Un personnage de prédilection - Weebly

Situation d’apprentiSSage durée totale : 10 hSA 3

Un personnage de prédilectionTintin, un jeune reporter curieux, inventé par Hergé, parcourt le monde pour lutter contre le mal. Cosette, la petite orpheline du roman Les Misérables de Victor Hugo sera protégée par Jean Valjean, un forçat libéré après 19 ans de bagne. Nana, la grosse femme de la rue Fabre, un personnage colossal de l’œuvre de Michel Tremblay, lit des romans et rêve de voyages. Harry Potter, l’apprenti sorcier créé par J. K. Rowling, lutte contre le méchant Vol-demort, celui dont on ne doit pas prononcer le nom… Tous ces personnages ont séduit et séduisent toujours de nombreux lecteurs.

Depuis l’enfance, certains personnages vous ont fait rire, d’autres vous ont fait pleurer. Vous en avez détesté, vous en avez adoré. Vous avez rêvé de vivre dans la peau de celui-ci, vous avez admiré le parcours de celui-là… Quel personnage de la littérature a le plus marqué votre imaginaire ?

Pour immortaliser ce personnage, vous partagerez le souvenir que vous en avez avec quelqu’un de votre entourage.

But de la situation d’apprentissagePrésenter son personnage littéraire préféré à un ami ou à une amie.

A c t i v i t é S VV

1

tintin, Harry Potter ou émilie V Bordeleau ?

4

Héros ou héroïne Vgrandeur nature

But : Associer des personnages de la littérature à différentes époques de sa vie.

But : Décrire un personnage de la littérature et en donner son appréciation.

2

Personnages hauts en couleur V 5

texte courant ou littéraire ? V

But : Observer différentes façons de décrire un personnage.

But : Différencier un texte courant d’un texte littéraire.

3

Des notions utiles V

But : Réactiver ses connaissances sur la phrase non verbale et la phrase à présentatif ; le GPrép CI, modificateur du verbe et complément du pronom ; la synonymie et l’antonymie.

Connexion15 mina C t i V i t É 1 tintin, Harry Potter ou émilie Bordeleau ?

BUt associer des personnages de la littérature à différentes époques de sa vie.

Les questions qui suivent vous feront plonger dans vos souvenirs, où vous puiserez les noms de personnages qui ont pimenté vos lectures depuis votre enfance.

1 a) nommez un personnage que vous aimiez retrouver dans vos lectures d’enfant. Ce peut être un personnage d’un livre d’images, d’une bande dessinée ou encore d’une histoire qu’on vous lisait.

b) Donnez quelques détails sur ce personnage et décrivez brièvement l’univers dans lequel il évoluait.

c) Pourquoi aimiez-vous ce personnage ?

d) Vous arrivait-il de relire les mêmes histoires de ce personnage ? Expliquez pourquoi.

2 a) revoyez-vous maintenant à l’adolescence et donnez le nom d’un personnage de roman ou de Bd qui fut marquant pour vous.

b) Présentez ce personnage en quelques mots.

c) Expliquez brièvement ce que ce personnage a représenté pour vous.

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3 a) aujourd’hui, quel est votre personnage fictif préféré ? présentez-le brièvement.

b) Pourquoi ce personnage vous touche-t-il particulièrement ?

4 dans vos lectures, il y a sûrement un personnage que vous avez détesté. nommez-le et notez les raisons pour lesquelles vous ne l’aimiez pas.

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ConCeption

Frankenstein et son auteure Mary W. ShelleyFrankenstein ou le Prométhée moderne est le premier roman – et le plus connu – de Mary W. Shelley (Londres, 1797-1851). C’est à la suite d’un pari avec son mari, le célèbre poète britannique Percy Bysshe Shelley, qu’elle entreprend l’écriture de ce roman, qui paraîtra en 1818. Le succès est immédiat, et un mythe naît alors.

Prométhée est un personnage de la mythologie grecque. Ce Titan est connu notamment pour avoir créé les hommes à partir de terre glaise, d’où l’analogie avec le savant Victor Frankenstein qui a créé un monstre à partir d’un assemblage de cadavres. Ce personnage ne se doutait pas qu’il donnait vie à une créature qui allait semer crimes et désolation autour de lui. Mary W. Shelley, dans son roman, ne nomme jamais son personnage : elle l’appelle « le monstre », « la créature ». Porté à l’écran pour la première fois en 1910, ce sont les spectateurs qui ont peu à peu attribué le nom du savant Frankenstein au personnage.

REPÈRE culturel

Statue de Prométhée au

Rockefeller Center, à New York.

a C t i V i t É 2 Personnages hauts en couleur

BUt observer différentes façons de décrire un personnage.

dans cette activité :

◗Vous lirez des descriptions de personnages de la littérature ;

◗Vous observerez diverses façons de décrire un personnage ;

◗Vous relèverez, dans ces descriptions, des mots, des expressions, des idées qui pourront vous inspirer pour la description de votre personnage préféré.

La description d’un personnage dans une œuvre littéraire ne se limite pas à un ensemble de caractéristiques données généralement au début du récit. Le personnage évolue tout au long de l’histoire, et c’est à travers ses pensées, ses actions, ses relations avec les autres personnages qu’on apprend à vraiment le connaître… et à l’aimer ou à le détester…

Dans les œuvres fictives, on utilise un vocabulaire recherché et de nombreuses figures de style pour décrire les personnages. Malgré les détails fournis par l’auteur, un ensemble de facteurs permet aux lecteurs de se faire sa propre image des personnages.

Dans les extraits de romans que vous lirez, vous aurez l’occasion d’observer dif-férentes façons de décrire un personnage. N’hésitez pas à relever des mots, des expressions, des exemples de comparaisons que vous pourriez utiliser pour la rédaction de la description de votre personnage littéraire préféré. Les surligner d’une même couleur facilitera le repérage de ces termes plus tard.

2 h 30 min


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Le narrateur de l’extrait que vous allez lire est Victor Frankenstein, le créateur du monstre. Il est enfant unique lorsque ses parents adoptent une orpheline, Élisabeth, qui avait été prise en charge par une famille vivant dans une très grande pauvreté.

Prêter attention aux nombreuses comparai-sons dans le texte. Si vous le désirez, soulignez les expressions ou les mots qui vous plaisent et que vous aimeriez peut-être utiliser pour votre rédaction.

Élisabeth

SHELLEY, Mary W. Frankenstein ou le Prométhée moderne, traduit par Joe Ceurvorst, Paris, Éditions J’ai lu, 1994, p. 35, 37, 39.

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Cette petite, au contraire, était fine et fort blonde.

Ses cheveux avaient la couleur et le brillant de

l’or. Malgré la pauvreté de ses vêtements, sa cheve-

lure la parait comme une couronne de distinction. Son

front, serein, était bien dégagé, ses yeux bleus et lim-

pides. Ses lèvres et le modelé de son visage étaient

tellement empreints de sensibilité et de douceur que

nul n’aurait pu la regarder sans la considérer comme

appartenant à une espèce différente, comme une

créature envoyée par le Ciel, un être dont les traits

avaient quelque chose d’angélique.

Elle avait grandi auprès de ses parents adoptifs, dans

cette misérable demeure, devenant plus ravissante

qu’une rose de jardin éclose parmi le sombre feuillage

des églantiers.

Lorsque mon père revint de Milan, il trouva, jouant

avec moi dans le hall de notre villa, une enfant plus

jolie qu’un chérubin, une créature dont le corps et les

mouvements étaient plus souples et plus gracieux que

ceux des chamois dans la montagne. […]

Élisabeth avait un caractère plus posé et plus concen-

tré que le mien. Cependant, malgré toute la fougue qui

m’animait, j’étais plus capable qu’elle de m’appliquer,

et ma soif de connaissance était bien plus ardente

que la sienne. Elle se plaisait à suivre les créations

aériennes des poètes, et elle trouvait ample matière

à susciter son enchantement et son admiration dans

les splendides et majestueux paysages suisses qui

entouraient notre maison. Tout la ravissait : les formes

sublimes des montagnes, le changement des saisons,

les fracas des orages, et la quiétude des champs ; le

silence ouaté de l’hiver, et la vie bruissante de nos

étés alpins. […]

La sainte âme d’Élisabeth brillait dans notre paisible

foyer à la manière d’une flamme sacrée au sein d’un

sanctuaire. Son affection était nôtre ; son sourire angé-

lique, sa douce voix, le regard de ses yeux célestes

étaient toujours présents pour nous bénir et inspirer

nos existences. Elle personnifiait l’amour qui attire et

adoucit.

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ACTIVITé 2

5 a) donnez un synonyme du verbe « parait ». (ligne 4)

b) Qu’est-ce qu’un chamois dans le contexte ? (ligne 20)

6 a) pour décrire Élisabeth, le narrateur utilise des mots appartenant au champ lexical du « Ciel », dans son sens religieux. relevez-en quatre.

b) L’utilisation de ce champ lexical révèle-t-elle une opinion favorable ou défavorable du narrateur à l’égard d’élisabeth ? Expliquez votre réponse.

7 a) Selon ce qui se dégage de la description que le narrateur, Victor Frankenstein, fait d’Élisabeth, quels sentiments éprouve-t-il envers cette petite fille qui vient de se joindre à sa famille ?

b) Justifiez votre réponse en quelques mots. Vous pouvez relever des extraits du texte pour appuyer votre réponse.

8 a) Le narrateur utilise de nombreuses comparaisons pour décrire Élisabeth. relevez-en trois dans les lignes 1 à 25.


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« La sainte âme d’Élisabeth brillait […] à la manière d’une flamme sacrée

au sein d’un sanctuaire. » (lignes 34 à 36)

L’extrait qui suit décrit brièvement le monstre créé par le Dr Frankenstein. Prêtez attention aux synonymes utilisés par le narrateur, le Dr Frankenstein.

Comparez vos réponses avec celles du corrigé.

Tout à coup, à la lueur de la flamme vacillante, je vis

la créature entrouvrir des yeux d’un jaune terne.

Elle respira profondément, et ses membres furent agi-

tés d’un mouvement convulsif.

Comment pourrais-je dire l’émotion que j’éprou-

vai devant cette catastrophe, ou trouver les mots

pour décrire l’être repoussant que j’avais créé au

prix de tant de soins et de tant d’efforts ? Ses mem-

bres étaient, certes, bien proportionnés, et je m’étais

efforcé de conférer à ses traits une certaine beauté.

De la beauté ! Grand Dieu ! Sa peau jaunâtre dissimu-

lait à peine le lacis sous-jacent de muscles et de vais-

seaux sanguins. Sa chevelure était longue et soyeuse,

ses dents d’une blancheur nacrée, mais cela ne faisait

que mieux ressortir l’horreur des yeux vitreux, dont la

couleur semblait se rapprocher de celle des orbites

blafardes dans lesquelles ils étaient profondément

enfoncés. Cela contrastait aussi avec la peau ratati-

née du visage et de la bouche rectiligne aux lèvres

presque noires. […]

SHELLEY, Mary W. Frankenstein ou le Prométhée moderne, traduit par Joe Ceurvorst, Paris, Éditions J’ai lu, 1994, p. 65 et 67.

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b) Lisez la comparaison présentée ci-après, et marquez de la façon suivante les quatre éléments qui la composent :

•soulignezd’untraitcontinularéalitécomparée; •soulignezdedeuxtraitslaréalitécomparante(ceàquoioncompare); •surlignezletermecomparatif; •encadrezlepointdecomparaison(lepointcommunauxdeuxréalités).

Oh ! Personne n’aurait pu supporter l’horreur qu’inspi-

rait sa vue. Une hideuse momie ressuscitée n’aurait pu

être aussi affreuse que ce monstre. Je l’avais regardé

quand il était encore inachevé et, déjà alors, je l’avais

trouvé repoussant. Mais, lorsque j’avais permis à ses

muscles et à ses articulations de s’animer, il était

devenu une chose telle que Dante lui-même n’aurait

pu la concevoir.

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ACTIVITé 2


Le saviez- vous

Paru en 1876, le célèbre roman de Jules Verne intitulé Michel Strogoff a fait l’objet de nombreuses adaptations cinématographiques, d’une série télévisée, de dessins animés, d’une bande dessinée, et même d’une adaptation théâtrale. Nommé courrier du tsar de Russie, Michel Strogoff se voit confier par celui-ci une mission périlleuse parsemée d’obstacles. Parti de Moscou pour se rendre à Irkoutsk, en Sibérie orientale, il arrivera à destination au bout de trois mois au lieu des 18 jours prévus.

L’extrait suivant relate la première rencontre de Michel Strogoff avec le tsar de Russie Alexandre II. Tentez de repérer les parties qui présentent le portrait physique du personnage, son portrait psychologique et son portrait social.

La reprise de l’information peut se faire, entre autres façons, par relation de tout à partie lorsque l’on parle des aspects d’un être ou d’un objet. On utilise alors un déterminant possessif (sa, ses, leur…) ou un déterminant défini (le, la, les) + le nom désignant la partie.

Exemples : La petite fille était fragile. Ses épaules frêles semblaient voûtées.

La maison était délabrée. La porte ne fermait plus.

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9 dans l’extrait que vous venez de lire, la reprise de l’information pour désigner « la créature » (ligne 2) est faite de deux manières : par un gn contenant un synonyme et par un gn présentant une relation de tout à partie.

a) Relevez trois GN contenant un synonyme qui reprennent la mention « la créature ». (ligne 2)

b) Dans les lignes 1 à 20, relevez cinq reprises du GN « la créature » par une relation de tout à partie introduites par un déterminant possessif et deux introduites par un déterminant défini.

Reprises introduites par un déterminant possessif (5) :

Reprises introduites par un déterminant défini (2) :


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Michel Strogof f

VERNE, Jules, Michel Strogoff, Paris, Classiques universels, 2001, p. 25-27.

1. Czar : variation vieillie de la graphie tsar. Ce mot est aussi parfois écrit tzar.

2. Caucasique : adjectif signifiant du Caucase. Le Caucase correspond au territoire couvert par la chaîne de montagnes de ce nom. Situé entre les mers Noire et Caspienne, le Caucase comprend, entre autres pays, la Géorgie.

3. Physiologiste : désignait autrefois un auteur qui faisait des représentations minutieuses et précises des réalités humaines.

4. Soutache : une ganse servant d’ornement sur les anciens uniformes.

– D’où est-il ?

– D’Omsk. C’est un Sibérien.

– Il a du sang-froid, de l’intelligence, du courage ?

– Oui, Sire, il a tout ce qu’il faut pour réussir là où

d’autres échoueraient peut-être.

– Son âge ?

– Trente ans.

– C’est un homme vigoureux ?

– Sire, il peut supporter jusqu’aux dernières limites le

froid, la faim, la soif, la fatigue.

– Il a un corps de fer ?

– Oui, Sire.

– Et un cœur ?…

– Un cœur d’or.

– Il se nomme ?…

– Michel Strogoff.

– Est-il prêt à partir ?

– Il attend dans la salle des gardes les ordres de Votre

Majesté.

– Qu’il vienne, dit le czar1.

Quelques instants plus tard, le courrier Michel Strogoff

entrait dans le cabinet impérial.

Michel Strogoff était haut de taille, vigoureux, épaules

larges, poitrine vaste. Sa tête puissante présentait les

beaux caractères de la race caucasique2. Ses mem-

bres, bien attachés, étaient autant de leviers disposés

mécaniquement pour le meilleur accomplissement

des ouvrages de force. Ce beau et solide garçon, bien

campé, bien planté, n’eût pas été facile à déplacer

malgré lui, car, lorsqu’il avait posé ses deux pieds sur

le sol, il semblait qu’ils s’y fussent enracinés. Sur sa

tête, carrée du haut, large de front, se crêpelait une

chevelure abondante, qui s’échappait en boucles,

quand il la coiffait de la casquette moscovite. Lorsque

sa face, ordinairement pâle, venait à se modifier,

c’était uniquement sous un battement plus rapide

du cœur, sous l’influence d’une circulation plus vive

qui lui envoyait la rougeur artérielle. Ses yeux étaient

d’un bleu foncé, avec un regard droit, franc, inalté-

rable, et ils brillaient sous une arcade dont les mus-

cles sourciliers, contractés faiblement, témoignaient

d’un courage élevé, « ce courage sans colère des

héros », suivant l’expression des physiologistes3. Son

nez puissant, large de narines, dominait une bouche

symétrique avec les lèvres un peu saillantes de l’être

généreux et bon.

Michel Strogoff avait le tempérament de l’homme

décidé, qui prend rapidement son parti, qui ne se ronge

pas les ongles dans l’incertitude, qui ne se gratte pas

l’oreille dans le doute, qui ne piétine pas dans l’indéci-

sion. Sobre de gestes comme de paroles, il savait res-

ter immobile comme un soldat devant son supérieur ;

mais, lorsqu’il marchait, son allure dénotait une grande

aisance, une remarquable netteté de mouvements – ce

qui prouvait à la fois la confiance et la volonté vivace

de son esprit. C’était un de ces hommes dont la main

semble toujours « pleine de cheveux de l’occasion »,

figure un peu forcée, mais qui les peint d’un trait.

Michel Strogoff était vêtu d’un élégant uniforme mili-

taire, qui se rapprochait de celui des officiers de

chasseurs à cheval en campagne, bottes, éperons,

pantalon demi-collant, pelisse bordée de fourrure

et agrémentée de soutaches4 jaunes sur fond brun.

Sur sa large poitrine brillaient une croix et plusieurs

médailles.

Michel Strogoff appartenait au corps spécial des

courriers du czar, et il avait rang d’officier parmi ces

hommes d’élite. Ce qui se sentait particulièrement

dans sa démarche, dans sa physionomie, dans toute

sa personne, et ce que le czar reconnut sans peine,

c’est qu’il était « un exécuteur d’ordres ».

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ACTIVITé 2

10 a) Que veut dire l’adjectif moscovite ? (ligne 34)

b) Donnez un nom de la même famille que l’adjectif sourcilier. (ligne 41)

11 indiquez de quelle ligne à quelle ligne, on peut lire :

a) le portrait physique de Michel Strogoff ;

b) son portrait psychologique ;

c) son portrait social.

12 a) dans les lignes 21 à 46 (« Quelques instants plus tard […] généreux et bon. »), relevez les deux phrases qui font état de la grande force de Michel Strogoff.

Phrase 1 :

Phrase 2 :

b) Quelle figure de style l’auteur utilise-t-il dans la deuxième phrase pour parler de la force extra-ordinaire de Michel Strogoff ? Nommez-la et relevez-la.

13 dans l’extrait, Jules Verne associe des caractéristiques physiques de son personnage à des traits de caractère.

a) Dans les lignes 23 à 46 (« Michel Strogoff était haut de taille […] généreux et bon. »), relevez deux caractéristiques physiques de Michel Strogoff, et notez-les dans la 1re colonne du tableau, à la page suivante. Puis précisez, dans la 2e colonne, les traits de caractère auxquels l’auteur les associe.

b) Dans les lignes 47 à 58 (« Michel Strogoff avait le tempérament […] peint d’un trait. »), relevez une troisième caractéristique physique et notez-la dans le tableau. Indiquez les traits de caractère auxquels l’auteur les associe.



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caractéristique physique trait de caractère

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14 Quel aspect de la personnalité de Michel Strogoff l’auteur fait-il ressortir dans les trois phrases suivantes ?

« qui ne se ronge pas les ongles dans l’incertitude » (lignes 48 et 49) ;« qui ne se gratte pas l’oreille dans le doute » (lignes 49 et 50) ;« qui ne piétine pas dans l’indécision » (lignes 50 et 51).

15 donnez trois caractéristiques qui font que, pour vous, Michel Strogoff est un personnage de roman intéressant. Justifiez votre réponse en quelques mots.

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ACTIVITé 2

Je m’appelle Renée. J’ai cinquante-quatre ans.

Depuis vingt-sept ans, je suis la concierge du 7 rue

de Grenelle, un bel hôtel particulier avec cour et jardin

intérieurs, scindé en huit appartements de grand luxe,

tous habités, tous gigantesques. Je suis veuve, petite,

laide, grassouillette, j’ai des oignons aux pieds et, à

en croire certains matins auto-incommodants, une

haleine de mammouth. Je n’ai pas fait d’études, ai tou-

jours été pauvre, discrète et insignifiante. Je vis seule

avec mon chat, un gros matou paresseux, qui n’a pour

particularité notable que de sentir mauvais des pattes

lorsqu’il est contrarié. Lui comme moi ne faisons guère

d’efforts pour nous intégrer à la ronde de nos sem-

blables. Comme je suis rarement aimable, quoique

toujours polie, on ne m’aime pas, mais on me tolère

tout de même parce que je corresponds si bien à ce

que la croyance sociale a aggloméré en paradigme de

la concierge d’immeuble que je suis un des multiples

rouages qui font tourner la grande illusion universelle

selon laquelle la vie a un sens qui peut être aisément

déchiffré. Et puisqu’il est écrit quelque part que les

concierges sont vieilles, laides et revêches1, il est aussi

gravé en lettres de feu au fronton du même firmament

imbécile que lesdites concierges ont des gros chats

velléitaires2 qui somnolent tout le jour sur des coussins

recouverts de taies au crochet.

À semblable chapitre, il est dit que les concierges

regardent interminablement la télévision pendant

que leurs gros chats sommeillent et que le vestibule

de l’immeuble doit sentir le pot-au-feu, la soupe aux

choux ou le cassoulet des familles. J’ai la chance

inouïe d’être concierge dans une résidence de grand

standing3. Il m’était si humiliant de devoir cuisiner ces

mets infâmes que l’intervention de M. de Broglie, le

conseiller d’État du premier, qu’il dut qualifier auprès

de sa femme de courtoise mais ferme et qui visait

à chasser de l’existence commune ces relents plé-

béiens4, fut un soulagement immense que je dissi-

mulai du mieux que je le pus sous l’apparence d’une

obéissance contrainte.

Renée

BARBERY, Muriel, L’élégance du hérisson, Paris, Gallimard, 2006, p. 15-16.

1. Revêche : qui a mauvais caractère, déplaisant.

2. Velléitaire : qui manque de volonté.

3. Standing : anglicisme pour dire « de grande classe ».

4. Plébéien : qui appartient à la plèbe, au peuple, à la masse populaire.

L’extrait suivant met en scène Renée, une concierge dans un immeuble à appar-tements de grand luxe. La narration est au « je », ce qui fait que Renée se décrit telle qu’elle se perçoit.

Lisez l’extrait une première fois pour faire connaissance avec le personnage, puis relisez-le et soulignez tous les GAdj qui se rapportent à Renée.

16 a) Quelle opinion renée a-t-elle de sa personne ?

b) Justifiez votre réponse en relevant cinq GAdj qu’elle utilise pour se décrire.

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17 Selon renée, la croyance populaire attribue certaines caractéristiques à l’ensemble des concierges. d’une part, elle avoue posséder quelques-uns de ces attributs, d’autre part, elle se dissocie de cette étiquette.

a) Donnez trois caractéristiques qu’elle reconnaît avoir en commun avec l’ensemble des concierges.

b) Donnez un exemple qui montre que Renée se dissocie de l’image que les gens ont en général des concierges.

18 renée est-elle une personne sociable ? expliquez votre réponse.

19 dans la description que renée fait d’elle-même, on note chez elle un certain sens de l’humour et un brin d’autodérision. Ce personnage saurait-il susciter votre intérêt ? expliquer votre réponse.

Les extraits que vous venez de lire et les questions auxquelles vous avez répondu vous ont permis de constater l’importance des différents types de portraits (physique, social, etc.), des figures de style, des expansions (GAdj, GPrép), de la reprise de l’information dans la description de personnages. N’hésitez pas à relire les extraits et à revoir vos réponses aux questions lorsque vous serez en situation d’écriture.

20 a) des quatre personnages présentés dans cette activité, lequel trouvez-vous le plus intéressant : Élisabeth, Frankenstein, Michel Strogoff ou renée ?

b) Dans une courte séquence justificative (30 mots environ), exprimez votre appréciation de ce personnage.


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ACTIVITé 2

1 ha C t i V i t É 3 Des notions utiles

BUt réactiver ses connaissances sur la phrase non verbale et la phrase à présentatif ; le gprép Ci, modificateur du verbe et complément du pro-nom ; la synonymie et l’antonymie.


◗Vous reconnaîtrez des phrases à construction particulière et vous en rédigerez ;

◗Vous approfondirez la connaissance que vous avez de certaines fonctions du GPrép ;

◗Vous exploiterez les ressources de la synonymie et de l’antonymie.

Les exercices qui suivent vous permettront d’approfondir des notions gramma-ticales et lexicales qui vous seront très utiles au moment de faire la description de votre personnage littéraire préféré.

La phrase non verbale et la phrase à présentatifSi vous éprouvez des difficultés à faire les exercices sur la phrase non verbale et la phrase à présentatif, consultez l’encadré sur les phrases à construction particulière à la page 74. Vous pouvez choisir aussi de consulter cette rubrique uniquement après avoir terminé les exercices et, au besoin, vous rectifierez vos réponses avant de regarder le corrigé.

21 À l’activité 2, vous avez lu des extraits de romans qui décrivent divers personnages. Ces textes sont intitulés du nom du personnage décrit dans l’extrait. Maintenant que vous connaissez mieux ces personnages, donnez un nouveau titre à chaque extrait. utilisez une phrase non verbale. inscrivez vos réponses dans le tableau.

titre actuel Nouveau titre – phrase non verbale

élisabeth (page 63)

Frankenstein (page 65)

Michel Strogoff (page 67)

Renée (page 70)

La phrase non verbale est très souvent utilisée pour titrer un livre, un article de journal ou tout autre texte. Dans un titre, la phrase non verbale ne prend pas de point final.


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22 dans l’extrait qui suit, relevez six phrases non verbales. précisez si ce sont des apostrophes ou si elles sont construites à l’aide d’un gn, d’un gprép, d’un gadj ou d’un gadv.« – D’où est-il ?– D’Omsk. C’est un Sibérien.– Il a du sang-froid, de l’intelligence, du courage ?– Oui, Sire, il a tout ce qu’il faut pour réussir là où d’autres échoueraient peut-être.– Son âge ?– Trente ans.– C’est un homme vigoureux ?– Sire, il peut supporter jusqu’aux dernières limites le froid, la faim, la soif, la fatigue. »

23 dans les lignes 5 à 20 (« Comment pourrais-je […] aux lèvres presque noires. ») de l’extrait Frankenstein, à la page 65, relevez deux phrases non verbales et précisez le groupe à l’aide duquel elles sont formées.

24 Les phrases qui suivent sont des phrases à présentatif :• soulignez le présentatif ;• mettez les phrases à la forme négative ;• transformez-les en phrases de type interrogatif.

Exemple : Il y aura une fête au village. Il n’y aura pas de fête au village. Y aura-t-il une fête au village ?

a) C’est à ton tour de parler de ton personnage.

b) Il y avait beaucoup de vent.

c) Il y a plusieurs personnages dans ce roman.

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ACTIVITé 3

d) C’était le dimanche de l’arrivée de ses parents.

e) Ce sont les derniers jours pour voir le film.


Les phrases à construction particulièreLes phrases à construction particulière ne sont pas conformes au modèle de la phrase de base, même si elles n’ont pas subi de transformation. Il en existe quatre sortes : la phrase non verbale, la phrase à présentatif, la phrase impersonnelle et la phrase infinitive.

Remarque : Dans la présente SA, il ne sera question que de la phrase à présentatif et de la phrase non verbale.

Les phrases à construction particulièreSorte Définition Exemple

La phrase à présentatif *

Elle est formée à partir d’un des présentatifs suivants : voici, voilà, il y a, c’est. **

Voici le héros de l’histoire.

Il y a beaucoup de personnages.

C’est une fin tragique.

La phrase non verbale

Elle est formée sans verbe, à l’aide d’un ou de plusieurs groupes de mots : GN, GPrép, GAdj ou GAdv.

Mystérieuse, cette héroïne !

Attention !

Sans doute !

Oui.

Certains mots ne faisant pas partie de la phrase sont considérés comme des phrases non verbales :•l’apostrophe;•l’interjection;•l’onomatopée.

Sophie, viens ici !Zut ! J’ai raté la fin.Crac ! La glace a cédé.

* Les présentatifs c’est et il y a peuvent varier en temps et en mode (ce sera, c’était, il y a eu, qu’il y ait, etc.).** L’organisateur textuel Il était une fois est aussi un présentatif.

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Toute expansion du présentatif remplit la fonction de complément du présentatif.

Exemple : Voici mon personnage préféré.

Le GN mon personnage préféré est complément du présentatif voici.

Les phrases à présentatif et les phrases non verbales peuvent avoir diffé-rentes constructions, par exemple :

• une marque interrogative : Y a-t-il un bon suspense ? (phrase à présentatif) De qui, ce roman ? (phrase non verbale)

• une marque négative : Ce n’est pas l’automne. (phrase à présentatif) Pas sympathique, ce faire-valoir. (phrase non verbale)

Très utile dans la description, la phrase à présentatif, comme son nom l’in-dique, sert à présenter quelqu’un ou quelque chose. Quant à la phrase non verbale, elle sert très souvent dans la composition des titres.

Les fonctions du groupe prépositionnel (gprép)Comme vous l’avez fait pour les exercices sur les phrases à construction par-ticulière, tentez de répondre aux questions uniquement en vous appuyant sur vos connaissances. Puis consultez, au besoin, la section sur les trois fonctions du GPrép à la page 78.

Pour vérifier si un GPrép est complément indirect du verbe, on peut le remplacer par les pronoms personnels compléments leur, en, y, que l’on place avant le verbe.

Exemples : Je prête des romans à mes amis. Je leur prête des romans. Tu te souviens de ce personnage. Tu t’en souviens. Nous avons assisté à cette scène. Nous y avons assisté.

On peut également utiliser les pronoms lui, elle, eux, cela, ça, après le verbe, mais on doit alors les faire précéder d’une préposition.

Exemples : Je pense souvent à ce personnage mystérieux. Je pense souvent à lui. Nous avons commencé par lire des romans d’aventures. Nous avons

commencé par cela.

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ACTIVITé 3

25 dans les phrases suivantes, soulignez les Ci, et tracez une flèche pointant vers le verbe qu’ils complètent. n’hésitez pas à remplacer le Ci par un pronom pour valider votre réponse.

Exemple : « Elle se plaisait à suivre les créations aériennes des poètes ».

a) « La sainte âme d’élisabeth brillait dans notre paisible foyer ».

b) « Michel Strogoff appartenait au corps spécial des courriers du czar, et il avait rang d’officier

parmi ces hommes d’élite. »

c) « [Son uniforme] se rapprochait de celui des officiers de chasseurs à cheval en campagne ».

d) « Mais, lorsque j’avais permis à ses muscles et à ses articulations de s’animer, il était devenu

une chose telle que Dante lui-même n’aurait pu le concevoir. »

e) « Il coiffait [sa chevelure] abondante de sa casquette moscovite. »


Pour vous assurer qu’un GPrép est bien un modificateur, remplacez-le par un GAdv.

Exemple : Elle relatait avec courage ce qui s’était passé. Elle relatait courageusement ce qui s’était passé.

Il est parfois difficile de trouver un GAdv qui ait le même sens que le GPrép que l’on veut remplacer. On prend alors n’importe quel GAdv.

Exemple : Son complice est arrivé en avance. Son complice est arrivé rapidement.

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Un dictionnaire, et plus encore un dictionnaire des synonymes, vous sera très utile pour répondre aux questions qui suivent.


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26 a) dans le dernier paragraphe de l’extrait Michel Strogoff, à la page 67, relevez un gprép modifica-teur du verbe et précisez le verbe qu’il modifie.

b) Dans le deuxième paragraphe de l’extrait Frankenstein, à la page 65, relevez un GPrép modifica-teur du verbe et précisez le verbe qu’il modifie.

c) Petit défi : dans les dernières lignes de l’extrait Renée, à la page 70, relevez un GPrép modifica-teur du verbe et précisez le verbe qu’il modifie.

27 Les mots soulignés dans les phrases qui suivent sont tous des gadv modificateurs du verbe. remplacez ces gadv par des gprép modificateurs du verbe qui ont le même sens.

a) « Michel Strogoff avait le tempérament de l’homme décidé, qui prend rapidement son parti ».

b) « Ce qui se sentait particulièrement dans sa démarche, dans sa physionomie, dans toute sa per-sonne, et ce que le czar reconnut sans peine, c’est qu’il était “un exécuteur d’ordres”. »

c) « À semblable chapitre, il est dit que les concierges regardent interminablement la télévision ».

d) « Elle respira profondément, et ses membres furent agités d’un mouvement convulsif. »



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ACTIVITé 3

28 dans les phrases qui suivent, relevez les gprép compléments du pronom et indiquez le pronom qu’ils complètent.

a) « Michel Strogoff était vêtu d’un élégant uniforme militaire, qui se rapprochait de celui des offi-ciers de chasseurs à cheval en campagne ».

b) « La couleur semblait se rapprocher de celle des orbites blafardes dans lesquelles ils étaient profondément enfoncés. »

c) « Lorsque mon père revint de Milan, il trouva, jouant avec moi dans le hall de notre villa, une enfant plus jolie qu’un chérubin, une créature dont le corps et les mouvements étaient plus sou-ples et plus gracieux que ceux des chamois dans la montagne. »


trois fonctions du groupe prépositionnel (gprép)Le noyau du GPrép est une préposition qui a toujours une expansion à sa droite.

Le GPrép peut remplir plusieurs fonctions dans la phrase, notamment celles de complément indirect (CI), de modificateur du verbe et de complément du pronom.

Fonction du GPrép Exemple

Complément indirect du verbe (CI)

Toutes les semaines, elle va à la campagne.

Il se souvient de son regard pénétrant.

Modificateur du verbe Elle sourit avec tendresse.

Il parle avec émotion.

Complément du pronom Ses yeux sont ceux de son père.

Cette magnifique robe est celle de sa sœur.


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Les synonymes sont des mots qui appartiennent à la même classe de mots et qui ont à peu près le même sens.

Exemples : gentil = aimable (Adj) ; regarder = contempler (V) ; devant = avant (Adv).

Les synonymes permettent une reprise de l’information pour éviter les répétitions.

Les antonymes sont des mots qui appartiennent à la même classe de mots et qui ont un sens contraire.

Exemples : bonté = méchanceté (N) ; glacial = chaleureux (Adj) ; tomber = se relever (V) ; en haut = en bas (Adv).

Attention ! Il existe souvent plusieurs synonymes ou plusieurs antonymes pour un même mot. Il faut s’assurer d’en choisir un qui respecte le contexte dans lequel il est utilisé.

29 donnez un synonyme pour chaque mot souligné dans les phrases suivantes. respectez le contexte et faites les accords qui s’imposent.

a) Il m’était si humiliant de devoir cuisiner

ces mets infâmes .

b) Il est écrit quelque part que les concierges sont vieilles,

laides et revêches .

c) Ce beau et solide garçon, bien campé,

bien planté , n’eût pas été facile

à déplacer malgré lui.

d) Michel Strogoff avait le tempérament de l’homme décidé, qui

prend rapidement son parti.

e) Elle se plaisait à suivre les créations aériennes des poètes.

30 donnez un antonyme pour chaque mot souligné dans les phrases suivantes. Faites les accords qui s’imposent.

a) J’ai toujours été pauvre, discrète et insignifiante .

b) Une hideuse momie ressuscitée n’aurait pu être aussi affreuse

que ce monstre.

c) Elle personnifiait l’amour qui attire

et adoucit .

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La synonymie et l’antonymie

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ACTIVITé 3

2 h 30 mina C t i V i t É 4 Héros ou héroïne grandeur nature

BUt décrire un personnage de la littérature et en donner son appréciation.


◗Vous choisirez un personnage qui a marqué votre imaginaire ;

◗Vous planifierez le travail de description de ce personnage ;

◗Vous rédigerez votre texte et vous donnerez une courte appréciation de votre personnage ;

◗Vous réviserez, améliorerez et corrigerez votre texte.

prendre connaissance de la tâcheVous choisirez un personnage parmi les lectures que vous avez faites depuis votre enfance.

Vous imaginerez le personnage à partir du souvenir que vous en avez.

Vous imaginerez un destinataire à qui vous aimeriez faire connaître votre personnage.

Vous ferez le plan de votre texte.

Vous rédigerez une séquence descriptive de 300 mots en utilisant des stratégies d’écriture efficaces.

planifier l’écriture de son texteChoisissez d’abord votre personnage. Relisez les réponses que vous avez données dans l’activité 1 : votre personnage préféré pourrait s’y trouver. Cependant, d’autres personnages vous sont peut-être revenus à la mémoire depuis ce temps…

Évitez de choisir un personnage qui a été porté au grand écran. Partez plutôt de l’image que vous vous êtes faite de ce personnage lors de votre lecture. Votre choix ne doit pas nécessairement s’arrêter sur un personnage principal ; vous pouvez opter pour un personnage que vous avez trouvé marquant, ou un personnage pour lequel vous avez éprouvé un attachement.

Imaginez un destinataire : un ami ou une amie avec qui vous aimeriez partager le plaisir que vous avez eu à découvrir ce personnage.


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Faites le plan de votre texte.

titre (phrase non verbale) :

introduction – courte séquence narrative où vous racontez le contexte dans lequel le livre a été lu (époque, âge, circonstance, etc.) :

Développement – description du personnage (choix des aspects : portrait physique, portrait psychologique, portrait social) :

conclusion – courte séquence justificative dans laquelle vous donnez votre appréciation du personnage (les raisons pour lesquelles vous l’aimez et qu’il vous habite toujours, l’influence qu’il a eue sur vous, etc.) :

Votre texte devra contenir au moins deux comparaisons, que vous soulignerez.

Ayez recours à quelques-uns des mots que vous avez soulignés pendant votre lecture des extraits décrivant ces quatre personnages de la littérature : Élisabeth, Frankenstein, Michel Strogoff et Renée.

Avant de commencer l’écriture de votre texte, construisez, dans un carnet de notes ou sur une feuille, des champs lexicaux dans lesquels vous pourrez inclure des synonymes et des antonymes.

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ACTIVITé 4

rédiger une description d’un personnage de la littératureLa séquence textuelle dominante de votre texte est une séquence descriptive. Adoptez un point de vue subjectif pour faire ressortir les qualités du personnage.

Rédigez votre brouillon. Si vous avez accès à un logiciel de traitement de texte, utilisez-le.

Choisissez des mots justes et précis pour que le destinataire puisse bien se représenter le personnage. Le vocabulaire devrait aussi être évocateur afin de créer des images et de susciter des émotions.

Variez les reprises de l’information.

Consultez des ouvrages de référence pertinents : un dictionnaire, un dictionnaire des synonymes et des antonymes, des tableaux de conjugaison, une grammaire.

Brouillon

titre :


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réviser, améliorer et corriger son texteVérifiez les accords et la structure de vos phrases.

Assurez-vous d’avoir inclus deux comparaisons et de les avoir soulignées.

Enrichissez votre texte à l’aide des synonymes ou des antonymes qui précisent ou qui évoquent mieux votre propos.

Rédigez la version définitive de votre texte.

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ACTIVITé 4

Version définitive

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Faites une dernière lecture de votre texte, et apportez les corrections nécessaires, s’il y a lieu.

Si cela vous est possible, faites lire votre texte au destinataire que vous aviez choisi à l’étape de la planification.

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ACTIVITé 4

intégrationa C t i V i t É 5 texte courant ou littéraire ? 15 min

intégration

BUt différencier un texte courant d’un texte littéraire.

Faites-vous bien la différence entre un texte courant et un texte littéraire ? Répondez aux questions suivantes pour le savoir.

31 dites si ces deux définitions décrivent un texte courant ou un texte littéraire.

a) Généralement un texte de fiction. La personne qui l’écrit déploie son ima-gination pour créer une œuvre. Elle joue avec les mots pour raconter une histoire, créer des images ou un rythme.

b) Texte qui n’appartient pas à la fiction. Il traite de sujets appartenant à la réalité, au monde qui nous entoure. La personne qui l’écrit veut informer le lecteur, et se sert d’une langue précise pour communiquer efficacement. Son texte sert à décrire, à expliquer, à rapporter des faits, à les commenter.

32 dites si les genres de textes suivants sont des textes courants ou des textes littéraires. Cochez dans la colonne appropriée.

Genre de texte texte courant texte littéraire

Le roman

Le conte

L’article de magazine

La lettre ouverte

Le texte publicitaire

La nouvelle d’un recueil

La pièce de théâtre

La fable

Le fait divers

L’éditorial


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Vous devez maintenant réaliser l’activité notée 1.

Remettez-la ensuite à votre formateur ou formatrice, ou faites-la parvenir à votre tuteur ou tutrice selon les modalités prévues lors de votre inscription.

Si les activités notées ne vous ont pas été fournies, téléchargez-les à partir du site de la SOFAD à l’adresse http://cours1.sofad.qc.ca/ressources sous la rubrique Formation de base diversifiée.

33 Le texte que vous venez de rédiger est-il un texte courant ou un texte littéraire ? expliquez votre réponse.

34 Que préférez-vous, les textes courants ou les textes littéraires ? expliquez votre réponse en 25 mots.

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ACTIVITé 5

Mes notes


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