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Un art secret. Les écritures talismaniques de l’Afrique de l’Ouest Du 14 février et au 25 août 2013 s’est tenue à l’Institut du Monde Arabe une exposition intitulée « Un art secret ». Les commissaires scientifiques, Alain Epelboin et Constant Hamès, assistés deJohana Larco Laurent, y présentent des objets magiques et des talismans issus pour l’essentiel de la collection ALEP 1 . De la fabrication aux ordures : l’histoire d’un talisman Depuis 1983, Alain Epelboin collecte des objets magiques à Mbebess, la décharge à ordures deDakar, ce qui donne à la collection une unité et une cohérence dans la mesure où elle provient de la même zone géographique, et, de « marabouts » des différentes ethnies sénégalaises, mais aussi de Mauritanie, de Guinée, du Mali et également du Nigéria, plus précisément haussa 2 . L’exposition présente dans un premier temps des vidéos qui permettent de contextualiser les différents objets. Issues de la vidéothèque du centre de publication multimédia « Santé, maladie, malheur », ces films ethnographiques de longueur variable présentent des scènes de consultation et de fabrication d’objets magiques, permettant d’observer concrètement les différentes étapes qui ont accompagné l’objet avant qu’il n’atterrisse dans la décharge. Des suwers, peintures sur verre, présentent des portraits et scènes mettant en contexte différents objets magiques du même type que ceux présentés tout au long de l’exposition. Deux étapes se succèdent dans la présentation des objets magiques : d’abord les objets en tant que tels, ensuite les textes et procédés d’écriture. Les deux étapes sont liées : les textes sont souvent contenus dans des objets semblables à ceux qui sont présentés (bouteilles, gaines accrochées à des ceintures, etc.). Certains objets n’ont en revanche rien à voir avec des textes : il peut s’agir de crânes, dents ou cornes d’animaux gainés, de coquillages, etc. Ces objets tirent leur caractère magique de la combinaison de propriétés naturelles et du gainage effectué par un professionnel. De là, tout objet peut être investi de propriétés magiques. Une bouteille d’Ajax ammoniaqué® peut devenir

Un Art Secret

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Un art secret. Les écritures talismaniques de l’Afrique de l’Ouest

Du 14 février et au 25 août 2013 s’est tenue à l’Institut du Monde Arabe une exposition

intitulée « Un art secret ». Les commissaires scientifiques, Alain

Epelboin et Constant Hamès, assistés deJohana Larco Laurent, y présentent

des objets magiques et des talismans issus pour l’essentiel de la collection ALEP1.

De la fabrication aux ordures : l’histoire d’un

talisman

Depuis 1983, Alain Epelboin collecte des objets magiques à Mbebess, la décharge à

ordures deDakar, ce qui donne à la collection une unité et une cohérence dans la

mesure où elle provient de la même zone géographique, et, de « marabouts » des

différentes ethnies sénégalaises, mais aussi de Mauritanie, de Guinée, du Mali et

également du Nigéria, plus précisément haussa2.

L’exposition présente dans un premier temps des vidéos qui permettent de

contextualiser les différents objets. Issues de la vidéothèque du centre de publication

multimédia « Santé, maladie, malheur », ces films ethnographiques de longueur

variable présentent des scènes de consultation et de fabrication d’objets magiques,

permettant d’observer concrètement les différentes étapes qui ont accompagné l’objet

avant qu’il n’atterrisse dans la décharge. Des suwers, peintures sur verre, présentent des

portraits et scènes mettant en contexte différents objets magiques du même type que

ceux présentés tout au long de l’exposition.

Deux étapes se succèdent dans la présentation des objets magiques : d’abord les objets

en tant que tels, ensuite les textes et procédés d’écriture. Les deux étapes sont liées : les

textes sont souvent contenus dans des objets semblables à ceux qui sont présentés

(bouteilles, gaines accrochées à des ceintures, etc.). Certains objets n’ont en revanche

rien à voir avec des textes : il peut s’agir de crânes, dents ou cornes d’animaux gainés,

de coquillages, etc. Ces objets tirent leur caractère magique de la combinaison de

propriétés naturelles et du gainage effectué par un professionnel. De là, tout objet peut

être investi de propriétés magiques. Une bouteille d’Ajax ammoniaqué® peut devenir

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un objet magique servant à contenir et préserver des liquides aux vertus apotropaïques,

après qu’on l’ait enroulée de morceaux de tissus auxquels une corne et des coquillages

sont attachés (p. 80 du catalogue). L’art magique permet ainsi de donner une seconde

vie à des objets abandonnés.

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Flacon plastique “Ajax ammoniaqué ®” (ALEP00536)

La plupart des textes, prisonniers de leurs gaines, sont inaccessibles à leur porteur à

moins de défaire l’objet et, partant, de prendre le risque d’en annuler l’effet. Certains

textes sont en revanche tout à fait lisibles pour leurs porteurs, comme ceux

des vêtements talismaniques. Les tuniques peuvent être portées près du corps ou par

dessus les vêtements, dissimulée ou exhibée, portée usuellement ou

exceptionnellement… Elles sont comparables à celles que portaient les généraux

ottomans, que l’on trouve exposées par exemple au musée du palais de Topkapı à

Istanbul.

Tunique à écritures talismaniques apparentes (ALEP03016)

Plus originaux encore sont les sous-vêtements talismaniques comme une culotte

magique contenant uncarré magique et à laquelle sont accrochés de petits talismans

repliés et enfermés dans un gainage.

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Culotte à écritures talismaniques apparentes (ALEP 00072)

Les talismans à écriture : esthétisme et ésotérisme

Les textes exposés permettent de se rendre compte de la diversité de ces talismans et des

particularismes de la tradition sénégalaise. Versets du Coran, listes de noms divins et

invocations pieuses se côtoient et se mêlent à des techniques d’écriture à l’aspect

esthétique évident. Constant Hamès propose donc plusieurs thématiques afin

d’embrasser l’essentiel des éléments constitutifs de ces talismans.

Ainsi, la présentation commence avec les formules religieuses et morceaux coraniques :

les formules de début et de fin de talisman, les extraits coraniques décontextualisés pour

provoquer l’amour, l’attirance des gens ou pour obtenir des biens de subsistance,

les sourates protectrices (CXIII et CXIV), lasourate de l’unicité (CXII), la première

sourate (al-Fātiḥa), et d’autres sourates. Les lettres liminaires (fawātiḥ al-suwar) de

certaines sourates du Coran sont aussi d’un usage très fréquent. Parmi les éléments

textuels, on trouve également les noms divins, les anthroponymes et les noms d’anges et

de djinns. Du point de vue mathématique, les carrés magiques et le nombre 5995 (aussi

surnommé ʿadad al-ḫalāʾiq : « le nombre des créatures ») se retrouvent sur de

nombreux artéfacts.

Des caractères isolés ou des pictogrammes sont également présents : une série de sept

symboles, parfois identifiée au « sceau de Salomon », est récurrente dans les traités de

magie médiévaux et se retrouvent ainsi sur de nombreux textes magiques. Ces sept

symboles sont réputés représenter le nom suprême de Dieu, celui avec lequel toute

prière serait exaucée. Les « caractères à lunette » sont également présents : il s’agit de

caractères dont les extrémités sont serties de petits cercles. On en trouve dès l’Antiquité,

par exemple sur des talismans de l’Égypte antique.

Enfin, parmi les procédés d’écriture qui amplifient son aspect esthétique, on retrouve la

répétition, avec des objets composés de la répétition d’une même formule, d’un même

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verset, d’une même sourate ou d’un même mot ad libitum. Le procédé du « texte-

tapis » désigne ces versets dont les mots sont étirés afin de former une grille qui sert

ensuite de support par exemple pour un carré magique. Enfin, les« lettres à bulle » sont

des lettres dont une boucle est volontairement gonflée, et dans lesquelles le copiste

ajoute parfois des mots. Les plus couramment utilisées pour ce procédé sont ṣād (ص)

et mīm(م).

Talisman issu d’une ceinture à 2 boucles, manuscrit photocopié (ALEP30070)

D’al-Būnī au Sénégal d’aujourd’hui

L’exposition ne comporte que des objets de facture relativement récente. Hormis un

manuscrit duŠams al-maʿārif (Le soleil des connaissances) attribué à al-Būnī (m.

622/1225) en provenance de la Bibliothèque nationale de France et deux Corans du

XIXe siècle de la collection personnelle de Constant Hamès

3, l’essentiel des objets a

moins d’une trentaine d’années. Quels éléments peuvent donc éclairer les textes

médiévaux ?

Page 7: Un Art Secret

Si les recettes magiques pour fabriquer des talismans sont nombreuses dans les

manuscrits, il y a cependant peu d’indication sur les formes qu’ils pouvaient avoir.

Ainsi, de nombreux talismans sont à écrire et à « suspendre » ou « accrocher » à

l’individu. Nous voyons tout au long de l’exposition que les façons de porter ces objets

sont nombreuses et s’adaptent au milieu du magicien. Une des dernières vitrines

présente des clés USB gainées à la façon d’amulettes, montrant l’extraordinaire

potentiel d’adaptation de ces techniques à toutes les époques (p. 251-252 dans le

catalogue). Si ces objets ont été fabriqués selon les indications d’Alain Epelboin, ils

sont néanmoins reconnus comme magiques par les individus quelques peu initiés aux

sciences occultes, ce qui témoigne de l’importance de ce qui entoure le talisman et

concerne sa matérialité autant que le texte qu’il contient en lui-même.

Enfin, nous pouvons également constater que les marabouts gardent une liberté dans la

composition, l’agencement et la sélection des éléments servant à fabriquer l’objet et

écrire le texte. En revanche, nous pensons qu’il est nécessaire de tempérer l’assertion

selon laquelle « les modèles ne sont jamais recopiés tels quels, ils servent de canevas, de

méthode et l’inspiration de chaque talisman reste liée à la personnalité du marabout »

(p. 174 du catalogue). En effet, pour démontrer une telle assertion, il faudrait connaître

plus précisément la bibliothèque du marabout en question. Si al-Būnī demeure

effectivement aujourd’hui encore la référence en matière d’art talismanique, les

ouvrages qu’on lui attribue ne sont pas les seuls à délivrer des recettes. La littérature

magique, tant médiévale que moderne, est abondante, mais seule une infime partie a été

éditée (quant aux éditions scientifiques comparant plusieurs manuscrits et permettant

donc de comparer plusieurs traditions textuelles pour une même recette, elles sont

rarissimes !). Les ouvrages d’auteurs africains en la matière sont nombreux (al-Fulānī,

al-Kuntī, Māʾ al-ʿaynayn, etc.), mais Constant Hamès lui-même indiquait dans

un article :

[...] l’Afrique islamique n’a pas été l’objet d’investigations poussées dans les

domaines de la production littéraire en langue ou en caractères arabes. C’est une

banalité de dire que les orientalistes européens, à partir des XVIIe-XVIII

e siècles, se

sont intéressés presque exclusivement à la langue, à l’histoire et à la pensée des pays

de la zone centrale arabe, de l’Iran et de la Turquie ottomane.4

De là, une certaine prudence est requise dans l’évaluation de la liberté des marabouts

vis-à-vis de leur modèle dans la mesure où il n’est pas possible, dans l’état actuel de nos

connaissances, de comparer ces textes à une bibliothèque conséquente. Cette assertion

est par ailleurs contradictoire avec l’usage de photocopies par les marabouts, gainées

telles quelles (voir p. 72 et 184 du catalogue ; les textes d’ALEP03166 et ALEP03166

reproduits dans le présent article sont eux-même des photocopiés). Parfois, les

photocopies comportent des zones vides à compléter en fonction de l’objectif ou du

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client, cependant ce n’est pas toujours le cas. Cette reproduction on ne peut plus fidèle

existait déjà au Moyen Âge si l’on en croit les références à des blocs d’impression

(ṭarš en arabe) utilisés pour fabriquer des talismans. Au Moyen Âge, l’emploi de ces

blocs à impression était parfois présenté comme l’apanage d’escrocs et de malandrins,

tout comme les photocopies ne sont pas considérées comme ayant la même valeur qu’un

écrit composé spécifiquement pour la personne. On pourrait donc y voir deux façons

différentes d’appréhender la fabrication du talisman. L’une insiste sur la compétence du

marabout, ce dernier ayant toute liberté vis-à-vis du modèle qui doit être adapté en

fonction de la situation. L’autre considère que les pouvoirs de la composition servant de

modèle doit être reproduite le plus fidèlement possible, toute variante risquant d’affecter

l’efficacité de l’objet. La première veille à préserver le monopole d’un groupe restreint

d’initiés, tandis que la seconde tend à la vulgarisation de ces savoirs et techniques.

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Talisman issu d’une ceinture à 4 boucles, manuscrit original (ALEP03166)

Un catalogue en ligne gratuit permet de (re)découvrir l’exposition. Quelques coquilles

sans grande importance peuvent être signalées : certaines traductions du Coran

comportent des étrangetés5, certaines conventions ne sont pas systématiquement

respectées6 et des translittérations sont fautives

7. Plus ponctuellement, nous avons pu

repérer quelques lectures discutables8 et un propos erroné

9, conséquences inéluctables

de la difficulté de ces textes souvent hermétiques et qui n’étaient pas - pour la plupart -

destinés à être lus. Ces quelques imperfections ne nuisent cependant pas à la qualité du

catalogue, richement illustré, bien mis en page, agréable à lire et clair pour un lectorat

tant arabisant que totalement profane. Il constitue une excellente introduction et

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présentation de l’art talismanique au Sénégal, et l’on ne peut qu’espérer que le reste la

collection ALEP soit aussi admirablement mis en valeur.

Bibliographie

Des objets de la collection ALEP ont déjà fait l’objet d’articles et d’études. Ils ne

représentent malheureusement à ce jour qu’une petite partie de cet immense corpus.

Alain Epelboin, Constant Hamès et Anne Raggi, « Cinq tuniques talismaniques récentes

en provenance de Dakar (Sénégal) », dans Coran et talismans. Textes et pratiques

magiques en milieu musulman, dir. Constant Hamès, Paris, Karthala, 2007, p. 147-174.

Lawani Mamadou Sarafadini, Textes islamiques d’amulettes en provenance de la

décharge à ordure de Dakar : analyse de contenu, supports et indications, mémoire de

DEA préparé sous la direction d’Alain Epelboin, Muséum National d’Histoire

Naturelle, 2005.

Alain Epelboin et Constant Hamès, « Cornes, bouteilles, ceintures, tuniques,… : objets

guérisseurs découverts dans les décharges à ordures du Sénégal », dans Traversée des

mondes: artmédecine en Afrique, dir. Françoise Grange, Mondher Kilani et Francesco

Panese, éd. Carolina Liebling et François Mottas, Lausanne, Fondation Claude Verdan,

2001, p. 73-79.

Constant Hamès, « Le Coran talismanique. De l’Arabie des origines à l’Afrique

occidentale contemporaine. Délimitation et inventaire des textes et des procédés

linguistiques utilisés », dansReligion et pratiques de puissance, dir. Albert de Surgy,

Paris, L’Harmattan (« Anthropologie – Connaissance des hommes »), 1997, p. 129-160.

Constant Hamès, L’art talismanique en islam d’Afrique occidentale. Analyse

anthropologique et islamologique d’un corpus de talismans à écritures, thèse de

doctorat sous la direction de Pierre Lory préparée à l’École Pratique des Hautes Études,

Ve Section (Sciences religieuses), Paris, 1997.

Alain Epelboin et Constant Hamès, « Nœuds, cadenas, clés. À propos d’objets

enchantés trouvés dans l’ordure de Dakar-Pikine (Sénégal) », dans L’Afrique d’une

société savante, dir. Marie-Paule Ferry, Paris, Société des Africanistes/Musée de

l’Homme, 1993, p. 69-71.

Constant Hamès et Alain Epelboin, « Trois vêtements talismaniques provenant du

Sénégal (décharge de Dakar-Pikine) », Bulletin d’Études Orientales, 44 (1992), p. 217-

241.

Autour de l’exposition, voir aussi Constant Hamès et Alain Epelboin, « L’islam secret

des marabouts d’Afrique de l’Ouest », Qantara, 88 (juillet 2013), p. 12-15.

1. Le nom ALEP ne se réfère ici non pas à la célèbre ville de Syrie, mais correspond

aux initiales d’ALain EPelboin qui a recueilli les objets qui composent cette collection.

Page 11: Un Art Secret

2. Cela ne signifie pas que des objets de provenance plus lointaine n’aient pu échouer

dans cet endroit, mais que leur nombre est probablement très limité.

3. Il faut également signaler de la collection personnelle de Constant Hamès un

exemplaire de la traduction du Ṣaḥīḥ d’al-Buḫārī (n. 194/810, m. 256/870) par Octave

Houdas (n. 1840, m. 1916) et William Marçais (n. 1872, m. 1956). Il s’agit du plus

important recueil de traditions du Prophète. C’est la seule pièce de l’exposition

imprimée et en français.

4. Constant Hamès, « Les manuscrits arabo-africains : des particularités ? », Revue des

mondes musulmans et de la Méditerranée [En ligne], 99-100 | novembre 2002, mis en

ligne le 12 mai 2009, consulté le 12 août 2013. URL : http://remmm.revues.org/1182

5. À titre d’exemple, le verset CXIII, 2 a été rendu « contre le mal qui a été créé »

(p. 120) alors que le verbe dans le texte arabe (min šarri mā ḫalaqa) est à la voie active.

Le titre de la sourate est rendu par al-falq au lieu d’al-falaq. Al-nās (fautivement

translittéré avec deux s) est rendu par « gens » (p. 120), alors que la plupart des

traducteurs rendent le terme comme pluriel de insān (homme, être humain), par

opposition aux djinns et aux démons. La sourate CXII (p. 129), composée de quatre

versets, se retrouve avec cinq versets en traduction. Le début du troisième verset est

rendu par un présent (« il n’enfante pas ») alors que le texte arabe est sans aucune

ambiguïté au passé (lam yalid). Nous nous limitons ici à ces quelques sourates brèves

mais importantes.

6. Les pronoms (il/lui) désignant Dieu commencent parfois par une majuscule, parfois

par une minuscule. Il en est de même des noms divins. Les voyelles finales ne sont

généralement pas indiquées, mais par exemple un nom divin est transcrit al-Jâmi’u

(p. 164). À la p. 150, les prophètes et personnages bibliques sont mentionnés en

translittération puis leur équivalent français sauf Shith (Seth, translittéré sans accent

circonflexe sur le i), Idrîs (généralement identifié à Hénoch), Zakaryâ (Zacharie), Yûnus

(Jonas), Harûn (Aaron, translittéré sans accent circonflexe sur le a) et Ilyâs (Élie). À la

p. 137, mention est faite de « la Tûra de Moïse », des « psaumes de David », de

« l’évangile de Jésus » et du « Coran de Muhammad » : Torah aurait pu traduire

parfaitement le terme arabe.

7. Le système de translittération utilisé est simplifié, ce qui évite des caractères

difficilement compréhensibles pour un lectorat non-spécialiste. Néanmoins, si l’on suit

la logique de ce système il demeure des erreurs dans la translittération. Par

exemple khâtim au lieu de khâtam (p. 200), malikîau lieu de mâlikî (p. 228), jawwâd au

lieu de jawâd (p. 229), etc. De même, par endroits la ʿayn et lahamza sont différenciées

(ʿ pour ʿayn, ʾ pour hamza) mais dans de nombreux mots cette règle n’est pas respectée.

8. Par exemple, p. 204, l’inscription au centre d’un sceau est décrite ainsi « mention du

terme amour et adresse au nom divin ô le vainqueur (avec une orthographe lacunaire) ».

Page 12: Un Art Secret

L’auteur considère-t-ilmanṣūr (« vainqueur ») comme un nom divin ? Si le

terme manṣūr est attesté comme nom pour des individus et notamment des califes (il est

alors le diminutif de Manṣūr Allāh, « celui qui est aidé/soutenu par Dieu »), il ne semble

toutefois pas s’appliquer à Dieu (Daniel Gimaret ne fait pas état d’un tel nom divin dans

son ouvrage sur Les noms divins en Islam, Dieu étant al-Nāṣir, « celui qui aide/soutient

»). Si un nom divin correspond graphiquement à l’image, il s’agit

de Muṣawwir Fa onneur, Créateur . Il semble que les deux apparaissent la formule est

répétée dix-sept fois, et d’une mani re générale la formule se termine par

. En examinant le texte, nous pouvons identifier une formule attestée et connue

dans de nombreuses sources : il s’agit d’une des versions du « sceau de la prophétie »

(ḫatm/ḫātam al-nubuwwa), c’est-à-dire une marque qu’aurait eue le Prophète afin

d’attester de sa mission et du secours divin. La plupart des auteurs médiévaux qui le

rapportent le font remonter à al-Ḥakīm al-Tirmiḏī (n.c. 133-143/750–760, m. 255/869)

ou à Abū Nuʿaym al-Aṣfahānī (n. 336/948, m. 430/1038) et considèrent ce hadith

comme faux (bāṭil), ce qui n’a pas empêché sa diffusion. Voici à titre d’exemple la

mention de ce sceau par al-Ḏahabī :

Le ḥāfiẓ Abū l-Ḫaṭṭāb b. Diḥya l-Miṣrī a mentionné dans son livre al-Tanwīr fī

mawlid al-bašīr al-naḏīr d’après Abū ʿAbd Allāh Muḥammad b. ʿAlī b. al-Ḥusayn b.

Bišr – [aussi] connu sous le nom d’al-Ḥakīm al-Tirmiḏī – qu’il a dit que le sceau qui

était entre les omoplates de l’envoyé de Dieu – que la prière et le salut de Dieu soient

sur lui – était comme un œuf de pigeon à l’intérieur duquel était écrit « Dieu

l’Unique » et à l’extérieur « Tu te dirigeras où tu veux, et en vérité tu es soutenu [par

Dieu] ».

ووو وووو وو وووووو ووو وووووو ووو ووو وو ووو ووووو

وو ووووووو وووو وووو ووو ووو وو وووووو وووووو وووو

وو وو وووووو وو ووو وو ووووووو ووووووو: – و – ووووووو

ووو: ووو ووو ووو وووو ووو وووو وووووو وووو وووو و

وو ووووو وو وو ووووو وووووو: ووو ووووو وووو

وووووو: وووو ووو ووو وووو ووو .وو

Dans le talisman, les termes précédant cette formule peuvent être rapprochés (mais non

totalement identifiés) à des variantes un peu plus développées existant chez des

commentateurs tardifs. Par exemple, Ismāʿīl Ḥaqqī (n. 1652, m. 1725) donne pour

formule يخ بخ ي ت يث ت جه ه ئت ح ش dans son exégèse. On y

reconnaît le début de la formule du talisman sénégalais. Nous n’y voyons donc aucun

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rapport avec le terme d’ « amour ».

Voir al-Ḏahabī, Siyar aʿlām al-nubalāʾ, éd. Šuʿayb al-Arnaʾūṭ et Ḥusayn al-Asad,

Beyrouth, Muʾassasat al-risāla, 1996, I, p. 518-519 ; al-Ṣufūrī, Nuzhat al-maǧālis wa-

muntaḫab al-nafāʾis, Le Caire, al-Maktab al-ṯaqāfī li-l-našr wa-l-tawzīʿ, 2004, p. 341 ;

Ibn Kaṯīr, al-Bidāya wa-l-nihāya, éd. ʿAbd Allāh b. ʿAbd al-Muḥsin al-Turkī, Dār Hiǧr,

1997, VIII, p. 438 ; al-Suyūṭī, al-Ḫaṣāʾiṣ al-kubrā aw kifāyat al-ṭālib al-labīb fī ḫaṣāʾiṣ

al-ḥabīb, éd. Muḥammad Ḫalīl Harrās, Le Caire, Dār al-kutub al-ḥadīṯa, s.d., I, p. 53-54

; Ismāʿīl Ḥaqqī, Rūḥ al-bayān, s.l., Maṭbaʿa ʿUṯmāniyya, 1330/1911-1912, VII, p.

190 (réimp. Beyrouth, Dār al-fikr).

À la p. 176, il est question de « femmes de l’islam, à l’intérieur du tableau : Khadîja,

Fâtima, ‘A’isha, et Rahmatallah ». Si Ḫadīǧa et ʿĀʾiša furent deux épouses du Prophète

et Fāṭima sa fille, à qui correspondRaḥmat Allāh ? Nous pensons que ces termes

auraient simplement pu être traduits par « la miséricorde de Dieu », indiquant que ces

trois femmes manifestent la miséricorde divine. Elles ont en effet un statut spécifique

dans la tradition islamique, qui les considère comme les plus exemplaires. Le texte

arabe semble également aller dans ce sens étant donné que seuls les noms de Fāṭima et

de ʿĀʾiša sont précédés de la préposition wa- (et), suggérant une liste de trois noms.

À la p. 226, un talisman comporte « yasîn et tâhâ et sur le même modèle entrecroisé, les

lettres initiales de sourate, hâ-mîm et le mot ‘ishq (passion amoureuse) ». Nous pouvons

émettre l’hypoth se qu’il ne s’agisse pas du mot ʿišq mais des trois lettres ʿAyn Sīn

Qāf (qui ne se différencient que par la présence de points diacritiques sur la sīn) puisque

la sourate XLII commence par les lettres Ḥāʾ Mīm ʿAyn Sīn Qāf et qu’il s’agit d’un sigle

coranique à l’instar de Yāʾ Sīn et Ṭāʾ Hāʾ. Le mot comporte bien des points diacritiques

sur la sīn (la lecture ʿišq est donc tout à fait fondée) mais pas sur la qāf, ce qui suggère

que l’écriture des points diacritiques n’est pas fermement établie sur cet objet. Une autre

hypothèse sur la présence de ces points diacritiques est de signaler la présence de la

lettre sīn. En effet, la sīn est parfois représentée en écriture manuscrite par un

prolongement de la ligne de base . Or, dans le cas présent, l’entrecroisement de Ḥāʾ

Mīm et de ʿAyn Sīn Qād se fait précisément sur la lettre sīn. Le scribe a donc pu vouloir

signaler la présence de cette lettre en ajoutant des points diacritiques, comme cela se

faisait dans certains manuscrits médiévaux. Marquer la présence de la lettre sīn était

d’autant plus nécessaire que les autres sigles de ce type utilisés dans l’objet (Ṭāʾ

Hāʾ et Yāʾ Sīn) sont de deux lettres et non trois dans ce cas.

9. Notamment p. 229, il est indiqué que « yâ thawwâb (?) pose problème, car écrit avec

un thâ’, car il ne figure pas dans les listes de noms divins et s’il s’agit d’une erreur

Page 14: Un Art Secret

d’orthographe (ou de prononciation), le nom divin le plus proche est tawwâb,

“Indulgent” ». Il s’agit d’un faux problème puisque la variante ṯawwāb pour tawwāb est

attestée dans les dictionnaires arabes médiévaux. LeLisān al-ʿarab (La langue des

Arabes) d’Ibn Manẓūr (n. 630/1233, m. 711/1311-1312) précise notamment

que tawwāb, ṯawwāb et awwāb sont trois variantes du même mot. Voir Ibn

Manẓūr,Lisān al-ʿarab, éd. ʿAbd Allāh ʿAlī l-Kabīr, Muḥammad Aḥmad Ḥasb Allāh et

Hāšim Muḥammad al-Šāḏilī, Le Caire, Dār al-Maʿārif, 1981, I, p. 518.

Crédits photographiques

© Col. ALEP (Alain Epelboin), UMR 7206 CNRS, USM 106 MNHN Paris

Nous tenons à remercier Alain Epelboin de nous avoir permis d’utiliser les photos de la

collection et de nous avoir fait parvenir des remarques qui ont enrichi ce billet.

Pour citer ce billet : Jean-Charles Coulon, « Un art secret. Les écritures

talismaniques de l’Afrique de l’Ouest », Le monde des djinns [Carnet de

recherche], http://djinns.hypotheses.org/84, mis en ligne le 20 août 2013, consulté

le…

A arte secreta. Os escritos talismã da África Ocidental

14 de Fevereiro e 25 de agosto de 2013 foi realizada no Institut du Monde Arabe uma

exposição intitulada "A arte secreta" . Cientistas Comissários Alain

Epelboin e Hames constantes , assistidos por Johana Larco Laurent , não

tem objetos mágicos e talismãs essencialmente dacoleção ALEP 1 .

Desde a produção à disposição: a história de um

talismã

Desde 1983, Alain Epelboin coleção de objetos mágicos Mbebess o lixão de Dakar , o

que dá a coleção a unidade e coerência, na medida em que surge a partir da mesma área

geográfica, e os "marabus "diferente senegaleses grupos étnicos, mas também a

Mauritânia, Guiné, Mali e Nigéria também, especificamente levantado 2 .

Page 15: Un Art Secret

A exposição apresenta um primeiro passo vídeos que ajudam a contextualizar os

diferentes objetos.Da biblioteca de media center publicação "Saúde, doença,

desgraça," estes filmes etnográficos de comprimento variável retratam cenas consulta e

fazer itens mágicos, especificamente para observar as diferentes fases que

acompanharam o objeto antes de ele cair na descarga. De suwer s , vidro pinturas,

retratos e cenas são colocados em contexto diferente objetos mágicos do mesmo tipo

das que foram apresentadas ao longo da exposição.

Duas fases sucessivas na apresentação de objetos mágicos: primeiros objetos como tal,

então os textos e os processos de escrita. As duas etapas estão ligadas: os textos são

muitas vezes semelhantes em conteúdo aos apresentados (garrafas, tubos ligados a

cintos, etc.) Objects. Alguns objetos têm no entanto nada a ver com os textos: pode ser

crânios, dentes ou chifres de animais embainhadas, conchas, etc. Esses objetos derivam

sua natureza mágica da combinação de propriedades naturais erevestimento feito por

um profissional. Assim, qualquer objeto pode ser investido com propriedades

mágicas. Um amônia Ajax ® garrafa pode se tornar um objeto mágico usado para

conter e preservar as virtudes apotropaicos líquidos, depois de ter sido envolto em

pedaços de pano que um chifre e conchas estão ligados (p. 80 do catálogo) . A arte da

magia e pode dar uma segunda vida a itens descartados.

Page 16: Un Art Secret
Page 17: Un Art Secret

Garrafa de plástico "de amoníaco Ajax ®" (ALEP00536)

A maioria dos textos, prisioneiros de suas bainhas, são inacessíveis a menos que o

titular para derrotar o objeto e, portanto, correr o risco de cancelar o efeito. Alguns

textos, no entanto, são bastante legíveis mesmos titulares, tais como

aqueles talismânica roupa . A túnica pode ser usado junto ao corpo ou sobre a roupa,

escondido ou exibido ou escopo geralmente excepcionalmente ... Eles são semelhantes

aos usados pelo general otomano, encontrou exposto por exemplo, o Palácio de

Topkapiem Istambul .

Túnica escritos talismânicas aparentes (ALEP03016)

Mais original ainda são roupas íntimas como talismãs mágicos

calcinha contendo quadrado mágicoe que estão pendurados pequenos talismãs

dobrado e colocado em uma caixa.

Page 18: Un Art Secret

Calcinhas escritos talismânicas aparentes (ALEP 00072)

Talismãs da escrita: a estética e esotérica

Os textos expostos permitem perceber a diversidade desses talismãs e particularidades

de senegaleses tradição. Versos corânicos, lista os nomes divinos e invocações piedosas

de conhecer e conviver com a escrita de técnicas para a estética óbvias. Hames

constantes propõe diversos temas para abraçar os elementos essenciais destas talismãs.

Assim, a apresentação começa com fórmulas religiosas e partes do Alcorão: as fórmulas

de início e fim do talismã, extratos do Corão descontextualizadas para provocar amor,

atração ou pessoas de bens de subsistência, as suras de proteção ( CXIII e CXIV),

a sura de singularidade (CXII), a primeira sura ( al-Fatiha ) e outras suras. As cartas

de apresentação ( al-fawātiḥ suwar ) de certos capítulos do Alcorão são também um

uso muito comum. Entre os elementos textuais, há também os nomes divinos,

antropônimos e nomes de anjos e gênios. Do ponto de vista matemático, os quadrados

mágicos e do número 5995 (também conhecido como al-ʿ Adad Hala ʾ iq "o número de

criaturas") é encontrado em muitos artefatos.

Caracteres isolados ou símbolos também estão presentes: uma série de sete símbolos, às

vezes identificado com o "Selo de Salomão" , é recorrente na magia medieval tratados

e encontram-se em muitos textos mágicos. Os sete símbolos são supostamente para

representar o nome supremo de Deus, com o qual toda a oração seria

respondida. Os "personagens com óculos" também estão presentes: é personagem

cujas extremidades são definidos com pequenos círculos. Pode ser encontrada na

Antiguidade, tais talismãs do antigo Egito.

Finalmente, entre os processos de escrita que melhoram a aparência, não há repetição,

constituídos por objectos a repetição da mesma fórmula, o mesmo verso do mesmo ou

uma palavra sura anúncio libitum . O processo de "text-carpete" refere-se a estes

versos em que as palavras são esticadas de modo a formar uma grade que é então

Page 19: Un Art Secret

utilizado para apoiar um quadrado tal mágica. Finalmente, os"bolha" são cartas em que

um circuito é deliberadamente inflados, e em que o copiador por vezes adicionadas

palavras. O mais comumente utilizado para este processo é triste ص e MIM م .

Talismã de um cinto 2, manuscrito fotocopiado (ALEP30070)

Em al-Buni em Senegal hoje

A exposição inclui apenas objetos factura relativamente recente. Além de um

manuscrito Sams al-ma ʿ Arif ( O sol do conhecimento ) atribuído à al-Buni (622/1225

c.) da Biblioteca Nacional da França e dois Korans XIX º século da coleção pessoal de

Hames constante 3 , a maioria dos artigos é inferior a 30 anos. Que elementos podem

informar os textos medievais?

Se as receitas mágicas para fazer talismãs são muitos nos manuscritos, no entanto, há

pouca indicação das formas que eles tinham. Assim, muitos talismãs está escrevendo e

"suspender" ou "gancho" para o indivíduo. Vemos em toda a exposição como maneiras

de trazer esses objetos são numerosos e ajuste no meio do mago. Uma das janelas

último tem USB revestido em como amuletos, mostrando um enorme potencial para se

Page 20: Un Art Secret

adaptar essas técnicas para todas as idades (p. 251-252 no catálogo). Se esses objetos

foram feitos como dirigido por Alain Epelboin, eles ainda são reconhecidos como

mágico por alguns poucos indivíduos introduzidos para as ciências ocultas, o que reflete

a importância do que rodeia o talismã e de seu material, bem como a texto que ele

contém em si mesmo.

Finalmente, também podemos ver que marabus manter liberdade na composição,

arranjo e selecção dos componentes usados para fazer o objeto e escrever o texto. No

entanto, acreditamos que é necessário para temperar a afirmação de que "os modelos

nunca são copiadas como estão, eles servem como tela, método e inspiração de cada

talismã está ligada à personalidade de Março sobre " (p. 174 do catálogo). Para

demonstrar esta afirmação, devemos saber com mais precisão o marabu biblioteca em

questão. Se al-Buni, na verdade, continua a ser o ponto de referência da arte talismã, as

obras atribuídas a ele não são os únicos emitir recibos. A literatura mágica, tanto

medieval e moderno, é abundante, mas apenas uma pequena parte foi publicada (como a

publicações científicas comparando vários manuscritos e, portanto, comparar várias

tradições textuais para a mesma receita, eles são extremamente raros!). As obras de

escritores africanos no campo são numerosas (al-Fulani al-Kunti, MA ʾ al-ʿ Aynayn,

etc.), Mas Hames constantes próprio afirmou em uma seção :

[...] África islâmica não tem sido objeto de extensas investigações nos campos da

linguagem literária e caracteres árabes. É um lugar comum dizer que orientalistas

europeus, a partir dos séculos XVII de e

-XVIII ªséculos, têm-se centrado quase

exclusivamente na língua, história e pensamento dos países da área central árabe do

Irã e Turquia otomana. 4

Por isso, é necessária cautela na avaliação da liberdade de marabus vis-à-vis o seu

modelo na medida em que não é possível, no presente estado de nosso conhecimento,

para comparar esses textos consequente biblioteca. Esta afirmação também é

inconsistente com o uso de fotocópias por marabus, vestida como eles são (ver página

72 e 184 do catálogo;. ALEP03166 ALEP03166 os textos reproduzidos neste artigo são

eles mesmos fotocopiados). Às vezes, fotocópias incluir vazio completar, dependendo

da finalidade ou áreas de clientes, no entanto, este não é sempre o caso. Esta reprodução

não poderia ser mais verdadeiro existia na Idade Média, se você acredita que as

referências a blocos de impressão ( TARS em árabe) usados para fazer talismãs. Na

Idade Média, o uso destes blocos de impressão foi por vezes apresentado como a

prerrogativa de vigaristas e bandidos, como fotocópias não são considerados como

tendo o mesmo valor que o escrito feito especificamente para a pessoa.Pode-se ver,

portanto, duas formas diferentes de entender a produção de talismã. Uma enfatiza a

competência do marabu, este último tendo liberdade vis-à-vis o modelo deve ser

adaptado à situação.A outra acredita que os poderes da composição para o modelo deve

Page 21: Un Art Secret

ser reproduzidas o mais fielmente possível, qualquer alteração que possa afetar a

eficácia do objeto. O primeiro visa a manter o monopólio de um pequeno grupo de

iniciados, enquanto o segundo tende a popularizar o conhecimento e as técnicas.

Talismã de um cinto de laços 4, manuscrito original (ALEP03166)

Um catálogo livre pode (re) descobrir a exposição. Algumas conchas sem importância

podem ser relatadas: algumas traduções do Corão incluem esquisitices 5 , certas

convenções nem sempre são seguidas 6 e transliterações são

defeituosos 7 . Criticamente, fomos capazes de identificar algumas leituras

questionáveis 8 e erradas sobre

9 , conseqüências inevitáveis de textos muitas vezes

difícil e hermético que não estavam - na maioria dos casos - a serem lidos. Estas poucas

Page 22: Un Art Secret

imperfeições, porém não comprometem a qualidade do catálogo, ricamente ilustrado,

bem definidos, de fácil leitura e claro como um arabista como leitores totalmente

secular. É uma excelente introdução e visão geral da arte talismã no Senegal, e só

podemos esperar que o resto da coleção também é lindamente Aleppo destacou.

Bibliografia

Objectos de recolha Alepo já tenham sido objecto de estudos e artigos. Infelizmente,

eles atualmente representam apenas uma pequena parte deste vasto corpus.

Alain Epelboin Hames constantes e Anne Raggi, "Cinco últimos casacos talismânicas

de Dakar (Senegal)," no Alcorão e talismãs. Textos mágicos e práticas entre os

muçulmanos , dir. Hames constantes, Paris, Karthala, 2007, p. 147-174.

Lawani Mamadou Sarafadini, textos amuletos islâmicos do lixão no Dakar: a análise de

conteúdo, mídia e informação , DEA preparado sob a direção de Alain Epelboin, Museu

Nacional de História Natural, de 2005.

Alain Epelboin e Hames constante "Horns, garrafas, cintos, casacos, ...: objetos

curandeiros descobertos nos lixões do Senegal", em Atravessando mundos: artmédecine

na África , eds.Françoise Grange Mondher Kilani e Francesco Panese, ed. Liebling

Mottas Carolina e François, Lausanne, Fondation Claude Verdan, 2001, p. 73-79.

Hames constantes, "O Alcorão talismã. Origens sauditas do contemporâneo África

Ocidental.Delimitação e inventário textos e processos lingüísticos utilizados ",

em Religião e poder prático , dir.Albert Surgy, Paris, L'Harmattan ("Antropologia -

Conhecimento dos homens"), 1997, p. 129-160.

Hames constantes, a arte talismã do Islã África Ocidental. Islamologique análise

antropológica de um corpus de escrever talismãs , tese de doutorado sob a direção de

Pierre Lory preparado na École Pratique des Hautes Etudes, V e Seção (Estudos da

Religião), Paris, 1997.

Alain Epelboin e Hames constante ", Nodes, cadeados, chaves. Sobre os itens

encantados encontrados em junk-Pikine Dakar (Senegal) ", em África de uma sociedade

aprendeu , dir. Marie-Paule Ferry, Paris, Sociedade de africanista / Museu do Homem,

1993, p. 69-71.

Hames constantes e Alain Epelboin "Três roupas talismã do Senegal (Dakar descarga

Pikine),"Boletim de Estudos Orientais , 44 (1992), p. 217-241.

Em torno da exposição, ver Hames constantes e Alain Epelboin , "Islam segredo

marabus da África Ocidental", Qantara , 88 (julho de 2013), p. 12-15.

1 . O nome ALEP aqui não se refere à famosa cidade da Síria, mas corresponde à Alain

inicial Epelboin que recolheu os objetos que compõem esta coleção.

Page 23: Un Art Secret

2 . Isso não significa que os objetos de longe não foram capazes de falhar nesta área,

mas o seu número é provavelmente muito limitado.

3 . Mencionar também deve ser uma cópia da coleção pessoal de Hames constante

tradução de Sahihal-Buhari (n. 194/810, m. 256/870) por Octave Houdas (n. 1840 m.

1.916) e William Marçais (n. 1872 m. 1.956). É a maior coleção de tradições do

Profeta. Esta é a única peça da exposição impresso e francês.

4 . Hames constantes, "Os manuscritos árabes e africanos de recursos? " , Journal of

mundos muçulmano e do Mediterrâneo [Online], 99-100 | nov 2002 publicado 12 de

maio, 2009, acessado em 12 de agosto de 2013. URL: http://remmm.revues.org/1182

5 . Por exemplo, o verso CXIII, 2 foi feita "contra o mal que foi criado" (p. 120),

enquanto que o verbo no texto árabe ( min Sarri halaqa mā ) é o canal ativo. O título do

capítulo é dada por al-falqem vez de al-falaq . Al-Nas (transliterado com dois

injustamente s) é feita por "pessoas" (p. 120), como a maioria dos tradutores traduzem o

termo como plural Insan (homem, ser humano), ao contrário de gênios e

demônios. Sura CXII (p. 129), que consiste em quatro versos são deixados com cinco

versos na tradução. O início do terceiro verso é processado por um presente ("não há

luz"), enquanto o texto árabe é inequivocamente passado ( lam yalid ). Limitamo-nos

aqui a algumas breves, mas importantes suras.

6 . Pronomes (ele / ela) chamando Deus às vezes começam com um capital, às vezes

pequena. São os mesmos nomes divinos. Vogais finais geralmente não são indicados,

mas um nome tão divino é transcrito al-Jâmi'u (p. 164). Na p. 150, profetas e

personagens bíblicos são mencionados na transliteração e seu equivalente francês, com

excepção Shith (Seth, transliterado sem acento circunflexo em i), Idris (Enoch

geralmente identificado) Zacarias (Zacarias), Yunus (Jonas), Harun (Aaron ,

transliterado sem acento circunflexo no a) e Ilyas (Elias). Na p. 137, faz-se menção de

"Tura Moisés", o "Salmos de Davi", o "Evangelho de Jesus" e "Alcorão Muhammad"

Torah poderia perfeitamente traduzir o termo árabe.

7 . O sistema de transliteração é simplificada, eliminando personagens difíceis de

entender para um público não especializado. No entanto, se a lógica do sistema é

seguido ainda existem erros na transliteração. Por exemplo Khatim vez de khatam (pág.

200), Maliki vez de Maliki (pág. 228),Jawwad vez de Jawad (pág. 229), etc. Da mesma

forma, em locais a ʿ Ayn e Hamza são diferenciados ( ʿ para ʿ Ayn , ʾ de Hamza ), mas

em muitas palavras essa regra não é respeitada.

8 . Por exemplo, p. 204, inscrição no centro do selo é descrito como "mencionar a

palavra amor em nome e endereço Oh, o vencedor (com uma ortografia incompleto) de

Deus." O autor acredita que eleMansur ("vencedor") como um nome divino? Se o

termo Mansur é atestada como o nome das pessoas, incluindo os califas (então é o

diminutivo de Mansur Allāh , "aquele que é ajudado / apoiado por Deus"), não parece

Page 24: Un Art Secret

aplicar-se a Deus (Daniel GIMARET não mencionar um nome tão divina em seu

trabalho sobre os nomes divinos no Islã , Deus é al-Nasir , "que ajuda / suporte"). Se um

nome divino é graficamente imagem, é Musawwir (Criador, o Criador). Parece que

ambos aparecem: a fórmula é repetida dezassete vezes, e uma fórmula geral termina

. Ao rever o texto, é possível identificar uma fórmula conhecida e

está documentada em várias fontes: é uma das versões de "selo de profecia" ( Hatm /

Hatam al-nubuwwa ), que é dizer marca teria o Profeta para provar sua missão divina e

alívio. A maioria dos autores medievais que fazem relatório de volta para al-al-Hakim

Tirmiḏī (133-143/750-760 n, m. 255/869), ou Abu al-Nu ʿ aym Asfahani (n. 336/948,

m. 430/1038) e considerá-la como falsa hadith ( Batil ), o que não impediu a sua

propagação. Aqui, por exemplo, a menção do selo por al-Dahabi:

O Hafiz Abu 'l-Hattab b. Dihya l-Misri disse em seu livro al-tanwir fī Mawlid al-Basir

al-Nadir de Abu ʿ Abd Allāh Muhammad b. ʿ Alī b. al-Husayn b. BISR - [também]

conhecida como al-al-Hakim Tirmiḏī nome - ele disse que era a vedação entre as

omoplatas do mensageiro de Deus - que a oração ea salvação de Deus estejam sobre

ele - era como um ovo de pombo dentro do qual estava escrito: "Um Deus" e fora

"Você dirigeras onde quiser, e na verdade você está apoiado [por Deus]."

ووو وووو وو وووووو ووو وووووو ووو ووو وو ووو ووووو

وو ووووووو وووو وووو ووو ووو وو وووووو وووووو وووو

وو وو وووووو وو ووو وو ووووووو ووووووو: - و - ووووووو

ووو: ووو ووو ووو وووو ووو وووو وووووو وووو وووو و

وو ووووو وو وو ووووو وووووو: ووو وووو, وووو

وووووو: وووو ووو ووو وووو ووو . وو

Nas talismã, os termos antes esta fórmula pode ser comparado (mas não totalmente

identificado) para um variantes pouco mais desenvolvidos existentes no comentadores

tardios. Por exemplo, Ismā ʿ īl Haqqi (n. 1652, m. 1.725) dá a fórmula يخ بخ ي ت ه

يث ت جه ئت ح ش em sua exegese.Reconhece-se o início da fórmula talismã

Senegal. Nós, portanto, não vejo nenhuma conexão lá com o termo "amor".

Veja al-Dahabi tem Siyar al-ʿ Lām nubalā ʾ , ed. Su ʿ ayb al-Arna ʾ UT e Husayn al-

Asad, Beirute, assasat Mu ʾ al-Risala, 1996, I, p. 518-519, al-Ṣufūrī, Nuzhat al-maǧālis

muntaḫab wa-al-Nafa é ʾ, Cairo, al-Maktab al-ṯaqāfī li-l-Nasr wa-l-ʿ tawzī, 2004,

p. 341, Ibn Katir, Bidaayah al-wa-l-Nihaya, ed. ʿ Abd Allāh b. ʿ Abd al-Muhsin al-

Turki, Dār Hiǧr de 1997, VIII, p. 438, al-Suyuti, al-Hasa ʾ é al-aw kubra Kifayat al

Talib al-Hasa Labib fī ʾ é al-Habib , ed. Muḥammad Halil Harras, Cairo, Dar al-al-

Page 25: Un Art Secret

kutub hadita º, I, p. 53-54; Ismā ʿ īl Haqqi, Ruh al-Bayan , sl, MATBA ʿ um ʿ

Uṯmāniyya, 1330/1911-1912, VII, p. 190 (réimp. Beirute, Dar al-Fikr) .

Na p. 176, que se refere a "mulheres do Islã dentro da tabela: Khadija, Fátima, Aicha, e

Rahmatallah".Se Ḫadīǧa e ʿ Â ʾ ISA duas esposas do Profeta e sua filha Fátima, que

é Rahmatallah ? Acreditamos que esses termos só foram traduzidos "misericórdia de

Deus", indicando que essas três mulheres demonstrar misericórdia de Deus. Eles

realmente têm um estatuto especial na tradição islâmica, que são considerados os mais

exemplar. O texto árabe também parece se mover nessa direção, porque apenas os

nomes de Fátima e ʿ Â ʾ ISA são precedidos pela preposição -wa (e), o que sugere uma

lista de três nomes.

Na p. 226, tem um talismã " Yasin e Taha eo mesmo padrão cruzado, as letras iniciais

de Surah tope-meem ea palavra 'Ishq (amor apaixonado). " Podemos supor que isso não

é se a palavra ʿ ISQ mas três letras ʿ Ayn pecado QAF (que diferem apenas pela

presença de pontos diacríticos no SIN ) desde XLII sura começa com as letras Ha ʾ MIM

ʿ Ayn pecado QAF e é uma sigla do Alcorão como ya ʾ pecado e TA Ha ʾ ʾ . A palavra

tem muitos pontos diacríticos sobre o pecado (leitura ISQ ʿ for julgado procedente), mas

não em QAF , sugerindo que escrever diacríticos não está firmemente estabelecida neste

item. Outra hipótese sobre a presença desses sinais diacríticos é relatar a presença da

letra pecado . De fato, o pecado é muitas vezes representado com a letra por uma

extensão da linha de base. No entanto, neste caso, a interseção de Mim Ha ʾ e ʿ Ayn

pecado QAD é precisamente a carta pecado . O escriba foi querendo denunciar a

presença da carta, adicionando sinais diacríticos, como foi feito em alguns manuscritos

medievais. Marcar a presença da letra pecado era mais necessário do que outras siglas

utilizadas neste tipo de objeto ( TA Ha ʾ ʾ e ʾ Ya Sin ), são duas cartas em vez de três,

neste caso.

9 . Especialmente p. 229, afirma-se que " Ya thawwâb (?) problema porque escrever

um Tha ' , porque ele não aparece nas listas de nomes divinos e se é um erro de

ortografia (ou pronúncia), o nome divino é o mais próximo Tawwab, "perdoado" . " É

um falso problema, porque a varianteTawwab para Tawwab é atestada nos dicionários

árabes medievais. A Lisan al-ʿ árabe ( A língua dos árabes ) de Ibn Manzur (n.

630/1233, m. 711/1311-1312) afirma que tal Tawwab , Tawwab eAwwab são três

variantes da mesma palavra. Veja Ibn Manzur, Lisan al-ʿ árabe , ed. ʿ Abd Allāh ʿ l-

Kabir Ali, Muhammad Ahmad Hasb Allah e Muhammad Hashim al-Sadili, Cairo, Dar

al-Ma ʿ Arif, 1981, I, p. 518.

Créditos das fotos

Page 26: Un Art Secret

© coronel Aleppo (Alain Epelboin), UMR 7206 CNRS, Paris MNHN USM 106

Agradecemos Alain Epelboin por nos permitir usar as fotos da coleção e nos enviando

comentários que enriqueceram este post.

Para citar este post: Jean-Charles Coulon, "A arte secreta. Os escritos

talismã da África Ocidental ",O mundo dos gênios [Book

Search] http://djinns.hypotheses.org/84 , registrou 20 agosto de 2013, acessado ...

A arte secreta. Os escritos talismã da África Ocidental

14 de Fevereiro e 25 de agosto de 2013 foi realizada no Institut du Monde Arabe uma

exposição intitulada "A arte secreta" . Cientistas Comissários Alain

Epelboin e Hames constantes , assistidos por Johana Larco Laurent , não

tem objetos mágicos e talismãs essencialmente dacoleção ALEP 1 .

Desde a produção à disposição: a história de um

talismã

Desde 1983, Alain Epelboin coleção de objetos mágicos Mbebess o lixão de Dakar , o

que dá a coleção a unidade e coerência, na medida em que surge a partir da mesma área

geográfica, e os "marabus "diferente senegaleses grupos étnicos, mas também a

Mauritânia, Guiné, Mali e Nigéria também, especificamente levantado 2 .

A exposição apresenta um primeiro passo vídeos que ajudam a contextualizar os

diferentes objetos.Da biblioteca de media center publicação "Saúde, doença,

desgraça," estes filmes etnográficos de comprimento variável retratam cenas consulta e

fazer itens mágicos, especificamente para observar as diferentes fases que

acompanharam o objeto antes de ele cair na descarga. De suwer s , vidro pinturas,

retratos e cenas são colocados em contexto diferente objetos mágicos do mesmo tipo

das que foram apresentadas ao longo da exposição.

Duas fases sucessivas na apresentação de objetos mágicos: primeiros objetos como tal,

então os textos e os processos de escrita. As duas etapas estão ligadas: os textos são

muitas vezes semelhantes em conteúdo aos apresentados (garrafas, tubos ligados a

cintos, etc.) Objects. Alguns objetos têm no entanto nada a ver com os textos: pode ser

crânios, dentes ou chifres de animais embainhadas, conchas, etc. Esses objetos derivam

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sua natureza mágica da combinação de propriedades naturais erevestimento feito por

um profissional. Assim, qualquer objeto pode ser investido com propriedades

mágicas. Um amônia Ajax ® garrafa pode se tornar um objeto mágico usado para

conter e preservar as virtudes apotropaicos líquidos, depois de ter sido envolto em

pedaços de pano que um chifre e conchas estão ligados (p. 80 do catálogo) . A arte da

magia e pode dar uma segunda vida a itens descartados.

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Garrafa de plástico "de amoníaco Ajax ®" (ALEP00536)

A maioria dos textos, prisioneiros de suas bainhas, são inacessíveis a menos que o

titular para derrotar o objeto e, portanto, correr o risco de cancelar o efeito. Alguns

textos, no entanto, são bastante legíveis mesmos titulares, tais como

aqueles talismânica roupa . A túnica pode ser usado junto ao corpo ou sobre a roupa,

escondido ou exibido ou escopo geralmente excepcionalmente ... Eles são semelhantes

aos usados pelo general otomano, encontrou exposto por exemplo, o Palácio de

Topkapiem Istambul .

Túnica escritos talismânicas aparentes (ALEP03016)

Mais original ainda são roupas íntimas como talismãs mágicos

calcinha contendo quadrado mágicoe que estão pendurados pequenos talismãs

dobrado e colocado em uma caixa.

Page 30: Un Art Secret

Calcinhas escritos talismânicas aparentes (ALEP 00072)

Talismãs da escrita: a estética e esotérica

Os textos expostos permitem perceber a diversidade desses talismãs e particularidades

de senegaleses tradição. Versos corânicos, lista os nomes divinos e invocações piedosas

de conhecer e conviver com a escrita de técnicas para a estética óbvias. Hames

constantes propõe diversos temas para abraçar os elementos essenciais destas talismãs.

Assim, a apresentação começa com fórmulas religiosas e partes do Alcorão: as fórmulas

de início e fim do talismã, extratos do Corão descontextualizadas para provocar amor,

atração ou pessoas de bens de subsistência, as suras de proteção ( CXIII e CXIV),

a sura de singularidade (CXII), a primeira sura ( al-Fatiha ) e outras suras. As cartas

de apresentação ( al-fawātiḥ suwar ) de certos capítulos do Alcorão são também um

uso muito comum. Entre os elementos textuais, há também os nomes divinos,

antropônimos e nomes de anjos e gênios. Do ponto de vista matemático, os quadrados

mágicos e do número 5995 (também conhecido como al-ʿ Adad Hala ʾ iq "o número de

criaturas") é encontrado em muitos artefatos.

Caracteres isolados ou símbolos também estão presentes: uma série de sete símbolos, às

vezes identificado com o "Selo de Salomão" , é recorrente na magia medieval tratados

e encontram-se em muitos textos mágicos. Os sete símbolos são supostamente para

representar o nome supremo de Deus, com o qual toda a oração seria

respondida. Os "personagens com óculos" também estão presentes: é personagem

cujas extremidades são definidos com pequenos círculos. Pode ser encontrada na

Antiguidade, tais talismãs do antigo Egito.

Finalmente, entre os processos de escrita que melhoram a aparência, não há repetição,

constituídos por objectos a repetição da mesma fórmula, o mesmo verso do mesmo ou

uma palavra sura anúncio libitum . O processo de "text-carpete" refere-se a estes

versos em que as palavras são esticadas de modo a formar uma grade que é então

Page 31: Un Art Secret

utilizado para apoiar um quadrado tal mágica. Finalmente, os"bolha" são cartas em que

um circuito é deliberadamente inflados, e em que o copiador por vezes adicionadas

palavras. O mais comumente utilizado para este processo é triste ص e MIM م .

Talismã de um cinto 2, manuscrito fotocopiado (ALEP30070)

Em al-Buni em Senegal hoje

A exposição inclui apenas objetos factura relativamente recente. Além de um

manuscrito Sams al-ma ʿ Arif ( O sol do conhecimento ) atribuído à al-Buni (622/1225

c.) da Biblioteca Nacional da França e dois Korans XIX º século da coleção pessoal de

Hames constante 3 , a maioria dos artigos é inferior a 30 anos. Que elementos podem

informar os textos medievais?

Se as receitas mágicas para fazer talismãs são muitos nos manuscritos, no entanto, há

pouca indicação das formas que eles tinham. Assim, muitos talismãs está escrevendo e

"suspender" ou "gancho" para o indivíduo. Vemos em toda a exposição como maneiras

de trazer esses objetos são numerosos e ajuste no meio do mago. Uma das janelas

último tem USB revestido em como amuletos, mostrando um enorme potencial para se

Page 32: Un Art Secret

adaptar essas técnicas para todas as idades (p. 251-252 no catálogo). Se esses objetos

foram feitos como dirigido por Alain Epelboin, eles ainda são reconhecidos como

mágico por alguns poucos indivíduos introduzidos para as ciências ocultas, o que reflete

a importância do que rodeia o talismã e de seu material, bem como a texto que ele

contém em si mesmo.

Finalmente, também podemos ver que marabus manter liberdade na composição,

arranjo e selecção dos componentes usados para fazer o objeto e escrever o texto. No

entanto, acreditamos que é necessário para temperar a afirmação de que "os modelos

nunca são copiadas como estão, eles servem como tela, método e inspiração de cada

talismã está ligada à personalidade de Março sobre " (p. 174 do catálogo). Para

demonstrar esta afirmação, devemos saber com mais precisão o marabu biblioteca em

questão. Se al-Buni, na verdade, continua a ser o ponto de referência da arte talismã, as

obras atribuídas a ele não são os únicos emitir recibos. A literatura mágica, tanto

medieval e moderno, é abundante, mas apenas uma pequena parte foi publicada (como a

publicações científicas comparando vários manuscritos e, portanto, comparar várias

tradições textuais para a mesma receita, eles são extremamente raros!). As obras de

escritores africanos no campo são numerosas (al-Fulani al-Kunti, MA ʾ al-ʿ Aynayn,

etc.), Mas Hames constantes próprio afirmou em uma seção :

[...] África islâmica não tem sido objeto de extensas investigações nos campos da

linguagem literária e caracteres árabes. É um lugar comum dizer que orientalistas

europeus, a partir dos séculos XVII de e

-XVIII ªséculos, têm-se centrado quase

exclusivamente na língua, história e pensamento dos países da área central árabe do

Irã e Turquia otomana. 4

Por isso, é necessária cautela na avaliação da liberdade de marabus vis-à-vis o seu

modelo na medida em que não é possível, no presente estado de nosso conhecimento,

para comparar esses textos consequente biblioteca. Esta afirmação também é

inconsistente com o uso de fotocópias por marabus, vestida como eles são (ver página

72 e 184 do catálogo;. ALEP03166 ALEP03166 os textos reproduzidos neste artigo são

eles mesmos fotocopiados). Às vezes, fotocópias incluir vazio completar, dependendo

da finalidade ou áreas de clientes, no entanto, este não é sempre o caso. Esta reprodução

não poderia ser mais verdadeiro existia na Idade Média, se você acredita que as

referências a blocos de impressão ( TARS em árabe) usados para fazer talismãs. Na

Idade Média, o uso destes blocos de impressão foi por vezes apresentado como a

prerrogativa de vigaristas e bandidos, como fotocópias não são considerados como

tendo o mesmo valor que o escrito feito especificamente para a pessoa.Pode-se ver,

portanto, duas formas diferentes de entender a produção de talismã. Uma enfatiza a

competência do marabu, este último tendo liberdade vis-à-vis o modelo deve ser

adaptado à situação.A outra acredita que os poderes da composição para o modelo deve

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ser reproduzidas o mais fielmente possível, qualquer alteração que possa afetar a

eficácia do objeto. O primeiro visa a manter o monopólio de um pequeno grupo de

iniciados, enquanto o segundo tende a popularizar o conhecimento e as técnicas.

Talismã de um cinto de laços 4, manuscrito original (ALEP03166)

Um catálogo livre pode (re) descobrir a exposição. Algumas conchas sem importância

podem ser relatadas: algumas traduções do Corão incluem esquisitices 5 , certas

convenções nem sempre são seguidas 6 e transliterações são

defeituosos 7 . Criticamente, fomos capazes de identificar algumas leituras

questionáveis 8 e erradas sobre

9 , conseqüências inevitáveis de textos muitas vezes

difícil e hermético que não estavam - na maioria dos casos - a serem lidos. Estas poucas

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imperfeições, porém não comprometem a qualidade do catálogo, ricamente ilustrado,

bem definidos, de fácil leitura e claro como um arabista como leitores totalmente

secular. É uma excelente introdução e visão geral da arte talismã no Senegal, e só

podemos esperar que o resto da coleção também é lindamente Aleppo destacou.

Bibliografia

Objectos de recolha Alepo já tenham sido objecto de estudos e artigos. Infelizmente,

eles atualmente representam apenas uma pequena parte deste vasto corpus.

Alain Epelboin Hames constantes e Anne Raggi, "Cinco últimos casacos talismânicas

de Dakar (Senegal)," no Alcorão e talismãs. Textos mágicos e práticas entre os

muçulmanos , dir. Hames constantes, Paris, Karthala, 2007, p. 147-174.

Lawani Mamadou Sarafadini, textos amuletos islâmicos do lixão no Dakar: a análise de

conteúdo, mídia e informação , DEA preparado sob a direção de Alain Epelboin, Museu

Nacional de História Natural, de 2005.

Alain Epelboin e Hames constante "Horns, garrafas, cintos, casacos, ...: objetos

curandeiros descobertos nos lixões do Senegal", em Atravessando mundos: artmédecine

na África , eds.Françoise Grange Mondher Kilani e Francesco Panese, ed. Liebling

Mottas Carolina e François, Lausanne, Fondation Claude Verdan, 2001, p. 73-79.

Hames constantes, "O Alcorão talismã. Origens sauditas do contemporâneo África

Ocidental.Delimitação e inventário textos e processos lingüísticos utilizados ",

em Religião e poder prático , dir.Albert Surgy, Paris, L'Harmattan ("Antropologia -

Conhecimento dos homens"), 1997, p. 129-160.

Hames constantes, a arte talismã do Islã África Ocidental. Islamologique análise

antropológica de um corpus de escrever talismãs , tese de doutorado sob a direção de

Pierre Lory preparado na École Pratique des Hautes Etudes, V e Seção (Estudos da

Religião), Paris, 1997.

Alain Epelboin e Hames constante ", Nodes, cadeados, chaves. Sobre os itens

encantados encontrados em junk-Pikine Dakar (Senegal) ", em África de uma sociedade

aprendeu , dir. Marie-Paule Ferry, Paris, Sociedade de africanista / Museu do Homem,

1993, p. 69-71.

Hames constantes e Alain Epelboin "Três roupas talismã do Senegal (Dakar descarga

Pikine),"Boletim de Estudos Orientais , 44 (1992), p. 217-241.

Em torno da exposição, ver Hames constantes e Alain Epelboin , "Islam segredo

marabus da África Ocidental", Qantara , 88 (julho de 2013), p. 12-15.

1 . O nome ALEP aqui não se refere à famosa cidade da Síria, mas corresponde à Alain

inicial Epelboin que recolheu os objetos que compõem esta coleção.

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2 . Isso não significa que os objetos de longe não foram capazes de falhar nesta área,

mas o seu número é provavelmente muito limitado.

3 . Mencionar também deve ser uma cópia da coleção pessoal de Hames constante

tradução de Sahihal-Buhari (n. 194/810, m. 256/870) por Octave Houdas (n. 1840 m.

1.916) e William Marçais (n. 1872 m. 1.956). É a maior coleção de tradições do

Profeta. Esta é a única peça da exposição impresso e francês.

4 . Hames constantes, "Os manuscritos árabes e africanos de recursos? " , Journal of

mundos muçulmano e do Mediterrâneo [Online], 99-100 | nov 2002 publicado 12 de

maio, 2009, acessado em 12 de agosto de 2013. URL: http://remmm.revues.org/1182

5 . Por exemplo, o verso CXIII, 2 foi feita "contra o mal que foi criado" (p. 120),

enquanto que o verbo no texto árabe ( min Sarri halaqa mā ) é o canal ativo. O título do

capítulo é dada por al-falqem vez de al-falaq . Al-Nas (transliterado com dois

injustamente s) é feita por "pessoas" (p. 120), como a maioria dos tradutores traduzem o

termo como plural Insan (homem, ser humano), ao contrário de gênios e

demônios. Sura CXII (p. 129), que consiste em quatro versos são deixados com cinco

versos na tradução. O início do terceiro verso é processado por um presente ("não há

luz"), enquanto o texto árabe é inequivocamente passado ( lam yalid ). Limitamo-nos

aqui a algumas breves, mas importantes suras.

6 . Pronomes (ele / ela) chamando Deus às vezes começam com um capital, às vezes

pequena. São os mesmos nomes divinos. Vogais finais geralmente não são indicados,

mas um nome tão divino é transcrito al-Jâmi'u (p. 164). Na p. 150, profetas e

personagens bíblicos são mencionados na transliteração e seu equivalente francês, com

excepção Shith (Seth, transliterado sem acento circunflexo em i), Idris (Enoch

geralmente identificado) Zacarias (Zacarias), Yunus (Jonas), Harun (Aaron ,

transliterado sem acento circunflexo no a) e Ilyas (Elias). Na p. 137, faz-se menção de

"Tura Moisés", o "Salmos de Davi", o "Evangelho de Jesus" e "Alcorão Muhammad"

Torah poderia perfeitamente traduzir o termo árabe.

7 . O sistema de transliteração é simplificada, eliminando personagens difíceis de

entender para um público não especializado. No entanto, se a lógica do sistema é

seguido ainda existem erros na transliteração. Por exemplo Khatim vez de khatam (pág.

200), Maliki vez de Maliki (pág. 228),Jawwad vez de Jawad (pág. 229), etc. Da mesma

forma, em locais a ʿ Ayn e Hamza são diferenciados ( ʿ para ʿ Ayn , ʾ de Hamza ), mas

em muitas palavras essa regra não é respeitada.

8 . Por exemplo, p. 204, inscrição no centro do selo é descrito como "mencionar a

palavra amor em nome e endereço Oh, o vencedor (com uma ortografia incompleto) de

Deus." O autor acredita que eleMansur ("vencedor") como um nome divino? Se o

termo Mansur é atestada como o nome das pessoas, incluindo os califas (então é o

diminutivo de Mansur Allāh , "aquele que é ajudado / apoiado por Deus"), não parece

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aplicar-se a Deus (Daniel GIMARET não mencionar um nome tão divina em seu

trabalho sobre os nomes divinos no Islã , Deus é al-Nasir , "que ajuda / suporte"). Se um

nome divino é graficamente imagem, é Musawwir (Criador, o Criador). Parece que

ambos aparecem: a fórmula é repetida dezassete vezes, e uma fórmula geral termina

. Ao rever o texto, é possível identificar uma fórmula conhecida e

está documentada em várias fontes: é uma das versões de "selo de profecia" ( Hatm /

Hatam al-nubuwwa ), que é dizer marca teria o Profeta para provar sua missão divina e

alívio. A maioria dos autores medievais que fazem relatório de volta para al-al-Hakim

Tirmiḏī (133-143/750-760 n, m. 255/869), ou Abu al-Nu ʿ aym Asfahani (n. 336/948,

m. 430/1038) e considerá-la como falsa hadith ( Batil ), o que não impediu a sua

propagação. Aqui, por exemplo, a menção do selo por al-Dahabi:

O Hafiz Abu 'l-Hattab b. Dihya l-Misri disse em seu livro al-tanwir fī Mawlid al-Basir

al-Nadir de Abu ʿ Abd Allāh Muhammad b. ʿ Alī b. al-Husayn b. BISR - [também]

conhecida como al-al-Hakim Tirmiḏī nome - ele disse que era a vedação entre as

omoplatas do mensageiro de Deus - que a oração ea salvação de Deus estejam sobre

ele - era como um ovo de pombo dentro do qual estava escrito: "Um Deus" e fora

"Você dirigeras onde quiser, e na verdade você está apoiado [por Deus]."

ووو وووو وو وووووو ووو وووووو ووو ووو وو ووو ووووو

وو ووووووو وووو وووو ووو ووو وو وووووو وووووو وووو

وو وو وووووو وو ووو وو ووووووو ووووووو: - و - ووووووو

ووو: ووو ووو ووو وووو ووو وووو وووووو وووو وووو و

وو ووووو وو وو ووووو وووووو: ووو وووو, وووو

وووووو: وووو ووو ووو وووو ووو . وو

Nas talismã, os termos antes esta fórmula pode ser comparado (mas não totalmente

identificado) para um variantes pouco mais desenvolvidos existentes no comentadores

tardios. Por exemplo, Ismā ʿ īl Haqqi (n. 1652, m. 1.725) dá a fórmula يخ بخ ي ت ه

يث ت جه ئت ح ش em sua exegese.Reconhece-se o início da fórmula talismã

Senegal. Nós, portanto, não vejo nenhuma conexão lá com o termo "amor".

Veja al-Dahabi tem Siyar al-ʿ Lām nubalā ʾ , ed. Su ʿ ayb al-Arna ʾ UT e Husayn al-

Asad, Beirute, assasat Mu ʾ al-Risala, 1996, I, p. 518-519, al-Ṣufūrī, Nuzhat al-maǧālis

muntaḫab wa-al-Nafa é ʾ, Cairo, al-Maktab al-ṯaqāfī li-l-Nasr wa-l-ʿ tawzī, 2004,

p. 341, Ibn Katir, Bidaayah al-wa-l-Nihaya, ed. ʿ Abd Allāh b. ʿ Abd al-Muhsin al-

Turki, Dār Hiǧr de 1997, VIII, p. 438, al-Suyuti, al-Hasa ʾ é al-aw kubra Kifayat al

Talib al-Hasa Labib fī ʾ é al-Habib , ed. Muḥammad Halil Harras, Cairo, Dar al-al-

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kutub hadita º, I, p. 53-54; Ismā ʿ īl Haqqi, Ruh al-Bayan , sl, MATBA ʿ um ʿ

Uṯmāniyya, 1330/1911-1912, VII, p. 190 (réimp. Beirute, Dar al-Fikr) .

Na p. 176, que se refere a "mulheres do Islã dentro da tabela: Khadija, Fátima, Aicha, e

Rahmatallah".Se Ḫadīǧa e ʿ Â ʾ ISA duas esposas do Profeta e sua filha Fátima, que

é Rahmatallah ? Acreditamos que esses termos só foram traduzidos "misericórdia de

Deus", indicando que essas três mulheres demonstrar misericórdia de Deus. Eles

realmente têm um estatuto especial na tradição islâmica, que são considerados os mais

exemplar. O texto árabe também parece se mover nessa direção, porque apenas os

nomes de Fátima e ʿ Â ʾ ISA são precedidos pela preposição -wa (e), o que sugere uma

lista de três nomes.

Na p. 226, tem um talismã " Yasin e Taha eo mesmo padrão cruzado, as letras iniciais

de Surah tope-meem ea palavra 'Ishq (amor apaixonado). " Podemos supor que isso não

é se a palavra ʿ ISQ mas três letras ʿ Ayn pecado QAF (que diferem apenas pela

presença de pontos diacríticos no SIN ) desde XLII sura começa com as letras Ha ʾ MIM

ʿ Ayn pecado QAF e é uma sigla do Alcorão como ya ʾ pecado e TA Ha ʾ ʾ . A palavra

tem muitos pontos diacríticos sobre o pecado (leitura ISQ ʿ for julgado procedente), mas

não em QAF , sugerindo que escrever diacríticos não está firmemente estabelecida neste

item. Outra hipótese sobre a presença desses sinais diacríticos é relatar a presença da

letra pecado . De fato, o pecado é muitas vezes representado com a letra por uma

extensão da linha de base. No entanto, neste caso, a interseção de Mim Ha ʾ e ʿ Ayn

pecado QAD é precisamente a carta pecado . O escriba foi querendo denunciar a

presença da carta, adicionando sinais diacríticos, como foi feito em alguns manuscritos

medievais. Marcar a presença da letra pecado era mais necessário do que outras siglas

utilizadas neste tipo de objeto ( TA Ha ʾ ʾ e ʾ Ya Sin ), são duas cartas em vez de três,

neste caso.

9 . Especialmente p. 229, afirma-se que " Ya thawwâb (?) problema porque escrever

um Tha ' , porque ele não aparece nas listas de nomes divinos e se é um erro de

ortografia (ou pronúncia), o nome divino é o mais próximo Tawwab, "perdoado" . " É

um falso problema, porque a varianteTawwab para Tawwab é atestada nos dicionários

árabes medievais. A Lisan al-ʿ árabe ( A língua dos árabes ) de Ibn Manzur (n.

630/1233, m. 711/1311-1312) afirma que tal Tawwab , Tawwab eAwwab são três

variantes da mesma palavra. Veja Ibn Manzur, Lisan al-ʿ árabe , ed. ʿ Abd Allāh ʿ l-

Kabir Ali, Muhammad Ahmad Hasb Allah e Muhammad Hashim al-Sadili, Cairo, Dar

al-Ma ʿ Arif, 1981, I, p. 518.

Créditos das fotos

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© coronel Aleppo (Alain Epelboin), UMR 7206 CNRS, Paris MNHN USM 106

Agradecemos Alain Epelboin por nos permitir usar as fotos da coleção e nos enviando

comentários que enriqueceram este post.

Para citar este post: Jean-Charles Coulon, "A arte secreta. Os escritos

talismã da África Ocidental ",O mundo dos gênios [Book

Search] http://djinns.hypotheses.org/84 , registrou 20 agosto de 2013, acessado ...