Tyron- Histoires Extraordinaires Des Voyageurs de l'Espace

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  • 8/8/2019 Tyron- Histoires Extraordinaires Des Voyageurs de l'Espace

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    HISTOIRES EXTRAORDINAIRES DES VOYAGEURS

    DE LESPACE

    QUE FAUT-IL PENSER DES RECITS DE TERRIENS CONTACTES ?

    Quelques hommes, quelques femmes de notre vieille plante ont vu les OVNI de trs prs.

    Certains ont t admis lintrieur de ces tonnants vaisseaux de lespace. De plus

    privilgis encore se sont longuement entretenus avec leurs occupants, ont eu avec eux des

    contacts troits et se sont laiss entraner dans les espaces infinis pour de brves croisires

    interstellaires, avant de retrouver, en douceur, le plancher des vaches terriennes, heureux

    comme Ulysse davoir fait un beau voyage.

    Quels curieux rcits que les leurs ! Quels ahurissants tmoignages ! Mais ils ne sont gure

    lgion. Alors que les observations lointaines dobjets volants consignes depuis 1947reprsentent de quoi remplir plusieurs dictionnaires ou encyclopdies de grand format, les

    souvenirs de ces contacts directs peuvent se contenter de quelques volumes pocket . Mais

    dignes des meilleurs romans de science-fiction et mme de Jules Verne. Il faut dailleurs

    convenir que plusieurs relvent, en effet, de laffabulation la plus totale et dbride. Dautres

    mritent nous allons le voir au fil de ces diverses histoires extraordinaires - un peu plus

    dattention et mme une tude approfondie.

    LE GRAND BLOND ET LE MARCHAND DE SAUCISSES

    En 1953, Georges Adamski, petit marchand juif, vendait ses hot-dogs au bord de la piste, en

    plein dsert de Mojave, en Californie, lorsquil fut abord par un bel tranger de type aryen,qui semblait dhumeur bavarde. Cet homme si jeune et si blond lui apprit quil venait de la

    plante Vnus et quil avait choisi, lui, le modeste marchand, pour rvler aux hommes de la

    terre certains secrets. Georges Adamski, poliment, ta son chapeau. Ce nest pas tous les

    jours quon rencontre un homme venus de Vnus. Et sympathique avec cela! Avant quil ait

    eu le temps, mdus quil tait, de lui faire prsent dun hot-dog avec beaucoup de moutarde,

    ltranger avait tourn le dos. Non sans avoir annonc, pourtant, quil reviendrait. On se revit,

    en effet. La seconde rencontre eut lieu quelques jours plus tard, toujours dans le dsert. A en

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    croire Adamski, il eut alors, avec l extraterrestre, une trs int ressante conversation

    caractre philosophi ue . De nouvelles entrevues eurentlieu. Au cours de l une dentre elles,

    le Vnusien, qui semblait apprcier de plus en plus son nouvel ami, linvita pntrer dans

    son vaisseau spatial. Illy conduisit. Ctait un norme disque de mtal argent, pos sur une

    sorte de trpied dont chaque extrmit ressemblait une balle de ping-pong. Lappareil tait

    perc de nombreux hublots et de phares qui mettaient des lumires clignotantes. Lintrieurdu vaisseau tait galement revtu de mtal brillant. Lensemble tait dune tonnante

    propret ettrs fonctionnel.

    Le Vnusien se dirigea vers un tableau de commandes et manipula des manettes. Et ce futle

    dcollage, tonnamment silencieux et doux. O allons-nous ? demanda le petit marchand.

    Nous allons faire le tour de la lune. Vous allez tre le premier humain dcouvrir sa face

    cache. En 1953, en effet, cette face cache gardaittout son mystre. Aucune sonde

    spatiale, aucune machine construite etlance parlhomme navait encore gravit autour de

    lastre des nuits pourluitirerle portrait de face, de profil et de dos. Chemin faisant, le

    Vnusien dvoila au terrien, son passager, les secrets du systme solaire . Il ne se

    compose pas de neuf plantes comme vous laffirmez, mais de douze. Vous en avez donc troisencore dcouvrir. Toutes sont habites. Et par des tres daspect humain. George

    Adamskiavaitlu quelques livres. Il mit en doute ces propos. Il fit remarquer que Mars et

    V

    s pouvaient, certes, tre habites, vu quelles gravitent autour du soleil distance

    raisonnable . Mais, pourles autres, impossible : Mercure esttrop chaude ettoutes les

    autres trop froides. Le Vnusien balaya lobjection.

    Le systme solaire, dit-il, est limage dun gigantesque tube rayon cathodiques.Le soleil

    agit comme une cathode.Les photons quil projette dans lespace sont comme les lectrons

    projets dans le vide du tube. A lintrieur dun tube cathodique on trouve une grille travers

    laquelle passent les lectrons, lesquels acquirent une vitesse plus grande. Dans le systme

    solaire la grille cest, en ralit, la ceinture dastrodes.Les photons, en la traversant,

    acquirent une nouvelle vigueur pour atteindre Jupiter, Saturne, Uranus et Neptune. Pass

    Neptune, il y a encore une ceinture dastrodes ; mais les Terriens ne lont pas encore

    dcele. Ainsi sont clairs, Pluton et les trois plantes que vous ignorez encore. Ce systme

    fait que toutes les composantes du systme solaire reoivent une quantit peu prs gale de

    lumire et de chaleur.

    La rotation autour de la lune commena. Adamski devait faire, plus tard, cette description

    aussiidyllique que fallacieuse de la face cache. Il y avait des plantes, des arbres trs

    grands, trs verts et en trs grand nombre. Il y avait des oasis riantes avec de leau trs

    claire. Et puis des Lunaires , gens trs beaux et trs pacifiques, assez semblables auVnusien, mon pilote. Revenu surterre, le petit homme abandonna fourneau et saucisses

    pour raconter son aventure dans Inside the flying saucers , un ouvrage qui devint un best-

    seller aux Etats-Unis. Des crivains etjournalistes trs srieux linterrogrent et publirent

    leurtour des rcits sur le premier homme tre mont dans une soucoupe volante et ses

    passionnantes rvlations. Hlas pourlui, Adamski avait annonc, aussi, un certain nombre

    dvnements fantastiques dont aucun ne daigna se produire. Il se prtendait ambassadeur des

    peuples de lespace, communauts dontles gouvernements allaient prendre contact avec les

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    plus grands responsables terriens pour les aider rsoudre leurs problmes etleur

    enseignerleur sagesse, leur recette de paix et dharmonie universelles. Quelles leons pour

    nous, les petits , les cancres de la galaxie, les voyous de la Voie lacte ! Le premier

    survol de la face cache de la lune par un satellite artificiel sovitique porta un coup fatal

    lambassadeur. Ce que les photos apportrent tait bien triste : le verso de la lune

    ressemblait dsesprment au recto , en un peu plus plat, simplement, donc plus sinistreencore. Adamskineut pas subirles sarcasmes de ceux quitombaient de si haut : il avait eu

    lintelligence de mourir quelques semaines avant dtre confondu. Mais sans doute aurait-il

    encore trouv un moyen de plaider sa cause : on ne lavaitjamais surpris sans arguments

    depuis sa rvlation . Ses lucubrations ont fait, au bout du compte, beaucoup de mal. Car

    tous les autres tmoignages intervenus depuis ont t systmatiquement suspects. Dommage

    car nombre dentre eux paraissent autrement srieux.

    UNE CL CHE DANS LE DESE T

    Un autre amricain, Georges VanTassel prtend avoir visit, lui aussi, par des hommes

    dautres plantes, peu prs la mme poque que le marchand de hot-dogs. Ce fut, encore,dans le dsert. Le 24 aot 1953, raconte-t-il, ma femme et moi tions venus dormir la belle

    toile cause de la chaleur. Vers deux heures du matin je me rveillai en sursaut et je vis un

    homme au pied de mon lit de camp. Il se prsenta sous le nom de Sol Danda . Il minvita

    visiter son vaisseau spatial. Et de dcrire lengin comme une sorte de cloche de belle

    dimension (dautres rcits allaient, ensuite, faire tat de formes identiques). Jai ressenti

    comme une nause quand je men suis approch. Quand nous avons t tout prs, mon guide

    et moi, un rayon lumineux est apparu. Il nous a soulevs de terre et nous a fait pntrer, par

    lvitation, lintrieur de la cabine. Moins heureux quAdamski, VanTassel ne fut pas

    convi un voyage dans lespace. Mais, sil fautlen croire, sa visite de linsolite vhicule fut

    trs complte. Illa relate dans un livre qui connut, son tour, un certain succs. Mais il ne

    sen est pas tenu l. Il a fond un club qui runit divers personnes dontle trait commun est

    davoir eu toutes, dune manire quelconque, un ou plusieurs contacts avec des extraterrestres.

    Tous les ans, il organise, dans sa propres maison de Californie, un congrs o lon schange

    les dernires nouvelles des amis de lespace. Le congrs de 1966 est rest fameux entre

    tous. Il vit se manifester, en effet, unejeune fille du nom de GloriaLee qui apporta

    dintressantes prcisions sur la sexualitjupitrienne . Cettejeune fille est une ancienne

    htesse de lair. Elle est en contact rgulier, dit-elle, avec des habitants de la plante Jupiter

    quilui adressent rgulirement des messages. Jai mme eu loccasion, dit-elle, de fouler en

    personne, grce eux, le sol de Jupiter. Et jai t frappe par la libert des murs et de la

    vie sexuelle chez ces Joviens. Il est vrai que, depuis 1966, cette libert-l a fait des progrs,

    aussi, sur notre globe terrestre, cet arrir, et que les grosses diffrences enregistres par

    MissLee doivent avoir perdu de leur force, de leur impact , comme lon dit.

    LES WEEK END DEBUCKNELSON

    Non, BuckNelson nest pas le nom dun hros de science-fiction. Cest celui dun amricain

    moyen qui bnficia, dit-il, au dbut des annes 60, de plusieurs contacts avec des voyageurs

    de lespace. Ceux-cilinvitrent des excursions et priples bord de leur soucoupe . Et

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    ce fut, pour lui aussi, loccasion dun beau succs de librairie avec son livre de souvenirs:

    Mon voyage sur Mars, Vnus et la lune.

    LES AMOURS COSMIQUES DANTONIO

    Plus troublant est, divers gards, le rcit dun paysan brsilien de la campagne de Sao Paulo,

    Antonio Villas Boas. Lespace la littralement viol, travers une de ses cratures, en tout

    cas ; et lon na pas fini de se demander, depuis, si un petit dhomme ne partage pas,aujourdhui, la vie des habitants de quelques plantes lointaines.Antonio travaillait, ce soir-

    l, dans un champ du secteur deMinas Gerais, avec son frre cadet, quand deux tres

    humanodes labordrent. Ils ne sintressrent pas au frre mais lentranrent, lui,

    lamenrent avec fermet, dira-t-il, mais sans brutalit , vers un vaisseau spatial stationn

    derrire une butte. Jai l

    att

    it il ai f t laquelleje ne

    pouvai rien mentranait Unefoi dans lengin,je me suis trouv en prsence dunejeune

    femme au visage triangulaire, aux yeux brids etaux pommettes trs saillantes.

    Les autres firent alors comprendre au Brsilien ce que lon attendait de lui: une union brve,

    mais trs prcise, avec cette partenaire tombe des nuages. On les laissa seuls, on les enferma

    et la nature fit le reste, sans difficult, car tout se passe de la mme manire, semble-t-il, sur la

    terre comme au ciel. Les autres revinrent, arrachrent le galant sa conqute triangulaire et lui

    rendirent sa libert. On navait plus besoin de lui et quimportait son opinion et ce quil

    ressentait. A quelques jours de l, Antonio ressentit quelques malaises. Il conta son aventure

    non seulement des mdecins mais la police deSao Francisco de Sales. Chose aussi

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    extraordinaire que le reste, on lcouta avec beaucoup de patience. On le soumit diverses

    visites mdicales et psychiatriques. Les spcialistes ne relevrent absolument rien danormal.

    Nous sommes, dirent ils, en prsence dun tre parfaitementquilibr. Ilne parat

    nullementport laffabulation. Silna pas rellementvcu cette aventure, au moins est il

    intimementpersuad de lavoirfait. Ils ajoutaient, toutefois :

    es troubles physiques

    ressentis rcemmentsontinexplicables, dans ltatactuelde nos connaissances.

    Antonio, depuis cette date, se demande ce qui lui valut dtre choisi pour une telleexprience. Il estime, finalement, quil sagit dun caprice de femme en sa faveur et le roi

    (mme du cosmos) nest plus son cousin.

    LA JOURNEE VERTIGINEUSE DELISABETH LARER

    Cette Elisabeth est une femme petite et blonde, aux yeux vifs, lintelligence toujours en

    veil, qui fait, en quelque sorte, figure de prcurseur puisquelle a vu un OVNI ds lanne

    1917. Elle est, aussi, la seule femme revendiquer lhonneur davoir accompli un voyage

    dans lespace. Mais longtemps aprs. En 1917, donc, elle tait une petite fille et vivait en

    Afrique du Sud. Elle se promenait avec sa sur sur une colline do lon pouvait contempler,

    tout loisir, le panorama de la chane du Drakensberg et de la rivire Mooqui coule sespieds. Dans le soleil couchant, les deux enfants virent soudain paratre un objet mtallique de

    forme ronde qui se dplaait dans latmosphre en dgageant comme un halo de lumire

    orange. Elisabeth put contempler quatre minutes durant cet tonnant spectacle dont elle ne

    perdrait jamais le souvenir. Devenue grande, elle pousa un pilote dessai,John larer. A ce

    moment, elle avait appris elle-mme piloter des avions lgers. Elle avait survol quantit

    de reprises les divers territoires de son pays ; et plusieurs fois elle avait rencontr sans

    paratre sen tonner outre mesure dautres objets mtalliques, qui se dplaaient des

    vitesses diverses, et dont elle ne pouvait dceler lorigine. Ds ce moment elle avait,

    dinstinct, surnomm le monticule de sa premire apparition la colline des soucoupes

    volantes . Mais il lui fallut attendre les annes de limmdiate aprs-guerre pour voir unOVNI de prs, et mme pour en visiter lintrieur tout son aise. Ctait au coursde vacances

    quelle prenait, avec son mari et leurs deux enfants, dans la vieille demeure de son enfance.

    Laissons-la conter la scne :

    Jai vu un engin brillantetde grande taille descendre rapidementvers la terre. Il

    simmobilisa prs de moi, environ 3 m au-dessus du sol. Ilnefaisaitaucun bruitmais

    produisaitun norme dplacementdair au-dessous de lui.

    a coque avaitle dessous

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    parfaitement plat ; elle tait anime tout entire dun mouvement de rotation autour dun

    pivot, une partie centrale qui sachevait par un dme un peu aplati. Il y avait plusieurs

    hublots tout autour de la circonfrence.La couleur de lensemble changeait sans cesse ; elle

    allait du blanc bleut aux teintes cuivres. Ces clats me firent dabord mal aux yeux. Puis je

    my suis habitue. Jai pu distinguer un certain nombre dlments lintrieur de lastronef.

    Et puis jai vu un tre un homme - de visage trs fin et lgant, avec un nez plutt longet des pommettes saillantes. Il me regardait. Ses yeux semblaient navoir gure dexpression ;

    je commenais comprendre quils avaient, pourtant, comme un pouvoir hypnotique.

    Soudain, un coup de vent marracha mon chapeau. Il senvola trs loin. Et lengin, ce

    moment prcis, reprit lair, comme sil voulait courir aprs. Mais il alla fort au-del ; il

    sleva une incroyable vitesse et disparu.

    L-dessus, Elizabeth et sa famille rentrrent Durban, leur ville habituelle de rsidence.

    Mais quelques jours plus tard jai t comme frappe par une intuition. Je suis repartie

    dans les collines. Et la premire chose que je vis fut lastronef, au mme emplacement, mais

    pos sur le sol. Il paraissait mattendre. Devant lappareil se tenait lhomme que javaisentrevu lintrieur. Je fis un gros effort pour vaincre mon trac et je marchai vers lui. Je vis

    quil tait trs grand ; 1 m 90 au moins. Il avait des rides et des sillons comme quelquun

    dun certain ge. Sa bouche tait fine, ses yeux gris clair. Son vtement tait une sorte de

    combinaison dastronaute, de couleur crme, qui lui enveloppait mme les pieds. Seules la

    tte et les mains navaient aucune enveloppe, aucune protection. Il me fit signe de le suivre et,

    sans gure hsiter, je suis entre dans le vaisseau. Au bout dun long couloir nous sommes

    parvenus dans le poste de pilotage o un autre personnage tait assis.La porte se referma

    delle-mme derrire moi et je me pris trembler. Ma panique ne dura gure. Jai tout de

    suite compris que ces tres ne me voulaient aucun mal. Je lai su par un phnomne

    inexplicable ; une sorte de message tlpathique quil me fut impossible de mettre en doute.

    Puis jai ressenti une lgre vibration sous mes pieds : ltrange appareil prenait son envol.

    Jai voulu mapprocher dun des hublots pour regarder lextrieur. Mais lhomme qui

    mavait fait monter me prit par le bras et me tira jusquau centre de la cabine. Il minstalla

    sur un sige devant une norme lentille circulaire. Je disposais l dune vue gnrale

    vraiment extraordinaire.La terre, que javais quitte depuis seulement quelques secondes,

    tait loin maintenant au-dessous de moi. Mon hte mapprit que nous en tions un millier

    de milles (1600 km environ). Il me prcisa que la lentille permettait mme de voir au travers

    des obstacles. Je visitai, ensuite, les autres parties du vaisseau spatial. Il y avait deux autres

    pices , une cuisine et une salle de bains.Le tout constituait seulement un module , un

    LEM comme on dirait la NASA au temps de lexploration de la lune par les terriens. Ce

    module se raccorda, ensuite, un vaisseau-mre o jaccdai par un sas. Il sagissait,

    cette fois, dun appareil de proportions considrables, o vivaient quantit dhommes vtus

    comme les prcdents et qui tait capable de dpcher dans toutes les directions non pas la

    seule soucoupe qui mavait accueillie mais beaucoup dautres.Le tout gravitait en orbite

    trs large autour de la terre. On me conduisit dans une salle de cinma en relief. On me fit

    voir, successivement, des images de la plante dorigine de ces navigateurs de lespace, puis

    celles de la terre, en me montrant mme le dtail de mon propre pays dAfrique du sud et de

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    la ville de Durban.Ensuite on me servitun repas entirementvgtarien. Ctaitune

    nourriture trs rafrachissante. Vaisselle etcouverts taientfaits dune sorte defin cristal

    incassable, un matriau queje navais encore vu nulle partailleurs.!

    es hommes mont

    ramene vers la terre au boutde quelques heures, en utilisant nouveau le module . Ils me

    direntquils se dplaaienttrsfrquemment dun systme solaire lautre , mais quils

    navaientpas encore rsolu le problme technique de laccs dautres galaxies.

    Mais pourquoi Elisabeth larer avait-elle t lheureuse lue, la crature terrestre choisie

    pour ce court mais extraordinaire voyage dans lespace? Voici lexplication (trs flatteuse

    pour elle-mme) quelle fournit : Contrairement 99% des hommes et des femmes de la

    terre, je ne ressens aucune peur devant linconnu ni lincomprhensible. Les extraterrestres

    sont en mesure de dceler, distance, de tels aspects de caractre. Cest partir deux quils

    choisissent leurs interlocuteurs.

    LA FAMILLE HILL A LA RECHERCHE DU TEMPS PERDU

    Cest peut-tre parce quils ignoraient la peur, eux aussi, que Betty et Barney Hill, des

    Amricains de Portsmouth, furent eux-mmes slectionns, en 1961, pour rencontrer les

    passagers dun OVNI. Ils rentraient de voyage et roulaient aux abords dune fort, quand

    soudain ils constatrent, au-dessus de la cime des arbres, quun objet cleste les survolait et

    paraissait mme copier son itinraire sur le leur. A la sortie du bois lengin vint simmobiliser

    un peu devant eux, en suspension deux mtres environ au-dessus du sol. Barney sortit de

    voiture et marcha dans sa direction. Mais il nalla pas jusquau bout. Il revint sur ses pas,

    reprit le volant et, comme la route proprement dite restait dgage, sen alla. Il constata alors

    que son moteur mettait une sorte de bip-bip parfaitement insolite mais qui nentravait pas

    la bonne marche. Un moment aprs, ils taient de retour chez eux. Et cest ce moment

    seulement quils relevrent un certain nombre daspects inquitants: la robe de Betty tait

    dchire, les chaussures de Barney moiti brles et la voiture portait un peu partout, des

    marques impossibles identifier. Mais il y avait plus tonnant : leurs deux montres retardaient

    de deux heures sur le temps rel, celui quindiquaient les pendules de la maison et les

    horloges de la ville. Deux heures quils avaient perdues ; 160 minutes de leur vie dont ils

    taient bien incapables de dire comment elles staient coules et mme o elles taient

    passes . La suite de leur histoire est plus fabuleuse encore : ils acceptrent, tous deux, de se

    soumettre des expriences dhypnose. Et ceci leur permit de retrouver le temps perdu. Ce fut

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    le DrBenjamin Simon, de Boston, qui les mit, plusieurs reprises, en tat de transe

    hypnotique et qui recueillit, minute par minute, leur incroyable rcit.

    Les po" x Hill lpoq " e des faits p " is Betty # he$

    elle en 2004

    Voici en quoi il consistait :Betty et Barney avaient t bel et bien enlevs par les occupants

    dun OVNI ; de petits hommes au visage ras, aux yeux prominents et dont la peau tait de

    teinte gristre. On les avait soumis des tests, en sintressant, plus spcialement, la

    pigmentation : les tranges voyageurs paraissaient fascins par la coloration trs ple de lapeau de la jeune femme. Ils lexaminrent avec une sorte de microscope reli un appareil

    photographique ; ils en prlevrent mme de minuscules chantillons ainsi que des fragments

    dongles. Puis, un des personnages, qui paraissait tre le chef de lexpdition, indiqua sur une

    carte stellaire, ses invits malgr eux, un certain triangle dtoiles faciles reconnatre. Cette

    dernire donne fut propose la sagacit des astronomes,aprs la confession des deux

    kidnapps. Ces spcialistes identifirent le systmeZeta Reticuli, qui est situ 37 annes-

    lumire de la terre et qui navait t repr, dailleurs, que depuis fort peu de temps. Dtail qui

    ne passa pas inaperu : les deux hros de cette folle aventure en donnaient une description

    lenvers ; la carte quon leur avait mise sous les yeux avait t tablie exactement sous langle

    inverse de celui o les terriens peuvent lexaminer.Barney Hill devait dcder le 4 mars

    1969, lge de 46 ans et Betty plus tard, en 2005.

    Ces quelques histoires ne sont pas seules en leur genre. Depuis ce fameux enlvement des

    poux Hill en 1961, il sest mme trouv de nombreuses personnes, de par le monde, pour

    prtendre quelles avaient t enleves par des extraterrestres. Que retenir de ces affirmations

    surprenantes, de ces tmoignages o le meilleur parat, toujours, ctoyer le pire et le srieux la

    farce ? On espre le savoir dans un avenir proche. Impossible, prsent, de se contenter

    dhypothses, de vraisemblances, de ragir selon ses humeurs, de se fier aveuglment ce que

    nous continuons dappeler lesprit rationaliste. Alors, en attendant, gardons lil ouvert et le

    bon, si possible

    Tyron po r la taverne- Juin 2009

    Nostra n 202 de fvrier 1976