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Publireportage Un laboratoire de Bactériologie-Hygiène parie sur le WASP pour améliorer la première étape de la prise en charge de ses analyses Professeur Nicole Marty, chef de service du Laboratoire Bactériologie-Hygiène. « Les équipements des plateaux techniques de virologie, bactériologie et parasito-mycologie viennent d’être mutualisés. A termes, le personnel le sera également ». > Pouvez-vous nous présenter votre laboratoire ? Professeur Nicole Marty, chef de ser- vice – Notre laboratoire, situé au sein d’un Institut Fédératif de Biologie, assure l’ensemble des analyses de bactériologie et hygiène pour le CHU de Toulouse comprenant près de 3000 lits. Le labo- ratoire prend en charge ces analyses par des techniques de culture classiques, de sérologie et de biologie moléculaire. Au total, selon la nomenclature nationale des actes de biologie en B, le laboratoire Bac- tériologie-Hygiène du CHU de Toulouse réalise une activité de 22 millions de B et traite près de 800 prélèvements par jour. Du lundi au vendredi, le laboratoire est ouvert de 8h00 à 20h00, le samedi de 8h00 à 18h00 et le dimanche de 7h00 à 15h00. En dehors de ces horaires, un laboratoire de garde multidisciplinaire assure le relais. Une profonde restructuration est en cours avec mise en place d’un plateau technique d’infectiologie mutualisé entre les trois disciplines de virologie, parasitologie- mycologie et bactériologie-hygiène. > Vous êtes un des premiers CHU à innover dans l’automatisation de la partie ensemencement, pourquoi ce choix ? Nicole Marty – Le volet ensemencement est une étape primordiale pour aboutir à une analyse de qualité : elle doit être à la fois rapide et efficace. Avant l’arri- vée du WASP, le 1 mars 2013, tout était entièrement manuel et le personnel était sujet à de nombreux troubles musculo- squelettiques (TMS). Une situation qui entrainait un certain mal-être de l’équipe et une multiplication d’arrêts de travail. L’automatisation s’est alors imposée pour palier à cet inconvénient. Le WASP a tout de suite séduit le personnel par son grand automatisme, en particulier le débouchage- rebouchage des tubes. De quoi limiter les accidents et les risques associés à des gestes répétitifs et nuisibles pour les opérateurs. > Quels ont été vos critères de choix pour sélectionner l’automate WASP de Copan/ Siemens ? Nicole Marty – Depuis 2009, nous guettions les machines proposées par les différents fournisseurs. Après avoir pesé le pour et le contre, nous avons lancé un appel d’offre. Trois machines ont répondu à l’appel et, après une période d’essai des trois machines sur site, une notation a été effectuée par des représentants du personnel technique, des biologistes et de l’encadrement des deux disciplines utilisatrices, la bactériologie et la mycologie. Le WASP s’est distingué sur « 20 à 30% du travail reste manuel, notamment pour les dilutions. » Juin 2013 Le WalkAway® Specimen Processor (WASP) est le premier système complétement automatisé qui permet d’ensemencer des échantillons humains de toutes sortes : urines, écouvillons en milieu de transport liquide, selles… En plus d’améliorer la traçabilité des milieux ensemencés pour chaque échantillon, le WASP garantit une qualité et une rapidité d’ensemencement capitales pour optimiser le rendu des résultats aux patients. C’est l’ensemble de ces avantages qui a séduit le laboratoire Bactériologie- Hygiène du CHU de Toulouse. Publi_ensemenseur WASP_Biologiste64.indd 2 10/06/13 17:52

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Professeur Nicole Marty, chef de service du Laboratoire Bactériologie-Hygiène. « Les équipements des plateaux

techniques de virologie, bactériologie et parasito-mycologie viennent d’être mutualisés. A termes,

le personnel le sera également ».

> Pouvez-vous nous présenter votre laboratoire ?

Professeur Nicole Marty, chef de ser-vice – Notre laboratoire, situé au sein d’un Institut Fédératif de Biologie, assure l’ensemble des analyses de bactériologie et hygiène pour le CHU de Toulouse comprenant près de 3000 lits. Le labo-ratoire prend en charge ces analyses par des techniques de culture classiques, de sérologie et de biologie moléculaire. Au total, selon la nomenclature nationale des actes de biologie en B, le laboratoire Bac-tériologie-Hygiène du CHU de Toulouse réalise une activité de 22 millions de B et traite près de 800 prélèvements par jour. Du lundi au vendredi, le laboratoire est ouvert de 8h00 à 20h00, le samedi de 8h00 à 18h00 et le dimanche de 7h00 à 15h00. En dehors de ces horaires, un laboratoire de garde multidisciplinaire assure le relais.

Une profonde restructuration est en cours avec mise en place d’un plateau technique d’infectiologie mutualisé entre les trois disciplines de virologie, parasitologie-mycologie et bactériologie-hygiène.

> Vous êtes un des premiers CHU à innover dans l’automatisation de la partie ensemencement, pourquoi ce choix ?

Nicole Marty – Le volet ensemencement est une étape primordiale pour aboutir à une analyse de qualité : elle doit être à la fois rapide et effi cace. Avant l’arri-vée du WASP, le 1 mars 2013, tout était entièrement manuel et le personnel était sujet à de nombreux troubles musculo-squelettiques (TMS). Une situation qui entrainait un certain mal-être de l’équipe et une multiplication d’arrêts de travail.

L’automatisation s’est alors imposée pour palier à cet inconvénient. Le WASP a tout de suite séduit le personnel par son grand automatisme, en particulier le débouchage-rebouchage des tubes. De quoi limiter les accidents et les risques associés à des gestes répétitifs et nuisibles pour les opérateurs.

> Quels ont été vos critères de choix pour sélectionner l’automate WASP de Copan/Siemens ?

Nicole Marty – Depuis 2009, nous guettions les machines proposées par les différents fournisseurs. Après avoir pesé le pour et le contre, nous avons lancé un appel d’offre. Trois machines ont répondu à l’appel et, après une période d’essai des trois machines sur site, une notation a été effectuée par des représentants du personnel technique, des biologistes et de l’encadrement des deux disciplines utilisatrices, la bactériologie et la mycologie. Le WASP s’est distingué sur

« 20 à 30% du travail reste manuel, notamment pour les dilutions. »

Juin 2013

Le WalkAway® Specimen Processor (WASP) est le premier système complétement automatisé qui permet d’ensemencer des échantillons humains de toutes sortes : urines, écouvillons en milieu de transport liquide, selles… En plus d’améliorer la traçabilité des milieux ensemencés pour chaque échantillon, le WASP garantit une qualité et une rapidité d’ensemencement capitales pour optimiser le rendu des résultats aux patients. C’est l’ensemble de ces avantages qui a séduit le laboratoire Bactériologie-Hygiène du CHU de Toulouse.

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Page 2: Un laboratoire de Bactériologie-Hygiène Publireportage...techniques de virologie, bactériologie et˜parasito-mycologie viennent d’être mutualisés. A termes, le personnel le

plusieurs critères, en particulier sa haute automatisation, sa conception et sa fi abilité. D’autre part, après avoir visité l’usine Copan et un Centre hospitalier utilisateur de la machine à Milan, nous avions pu constater le savoir-faire technique de la conception d’une part et les avancées en matière de performance de la machine, d’autre part.

> Comment avez-vous impliqué le personnel du laboratoire dans ce changement, important pour la paillasse de Bactériologie ?

Nicole Marty – Le personnel revendiquaitdéjà l’envie de travailler avec un ensemen-ceur le plus automatique possible. Après réception de l’appareil, la société Siemens a formé durant 15 jours l’ensemble des techniciens dont 8 référents et un biologiste responsable. Globalement, l’ensemble des participants étaient très satisfaits de cet encadrement. A présent, la transmission des savoirs au reste du personnel est plus compliquée à planifi er mais au fi l du temps, l’équipe s’approprie le WASP.

> Les milieux de transport liquides constituent une particularité du WASP. Qu’en pensez-vous ?

Nicole Marty – Je ne vois pas d’incon-vénient à ce type de milieu de transport et plutôt un avantage quant à la dispersion de l’échantillonnage après agitation. Le changement de l’écouvillon pour un écou-villon fl oqué est aussi un avantage. Bien sûr, il a fallu changer les habitudes dans l’ensemble des services cliniques, ce qui prend toujours un peu de temps.

> En termes d’organisation, quels bénéfi ces avez-vous constatés ?

Nicole Marty – Il est encore trop tôt pour évaluer l’ensemble des bénéfi ces du WASP car les équipes sont toujours dans une phase d’apprentissage et d’appropriation de l’appareil. La période de formation n’est pas encore achevée. Malgré tout, nous avons noté une satisfaction globale du personnel quant à l’économie de gestes répétitifs et une bonne qualité et reproductibilité des ensemencements. A terme, lorsque l’ensemble du personnel aura l’automate bien en main, nous prévoyons un gain de temps qui conduira, je l’espère, à une réduction du temps technique. D’un point de vue méthodique, l’utilisation d’un ensemenceur nous a amené à revoir nos pratiques et à réduire le nombre de milieux de culture sans altérer la qualité de notre travail. Aujourd’hui, nous en utilisons 14 différents afi n de limiter au maximum les erreurs de chargement de la machine. Et comme toute nouveauté, l’arrivée du WASP s’est aussi accompagnée d’une réfl exion sur le fonctionnement général du laboratoire. Nous avons donc réorganisé la prise en charge analytique afi n d’améliorer le Work Flow. De plus, sachant que le laboratoire de mycologie utilise aussi le WASP, une mutualisation des personnels a été amorcée.

« Avec le WASP, nos gestes diminuent », remarque cette technicienne.

Ce technicien référent vérifi e le WASP en fonctionnement.

Juin 2013

> Pensez-vous que cette automatisation puisse faciliter la démarche d’accréditation au sein du laboratoire ?

Nicole Marty – Sans aucun doute ! L’ac-quisition du WASP a permis de faciliter la validation des procédures dans notre démarche d’accréditation du COFRAC. Aujourd’hui les ensemencements des différents types de prélèvements ont tous été validés. > Souhaitez-vous poursuivre

l’automatisation du laboratoire, si oui dans quelles directions ?

Nicole Marty – Certes nous avons récem-ment acquis deux WASP mais depuis longtemps déjà, le laboratoire Bactério-logie-Hygiène était équipé d’automates pour incuber les hémocultures et réaliser les identifi cations et antibiogrammes. Alors assurément, nous restons dans la dynamique d’automatisation. D’ailleurs, nous sommes en cours d’acquisition d’un spectromètre de masse. La prochaine étape, quant à elle, sera l’achat d’étuves « intelligentes » ayant la capacité de détecter rapidement la pousse bactérienne sur les milieux ensemencés. Ainsi, l’automatisation demeure notre point d’orgue car elle permet de perfec-tionner nos vitesses d’analyse. Le but ? Rendre les résultats aux patients dans les meilleurs délais pour améliorer la prise en charge thérapeutique.

Immeuble Grand Angle9 boulevard Finot93527 Saint Denis Cedex 2

Tél. : +33 (0)1 49 22 31 00Fax : +33 (0)1 49 22 99 87

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