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JANVIER 2015 URTARRILA | N°0 / 0 ZKIA | GRATUIT / URRIRIK l’info noir sur blanc Un nouveau média pour le Pays Basque MEDIABASK va prochainement présenter son premier numéro de l'hebdomadaire papier. Avec les sites d'information continue www.mediabask.eus et www.kazeta.eus, MEDIABASK L’HEBDO offrira une information sur le Pays Basque indépendante de tout pouvoir politique et économique. Ce numéro distribué gratuitement vous permet de découvrir MEDIABASK, avant la sortie officielle de son hebdomadaire papier MEDIABASK, L'HEBDO tous les jeudis à partir du mois de mars. Photo : Sylvain Sencristo

Un nouveau média pour le Pays BasquePays Basque. Parler du Pays Basque depuis le Pays Basque, en prenant en compte toutes ses réa-lités, dans le but de l’accompagner dans son

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Page 1: Un nouveau média pour le Pays BasquePays Basque. Parler du Pays Basque depuis le Pays Basque, en prenant en compte toutes ses réa-lités, dans le but de l’accompagner dans son

JANVIER 2015 URTARRILA | N°0 / 0 ZKIA | GRATUIT / URRIRIKl’info noir sur blanc

Un nouveau médiapour le Pays BasqueMEDIABASK va prochainement présenter son premier numéro de l'hebdomadaire papier. Avec lessites d'information continue www.mediabask.eus et www.kazeta.eus, MEDIABASK L’HEBDO offriraune information sur le Pays Basque indépendante de tout pouvoir politique et économique.

Ce numéro distribué gratuitement vous permet de découvrir MEDIABASK, avant la sortie officielle de son hebdomadaire papier MEDIABASK, L'HEBDO tous les jeudis à partir du mois de mars.

Photo : Sylvain Sencristo

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mediabask • Num. 0 • Janvier 2015 • 0 Zkia. • 2015 Urtarrila2

Sommaire

ACTUALITEUne équipe prête à accompagner le Pays Basque > p.4

OPINIONFace à face entre Hazketa 2010 et Bil Ta Garbi> p. 8

DOSSIERReconnaissance institutionnelle. > p. 10

PRESENTATIONMEDIABASK dans la poche > p. 20

FOCUSLes Amaps lancentle filet social > p. 25

PELOTELe rendez-vous pelote de MEDIABASK > p. 29

CULTUREBruno Carrère : "Il ne s'agit pas que lacollectivité se lance dansla création artistique"> p.30

REGARDSGulabi Gang : iraultzaarrosa > p. 33

TEMOIGNAGESPourquoi ils adhèrentau projet MEDIABASK ? > p. 34

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De plus en plus décrédibilisée, la presse est mal-heureusement considérée aujourd’hui, biensouvent à juste titre, comme un outil au ser-

vice des pouvoirs, qu’ils soient politiques ou écono-miques. La relation de dépendance d’un organe depresse avec son financeur met à mal la nécessaire in-dépendance des médias. Avec des grands groupes depresse sous perfusion de subventions publiques, au dé-triment des plus petits, la diversité et la pluralité de lapresse, condition indispensable à la vie démocratiqued’un pays, sont remises en cause.

L’expérience du Journal du Pays Basque pendant douzeannées a montré qu’on ne pouvait compter que sur soi-même pour avancer. Est-il donc bien raisonnable delancer un nouveau média en 2015, sur un territoireaussi petit que celui du Pays Basque, alors même queles organes de presse du monde entier sont traverséspar une crise sans précédent ?

Nous avons la chance de vivre au Pays Basque, un terri-toire qui aime relever les défis. La multitude des dyna-miques et expériences dans nos villes et villages prouventque ce pays sait se retrousser les manches et se prendreen main. Avec la création de MEDIABASK, nous enavons la preuve. Depuis six mois, des centaines defemmes et d’hommes, du Pays Basque et d’ailleurs, ontrejoint cette aventure et permettent aujourd’hui la créa-tion de ce nouveau média. Nous lançons tous ensembleun média au service du Pays Basque, de ses débats, de seshabitants et acteurs, qu’ils soient politiques, culturels,économiques, sociaux ou anonymes. Notre objectif estde vous donner la parole, et de faire en sorte que vousvous appropriez MEDIABASK.

L’association Iparla Baigura Komunikazioa qui gère cemédia est aujourd’hui composée d’une dizaine de sa-lariés, dont une majorité de journalistes. Elle s’appuieraégalement sur des correspondants locaux, qui couvri-ront l’actualité de toutes les communes du PaysBasque. L’objectif est de vous apporter une informationque vous ne trouverez pas ailleurs, une informationbasée sur l’analyse, la réflexion, l’enquête, l’investiga-tion... Donner les clés de compréhension des débatspour permettre au citoyen de s’informer au plus juste,de comprendre et de se faire sa propre analyse de la si-tuation. L’information noir sur blanc : telle est notreambition !

Ce projet, financé à 100% par le territoire, a été créégrâce au soutien de centaines de souscripteurs : ME-DIABASK ne pourra se développer que grâce à lamultiplication des abonnements et partenariats durantles prochains mois. De même, les collectivités pu-bliques seront elles aussi sollicitées pour soutenir cetteinitiative, par le biais d’attribution de subventions.Vous l’aurez compris, ce média, “100% made in PaysBasque”, ne répond pas aux logiques habituelles desgroupes de presse, qui cherchent “le gros financeur”.MEDIABASK a pour unique vocation d’être un médiaà votre service, au service du Pays Basque.

mediabask • Num. 0 • Janvier 2015 • 0 Zkia. • 2015 Urtarrila 3

Editorial

MEDIABASK,le nouveaumédia duPays Basque

Antton ETXEBERRI gestion @mediabask.eus

MEDIABASK : papier, internet,réseaux sociaux

L’offre complète que propose MEDIABASK sou-haite s’adapter aux différentes habitudes de lec-ture. Elle se compose de trois outilscomplémentaires :

• le site internet en français www.mediabask.eus, enligne depuis le 1er janvier 2015• le site internet www.kazeta.eus entièrement eneuskara, qui remplace kazeta.info• l’hebdomadaire papier « MEDIABASK, L’HEBDO ».Vous trouverez dans cet exemplaire les rubriquesqui le composeront, dès le mois de mars.

Internet a révolutionné les échanges, le traite-ment de l’information et les habitudes de lecturede la presse. Si certains perçoivent le net commeune menace ou, au pire, comme la mort très pro-chaine de la presse, nous pensons au contrairequ’il est une formidable opportunité qu’il faut sa-voir saisir pour proposer au lecteur, où qu’il setrouve à travers le monde, une information claireet fouillée.

Le développement des réseaux sociaux, qui obéis-sent à la règle de l’immédiateté et de la sponta-néité, permet aujourd’hui de connaître à laseconde ce qui se passe à l’autre bout de la Terre.Bien utilisés, ils peuvent aussi représenter uncontre-pouvoir politique. MEDIABASK est bien en-tendu présent dans les réseaux sociaux.

La publication sur papier de “MEDIABASK,L’HEBDO” dès ce mois de mars répond à une am-bition très forte  : proposer des reportages ap-profondis et travaillés, qui amèneront le lecteurà mieux comprendre les enjeux de ce territoire,avec plus de recul que ne le permet le traite-ment de l’information sur internet.

Photo : Sylvain Sencristo

Page 4: Un nouveau média pour le Pays BasquePays Basque. Parler du Pays Basque depuis le Pays Basque, en prenant en compte toutes ses réa-lités, dans le but de l’accompagner dans son

L’année 2015 sera marquéepar la création d’un nou-veau média au Pays

Basque. Depuis le premier janvier,MEDIABASK vous informe del’actualité de manière quotidienne,à travers ses sites internetwww.mediabask.eus et www.ka-zeta.eus. Dans quelques semaines,il complètera son offre par un heb-domadaire papier généraliste, envente chez les marchands de jour-naux et par abonnement. Il s’ap-pellera MEDIABASKL’HEBDO. Cette nouvelle étapedans la création du média seral’aboutissement d’un processuslancé au printemps dernier.

Son origine ? Le manque de di-versité dans le paysage médiatiquedepuis la fermeture du Journal duPays Basque. Parler du PaysBasque depuis le Pays Basque, enprenant en compte toutes ses réa-lités, dans le but de l’accompagnerdans son affirmation, dans sondéveloppement… Cette idée setransforme aujourd’hui en réalité.

Une équipe de six journalistes secharge de la rédaction d’articles etde supports multimédias à desti-nation des lecteurs, aussi biendans des éditions numériques quedans l’hebdomadaire papier. De-puis le premier janvier, cette ré-daction s’attache à couvrirl’actualité du Pays Basque, toutparticulièrement celle du La-

bourd, de la Basse-Navarre et dela Soule.

Cette équipe sera complétée parun réseau de collaborateurs, jour-nalistes spécialisés ou correspon-dants locaux prêts à relayer lesinitiatives locales. Ils permettrontaux lecteurs d’entendre battre lecœur de ce territoire, dont chaqueacteur aura un référent auquel ilpourra transmettre ses informa-tions. MEDIABASK L’HEBDOy consacrera une rubrique chaquesemaine.

Le soutien d’une plateformeProximité, spécialisation et réac-tivité, le nouveau média souhaitetrouver un équilibre entre ces troisobjectifs. La tâche est ardue, mais

cette petite équipe a un grandatout : le soutien rédactionnel ettechnique de la plateforme Naiz.Un lieu sur Internet qui regroupehuit sites d’information, dontcelui du quotidien basque Gara.Analyses politiques, reportages àtravers le monde ou expériencessociales, la plateforme enrichit lecontenu rédactionnel et gra-phique du nouveau média.

Ce même principe de partagerégit les relations entre ME-DIABASK et KAZETA. Le siteen langue basque (voir encadrép.5) est organiquement lié ausite d’expression française. Cha-cun développe sa propre person-nalité, mais ils restentcomplémentaires.

mediabask • Num. 0 • Janvier 2015 • 0 Zkia. • 2015 Urtarrila4

Actualité Une équipe prête à accompagner le Pays BasqueGoizeder TABERNA

“Proximité,spécialisationet réactivité, lenouveau médiasouhaite trouverun équilibre entreces trois objectifs”

PUBLICITÉ / IRAGARKIA

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mediabask • Num. 0 • Janvier 2015 • 0 Zkia. • 2015 Urtarrila 5

Actualité

Il fallait relever le défi. Après lafermeture du Journal du PaysBasque suite à des problèmeséconomiques chroniques, l’équipede MEDIABASK a dû imaginerun plan de financement réaliste.Alors que la majorité des organesde presse voient leurs ventes enchute libre, la nouvelle équipe,elle, a cherché à s’éloigner duconcept “lecteur-consommateur”.Lire MEDIABASK ou KA-ZETA, payer pour y accéder, c’estaussi un engagement vis-à-vis duprojet.

Au-delà des études de marché,des tableaux à deux colonnes, lespromoteurs de MEDIABASK

se sont d’abord assurés qu’il yavait bien une volonté collectivepour un média indépendant auPays Basque. Le financementparticipatif lancé au mois de juindernier à travers la mobilisationde 17 comités de soutien locauxétait un test.

Et il a fait ses preuves, puisqueplus de 600 personnes ont mis lamain à la poche pour aider lelancement du projet. Les condi-tions étant réunies pour trans-former l’essai, MEDIABASKs’est lancé et compte à présentsur ses lecteurs, piliers du nou-veau projet, pour offrir un médiade qualité.

Les piliers dunouveau projet

Réunion de présentation de MEDIABASK à ses souscripteurs en décembre 2014.

Offrir l’information du jour la plus complète possible en langue basque, tel est l’objectifdu site www.kazeta.eus. Le lecteur y trouvera des sujets politiques, économiques, cul-turels, sociaux, sur les nouvelles technologies... Tout cela avec la volonté d’informer lesbascophones sur les événements majeurs de leur territoire, à travers des outils denotre temps.

Le site www.kazeta.eus a été rénové en même temps que le lancement de MEDIABASK.Depuis 2008, date de sa création, il faisait cavalier seul ; dorénavant il avancera avecMEDIABASK. L’objectif de cette collaboration est d’enrichir le contenu et de mutualiserles moyens, pour offrir une meilleure information.

Une telle “vitrine multimédia” permet aussi de susciter la curiosité de lecteurs peu sen-sibles à l’euskara. Pour cela, MEDIABASK peut en être la porte d’entrée. Grâce à la pré-sence de quelques articles en euskara affichés dans le site en français, les lecteursseront encouragés à investir le monde de KAZETA, le monde de l’euskara.

Un site d’informationen euskara

ACTUALITÉ : L’essentiel de la semaineLa rubrique Actualité reviendrasur les événements de la semaineen prenant du recul. Cinq pagescomposées d'articles d'analyse surles derniers événements marquants, des brèves, mais aussides photos qui mettront en valeurcette actualité.

Photo : Nicolas Mollo

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Harrigarria badirudi ere, hedabide berria ez daEuskal Herriko Kazeta hetsi zelako sortu. Ezda garai bateko egoeraren arabera eraiki zenkazeta baten nostalgiatik heldu. Azken hilabe-teetan 500 pertsona baino gehiagok gisa ho-rretako hedabide bat behar zela adierazidutelako eta horren alde engaiatu direlakoabiatu dugu MEDIABASK. Gu bezala, ho-rrelako proiektu batek mementoko beharreierantzunen liekela uste dute naski.

Orain dela guti arte, berriz ere, frantsesezkoegunkari bakarra zegoen gure lurraldean. Eus-kal Herriko Kazetaren linea editoriala duen etainformazio orokorra eskaintzen duen kazetarik

oraindik ez zegoen. Ipar Euskal Herriko he-rritarren %70ak ez du oraindik ere euskaraulertzen. Eta Euskal Herriak oraino bide luzeadu bere ezagupenerako.

MEDIABASK-en eta KAZETA-ren helbu-rua argia da : herritarrei beren ingurumenaulertzeko eta horren gainean eragiteko behardituzten informazioak lantzea. Hala, kazeta-ritza lanaren bidez azaleratutako informazioaemateaz gain, argibideak, analisiak eta ezta-baida guneak eskaintzen dituzte. Haatik, ingu-rumen horren ñabardura guziak agerian uztekoxedea dugu eta, bide horretan, herritarrek sor-tutako dinamika ororen berri emateko nahiadugu. Lan horretan, segurki, berriz ere izanenzaituztegu bidelagun.

mediabask • Num. 0 • Janvier 2015 • 0 Zkia. • 2015 Urtarrila6

Actualité

Goizeder TABERNA

Oraino bidea luzea da

PUBLICITÉ / IRAGARKIA

“Helburua argiada : herritarreiberen ingurumenaulertzeko etahorren gaineaneragiteko behardituzteninformazioaklantzea”

Photo : Bob Edme

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mediabask • Num. 0 • Janvier 2015 • 0 Zkia. • 2015 Urtarrila 7PUBLICITÉ / IRAGARKIA

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mediabask • Num. 0 • Janvier 2015 • 0 Zkia. • 2015 Urtarrila8

Opinion

Aussi sexy que des bas decontention, la probléma-tique des déchets est

également aussi opaque qu'un ri-deau de théâtre. Alors quand BilTa Garbi joue la victime et attri-bue le rôle d'"agitateurs" auxmembres d'Hazketa 2010, l'asso-ciation, membre du CADE, ri-poste.

Récemment, dans un entretien àEuskal irratiak, la présidente deBTG dit garantir "une maîtrise decette activité (…) avec un systèmede traitement [des lixiviats, justoxiques] efficace" sur Hazketa.Comment affirmer que le sys-tème de traitement du site est"efficace" quand, tous les mois,70% des lixiviats produits par ladécharge sont exportés par ca-mions, faute de capacité structu-relle sur place ? Bel exemple demaîtrise !

Elle dit garantir que "TOUS les re-jets qui sortent d'Hazketa sont des re-jets absolument compatibles avec unrejet dans l'environnement" et que

l’association a "TOUTES les infor-mations". Pourtant, la dernièreanalyse que l'association s'est pro-curée auprès des services de l'Etat(juin 2014) montre un dépasse-ment des seuils autorisés en phos-phore total et arsenic, et ce, alorsmême que seulement 30% des lixi-viats sont traités sur le site... Belexemple de fiabilité ! La fiche dejuin de BTG mentionne "en attentedes résultats" des lixiviats traités. Enadmettant que BTG n’avait pas, à

ce moment là, les résultats… Com-ment expliquer que, 6 mois après,l’association ne soit toujours pasavisée de ces résultats ? Bel exem-ple de transparence !

Enfin, elle dit garantir qu'"il y aeu une quantité, à [s]on avis assezfaible, en provenance du sud desLandes" de déchets privés. Or, àfin octobre 2014, 60% sont desdéchets privés, provenant entreautres de Morcenx, Lons.... Belexemple de contrôle !Le contrat de 1994 prévoit la fer-meture du site en mai 2015. Les29 élus d'Hasparren, communepropriétaire du terrain, ont déli-béré en ce sens. Cependant lesélus de BTG -dont la plupartavouent ne pas connaître le dos-sier- ont quand même voté l'ex-tension de 21 ans sur Hazketa.Alors que vont-ils faire? Passeren force via le Préfet contre la vo-lonté des Hazpandar. Bel exem-ple de démocratie !Orain aski da : Hazketa doit fer-mer en mai 2015 !

Miren AMESTOY

LE FACE À FACE La gestion des déchets du Pays Basque

Comment affirmerque le système de

traitement du site est"efficace" quand, tous

les mois, 70% des lixiviats

produits par la décharge sont expor-

tés par camions

“Hazketa doitfermer enmai 2015”

Miren AMESTOY,présidente d’Hazketa 2010

Question de Bil Ta Garbi à Hazketa 2010La politique du Syndicat Bil Ta Garbi vise à réduire au maximum l’en-fouissement des déchets. Malgré tout, une quantité résiduelle de déchetsnécessite d’être enfouis car non (encore) valorisables. La solution que vouspréconisez consiste à fermer Hazketa et à ouvrir des centres d’enfouisse-ment plus petits et plus répandus sur tout le territoire. Pensez-vous quecette préconisation soit écologiquement, économiquement et socialementresponsable ?

Nous vous proposons ici un face à face entre deux structures qui touchent à la gestion des déchets. D’un côté, le syndicat Bil TaGarbi qui a pour objet le traitement des déchets de la quasi totalité du territoire du Pays Basque Nord. De l’autre, l’associationHazketa 2010 qui refuse que le site d’Hasparren soit à nouveau choisi par le syndicat pour accueillir l’enfouissement des déchetsultimes du Pays Basque durant les prochaines années.

Réponse de Hazketa 2010 à Bil Ta GarbiLa proximité de la décharge responsabilise citoyens ET élus dans la réduction dedéchets. La gestion publique est indispensable : nous préférons des petites unitésgérées en régie que de grandes décharges déléguées aux multinationales dont l'in-térêt est purement financier. Elles permettraient par ailleurs de mieux maîtriser lapollution. Il est plus facile de nettoyer une flaque d'huile qu'une marée noire... Auxméga décharges actuelles, nous préconisons des petits sites pour que demain l'en-fouissement n'existe plus. Hazketa n'a que trop duré !

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Page 9: Un nouveau média pour le Pays BasquePays Basque. Parler du Pays Basque depuis le Pays Basque, en prenant en compte toutes ses réa-lités, dans le but de l’accompagner dans son

Depuis 2007, la respon-sabilité administrativeet règlementaire de

l’installation de stockage de dé-chets non dangereux Hazketa àHasparren est confiée au Syn-dicat Bil Ta Garbi. 5,5 millionsd’euros ont été investis et pro-visionnés pour en parfaire lagestion et contrôler son impactsur l’environnement. Le site ré-pond aux réglementations envigueur et son activité est maî-trisée. Une surveillance perma-nente est réalisée par ledélégataire privé en charged’exploiter Hazketa pour laCollectivité (société CEPB, fi-liale de Sita Sud-Ouest) maiségalement par les services del’Etat (DREAL) et le SyndicatBil Ta Garbi. Contrôles et ana-lyses sont menés sur la confor-mité des déchets acceptés et surles effluents liquides rejetés(eaux pluviales, souterraines etde surface). Une observation encontinu limite les risques et a

contribué à réduire les nui-sances d’activité (caméra ther-mique  ; captage du biogaz  ;détecteur odeur). Ce dispositiftechnique est complété par lesvérifications des équipes de BilTa Garbi et du personnel pré-sent sur place. Tous sont mobi-lisés et conscients des enjeuxliés à la mise en œuvre d’uneexploitation rigoureuse etexemplaire. Les résultats détail-lés de ces contrôles sont régu-

lièrement diffusés à l’associa-tion Hazketa 2010 (fiches desuivi mensuelles  ; réunions desuivi d’exploitation).

Les élus de Bil Ta Garbi se sontouvertement engagés dans ledialogue et la transparence bienau-delà de leurs obligations. En2014, plusieurs réunions se sonttenues avec les associationsconcernant la recherche d’unsite de remplacement. Face àl’absence de solution, certainsdénoncent aujourd’hui les cri-tères de recherche qu’ils onteux-mêmes contribué à établir.Sur l’avenir d’Hazketa, les élusprendront une décision en find’année. Lorsque le Syndicatpeut éviter l’enfouissement desdéchets, il le fait. A sa mise enplace, en 2004,  près de 80%étaient enfouis. Fin 2015, seuls30% le seront. L’objectif rested’en avoir toujours moins.

Bil Ta Garbi

mediabask • Num. 0 • Janvier 2015 • 0 Zkia. • 2015 Urtarrila 9

Opinion

Les résultatsdétaillés de cescontrôles sontrégulièrement

diffusés àl ’association

Hazketa 2010

« Lorsque leSyndicat peut éviter l’enfouissement des

déchets, il le fait »

Question de Hazketa 2010 à Bil Ta GarbiMme la Présidente de Bil Ta Garbi, comment pouvez-vous garantir quele centre d'enfouissement de déchets d'Hazketa est géré et exploité confor-mément à la réglementation environnementale et législative relative à cetype de décharge ?

Réponse de Bil Ta Garbi à Hazketa 2010Les services de l’Etat, en charge du suivi de l’activité réglementaire et environne-mentale de ce site, vous ont confirmé qu’Hazketa n’a fait l’objet d’aucune observationparticulière ces dernières années. Toutes les mesures sont prises pour assurer d’unepart une exploitation maitrisée et d’autre part un contrôle rigoureux de cette exploi-tation. Depuis 2007, le Syndicat tâche d’être exemplaire en la matière en appliquantune démarche d’amélioration continue sur cette installation et de transparence vis-à-vis de votre association.

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OPINION : c’est votre rubriqueChaque semaine, MEDIABASK vous proposera 4 pages “Opinion” qui permettront à chacun de s’exprimer sur différents sujets d’actualité duPays Basque : commentaires, coups de gueule, coups de coeur, face à face, tribunes libres, lettres ouvertes, appels public,s réactions à des arti-cles... Cette rubrique sera la vôtre. Pour nous contacter : [email protected] ou MEDIABASK, 8 Z.A. Martinzaharenia - 64122 URRUGNE.

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mediabask • Num. 0 • Janvier 2015 • 0 Zkia. • 2015 Urtarrila10

Une seule voix pourla voie du Pays BasqueMEDIABASK vous présente un dossier complet lié au deve-nir institutionnel du Pays Basque Nord. Les choix des moisà venir seront déterminants.

Malgré le flou entourantle calendrier de la ré-forme territoriale

dans l’Etat français et les compé-tences qu’auront les diverses ins-titutions proposées par le Préfet(voir encadré p. 16), le PaysBasque est à la croisée des che-mins et ses responsables poli-tiques doivent avoir les idéesclaires quant à la voie qu’ils de-vront emprunter. Une voie quidevra être en harmonie avec lesdesiderata des habitants de cepays qui trop souvent pensentque ce débat-là concerne les seulsinitiés.

Force est de constater que la Col-lectivité territoriale Pays Basquesouhaitée par la majorité des éluset votée par le Conseil des élusfin 2012 ne figure pas dans lespropositions du Préfet.

Des propositions préfectorales,dont celles des pôles, sont trèséloignées des revendications sé-culaires à partir desquelles émer-gent les solutions intégrées

comme la communauté d’agglo-mération ou communauté ur-baine regroupant les 158communes du Pays Basque Nordet impliquant une fusion des in-tercommunalités existantes. Ledébat sur notre territoire porterasur ce point : s’arc-bouter sur lacollectivité territoriale PaysBasque ou accepter comme étapeintermédiaire la création d’unEPCI Pays Basque, regroupant300 000 habitants.

Les tenants à tout crin d’unecollectivité territoriale PaysBasque “maintenant et de suite”argueront du fait que le projet aété porté par plusieurs coordina-tions représentatives aussi di-verses que le Conseil des élus,Batera ou la CCI (Chambre deCommerce et d’Industrie) etbien d’autres organismes, impos-sible à tous citer. Avec, de plus,l’expertise de juristes tels queJean Gourdou et Jean-PierreMassias.

D’aucuns estiment que le projet

de Collectivité territoriale PaysBasque actait huit compétencesprioritaires et la possibilité d’éla-borer des politiques publiques.Bref, tout un travail de groupequi peut amener à penser quel’intercommunalité serait la solu-tion venant de l’Etat français, afinde mieux promouvoir le “toutsauf une collectivité territorialePays Basque”. Argument corro-boré par le fait qu’aucun ministrede la République de France n’adaigné, devant un tel travail col-lectif, ouvrir un véritable front dedialogue.

Principe de réalité pour certainsLa proposition du Préfet d’unEPCI unique peut être égale-ment perçue comme une pre-mière reconnaissanceterritoriale du Pays BasqueNord et de fait constituer uneétape obligée vers la créationd’une Collectivité territorialePays Basque dans le futur. Cettestructuration intercommunale(EPCI) à l’échelle des 158 com-munes pourrait selon certains

Béatrice MOLLE HARAN [email protected]

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LEDOSSIER : Pour aller plus loinDécortiquer un événement, aller au fond des sujets, révéler des informations, prendre le temps de découvrir les enjeux de ce territoire,cette rubrique ouvrira plusieurs pages à un même thème pour mieux le comprendre et pour se poser les bonnes questions.

Page 11: Un nouveau média pour le Pays BasquePays Basque. Parler du Pays Basque depuis le Pays Basque, en prenant en compte toutes ses réa-lités, dans le but de l’accompagner dans son

mediabask • Num. 0 • Janvier 2015 • 0 Zkia. • 2015 Urtarrila 11

se transformer en fer de lancepour la revendication de la col-lectivité dans le futur. D’autant(voir notre interview p.18) que,selon certaines sources juri-diques, l’intercommunalité au-rait peu ou prou les mêmescompétences qu’une Collecti-vité territoriale.

On le voit, le débat portera surla meilleure façon d’obtenir etde faire exister un outil pour lareconnaissance territoriale duPays Basque Nord. Nul n’estdupe dans la partie qui s’engageavec l’Etat français. Aux repré-sentants élus de porter la reven-dication de territorialité enévitant les pièges tendus par unEtat qui, malgré son apparentevolonté réformatrice, reste pro-fondément jacobin. Avec uneseule exigence, être uni, parlerd’une même voix afin de s’enga-ger sur la voie de la reconnais-sance territoriale du PaysBasque. Et faire en sorte que leshabitants de ce territoire ne sesentent pas exclus du débat.

Aux représentantsélus de porter la

revendication deterritorialité en évitantles pièges tendus par

un Etat qui, malgré sonapparente volontéréformatrice, reste

profondément jacobin

Dossier

2008 : Lancement du comité Balladurpar Nicolas Sarkozy visant à réformer leséchelons de collectivités locales jugéestrop nombreuses et inefficaces. Dès ledébut de la réflexion, les craintes desélus locaux se font entendre. La loi estadoptée le 16 décembre 2010 : elle apour objet la simplification des compé-tences des différents échelons.2009 : Face à l’affaiblissement des com-pétences du département, la revendi-cation de la plateforme Batera évolue.De la demande de création d’un dépar-tement Pays Basque, elle passe à celled’une collectivité territoriale spécifique.2009/2010 : Des parlementaires du PaysBasque rencontrent la ministre de l’Inté-rieur (Michèle Alliot-Marie) et intervien-nent à l’Assemblée Nationale et au Sénatpour proposer des amendementsconcernant la réforme territoriale.Octobre 2011 : Lancement du chan-tier sur la “gouvernance”, une réflexionmenée par le Conseil des Elus (CEPB), leConseil de Développement (CDPB) etdes juristes de l’UPPA (Université de Pauet des Pays de l’Adour) qui proposentl’étude de trois scénarios de gouver-nance dont la collectivité territoriale.

Avril 2012 : Le CDPB préconise la Col-lectivité territoriale à statut particulier.Octobre 2012 : Une délégation d’élusdu Pays Basque rencontre Maryse Le-branchu, ministre de la Décentralisation.Novembre 2012 : Le CEPB préconisela création d’une collectivité territorialeà statut spécifique.Février 2013 : Mise en place de laCoordination territoriale Pays Basque(CTPB) composée du CEPB, CDPB, CCIBayonne, le Biltzar des communes etBatera. Mars 2013 : Le CTPB dévoile son pland’action.Avril 2013 : Etats généraux de la Col-lectivité Territoriale Pays Basque auCampus de Bayonne.1er juin 2013 : Manifestation àBayonne (5 000 personnes).30 novembre 2013 : Manifestation àMauléon (3 500 personnes).27 juin 2014 : Le gouvernement, par lavoix du Préfet des Pyrénées-Atlantiques,présente une série de propositionsd'évolution institutionnelle de la gou-vernance du Pays Basque, notammentl'éventuelle création d'une commu-nauté d'agglomération.

La Collectivité territoriale en quelques dates

5 000 personnes dans les rues de Bayonne le premier juin 2013.

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mediabask • Num. 0 • Janvier 2015 • 0 Zkia. • 2015 Urtarrila12

Dossier

Jean-Jacques LASSERRE SÉNATEUR DES PYRÉNÉES-ATLANTIQUES“J’ai porté le dossier de la collecti-vité territoriale à statut particulier eton connaît la réponse du gouver-nement. Je considère que ce n’estpas pour autant qu’il faille aban-donner ce combat. La propositiondu gouvernement n’est qu’unleurre pour que nos attentionssoient détournées de ce combat.La proposition de création de com-

munauté des communes uniquese heurte à un vrai problèmeconstitutionnel. Se pose deuxquestions qu’il nous faut régler : lagouvernance et quelles seront lesfutures organisations (...). Il fautqu’on trouve les bonnes solutions.”

Kotte ECENARROVICE-PRÉSIDENT DU CONSEILGÉNÉRAL ET MEMBRE DUCONSEIL DES ÉLUS“J’ai cru percevoir de la part (...) de

Monsieur le préfet le messagecomme quoi la collectivité terri-toriale n’était pas d’actualité (...).Dans ce cadre-là, je suis trèspragmatique, il y a une proposi-tion qui est un EPCI à l’échelle duPays Basque qui, à mon avis,pourrait combler une large partde ce que nous demandons. Jecrois qu’il faut la faire expertiser.Je suis favorable à ce qu’on tra-vaille sur ce dossier-là et je seraisassez favorable à un gros EPCI à

l’échelle du Pays Basque.”

Dominique BOSCQ PRESIDENT DE LA COMMUNAUTE DES COMMUNES XIBEROA“C’est difficile de se prononcerdéfinitivement. A priori, je suispour. On est au début de l’étude,il faut voir comment cela va sepasser et voir ce que cela va don-ner. Il faut avoir des renseigne-ments supplémentaires et voircomment ça peut se faire. On est

encore un peu dans le flou maispour l’instant, dans la mesure oùles communautés des com-munes doivent s’agrandir, on estsous la barre des 20 000 habi-tants... mais ce n’est pas définitif.Tant qu’à s’agrandir je verrais plu-tôt une collectivité pour l’ensem-ble du Pays Basque que deux outrois. Cela créerait plus de solida-rité côte-intérieur, dans les deuxsens. Il faut voir comment onpeut gérer tout ce que les collec-

Etes-vous favorable au modèleintégré d’EPCI Pays Basque ?

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mediabask • Num. 0 • Janvier 2015 • 0 Zkia. • 2015 Urtarrila 13

Dossiertivités de l’intérieur gèrent loca-lement, le problème est là.”

Xabi LARRALDE PORTE PAROLE DE SORTU“En tant qu'abertzale, l'horizonqu'on se donne est le statut d'au-tonomie pour Iparralde. Cetteperspective a provoqué unconsensus en Iparralde. Ce n'estpas du tout ce qu'on demande,mais je suis favorable à l'EPCI, pourune raison simple : dans le casd'une méga-région Aquitaine(Aquitaine, Poitou-Charente, Li-mousin), il est indispensable defixer les contours territoriauxd'Iparralde.”

Martine BISAUTA MEMBRE DE BATERA“La proposition du préfet est anti-

constitutionnelle. Nous avionssoulevé dès sa proposition quel’organisation d’une collectivitéEPCI unique à l’é chelle du PaysBasque posait un problème dedécalage entre une représenta-tion qui se voudrait démocratique,c’est-à-dire une représentationéquilibrée et une représentationdémographique. A savoir qu’avecle principe que pose la loi : un élupar commune et une certaineproportionnalité ensuite, nousavions le territoire le moins peupléqui était majoritaire. Ce qui rendaitles choses assez abracadabrantes.Concernant le nombre d’élus,nous étions dans un certain sur-réalisme. Cette propositionn’existe plus à droit constant, c’est-à-dire dans l’état de droit actuel. Sila loi venait à modifier les règles de

représentation le débat resteraitouvert sur un EPCI unique.”

Jean-Pierre MIRANDECONSEILLER GÉNÉRAL DU CANTON DE MAULÉON“Je pense que le préfet nous amis devant d’énormes difficul-tés et qu’il nous appartient deles relever. Il y a un sentimentde piège qui nous est tendu,que l’on doit déjouer pour arri-ver à concrétiser et à mettre enplace une collectivité EPCIdont le mode reste à définirpuisque des juristes sont entrain d’y travailler. Moi, je suisabsolument partisan d’un tra-vail qui doit être fait globale-ment avec l’ensemble duterritoire, on sait que ce sera untravail long (...) cette réflexion

doit porter sur une totalité : lareprésentativité, l’équilibre fi-nancier, les compétences (...)on a cette recherche à faire surl’ensemble du territoire. Si, au-jourd’hui, on a le sentimentd’un piège tendu parce qu’ilsera difficile de le concrétiser,je crois que l’on n’a pas le droitde laisser passer cette occasionsans y travailler à fond et notredevoir c’est de réussir.”

Beñat ARRABIT PRÉSIDENT DE LACOMMUNAUTÉ DES COM-MUNES DE GARAZI-BAIGORRI “J’y suis totalement favorable.Les choses sont en train de bou-ger ; on voit bien des regroupe-ments partout. C’est évidentque nous sommes en concur-

rences entre territoires. En res-tant un petit territoire, on va res-ter à admirer la force et lapuissance économique de Bor-deaux, de l’Hegoalde ou de Tou-louse alors qu’on aurait pureprésenter 300 000 habitants. Sion n’y va pas, on sera 150 000d’un côté, 30 000 de l’autre. Jetrouve ça dommage. (...) la pro-position de l'Etat permet de re-connaître le Pays Basque et luidonner enfin quelque chose. Cen’est pas simple et il faudra pas-ser au-dessus des egos (...) Jepense que cela pourrait créer unconsensus. Des sujets nécessi-tent que l’on se regroupe maison peut faire des choses encommun. On doit absolument yaller, il faut trouver un mode defonctionnement.”

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Gizartezibilarenerreberritzeeta berpizteaEuskalHerrian ?

Euskal Herriko garapenkontseiluak bere kideakerreberritzen ditu garai

hauetan, egitura desberdinaketorriko edo joanen direlarik,gaur egun ekonomikoa, sozialeta kultur eragile nagusien or-dezkari diren 123 erakundetakokideren artetik. Hautetsienkontseiluarekin batera, Garapenkontseiluak Euskal Herriko ga-rapen eta antolaketa estrategiakgogoetatzen ditu eta hautetsiei,norabideak bai eta erantzun ba-liagarriak ere proposatzen diz-kie. Gogoeta instituzionalagoanere parte hartzen du, EuskalHerriak epera instituzio publikobatez goza dezan. Heldu den otsai-laren 19an, lehendakari berri bathautatua izanen da datozen hiruurteetarako, eta lan garrantzitsuaukanen du, azken 20 urte haue-tan biharko Euskal Herria ma-rrazten aritu den elkarte atipikohonen berritzean esku hartzeko.

Lurraldeko erronkei dagokienez,Garapen kontseilua azken urtehauetan bereziki, aldaketa sozio-ekonomikoen gaiari lotu zaio, etahoni buruzko iritzi bat agertu berridu. Nagusien erakunde eta solda-tadunen sindikatuak biltzen di-tuen “elkarrizketa sozial tresna”batek sortu beharko luke laster.Lehen aldikotz Frantzian! Bestegai bat : gazteria. Garapen kon-tseiluak funtsezko lan bat eramandu gazteei eta gazteriaren profe-sionalei begira, kolektibitate publi-koen sustenguarekin gauza tzeakekarri beharko lituzketen esperi-mentazio originalekin. Azkenik,lurralde markari buruzko lurral-dearen, haren sare ekonomikoareneta haren kulturaren sustapentresna baten ukaitearen garrantziaerakutsi dute lan horiek. Buka-tzeko, etxebizitza eta lurraldearenantolaketa orekatuaren arazoak,

lehentasunak dira beti, heldu direnurteetarako.

Etorkizun instituzionalari da-gokionez, Garapen kontseilua(“kolektibitate egitasmoa” sus-tengatu ondoren), Hautetsienkontseiluarekin batera, atera-bide bat atzematen entseatzenda, Euskal Herriak ondoko ga-raietan bere ordezkaritza politi-koa izan dezan. Gaur egunbizitzen dugun lurralde errefor-mak eta Estatuaren irekitze tes-tuinguruak, baliatu beharrekoparada historikoa eskaintzendute.

Organo politiko bat sendotuz,hemen bertan erabaki publikoa-ren ontzean bereziki inplikatuaden gizarte zibilaren lekua bir-galdatuko du. Bihar nolako tokiaukanen du “Euskal instituzio”baten ondoan ?

Erabaki guneak urrunduz, des-lotze arriskua sortzen da haute-tsien zilegitasun demokratikoaeta kontra boterearen artean.Nazio mailan gertatzen denakarreta erakartzen digu, guti edoaski “zilegiak” diren talde batzukegitasmo handi batzuk (urtegi,aireportu, aisialdi parke...) za-lantzan ezartzen dituztelarik.Egoera horiek, tokiko gizarte zi-bilaren zeregina eta tokia argikiplanteatzen dituzte.

Euskal Herrian, trebetasun etaelkarbizitza jakitate arrunt ere-dugarriak baditugu : lortu ditu-gunak zain ditzagun, etaGarapen kontseilua, gure gizar-tearen aldaketari egokitzen, be-rritzen eta gure lurraldearenbizkortasun demokratikoarenonerako berrikuntza sortzenduen tresna bat bilakatzerabultza dezagun.

Jean-Baptiste ETCHETOGARAPEN KONTSEILUKOLEHENDAKARIA

Dossier

Erabaki guneakurrunduz, deslotze arriskuasortzen da hautetsienzilegitasundemokratikoa etakontra boterearenartean. Naziomailan gertatzendenak arretaerakartzen digu

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Dossier

D’après l’INSEE, “les collectivitésterritoriales sont des structures ad-ministratives françaises, distinctesde l'administration de l'État, quidoivent prendre en charge les inté-rêts de la population d'un territoireprécis.” Les communes, départe-ments, régions, collectivités à sta-tut particulier sont considéréscomme des collectivités territo-riales qui ont des compétences etune fiscalité selon leur nature.

Et pour le Pays Basque ?La Collectivité Territoriale PaysBasque à statut particulier telleque les élus et la société civile l’ontdéfinie en 2012 serait amenée àgérer les compétences départe-mentales : actions sociales (en-fance, personnes âgées et atteintesd’un handicap...), éducation (col-

lèges), culture, transports en com-mun, réseau routier, logement(aide à la pierre…), économie,tourisme, environnement, aména-gement rural.

Mais elle serait aussi amenée àgérer des compétences de la ré-gion et de l’Etat : logement,transports, agriculture, tourisme,économie, culture, languebasque et coopération transfron-talière.

Avec quelle fiscalité ?La collectivité territoriale bénéfi-cierait d’une fiscalité propre.

Avec quelle représentativité ?La collectivité serait représentéepar une assemblée d’élus issus dusuffrage universel direct.

En juin 2014, le préfet des Pyrénées-Atlantiques, Pierre-André Durand, aprésenté une boîte à outils pour la gouvernance du Pays Basque :

• Un modèle fédératif regroupant les EPCIexistants, ou intercommunalité :

> un “pays”> un “pôle d’équilibre territorial” (structure de droit public, de

type syndical sans fiscalité propre)> un “pôle métropolitain assoupli” (structure de droit public, de

type syndical sans fiscalité propre)• Un modèle intégré fusionnant les EPCIexistants :

> la communauté d’agglomération> la communauté urbaine

Un EPCI, c’est quoi ?Ce sigle désigne un Établissement Public de Coopération Intercommu-nale. C’est une structure administrative française regroupant des com-munes pour gérer certains domaines comme la gestion del’environnement, les transports en commun...

Une Collectivitéterritoriale, c’est quoi ? Les propositions du préfet

Société civile et élus, favorables à une Collectivité territoriale.

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Dossier

Il est professeur de géographie à l’université de Grenoble.Pourtant Martin Vanier suit de près le débat institutionneldu Pays Basque ces dernières années. Consultant au cabi-net Acadie, c’est à ce titre que ces dernières semaines, ilparticipe à l’expertise lancée par le Conseil des élus du PaysBasque pour étudier les conditions de mise en œuvre d’unEPCI unique.

Lorsqu’on voit les Corses avancer et le refus d’une col-lectivité territoriale Pays Basque de la part de l’Etat, onse demande si les Basques ne devraient pas attendreleur tour, s’il n’est pas trop tôt...

Je ne sais pas si c’est trop tôt ou trop tard… Je note simple-ment que la proposition du préfet est arrivée lorsque leGrand Lyon a adopté un statut de collectivité territorialeunique. Jamais dans l’histoire on aurait imaginé devoir le luiaccorder ; personne ne l’avait réclamé. Et il a été accepté avecune facilité et une rapidité étonnantes au regard d’autres re-vendications.

Quelles sont actuellement la fonction et les compé-tences des EPCI de type intégrés (à fiscalité propre) ?

Les EPCI dits intégrés, ou communautés (de communes,d’agglomération, urbaines) jouent des rôles très variablesselon l’équilibre politique local que chacun d’eux a organiséavec les communes qui le composent. Au nom du mêmecadre juridique (la communauté), on peut avoir affaire à unequasi collectivité territoriale, qui assume l’essentiel des mis-sions de services publics avec les communes et parfois à leurplace, ou au contraire à un simple syndicat de moyens quin’a pas de réelle existence politique.

Pourrait-on gouverner un EPCI Pays Basque de 300 000habitants, de 158 communes, réunissant des zones ur-baines et des zones rurales ?

Il vaudrait mieux dire “à quelles conditions pourrait-on…?”.Parce que le Conseil des élus et le Conseil de développe-ment, appuyés par de nombreuses autres expressions auto-risées, ont déjà répondu positivement à cette question. Lesconditions sont évidemment organisationnelles, mais ellessont au fond essentiellement politiques  : sur quelle base

commune est-on prêt à gouverner le Pays Basque ? Pour yconduire quelles politiques au bénéfice de l’ensemble du ter-ritoire ? Moyennant quels principes ? Quant à gouverner unterritoire de 300 000 habitants, avec de forts écarts entre pe-tites et grandes communes et beaucoup de différences de si-tuations, on ne manque pas d’exemples en France et ailleurspour rendre cette perspective crédible. La question n’est pasla complexité, mais bien la solidarité.

Comment représenter toute la population de façonégale, tout en prenant en compte les zones rurales ?

Il faut en effet une double représentation : celle des popula-tions, et celle des territoires, comme en France au niveau na-tional avec l’Assemblée nationale et le Sénat. C’est ce qu’onappelle le bicamérisme (deux chambres), qui est, par ailleurs,une des caractéristiques de la plupart des systèmes fédéraux.Toute la question étant ensuite de combiner les pouvoirs deces deux chambres, l’une proportionnelle au poids des habi-tants, l’autre permettant aux territoires très peu peuplés d’êtrepris en compte malgré tout. Une fois qu’on a résolu la ques-tion de la disparition des petits dans la masse, l’autre grandequestion est comment on fabrique une communauté dont les

« On passeraitd’un établissementpublic à une collectivitéterritoriale en douceur »

Professeur de géographie et consultant au cabinet Acadie

Goizeder TABERNA

Entretien avec Martin Vanier

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mediabask • Num. 0 • Janvier 2015 • 0 Zkia. • 2015 Urtarrila 19

Dossier

entités continuent à être en capacité d’agir pour elles-mêmes ? Le Pays Basque (ndlr, Pays Basque Nord) est quandmême grand ; on y trouve des différences de contexte trèsimportantes. L’agglomération bayonnaise ou la Soule peuventcontinuer à être un territoire dans le territoire.

Sans suffrage universel, cette institution aurait peu delégitimité auprès de la population. Le législateur ira-t-ildans ce sens ?

Le gouvernement a promis qu’à l’horizon 2020, nous passe-rions au suffrage universel dans les EPCI. Ce qui signifie enréalité une réforme constitutionnelle. A partir du moment oùvous avez un territoire dont les représentants sont élus decette manière et ont une fiscalité propre, on a les bases de cequ’on appelle une collectivité territoriale, au sens de l’art. 72.Dans ce cas, on passerait d’un établissement public à une col-lectivité territoriale de plein exercice en douceur.

Quelles places pourraient avoir l’assemblée des com-munes du Pays Basque (le Biltzar) et la société civile àtravers le Conseil de développement du Pays Basquedans cette hypothèse ?

On peut tout imaginer, surtout s’il s’agit de règles internesqui ne seront pas soumises à l’avis du Conseil constitution-nel : que le Conseil de développement ait un “droit de sai-sine” à l’égard du Conseil communautaire, et un “droit desuivi” pour se rendre crédible ; que l’assemblée des mairesdonne obligatoirement, sur certains sujets, un vote indicatifqui invite ensuite le Conseil communautaire à rechercher unconsensus en son sens ; qu’un groupe restreint de représen-tants des trois conseils fonctionne de façon informelle maisrespectée, etc. Tout cela est affaire de gouvernance, dont lesrègles les meilleures sont celles qu’on se donne soi-même etpar lesquelles on s’engage mutuellement.

Un EPCI a-t-il la capacité de s’ajouter des compétencessupplémentaires ? La décision dépend-elle de l’Etat ?

L’EPCI décide de son champ de compétences sur la based’une liste de compétences obligatoires et en faisant un choixdans une vaste liste de compétences facultatives. Mais étantdonné le caractère très large des compétences (par ex : “dé-veloppement économique”), il s’agit surtout de définir ce qui,au sein d’une compétence, relève ou non de “l’intérêt com-munautaire”. Toute la question de ce que fait ou non unEPCI est donc dans la définition qu’il a de “l’intérêt com-munautaire”. Il peut ensuite étendre son champ de compé-tences. Le préfet exerce un contrôle de légalité ex-post, auregard des lois en vigueur, qui elles aussi évoluent.

Lorsqu’on parle d’EPCI Pays Basque, dequel type d’institution parlons-nous ?

A ce jour, l’option la plus imaginable estl’agglomération, parce qu’il y en a déjàdeux et on peut considérer qu’on étendraitleur statut à l’ensemble du territoire. Enmême temps, la communauté urbaine se-rait la plus commode, notamment pour ac-cueillir le maximum des compétences queles Basques veulent porter. Dans ce cas, lapalette des compétences serait quasi com-plète. On peut se demander comment onpeut s’identifier à une communauté ur-baine quand on habite au fond de la Soule.La terminologie n’est malheureusementpas très adéquate. Ce qui ne les empêche-rait pas d’appeler leur communautécomme bon leur semble.

Est-ce que ces deux options pourraientréunir les huit compétences attribuéesen 2012 à la collectivité territoriale spé-cifique ?

Sur les huit compétences, il n’y a qu’uneseule qui implique une désignation origi-nale, puisque la loi ne l’a pas prévue ailleurs :c’est la question de la langue. Ceci dit, au re-gard de l’expérience des trois conventionsspécifiques signées pour le Pays Basque àpartir de 1995, sous couvert d’une politiqueculturelle, les actions politiques et le droit de

les mettre en oeuvre pourraient être garantis.Reste à vérifier si la communauté peut affi-cher explicitement une compétence linguis-tique.

Finalement, avec un EPCI, nous pour-rions quasiment avoir une collectivitéterritoriale telle que l’ont définie les ac-teurs du Pays Basque ?

Absolument. Ce qui peut vous arriver,c’est que vous soyez dans un premiertemps reconnu comme une communautéd’agglomération avec un statut d’EPCIpendant un mandat ou deux et que, pen-dant ce temps, à l’échelle nationale, l’évo-lution soit de conduire tous les EPCI aurang de collectivité territoriale par une ré-forme constitutionnelle. Il s’agirait deterritoires où on élit les représentants ausuffrage universel, où on lève l’impôt etoù on exerce quasiment toutes les com-pétences.

Y a-t-il des obstacles à cette évolution ?

Il y a d’une part les communes qui se sen-tent menacées et les départements. L’asso-ciation des maires de France estcertainement le lobby le plus puissant et il yest hostile. Cela sera ainsi tant que le man-dat de l’exercice municipal représente unevraie source de pouvoir.

« Dans le cas de la communautéurbaine Pays Basque, la palette descompétences serait quasi complète »

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Dossier

DossierAnalyse, enquête,investigation... Ledossier de MEDIABASKproposera chaque semaine un reportagefouillé sur un sujetd'actualité du PaysBasque

mediabask • Num. 0 • Janvier 2015 • 0 Zkia. • 2015 Urtarrila20

Présentation

Couverture

MEDIABASK, un hebdomadairede 32 pages qui alliemodernité, proximité,diversité et originalité.Un hebdomadaire papier quipermettra de compléterde manière approfondie letravail réalisé sur les siteswww.mediabask.eus etwww.kazeta.eus

LogoAfin de garder unecorrespondanceavec le sitewww.mediabask.eus,l'identité de MEDIABASKest également utiliséesur le support papier

Format originalPlus petit quele tabloïdhabituel, cenouveauformat seraplus maniablepour leslecteurs

Sujet à la UneLa plupart du temps, un sujet principal et des sujets secondairesseront présentés dans la Une. Si l'actualité l'exige, la Une pourraapparaître avec un seul sujet

Focus

FocusDynamiques à

mettre en avant, expériences à

relayer, révélationsintéressantes...

Le Focus de MEDIABASK

cherchera à mettreen évidence par le

biais de reportagessur le terrain

les dessous de l'actualité

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Agenda

Regards

mediabask • Num. 0 • Janvier 2015 • 0 Zkia. • 2015 Urtarrila 21

Présentation

Pelote

Opinion

PeloteL'actualité de la

pelote basque seradisséquée toutes lessemaines avec ceux

qui suivent et font lapelote : reportages,interviews, pronos-

tics, calendriers, débats. MEDIABASK :

le rendez-voushebdomadaire de la

pelote basque

Culture

CultureTémoignages desacteurs culturels,

critiques de spectacles,

humeurs, interviews se

relaieront danscette rubrique

AgendaMEDIABASK vous

présentera l'agendade la semaine :

rendez-vous et événements

culturels, sociaux, politiques, loisirs

RegardsLes sujets de cette

rubrique permettrontnon seulement aux

lecteurs de s'évader decette actualité du

quotidien, mais lui apporteront également

des informations pratiques sur de

nombreux sujets

Locales

LocalesTrois pages localespermettrontchaque semaine ànos correspondantslocaux de relayerles informations deSoule, de Basse-Na-varre et du La-bourd. Communepar commune, ME-DIABASK se veutêtre le relais detoutes les dyna-miques locales quiméritent d'être sou-tenues

OpinionMEDIABASK laisse à

disposition de ses lec-teurs et acteurs du ter-

ritoire quatre pageschaque semaine pourqu'ils s'expriment sur

les sujets qu'ils souhai-tent, donnent leurs

points de vue, et réa-gissent à l'actualité.

Face-à-face, coups degueule ou de cœur,

lettres ouvertes, tribunes libres...

La parole est à vous

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mediabask • Num. 0 • Janvier 2015 • 0 Zkia. • 2015 Urtarrila22

Infos locales Herriak

Chaque province duPays Basque Nord

aura une pagequi lui sera consacrée

chaque semaine.

[email protected]

[email protected]

Basse Navarre

Labourd

Soule

[email protected]

INFOS LOCALES MEDIABASKproche de seslecteursTrois pages seront proposéeschaque semaine pour présenterl’actualité locale, dans chacunedes provinces du Labourd, de laBasse-Navarre et de la Soule. Avecl’aide de correspondants locauxdans les 12 cantons du PaysBasque Nord, avec qui chacunpourra rentrer en contact, le lecteur de MEDIABASK sera tenuinformé au plus près de l’actualitéde son territoire. Vie associative,dynamiques intéressantes, rendez-vous importants... Les 158 communes du PaysBasque passées au crible.

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mediabask • Num. 0 • Janvier 2015 • 0 Zkia. • 2015 Urtarrila 23PUBLICITÉ / IRAGARKIA

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mediabask • Num. 0 • Janvier 2015 • 0 Zkia. • 2015 Urtarrila 25

Kanttutik Focus

Les AMAP (Associationspour le Maintien del’Agriculture Paysanne)

sont bien connues aujourd’huipour leur dimension environne-mentale, anti-système et deconsommation saine dans le butde maintenir une agriculturepaysanne. Pour éviter les rac-courcis, il est important de rap-peler l’aspect social de cemouvement associatif. Ainsi,des Amapiens basques se sontdemandés s’il serait possible decréer un échange pérenne avecdes pêcheurs sans les fragiliser.Les AMAP pourraient aussi

avoir leur carte à jouer dans lemaintien d’une pêche artisanale.

Depuis la réécriture de leurcharte au printemps dernier, lesamapiens peuvent signer descontrats directement avec d’au-tres associations. L’idée est dene plus signer de contrat ponc-tuel avec un seul pêcheur ou des’engager d’une fois sur l’autreavec Itsas Ama, mais bien d’uncontrat de trois à six mois, parexemple.

Une période durant laquelle lespêcheurs de l’association béné-

Les AMAPlancentle filet socialDepuis plusieurs semaines, l’interAMAP Pays Basque est en réflexion avecl’association de pêcheurs cibouriens etluziens Itsas Ama pour la signature decontrat de longue durée

Argitxu DUFAU [email protected]

Les AMAPs pourraient signer des contrats de 3 à 6 mois avec des pêcheurs. Photo : Sylvain Sencristo

Page 26: Un nouveau média pour le Pays BasquePays Basque. Parler du Pays Basque depuis le Pays Basque, en prenant en compte toutes ses réa-lités, dans le but de l’accompagner dans son

ficieront d’un revenu fixe pré-payé sans garantie de pêche. Unminimum serait ainsi assurétous les mois, une assurance rarepour ce métier rendu de plus enplus difficile et souvent tribu-taire des conditions météorolo-giques.

PerdurerUne dimension sociale défen-due par la co-présidente de l’In-ter AMAP Pays Basque LaureTestemale : “c’est un soutien f i-nancier et du coup forcément socialpour ces pêcheurs. En tous cas, c’estle but. C’est de dire, ils sont petitset fragiles mais c’est la pêche quel ’on veut voir perdurer”. C’estaussi l’avis de Béatrice Elizalde,membre d’ Itsas Ama : “c’est unetrès bonne idée, si ça marche celapourrait permettre aux pêcheursd ’être mieux payés et d ’avoir unetrésorerie plus f ixe”.

Encore au stade de projet, lesamapiens et pêcheurs sontconsultés, “le retour des pêcheursest plutôt bon”, confie B. Eli-zalde. L’inter AMAP PaysBasque compte aujourd’hui près

d’une trentaine d’associationsmais seules celles de Bayonne,Anglet et Hasparren pourraientà priori en bénéficier dans unpremier temps, pour des raisonslogistiques.

Il est bien sûr impossible de ga-rantir une appellation “bio” pource type de produit à cause del’état de la mer, mais c’est “l ’ef-fort consenti” qui est mis enavant pour une pêche responsa-ble et raisonnable. “L’environne-ment n’en sera que mieux portant”,ajoute L. Testemale. Pour illus-trer ce problème, la co-prési-dente prend l’exemple du miel :“avec des apiculteurs bio, on nepeux pas pister chaque abeille poursavoir si elle n’ont pas été butinersur des pesticides”.

L’Inter AMAP comptait près de420 adhérents lors du dernierrecensement de décembre 2013dont 75 producteurs de produitsvariés : oeufs, miel, tisanes,fruits et légumes, produits lai-tiers, viande, pain… Une famillequi pourrait s’agrandir avec l’ar-rivée d’Itsas Ama.

mediabask • Num. 0 • Janvier 2015 • 0 Zkia. • 2015 Urtarrila26

Focus

• AMAP 1 Anglet• AMAP 2 Anglet• AMAP 3 Anglet La vitamine ensorceleuse• AMAP 4 Anglet• AMAP 5 Anglet• AMAP Ahetze• AMAP Ascain Azkaine• AMAP Bayonne Balichon (Barazki Krakada)• AMAP Bayonne Breuer (Hauts de Ste Croix)• AMAP Petit Bayonne• AMAP Bayonne Polo Beyris• AMAP Bayonne Saint-Esprit• AMAP Biarritz• AMAP Cambo-les-Bains

• AMAP Ciboure-Ziburu• AMAP Espelette• AMAP Hasparren Hazparneko AMAP• AMAP Hendaye• AMAP Mauléon• AMAP Sare• AMAP St-Jean-de-Luz Donibane• AMAP St-Jean-de-Luz Lohizune• AMAP St-Jean-Pied-de-Port Garazi• AMAP St-Palais Amikuze• AMAP St-Pierre-d’Irube Hiriburu• AMAP Tardets Ollopipita• AMAP Ustaritz• ... et une à venir sur la commune de Guiche

Laure Testemale :

“ Ils sont petits et fragiles mais c’estla pêche que l’on veut voir perdurer ”.

Les AMAP au Pays Basque Nord

Plus de renseignements sur le site www.inter-amap-pays-basque.org

FOCUS : Plein feu sur l’actuCette rubrique mettra en évidence par le biais de reportages sur le terrain des événements dont nous essaierons de tirer le suc et d’en faire notre miel.Evénements et faits que nous livrerons par le biais d’une information rigoureuse.Analyse, investigation et enquête seront les maîtres mots de cette rubrique.

Photo : Sylvain Sencristo

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mediabask • Num. 0 • Janvier 2015 • 0 Zkia. • 2015 Urtarrila 27PUBLICITÉ / IRAGARKIA

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mediabask • Num. 0 • Janvier 2015 • Exemplaire gratuit • 0 Zkia. • 2015 Urtarrila • Urririk 29

Main-nue, paleta gomme pleineet creuse, paleta cuir, pala corta,chistera, frontenis, xare, cestapunta, pasaka... Poussins, benja-mins, minimes, cadets, juniors,séniors, amateurs, profession-nels... Hommes, femmes... Trin-quet, place libre, mur à gauche,joko berri... Pas moins de 10spécialités composent au-jourd’hui la pelote basque, avecde très nombreux championnatset tournois  organisés duranttoute l’année, certains connais-sant une plus grande notoriétéque d’autres.

Aujourd’hui, différentes struc-tures s’emploient à développer ceque certains considèrent comme“le sport national du Pays

Basque”  : fédérations, ligues,clubs, associations, enpresarios,tenants de trinquets... Le mondede la pelote basque est complexepour celui qui ne le connaît pas,et la multitude des structures etorganisateurs de parties le rendincompréhensible aux yeux de laplupart. Sans parler des trèsnombreux débats qui animent lemonde des pilotari et de leurssupporters, et qui restent tropsouvent dans ce cercle fermé desinitiés.

Si la presse hexagonale ignorel’existence même de la pratiquede la pelote basque, son traite-ment par la presse écrite localenous semble loin d’être satisfai-sant. Pour les amateurs de pe-

lote, s’informer sur les différentschampionnats (du Pays Basque,de France ou du monde) relèvedu défi, tant il est difficile detrouver une information com-plète. C’est ce vide que souhaitecombler MEDIABASK avec lapublication d’une rubrique pe-lote qui reviendra toutes les se-maines.

Notre ambition est de couvrirl’actualité de la pelote chaque se-maine, en donnant la parole auxacteurs et amoureux de ce sport.Permettre une meilleure visibi-lité et compréhension de l’actua-lité de la pelote basque, afin delui donner la place qu’elle mériteau sein d’un média du PaysBasque.

Pelote

Le rendez-vouspelote de MEDIABASK

Antton ETXEBERRI [email protected]

Couvrir l’actualité de la pelotechaque semaine, en donnant laparole aux acteurs et amoureuxde ce sport

PELOTE : Le rendez-vousincontournableChaque semaine, MEDIABASK vous propo-sera de nombreux articles liés au monde dela pelote basque : reportages, pronostics,commentaires, résultats, débats, interviews,chroniques, analyses, coups de gueule... L’ac-tualité de la pelote basque sera chaque se-maine dans votre hebdo, pour le plus grandplaisir des amoureux de la pelote et de ceuxqui veulent la découvrir.

Photo : Bob Edme

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mediabask • Num. 0 • Janvier 2015 • 0 Zkia. • 2015 Urtarrila30

Culture

Premier maire abertzale d'Ustaritz, Bruno Carrère estentré à la présidence de la commission culture de la Com-munauté de communes Errobi au printemps dernier. Encette qualité, il fait le lien entre la politique intercommu-nautaire et le développement de la culture sur son terri-toire.

Quelle est la place accordée à la culture, et à la culturebasque, dans la politique de la communauté de com-munes (CC) Errobi ?

Errobi fait des efforts. La compétence culturelle a été priseassez récemment et concerne aujourd'hui deux volets. Lepremier axe de développement est le spectacle vivant,mené en intégrant le projet Hameka qui a déjà ses propreséquipements à Louhossoa. En ce qui concerne la culturebasque en particulier, une large part est dédiée au théâtreen langue basque. Le second axe se concentre sur l'ensei-gnement musical, via une association intercommunale,

Musikas, structurée autour d'associations déjà existantessur l'ensemble du territoire, avec l'appui de la Commu-nauté de communes.

Comment s'est monté ce projet ?

Six associations d'enseignement musical, elles-mêmesmembres d'une seule association, ont créé ensemble ceprojet dans le but d'organiser et de coordonner des for-mations de qualité pour les élèves du territoire. Il s'agitd'une démarche de mutualisation, de stabilisation du sta-tut des enseignants pour des structures qui pouvaient êtreun peu fragiles auparavant, ce qui permet de mener desprojets sur une plus longue durée. Il ne faut pas oublier dedire que cette action est aussi menée grâce à l'appui finan-cier et de conseil du Conseil Général des Pyrénées Atlan-tiques et du Conseil Régional d'Aquitaine.

Avez-vous d'autres perspectives de ce type ?

En complément nous sommes en train d'élaborer un pro-jet de centre de ressources de musiques et danses tradi-

tionnelles à Ustaritz. L'idée est de mener une réflexionavec Herri Soinu, la CC Errobi bien sûr, les acteurs de ladanse, IDB (Institut de la Danse Basque) en particulier,pour sa mise en place. Charge ensuite à la communed’Ustaritz de mettre à disposition le bâtiment qui l'ac-cueillerait. Bien sûr, la musique et la danse traditionnellesont essentiellement trait à la culture basque mais ce n'estpas du tout exclusif. On est en train de commencer à tra-vailler ce projet avec les différents partenaires associatifsou publics (Conseil Régional, Conseil Général...). L'idéeest vraiment que les pouvoirs publics mettent les moyensà la disposition des personnes qui sont les vrais créateurs,les acteurs du terrain des musiques et danses tradition-nelles. Tout ça de façon coordonnée et encadrée, bien sûr,mais il ne s'agit surtout pas que la collectivité se lance dansla création artistique.

On est donc sur une action de la part des pouvoirs pu-blics qui est de l'ordre du soutien financier ?

Oui, à la fois un soutien sur la mise à disposition de l'équi-pement, le bâtiment en particulier, mais aussi un appui

“Il ne s'agit pas que la collectivité selance dans la création artistique”

Maire d'Ustaritz, président de la commissionculture de la communauté de communes Errobi

Justine GIRAUDEL [email protected]

Entretien avec Bruno Carrère

Photo : Sylvain Sencristo

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mediabask • Num. 0 • Janvier 2015 • 0 Zkia. • 2015 Urtarrila 31

Culture

technique sur les dossiers, et financier : plutôt dans lagestion de fonctionnement. On va dire que la collectivitéassurerait la partie gestion alors que les associations se-raient sur la direction artistique. Nous avons commencéles rencontres au niveau national et les visites sur le ter-rain, afin d'illustrer ce qui se fait ailleurs.

Suite à ces déplacements, avez-vous remarqué desspécificités propres à notre territoire ?

On constate qu'il y a un vrai bouillonnement autourde la culture basque dans son ensemble. Si on la com-pare aux sites que nous avons visités, on s'aperçoit qu'ily a une vivacité incomparable dans un territoire au de-meurant assez petit. Il s'agit de faire en sorte que lespouvoirs publics aident cette dynamique à se dévelop-per ou à prospérer, aux regards des enjeux sociaux etpatrimoniaux qui sont liés à la culture. L'idée est vrai-ment de travailler sur des aspects originaux qui per-mettent de favoriser cette créativité, cette diffusionculturelle. Il ne suffit pas de répéter ce qui se fait à côtéou ailleurs.

La sphère culturelle regroupe donc un nombre im-portant de partenaires...

Cette vivacité est une force, il y a de la création et de ladiffusion un peu partout, beaucoup d'acteurs, ce qui n'estpas forcément facile à appréhender. La complémentarité des pouvoirs publics se situe à diffé-rents niveaux, on part de la commune jusqu'à la région,chacun a son rôle. Quand on travaille sur un projet par-tagé, qui est expliqué, l'intérêt est d'arriver à susciterl'adhésion du plus grand nombre, des collectivités et detous les partenaires associatifs ou institutionnels. Il fautvoir ce que l'on veut faire : de la création, de la diffusion,de la médiation... Après ce sont vraiment les projets ar-tistiques qui sont déterminants.

“Nous sommes en traind'élaborer un projet decentre de ressources demusiques et danses tradi-tionnelles à Ustaritz”

A l’écoutedes dynamiques

populairesAvec les lois touchant à la coopération intercommu-nale de 1999, le domaine de la culture s'est ouvert auxCommunautés de communes (CC) et aux Commu-nautés d'agglomération. Ces collectivités locales se re-trouvent aujourd'hui au cœur du partenariat et desnouveaux enjeux des politiques culturelles de terri-toire. Mais les contours de leurs actions restent encoreflous pour les habitants et les acteurs culturels.

Partagée à tous les niveaux (Etat, région, département,intercommunalité et commune), la compétence cul-turelle relève d'un mille-feuilles institutionnel dont lescommunes restent l'acteur principal. Dans la majoritédes territoires, les intercommunalités planchent sur cedossier et tentent de se créer une place dans le paysageculturel local.

Chaque territoire se construit sur ses spécificités,chaque politique culturelle sera donc spécifique.

Au Pays Basque Nord, huit communautés de com-munes ont fait le choix de la compétence culturelle,qu'elles développent chacune à leur manière et sur desdomaines différents.

- Quatre d'entre elles se sont dotées de leur propreservice culturel et de leurs propres techniciens : l'Ag-glo Sud Pays Basque, la CC de Soule, la CC Errobi,la CC Garazi-Baigorri.- Deux autres ont choisi de développer des volets cul-turels, sans aller jusqu'à s'équiper d'un service interne :la CC Nive-Adour et la CC du Pays d'Hasparren(projet de service culturel à l'étude).- Les deux dernières, la CC Amikuze et celled'Iholdi-Oztibarre, se sont rapprochées de la CC Ga-razi-Baigorri afin de réfléchir à un projet culturelsupra-communautaire.

L'ACBA et la CC des Pays de Bidache ont toutesdeux fait le choix de ne pas intégrer la compétenceculturelle, qui reste entre les mains des communes.L'Agglomération se réservant cependant un droit deréflexion et d'initiative sur des projets collectifs,comme Donostia 2016.

La culture basque est, d'après Pantxika Telleria, “la cul-ture faite par les habitants du Pays Basque. Elle est avanttout populaire, pour en f inir avec le terme traditionnel. Sielle perdure, c'est grâce à l'échange avec l'extérieur, grâce audynamisme de son peuple”. Et ce sont bien ces “dyna-miques populaires qui doivent être entendues et soutenuespar les institutions”.

Pantxika Telleria est “tombée dans la marmite chorégra-phique” dès sa plus tendre enfance. Elle dirige la Com-pagnie EliralE qu'elle a fondée en 2001. Depuis peu,elle et son équipe sont accueillies en résidence perma-nente dans le nouvel espace culturel municipal Larrekode St-Pée-sur-Nivelle. La Compagnie travaille en lienétroit avec l'agglomération Sud Pays Basque qui lui as-sure un compagnonnage dans ses nouveaux locaux etavec qui elle a concrétisé l'Ecole du Spect'acteur.

Toutes deux se sont retrouvées sur les missions de sen-sibilisation, notamment auprès des publics enfants etscolaires. Les danseurs continuent à développer ces ac-tions en se concentrant sur le versant artistique et peu-vent compter sur l'accompagnement technique etadministratif de la collectivité. “La réussite de ce projettient dans la rencontre et dans la communication entre lesdifférents acteurs : artistes, techniciens, élus. Af in que cha-cun comprenne le travail de l'autre.”

En matière de création artistique, pas d'angélisme de sapart : “on peut se demander si cette dynamique ne peut véri-tablement exister qu'en dehors du cadre institutionnel”.

La culture :à chacun sa formule

CULTURE : parce que la culture ça se cultiveLa culture forme un réseau complexe, particulièrement riche au Pays Basque. Pour nourrir la réflexion sur les créations actuelles, noussouhaitons donner la parole aux acteurs culturels locaux qu'ils soient artistes professionnels ou amateurs, techniciens ou élus, publicaverti ou novice. Et ainsi relayer et créer les débats, en parcourant l'ensemble des domaines et des disciplines.

“Ces dynamiques populairesdoivent être entendues et

soutenues par les institutions”(Pantxika Telleria)

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mediabask • Num. 0 • Janvier 2015 • 0 Zkia. • 2015 Urtarrila 33

Regards

GULABI GANGIraultza arrosaIndiako emazteek aski dela erran dute.Haien kontrako eraso, bortxaketa, ge-hiegikeria eta gizarteko injustizien ait-zinean ahotsa altxatu dute, justiziaaldarrikatuz. Nazkatu ditu errealitateak,akitu itxoiteak. Egitera doaz. Martxanda iraultza arrosa

India munduko herrialde po-breenetako bat dela gauza ja-kina da, baina pobrezia ez da

bakarrik herriak pairatzen duengosean eta azpiegitura faltanikusten. Izan ere, tamalez, indiargizarteak dituen gabezia moralakere azpimarratzekoak dira eta,horietako bat, larrienetakoa be-harbada, hango emazteek biziduten egoera larria da. Emazteaskorentzat egiazko infernua izandaiteke Indian sortu eta bizitzea,eta hori horrela dela erakustenduen datu beldurgarria dugu hor-ren adierazle: Indiako emazteen%70ek jasaten dute biolentzia bi-zitzako momentu batean. (…)

Indiako emazteek pairatzen dutenegoerari erantzuna emateko Sam-pat Pal Devi emaztearen ekime-nez sorturiko mugimendua daGulabi Gang. Bundelkhand bar-nean, India iparraldeko Uttar Pra-desh estatuan hasi zenmugimendua sustraitzen, 2006.urtean. Orduan, gizon batek bereemaztea karrikan nola zanpatzenzuen ikusi zuen Pal Devik. Nahizeta erasotzaileari emaztea gehiagoez jotzeko eskatu, gizonak ez zionkasurik egin eta Pal Devi bera erejo zuen. Hurrengo egunean, PalDevi eta beste bost emazte, lathiizeneko banbuzko makila banaeskuetan zutela, gizonarenganahurbildu eta guztien artean jozuten, honek bezperan eginikoa-ren ordainetan. Gertatutakoak oi-hartzun handia izan zuen etataldeari beste emazte batzuk batuzitzaizkion egun gutiren buruan.Poliki-poliki mugimenduariforma ematen eta antzeko bestekasu batzuetan berdin jokatzenhasi ziren. Armada arrosarenlehen urratsak izan ziren.

Bere sorreran, talde honen helbu-rua indarkeriaren biktima ziren

emazteei babesa eta laguntza ema-tea zen. Hala ere, eta gai honen in-guruan Indiako autoritateekerakutsi ohi duten geldotasunarenaitzinean, emazteekin jarrera bor-titzak zituzten gizonak zigortzenhastea erabaki zuten, ekintzenbidez. Horrela, hitzek balio ez ba-dute, ekintzetara pasatzen dira.Hasteko, jarrera salagarriak dituz-ten gizon eta mutilak beren jo-kaera alda dezaten sinistaraztensaiatzen dira. Bortxaketa eta bes-telako delitu larriagoen kasuan,erasotzaile edo bortxatzaileak pu-blikoki lotsarazten dituzte. Hauekerantzun moduan indarkeria era-biltzen badute, beraiek ere ez diragibelean gelditzen eta lathi ize-neko banbuzko makilekin kolpat-zen dituzte erasotzaileak. Justiziaberen esku hartzea ez dela bidez-koa kritikatu diete askok, bainaberaiek argi dute : “Indarrean da-goen legea errespetatu eta justiziaegitea nahi dugu, baina hori gertat-zea ezinezkoa denez, erantzun bateman beharrean gira”.

Atentzioa deitzen duen elementunagusia taldearen estetika zain-dua da: Arrosa kolore distirat-suzko arropak jantzita eta lathideituriko banbuzko makilak es-kuetan dituztela identifikatu dai-tezke. Hain zuzen, “Gulabi

Gang” hitzek “talde arrosa” errannahi dute indiarrez.

Injustizien aitzinean bat eginikSampat Pal Devi, mugimenduarensortzailea da eta honek dioenez,Indian egunerokoak dira emazteenkontrako erasoak, baina guti bat-zuk baino ez dira ezagutzera ema-ten. Adibidez, Neelam izeneko 19urteko ukiezinen kastako neskarenkasua da. Bere gurasoak soroan la-nean ari zirela, goi kastako gizonbat etxera sartu eta Neelam bort-xatzen entseatu zen. Biktima bereburua defendatzen saiatu zen era-sotzailea kolpatuz, baina honekihes egitea lortu zuen eta inor ezzen gertatutakoaz ohartu. Oker-rena da: gertaturikoa herrian za-baldu bazen ere, inork ez zuelamutikoa salatu, goi kastakoa zelako.Gau hartan bertan, Gulabi Gang-eko emazteengana jo zuen Neela-mek laguntza bila. Pal Devirenetxean egon zen hilabetez, taldeki-deek poliziaren aitzinean kasuaikertzeko presioa egiten zuten bi-tartean.

Emazteen kontrako indarkeriarenkontra egitea helburu nagusi baduteere, bestelako injustizien kontra eremugitzen dira emazte hauek. Hala,halabeharrez ezkontzera behartzendituzten haurren kasuak (Indiannahi baino ohikoagoak direnak)murrizteko, emazteen arteko anal-fabetismo handiari bukaera emai-teko lan hezitzaileak, jaiotza agiririkez dutenez beren adina justifikatuezin duten alargunen pentsioak zi-hurtatzeko eskakizunak edotaeremu behartsuenetara elikagaiakbanatzeko proiektuak ere burutuohi dituzte. Baina, zalantzarik gabe,mugimendu honen lorpen nagusiaindiar emazteen kontzientzian era-gitea izan da, eta horretan zereginzuzena izan du Sampat Pal Devirenfiguraren ausardia eta indarrak.

Mugimendu berri horrek kolore arrosa hartu du borrokaren sinbolo gisa.(Argazkia : Torstein Grude/Kudos Family)

Julene LARRAÑAGA-ren erreportaietik hartua

“Gai honen inguruanIndiako autoritateekerakutsi ohi duten

geldotasunarenaitzinean, emazteekin

jarrera bortitzakzituzten gizonakzigortzen hastea

erabaki zuten,ekintzen bidez”

REGARDS : la diversité des regardsLa rubrique “Regards” vous proposera des articles sur des thèmes de société quiélargissent les horizons des sujets traités, tels que les nouvelles technologies, lasanté, les faits de société, la gastronomie, ou les sujets internationaux....

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mediabask • Num. 0 • Janvier 2015 • 0 Zkia. • 2015 Urtarrila34

Témoignages

J'étais triste de constater la findu Journal du Pays Basque. Unmédia basé sur l'espoir c'estquelque chose de très joli et quiva bien avec le Pays Basque. Lefait qu'il soit au format numé-rique et papier permet de traver-ser toutes les couches de cepeuple en parlant de lui avecsubtilité, engagement et amour.J'ai tout de suite adhéré au pro-jet. Il parle très local mais estd'une façon universelle dans lalongue tradition et mode de viedes basques.Jean LASSALLE, Député (Lourdios-Ichère)

J'adhère au projet MEDIA-BASK car une presse où tousles acteurs politiques, écono-miques, sociaux et culturelspuissent s'exprimer en libertéest indispensable. MEDIA-BASK sera, à mon sens, un outilpour faire vivre la démocratie etle débat d'idées au Pays Basque.

Un outil créé par et pour le PaysBasque.Iker ELIZALDE (Hendaye)

Il ne peut y avoir de démocratiesans liberté de la presse et surtoutsans pluralité. Un journal quiouvre, c'est un nouvel espace derespiration et d'expression. Félici-tant celles et ceux qui sont à l'ini-tiative de cet ambitieux projet,c'est avec enthousiasme que j'ac-cueille MEDIABASK.Colette CAPDEVIELLE, Députée(Bayonne)

Je suis pour la liberté de la presse,car c'est un élément fondamentaldans la vie démocratique d'unpays. Quelles que soient les orien-tations d'un média, je le soutiens.C'est mon point de vue par delàmes préférences personnelles.C'est la première raison pour la-quelle je soutiens le projet de ME-DIABASK. Deuxième raison,quand j'étais député du 1er gou-

vernement de gauche de FrançoisMitterrand en 1981-1982, ungrand texte pour la liberté et lacréation des radios locales avait étéproposé, et j'avais à ce moment-làvoté ce texte qui permettait lacréation des radio libres. Cela cor-respondait déjà à mes convictionset c'est la seconde raison pour la-quelle j'adhère aujourd'hui au pro-jet MEDIABASK.Georges LABAZEE, Présidentdu Conseil Général des Pyré-nées-Atlantiques

Je suivais le Journal du Pays Basquepour avoir une information diffé-rente de celle que l'on trouve dansles médias classiques. A sa dispari-tion, j'ai trouvé qu'il manquait dansle débat local car il apportait unpoint de vue intéressant : c'estpourquoi j'ai décidé de suivre et desoutenir ce mouvement de créationd'un nouveau média. Jean-Baptiste HASTOY (Tardets)

MEDIABASK se situe dans la li-gnée du Journal du Pays Basque.Or il est indéniable, pour tout lemilieu associatif, que jamais unquotidien n'avait autant contribuéà diffuser les thématiques des as-sociations. Cette fenêtre sur letravail associatif que le Journal duPays Basque avait ouverte susci-tait une "saine émulation" quiamenait d'autres médias à lui em-boiter le pas. Quand le Journal duPays Basque a cessé de paraître,nous avons tous senti ce manque.MEDIABASK ré-ouvre la fenê-tre, alors bienvenue à MEDIA-BASK.Victor PACHON (Mouguerre)

Je tiens absolument à participer àl'aventure de ce nouveau médiaparce que l'information est néces-saire, indispensable et fondamen-tale (surtout en Pays Basque)dans toute démocratie. Par ail-leurs, j'étais fan du Journal duPays Basque et de la vraie parole

qui était donnée aux territoiresbasques, et déplore qu'il ait dûdisparaître pour des raisons éco-nomiques. Bonne chance etlongue vie à MEDIABASK.Marie-Claude ALBANESI (Biarritz)

Il m’a toujours semblé importantd’avoir une diversité de sensibilitédans la presse pour que chacunpuisse se faire une opinion per-sonnelle. J’ai été abonnée à titrepersonnel au Journal du PaysBasque et ai tissé un partenariatavec ce journal en tant que Mairede St-Pée-sur-Nivelle pendanttoutes les années de son existence.Je déplore sa suppression car dansles autres journaux locaux, trèspeu de nouvelles concernant ceuxqui font l’actualité au Pays Basquedes deux côtés de la frontière, pa-raissent. Plus aucun journal danslequel les centristes abertzale mo-dérés (que je suis) n’existe, où ilspeuvent retrouver leurs convic-

Pourquoi ils adhèrent auprojet MEDIABASK ?Des centaines de personnes adhèrent aujourd’hui à MEDIABASK et permettent, par leur soutien fi-nancier, son développement. Parmi elles, des dizaines nous expliquent les raisons pour lesquelleselles adhèrent au projet. Parole aux souscripteurs.

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mediabask • Num. 0 • Janvier 2015 • 0 Zkia. • 2015 Urtarrila 35

Témoignages

tions concernant le devenir et lagouvernance du Pays Basque.J’appelle la création d’un nouveaumédia qui reprendrait cette li-gnée.Christine BESSONART (St-Pée-sur-Nivelle)

Je souhaite à MEDIABASK unavenir prometteur, comme outilau service de l’altérité, de la diver-sité des idées, du renouveau socié-tal au Pays Basque.Jean-Baptiste ETCHETO, Prési-dent du Conseil de dévelop-pement du Pays Basque(Urrugne)

Le Pays Basque est pluriel ; il abesoin d'une presse plurielle. Jesoutiens MEDIABASK parcequ'il s'est fixé comme objectif derendre compte et de décrypter ledynamisme culturel, politique etsocial du Pays Basque.Euskal Herrian eta Euskal He-rriarentzat egina, euskal herrita-rren sustenguaren gaineanoinarritua. Gure etorkizunareneraikitzeko segitu beharrekobidea irudikatzen duelakoan, sus-tengatzen dut MEDIABASK.Anita LOPEPE (Ainiza)

J'adhère au projet MEDIABASKparce que depuis la disparition duJPB, je trouve qu'il y a un manquecruel d'information traitée avecune véritable indépendance jour-nalistique, et un éclairage nouveausur la vie politique en Iparralde.La liberté de l'information est unbien précieux qu'il nous faut dé-fendre si on veut préserver la dé-mocratie !Léopold DARRITCHON (La Bastide Clairence)

Ene sustengua ekarri dizuetEuskal Herriko hiritar gisa, jen-dea, gertatzen diren gauzetaz ja-

kinean atxikitzea garrantzitsuabaitzait.Maite ECHEVERRIA (Ossas)

Pour couvrir l'actualité et les mo-bilisations sociales en donnant laparole à celles et ceux qui luttent,pour qu'organisations politiques,syndicales, associatives puissents'exprimer, pour que la société duPays Basque ait son propre canalde presse, qui parle de ses aspira-tions et de ses combats... toujoursnécessaire, et en particulier au-jourd'hui, en ce nouveau contextede résolution du conflit, il faut desmédias indépendants des grandsgroupes financiers. MEDIA-BASK peut remplir ce rôle, voilàpourquoi je soutiens ce projet".Claude LARRIEU (Anglet)

Seule l’existence de médias plura-listes peut garantir la liberté d’ex-pression et la diversité desopinions. S’informer consiste doncà mon sens à prendre en comptedes avis divers, des regards diffé-rents, croisés et critiques, suscepti-bles de favoriser sa propre réflexionet son propre questionnement(que l’on adhère ou pas avec la to-talité de ces analyses !). Il s'agit làd'un beau défi qui mérite d'être re-levé. C’est ce que j’attends de cenouveau média sachant que la li-berté de la presse ne s’use quequand on ne s’en sert pas…Pascal PEYEBLANQUE, 1er ad-joint (Ascain)

J'adhère au projet MEDIABASKpour défendre une certaine libertéd'expression. J'ai été séduit par lavolonté de faire participer tous leshabitants d'Iparralde et d'appor-ter un regard différent sur l'actua-lité d'Euskal Herri. Ongi etorriMEDIABASKi eta luzaz segi !Jean-Christophe HARAMBOURE (Biriatou)

La presse est depuis mon plusjeune âge une chose essentielle.Elle est l'un des symboles de laLiberté, la liberté de penser,d'écrire et de s'engager. La visioncontemporaine de MEDIA-BASK m'a séduite. Sa construc-tion participative m'a convaincue.Sa dynamique m'a fait rêver. Sanaissance le 1er janvier 2015 meravit ! Aitzinetik eskerrik askobere sortzaileei !Juana ETCHEGOIN (Cambo les Bains)

Le pluralisme a besoin d'un quo-tidien d'information, extrême-ment important pour ladémocratie et la vie en commun.Au fond, j'étais nostalgique duJPB car avec sa disparition l'ex-pression de cette sensibilité si par-ticulière au Pays Basque n'avaitplus de support. J'attends de ME-DIABASK qu'il soit en phaseavec l'actualité, qu'il propose unevision claire et engagée tout engardant une analyse critique. Lacréation d'un nouveau média esttoujours un challenge permettantréflexion et innovation. Jean Pierre MASSIAS (St Etienne de Baigorry) 

Gure proiektu bat delako eta ber-riak eta albisteak gure ikuspuntu-tik jakin nahi ditudalako.Jon ARRIZABALAGA-ZUBIZAR-RETA (Urruña)

Pour soutenir une équipe locale etavoir une information locale dequalité.Evelyne ZUBIETA (Hendaye)

J'adhère au projet MEDIABASKparce que, d'une part, il vientcombler un manque et, d'autrepart, parce que ce projet a du sens.Ses liens privilégiés avecKazeta.eus lui donnent en effet

un accès naturel à une actualité ouà des sujets, avant tout culturels,rarement traités dans les autresmédias francophone d'Iparralde.Mikel DALBRET (CIboure)

Pour pouvoir lire un journal dif-férent de ce qui est actuellementproposé dans nos kiosques. J’aiénormément regretté la dispari-tion du Journal du Pays Basque.Il permettait ces dernières an-nées d’avoir une info locale avecun autre regard, complémentairede la presse habituelle. + d’infos,sujets différents = ouvertured’esprit pour le lecteur et on ena besoin ! Sylvie IRASSART ESTOMBA(Hendaye)

J'adhère au projet MEDIABASKcar le Pays Basque a besoin d'unoutil d'information, d'expressionet de communication adapté à lasingularité et à l'identité de notreterritoire, et parce que la modalitédu financement participatifconfère à ce média davantaged'autonomie.Virginie BRILLANT (Mouguerre)

Euskal Herriko Kazetaren ira-kurlea nintzen, eta haren hesteakhutsunea eragin zuen. Ipar EuskalHerriko jendartearentzat tresnagarrantzitsua da MEDIABASK,informazioa hemengo ikuspegitikematen baita. Eztabaida guneaere bada : iritzi desberdinak tru-katzen ahal dira, lurralde honennortasuna kontuan hartuz. Eus-karak lekua ukanen duela esperodut.Eñaut ELOSEGI (Aiherra)

J'ai senti beaucoup de manque àla disparition du JPB, que j'ache-tais quotidiennement. Je soutienscette démarche pour lire uneautre façon de voir les choses et

de les présenter. Je veux un médiaqui tienne compte de ma langue,le basque, de notre culture, et denotre territoire. Un média quiouvre les débats en apportant unregard différent de celui de Sud-Ouest. Je suis contente qu'il y aitce format hebdomadaire : le pa-pier est important pour moi, jepeux l'amener avec moi, le dépla-cer. Ce que vous faites nous re-donne de l'espoir, vous nousinsufflez de la force pour nous in-vestir.Monique GARATE DELIART (Ascain)

Ene aldetik, gure lurraldekoa,gure lurraldetik, gure lurraldea-rentzat eta gure lurraldeari buruzdelako. Fani DANIEL (Mugerre)

J'adhère à ce projet pour avoir unjournal qui me donne des nou-velles et des infos sur le PaysBasque dans son ensemble (et pasque sur le BAB ou Espelette...). Jesuis impatiente de voir la versionpapier ! Bravo pour votre énergie.Segi holola !Stéphanie FOURNIER (Mendionde)

Par nécessité d'avoir une infor-mation indépendante desgrands groupes qui financent lapresse régionale et nationale.Avoir un média uniquement fi-nancé par ses lecteurs est unegarantie d'indépendance et dedémocratie.Marie-José OTEGI (Biarritz)

J'étais abonnée au Journal du PaysBasque et ce quotidien memanque. Je soutiens MEDIA-BASK car il va plus loin en of-frant trois medias avec plusd'infos, le choix ou non de l' Eus-kara et l'accès à une plateforme

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mediabask • Num. 0 • Janvier 2015 • 0 Zkia. • 2015 Urtarrila36

d'information pour un prix trèsraisonnable ! J'espère que les genss'abonneront, car l'avenir de cemédia et sa propension à évolueret à s'améliorer dépendent denous tous !Anne-Marie IRUNGARAY (Mendionde)

Secrétaire de rédaction dans unhebdomadaire national, doncjournaliste, bayonnais de nais-sance, j'ai besoin d'une diversitédes médias dans la région pourêtre informé d'une manière laplus complète possible. Georges STRIL (Paris)

Zergaitik... Mundu zabalera hedadadin, Herri hunen bihotzetikgarrasiatu nahi dugun bizi nahia-ren oihartzuna !Grazi ETCHEBEHERE (Ortzaize)

Le journal, auquel j'étais abonné,a joué un rôle important en sontemps. Il a contribué à faire com-prendre que le Pays Basque Nordest une réalité et que le PaysBasque Sud n'est pas l'Espagne. Ila aussi influencé Sud Ouest quiest devenu un journal plus ouvertsur la problématique basque engénéral. Ce nouveau média estl'oeuvre d'une équipe super moti-vée dont le mérite doit être souli-gné. Ce genre d'initiative estsymptomatique du dynamismequi caractérise les citoyens d'Ipar-ralde qui veulent se prendre encharge.Mikel ITHURBIDE (Anglet)

Elargir l'info au quotidien parune voix autre que Sud-Ouest meparaît pour le moins indispensa-ble, la pluralité des sensibilitésdans l'information étant gaged'une saine démocratie.Maribel ETCHEZAHARRETA(Le Diamant)

Je suis Breton et intéressé par lePays Basque. J'aimerais que dansces deux pays, il existe des mé-dias généralistes de qualité enlangues bretonne, basque etfrançaise, pour que tous puissentconnaître les réalités de ces ter-ritoires.Kenan (Bretagne)

Hogeitamar bat urteko bikoteagira, haurdunak, Lapurtarrak etaEuskal Herritik kanpo zenbaiturtez bizi izanak, orain Baxe-Nabarren bizi. Gure sustengua-ren lehen arrazoia ez da soilikIparraldeko berriak jasotzea etahemengo gertakarieri buruzkokalitatezko azterketa ardiestea,euskarazko hedabideek egitenduten lanak jadanik hein handibatean betetzen baitu gure beharhori (Euskal Irratiak, Kanal-dude, Iparraldeko Hitza, Herria,Kazeta.info, Enbata, Laborari,batez ere). Lehen motiboa duguordea prentsaren aniztasunarenprintzipio demokratikoa begi-ratzen laguntzea, batez ere Ipar-raldeko frantsesezko prentsarenegoerari begira.Katixa (Banka)

J'adhère entièrement à ME-DIABASK ! Enfin un journalréellement local ! Le Journal duPays Basque nous manque !Nous ne retrouvons pas cetteproximité dans l'autre journal ré-gional ! Nous sommes impa-tients de vous lire !Denise DUFAU (Urrugne)

Dès l'annonce du projet de re-lance d'un nouveau média auPays Basque, je me suis réjouiede l'initiative qui, à mon avis,mérite d'être fortement soute-nue. Nul n'ignore l'importancede l'information pour aider àprendre conscience, à provoquer

et entretenir le débat et pour fa-voriser et étendre actions et mo-bilisations. Pour ma part, je suisreconnaissante à l'ancien Journaldu Pays Basque d'avoir ouvertses colonnes aux opposant-es auprojet de 2x2 voies et, en re-layant leurs messages, d'avoircontribué à l'issue positive decette lutte. Je n'en attends pasmoins du nouveau média, quisera lui aussi porteur des actions,luttes et initiatives actuelles etfutures qui intéressent notrepays.Christine MAYNARD (Domezain)

La démocratie ne coule pas desource. Pour l'exercer, le citoyendoit être informé. Un journal in-dépendant est un morceau dechoix pour nourrir nos huma-nismes ! Dans ce paysage média-tique où l'information seprostitue aux riches influences,subvenant à ses besoins en ven-dant n'importe quoi à n'importequel cerveau disponible ! Oui, jepense qu'un journal indépendantest crucial.Cécile THOREAU (Pagolle)

MEDIABASK proiektuarekinbat egiten dut bi arrazoiengatik,lehena : euskaraz irakurtzekoaukera izango dutalakotz eta bi-garrena Euskal Herriko gaiaktratatuko dituelakotz objekti-boki eta serioski.Bernard ERRECA (Uztaritze)

J’aimerais un journal originalavec des articles étoffés qui nerelatent pas seulement des faitsmais qui ont une réflexion, unepensée guidée par le point devue des journalistes. Donc unpeu de philosophie et d’implica-tion personnelle, et des articlesen basque aussi. De la fraîcheur,

du neuf. Pourquoi pas des dic-tons ou des poésies ou des chan-sons à texte, récupérées bien sûr,sur le thème du jour. C’est pouravoir tout ça que j’adhère à ME-DIABASK...Joëlle (Irissarry)

Inportanta iduritzen zait baxe-nafarroko gazteek ukan dezatenherriaren berri ukaiteko paradasinplea, herriaren dinamikarensortzaile baitira eta hunen geroaberen eskuetan baita. Arrazoinhoriendako MEDIABASKproiektua sustengatzen dut.Mirentxu AUZQUI (Arnegi)

Bilbotik adierazi nahi dizuetKazeta desagertu izanak Lapur-diko itsas labarretatik Auña-mendirainoko laino beltzazabaldu zigula eta orain irriki-tan gaude zuen sortzearekineguzkia dir-dir ederrean ikus-teko. Horregatik, ba, partaideizan nahi dugu proiektu hone-tan!Xabier ANGULO (Bilbo)

MEDIABASK, laguntzaile sarebatek sortu du, Xiberua, Lapurdieta Baxe-Nafarroan gertatzendena entzun, ikusi, irakurri etaulertua izan dadin. Ez da interesekonomiko edo urruneko interesbaten zerbitzuko, lekuko jendea-ren hedabidea da.Le média d'ici MEDIABASKest l'oeuvre d'une communauté.Son but est de faire comprendrece qui se passe au Pays Basque.Ce projet ne répond ni à des in-térêts lointains ni à des intérêtséconomiques, c'est le médiad'ici.Ortzi MURUA BERRA (Azkaine)

En deux lignes, il m'est difficilede dire le pourquoi de monadhésion. En un mot, je dirai du

journal : indispensable à tous lesniveaux, entre autres politiqueset culturels pour Iparralde. J'aitoujours aimé ce journal, j'aiaimé les éditoriaux et la libertéd'expression, un de ses pointsforts. Il a terriblement manquélors des dernières élections, aussije lui souhaite longue vie et sur-tout un grand milesker à toutel'équipe courageuse qui a su s'ac-crocher aux branches du coco-tier!Marie-José BASURCO (Urrugne)

MEDIABASK egitasmoari niresostengu irmoa erakutsi nahidiot, uste dudalako naziogintzanaurrera egiteko tresna eragin-korra izango dela, eta uste duda-lako, halaber, une honetanIparraldeak Hegoaldearen bult-zada behar duela.Jose Luis UGARTE (Legazpi)

J'adhère au projet MEDIA-BASK tout d'abord parce quej'apprécie la pluralité de l'infor-mation, y compris au niveaulocal, qui a disparu de la presseécrite en même temps que leJournal du Pays Basque. Parcequ'en tant que citoyen du PaysBasque, il me semble juste et né-cessaire de soutenir les initiativeslocales. Et enfin j'adhère au pro-jet car le courage pour se lancerdans l'aventure MEDIABASKdans le contexte économique ac-tuel mérite à lui seul tous nosencouragements.Stephane IRALOUR (Anglet)

Le projet MEDIABASK, dansla continuité du Journal du PaysBasque, fera entendre sa voixdifférente pour une vraie plura-lité de l'information au PaysBasque.Pierre LETENEUR (Ustaritz)

Témoignages

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mediabask • Num. 0 • Janvier 2015 • 0 Zkia. • 2015 Urtarrila 37PUBLICITÉ / IRAGARKIA

VOUS AUSSI SOUTENEZCE NOUVEAU MEDIA !

Le 1er janvier sont apparus les sites internet www.mediabask.eus etwww.kazeta.eus. Dans quelques semaines, vous trouverez l'hebdo-madaire présenté dans ces pages chez votre marchand de journaux,et vous pourrez également le recevoir à la maison. Ce média est unoutil au service du Pays Basque et de l'ensemble de ses habitant(e)s.

L'ensemble de ce projet a pu être entamé grâce à la contribution et ausoutien de centaines de personnes. Son développement dépendra do-rénavant du soutien que chacun(e) lui apportera. Vous avez vous aussi,grâce au bulletin qui se trouve en bas de page, la possibilité d'apportervotre pierre à l'édifice. Parce que le Pays Basque en a besoin. Merci pourvotre soutien !

Urtarrilaren 1ean www.mediabask.eus eta www.kazeta.eus internetatariak sortu dira. Aste batzuren buruan, esku artean duzun astekariazure ohiko salmenta tokian aurkituko duzu, eta etxean hartzeko posi-bilitatea ere izanen duzu. Hedabide hau Euskal Herriaren eta bere biz-tanleen zerbitzuko tresna da.

Egitasmo guzi honen abiatzea ehunka pertsonen sustenguari eskerizan da. Hemendik aitzina ezagutuko duen garapena, gutako bakoitzakemanen duen sustenguaren araberakoa izanen da. Zuk ere, orrialdehunen behekaldean den kupoiari esker, etxe honentzat zure harripuxka ekar dezakezu. Euskal Herriak hunen beharra duelako. Mileskerzure sustenguarengatik!

r Je verse un don de (un reçu me sera envoyé en retour pour les déclarations fiscales*)

*Ces dons permettent des réductions fiscales, précisées aux articles 200 et 238 bis du code général des impôts. Elles sont de 66 % du montant desversements dans la limite de 20 % du revenu imposable pour les particuliers, et de 60 % du montant des versements pour les entreprises.

r Je m’abonne* au projet MEDIABASK, à hauteur de 20 €/mois. Pour cela, je remplis le Mandat de prélèvement SEPA suivant et je joins un RIB.* Cet abonnement comprend : - un accès illimité à l'ensemble des articles des sites kazeta.eus et mediabask.eus, ainsi que tous ceux des médias qui composent la plateforme naiz.eus- un abonnement à l'hebdomadaire papier que vous recevrez le jeudi, dans votre boîte aux lettres, avec votre courrier.

r J’achète le PACK* Mediabask, pour un montant de 20 €.* Ce pack est composé d'un t-shirt (r Homme r Femme. TAILLE : rM rS rL rXL rXXL), d'une Clé USB de 4 Go et d'un stylo Mediabask.

Pour tout achat ou don, merci de remplir ce formulaire :

DEBITEUR :Nom et Prénom : .......................................................................................................................Adresse : .........................................................................................................................................Ville : ..................................................................................................................................................Code postal : .................................................................. Pays : .............................................E-mail : ............................................................................... Tél. ....................................................IBAN BIC

Nom / Izena : .................................................................................................Adresse / Helbidea : ..................................................................................Ville / Herria : .................................................................................................Code postal :...................................................................................................E-mail : ...............................................................................................................Tél. .........................................................................................................................

Identifiant créancier SEPA : FR 69 ZZZ 652548CREANCIER :Nom : Association IparlaAdresse : 8, Z.A. MartinzahareniaCode Postal : 64122 Ville : URRUGNEPays : France

Paiement : p Récurrent / Répétitif

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Nota : Vos droits concernant le présent mandatsont expliqués dans un document que vous pouvez obtenir auprès de votre banque.Veuillez compléter tous les champs du mandat.

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En signant ce formulaire de mandat, vous autorisez (A) l’Association Iparla à envoyer des instructions à votre banque pour débiter votre compte et (B) votre banque à débiter votrecompte conformément aux instructions de l’Association Iparla. Vous bénéficiez du droit d’êre remboursé par votre banque suivant les conditions décrites dans la convention que vousavez passée avec elle. Une demande de remboursement doit être présentée dans les 8 semaines suivant la date de débit de votre compte pour un prélèvement autorisé.

Si vous souhaitez soutenir MEDIABASK et participer ainsi à son développement, vous pouvez nous renvoyer ce coupon complété à :

Association Iparla, 8 ZA Martinzaharenia, 64122 Urrugne

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mediabask • Num. 0 • Janvier 2015 • 0 Zkia. • 2015 Urtarrila38

Agenda

JANVIERBixintxo : Du 16 au 25 janvier, Ci-boure et Hendaye fêtent le patron StVincent. Fêtes foraines et animationsdiverses, traditionnelles et... moins.Festival International de Pro-grammes Audiovisuels : du 20 au25 janvier à Biarritz. Six jours de pro-jections et de rencontres pour dé-couvrir une sélection de la créationaudiovisuelle de l'année.Championnat de Mus, catégoriedames : le 25 janvier à Hasparren.Premier tour.

FEVRIERDonibane Ziburuko Ihauteriak : 7février, à Ciboure et St-Jean-de-Luz.A l'occasion du Carnaval et de sondéfilé, un riche programme d'anima-tions conduit par le milieu associatif.Le temps des mômes : du 10 au 14février à Biarritz. Festival de danse àdestination des enfants pour les-quels trois chorégraphes jouent etréinventent le bestiaire des animaux.Hartzaro Festibala : du 11 au 17 fé-vrier. Entre tradition et création,spectacles vivants et animations,spectacles en salle et de rue, le Car-naval d'Ustaritz fêtera les trente ansde son renouveau.

MARSChampionnat de mus, catégoriedames : le 1er mars. Second tour.Euskal Herriko Mus txapelketa : fi-nales le 7 mars à Lekeitio.Korrika Kulturala : du 28 janvier au29 mars. Dans le cadre de la Korrika,programmation événementielleéclectique et tout public organiséepar les Gau Eskola, pour le soutien etla diffusion de la culture en languebasque. Rencontres sur les Docks : du 11

au 14 mars à Bayonne. La jeunessesera à l'honneur de ce temps fortdédié au cinéma basque transfron-talier : avant-premières, rencontresavec les réalisateurs et concerts.Hartza Altzoan : du 13 au 15 marsà Larressore et Arrauntz. Sur lethème des carnavals d'hier et d'au-jourd'hui, la création en musique etdanse traditionnelles sera mise à laportée des enfants. Bi Harriz Lau Xori : 16 au 21 mars àBiarritz. De la danse, de la musique,une exposition et des performances,signes de la diversité d’expression dela culture basque contemporaine. Festival Xiru : du 27 au 29 mars àGotein-Libarrenx. Ce temps fort etfestif de la rencontre et de la créa-tion musicale s'est construit autourdu dialogue et de l'échange entreles artistes et les cultures.Championnat de mus, catégoriedames : le 29 mars. Troisième tour.

AVRILLe Festival international du filmde la mer et de ses environne-ments : du 3 au 6 avril à Hendaye, leFilmar présentera 20 documentairessur le thème.Aberri Eguna : le 5 avril. Célébrationde la journée de la patrie basque.Championnat de France de mus :finales le 6 avril à St-Jean-le-Vieux. Biltzar des écrivains : le 6 avril àSare. Le rendez-vous de la littéra-ture basque où cent cinquante au-teurs et trente associationsprésenteront toutes formes d'oeu-vres (romans, essais, bertsu, poé-sies, chansons...).Les Ethiopiques : du 20 au 26 avril,Bayonne. Des artistes, toutes disci-plines confondues, quadrillent la villeà la rencontre des citoyens. Nafarroaren Eguna : 26 avril à Bai-gorry. Depuis plus de trente ans

l'association Basaizea organise cecélèbre rendez-vous festif qui réu-nit les deux Navarres.Xarnegu Eguna : du 27 avril au 2mai, Pays de Bidache. A travers ladanse et la musique, la « journée dumélange » s'applique à promouvoirla langue basque et la rencontreentre les cultures.

MAIHerri Urrats : 10 mai à St-Pée-sur-Ni-velle. Cette grande fête familiale pro-pose toute une journée riche enspectacles, animations et concertsen faveur des ikastola du PaysBasque Nord. Festival Mai en scène : du 11 au12 et du 15 au 16 mai à Mauléon.La programmation tout public en-vahit la ville en mêlant le théâtre àdifférentes pratiques artistiques derue. Festival Mai du théâtre : du 21 au24 mai à Hendaye. Une programma-tion éclectique, « melting-pot » despectacles professionnels et ama-teurs tout public, menée par le théâ-tre de Chimères et la ville.Müsikaren Egüna : du 22 au 24 maià Ordiarp. Cette fête de toutes lescultures accorde une place particu-lière à l'expression en langues iden-titaires et propose trois jours derencontres, de réflexions, d'anima-tions et de concerts.Festival Andalou : 24 et 25 mai à St-Jean-de-Luz. Animé par les écoles deSévillanes de la ville, ce festival met lesud de l'Espagne à l'honneur et pro-pose spectacles et Casetas.

JUINJokoz Kanpo : Le 6 juin, à Espelette.Les arts de la rue sont à l'honneur dece festival qui accueille des artistesvenus de tous horizons.

JUILLETFestival Euskal Herria Zuzenean :du 3 au 5 juillet 2015 à Mendionde -Festival militant emblématique duPays Basque.BBK Live : du 9 au 11 juillet à Bilbao- Festival de Rock.Big Festival  : du 15 au 19 juillet àBiarritz - Biarritz International GrooveFestival. Errobiko Festibala : du 23 au 26 juil-let à Itxassou - Festival pluridiscipli-naire autour de la culture basque.Pastorales : les 26 juillet et 2 août àSauguis - Pièce de théâtre tradition-nelle chantée et dansée, cette annéeautour du personnage Pierre Lhande.Guitaralde : Hendaye - Evénementmusical autour de la guitare.

AOUT/SEPTEMBREFestival Baleapop : du 5 au 9 août àSt-Jean-de-Luz - Festival de musiqueet d'arts.Hitzahats : Hazparren - Journée etprogrammation artistique organiséesautour de la langue basque.Festilasai : Biarritz - Festival de mu-sique, skate et street-art.Bidasoa Folk : Irun - Festival de mu-sique acoustique, ethnique etcontemporaine.Arteguna : Hazparren - Fête autourdes arts de la rue.Festival Biarritz Amérique Latine :du 28 septembre au 4 octobre - Fes-tival de cinéma et culture latine.Festival Dantza Hirian  : PaysBasque nord et sud - Festival trans-frontalier et itinérant de danse.Lapurtarren Biltzarra  : Ustaritz -Journée de promotion et de diffu-sion du patrimoine culturel basque.Festival Haizebegi : Bayonne - Fes-tival de films sur les mondes de lamusique.Le temps d'aimer la danse : sep-

tembre, Biarritz - Festival de danse.Mintzalasai : septembre, BAB - Jour-nées et programmation éclectiqueautour de la langue basque.Jazz sur l'herbe : Anglet - Festival demusique jazz.Festival Biarritz Amérique Latine :du 28 septembre au 4 octobre 2015- Festival de cinéma et culture latine.

OCTOBREFestival International du film : du6 au 10 octobre à St-Jean-de-Luz -Festival de films autour des jeunesréalisateurs.Les Translatines : du 10 au 17 octo-bre sur le BAB - Festival de théâtre quimettra le Mexique à l'honneur.Festival Herri Uzta : du 8 au 11 oc-tobre à Espellete et Arcangues - Fes-tival de musiques et danses, entretradition et création.Mutxikoaren Eguna: 11 octobre, Ar-cangues - Journée des Mutxikos.Hendaia Film Festival  : Festivaldédié aux courts-métrages.

NOVEMBRERencontres improbables  : BAB -Festival de performances théâtrales.Puce des arts : Hendaye et Bayonne- Expositions d'artistes plasticiens.

DECEMBREFestival Zinegin : décembre, Has-parren - Festival du film basque.

Tout au long de l'annéeUsopop festibala : Sare - Tournéede concerts de musiques actuelles.

NOTE : La liste ici présente n’est bien en-tendu pas exhaustive et les dates sont susceptibles d'évoluer en cours d'année.Vous les retrouverez mises à jour dans cespages.

Quelques rendez-vous de l’année 2015

AGENDA PARTICIPATIFLa rédaction sillonne le territoire pour vous apporter un maximum d'informations, mais cette rubrique est avant tout la vôtre ! Aidez-nous à faire connaître vos événements (conférences, réunions publiques, spectacles, concerts, festivals, manifestations...) en lesinscrivant directement sur notre site www.mediabask.eus ou en nous envoyant un mail à [email protected]

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