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A u Québec, les superficies en culture de maïs ont augmenté d’environ 29% entre 1996 et 2001. En 2001, elles attei- gnaient 499 000 hectares. De toutes les provinces canadiennes, c’est au Québec que le maïs a connu l’accroissement le plus marqué. L’importance de la production animale québé- coise, notamment de la production porcine, qui assure un débouché pour le maïs grain et le maïs fourrager, explique en bonne partie cette croissance. D’une part, le maïs est utilisé pour l’alimentation des porcs, d’autre part, c’est une culture dont les besoins en matières ferti- lisantes sont élevés, ce qui permet d’épandre une plus grande partie des lisiers produits par rapport à d’autres cultures. On note aussi un essor de la culture du soya, souvent pratiquée en association ou en rota- tion avec celle du maïs. Avec une superficie totale de 148 000 hectares en 2001, le Québec est le deuxième producteur de soya au pays. QUALITÉ DE L EAU EN MILIEU AGRICOLE L’utilisation des pesticides dans le maïs et le soya MENV : N. Bouliane

UALITÉ DE L EAU L’utilisation des EN MILIEU AGRICOLE ... · A u Québec, les superficies en culture de maïs ont augmenté d’environ 29% entre 1996 et 2001. En 2001, elles attei-gnaient

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Au Québec, les superficies en culturede maïs ont augmenté d’environ

29% entre 1996 et 2001. En 2001, elles attei-gnaient 499 000 hectares. De toutes lesprovinces canadiennes, c’est au Québec que lemaïs a connu l’accroissement le plus marqué.L’importance de la production animale québé-coise, notamment de la production porcine,qui assure un débouché pour le maïs grain et lemaïs fourrager, explique en bonne partie cettecroissance. D’une part, le maïs est utilisé pourl’alimentation des porcs, d’autre part, c’est uneculture dont les besoins en matières ferti-lisantes sont élevés, ce qui permet d’épandreune plus grande partie des lisiers produits parrapport à d’autres cultures.

On note aussi un essor de la culture du soya,souvent pratiquée en association ou en rota-tion avec celle du maïs. Avec une superficietotale de 148 000 hectares en 2001, le Québecest le deuxième producteur de soya au pays.

QUALITÉ DE L’EAU

EN MILIEU AGRICOLEL’utilisation despesticides dansle maïs et le soya

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En raison des superficies importantes qu’ellescouvrent, les cultures de maïs et de soya acca-parent la plus grande proportion des pesticidescommercialisés au Québec. Dans le maïs et lesoya, les pesticides les plus utilisés sont desherbicides et plusieurs sont communs auxdeux cultures.

L’utilisation des pesticides dans le maïs et le soya – QUALITÉ DE L’EAU EN MILIEU AGRICOLE2

Après l’épandage d’herbicides au printemps, les champs encore dénudés sont sujets à l’érosionpar les eaux de pluie.

Les bilans de vente effectués par le ministèrede l’Environnement montrent que des change-ments sont survenus dans l’utilisation despesticides au cours des dernières années.L’atrazine et le métolachlore, qu’ils soientappliqués seuls ou en mélange avec d’autresproduits (ex. : AATREX, MARKSMAN, LADDOK,DUAL, PRIMEXTRA), demeurent parmi lesherbicides les plus utilisés, mais leur usage aconnu une baisse depuis 1992. Déjà utilisépour divers usages, le glyphosate est devenu,avec l’introduction des variétés de maïs et desoya transgéniques résistantes au glyphosate(ROUNDUP), un herbicide fortement utilisé.On note aussi une augmentation de l’emploides herbicides de nouvelle génération, applica-bles à raison de quelques grammes à l’hectare,en particulier les sulfonylurés tels le rimsul-furon (ELIM, ULTIM) et le nicosulfuron (enmélange dans le ULTIM), les triazoles commele flumetsulam (en mélange dans le BROAD-STRIKE) ainsi que le clopyralide (en mélangedans le FIELDSTAR et le STRIKER).

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Prélèvement d'échantillons d'eau pour l'analyse despesticides près de Saint-Damase (Montérégie).

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La présence de pesticidesdans les cours d’eau

Le programme d’échantillonnage duministère de l’Environnement

Depuis 1992, le ministère de l’Environnementmène un programme de suivi des pesticides dansdes petits cours d’eau des régions agricoles où laculture du maïs est importante. Depuis le début duprogramme, on a analysé l’eau d’une vingtaine derivières. Quatre d’entre elles sont échantillonnéeschaque année depuis 1992. Ce sont les rivièresChibouet (bassin de la rivière Yamaska), desHurons (bassin de la rivière Richelieu), Saint-Régis(affluent direct du fleuve) et Saint-Zéphirin (bassinde la rivière Nicolet). Ces rivières sont représenta-tives de différents secteurs de la région de maïs etprésentent d’importantes superficies en maïs dansleur bassin versant. Le présent document résumeles résultats d’analyse obtenus en 1999, 2000et 2001 pour ces quatre rivières ainsi que lestendances dans l’évolution des concentrations depesticides depuis 1992.

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MétolachloreDicambaDiméthénamide

Microgrammes par litre

Dates d'échantillonnageMai Juin Juillet Août

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AtrazineBentazoneClopyralide

Microgrammes par litre

Dates d'échantillonnageMai Juin Juillet Août

Les pics de concentrations élevées se produisent habituellement lors des premières pluies qui suivent l'application des pesticides aux champs.

Concentrations de quelques herbicides détectés dans la rivière Chibouet en 2000

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Épandage d’herbicides au printemps.

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Les résultats obtenus

Des pesticides sont régulièrement détectés durant l’été dans les quatre rivières échantillonnées. Lesproduits détectés sont des herbicides principalement reliés aux cultures de maïs ou de soya. Les substancestrouvées le plus souvent (dans plus de 50 % des échantillons d’eau) sont l’atrazine, le métolachlore, lebentazone, le dicamba, le 2,4-D et le diméthénamide. Mais d’autres herbicides et des insecticides sontaussi détectés.

Les concentrations d’atrazinedans l’eau sont à la baisse par rap-port à 1992. Mais l’atrazine etquelques autres pesticides dépas-sent encore quelquefois les critèresde qualité de l’eau établis pourprotéger les espèces aquatiques.Selon les rivières et les années, ontrouve de 9 % à 48 % des échantil-lons qui dépassent ces critères.

La multitude des pesticidesprésents en même temps dansl’eau attire aussi notre attention. Ilest fréquent de retrouver dans cesrivières de faibles concentrationsd’une dizaine de produits dont laplupart sont reliés au maïs. Dans larivière Saint-Régis, dans le bassinde laquelle on trouve une grandediversité de cultures en plus dumaïs et du soya, on a détecté simul-tanément jusqu’à 20 pesticides.

L’utilisation des pesticides dans le maïs et le soya – QUALITÉ DE L’EAU EN MILIEU AGRICOLE4

HERBICIDESAtrazine AATREX, MARKSMAN,

LADDOK, PRIMEXTRA 100Métolachlore DUAL, PRIMEXTRA 99,4Bentazone BASAGRAN 88,3Dicamba BANVEL,KILMOR, KILLEX 77,32,4-D 2,4-D, KILMOR, KILLEX 68,1Mécoprop KILMOR, KILLEX 60,9Diméthénamide FRONTIER 59,9Clopyralide FIELDSTAR, STRIKER 51,4MCPA MCPA, TROPOTOX 40,8Glyphosate ROUNDUP 37,8EPTC ERADICANE 32,7Bromoxynil PARDNER, BUCTRIL 20,1Cyanazine BLADEX 18,6Simazine SIMAZINE 14,72,4-DB EMBUTOX 6,1Linuron LOROX 3,4Butilate SUTAN 2,8Métribuzine METRIBUZINE 1,7MCPB TROPOTOX 1,1Diuron DIUREX, KARMEX 0,6

INSECTICIDESDiazinon DIAZINON 17,5Diméthoate CYGON 7,3Carbofuran FURADAN 4,5Carbaryl SEVIN 4,5Malathion MALATHION 1,7Chlorpyrifos DURSBAN, LORSBAN 1,1

FONGICIDESChlorothalonil BRAVO 0,6Myclobutanil NOVA 1,7

Proportion des échantillons prélevés en 2001qui montrent la présence de pesticides

(Moyenne des quatre rivières échantillonnées)

PESTICIDES QUELQUES NOMS % DES COMMERCIAUX ÉCHANTILLONS

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Saint-Hyacinthe et plusieurs autres municipalités tirent leur eau de coursd'eau exposés aux pesticides.

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Les incidences surl’eau potable

Les petits cours d’eau visités dans le cadre de ceprogramme d’échantillonnage ne servent paspour l’alimentation en eau potable mais avecl’ensemble des autres tributaires agricoles, ils con-tribuent à la contamination des plus grandes rivi-ères et qui, elles, peuvent être utilisées commesource d’alimentation en eau potable. Dans le suddu Québec, plusieurs municipalités tirent leur eaupotable de rivières potentiellement exposées à laprésence de pesticides. Elles peuvent contenirplusieurs pesticides mais habituellement à desconcentrations plus faibles que dans les petitstributaires qui font partie de notre programmerégulier de suivi et les dépassements des normespour l’eau potable sont rares. Dans l’état actueldes connaissances, on considère que les marges desécurité incluses dans ces normes permettent deprotéger la population d’éventuels effets additifsou amplificateurs dus à la présence de plusieurspesticides dans l’eau.

Même s’il n’y a pas de risqueimmédiat pour la santé, la présencede pesticides dans l’eau brute des-tinée à l’alimentation en eaupotable génère des coûts. Quelque27 prises d’eau potable municipalesdesservant environ 75 municipalitéssont susceptibles d’être exposées àces substances. Avec le nouveaurèglement sur l’eau potable, les municipalités quidesservent plus de 5000 habitants doivent réaliser

4 fois par année le suivi des pesticides dans l’eauqu’elles distribuent, et éventuellement, installerun système de traitement d’eau plus coûteux carles systèmes conventionnels de traitement n’en-lèvent pas les pesticides. Par ailleurs, à l’échelle

nationale et internationale, lesinstances gouvernementales quis’intéressent à la qualité de l’eaupotable tendent vers une approchequi vise le contrôle à la source,c’est-à-dire un meilleur contrôle desactivités dans les zones qui influen-cent les prises d’eau potable. Cettedémarche devrait permettre demieux protéger les petites munici-palités de moins de 5000 habitants,

qui n’ont pas l’obligation de faire le suivi descontaminants dans l’eau qu’elles distribuent.

QUALITÉ DE L’EAU EN MILIEU AGRICOLE – L’utilisation des pesticides dans le maïs et le soya 5

« …à l’échelle nationaleet internationale, lesinstances gouvernemen-tales qui s’intéressent à laqualité de l’eau potabletendent vers une appro-che qui vise le contrôle àla source… »

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Les effets sur d’autrescultures

Les quatre rivières échantillonnées montrentdes dépassements des critères de qualité de l’eaupour l’irrigation des cultures. Dans les rivièresChibouet, des Hurons et Saint-Régis, tous leséchantillons prélevés durant l’été dépassent lecritère pour la présence de dicamba dans l’eaud’irrigation. On trouve aussi des dépassements descritères pour le MCPA, l’atrazine, le métolachlore,la simazine, le linuron, le bromoxynil et lemétribuzine. Ainsi, des problèmes de phytotoxicitépourraient survenir si l’eau de ces rivières estutilisée pour l’irrigation des cultures.

Les effets sur les espècesaquatiques

Contrairement à d’autres polluants agricolesdont la présence et les effets sont facilement visi-bles dans les cours d’eau (matières en suspen-sions, enrichissement en éléments nutritifs causantla prolifération d’algues), la présence de pesti-cides, elle, est rarement apparente. Visibles ounon, les pesticides peuvent nuire aux organismesaquatiques qui vivent dans les rivières.

La concentration d’atrazine dans nos coursd’eau suffirait, selon la documentation scien-tifique, à l’apparition de certains effets : réductionde la croissance des algues, du contenu en chloro-phylle et de la photosynthèse du phytoplancton(algues microscopiques en suspension dans l’eau),diminution de l’abondance du zooplancton herbi-vore, diminution de l’abondance de certainesplantes aquatiques, effets sur certains grandsprocessus de l’écosystème aquatique commela production d’oxygène dans l’eau. De telsphénomènes peuvent se répercuter sur l’ensemblede la chaîne alimentaire.

Les effets des autres herbicides sont moins biendocumentés. Cependant, de plus en plus de don-nées scientifiques révèlent l’influence de faiblesdoses de pesticides sur les espèces aquatiques ouencore des effets additifs ou amplificateurs (syner-giques) de la présence simultanée de nombreuxpesticides dans l’eau des rivières.

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Les effets des pesticides peuvent se répercuter surl’ensemble de la chaîne alimentaire.

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Les nouvelles tendanceset leurs impacts…

Assez peu utilisé au Québec avant 1996, leclopyralide, inclus dans les produits commerciauxcomme le FIELDSTAR ou le STRIKER, est un herbi-cide de nouvelle génération applicable à raison dequelques grammes à l’hectare. Malgré l’emploi deplus faibles doses, il est détecté dans la majoritédes échantillons prélevés dans les rivières Chibouet,des Hurons et Saint-Zéphirin en 2000 et 2001.

Une étude américaine récente montre aussi laprésence d’herbicides de nouvelle génération dansles cours d’eau et l’eau souterraine des états duMidwest américain. Parmi les herbicides détectés,on trouve l’imazéthapyr (PURSUIT, CONQUEST), leflumetsulam (BROADSTRIKE) et le nicosulfuron(ACCENT, ULTIM).

Le glyphosate (ROUNDUP) utilisé, entre autres,pour les variétés de maïs transgénique a été analysédans l’eau de la rivière Chibouet. Il a été détectédans 38 % des échantillons en 2001.

Quoique les concentrations mesurées dans lesrivières pour ces produits sont généralementfaibles, leur présence en dehors des champs enculture n’est pas plus souhaitable que celle del’atrazine ou du métolachlore. Cette situation nousindique aussi que le remplacement d’un pesticidepar un autre n’est pas une solution durable pourréduire la contamination de l’environnement.

Les actions du ministèrede l’Environnementpour réduire l’utilisationdes pesticides

Le bilan périodique des ventes de pesticides etle suivi environnemental effectué par le ministèremontre qu’il y a eu des changements dans l’usagedes pesticides depuis 1992, mais que malgré ceschangements, l’utilisation des pesticides a encoredes impacts sur la qualité de l’eau des rivièresdrainant les zones agricoles.

De 1992 à 2001, le ministère a contribué avec leMAPAQ et d’autres partenaires à la Stratégie phy-tosanitaire, approche de sensibilisation, qui aeffectivement permis d’initier une partie des pro-ducteurs de maïs aux principes de la lutte intégrée.La lutte intégrée est une approche principalementbasée sur la prévention et le recours à des métho-des qui permettent de réduire l’usage des pesti-cides de synthèse. Plusieurs producteurs ontadhéré à des clubs conseils en agroenvironnementou à des clubs d’encadrement technique afin demieux utiliser les engrais et les pesticides à laferme. De 1998 à 2001, on a augmenté les super-ficies en culture pour lesquelles on amorce la lutteintégrée. Mais, ces superficies ne représententencore que 24 % de l’ensemble des parcelles soustraitement phytosanitaire ; et cette proportion nes’applique que pour les entreprises faisant partiede clubs conseils en agroenvironnement.

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Le ministère de l’Environnementsuit de près les impacts des nouvellestendances dans l’utilisation despesticides.

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Les producteurs agricoles s'informent des méthodes qui permettent de réduire l'utilisation des pesticides.

Par ailleurs, dans son projet de Code de gestion des pesticides, le ministère propose des normes pourencadrer l’usage des pesticides de façon à réduire l’exposition des personnes et de l’environnement à cesproduits au moment de la vente, l’entreposage, la préparation et l’application. Le ministère prévoit aussimodifier le règlement sur les permis et les certificats afin d’étendre la certification de l’utilisation des pesti-cides. Actuellement, la certification fait en sorte qu’un producteur qui utilise des pesticides doit réussirl’examen visant à mesurer ses connaissances sur les risques des pesticides pour la santé et l’environnement,sur l’approche de la lutte intégrée, ainsi que sur lesbonnes pratiques dans l’utilisation des pesticides.Pour réussir l’examen, il pourra suivre un cours spéci-fiquement conçu pour l’informer de ces sujets.

L’utilisation des pesticides dans le maïs et le soya – QUALITÉ DE L’EAU EN MILIEU AGRICOLE8

« La lutte intégrée est une approche princi-palement basée sur la prévention et le recoursà des méthodes qui permettent de réduirel’usage des pesticides de synthèse. »

Adresses Intenet :

Site du ministère de l’Environnement : http://www.menv.gouv.qc.caSite du Rapport gouvernemental sur l’état de l’environnement : http://www.rgee.gouv.qc.caBrochure et rapport : http://www.menv.gouv.qc.ca/pesticides/mais_soya/index.htmBilan des ventes de pesticides : http://www.menv.gouv.qc.ca/pesticides/bilan98_99/index.htmStratégie phytosanitaire : http://www.agr.gouv.qc.ca/dgpar/agroenv/strategie-slv.html

Dépôt légal — Bibliothèque nationale du Québec, 2002Bibliothèque nationale du CanadaISBN : 2-2550-40192-1Envirodoq : ENV/2002/0340Novembre 2002

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