEL NOGENT SUR OISE03 44 66 05 93

60 - JONQUIÈRES

Anne LEDOUX et Jean-Luc BALLUET

Valérie LEDOUX et Richard PINEL,

ses enfants,

Gaétan, son petit-fils,

Mme Paulette DIZY, sa mère,

et toute la famille

très touchés des marques de sympathie

qui leur ont été témoignées lors des

obsèques de

MME COLETTE LEDOUX

NÉE DIZY

remercient toutes les personnes qui par

leur présence, leur envoi de message,

fleurs ou plaques, se sont associées à

leur deuil.

PF FONTAINE

BÉTHISY 03 44 39 47 00

CRÉPY 03 44 94 47 00

60 - TROSLY BREUIL

Ses enfants,ses petits-enfants etses arrière petits-enfants,et toute sa famille,très touchés des marques de sympathiequi leur ont été témoignées lors desobsèques de

M. ALBERT PETIT

remercient toutes les personnes,parents, amis et voisins qui se sontassociées à leur peine par leur présence,leurs envois de fleurs etleurs messages de condoléances.

PF LANGLOIS TRACY-LE-MONTCUISE-LA-MOTTE

60 - SAINT GERMAIN LA POTERIE -

Michel et Catherine PONTOIS,

Danielle et Marc TORDJMAN,

Joëlle PONTOIS,

Gabriel et Annick PONTOIS,

ses enfants,

ses petits-enfants,

arrière-petits-enfants, toute la famille,

profondément touchés des marques de

sympathie qui leur ont été témoignées

lors des obsèques de leur chère

défunte

MME CLAIRE PONTOIS

remercient toutes les personnes qui se

sont associées à leur deuil, par leur

présence, envois de fleurs, messages

de condoléances.

P.F. HEURTEVENT ST PAUL BEAUVAIS

MÉRU 03 44 82 20 57

60 - CLERMONT

CRÈVECOEUR LE PETIT

Par un mot chaleureux, un geste, unregard, une pensée, des fleurs,Vous nous avez soutenu lors du décès de

M. CLAUDE THOMAZON

Sachez combien nous en avons étéprofondément touchés et nous vous enremercions sincèrement.

Mme Eliane THOMAZON, son épouse,Francis et Catherine THOMAZON,Nathalie et Dominique BOURE,Thierry THOMAZON et Claire,ses enfants,Clément et Lucie, Yohan, Emma, Naïs,Jules,ses petits-enfants,

PF ART FUNERAIRE DUFOSSEST JUST-CLERMONT 03 44 78 44 50

Avis de Décès

60 - SENLIS -

95 - L'ISLE ADAM -

Mme Jeanne TOLONIN, son épouse,Serge et Marie-Odile TOLONIN,Maryse TOLONIN, Catherine TOLONIN,Jacques GODÉ, ses enfants,Fabien et Christine, Nicolas et Audrey,Ansofy et Romain, Cédric, Bertrand,Thomas, ses petits-enfantset toute la familleont l'immense chagrin de vous fairepart du décès de

M. BORIS TOLONIN

survenu à SENLIS, le 12 octobre 2008,à l'âge de 94 ans.Priez pour lui.La cérémonie religieuse sera célébréele vendredi 17 octobre 2008 à 10h30,à la chapelle de la FondationChantepie-Mancier,(9, rue Chantepie-Mancier àl'Isle-Adam). où l'on se réunira.Vos témoignages de sympathie serontreçus sur le registre du souvenir.L'inhumation aura lieu au cimetière del'Isle-Adam, dans la sépulture defamille.Nous associons dans nos pensées etremercions le Personnel soignant deMédecine III de l'hôpital de Senlis (60).

17, résidence du Parc de la Faisanderie95290 l'Isle-Adam.

77 - NOISY SUR ÉCOLE

Mme Germaine BARD,son épouse,M. et Mme Dominique BARD,ses enfants,M. Jean-Pierre BARD,son frère et toute la famille,

ont la douleur de vous faire part dudécès de

M. RENÉ BARD

Survenu le 10 octobre 2008, à l'âge de87 ans.

La cérémonie religieuse sera célébrée levendredi 17 octobre 2008 à 10H30, enl'église de NOISY SUR ÉCOLE, où l'on seréunira, suivie de l'inhumation dans lecaveau de famille.

Cet avis tient lieu de faire-part.

77 - LA TRÉTOIRE

Christian et Catherine BUTET,Gérard et Françoise BUTET,Arlette et Marc BÉHAREL,Françoise BUTET, ses enfants,Arnaud et Valérie,Rémi et Sophie, Virginie,Marion, Mathieu, Floriane et Romain,ses petits-enfants,Gaspard, son arrière petit-fils,Mme Gilberte GEOFFROY, sa soeur,Mme Jacqueline BORGNIET,toute la famille et ses amisont la douleur de vous faire part dudécès de

M. GILBERT BUTETANCIEN COMBATTANT VOLONTAIREANCIEN MAIRE DE LA TRÉTOIRE

OFFICIER DE L'ORDRE NATIONAL DU MÉRITE

survenu le 12 octobre 2008 dans sa88ème année.Les obsèques religieuses auront lieule jeudi 16 octobre 2008, à 14H30,en l'église Saint-Christophe de laTRÉTOIRE, suivies de l'inhumationau cimetière de la TRÉTOIRE.Réunion et registre à signaturesà l'église.

Cet avis tient lieu de faire-part.

4, les Vieilles Cours77510 LA TRÉTOIRE.

PF HARO REBAIS - 01 64 65 40 55

78 - BOUGIVAL

GUILLAUME DEPARDIEU

La cérémonie religieuse seracélébrée en l'église Notre-Dame del'Assomption de BOUGIVAL (78380),le vendredi 17 octobre 2008 à 11 heures.

PFG GARCHES - 01 47 95 08 27

95 - BEAUMONT SUR OISE -

Mme Madeleine LEGRAND, son épouse,Annie et Allain LALISSE,Martine et Michel BROCHOT,Dominique et Bernard LEGRAND-MORIN,ses enfants,Nathalie et François,Jacques et Laeticia, Pierre,Nicolas et Williany,Sébastien et Nathalie,Caroline et Olivier, Florent et Sarah,ses petits-enfants,Quentin, Thomas, Sacha, Manon et Lucieses arrière-petits-enfants,ses neveux et nièces,ainsi que toute la familleont la tristesse de vous faire part dudécès de

M. PIERRE LEGRAND

survenu à BEAUMONT SUR OISE,le 10 octobre 2008, à l'âge de 89 ans.La cérémonie religieuse sera célébréele jeudi 16 octobre 2008 à 16 heures,en l'église Saint Laurent deBEAUMONT SUR OISE, suivie del'inhumation au cimetière deBEAUMONT SUR OISE.Un registre du souvenir tiendra lieude condoléances.

P.F.G. MARBRERIE 95340 PERSAN01 34 70 00 07

77 - REUIL EN BRIE

Mmes Rosine et Micheline CADORET,ses filles,M. et Mme Marc LE DREN,ses petits-enfants,et arrière petits-enfants,toute la famille et ses amis ,

ont la douleur de vous faire part dudécès de

MME MARCELLE CADORET

survenu à LA FERTÉ SOUS JOUARRE, le 13octobre 2008, dans sa 94ème année.

Les obsèques auront lieu le vendredi 17octobre 2008, à 11 heures au cimetière deREUIL EN BRIE.

Cet avis tient lieu de faire-part.

ETS DUCASSE77260 LA FERTÉ SOUS JOUARRE

01 60 22 02 80

77 - NOGENT-SUR-SEINE

- NANGIS

M. René CHEVAL, son époux,les familles DAVEINE, BRAY et CHEVALses cousins et cousines,ainsi que ses amis

ont la tristesse de vous faire partdu décès de

MME GINETTE CHEVAL

survenu le 13 octobre 2008 dans sa81ème année.

Les obsèques religieuses auront lieule vendredi 17 octobre 2008 à 15H30en l'église Saint Martin de NANGIS.

La bénédiction du corps tiendra lieude condoléances et de remerciements.

Cet avis tient lieu de faire-part et deremerciements.

77 - MEAUX

Toute sa famille et ses amis

ont la douleur de vous faire partdu décès de

M. JEAN JALOUNEIXANCIEN COMBATTANT

ANCIEN SOUS-MARINIERANCIEN DÉLÉGUÉ DU PROCUREUR -

MÉDIATEUR ET CONCILIATEUR DE JUSTICERETRAITÉ GENDARMERIE NATIONALE

ET BANQUE DE FRANCE

Les obsèques religieuses auront lieuen l'église Notre Dame du Marché deMEAUX le jeudi 16 octobre 2008 à10 heures.

Fleurs Naturelles seulement.

PFG MARBRERIE MEAUX 7710001 64 34 01 34

Remerciements

77 - PROVINS

Mme Marie-José BLANCHET,Mme Marie-Thérèse LE BRISHOUALet Joël,M. et Mme Nadine etJean-Louis PELLADÉ,Mme Bernadette LE BRISHOUAL et Alain,Mme Martine LE BRISHOUAL,ses enfants,ses petits-enfants etarrière petits-enfants,ainsi que toute la famille,très touchés des marques de sympathietémoignées lors du décès de

MME COLETTE LE BRISHOUAL

remercient tous ceux qui se sontassociés à leur peine.Et présentent leurs excuses auxpersonnes qui n'auraient pas étéprévenues.

PF CANARD 77160 PROVINS - 01 60 58 01 01

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L E C A R N E T D U J O U R

24h/24 et 7j/7

M E R C R E D I 1 5 O C T O B R E 2 0 0 8 31

LE CINEMA

32 M E R C R E D I 1 5 O C T O B R E 2 0 0 8

« Course à la mort » : tonitruant �

� L’histoire. Aux Etats-Unis, dansun futur proche. La directrice de Ter-minal Island, une prison haute sécu-rité, organise des courses de voituresmortelles entre détenus pour uneémission de téléréalité. A la mort deFrankenstein, le chouchou du pu-blic, elle contraint l’ex-pilote JensenAmes, injustement condamné pourle meurtre de sa femme, à porter sonmasque. S’il gagne la course, Jensensera libre…� Notre avis. Les fans de « laCourse à la mort de l’An 2000 »(1975), dont voici le remake, saventen gros de quoi il retourne. Pour lesautres, comment dire ? Quand unfilm de prison rencontre un film debagnoles, ça donne : des moteursvrombissants, un vacarme assour-

dissant, un montage déconseillé auxcardiaques, des mitraillettes et unlance-flammes au napalm, du tu-ning et des tueries, une tête arrachée,des litres de sueur, des tonnes de tes-tostérone, des pépées en short et lesmuscles de Jason Statham, aussi ex-pressif qu’un calamar bouilli. L’enferou le paradis, chacun verra midi à saporte.

M.S.

Film d’action américain de PaulW.S. Anderson. Avec Jason Statham,Tyrese Gibson, Ian McShane, JoanAllen… Durée : 1 h 45.

NOTRE COTE : ���� chef-

d’œuvre, ��� excellent, �� bon,

� moyen, � sans intérêt

Egalement sur les écrans« Tonnerre sous les tropiques » : hilarant ���

� L’histoire. Cinq acteurs améri-cains aux ego surdimensionnés sontréunis pour tourner sous les tro-piques « le plus grand film de guerrede tous les temps ». En tête d’affiche,Tugg Speedman, la star du genre,dont la carrière est en chute libre,après trois navets. Mais très vite letournage dérape à cause des ca-prices de la star et de ses partenaires.Le studio décide d’arrêter les frais…� Notre avis. C’est un formidablepastiche des films de guerre améri-cains (« Apocalypse Now », « Pla-toon », la série des « Rambo ») et dessurprenantes méthodes de produc-tion des studios hollywoodiens qu’aréussi Ben Stiller, à la fois scénariste,réalisateur, acteur et producteur decette comédie totalement barrée,

mais ô combien jubilatoire. Pour ap-précier cette super poilade, qui dé-gaine l’artillerie lourde à coups degags potaches et d’une extraordi-naire efficacité comique, il vautmieux fermer les yeux sur des dialo-gues qui ne font pas toujours dans lafinesse. Qu’importe, ici le mauvaisgoût est le carburant de la parodie. Etsurprise, parmi une brochette d’ex-cellents acteurs, c’est Tom Cruise(pourtant non crédité au générique)qui décroche la palme. Méconnais-sable en patron de studio chauve etobèse. Du tonnerre…

Alain Grasset

Comédie d’action américaineréalisée par Ben Stiller avec BenStiller, Jack Black, Robert DowneyJr… Durée : 1 h 48.

� L’histoire. Automne 1980. Coluche, alors au som-met de sa popularité, décide de présenter sa candida-ture à l’élection présidentielle de 1981 et mobilise laFrance des marginaux au cours d’une campagneconçue comme une grosse farce. En atteignant jusqu’à16 % d’intentions de vote, il met la panique dans lesétats-majors politiques. S’ensuivent des pressions, desmanœuvres policières qui finissent par miner le moraldu comique, qui affronte de sérieux problèmes dans savie privée.� Notre avis. Antoine de Caunes a mis un tigre dansson moteur. Avec ce quatrième film, co-scénarisé par

Diastème, sa caméra s’est débridée pour coller au plusprès du tourbillon Coluche. Ses potes, ses outrances, sadrôlerie, mais aussi ses paradoxes, ses failles intimes,sa noirceur, dans une France époque Giscard dont leréalisateur restitue le climat étriqué. Qu’importe la vé-racité des faits. François-Xavier Demaison a su habiter,sans jamais l’imiter, ce mec inimitable.

H.L.

Comédie dramatique française d’Antoine de Caunes,avec François-Xavier Demaison, Léa Drucker, OlivierGourmet, Alexandre Astier, Denis Podalydès.Durée : 1 h 43.

CRITIQUE

Une reconstitution passionnante ���

Il fait revivre Coluche

NGURGITER. Digérer. PourFrançois-Xavier Demaison, àI l’affiche aujourd’hui du film

d’Antoine de Caunes, se glisser dansla peau du poids lourd des comiquesfut d’abord une affaire d’appétit. Lecomédien de 35 ans trimballe en-core six kilos superflus, sur les qua-torze qu’il lui a fallu prendre à coupsd’entrée-plat-fromage-dessert dansles bons restaurants, pour faire unColuche présentable en salopette.« Faut dire, j’avais des prédisposi-tions, plaisante-t-il. Mais pour lesbourrelets, je recommande le cala-mar frit. » Il mesure encore le travail àla De Niro - LaMotta accompli pour« l’incarner sans l’imiter », les moispassés à bosser la gestuelle et la voixavec deux coachs, les kilomètresd’archives visionnés « puis digérés,pour que l’interprétation paraissenaturelle ».

« J’avais le souvenirdes blagues

de mon père »

Et au bout du compte, une interpré-tation bluffante de Michel Colucci,dans la lumière de ses prestationsscéniques comme dans le clair-obs-cur d’une vie intime bousculée par lacampagne électorale de 1981. CeColuche-là, François-Xavier Demai-son le connaissait mal. « J’avais lesouvenir des blagues de mon pèrequand j’étais enfant, de ses larmes lejour de sa mort. J’admirais bien sûrson talent de saint patron des humo-ristes. Mais quand Antoinede Caunes est venu me proposer lerôle dans ma loge, je me suis de-mandé pourquoi », se souvient-il. Leréalisateur est tombé en arrêt devantla « capacité à occuper l’espace surune scène » de l’ex-avocat fiscaliste

new-yorkais, devenu comique aprèsla chute des Twin Towers.

A-t-il perçu les facultés de mimé-tisme du garçon ? Au milieu des an-nées 1990, pour ne pas contrarierpapa-maman avocats, ce passionnéde théâtre abandonne le cours Flo-rent et mène des études politiquesavant d’intégrer un grand cabinetaméricain. Le saltimbanque seplanque dans un costume-cravate etdonne le change. Efficace en affaires.Bon soldat de Wall Street. Jusqu’à ceque le naturel revienne au galop.

« Je suis tellementheureux aujourd’hui »

Quand Samuel Le Bihan le dé-couvre et décide de le produire, De-maison « donne sa dèm » et lâchel’attaché-case. Malgré son récentmariage et la naissance d’une petiteSacha, aujourd’hui âgée de 1 an etdemi. « François-Xavier n’a pas eupeur de prendre des risques. C’est unbosseur qui a une faculté vertigi-neuse pour apprendre ce qu’il ne saitpas faire », dit de lui son copain ac-teur. « Je ne regrette rien. Je suis telle-ment heureux aujourd’hui », avouel’intéressé. Humoriste en pleine as-cension, acteur de plus en plus solli-cité (on le verra prochainement dans« Musée haut, musée bas », « Telle-ment proches » et « le Petit Nicolas »),Demaison n’ignorait pas le côté« casse-gueule » du rôle de Coluche.

« Je crois avoir gagné mon pari »,avance-t-il. S’il a pris plaisir à côtoyerle mythique personnage, c’est avecgourmandise que François-XavierDemaison a repris son spectacle entournée. Quatre-vingts dates, etl’Olympia en décembre. « Les tour-nées, j’adore ça ! Sauf que c’est pasbon pour la ligne… »

Hubert Lizé

LES SORTIES DU MERCREDI. François-Xavier Demaison, l’ex-fiscaliste devenucomique, livre une prestation bluffante dans le très attendu « Coluche, l’histoire

d’un mec ». Un rôle qu’il a préparé, physiquement et mentalement, durant des mois.

ENACÉ par une procédure judiciaire engagée par PaulLederman contre les producteurs, « Coluche, l’histoired’un mec », le film d’Antoine de Caunes restituant lacampagne électorale de l’humoriste en 1981, sortiraM normalement cet après-midi dans 480 salles en

France. Le juge des référés du tribunal de grande instance de Paris a eneffet débouté hier l’ex-imprésario de Coluche qui demandait la modifica-tion du sous-titre du long-métrage. Un film dans lequel l’acteur François-Xavier Demaison réalise une performance étonnante dans le rôle-titre.

Ben Stiller, à la fois réalisateuret comédien. (DR.)

François-Xavier Demaison n’a pas encore réussi à éliminer les quatorze kilos qu’il a dû prendrepour incarner Coluche. (JEAN-PIERRE MAUGER.)

ALBIN MICHEL

©ZadigProductions

Michel Rocard : « Un enfer gestionnaire. »

François Fillon : « Dans une journée, vousrecevez 10% de bonnes nouvelles et 90% demauvaises. »

Edouard Balladur: « Je sais que c’est un desgrands thèmes de gémissements de ceux quiont été premier ministre. N’est-ce pas à lesentendre, la mission la plus difficile du monde?Il faut vraiment une âme d’apôtre, sinon mêmede martyr pour accepter de jouer un rôle pareil.Moyennant quoi, je n’ai jamais entendu direque qui que ce soit ait refusé de l’être. »

Jean-Pierre Raffarin : «Vous voulez que jevous dise ce qu’est Matignon? Une magnifiquemachine à broyer... »

Pierre Mauroy : « Quand on est à ce poste, ona du plaisir à dormir, le soir, pour tout oublier.»

Edith Cresson : «C’est une fonction sacrifi-cielle, avec une dimension presque christique :Dieu (le président) donne ses fils et ses fillesau pays et, à partir de là, on devient une proie.Le peuple a d’ailleurs le goût du spectacle,vos adversaires sont innombrables, la pressedéchaînée. Au fond, c’est un formidable obser-vatoire de la nature humaine. »

Matignon : ce sont euxqui en parlent le mieux.

LE CINEMA

M E R C R E D I 1 5 O C T O B R E 2 0 0 8 33

Et aussi/« Le crime est notre affaire »

« Catherine Frot, c’est un oiseau »PASCAL THOMAS, réalisateur

L LE DISAIT déjà du temps des« Zozos », il y a trente-cinq ans, etI il le répète aujourd’hui : « Je veux

divertir sans arrière-pensée, avec desfilms joyeux et rythmés. Ne pas s’en-nuyer, c’est une obsession person-nelle. » Dans le travail, Pascal Tho-mas fait l’effet d’un type constant.« Le crime est notre affaire », attenduaujourd’hui sur plus de 300 écrans,est ainsi sa troisième fantaisie poli-cière adaptée d’Agatha Christie.Trois ans après « Mon petit doigt m’adit », Catherine Frot y retrouve Pru-dence Beresford, formidable person-nage de détective chic et fantasque,tandis que Chiara Mastroianni,adoptée l’an passé dans « l’Heure ducrime », revient jouer les suspectes.Agatha, Catherine, Chiara : le réalisa-teur de « Celles qu’on n’a pas eues »parle des femmes de son film.

� La reine Christie. « Entre elle etmoi, ça dure depuis le collège. AvecSimenon, Balzac, Léautaud ou Du-mas, elle fait partie des auteurs dontj’ai lu l’œuvre d’une traite. Pouradapter un écrivain, il ne faut pas êtrefigé par le respect littéraire. Chez Cé-line ou Proust, tout est dans le style,la petite musique, alors qu’AgathaChristie crée des personnages, desatmosphères, des histoires — qui serépètent, d’ailleurs. Au fond, c’estquoi, un roman d’Agatha Christie ?Un tordu, qu’elle soigne bien, a com-mis un crime tordu et un enquêteur

le cherche dans une botte de foin detordus ! Les péripéties varient, maispermettent d’ajouter votre monde ausien. Dans Le crime est notre affaire,il y a peut-être 30 % d’Agatha Chris-tie et 70 % de moi. C’est ce qui per-met à notre couple de fonctionner :chacun peut s’exprimer. »

� La môme Frot. « Jadis, on recon-naissait les grands acteurs à leurphrasé, comme Arletty, mais depuisla guerre, on gomme la singularité.Catherine, elle, parle comme onchante, c’est un oiseau. Pour la Dilet-tante (NDLR : 1999), on avait travaillésa voix, on lui avait imaginé une sil-houette… Dans Mon petit doigt m’adit et maintenant Le crime est notreaffaire, elle a vu que Prudence Be-resford était un prolongement de cerôle initial. On essaie d’en faire unpersonnage très élégant, habilléentre haute couture et chiffonnelli,une sorte de grand-mère indigne,horrifiée par la retraite et qui ne veutpas s’encombrer de sa famille. Ca-therine est à un sommet d’invention,de drôlerie et de maîtrise. »

� Chiara bella. « Comme Chris-tian Vadim, son frère dans la vie et àl’écran, Chiara Mastroianni a mis dutemps à éclore. Le fait d’avoir des pa-rents trop célèbres, ça peut amenerl’enfant à développer une modestienaturelle, une sorte de politesse dene pas se croire légitime, enfin toutesles bêtises qu’on peut se mettre dans

la tête… Non seulement elle est unebonne actrice, mais Chiara est plusbelle aujourd’hui qu’hier, son regardest plus intense, elle prend confianceen elle. C’est drôle, d’ailleurs, chacun

a pris le regard de son père : Chris-tian, celui de Roger Vadim et elle, ce-lui de Marcello Mastroianni… »

Propos recueillis par

Marie Sauvion

� L’histoire. Persuadéequ’un cadavre de femme y estdissimulé, Prudence Beresford(Catherine Frot) se fait engagercomme cuisinière chez lesCharpentier, pour fouiner à sonaise. Son époux, le colonel enretraite Bélisaire Beresford (An-dré Dussollier), s’en mêlelorsqu’un corps est effective-ment découvert…� Notre avis. Entre AgathaChristie et Pascal Thomas, c’estune affaire qui roule. Trois ansaprès « Mon petit doigt m’adit », quel plaisir de retrouverles Beresford ! L’intrépide Pru-dence entraîne Bélisaire, déci-dément trop « popote », dansune enquête pleine de fantai-sie, servie par des dialogues sa-voureux, une troupe d’acteursépatants et une ambiance « tar-tan, feu de bois et tueur en sé-rie » archi-cosy. Un régal.

M.S.

Comédie policière française dePascal Thomas, d’après AgathaChristie. Avec Catherine Frot,André Dussollier, ChiaraMastroianni… Durée : 1 h 49.

CRITIQUE

Une enquêtesavoureuse ���

Catherine Frot reprend le rôle de Prudence Beresford et mènel’enquête avec son mari Bélisaire (André Dussollier). (HASSEN-BRAHITI.)

Le Coin

des Enfants

LES SPECTACLES

34 M E R C R E D I 1 5 O C T O B R E 2 0 0 8

Exposition/A la Pinacothèque

Jackson Pollock, peintre sous influenceON NOM prête à tous les fan-tasmes, le grand public fran-S çais ne sait pourtant rien de

lui, ou si peu. Jackson Pollock, dé-cédé en 1956 à l’âge de 44 ans, faitl’objet d’une session de rattrapage àpartir d’aujourd’hui à la Pinaco-thèque de Paris. « C’était l’artisteaméricain le plus important de lapremière moitié du XXe siècle », as-sure Stephen Polcari, professeurd’histoire de l’art en Californie, spé-cialiste du peintre, venu d’outre-Atlantique pour organiser l’exposi-tion. Les Français n’en ont pasautant vu depuis 1986 au CentrePompidou.

Détruit par l’alcool

On connaît Pollock pour ses ta-bleaux composés de manière assezmystérieuse : l’artiste posait sa toilesur le sol et y projetait des gouttes depeinture selon des choix très abs-traits. Seules trois de ces œuvres-là fi-gurent dans l’exposition. Le proposs’annonce plus ambitieux : démon-trer, à travers des toiles plus an-ciennes de Pollock, combien il étaitinfluencé par le chamanisme, la « re-ligion » des Amérindiens. « Pour lui,il s’agissait de transformer les fai-

blesses des hommes en quelquechose de bon, explique Stephen Pol-cari. Il était obsédé par la mort et lanécessité de créer un nouveau sens. »

Sur une quarantaine de toiles deJackson Pollock, toujours très colo-rées, souvent tourmentées, l’on de-vine en effet l’influence du primiti-visme. D’autant qu’elles sont misesen relation avec des statues et objetsd’art amérindien prêtés par différentscollectionneurs. Contemporain dessurréalistes (des œuvres d’AndréMasson complètent l’exposition),Pollock partageait avec eux le goûtdu rêve, le désir de laisser son in-conscient prendre les rênes de lacréation. Il est mort dans un accidentde voiture alors que l’alcool leconsumait à petit feu depuis des an-nées. « Contrairement à ce que beau-coup pensent, il n’a jamais peintquand il avait bu », assure StephenPolcari. La Pinacothèque réhabiliteun mythe.

Caroline Andrieu

« Jackson Pollock et lechamanisme », à la Pinacothèque(Paris VIIIe). De 10 h 30 à 18 heures,jusqu’au 15 février. Entrée : 9 �.Tél. 01.42.68.02.01.

Suricatesuperstar

ETE DE FOUINE, corps de pe-T luche, posture inimitable : droitsur ses pattes arrière, en équilibre sursa queue. Au royaume des animaux,le suricate est une star. Ce petitmammifère, cousin de la man-gouste, fait craquer tout le monde oupresque et ça n’est pas prêt de s’ar-ranger, car le voilà désormais hérosd’un docufiction, « la Famille Suri-cate ». On y suit les aventures deKolo, jeune mâle éloigné des siens etégaré dans la nature dangereuse dudésert du Kalahari, en Afrique aus-trale… Ce formidable documen-taire, signé de pointures de la BBC,fait tomber de nombreux clichés.Fini, la vision romanesque de cetétonnant animal : on apprend que lesuricate est un carnivore qui n’hésitejamais avant de se jeter sur les in-sectes qu’il dévore et que, s’il adoptela posture dite de la sentinelle, cen’est pas pour faire le beau, maisbien pour guetter ses prédateurs.Surtout, on découvre que les suri-cates ont élaboré un langage proprecomplexe et que leur notion d’appar-tenance au groupe, très développée,les rend très proches de l’espèce hu-maine. Ajoutez à cela des imagessomptueuses et vous obtenez — àcondition d’oublier la narration pastrès motivée de Guillaume Canet —un long-métrage épatant, distrayantet instructif, à voir en famille…

Renaud Baronian

« La Famille Suricate »,documentaire britanniquede James Honeyborne.Durée : 1 h 24. A partir de 5 ans.

Comédie musicale/« Je m’voyais déjà »

Standing ovation pour AznavourE N’AIME pas parlerd’émotion. » Et pourtant«J Charles Aznavour avait

la larme à l’œil avant-hier soir, à l’is-sue de la générale de « Je m’voyaisdéjà », comédie musicale imaginéeautour de son répertoire par sa filleKatia et son gendre Jean Rachid, àvoir actuellement au Gymnase. Unthéâtre rempli à ras bord pour cettereprésentation exceptionnelle, enprésence du maître, salué comme ilse doit par une énorme standing ova-tion à la fin du show.

Certes, il y a avait du beau linge :Gérard Darmon, Pascal Légitimus,Mimie Mathy, Liane Foly, AnnieCordy, Enrico Macias, Isabelle Mer-gault en compagnie de Laurent Ru-quier, auteur du livret du spectacle.Mais on n’avait d’yeux que pour cepetit bonhomme assis face à son im-mense œuvre. « Je n’ai pas été spec-tateur de mon répertoire, nous expli-quait-il en fin de soirée. Ce serait trèsprétentieux. Je suis plutôt timide ethumble. Enfin, pas très humble, unpetit peu. »

« J’ai redécouvertcertains morceaux »

Toujours espiègle, ce Charles Azna-vour qui, à 84 ans, reconnaissaitavoir trouvé « ces jeunes gens formi-dables » après avoir cherché, en vain,« la faille » dans un spectacle qui nel’enthousiasmait pas sur le papier.« Ma fille voulait monter une comé-die musicale avec mes chansons de-puis longtemps. Moi, je me deman-dais qui ça allait intéresser. Voussavez, je ne suis qu’un tâcheron, jepasse ma journée avec une plumedans la main. »

Son écriture reste justement la starde « Je m’voyais déjà », où la troupeemmenée par l’ex-« Nouvelle Star »Jonatan Cerrada et la doyenneDiane Tell sert avant tout les chan-sons. L’histoire — de jeunes artistesmontent leur propre spectacle aprèsvoir été refoulés de multiples cas-tings — n’est qu’un mince prétexte

pour voir défiler des dizaines destandards et trésors cachés. « Unmoment, pendant le spectacle, je mesuis penché vers Laurent Ruquierqui était à côté de moi et je lui ai dit :1944… C’était l’année de la chansonqu’ils reprenaient sur scène. Mais j’airedécouvert certains morceaux. J’enavais même oublié, notammentPrends garde à toi que j’aurais faitepour Nancy Holloway… Avec toutce que j’ai écrit, c’est normal que des

choses m’échappent. J’ai déjà dumal à me souvenir de mon tour dechant actuel ! » « Je m’voyais déjà »rend également un hommage didac-tique à Aznavour, glissant çà et là desanecdotes personnelles. « Tout estvrai, conclut l’intéressé. Sauf la bou-teille de bordeaux. Je n’en demandepas une, mais trois, dans ma loge,après chaque concert ! »

Emmanuel Marolle

* « Je m’voyais déjà », jusqu’au4 janvier au Théâtre du Gymnase,38, boulevard Bonne-Nouvelle(Paris Xe). Places : de 29,60 �

à 61,50 �. Tél. 01.42.46.79.79.

La Comédie-Française en deuil

’EST un chêne qu’on«C abat », a déclaré MurielMayette, administrateur généralde la Comédie-Française, enapprenant la mort de FrançoiseSeigner qui fut, trente ans du-rant, sociétaire de l’Illustre Mai-son. Expression bien choisiequand on sait l’autorité natu-relle, la volonté et les opinionsde la fille de Louis Seigner(1903-1991), figure embléma-tique de notre première scènenationale. Nature généreuse auparler direct, Françoise Seigner— la tante de Mathilde et d’Em-manuelle — s’était notammentimposée dans les rôles de sou-brette et de duègne, mais elleavait abordé avec un égal succèsles registres les plus divers, pas-sant de Racine à Goldoni, deCorneille à Bernanos et d’HenryJames à Nathalie Sarraute. Elleavait fait un peu de cinéma, no-tamment dans « l’Enfant sau-vage », sous la direction de Fran-çois Truffaut. Françoise Seignerétait âgée de 80 ans.

A.L.

PARIS (VIIIe), MARDI. Stephen Polcari, professeur d’histoire de l’arten Californie, a organisé l’exposition dédiée au peintre américain.(LP/OLIVIER LEJEUNE.)

Le Suricate, un étonnant petitmammifère. (DR.)

PARIS (Xe), LUNDI. Charles Aznavour a accueilli avec beaucoup d’émotion l’hommage rendu parles célébrités présentes lors de la générale de la comédie musicale « Je m’voyais déjà ». (LP/GAEL CORNIER.)

DISPARITION

Vidéo : les larmesd’Aznavour

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LA TELEVISION

M E R C R E D I 1 5 O C T O B R E 2 0 0 8 35

Médias/Livre

PPDA : TF 1, Laurence et moiUR la couver-ture, il poseS pieds nus.

Mains dans lespoches. Chemiseblanche immaculéeau vent. De l’eau etdu ciel tout autour.Libre, Patrick Poivred’Arvor. Cette liberté, c’est pile-poil lesujet de son nouveau livre, « A de-main ! En chemin vers ma liberté »,qui paraît aujourd’hui aux EditionsFayard. Il est libre contre son gré etc’est à ce sujet que PPDA écrit. Là oùle grand public et le petit monde desmédias l’attendaient.

TF 1 l’a licencié sans ménagementdu 20 Heures un jour de juin 2008.Le journaliste-écrivain y avait passévingt et un ans, et si la Une lui a offertune sortie théâtrale idéale pourl’image, il n’a manifestement appré-cié ni le limogeage, ni la manière, niles « cachotteries », selon ses termes,de sa remplaçante Laurence Ferrari(lire ci-contre).

Les curieux sur leur faim

Depuis la rentrée, PPDA est donclibre. Il en profite, occupe les plateauxtélé, multiplie les interviews, s’assoitparfois parmi les polémistes d’« Onrefait le monde », sur RTL. Il est enné-gociation avec Arte — la chaîne l’aconfirmé hier soir — et rappelle à quiveut l’entendre les chiffres d’audiencede son 20 Heures quand celui deLaurence Ferrari patine. Il parle sou-vent, mais jusqu’à présent, il n’avaitpas répondu aux questions sur sonéviction.

Au final, les curieux resteront surleur faim. Alternant, sous une plumeromantique, la narration de sesmarches estivales sur le chemin deSaint-Jacques-de-Compostelle et deses dernières journées à TF 1, PPDAs’attache surtout à revenir sur sonparcours, à célébrer ses principes et,au-delà, sa carrière. A-t-il été victimed’une intervention de Nicolas Sar-kozy ? « Je n’en sais rien », conclut-ildans le livre. Hier, sur RTL, il a confiéqu’il avait rencontré le président de laRépublique il y a un moisà propos deson éviction, lequel lui aurait affirmén’y être « pour rien ». Enfin, en ce quiconcerne TF 1, il aurait aimé bénéfi-cier de plus d’égards. Mais refuse de« brûler ce qu’(il) a aimé », cettechaîne dont, à l’été 2008, il ne « com-prenait plus les repères ».

Renaud Saint-Cricq

Laurence Ferrari,la « cachottière »

PPDA ne lui a pas pardonné. Laurence Ferrari,qui lui a pris la place, ne l’a pas averti. Pire : elle nel’a appelé, le lundi de son éviction, qu’au momentoù il était à l’antenne. Petite vengeance, il livredans son ouvrage le contenu du message qu’ellelui a laissé : « Je voulais te dire que j’aurais dû terappeler hier. Mais j’ai eu peur. Je te le dis très clai-rement, très franchement, très sincèrement. Monchoix a étédifficile. J’ai beaucouphésité. J’ai beau-coup attendu. Et puis, à unmoment, on m’amis lecouteau sous la gorge. J’ai dû trancher… » Ré-ponse de PPDA : « Chère Laurence… Ne t’of-fusque pas si quelqu’un, un jour, s’avise de techiper ta place. Comme on le dit avec gourman-dise dans notre milieu si confraternel, personnen’est propriétaire de son fauteuil. » (P. 173.)

Nicolas Sarkozy

« L’arrivée prochaine de Nicolas Sarkozy à la têtedu pays laissait présager quelque remue-ménagedans notre secteur. J’annonçais 2012 commedate butoir (NDLR : pour son départ du JT), tout ensachant qu’il serait difficile à tenir, politiquementparlant, compte tenu de la proximité du futur pré-sident de la République avec l’ensemble des pa-trons de presse et de l’audiovisuel… » (P. 128.)

Son limogeage

« Aux yeux de tous, le motif de mon éviction resteincompréhensible. La chaîne veut-elle se tirer uneballe dans le pied ? Si le calcul économique paraîtexclu, comment l’expliquer ? » (P. 33.) « Je n’ai pasle sentimentd’avoir été renversé, juste celui d’avoirété confronté au comble du gâchis et d’en avoirété frappé dans le dos. » (P. 66.)

TF 1« Je ne me sens plus du tout serein dans le climatinaugurépar lanouvelle équipedirigeantedeTF1et du fait des liens de plus en plus étroits qui senouent entre pouvoir et médias. » (P 166.)

Le « petit garçon »Au lendemain de l’interview de Nicolas Sarkozy,où PPDA a évoqué « un petit garçon… dans lacour des grands », le journaliste rencontre MartinBouygues qui lui dit : « J’ai eu Nicolas ce matin. Ilétait très content des chiffres d’audience… Sur lefond, il nem’a riendit (…),mais àmonavis, c’est ladernière fois qu’il te prend comme intervieweur. »(P. 137.)

R.S.-C.

« A demain ! », Patrick Poivre d’Arvor, Fayard,18 �

Morceaux choisis

Toujours sidéré par son limogeage, Patrick Poivre d’Arvor interroge : « Aux yeux de tous, le motif de mon éviction reste incompréhensible. Lachaîne veut-elle se tirer une balle dans le pied ? Si le calcul économique paraît exclu, comment l’expliquer ? » (LP/OLIVIER CORSAN.)

LA TELEVISION

36 M E R C R E D I 1 5 O C T O B R E 2 0 0 8

Arte/Bientôt une fiction avec l’acteur disparu

Jeanne Moreau : « Guillaumenous échappe encore »

’ADORE ce jeu. Pasvous ? » Guillaume De-«J pardieu — ou son per-

sonnage — parle face caméra, direc-tement au public, dans le dernierplan d’« Un château en Suède », télé-film adapté d’une pièce de Fran-çoise Sagan, qu’Arte présentait hier àla presse. Une ultime réplique testa-mentaire. La chaîne a avancé la dif-fusion de cette fiction tournée en2007 au vendredi 14 novembre, aulieu du 28. Prévue de longue date, laprojection dans le quartier desChamps-Elysées (VIIIe) a pris uneautre dimension, au lendemain de ladisparition de l’acteur, foudroyé parune pneumonie à l’âge de 37 ans.

Quand la lumière se rallumeaprès ce huis clos domestique et po-licier, l’équipe du film reste un mo-ment à l’écart dans sa rangée. « C’estdifficile, hein », lance une proche.Encore assise, Jeanne Moreau, quijoue la tante manipulatrice de la fa-mille, préfère insister sur le film lui-même, les décors « épatants », le jeude tous les acteurs, comme s’il s’agis-sait d’un jour comme un autre.

« Aucun de ses rôlesne vous laisseinsensible »

Plus tard, elle confie, au présent :« Guillaume, c’est un enfant.Quelqu’un de fragile et d’insubmer-sible. Encore une fois, il nouséchappe. La première fois que je l’aivu, il avait 3 ans, ou même 2 : un pe-tit bébé. Sa mère l’avait emmenédans ma maison du Midi. Je ne veuxpas parler de ça : les familles, c’estchiant, compliqué, complexe. Cer-tains s’en sortent mieux que d’autres.On dit que c’est pas facile d’avoir unpère célèbre. Mais avec des parentsinconnus, il y a d’autres avantages,d’autres désavantages aussi. Guil-laume a un destin. Aucun de sesrôles ne vous laisse insensible. »

Un peu plus loin, Géraldine Pail-has ose un sourire malicieux en ra-contant son approche du tournage :« Je savais que je devais jouer lasœur incestueuse de Guillaume et

c’était la chose la plus prometteusede ce film à mes yeux. Je suis trèstouchée par les gens qui ont du malavec les limites. Je ne parle pas de savie, mais de sa manière de jouer, enayant beaucoup de mal à ne pas mé-langer l’intime et le travail. On senoie avec lui… »

Ce qu’elle a perçu chez l’acteurblessé ? « La peur de ne pas y arri-ver. » Le même mot repris par unautre comédien, Aymeric Demari-gny, le plus proche du fils de GérardDepardieu, lors de ce tournage sousla neige à Montréal. Après le géné-rique final, celui qui joue l’amant deGéraldine Pailhas, ennemi du frère

incestueux, semble tanguer : « Je vaisévidemment pleurer, comme ça,c’est fait. Avec lui, c’était un rapportde forces très fauve, il ne fallait pasbaisser la garde. En une fraction deseconde, il pouvait partir dans un ac-cès de violence ou redescendre. Onpassait des nuits entières à écoutersa musique, ce disque qu’il prépa-rait. Il transportait partout avec luison iPod et son enceinte, avec seschansons. Il y avait des moments su-perbes, sur son père. Toute sa dou-ceur, elle est dans sa musique, c’estle meilleur de lui-même. Il m’a tou-jours fait penser à une sorte de Rim-baud. Hier soir, j’ai surfé sur Wikipé-

dia : Rimbaud est mort à 37 ansaprès avoir été amputé de la jambedroite, comme lui… »

Yves Jaeglé

� Les obsèques de GuillaumeDepardieu auront lieu vendredi à11 heures à l’église Notre-Dame deBougival (Yvelines), la ville où il vi-vait.« Le Combat de GuillaumeDepardieu », un document decinquante-deux minutes réalisé en2003, sera rediffusé ce soir à20 h 50 sur M 6, dans le magazine« 66 Minutes ». La journaliste CélineHue avait suivi l’acteur dans lesmois qui ont précédé sonamputation.

Filles TV, 20 h 45

Shopping& the City

ILLES TV a fait débuter LouiseF Bourgoin, avant qu’elle ne de-vienne miss météo sur Canal +. Alors,les nouvelles animatrices de la chaînedu câble et satellite, on les suit. Pre-mière surprise : « New York,New York », à l’antenne depuis unesemaine, est présenté par une toutenouvelle présentatrice, enceintejusqu’au cou : Juliette Longuet, sty-liste française installée de l’autre côtéde l’Atlantique depuis six ans, habil-lée par elle-même à l’écran. « On en aparlé avec la chaîne, Juliette attendun heureux événement imminent,mais on voulait lancer l’émission dèsla rentrée, alors on s’est dit : pourquoipas ? » explique Stéphane Simon,également producteur de Thierry Ar-disson et Guillaume Durand. Filmécaméra à l’épaule, ce magazine faitdécouvrir les bonnes adresses de lastyliste, comme si l’on se baladaitavec les filles de « Sex and The City »— même marque de chaussures ul-trabranchée en clin d’œil —, les ré-pliques qui tuent en moins, le shop-ping en plus, car les marques yprolifèrent encore davantage, ce quiconstitue un exploit. Le but : passerun week-end à New York sans enavoir les moyens ou repérer lesbonnes adresses avant de partir.

Y.J.

France 3, 20 h 50/Magazine

« Des racines… » s’enracineA TIMIDE rentrée, le 9 septembre dernier,de « Des racines et des ailes » reflète-t-elleL un essoufflement du programme ? La ques-

tion étonne sa direction. Elle n’entrevoit aucunetendance à la baisse du magazine, qui va conti-nuer sa route comme avant. Avec vingt numérosinédits par an et l’alternance entre, d’un côté, leplateau de l’émission itinérante présentée parLouis Laforge et un documentaire, comme ce soir,sur la passion française pour la viticulture et la res-tauration des châteaux.� Rentrée difficile face au football. Pasd’inquiétude, donc, chez France 3, après le scorede 3,2 millions de téléspectateurs à la rentrée(14,3 % de part d’audience), face aux 9,6 millions(41,5 %) sur TF 1 pour France - Serbie. « Cette ren-trée a été satisfaisante compte tenu de la concur-rence du très gros match sur TF 1, rétorque le di-recteur du magazine, Patrick Charles. Bien sûr lerésultat est en deçà de la moyenne de l’émission,mais supérieur à celui de la rentrée précédenteconsacré à la gastronomie. »� Une relative stabilité depuis trois ans.

L’évolution des audiences de ces trois dernièresannées ne reflète pas une dangereuse tendance àla baisse. « Au premier semestre 2008, expliquePatrick Charles, 3,8 millions de personnes enmoyenne ont suivi l’émission, avec 15,3 % de partd’audience. C’est autant que la moyenne de l’an-née 2006 et pas loin de celle de 2007. Et c’est tou-jours l’une des trois émissions préférées du publicde France 3.� Une ouverture au patrimoine naturel.Louis Laforge continuera de poser son plateaudans des endroits où le magazine n’est jamais allé.Ainsi, le 29 octobre, à la Réunion, puis, notam-ment, au Mont-Saint-Michel en novembre, auMusée archéologique d’Arles en janvier, et au pa-lais des Doges de Venise au printemps. « C’est lapremière fois qu’un plateau de télé s’installera àl’intérieur du palais, se réjouit Patrick Charles.Pour convaincre les responsables du palais quel’espace était suffisant pour une telle émission, onleur a montré comment on avait pu installer notreplateau dans la galerie des Glaces du château deVersailles. Lundi, on a obtenu leur feu vert ! »

Marc Pellerin

� Télés pour bébés :les Anglaisà l’écoute

Le Conseil supérieur del’audiovisuel aurait-il réussi soncoup en alertant l’Ofcom, sonhomologue britannique, sur lesdangers que représentent leschaînes de télévision dédiéesaux bébés ? Saisi par les sagesfrançais en mai dernier sur lecas de Baby First et Baby TV— émises depuis laGrande-Bretagne —, l’Ofcom arépondu présent. Sesreprésentants ont accepté devenir rencontrer le groupe detravail sur la protection del’enfance du CSA le13 novembre.

� L’Elyséesous Sarkozy,le livre

Journaliste politique àFrance 3, Patrice Machurets’est penché de très près sur lefonctionnement actuel de laprésidence de la République. Ila décidé d’en faire un livre, quidevrait paraître au Seuil le8 janvier. Intitulé provisoire :« L’Enfant terrible. La vie àl’Elysée sous Sarkozy ».

C O U L I S S E S

« Un château en Suède », fiction adaptée d’une pièce de Françoise Sagan, aura été l’un des derniers films deGuillaume Depardieu, décédé lundi. Prévue pour le 28 novembre, Arte a avancé la diffusion au 14. (DR.)

Juliette Longuet, styliste, présente« New York, New York ». (DR.)

« Des racines et des ailes » propose ce soir undocumentaire sur la passion française pour laviticulture et la restauration des châteaux. (CAPA)

avec

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2,9

3,5

Source : Médiamat-Médiamétrie. Tous droits réservés Médiamétrie

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France Télévisions/En janvier

Les soirées

commenceront à 20 h 35Cannes (Alpes-Maritimes)

DE NOTRE ENVOYE SPECIAL

’AI REFLECHI dansl’avion, en venant, pour«J trouver le qualificatif le

plus approprié. Je dirais que la ren-trée de France Télévisions est tumul-tueuse : remarquable pour l’informa-t i on , con t r a s t ée pour l e sprogrammes. » Descendu au Mip-com de Cannes sans Patrick de Ca-rolis, Patrice Duhamel, directeur gé-néral du groupe public, en chargedes antennes, a dressé hier son bilande la rentrée... et dévoilé quelques in-dices sur la nouvelle grille de janvier,une fois la pub supprimée après20 heures.� L’information en forme. « De-puis le 25 août, la part d’audience dujournal de David Pujadas a aug-menté de 6 %, celle du journal deLaurence Ferrari a baissé de 10 %,alors que l’objectif avoué de Jean-Claude Dassier était de maintenirl’écart », se réjouit Patrice Duhamel.Tendance à la hausse égalementpour le magazine de Laurence Dela-housse, « Dimanche, 13 h 15 », pourcelui de Samuel Etienne, « Commeun vendredi », pour le « Pièces àconviction » de rentrée d’Elise Lucet.� Les émissions culturellessous surveillance. « Je contesteque la rentrée culturelle soit ratéesous prétexte que les audiences sontmodestes ! tempête Patrice Duha-mel. Il ne faut pas tout ramener àl’audience. On prend en comptetoutes les critiques portant sur lecontenu, mais sur les audiences, onn’est pas d’accord. Même s’il y a en-core du travail, je suis très contentdes émissions de Guillaume Du-rand le dimanche sur France 2, de

Daniel Picouly le vendredi surFrance 2, de François Busnel le jeudisur France 5. La rencontre Houelle-becq-BHL n’a fait qu’un point d’au-dience (NDRL : 572 450 téléspecta-teurs), ça n’a aucune importance. Onne peut pas faire plus ! Mon insatis-faction porte sur l’hebdo de Chris-tophe Hondelatte le vendredi, encours de réglage — mais son émis-sion Tandem à 20 h 50 est bonne, il yen aura une deuxième en décembre.Une surprise peut en cacher une autrea également été modifiée et le seraencore, avec des changementslourds au retour de la Toussaint. »

� La rentrée de janvier. La sup-pression de la publicité après20 heures à compter du 5 janvier vanotamment se traduire par un nou-vel habillage graphique, et permettraà la première partie de soirée decommencer à 20 h 35 et les deu-xièmes et troisièmes parties de soi-rée de gagner jusqu’à une demi-heure. « Le Soir 3 de Carole Gaesslercommencera chaque jour à 22 h 30et le magazine culturel Ce soir (ou ja-mais !) de Frédéric Taddéi à23 heures », a annoncé le patron desantennes. De quoi réjouir lescouche-tôt. Marc Pellerin

Reportages

RTL au bout du monde

UR LE PAPIER, l’initiative a duS panache. Chaque mois, à partirde lundi, un journaliste de la rédac-tion de RTL prendra l’antenne depuisle bout du monde pour une journéespéciale consacrée au réchauffementclimatique. Rue Bayard, on a baptisécette opération « l’Expédition RTL ».

Rendre comptedu dérèglement climatique

Et ça commence comme tel : depuisquelques jours déjà, Myriam Alma,plus coutumière de la rubrique po-lice-justice, s’est mise au régime alas-kien (« caribou séché trempé dansl’huile de béluga ») et sillonne ce boutde terre de moins en moins gelé pourdes reportages que l’on entendra le20 octobre. Le mois prochain, ce seraau tour de Chloé Triomphe d’allermesurer l’ampleur de la désertifica-tion au Mali, avant qu’en décembre,un autre reporter ne se soucie des dé-chets en Inde, etc... Objectif recher-ché : rendre compte des consé-quences du dérèglement climatique,

et de la faculté d’adaptation des habi-tants de la planète à ces nouvellesdonnées.

« A l’heure des blogs et des infor-mations de moins en moins sour-cées, c’est la force d’un grand mediagénéraliste que de relancer du grandreportage et d’assurer la traçabilité del’info », s’est félicité Axel Duroux, leprésident du directoire de RTL.Chaque journée spéciale sera précé-dée, pendant une semaine, de récitset de photos sur le site Internet de lastation. « Pour une fois, leWeb vapré-céder l’antenne, et non la pour-suivre », se réjouit de son côté TristanJurgensen, le directeur général deRTL Net. Pour autant, la « démarchen’est pas militante », jure Jacques Es-nous, directeur de l’information. Etsurtout pas anxiogène : « Il faut cher-cher à faire quelque chose de mieuxde sa vie, défend Jean-Louis Etienne,parrain de cette première journée. Si-non, on va vers une angoisse collec-tive, or, dans l’angoisse, on aban-donne ». Aude Dassonville

EN BREF

� M 6Les cinq derniers décrochagesrégionaux de M 6 vont fermer d’icià un ou deux mois, selon le syndicatSNJ-CGT, qui dénonce ces ferme-tures. En effet, après ceux de Nancy,Nice ou Montpellier, les bureaux deLyon, Bordeaux, Marseille, Tou-louse et Lille ne devraient pas sur-vivre à la mise en place du nouveauJT de la chaîne. L’ensemble des46 salariés concernés devraient êtrereclassés.

� NouveautéTF 1 lancera sa matinale le jeudi6 novembre à 10 h 5. Chaquelundi, mardi, jeudi et vendredi, San-drine Quétier et Julien Arnaud pré-senteront « 10 Heures, le mag », unmagazine de société en direct qui«balaiera l’actualité, les tendancesetles questions de la vie quotidiennesur un ton décontracté et convivial »,indique la chaîne. Matthieu Delor-meau, Sophie Brafman et EmilieMazoyer accompagneront le duo.

ScoresPas de cartonpour « les Bougon »

A FICTION de TF 1 a gardé laL tête, mais suivie de très près par lasérie de France 2. Les « Bougon » ontbénéficié de l’effet nouveauté sur M 6sans casser la baraque. Le 20 heuresde France 2 a fait sa meilleure au-dience depuis le 3 janvier 2005(6,1 millions de fidèles, 23,7 % dePDA) alors que Laurence Ferrari rece-vait François Fillon, sur TF 1 (8,1 mil-lions de téléspectateurs, 31,3 % dePDA).

« La rentrée de France Télévisions est tumultueuse : remarquable pourl’information, contrastée pour les programmes », a concédé PatriceDuhamel, directeur général. (LP/OLIVIER CORSAN.)

Pour « l’Expédition RTL », la reporter Myriam Alma est partie en Alaska.Une terre directement confrontée au réchauffement climatique. (RTL.)

20.50 Série

13.00 Journal14.00 Une femme d’honneur téléfi lm. La grotte.15.40 Les spécialistes : Investigation Scientifi que série. Route meurtrière.16.50 Les frères Scott série. La boîte à souvenirs.17.40 Seconde chance série.18.15 Star Academy téléréalité.19.05 La roue de la fortune20.00 Journal20.42 Météo

Grey’s Anatomy 2 « Attraction physique » (7/17).Série américaine de Jeff Melman.Avec : Rockmond Dunbar (Sean) et Jeff Perry (Thatcher Grey).Histoire : L’idylle de George et Izzie est mise à l’épreuve. Richard passe du temps avec Derek et Callie demande à Miranda de l’aider à organiser le planning du service. 21.40 « Retour au lycée » (8/17).22.25 Les experts : Miami 2Série américaine de Scott Lautanen. Le tueur de New York.Avec : David Caruso.Histoire : Mac Taylor, des experts de New York, se rend à Miami pour aider Horatio à arrêter un tueur en série.23.15 Les experts : Manhattan série. Le fl ic de Miami. L’œil du témoin.0.50 Alerte Cobra série. Chantage à la bombe.1.40 Star Academy téléréalité.

20.55 Téléfi lm

13.00 Journal14.00 Toute une histoire mag. People : comment gérer son image quand il faut affronter la maladie ?15.05 Le Renard série. 17.15 En quête de preuves18.05 Une surprise peut en cacher une autre18.45 Service maximum mag.19.45 Les 10 ans du Cabaret20.00 Journal20.45 Tirage du Loto

Baptêmes du feuTéléfi lm français de Philippe Venault, 2007. 100 min.Avec : Marie Vernalde (Nathalie Métrono) et Stanislas Crevillén (Antoine Grand).Histoire : La caserne menait une vie paisible jusqu’à l’arrivée d’un nouveau chef. Surprise : les pompiers sont désormais commandés par une femme.22.35 Presto mag.22.40 Ça se discuteMagazine présenté par Jean-Luc Delarue. Comment vit-on la célébrité d’un proche ?Un membre de leur famille est une célébrité ! Et on pense que du coup, leur vie est plus facile. Mais la célébrité n’est pas forcément une sinécure.1.00 Journal de la nuit1.20 Des mots de minuit mag. Invités : Zabou Breitman, Mauri-ce Rajsfus, Maxime Revère, Jeff Mills, Avishai Cohen Trio.

20.50 Magazine

13.45 Inspecteur Derrick série. La cabane au bord du lac.15.00 Questions au gouvernement16.10 Les aventures de Tintin16.30 @ la carte mag.17.30 Des chiffres et des lettres jeu.18.05 Questions pour un champion jeu.18.35 Le 19-2020.10 Tout le sport mag.20.20 Plus belle la vie

Des racines et des ailesMagazine. Passions françaises.Dans le Bordelais, quatre viti-cultrices, unies par leur passion du vin, se sont associées pour défendre une même vision de leur métier. En Bourgogne, c’est la passion du Moyen Age qui anime les ouvriers de Guédelon. Il y a dix ans, ils se sont lancés dans la construc-tion d’un château-fort. 22.50 Ce soir (ou jamais !) 23.00 Soir 323.25 Ce soir (ou jamais !)Présenté en direct par F. Taddeï. Se donne-t-on vraiment les moyens de soigner l’alcoolisme ?Invités : Sébastien Lapaque, Jean-Claude Ameisen, Denis Saverot, Mylène Demongeot, Salman Rushdie, Emily Jane White. 0.45 NYPD Blue série. Coup de théâtre.

20.50 Film

13.45 La grande course (C)14.00 Norbit 2 fi lm avec Eddie Murphy.15.40 Nomades Land doc. 16.40 La vérité ou presque fi lm avec Karin Viard.18.20 Les Simpson (C) série. 18.45 Le JT de Canal+ (C)19.10 Le grand journal/Les Guignols (C) Invités : Salman Rushdie, Line Renaud, Liane Foly, Michèle Laroque, Amy McDonald.

Joyeuses funérailles 2 Film américano-allemand de Frank Oz, 2007. 90 min.Avec : Matthew MacFayden (Daniel), Rupert Graves (Robert) et Alan Tudyk (Simon).Histoire : Un homme a organisé avec soin l’enterrement de son père. Malheureusement, des invités au comportement étran-ge perturbent la cérémonie.22.20 Les nouveaux chefsDocumentaire français de Pierre-Alain Lods. 2008.Alexandre Gauthier, Anne-Sophie Pic ou encore Inaki Aizpitarte prennent la parole et donnent l’occasion de voir la créativité culinaire en action.23.20 XIII 3 téléfi lm avec Stephen Dorff. Toutes les larmes de l’enfer (2/2).0.50 Le journal du hard mag.1.05 Il était une fois Blanche, Alice, Sandy et les autres 5 fi lm avec Tony Carrera.

21.00 Documentaire

L’incontournable monsieur KissingerDocumentaire américano-allemand de S. Lamby. 2008.Dans un entretien, l’ancien ministre des Affaires étran-gères de Nixon revient sur son passé politique et accepte de parler du rôle qu’il a joué au Viêtnam.22.30 Last DaysFilm américain de Gus Van Sant, 2005. Inédit.Avec : Michael Pitt.Histoire : La désespérance sans issue d’un jeune musicien de rock, artiste solitaire qui a choisi de s’isoler dans une maison perdue, au fi n fond de la forêt.0.05 Court-circuit mag.0.50 Head-on 3 fi lm avec Birol Ünel.3.00 Jacques Brel doc. Une scène de vie.4.30 Karambolage mag.

20.50 Magazine

13.10 Ma famille d’abord13.35 Petits désordres en famille téléfi lm avec N. Krüger.15.30 La fi lle de mon cœur téléfi lm avec C. Neubauer.17.20 Le rêve de Diana série.17.50 Un dîner presque parfait18.50 100% Mag19.50 Six’20.05 Une nounou d’enfer série. Atlantic City, nous voilà !20.40 Caméra café - Six’infos locales série.

66 MinutesPrésenté par Aïda Touihri.Faits divers, nouveaux comportements des Français, confl its à l’étranger, coulisses du monde politique ou du spectacle, le magazine « 66 Minutes » revient sur les sujets brûlants de l’actualité. 22.15 66 Minutes, l’enquête mag. Le combat de Guillaume Depardieu.23.00 Derrière l’uniforme : les soldats du feuDocumentaire. (1 et 2/6).Pendant plus de six mois, le quotidien des pompiers, qu’ils exercent dans des casernes d’Ile-de-France ou de province, en intervention ou dans leur vie.0.55 Météo1.00 Enquête exclusive mag. Les surprenants dessous de la mode.2.25 Les nuits de M6

12.45 Arte info 13.00 Architectures doc. 13.30 Chic mag. 14.00 Vivre à Paana-järvi doc. 14.55 Good Bye Lenin ! fi lm. 16.50 Rivages doc. 17.35 Le grand marché doc. 18.00 Petites écolières de Chine doc.19.00 L’invasion des fourmis de feu doc.19.45 Arte info20.00 Arte culture mag.20.15 Le tour de l’Amérique

6.00 Le 6-9...

20.46 Le grand témoinMagazine.21.00 Journal court21.06 A propos mag.21.30 Journal21.45 Un jour dans le monde22.00 Journal22.15 5 dates, 1 vie mag.22.30 Le 22.30 Dugeon-Beaufort mag.

13.10 Pliés en 4, la quotidienne div.13.20 Préjudices série. 14.50 JAG série. 16.25 Rachid au Texas doc. 16.35 C COM-ç@ série. 16.55 15-A série. 17.25 Newport Beach série. 18.55 Will & Grace série. 19.40 Rachid au Texas doc. 19.45 Un gars, une fi lle série.20.35 Pliés en 4, la quotidienne div.

6.00 Wake Up clips.9.00 W9 Hits clips.11.50 E-classement mag.12.40 Les Simpson série. 13.30 Destins croisés série. 15.00 W9 Hits clips.16.00 Buzz, le jeu musical jeu.17.10 Highlander série. 18.05 Charmed série. Deux épisodes.19.45 Les Simpson série. Homer va à la fac. Le blues d’Apu.

15.35 Galactik Football 16.25 G ciné mag. 16.30 Oggy et les cafards 16.35 Ratz 16.55 Les gags de «Trop fort l’animal ! » mag. 17.00 Oggy et les cafards 17.15 La Panthère rose 17.30 Famille Pirate 17.55 Creepie 18.10 Les Zinzins de l’espace 18.20 Inspecteur Gadget 18.50 Plus belle la vie 19.15 De tout mon cœur 19.40 In ze boîte div. 20.10 La tribu des timbrés 20.15 Oggy et les cafards 20.30 Raymond 20.35 Gulli Mag mag.20.45 Opération cantine Documentaire. Découverte des cantines (1/4). 21.35 Boot Camp (2/4). 22.10 Prouve-le ! mag. 22.30 G ciné mag. 22.35 Gulli Mag 22.40 Plus belle la vie 23.05 Cas d’école mag.

19.30 Ça vous regardeMagazine présenté par Arnaud Ardoin. Spécial crise fi nancière.Invités : Michel Sapin, Michel Aglietta, Alain Villemeur, Patrick Ollier, Jean-François Roubaud, Brice Teinturier.21.30 Questions d’info22.00 Bouge la France ! mag.22.45 Y’a de l’éco mag. 23.30 Ça vous regarde mag.

18.45 Morandini ! mag. Invité : Bruce Toussaint.19.45 Starsky et Hutch série. 20.40 Football« Belgique / Espagne. Coupe du monde 2010. Qualifications. Groupe 5 ». En direct. 22.45 Football Portugal / Albanie. Coupe du monde 2010. Qualifi cations. Groupe 1. 0.30 Morandini ! mag.

14.00 Non Stop18.00 QG19.00 19h Marschall Truchot20.00 QG

20.30 ShowtimeMagazine présenté en direct.21.00 Info 36022.00 Karl Zéro sur BFM TV0.00 Le tout images

11.00 Hip hop 50 mag. 12.05 Berlin, Berlin série. 12.35 The Simple Life série. 12.50 Le JT de la musique mag. 13.00 Yes, Dear série. 13.50 Hit des clips mag. 14.45 Puissance tubes clips. 15.40 Next téléréalité. 16.25 Snoop Dogg : marié, 3 enfants série. 16.50 Next Made in France téléréalité. 17.55 Next téléréalité. 18.45 Berlin, Berlin série. 19.15 The Simple Life série. 19.45 Yes, Dear série.20.40 Retour à Lincoln Heights 2 « Le pardon ». Série américaine.Avec : Russell Hornsby. 21.30. « Emeutes ».22.10 La cité des hommes série. 23.15 Hit US emission musicale. 0.15 Top Album clips. 1.15 Cliporama clips.

9.50 Tellement people mag. 11.15 12 cœurs jeu. 12.05 American Dad ! série. 12.30 Futurama série. 13.20 Friends série. 13.45 Tellement vrai mag. 15.15 Mes beaux-parents et moi téléréalité. 16.05 Bienvenue sur le campus téléréalité. 17.00 12 cœurs jeu. 17.50 Torchwood série. 18.45 Futurama série. 19.10 American Dad ! série. 19.35 Futurama série. 20.30 Elie s’annonce chez vous div.20.45 Le dernier des dragons 2 Téléfi lm américain d’Isaac Florentine, 1999. 100 min.Avec : Dolph Lundgren et Cary-Hiroyuki Tagawa.22.25 Le projet Shadow Chaser 2 téléfi lm. 0.05 Los Angeles homicide série. 2.00 Programmes de la nuit

20.45 Variétés

TaratataVariétés présenté par Nagui.Invités : Metallica, Gabriella Cilmi, Sahara Hotnights, Joseph d’Anvers, Joe Summer.22.20 Rachid au Texas doc. Rachid à Fort Alamo.22.25 Bienvenue chez les Chevaliers du fi el spectacle.0.20 Pliés en 4, le show div. Invité : F.-Xavier Demaison.1.20 Six Sexy série. L’enfer.1.50 Préjudices série.

7.00 Télé-achat mag.10.10 Panique en altitude 2 téléfi lm avec A. Sabato Jr.11.50 Alerte Cobra série.13.35 Hercule Poirot série. 14.25 Miss Marple série. 16.10 Rosemary & Thyme17.00 Alerte Cobra série. La voiture folle. (1 et 2/2).18.45 Les dessous de Palm Beach série. A boue... de souffl e. Fausse note.20.30 TMC infos/Météo

20.45 Magazine

90’ EnquêtesMagazine présenté par Carole Rousseau. Voiture : comment rouler moins cher ?22.25 Les maçons du cœur : Extreme Makeover Home Edition doc. La famille Turner (1 et 2/2). La famille Craft (1 et 2/2).1.25 Invitations érotiques 4 téléfi lm avec Yvonne Horton.3.00 Les fi lles d’à côté série. Quatre épisodes.

12.00 Midi les zouzous mag. 13.35 Le magazine de la santé mag. 14.30 Allô, docteurs ! mag. 15.05 Echappées belles doc. 15.30 «La Boudeuse» autour du monde doc. 16.30 Lion et léopard : une amitié particulière doc. 17.30 C à dire mag. 17.45 C dans l’air mag.19.00 Le magazine de la santé19.50 Allô, docteurs ! mag.20.20 C à dire mag.

20.35 Magazine

Question maisonPrésenté par Stéphane Thebaut.21.25 Silence, ça pousse ! mag.21.55 C’est notre affaire mag. Invités : Anne Le Strat, Tony Paulo.22.30 C dans l’air mag.23.40 Les escapades de Petitrenaud mag. Condé Northen.0.05 Allô, docteurs ! mag.0.35 Alerte sur la planète1.25 Caméra 5 doc.

9.50 Naruto10.40 Total déco mag.11.05 Les enquêtes impossibles mag.13.40 Au-delà du réel, l’aventure continue série. 15.10 Supermodels téléréalité. 16.40 How I Met Your Mother17.30 Catch Attack18.20 Initial D dessin animé.18.50 Dragon Ball Z19.45 K 2000 série. L’alligator.

20.45 Téléfi lm

Le bateau des ténèbres 2 Téléfi lm américain de Christian McIntire, 2001. 95 min.Avec : Lance Henriksen et Judd Nelson.22.20 Fear Factor jeu.23.50 Journal0.00 Football Italie / Monténégro. Coupe du monde 2010. Qualifi cations. Groupe 8. 1.40 Ça va se savoir3.50 Les vacances de l’amour

20.45 Magazine

Enquêtes criminelles : le magazine des faits diversPrésenté par Sidonie Bonnec. Au sommaire : La malédiction de la famille Rambla. Qui a tué Géraldine Giraud ? Le point sur l’actualité des faits divers de la semaine.22.40 Enquête d’action mag. Les papis font de la résistance.0.20 Tendances mag.

A LA TELEVISION

38 M E R C R E D I 1 5 O C T O B R E 2 0 0 8

Chaque vendredi tous les programmes dans votre TV Hebdo Tous les programmes de toutes les chaînes existantes sur www.leparisien.fr

En partant des chiffres déjà inscrits,remplissez la grille de manière quechaque ligne, chaque colonne, etchaque carré de 3 x 3 contienne uneseule fois tous les chiffres de 1 à 9.

Ci-contre un exemple de grille correctement complétée.

SUDOKU3 6 4 1 8 5 2 9 78 5 7 9 2 6 3 4 12 1 9 3 4 7 6 8 56 9 3 8 5 2 7 1 45 7 8 4 1 3 9 6 24 2 1 7 6 9 5 3 87 8 5 6 3 1 4 2 99 4 6 2 7 8 1 5 31 3 2 5 9 4 8 7 6

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SOLUTIONS DU NUMÉRO PRÉCÉDENT

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J A E A T LG O U J A T E R I E A A

U A N I M A T R I C ET R A C R E S O N N E R

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MOTS FLÉCHÉS N° 1709 JEUX PROPOSÉS PAR rci-jeux.com

Reportez les sept lettres numérotées pour reconstituer un motrépondant à la définition : il fait la peau.

LE QUATROInscrivez au centre de chaque figure 1, 2 ou 3 lettres afinde compléter les 2 mots qui se lisent en diagonale dans lesens des flèches. Les points indiquent le nombre de lettresà écrire pour former les 2 mots.

1 2 3 4 5 6 7

FUBUKI ©

8 5 4

7 6 2

9 3 1

Le mot à trouver est : ASSORTI.

1. Apporter une certaine organisation. - 2. Entendu après coup. Une bonne gor-

gée. - 3. Un abattement qui n’a rien de fiscal. - 4. Étendue desable. Montré sa joie de vivre. - 5. Elle fait ses paquets. À latête de colonies d’ouvrières. - 6. Prend le chemin. Causât unpréjudice. - 7. User du graphite. Ville de fouilles. - 8. Il maniela langue avec dextérité. - 9. Un piège pour les animaux.Philosophe français. - 10. Direction. Cordages marins.

A. Amphibien proche du lézard. - B. Coiffure religieuse. Gardiennes

du Capitole. - C. Il est visible sur un front dégarni. - D. Étainde chimiste. Lopins de terre. - E. Émettre un timbre particulier.Symbole du cuivre. - F. Test de psychologie. Apporterai ma voix. - G. On lui fait remarquer un taux excessif. Extrait de l’ouvrage. - H. Ils manquent de largesse. Poisson marin. - I. Ville de Gueldre. Liquide incolore. C’est-à-dire. - J. Île versOléron. Portions des côtes.

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A B C D E F G H I J HORIZONTALEMENT

VERTICALEMENT

MOTS CROISÉS

FACILE

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3

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DESENCOCHES

DÉPÔTD’ALLU-VIONS

EXAMINERDE

NOUVEAU

VIE AUSECRET

PARFUMÂTL’APÉRO

COURAM-MENT

EMPLOYÉS

NOTE DE LA

GAMME

SÉDUITEVAS

COMME UNCHEVAL

EXERCEUNE

TRACTION

AMAS DE

GLACE

C’ESTCRU

INTERRUP-TION TEM-PORAIRE

DE TRAVAIL

UN VENTQUE L’ON

SENTPASSER

COQUIL-LAGE

APPELÉBUCCIN

AFFAIBLIRL’ORGA-NISME

BESACE À LATIENNE !

ENTREL’ENFANCEET L’ÂGEADULTE

FANATIQUE

AFFLIGÉ

SOMMEDUE

ÉLOIGNÉESBON

MORCEAUEN

BOUCHÉE

JEU DE BALLE

CRIMINELBIBLIQUE

DÉSINENCEVERBALE

ASSEZRICHES

FAITE ÀLA MAIN

FLEUR ENÉTOILE

DÉCOL-LAGE

DIRECTIONDE

L’ALSACE

PAYS DETÉHÉRAN

ALLER BIEN

C’ESTLE MIDI

C’EST IM-PRÉVISIBLE

MET UN TERME

DIRIGÉE

BIEN À TOI

IL BATEN NOUS

LE BAS DELA CARTEDONNA DE

QUOI SEDÉFENDRE

GARDA AU

SECRET

BIEN SU

CHAMP DEFLEURS

QUI PASSETRÈS PRÈS

ABRÉVIA-TION DUTEMPSIL FAIT

LE MUR

MESUREANGULAIRE

MOUS-TIQUE

FAMILIALFAUTE

SIGNALÉECE N’ESTPAS PLEIN

SUD

BON COUPEN COURT

BARREAUXDE CAGE...

APPRÊT DEMIROIRIMPÔT

SUR LESPRODUITS

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ÇA INDIQUEUNE

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MA CA

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D E R A I L L A N TE T O N N E R U ES G F U S I L SH E N N I R D TO C E A N P E T EN U T I N O RO E T E L O I SR A R E E L I S EE B O R G N E E VR A S A A N S E E

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S.N.C. « le Parisien libéré »Capital : 4 020 000 €

Durée : 99 ans du 23 juin 198525, avenue Michelet93408 Saint-Ouen CedexTél. 01.40.10.30.30Site web : www.leparisien.frAudiotel le Parisien (info, sport, loisirs)0 892 350 700 (EPA 0,34 €/min)

Marie-Odile AMAURY, Directeur dela publication, responsable de la rédaction,Jean HORNAIN, cogérant, Directeur général,Richard METZGER, cogérant.Eric HERTELOUP, DGA,Vincent REGNIER, Directeur des rédactions

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Tirage du « Parisien »du mardi 14 octobre 2008 :392 585 exemplairesImprimerie SicavicISSN 0767-3558

LES JEUX

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Comment�ça�va�? Votre horoscope�BELIER 21 mars - 20 avril LION 23 juillet - 22 août SAGITTAIRE 22 novembre - 20 décembre

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VERSEAU 20 janvier - 18 février

POISSONS 19 février - 20 mars

VIERGE 23 août - 22 septembre

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par Alexandra Marty

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Cœur. Pourquoi aller chercher ailleurs ceque vous avez à côté de vous ? Réussite.

Vous pourriez être en désaccord sur la méthodede travail. Forme. Bonne résistance aux virus.

� Le baromètrede l’amour

Bélier : Vous n’êtesjamais satisfait de votresort ! C’est énervant !Cancer : Vous avez dumal à faire passer votrepoint de vue. Il fautenvisager de changerde méthode ou de pas-ser à autre chose.Balance : Ne vous lais-sez pas déborder parvos sentiments ou pre-nez le temps de lesintégrer. Capricorne :Du renouveau dans lesecteur de vos amourset cela vous perturbe !� Bon anniversaireMichel Aumont, 72 ans.Didier Deschamps, 40 ans.

Cœur. Pour les amoureux, avis de grandbeau temps ! Réussite. Evitez les idées

préconçues, cherchez plutôt à innover. Forme.Vous n’avez pas à vous plaindre.

Cœur. Une remise en cause est parfoisnécessaire. Réussite. Vous êtes à l’aise

dans votre routine et ne faites pas d’efforts pouren sortir. Forme. Manque de souplesse.

Cœur. La communication ne s’améliorepas vraiment. Réussite. Vous attendez la

réalisation de certains accords. Patience !Forme. Echauffez-vous avant l’effort.

Cœur. Vous vous montrerez assez distantavec vos proches. Réussite. Méfiez-vous

des petits malins qui cherchent à exploiter votregentillesse. Forme. Moral en baisse.

Cœur. La voie semble toute tracée etpourtant vous avez des doutes. Réussite.

Les soucis qui vous encombraient l’esprit se dis-siperont. Forme. Evitez les plats trop lourds.

Cœur. Vous serez en proie à de fortesémotions. Réussite. Faites un efforts si

vous voulez obtenir des résultats dans le cadreprofessionnel. Forme. Pensez aux vitamines.

Cœur. L’envie d’un voyage en amoureuxvous tenaille. Réussite. Ne soyez pas

impatient, c’est contre-productif. Forme.Apprenez à canaliser votre énergie.

Cœur. Vos sentiments amoureux voustransporteront sur un petit nuage.

Réussite. Vous avez soif de nouveautés, dechangements. Forme. Buvez régulièrement.

Cœur. Vous espériez un peu de stabilité etc’est l’imprévu qui vous surprend !

Réussite. Vous êtes décidé à vous investir àfond dans votre travail. Forme. Vitalité.

Cœur. Vous aimeriez organiser uneréunion familiale. Réussite. Vous aurez

peut-être un peu plus de temps libre. Forme.Tout va bien.

Cœur. Une personne risque de venirchambouler votre belle organisation.

Réussite. Un de vos projets a du mal à seconcrétiser. Forme. Sommeil perturbé.

mini maxi

Températures Brouillard Vent

Averses Bruines ou pluies Couvert

Neige

Soleil

Orages

Eclaircies Nuageux

Verglas

Jeudi 16 octobre Vendredi 17 octobre Samedi 18 octobre Dimanche 19 octobre

Aujourd'hui, mercredi 15 octobre En Ile-de-France

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LEVER : 18 h 51COUCHER : 9 h 4

LEVER : 8 h 13COUCHER : 18 h 59

AUJOURD’HUISainteThérèse d’Avila

JOUR DE L’ANNÉE

289e DEMAINSainteEdwige

Horaires à Paris Pour tout autre lieuwww.imcce.fr

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Brest

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Quel temps fait-il ? Votre météoPlein soleil maisau Sud seulementTiens, partons faire un petit tour du côté dechez Pagnol et Giono. Eh bien là ! pas de doute,le soleil brille. Même chose vers Perpignan eten Corse. Du même coup, le thermomètre sui-vra, cela va sans dire. Pas comme sur le Nord-Ouest. Car là, c’est de la soupe à la grimace quiest inscrite au menu : des nuages du Nord-Pas-de-Calais au pays nantais en passant par l’Ile-de-France et la Picardie. Ainsi que des tempé-ratures peu enviables. Entre 15 et 18 oC aumeilleur moment de la journée. Ça n’ira pasloin ! Partout ailleurs, c’est-à-dire de la Lorraineà l’Aquitaine, sans oublier la Bourgogne et leLimousin, la journée ne sera pas des pires.C’est vrai qu’il y aura du nuage au programme,mais tout laisse à penser que certains d’entrevous auront la chance d’apercevoir des éclair-cies plus ou moins furtives. Le soleil fera toutson possible pour vous faire un petit clin d’œil.Ne lui en voulez pas si ses tentatives demeu-rent vaines. Pour ce qui est du mercure, eh bien,ça pourra aller… cet après-midi.

Du gris assaisonné de pluieVoir la vie en gris, c’est autre chose que de la voir enrose. Or c’est bien ce qui vous attend aujourd’hui.Ceux qui se sont munis de parapluie ont eu raison.Car si ce n’est ce matin, c’est cet après-midi que çatombera. C’est vous dire que ça ne va pas être trèsjoyeux ! On en est loin de ce week-end dernier, alorsque le soleil se donnait à fond et qu’il faisait presquechaud. A ce propos, méfiance, car qui dit cielplombé, dit également thermomètre en berne.

Parapluie de sortie Un retour inespéré Des degrés au rabais Plutôt satisfaisantVous serez nombreux à vous munir de votreparapluie. Faute de quoi… vous prendrez lesrisques inhérents aux pluies et ondées qui sedéclenchent au moment où on ne les attendpas ! Non, franchement, ce ne sera pas fameux !

Prêt à en découdre avec les nuages, le soleilfera un retour en force. Il s’imposera sur denombreuses régions, et saura, le plus souvent,éviter les pièges qui lui seront tendus. Mais il nemaîtrisera pas totalement la situation.

Tout comme vous vous en serez rendu compteles jours précédents, le thermomètre poursui-vra sa longue descente vers des températuresqui vous conduiront à ne plus hésiter à vouscouvrir convenablement. Sinon, là-haut, ça ira.

Alors que, grâce au soleil de la veille, le mer-cure reprendra des couleurs, le ciel, dans l’en-semble vous inspirera confiance grâce à la pré-sence plutôt soutenue du soleil. Un soleil quifera défaut sur… le littoral méditerranéen.