1
Le $mbre du piano ne semble pas être assez bien reproduit lorsque l’on u$lise la théorie linéaire des cordes, car les cordes se déforment non seulement transversalement, mais aussi longitudinalement, et le couplage entre ces deux vibra$ons est non linéaire. L’observa$on du spectre d’une note de piano rejoint ce@e affirma$on, car on y trouve non seulement les harmoniques habituelles, retrouvées par un modèle linéaire de corde, mais aussi des fréquences appelées par$els fantômes, qui sont expliqués par ce couplage non linéaire. 2 t u i - x u H i (x u i , x v i ) = -F i (t)δ (x - x 0 ) 2 t v i - x v H i (x u i , x v i ) = 0 d 2 ξ dt 2 = i F i (t) F i (t) = K i Φu i (x 0 ,t) - ξ (t) + R i d dt Φu i (x 0 ,t) - ξ (t) E (t)= N c i=1 1 2 L 0 (t u i ) 2 + L 0 H i (x u i ) + K i Ψ ( u i,1 (x 0 ) - ξ (t) ) + M 2 |U (t)| 2 + 1 2 |ΩU (t)| 2 + 1 2 |ξ (t)| 2 M ODÉLISATION ET S IMULATION N UMÉRIQUE D UN P IANO DE C ONCERT Juliette Chabassier - [email protected] Projet POEMS – INRIA Rocquencourt / UME - ENSTA Cordes graves en acier gainé de cuivre. Les cordes ont une grande raideur qui doit être prise en compte dans la modélisa$on car elle contribue au $mbre du piano. Cordes aiguës en acier. Pour une même note, plusieurs cordes sont montées afin d’améliorer la durée du son ainsi que son volume. Cadre en fonte des$né à supporter la tension des cordes : plus de 20 tonnes ! Table d’harmonie en épicéa, renforcée à l’arrière par un barrage. V UE ÉCLATÉE D UN PIANO DE CONCERT L’ ANALYSE NUMÉRIQUE μ 2 u t 2 = x EA u x - (EA - T 0 ) u x ( u x ) 2 + ( 1+ v x ) 2 , x Ω, t> 0, μ 2 v t 2 = x EA v x - (EA - T 0 ) ( 1+ v x ) ( u x ) 2 + ( 1+ v x ) 2 , x Ω, t> 0, Phénomène physique Modélisa$on Simula$on numérique Physique Analyse Numérique La compréhension scien$fique du monde repose sur deux principes : la capacité à étudier les phénomènes observés, et la capacité à les prévoir. La physique donne les équa$ons qui perme@ent de comprendre et décrire ce que l’on observe, et c’est l’analyse numérique qui permet de faire calculer à un ordinateur les conséquences d’une expérience «virtuelle» dans un monde qui se comporterait selon ces équa$ons. L’objet de ma thèse est, de la même façon que ci dessus, de déterminer le son (et bien d’autres informa$ons) d’un piano qui n’a jamais été construit. J’u$lise pour cela la connaissance physique des vibra$ons des cordes, de la table d’harmonie et de la propaga$on du son dans l’air afin d’écrire un ensemble d’équa$ons, c’est à dire un modèle du piano, et créer une simulaKon numérique, c’est à dire un monde virtuel où ce piano existera, vibrera, et générera un son. Le modèle doit refléter la physique sous‐jacente au problème étudié, et en par$culier il doit posséder de bonnes propriétés comme avoir une unique soluKon. La démonstra$on mathéma$que de ces propriétés n’est souvent pas évidente et est pourtant cruciale. La transi$on entre le modèle et la simula$on numérique n’est pas immédiate et il faut s’assurer que les calculs effectués par l’ordinateur, résumés sous le nom de « schéma numérique », vont bien conduire à une approximaKon de la solu$on du modèle (que l’on ne sait pas calculer exactement). Plusieurs critères sont u$lisés par les analystes numériciens afin de qualifier un schéma numérique : stabilité, convergence, ordre de convergence. Lorsqu’on connaît des propriétés de l’équa$on du modèle, il est bon d’essayer de les retranscrire au niveau discret ( numérique ) afin d’améliorer la convergence. P HÉNOMÈNES NON LINÉAIRES S YSTÈME DE CORDES COUPLÉES À UN MARTEAU ET UN CHEVALET Spectre expliqué par la théorie linéaire Partiels dits «fantômes» L’interac$on du marteau avec les cordes est également un phénomène non linéaire. En effet, non seulement la pression exercée n’est pas une fonc$on linéaire de l’écrasement du marteau ; mais de plus, à même écrasement, la force n’est pas la même selon que le marteau est en train de se compresser ou de se décompresser. corde au repos corde en déplacement mouvement d’un point mouvement transversal mouvement longitudinal Le chevalet est supposé mobile dans les 3 direc$ons, se comportant comme un oscillateur. Chaque corde vibre de façon non linéaire, couplant les direc$ons transversale et longitudinale. Les cordes sont reliées au niveau du chevalet. Leur mouvement est donc iden$que en ce point. L'agrafe est supposée immobile. Les cordes ne bougent pas en ce@e extrémité. Le marteau est lancé avec une vitesse ini$ale, frappe toutes les cordes à la fois, interagissant avec elles de façon non linéaire. S CHÉMAS PRÉSERVANT UNE ÉNERGIE Un phénomène est linéaire quand, si on ajoute des causes, leurs effets s’ajoutent aussi. Beaucoup de phénomènes physiques ne sont pas linéaires, mais il est en général plus simple de supposer qu’ils le sont, ce qui souvent donne des résultats sa$sfaisants. En analyse numérique, l’appari$on de non linéarités complique beaucoup la tâche, en par$culier lorsqu’il s’agit de démontrer que le problème ini$al possède une solu$on, ou que le schéma numérique donne une solu$on, et qu’elle ressemble bien à la solu$on du problème ini$al. Afin de garan$r la stabilité d’un schéma numérique pour un système d’équa$ons non linéaires qui conserve une énergie, une méthode consiste à faire en sorte que le schéma préserve un équivalent discret de ce@e énergie. Chevalets. Ils transme@ent l’énergie vibratoire des cordes à la table d’harmonie qui vibrera à son tour dans l’air et produira le son que l’on entend. Clavier composé de 88 touches, ac$onnant les marteaux à travers un mécanisme complexe. Marteaux couverts de feutre, me@ent en mouvement une, deux ou trois cordes par note. M U ′′ (t) + Ω 2 U(t) + RU (t) = - i H i (x u i , x v i )(L, t) Plus besoin de faire des crash tests et d’abîmer des voitures ! La simula$on numérique nous donnera par le calcul quelle déforma$on aurait subi une voiture réelle si on l’avait construite et projetée contre un mur... Elle donne aussi parfois accès à des grandeurs difficiles à mesurer. M A THÈSE Ce@e méthode est assez facile à me@re en oeuvre dans le cas où l’équa$on est scalaire, c’est à dire que l’on ne résout pas un système d’équa$ons. Le problème de cordes couplées avec un marteau et un chevalet, présenté dans l’encadré à droite, est un système d’équa$ons, nous avons donc dû développer une méthode numérique d’éléments finis en espace et différences finies en temps qui préserve l’énergie du système. 2 t u i - x u H i (x u i , x v i ) = -F i (t)δ (x - x 0 ) 2 t v i - x v H i (x u i , x v i ) = 0 Le système d’équa$ons qui pose problème est celui du modèle de cordes. Le point difficile est de trouver une expression discrète de la quan$té encadrée en rouge ci contre : gradient d’une fonc$on non linéaire. 0 0.5 1 1.5 2 2.5 3 3.5 4 4.5 x 10 3 0 0.5 1 1.5 2 2.5 3 3.5 4 4.5 x 10 9 Energy Energie marteau Energie cordes Energie couplage Energie chevalet Energie totale Temps Energie La solu$on que nous proposons est d’u$liser une différence finie direcKonnelle pour approcher chaque ligne du gradient. Ce@e méthode conduit à plusieurs schémas possibles, ayant une convergence d’ordre 1. Une meilleure convergence, d’ordre 2, est a@einte en faisant une moyenne pondérée bien choisie de tous les schémas décrits précédemment. Force Ecrasement Force (N) Ecrasement (mm)

U M SIMULATION NUMÉRIQUE D U UN PIANO DE CONCERT

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Page 1: U M SIMULATION NUMÉRIQUE D U UN PIANO DE CONCERT

Le$mbredupianone semblepas être assez bien reproduit lorsque l’onu$lise la théorie linéaire des cordes, car les cordes se déforment nonseulement transversalement,maisaussi longitudinalement,et le couplageentre ces deux vibra$ons estnon linéaire. L’observa$ondu spectre d’unenotedepianorejointce@eaffirma$on,caronytrouvenonseulementlesharmoniqueshabituelles,retrouvéesparunmodèlelinéairedecorde,maisaussidesfréquencesappeléespar$elsfantômes,quisontexpliquésparcecouplagenonlinéaire.

⎧⎪⎪⎨⎪⎪⎩∂2

t ui − ∂x(∂uHi(∂xui,∂xvi)) = −Fi(t)δ(x − x0)∂2

t vi − ∂x(∂vHi(∂xui,∂xvi)) = 0

d2ξ

dt2=∑

i

Fi(t)Fi(t) =KiΦ(ui(x0, t) − ξ(t)) +Ri

d

dtΦ(ui(x0, t) − ξ(t))

E(t) =Nc∑

i=1

(12

∫ L

0(∂tui)2 +

∫ L

0Hi(∂xui) + KiΨ

(ui,1(x0)− ξ(t)

))+

M

2|U ′(t)|2 +

12|ΩU(t)|2 +

12|ξ′(t)|2

MODÉLISATION ET SIMULATION NUMÉRIQUE D’UN PIANO DE CONCERTJuliette Chabassier - [email protected]

Projet POEMS – INRIA Rocquencourt / UME - ENSTA

Cordesgravesenaciergainédecuivre.Lescordesontunegranderaideurquidoitêtrepriseencomptedanslamodélisa$oncarellecontribueau$mbredupiano.

Cordesaiguësenacier.Pourunemêmenote,plusieurscordessontmontéesafind’améliorerladuréedusonainsiquesonvolume.

Cadreenfontedes$néàsupporterlatensiondescordes:plusde20tonnes!

Tabled’harmonieenépicéa,renforcéeàl’arrièreparunbarrage.

VUEÉCLATÉED’UNPIANODECONCERT L’ANALYSENUMÉRIQUE

µ∂2U∂t2

− ∂

∂xF

(∂U∂x

)= 0(3)

Cette structure de système est connue sous le nom de structure hamiltonienne si cette fonctionF : RN −→ RN est le gradient d’une autre fonction, dénommée alors hamiltonien du système. SoitΦ : R −→ R une primitive de φ : R −→ R, alors on peut montrer que

(4) ∇U

[Φ d

(∂U∂x

)]= F

(∂U∂x

)

En effet,

∇U

[Φ d

(∂U∂x

)]= ∇U

[d(∂U

∂x

)]Φ′ d

(∂U∂x

)

Or, on peut écrire que

d(∂U∂x

) =∣∣∣ex +

∂U∂x

(x, t)∣∣∣− 1 =

√∣∣∣ex +∂U∂x

(x, t)∣∣∣2− 1 =

√1 + 2ex.

∂U∂x

+(∂U

∂x

)2− 1

D’où son gradient :

∇U

[d(∂U

∂x

)]=

ex + ∂U∂x (x, t)∣∣ex + ∂U∂x (x, t)

∣∣

On en conclut que si Φ′ = φ, la formule (4) est correcte. Quelle que soit la loi de comportement dumatériau dépendant de l’allongement relatif, on a donc montré que le système mécanique obtenuétait toujours hamiltonien.

Dans le cas où la loi de comportement Φ est affine, la loi de comportement est la loi de Hooke,qui s’écrit :

(5) φ(τ) = T0 + EA τ soit T (x, t) = T0 + EA(∣∣∣ex +

∂U∂x

(x, t)∣∣∣− 1

)

Ainsi en posant Φ(τ) = T0 τ + EA τ2

2 , le système s’écrit sous sa forme hamiltonienne :

µ∂2U∂t2

− ∂

∂x∇U

[Φ d

(∂U∂x

)]= 0

En utilisant alors les expressions des fonctions, on a :

µ∂2U∂t2

− ∂

∂x

(T0

ex + ∂U∂x (x, t)∣∣ex + ∂U∂x (x, t)

∣∣ + EA(∣∣∣ex +

∂U∂x

(x, t)∣∣∣− 1

) ex + ∂U∂x (x, t)∣∣ex + ∂U∂x (x, t)

∣∣)

= 0

µ∂2U∂t2

− ∂

∂x

(EA

(ex +

∂U∂x

(x, t))

+ (T0 − EA)ex + ∂U

∂x (x, t)∣∣ex + ∂U∂x (x, t)

∣∣)

= 0

En projetant sur les deux axes et en développant remarquant que ex ne dépend pas de x, onobtient le système :

µ∂2u

∂t2=

∂x

EA∂u

∂x− (EA− T0)

∂u∂x√(

∂u∂x

)2 +(1 + ∂v

∂x

)2

, x ∈ Ω, t > 0,

µ∂2v

∂t2=

∂x

EA∂v

∂x− (EA− T0)

(1 + ∂v

∂x

)√(

∂u∂x

)2 +(1 + ∂v

∂x

)2

, x ∈ Ω, t > 0,

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Phénomènephysique Modélisa$on Simula$onnumériquePhysique AnalyseNumérique

Lacompréhension scien$fiquedumonde reposesur deuxprincipes : lacapacité àétudier lesphénomènes observés, et lacapacité à lesprévoir. Laphysique donne les équa$ons quiperme@entde comprendre etdécrire ceque l’on observe, et c’estl’analysenumériquequipermetdefairecalculeràunordinateurlesconséquencesd’uneexpérience«virtuelle»dansunmondequisecomporteraitselonceséqua$ons.

L’objetdemathèseest,delamêmefaçonquecidessus,dedéterminerleson(etbiend’autresinforma$ons)d’unpianoquin’ajamais été construit. J’u$lise pour cela la connaissance physique des vibra$ons des cordes, de la table d’harmonie et de lapropaga$ondu sondans l’air afin d’écrire unensemble d’équa$ons, c’est à dire unmodèle du piano, et créer une simulaKonnumérique,c’estàdireunmondevirtueloùcepianoexistera,vibrera,etgénéreraunson.

Lemodèledoit refléter laphysiquesous‐jacenteauproblèmeétudié, etenpar$culier ildoitposséderdebonnespropriétéscommeavoiruneuniquesoluKon.Ladémonstra$onmathéma$quedecespropriétésn’estsouventpasévidenteetestpourtantcruciale.

Latransi$onentre lemodèleet lasimula$onnumériquen’estpas immédiateet il fauts’assurerque lescalculs effectués parl’ordinateur,résuméssous lenomde«schémanumérique»,vontbienconduireàuneapproximaKondelasolu$ondumodèle(quel’onnesaitpascalculerexactement).Plusieurscritèressontu$lisésparlesanalystesnumériciensafindequalifierunschémanumérique : stabilité,convergence,ordrede convergence. Lorsqu’onconnaîtdespropriétés de l’équa$ondumodèle, ilestbond’essayerdelesretranscrireauniveaudiscret(numérique)afind’améliorerlaconvergence.

PHÉNOMÈNESNONLINÉAIRES

SYSTÈMEDECORDESCOUPLÉESÀUNMARTEAUETUNCHEVALET

Spectre expliqué par la théorie linéaire

Partiels dits «fantômes»

L’interac$ondumarteauaveclescordesestégalementunphénomènenonlinéaire.En effet, non seulement la pression exercée n’est pas une fonc$on linéaire del’écrasement dumarteau ; mais de plus, àmême écrasement, la force n’est pas lamêmeselonquelemarteauestentraindesecompresseroudesedécompresser.

cordeaurepos

cordeendéplacement

mouvementd’un

point

mou

vemen

ttransversal

mouvementlongitudinal

Lechevaletestsupposémobiledansles3direc$ons,secomportantcommeunoscillateur.

Chaquecordevibredefaçonnonlinéaire,couplantlesdirec$onstransversaleetlongitudinale.

Lescordessontreliéesauniveauduchevalet.Leurmouvementestdonciden$queencepoint.

L'agrafeestsupposéeimmobile.Lescordesnebougentpasence@eextrémité.

Lemarteauestlancéavecunevitesseini$ale,frappetouteslescordesàlafois,interagissantavecellesdefaçonnonlinéaire.

SCHÉMASPRÉSERVANTUNEÉNERGIE

Unphénomèneest linéairequand,sionajoutedes causes, leurseffets s’ajoutent aussi.Beaucoupdephénomènesphysiquesnesontpaslinéaires,maisilestengénéralplussimpledesupposerqu’ilslesont,cequisouventdonnedesrésultatssa$sfaisants.

Enanalysenumérique,l’appari$ondenonlinéaritéscompliquebeaucouplatâche,enpar$culierlorsqu’ils’agitdedémontrerqueleproblèmeini$alpossèdeunesolu$on,ouqueleschémanumériquedonneunesolu$on,etqu’elleressemblebienàlasolu$onduproblèmeini$al.

Afin de garan$r la stabilité d’un schéma numérique pour un système d’équa$ons non linéaires quiconserveuneénergie,uneméthodeconsisteàfaireensortequeleschémapréserveunéquivalentdiscretdece@eénergie.

Chevalets.Ilstransme@entl’énergievibratoiredes

cordesàlatabled’harmoniequi

vibreraàsontourdansl’airetproduira

lesonquel’onentend.

Claviercomposéde88touches,ac$onnantlesmarteauxàtraversunmécanismecomplexe.

Marteauxcouvertsdefeutre,me@entenmouvementune,deuxoutroiscordesparnote.

MU′′(t) +Ω2U(t) +RU′(t) = −∑i

∇Hi(∂xui,∂xvi)(L, t)

Plus besoin de faire des crash tests et d’abîmer des voitures ! La simula$on numérique nous donnera par le calcul quelledéforma$onauraitsubiunevoitureréellesionl’avaitconstruiteetprojetéecontreunmur...Elledonneaussiparfoisaccèsàdesgrandeursdifficilesàmesurer.

MATHÈSE

Ce@eméthodeestassez facileàme@reenoeuvredans lecasoùl’équa$onestscalaire,c’estàdirequel’on ne résout pas un système d’équa$ons. Le problème de cordes couplées avec un marteau et unchevalet,présentédansl’encadréàdroite,estunsystèmed’équa$ons,nousavonsdoncdûdévelopperuneméthodenumériqued’élémentsfinis enespaceetdifférencesfinies entemps quipréserve l’énergiedusystème.

⎧⎪⎪⎨⎪⎪⎩∂2

t ui − ∂x(∂uHi(∂xui,∂xvi)) = −Fi(t)δ(x − x0)∂2

t vi − ∂x(∂vHi(∂xui,∂xvi)) = 0

Le systèmed’équa$ons qui poseproblème est celuidumodèledecordes. Le point difficile est detrouver une expression discrètede laquan$téencadréeenrougecicontre:gradientd’unefonc$onnonlinéaire.

0 0.5 1 1.5 2 2.5 3 3.5 4 4.5x 10−3

0

0.5

1

1.5

2

2.5

3

3.5

4

4.5

x 10−9

time

Ener

gy

total energybridge energycoupling energystrings energyhammer energyEnergiemarteauEnergiecordesEnergiecouplageEnergiechevaletEnergietotale

Temps

Energie

Lasolu$onquenousproposonsestd’u$liserunedifférencefiniedirecKonnelle pour approcher chaque ligne du gradient. Ce@eméthode conduit à plusieurs schémas possibles, ayant uneconvergenced’ordre1.Unemeilleureconvergence,d’ordre2,esta@einteenfaisantunemoyennepondéréebienchoisiedetouslesschémasdécritsprécédemment.

Force

Ecrasemen

t

Force(N)

Ecrasement(mm)