Les « arts du quotidien »

UN CONCEPT DESIGN : LES MEUBLES EN CARTON

UN CONCEPT DESIGN : LES MEUBLES EN CARTON

Œuvres étudiées :

Un document concernant la transformation d’une matière première telle que le bois en carton (SVT).

Référence à un concepteur actuel tendance dans la fabrication de meubles en carton (Technologie).

Document en rapport avec le coût de fabrication de tels meubles (Technologie).

Attentes pédagogiques :

Présentation assistée par ordinateur (diaporama type PowerPoint ou open office) avec présentation en classe.

Document papier retraçant l’exposé : introduction, développement avec illustrations et conclusion.

BONUS : Conception d’une maquette d’un meuble de salon en carton à l’échelle 1/5 par rapport à la taille réelle.

Critères d’appréciation :

Diaporama : Présentation orale dynamique, ne consistant pas à lire ses notes. Pertinence des illustrations. Transitions entre les diapositives et cohérence du cheminement.

Exposé papier : Introduction (présentation du sujet, annonce du plan ), développement (structuré au moins en deux parties avec des phrases de transition entre chacune d’elle, vocabulaire adapté et technique), conclusion (bilan de l’exposé, phrase d’ouverture).

BONUS : Le réalisme de la maquette. La prise en compte du choix et de la résistance des matériaux.

Attentes pour les élèves :

Identifier l’impact d’une transformation et d’un recyclage d’une matière première en termes de développement durable.

Identifier les propriétés pertinentes des matériaux de manière à répondre aux contraintes du cahier des charges.

Formaliser sans ambiguïté la notion de besoin. Cela devra être lié aux aspects économiques (budget, coût)

Rocking chair en carton, Frank Gehry (1972)

399€

Etagère carton 100% recyclé Grenelle

Meubles composés de Carton 100% recyclé ! Résistance aux charges de plus de 100 kg ! Respect de l'environnement ! Originalité de l'étagère !

Selon la finition désirée (nosusines fabriquent plusieursdizaines de types de papiers), lafeuille passe entre des rouleauxchauffés (calandres) qui com-priment et lissent sa surface. Des glaises spéciales peuventégalement être ajoutées pouraméliorer les propriétés de lafeuille (fini de surface, qualitéd’impression etc.). Durant l’opé-ration de bobinage de la feuille,on en vérifie électroniquementchaque caractéristique : teneur eneau, lissage, densité, couleur,opacité, résistance, etc. Les résul-tats de ces tests sont transmis parordinateur au poste de contrôleoù les ajustements sont effectués.

l’histoire du papier est une des plus remarquables qui soit. sa découverte parles chinois remonte en effet à plus de 2000 ans. le papier a longtemps étéfabriqué à partir de fibres de chanvre, de lin, puis de coton. l’augmentation de sa consommation provoqua la recherche de nouvelles matières premières.c’est à l’allemand keller qu’on doit l’idée de presser du bois contre une meule mouillée pour en extraire la fibre (1840). la pâte de bois était née. latechnologie papetière a cependant fait des pas de géant depuis cette époque,surtout au cours des 20 dernières années. les cinq grandes étapes de lafabrication du papier demeurent toutefois inchangées.

La mise en pâte La formation de la feuille La finitionLe blanchiment

L’approvisionnement en fibres

Indispensable, polyvalent et recyclable!

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lepapier5 étapes de fabricationDécouvrez les

2 Le bois est principalement constituéde fibres de cellulose collées ensemblepar une substance appelée lignine. Lafibre de l’épinette, un arbre largementrépandu chez nous, est reconnuecomme étant la meilleure au mondepour la fabrication du papier. Pourtransformer le bois en pâte, ces fibresdoivent être séparées.

La pâte mécanique est obtenue enpressant des billes écorcées sur desmeules en présence d’eau. Le procédéa été rendu plus efficace par le déchi-quetage préalable des copeaux dansdes raffineurs. Très souvent, ce défibrages’effectue en présence de vapeur ; leproduit obtenu est appelé «pâte ther-momécanique». L’ajout de réactifsdestinés à amorcer la séparation de la lignine et de la cellulose donneune pâte chimico-thermomécanique.Ces différents types de pâtes méca-niques conviennent, par exemple, à la fabrication de papier journal.

Pour la préparation de la pâte chimique(la plus connue est appelée « kraft »,qui signifie « fort » en allemand), lescopeaux sont cuits à haute pressiondans d’immenses autoclaves (lessi-veurs) en présence de produitschimiques. L’action combinée de cesderniers et de la chaleur permet dedissoudre la lignine et de libérer leslongues fibres du bois sans les briser.Les papiers à base de pâte chimiqueoffrent donc une grande résistance. Ils sont par exemple utilisés pourfabriquer des sacs d’épicerie.

Les papiers et cartons de récupérationutilisés dans la préparation de la pâterecyclée sont acheminés vers d’im-menses broyeurs (triturateurs) puis,mélangés à l’eau. Les contaminants(plastique, verre, métal, polystyrène,etc.) sont extraits de ce mélange àl’aide de tamis et d’un épurateur. Sinécessaire, la pâte obtenue est ensuitedésencrée par l’action combinéed’eau, de produits chimiques, dechaleur et d’énergie mécanique. Lapâte recyclée est souvent utilisée pourla fabrication du carton, du papierjournal et des papiers à usagesdomestiques et industriels : papier de toilette, essuie-tout, mouchoirs de papier, serviettes en papier, etc.

3 Pour fabriquer certains types depapiers et de cartons, le blanchi-ment de la pâte est nécessaire. Les produits alors utilisés servent àdissoudre ou à éliminer davantagede lignine, cet adhésif naturel quirelie les fibres de bois. Le produitobtenu est non seulement plusblanc, mais il a également moinstendance à jaunir avec le temps.Des recherches intensives et d’im-portants investissements ont permisà l’industrie de réduire considéra-blement l’impact environnementaldu blanchiment.

4 La pâte admise dans la caissed’arrivée contient généralementplus de 97 % d’eau. Elle est pro-jetée sur une toile en mouvement.L’action filtrante de cette dernière,combinée à celle d’un système de succion, permet d’extraire lamajeure partie de l’eau contenuedans la pâte et de former unefeuille. Le pressage de celle-ci entredes rouleaux permet d’enlever unequantité supplémentaire d’eau. Lafeuille passe ensuite à la section de la sécherie où, au contactd’immenses cylindres générale-ment chauffés à la vapeur, unegrande partie de l’eau résiduelleest évaporée. De nos jours, leséchage à l’infrarouge, le séchagesur coussins d’air et le séchage auxmicro-ondes sont des technologiesde pointe utilisées pour uniformiserle contenu en eau de la feuille.1 Très précieux, le bois des arbres sert

principalement à la production dematériaux de construction. Papiers etcartons sont en effet de plus en plusfabriqués à partir des sous-produitsdes scieries (copeaux, sciures etplanures) et des papiers et cartonsrecyclés. Le bois rond, provenant de la récolte en forêt, ne constitue doncplus qu’une source minime d’approvi-sionnement en fibres pour l’industriepapetière. Lorsque c’est encore le cas,les billes acheminées à l’usine sontécorcées. Les écorces sont récupéréeset utilisées comme combustibles pour produire de la vapeur et,occasionnellement, de l’électricité.

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Environnementdepuis une vingtaine d’années, les papetières ont investi d’énormes capitaux pour moderniser leursprocédés, favoriser la récupération, la réutilisation, le recyclage et la valorisation de l’eau, de l’énergie et de la fibre. ces efforts ont permis de réduire considérablement les rejets dans l’environnement. les résidus, rejets et émissions sont d’ailleurs soumis à des normes rigoureuses en matière de protection de l’environnement.

www.cifq.qc.ca • info@cifq.qc.ca

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30 % post-consommationÉdition 2004

Selon la finition désirée (nosusines fabriquent plusieursdizaines de types de papiers), lafeuille passe entre des rouleauxchauffés (calandres) qui com-priment et lissent sa surface. Des glaises spéciales peuventégalement être ajoutées pouraméliorer les propriétés de lafeuille (fini de surface, qualitéd’impression etc.). Durant l’opé-ration de bobinage de la feuille,on en vérifie électroniquementchaque caractéristique : teneur eneau, lissage, densité, couleur,opacité, résistance, etc. Les résul-tats de ces tests sont transmis parordinateur au poste de contrôleoù les ajustements sont effectués.

l’histoire du papier est une des plus remarquables qui soit. sa découverte parles chinois remonte en effet à plus de 2000 ans. le papier a longtemps étéfabriqué à partir de fibres de chanvre, de lin, puis de coton. l’augmentation de sa consommation provoqua la recherche de nouvelles matières premières.c’est à l’allemand keller qu’on doit l’idée de presser du bois contre une meule mouillée pour en extraire la fibre (1840). la pâte de bois était née. latechnologie papetière a cependant fait des pas de géant depuis cette époque,surtout au cours des 20 dernières années. les cinq grandes étapes de lafabrication du papier demeurent toutefois inchangées.

La mise en pâte La formation de la feuille La finitionLe blanchiment

L’approvisionnement en fibres

Indispensable, polyvalent et recyclable!

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2 Le bois est principalement constituéde fibres de cellulose collées ensemblepar une substance appelée lignine. Lafibre de l’épinette, un arbre largementrépandu chez nous, est reconnuecomme étant la meilleure au mondepour la fabrication du papier. Pourtransformer le bois en pâte, ces fibresdoivent être séparées.

La pâte mécanique est obtenue enpressant des billes écorcées sur desmeules en présence d’eau. Le procédéa été rendu plus efficace par le déchi-quetage préalable des copeaux dansdes raffineurs. Très souvent, ce défibrages’effectue en présence de vapeur ; leproduit obtenu est appelé «pâte ther-momécanique». L’ajout de réactifsdestinés à amorcer la séparation de la lignine et de la cellulose donneune pâte chimico-thermomécanique.Ces différents types de pâtes méca-niques conviennent, par exemple, à la fabrication de papier journal.

Pour la préparation de la pâte chimique(la plus connue est appelée « kraft »,qui signifie « fort » en allemand), lescopeaux sont cuits à haute pressiondans d’immenses autoclaves (lessi-veurs) en présence de produitschimiques. L’action combinée de cesderniers et de la chaleur permet dedissoudre la lignine et de libérer leslongues fibres du bois sans les briser.Les papiers à base de pâte chimiqueoffrent donc une grande résistance. Ils sont par exemple utilisés pourfabriquer des sacs d’épicerie.

Les papiers et cartons de récupérationutilisés dans la préparation de la pâterecyclée sont acheminés vers d’im-menses broyeurs (triturateurs) puis,mélangés à l’eau. Les contaminants(plastique, verre, métal, polystyrène,etc.) sont extraits de ce mélange àl’aide de tamis et d’un épurateur. Sinécessaire, la pâte obtenue est ensuitedésencrée par l’action combinéed’eau, de produits chimiques, dechaleur et d’énergie mécanique. Lapâte recyclée est souvent utilisée pourla fabrication du carton, du papierjournal et des papiers à usagesdomestiques et industriels : papier de toilette, essuie-tout, mouchoirs de papier, serviettes en papier, etc.

3 Pour fabriquer certains types depapiers et de cartons, le blanchi-ment de la pâte est nécessaire. Les produits alors utilisés servent àdissoudre ou à éliminer davantagede lignine, cet adhésif naturel quirelie les fibres de bois. Le produitobtenu est non seulement plusblanc, mais il a également moinstendance à jaunir avec le temps.Des recherches intensives et d’im-portants investissements ont permisà l’industrie de réduire considéra-blement l’impact environnementaldu blanchiment.

4 La pâte admise dans la caissed’arrivée contient généralementplus de 97 % d’eau. Elle est pro-jetée sur une toile en mouvement.L’action filtrante de cette dernière,combinée à celle d’un système de succion, permet d’extraire lamajeure partie de l’eau contenuedans la pâte et de former unefeuille. Le pressage de celle-ci entredes rouleaux permet d’enlever unequantité supplémentaire d’eau. Lafeuille passe ensuite à la section de la sécherie où, au contactd’immenses cylindres générale-ment chauffés à la vapeur, unegrande partie de l’eau résiduelleest évaporée. De nos jours, leséchage à l’infrarouge, le séchagesur coussins d’air et le séchage auxmicro-ondes sont des technologiesde pointe utilisées pour uniformiserle contenu en eau de la feuille.1 Très précieux, le bois des arbres sert

principalement à la production dematériaux de construction. Papiers etcartons sont en effet de plus en plusfabriqués à partir des sous-produitsdes scieries (copeaux, sciures etplanures) et des papiers et cartonsrecyclés. Le bois rond, provenant de la récolte en forêt, ne constitue doncplus qu’une source minime d’approvi-sionnement en fibres pour l’industriepapetière. Lorsque c’est encore le cas,les billes acheminées à l’usine sontécorcées. Les écorces sont récupéréeset utilisées comme combustibles pour produire de la vapeur et,occasionnellement, de l’électricité.

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Environnementdepuis une vingtaine d’années, les papetières ont investi d’énormes capitaux pour moderniser leursprocédés, favoriser la récupération, la réutilisation, le recyclage et la valorisation de l’eau, de l’énergie et de la fibre. ces efforts ont permis de réduire considérablement les rejets dans l’environnement. les résidus, rejets et émissions sont d’ailleurs soumis à des normes rigoureuses en matière de protection de l’environnement.

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Selon la finition désirée (nosusines fabriquent plusieursdizaines de types de papiers), lafeuille passe entre des rouleauxchauffés (calandres) qui com-priment et lissent sa surface. Des glaises spéciales peuventégalement être ajoutées pouraméliorer les propriétés de lafeuille (fini de surface, qualitéd’impression etc.). Durant l’opé-ration de bobinage de la feuille,on en vérifie électroniquementchaque caractéristique : teneur eneau, lissage, densité, couleur,opacité, résistance, etc. Les résul-tats de ces tests sont transmis parordinateur au poste de contrôleoù les ajustements sont effectués.

l’histoire du papier est une des plus remarquables qui soit. sa découverte parles chinois remonte en effet à plus de 2000 ans. le papier a longtemps étéfabriqué à partir de fibres de chanvre, de lin, puis de coton. l’augmentation de sa consommation provoqua la recherche de nouvelles matières premières.c’est à l’allemand keller qu’on doit l’idée de presser du bois contre une meule mouillée pour en extraire la fibre (1840). la pâte de bois était née. latechnologie papetière a cependant fait des pas de géant depuis cette époque,surtout au cours des 20 dernières années. les cinq grandes étapes de lafabrication du papier demeurent toutefois inchangées.

La mise en pâte La formation de la feuille La finitionLe blanchiment

L’approvisionnement en fibres

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2 Le bois est principalement constituéde fibres de cellulose collées ensemblepar une substance appelée lignine. Lafibre de l’épinette, un arbre largementrépandu chez nous, est reconnuecomme étant la meilleure au mondepour la fabrication du papier. Pourtransformer le bois en pâte, ces fibresdoivent être séparées.

La pâte mécanique est obtenue enpressant des billes écorcées sur desmeules en présence d’eau. Le procédéa été rendu plus efficace par le déchi-quetage préalable des copeaux dansdes raffineurs. Très souvent, ce défibrages’effectue en présence de vapeur ; leproduit obtenu est appelé «pâte ther-momécanique». L’ajout de réactifsdestinés à amorcer la séparation de la lignine et de la cellulose donneune pâte chimico-thermomécanique.Ces différents types de pâtes méca-niques conviennent, par exemple, à la fabrication de papier journal.

Pour la préparation de la pâte chimique(la plus connue est appelée « kraft »,qui signifie « fort » en allemand), lescopeaux sont cuits à haute pressiondans d’immenses autoclaves (lessi-veurs) en présence de produitschimiques. L’action combinée de cesderniers et de la chaleur permet dedissoudre la lignine et de libérer leslongues fibres du bois sans les briser.Les papiers à base de pâte chimiqueoffrent donc une grande résistance. Ils sont par exemple utilisés pourfabriquer des sacs d’épicerie.

Les papiers et cartons de récupérationutilisés dans la préparation de la pâterecyclée sont acheminés vers d’im-menses broyeurs (triturateurs) puis,mélangés à l’eau. Les contaminants(plastique, verre, métal, polystyrène,etc.) sont extraits de ce mélange àl’aide de tamis et d’un épurateur. Sinécessaire, la pâte obtenue est ensuitedésencrée par l’action combinéed’eau, de produits chimiques, dechaleur et d’énergie mécanique. Lapâte recyclée est souvent utilisée pourla fabrication du carton, du papierjournal et des papiers à usagesdomestiques et industriels : papier de toilette, essuie-tout, mouchoirs de papier, serviettes en papier, etc.

3 Pour fabriquer certains types depapiers et de cartons, le blanchi-ment de la pâte est nécessaire. Les produits alors utilisés servent àdissoudre ou à éliminer davantagede lignine, cet adhésif naturel quirelie les fibres de bois. Le produitobtenu est non seulement plusblanc, mais il a également moinstendance à jaunir avec le temps.Des recherches intensives et d’im-portants investissements ont permisà l’industrie de réduire considéra-blement l’impact environnementaldu blanchiment.

4 La pâte admise dans la caissed’arrivée contient généralementplus de 97 % d’eau. Elle est pro-jetée sur une toile en mouvement.L’action filtrante de cette dernière,combinée à celle d’un système de succion, permet d’extraire lamajeure partie de l’eau contenuedans la pâte et de former unefeuille. Le pressage de celle-ci entredes rouleaux permet d’enlever unequantité supplémentaire d’eau. Lafeuille passe ensuite à la section de la sécherie où, au contactd’immenses cylindres générale-ment chauffés à la vapeur, unegrande partie de l’eau résiduelleest évaporée. De nos jours, leséchage à l’infrarouge, le séchagesur coussins d’air et le séchage auxmicro-ondes sont des technologiesde pointe utilisées pour uniformiserle contenu en eau de la feuille.1 Très précieux, le bois des arbres sert

principalement à la production dematériaux de construction. Papiers etcartons sont en effet de plus en plusfabriqués à partir des sous-produitsdes scieries (copeaux, sciures etplanures) et des papiers et cartonsrecyclés. Le bois rond, provenant de la récolte en forêt, ne constitue doncplus qu’une source minime d’approvi-sionnement en fibres pour l’industriepapetière. Lorsque c’est encore le cas,les billes acheminées à l’usine sontécorcées. Les écorces sont récupéréeset utilisées comme combustibles pour produire de la vapeur et,occasionnellement, de l’électricité.

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Environnementdepuis une vingtaine d’années, les papetières ont investi d’énormes capitaux pour moderniser leursprocédés, favoriser la récupération, la réutilisation, le recyclage et la valorisation de l’eau, de l’énergie et de la fibre. ces efforts ont permis de réduire considérablement les rejets dans l’environnement. les résidus, rejets et émissions sont d’ailleurs soumis à des normes rigoureuses en matière de protection de l’environnement.

www.cifq.qc.ca • info@cifq.qc.ca

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30 % post-consommationÉdition 2004

Selon la finition désirée (nosusines fabriquent plusieursdizaines de types de papiers), lafeuille passe entre des rouleauxchauffés (calandres) qui com-priment et lissent sa surface. Des glaises spéciales peuventégalement être ajoutées pouraméliorer les propriétés de lafeuille (fini de surface, qualitéd’impression etc.). Durant l’opé-ration de bobinage de la feuille,on en vérifie électroniquementchaque caractéristique : teneur eneau, lissage, densité, couleur,opacité, résistance, etc. Les résul-tats de ces tests sont transmis parordinateur au poste de contrôleoù les ajustements sont effectués.

l’histoire du papier est une des plus remarquables qui soit. sa découverte parles chinois remonte en effet à plus de 2000 ans. le papier a longtemps étéfabriqué à partir de fibres de chanvre, de lin, puis de coton. l’augmentation de sa consommation provoqua la recherche de nouvelles matières premières.c’est à l’allemand keller qu’on doit l’idée de presser du bois contre une meule mouillée pour en extraire la fibre (1840). la pâte de bois était née. latechnologie papetière a cependant fait des pas de géant depuis cette époque,surtout au cours des 20 dernières années. les cinq grandes étapes de lafabrication du papier demeurent toutefois inchangées.

La mise en pâte La formation de la feuille La finitionLe blanchiment

L’approvisionnement en fibres

Indispensable, polyvalent et recyclable!

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2 Le bois est principalement constituéde fibres de cellulose collées ensemblepar une substance appelée lignine. Lafibre de l’épinette, un arbre largementrépandu chez nous, est reconnuecomme étant la meilleure au mondepour la fabrication du papier. Pourtransformer le bois en pâte, ces fibresdoivent être séparées.

La pâte mécanique est obtenue enpressant des billes écorcées sur desmeules en présence d’eau. Le procédéa été rendu plus efficace par le déchi-quetage préalable des copeaux dansdes raffineurs. Très souvent, ce défibrages’effectue en présence de vapeur ; leproduit obtenu est appelé «pâte ther-momécanique». L’ajout de réactifsdestinés à amorcer la séparation de la lignine et de la cellulose donneune pâte chimico-thermomécanique.Ces différents types de pâtes méca-niques conviennent, par exemple, à la fabrication de papier journal.

Pour la préparation de la pâte chimique(la plus connue est appelée « kraft »,qui signifie « fort » en allemand), lescopeaux sont cuits à haute pressiondans d’immenses autoclaves (lessi-veurs) en présence de produitschimiques. L’action combinée de cesderniers et de la chaleur permet dedissoudre la lignine et de libérer leslongues fibres du bois sans les briser.Les papiers à base de pâte chimiqueoffrent donc une grande résistance. Ils sont par exemple utilisés pourfabriquer des sacs d’épicerie.

Les papiers et cartons de récupérationutilisés dans la préparation de la pâterecyclée sont acheminés vers d’im-menses broyeurs (triturateurs) puis,mélangés à l’eau. Les contaminants(plastique, verre, métal, polystyrène,etc.) sont extraits de ce mélange àl’aide de tamis et d’un épurateur. Sinécessaire, la pâte obtenue est ensuitedésencrée par l’action combinéed’eau, de produits chimiques, dechaleur et d’énergie mécanique. Lapâte recyclée est souvent utilisée pourla fabrication du carton, du papierjournal et des papiers à usagesdomestiques et industriels : papier de toilette, essuie-tout, mouchoirs de papier, serviettes en papier, etc.

3 Pour fabriquer certains types depapiers et de cartons, le blanchi-ment de la pâte est nécessaire. Les produits alors utilisés servent àdissoudre ou à éliminer davantagede lignine, cet adhésif naturel quirelie les fibres de bois. Le produitobtenu est non seulement plusblanc, mais il a également moinstendance à jaunir avec le temps.Des recherches intensives et d’im-portants investissements ont permisà l’industrie de réduire considéra-blement l’impact environnementaldu blanchiment.

4 La pâte admise dans la caissed’arrivée contient généralementplus de 97 % d’eau. Elle est pro-jetée sur une toile en mouvement.L’action filtrante de cette dernière,combinée à celle d’un système de succion, permet d’extraire lamajeure partie de l’eau contenuedans la pâte et de former unefeuille. Le pressage de celle-ci entredes rouleaux permet d’enlever unequantité supplémentaire d’eau. Lafeuille passe ensuite à la section de la sécherie où, au contactd’immenses cylindres générale-ment chauffés à la vapeur, unegrande partie de l’eau résiduelleest évaporée. De nos jours, leséchage à l’infrarouge, le séchagesur coussins d’air et le séchage auxmicro-ondes sont des technologiesde pointe utilisées pour uniformiserle contenu en eau de la feuille.1 Très précieux, le bois des arbres sert

principalement à la production dematériaux de construction. Papiers etcartons sont en effet de plus en plusfabriqués à partir des sous-produitsdes scieries (copeaux, sciures etplanures) et des papiers et cartonsrecyclés. Le bois rond, provenant de la récolte en forêt, ne constitue doncplus qu’une source minime d’approvi-sionnement en fibres pour l’industriepapetière. Lorsque c’est encore le cas,les billes acheminées à l’usine sontécorcées. Les écorces sont récupéréeset utilisées comme combustibles pour produire de la vapeur et,occasionnellement, de l’électricité.

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Environnementdepuis une vingtaine d’années, les papetières ont investi d’énormes capitaux pour moderniser leursprocédés, favoriser la récupération, la réutilisation, le recyclage et la valorisation de l’eau, de l’énergie et de la fibre. ces efforts ont permis de réduire considérablement les rejets dans l’environnement. les résidus, rejets et émissions sont d’ailleurs soumis à des normes rigoureuses en matière de protection de l’environnement.

www.cifq.qc.ca • info@cifq.qc.ca

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l’histoire du papier est une des plus remarquables qui soit. sa découverte parles chinois remonte en effet à plus de 2000 ans. le papier a longtemps étéfabriqué à partir de fibres de chanvre, de lin, puis de coton. l’augmentation de sa consommation provoqua la recherche de nouvelles matières premières.c’est à l’allemand keller qu’on doit l’idée de presser du bois contre une meule mouillée pour en extraire la fibre (1840). la pâte de bois était née. latechnologie papetière a cependant fait des pas de géant depuis cette époque,surtout au cours des 20 dernières années. les cinq grandes étapes de lafabrication du papier demeurent toutefois inchangées.

La mise en pâte La formation de la feuille La finitionLe blanchiment

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La pâte mécanique est obtenue enpressant des billes écorcées sur desmeules en présence d’eau. Le procédéa été rendu plus efficace par le déchi-quetage préalable des copeaux dansdes raffineurs. Très souvent, ce défibrages’effectue en présence de vapeur ; leproduit obtenu est appelé «pâte ther-momécanique». L’ajout de réactifsdestinés à amorcer la séparation de la lignine et de la cellulose donneune pâte chimico-thermomécanique.Ces différents types de pâtes méca-niques conviennent, par exemple, à la fabrication de papier journal.

Pour la préparation de la pâte chimique(la plus connue est appelée « kraft »,qui signifie « fort » en allemand), lescopeaux sont cuits à haute pressiondans d’immenses autoclaves (lessi-veurs) en présence de produitschimiques. L’action combinée de cesderniers et de la chaleur permet dedissoudre la lignine et de libérer leslongues fibres du bois sans les briser.Les papiers à base de pâte chimiqueoffrent donc une grande résistance. Ils sont par exemple utilisés pourfabriquer des sacs d’épicerie.

Les papiers et cartons de récupérationutilisés dans la préparation de la pâterecyclée sont acheminés vers d’im-menses broyeurs (triturateurs) puis,mélangés à l’eau. Les contaminants(plastique, verre, métal, polystyrène,etc.) sont extraits de ce mélange àl’aide de tamis et d’un épurateur. Sinécessaire, la pâte obtenue est ensuitedésencrée par l’action combinéed’eau, de produits chimiques, dechaleur et d’énergie mécanique. Lapâte recyclée est souvent utilisée pourla fabrication du carton, du papierjournal et des papiers à usagesdomestiques et industriels : papier de toilette, essuie-tout, mouchoirs de papier, serviettes en papier, etc.

3 Pour fabriquer certains types depapiers et de cartons, le blanchi-ment de la pâte est nécessaire. Les produits alors utilisés servent àdissoudre ou à éliminer davantagede lignine, cet adhésif naturel quirelie les fibres de bois. Le produitobtenu est non seulement plusblanc, mais il a également moinstendance à jaunir avec le temps.Des recherches intensives et d’im-portants investissements ont permisà l’industrie de réduire considéra-blement l’impact environnementaldu blanchiment.

4 La pâte admise dans la caissed’arrivée contient généralementplus de 97 % d’eau. Elle est pro-jetée sur une toile en mouvement.L’action filtrante de cette dernière,combinée à celle d’un système de succion, permet d’extraire lamajeure partie de l’eau contenuedans la pâte et de former unefeuille. Le pressage de celle-ci entredes rouleaux permet d’enlever unequantité supplémentaire d’eau. Lafeuille passe ensuite à la section de la sécherie où, au contactd’immenses cylindres générale-ment chauffés à la vapeur, unegrande partie de l’eau résiduelleest évaporée. De nos jours, leséchage à l’infrarouge, le séchagesur coussins d’air et le séchage auxmicro-ondes sont des technologiesde pointe utilisées pour uniformiserle contenu en eau de la feuille.1 Très précieux, le bois des arbres sert

principalement à la production dematériaux de construction. Papiers etcartons sont en effet de plus en plusfabriqués à partir des sous-produitsdes scieries (copeaux, sciures etplanures) et des papiers et cartonsrecyclés. Le bois rond, provenant de la récolte en forêt, ne constitue doncplus qu’une source minime d’approvi-sionnement en fibres pour l’industriepapetière. Lorsque c’est encore le cas,les billes acheminées à l’usine sontécorcées. Les écorces sont récupéréeset utilisées comme combustibles pour produire de la vapeur et,occasionnellement, de l’électricité.

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Environnementdepuis une vingtaine d’années, les papetières ont investi d’énormes capitaux pour moderniser leursprocédés, favoriser la récupération, la réutilisation, le recyclage et la valorisation de l’eau, de l’énergie et de la fibre. ces efforts ont permis de réduire considérablement les rejets dans l’environnement. les résidus, rejets et émissions sont d’ailleurs soumis à des normes rigoureuses en matière de protection de l’environnement.

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30 % post-consommationÉdition 2004

Selon la finition désirée (nosusines fabriquent plusieursdizaines de types de papiers), lafeuille passe entre des rouleauxchauffés (calandres) qui com-priment et lissent sa surface. Des glaises spéciales peuventégalement être ajoutées pouraméliorer les propriétés de lafeuille (fini de surface, qualitéd’impression etc.). Durant l’opé-ration de bobinage de la feuille,on en vérifie électroniquementchaque caractéristique : teneur eneau, lissage, densité, couleur,opacité, résistance, etc. Les résul-tats de ces tests sont transmis parordinateur au poste de contrôleoù les ajustements sont effectués.

l’histoire du papier est une des plus remarquables qui soit. sa découverte parles chinois remonte en effet à plus de 2000 ans. le papier a longtemps étéfabriqué à partir de fibres de chanvre, de lin, puis de coton. l’augmentation de sa consommation provoqua la recherche de nouvelles matières premières.c’est à l’allemand keller qu’on doit l’idée de presser du bois contre une meule mouillée pour en extraire la fibre (1840). la pâte de bois était née. latechnologie papetière a cependant fait des pas de géant depuis cette époque,surtout au cours des 20 dernières années. les cinq grandes étapes de lafabrication du papier demeurent toutefois inchangées.

La mise en pâte La formation de la feuille La finitionLe blanchiment

L’approvisionnement en fibres

Indispensable, polyvalent et recyclable!

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2 Le bois est principalement constituéde fibres de cellulose collées ensemblepar une substance appelée lignine. Lafibre de l’épinette, un arbre largementrépandu chez nous, est reconnuecomme étant la meilleure au mondepour la fabrication du papier. Pourtransformer le bois en pâte, ces fibresdoivent être séparées.

La pâte mécanique est obtenue enpressant des billes écorcées sur desmeules en présence d’eau. Le procédéa été rendu plus efficace par le déchi-quetage préalable des copeaux dansdes raffineurs. Très souvent, ce défibrages’effectue en présence de vapeur ; leproduit obtenu est appelé «pâte ther-momécanique». L’ajout de réactifsdestinés à amorcer la séparation de la lignine et de la cellulose donneune pâte chimico-thermomécanique.Ces différents types de pâtes méca-niques conviennent, par exemple, à la fabrication de papier journal.

Pour la préparation de la pâte chimique(la plus connue est appelée « kraft »,qui signifie « fort » en allemand), lescopeaux sont cuits à haute pressiondans d’immenses autoclaves (lessi-veurs) en présence de produitschimiques. L’action combinée de cesderniers et de la chaleur permet dedissoudre la lignine et de libérer leslongues fibres du bois sans les briser.Les papiers à base de pâte chimiqueoffrent donc une grande résistance. Ils sont par exemple utilisés pourfabriquer des sacs d’épicerie.

Les papiers et cartons de récupérationutilisés dans la préparation de la pâterecyclée sont acheminés vers d’im-menses broyeurs (triturateurs) puis,mélangés à l’eau. Les contaminants(plastique, verre, métal, polystyrène,etc.) sont extraits de ce mélange àl’aide de tamis et d’un épurateur. Sinécessaire, la pâte obtenue est ensuitedésencrée par l’action combinéed’eau, de produits chimiques, dechaleur et d’énergie mécanique. Lapâte recyclée est souvent utilisée pourla fabrication du carton, du papierjournal et des papiers à usagesdomestiques et industriels : papier de toilette, essuie-tout, mouchoirs de papier, serviettes en papier, etc.

3 Pour fabriquer certains types depapiers et de cartons, le blanchi-ment de la pâte est nécessaire. Les produits alors utilisés servent àdissoudre ou à éliminer davantagede lignine, cet adhésif naturel quirelie les fibres de bois. Le produitobtenu est non seulement plusblanc, mais il a également moinstendance à jaunir avec le temps.Des recherches intensives et d’im-portants investissements ont permisà l’industrie de réduire considéra-blement l’impact environnementaldu blanchiment.

4 La pâte admise dans la caissed’arrivée contient généralementplus de 97 % d’eau. Elle est pro-jetée sur une toile en mouvement.L’action filtrante de cette dernière,combinée à celle d’un système de succion, permet d’extraire lamajeure partie de l’eau contenuedans la pâte et de former unefeuille. Le pressage de celle-ci entredes rouleaux permet d’enlever unequantité supplémentaire d’eau. Lafeuille passe ensuite à la section de la sécherie où, au contactd’immenses cylindres générale-ment chauffés à la vapeur, unegrande partie de l’eau résiduelleest évaporée. De nos jours, leséchage à l’infrarouge, le séchagesur coussins d’air et le séchage auxmicro-ondes sont des technologiesde pointe utilisées pour uniformiserle contenu en eau de la feuille.1 Très précieux, le bois des arbres sert

principalement à la production dematériaux de construction. Papiers etcartons sont en effet de plus en plusfabriqués à partir des sous-produitsdes scieries (copeaux, sciures etplanures) et des papiers et cartonsrecyclés. Le bois rond, provenant de la récolte en forêt, ne constitue doncplus qu’une source minime d’approvi-sionnement en fibres pour l’industriepapetière. Lorsque c’est encore le cas,les billes acheminées à l’usine sontécorcées. Les écorces sont récupéréeset utilisées comme combustibles pour produire de la vapeur et,occasionnellement, de l’électricité.

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Environnementdepuis une vingtaine d’années, les papetières ont investi d’énormes capitaux pour moderniser leursprocédés, favoriser la récupération, la réutilisation, le recyclage et la valorisation de l’eau, de l’énergie et de la fibre. ces efforts ont permis de réduire considérablement les rejets dans l’environnement. les résidus, rejets et émissions sont d’ailleurs soumis à des normes rigoureuses en matière de protection de l’environnement.

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