UNDER THE POLE ILS ONT TENU LEUR PARI DE L'ARCTIQUE · dun traîneau supportant 145 kilos de materiel) a 76 kilometres du pole Nord Géographique, et réalisent Sl plongées sous

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Pays : FrancePériodicité : MensuelOJD : 40448

Page de l'article : p.78-85Journaliste : Marie Dufay

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ULMER 7589506400505Tous droits réservés à l'éditeur

UNDER THE POLE

ILS ONT TENU LEUR PARIDE L'ARCTIQUENous avions quitté Emmanuelle et Ghislain Bardout début 2014 (Voiles et Voiliers n°519) alorsqu'ils partaient pour vingt-et-un mois d'exploration au Groenland sur leur voilier de 20 mètres,avec leur fils de 2 ans et dix équipiers. Ce couple spécialiste de la plongée polaire a réussi sonpari : plonger aux plus grandes profondeurs jamais atteintes sous la banquise, et mener de frontplusieurs programmes scientifiques. Nous étions à Concarneau pour leur retour, fin septembre.

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^^^ epuis plus d un siecle, les^ récits d expéditions dans les

I immensités glacées inhos-I pitaheres attisent les reves

E fiévreux d hommes et de^^r femmes tailles pour l'aven

ture Ghislam Bardout et sa femme Emmanuelle font partie de ces visionnairesqui ont toujours su qu'ils ne pourraientvivre autrement qu'en faisant de I ex-ploration le moteur de leur existenceC'est sur et sous la mer que chacunfait ses armes avant leur rencontre en2005 lui, ingénieur energeticien, nevat bientôt plus que pour la plongee eneau froide, elle a passe sa vie sur les ba

teaux comme mann professionnel auxcotes de lean Louis Etienne ou d'Oli-vier Puras hns connaisseurs du mi-lieu maritime travailleurs acharnes etultra compétents dans leurs domainesrespectifs, leur passion pour I aventureen milieux extrêmes les amené a mon-ter en 2010 leur premiere expédition,Deepsea UnderThe Pole Ils se font deposer avec six equipiers (chacun equipedun traîneau supportant 145 kilos demateriel) a 76 kilometres du pole NordGéographique, et réalisent Sl plongéessous la glace en 45 jours line premiere mondiale qui ouvre une nouyelle voie dans l'exploration d un des

LE PROJET EST AMBITIEUX : RÉALISERPLUS DE 300 PLONGÉES ET PASSERLA BARRE DES-100 MÈTRES.

Taille pour l'Antique.Depuis le nid de pie,a 15 metres de haut,l'equipier-vigie aidepar VHF le skipperdu wm a se frayerun chemin

oceans les moins connus au mondeApres la naissance de leur petit Robinle couple ne pense qu'a repart i r Ilsrevendent leur maison pour acquerirune robuste goélette en aluminiumde 20 metres, le WHY un outil detravail idéal pour mener leur seconde

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expédition Discovery Greenland Leprojet est ambitieux realiser plus de300 plongées sous la banquise et tenter de passer la barre des 100 metresdocumenter la biodiversite sous manne et terrestre locale durant un cyclesaisonnier complet apporter un temoignage sur le rechauffement cinnatique grace a des prélèvements maîsaussi des dlms et un l ivie Tout celaen famille puisque leur f i l s et leurchien Kayak seront de la partie Pourmener a bien ce defi logistique technique, scientifique et humain une dizaïne d'equipiers, skippers, plongeursmécaniciens, medecins, chercheurs

photographes et videastes se relaieront en permanence a bord

Mis en chantier trente ans plus tôtmaîs n 'ayant jamais navigue, WHVpasse plusieurs mois en chantier afind etre equipe pour la navigation enmilieu polaire et son hivernage decinq mois dans la banquise (fou notrearticle dans k n°519] tous les copainsmettent la mam a la pate, 80 partenaires (entreprises et instituts de re-cherches) s'impliquent et le coureur aularge Roland Jourdain séduit par la détermmation d Emmanuelle et Ghislamles soutient i rn son fonds de dotationtxplore

Le grand depart a lieu en ianvier2014 de Concarneau Roland Jourdam est a bord pour deux semainesmaîs Emmanuelle reste a terre elle re-joindra le bateau avec Robin et Kayakau Groenland, pour leur epargner unenavigation qui s annonce sportiveCharge de 10 tonnes de materiel, WH\entame sa tiaversee de l 'AtlantiqueNord alors, que les, dépressions se succèdent a un rythme infernal

STRESSPHYSIOLOGIQUE

Un problème moteur I oblige a s arleter plus longtemps que prévu en lrlande lui faisant rater la bonne fenêtremeteo <On a pr^ le ihemm des, ecouen,entre let iles écossaises pour etie un peumoins malmené'-, raconte Roland lourdam qui débarque avant les Perce unpeu decu de ne pouvoir accompagnerI équipage |usqu'en Islande puis auGroenland Pour moi, e ev une vraie de-couverte que I ambiante ii bord d'un bateaud'expédition de 40 tonnes J'étais heureux devon (]u on I avait bien prépare, de les aidera le prendre en mam de valider quèlquesréglages ou discuter des fichiers Gnb et duroutage » Les claques a 45 nœuds deviennent monnaie courante, et I equipage don patienter un mois en IslandePuis ce sont plus de 6 metres de houleet 50 nœuds de vent qui les attendentpoui passer le cap Faiewell au Sud duGroenland une avarie moteur simulta-née et les embruns givrants rendent I ultime etape du convoyage plutôt intenseLa casquette en alu et Plexiglas proté-geant le cockpit s'avère indispensabledurant ces navigations éprouvantes Finmars le bateau lâllie Nuuk etleiestedeI equipe embarque Discovery Greenland peut enfin commencer

Ires vite le rythme de travail semet en place Ghislam et Martin sonb i n ô m e commencen t leurs plongees dans une eau a 1,8 degré d aborda 30 metres puis 60 metres I lssont equipes de combinaisons chauffantes faites sur mesure et bardées decapteurs électroniques, ainsi que de sca-

Cap Fare well

phandres en circuit ferme appelés «recodeurs» qui augmentent l'autonomieLe mélange de trois gaz (azote oxvgenehe l ium) permet d eviter la narcoseI ivresse des profondeurs Leur but depasser les 100 metres sous la banquisela ou personne n a encore ete Lin explon particulièrement technique, les orgamsmes, étant soumis a des stress phyBiologiques majeurs a commencer parle froid maîs la gestion de la securiteest rigoureuse les medecins du bordcontrôlant sans cesse les donnees recueillies par les capteurs Au printempsI eau est assez froide pour limiter lesrisques d'effondrement, et procure unevisibilité extiaoïdinane Si en surfacele blanc le gris et le bleu dominent

la banquiseau microscope.

L'équipe procede ades prélèvements

dans le cadre decollaborations

scientifiques avecles universités

groen/andaiseset danoises

lia, des carottesde glace)

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sous I eau e est un festival de couleursContrairement a ce que les scientifiquesont longtemps cru, l'Arctique abriteun riche écosystème sous-marin descentaines d espèces de poissons, crustaces, eponges etoiles de mer, corauxoursins, mollusques bivalves unebiodiversite menacée par le rechauffement climatique dont une grande partie n a même pas encore ete répertoriéecomme les cnnoides et qui ne cessed émerveiller Chislam et Martin

SUR LES FLANCSDES ICEBERGS

Les icebergs aux parois vertigineusesde la baie de Disko sont grands commedes îles Les plongeurs descendentle long de leurs flancs entendent detemps a autre une détonation c'est laglace qui travaille Plus tard dans l'étéles icebergs peuvent se retourner ou sefracturer, soulevant alors des vagues tresdangereuses W HY mouille a bonnedistance de ces monstres si séduisantsavec leurs camaïeux de bleu et leursconteurs sculptes par le sel et les va

Dans la nuit polaire.Sous les auroresboréales, par

40 degrés,les plongeurs duWM s'entraînenta plonger de plusen plus profond sousla banquise

Fragile biodiversite.Outre les espècessous mannes,Emmanuelle etGhislain font de bellesrencontres ourset renards polaires,baleines franches etrequins du Groenland,orques, phoques

gués Dans les fjords, le bateau est aussiquelquefois chahute par des rafales a70 nœuds et les deux mouillages deIOU metres ne sont pas de trop D'uneetape a l'autre, pas facile de naviguer ala voile quand le ]eu consiste a slalomerentre les icebergs avec de nombreuxeffets de site et du vent de face Abord, chacun a pris ses marques Lever a8 heures toute la semaine pour vaqueraux différentes taches scientifiques, or-ganiser la plongee ou la navigation dujour préparer les repas s occuper de Ro-bin qui encombre le carre avec ses petues voitures et ses Lego, a I aise commetout dans cet environnement pour lemoins particulier II faut dire que lepetit bonhomme dispose de douzeadultes aux petits soins pour lui qui attendent l'heure de son coucher pour debnefer plus librement Le ravitaillementen frais a lieu dans les ports de peche etles repas tres équilibres sont complètesde vitamines et probiotiques hormisquèlques rhumes dans les zones temperees ni Robin ni aucun adulte ne serontmalades de toute I expédition '

Depuis plusieurs semaines déjàle soleil ne se couche plus Fin maiWIIY lu t te dans la glace pour rejoindre Uummanaq Depuis le nid depie on repere les chenaux dans la banquise L installation electronique (troisecrans combines dans le cockpit, lecarre et la zone de navigation) permetd afficher simultanément la meteo leradar les cartes, le soudeur Grâce a

son etrave renforcée le bateau fend laglace avec plus ou moins de succes ,un bateau de peche se déroute pourleur ouvrir la voie L'été est propice ades randonnées et le soir certains selavent dans I eau glacée d'une cascadeou panent pecher a l'epuisette les capelans qui sèchent ensuite a l'etrave,comme les Groenlandais leur ont appris A Llummanaq I équipage nouede solides liens avec cette populationde pecheurs et de chasseurs, et e est lecœut serre qu il largue les amarressans savoir qu'ils reviendront deuxmois plus tard, la /one s'avérant finalement le meilleur compromis pourpasser cinq mois dans les glaces

LE SOIR, CERTAINS SE LAVENT DANS L'EAUGLACÉE D'UNE CASCADE OU PARTENT PÊCHER.

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Cap vers l 'archipel d'Upernavik,porte d'entrée du Groenland le plussauvage. In, sur le territoire de l'oursblanc, les petites communautés dechasseurs sont isolées. Dans la baie deMelville, constamment englacée, lesabris sont rares et le climat très rude

UNE PREMIÈREMONDIALE

WHY y croise des baleines franchesdu Groenland faisant un festin deplancton, des ours, des phoques anne-lés qui se laissent approcher à moinsd'un mètre, des bœufs musqués AQaanaaq, le doyen des chasseurs ra-conte tout de son métier, de la fabrica-tion traditionnelle du harpon jusqu'àla silencieuse méthode d'approchedu narval, qu 'Emmanuelle rêve devoir depuis toujours. . ce qui survientquèlques jours plus tard, alors qu'en-

Coimonaute.Pour chaque

plongée, plus de100 kilos de matériel

équipent Ghislam.

tendant leur souffle, elle part à leurrencontre en kayak, et se retrouve dansun banc qui nage autour d'elle. Ghis-lain et Martin profitent eux de leursplongées pour effectuer des mesures de

température et de salinité, prélever duplancton, filmer et photographier lesbancs de morue aictiques, les médusesou les ptéropodes, ces fameux « angesde mer » qu'on croirait sortis d'un film

Inoubliables escales.A Uummannaq,l'équipe du \N\W

tisse des liensforts avec les

1200 habitants.Elle visitera ainsi

près de 20 villagessur to côte Ouest.

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de science-fiction. Le 26 juillet, ils réa-lisent une première mondiale en plon-geant à -102 mètres Pour éviter l'acci-dent de décompression, ils s'imposentune i n t e r m i n a b l e remontée d 'uneheure et demie. Après six mois de navi-gation et 150 plongées, WHY atteint ledétroit de Narès, au-delà du 80° Nord.A Ellesmere, le navigateur polaire Oli-vier Pitras leur rend visite • c'est auprèsde lui qu'Emmanuelle a tout apprisde la navigation en Arctique, quèlques

années plus tôt. C'est ici que se pro-duit pour les plongeurs l'incroyablerencontre avec le requin du Groen-land, qui n'avait quasiment jamais étéobservé dans son milieu naturel. Finaoût, les contraintes logistiques de l'hi-vernage qui approche ramènent WHYa Ummannaq, à couple de bateaux depêche en attendant que la banquisese forme Dès octobre, le vent souffleénormément ; en novembre, l'anémoest bloqué à 99 nœuds ! Durant les

Chevauchéefantastique. Lesplongeurs profitentde l'exceptionnellevisibilité des eauxhivernales autourd'un iceberg en baied'Ummannaq.

• 100 mètres.Gtiislain et sonbinôme Martins'apprêtent àréaliser leur rêve :plonger plus profondque personne nel'a jamais fait danscette zonedu monde.

tempêtes de décembre, le semi-rigidedisparaît mystérieusement dans la nuitpolaire.. . C'est un chasseur qui le re-trouvera pris dans la glace à 20 millesde là, six mois plus tard : le hors-bord20 CV, gelé, redémarrera sans broncherDébut janvier, la météo se stabilise et labanquise commence à s'épaissir : WHYest enfin prisonnier des glaces !

Pendant cinq mois, l'équipage par-tage le quotidien des 200 habitantsdu petit vi l lage d'Ikerasak, sous lesaurores boréales. La plongée et lesprélèvements de carottes de glace oc-cupent l'équipe à plein-temps. Dehorsil fait - 40 degrés, pour un maximumde 10 degrés dans ie carré, et presqueO dans les cabines , certains matins, lescanalisations des toilettes sont gelées.Chacun cherche à économiser sonénergie et à repousser les engelures, sereposant dans son lit avec une bouil-lotte ou se promenant sur la banquisepour échapper un peu à la promis-cuité Pourtant, jamais un mot plus

ROBIN ET KAYAK DONNENTAUX ÉQUIPIERS L'IMPRESSIONDE FAIRE PARTIE DE LA FAMILLE.

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LE BILAN OU WHYEN CHIFFRES

haut que I autre I ambiance a bordreste au beau fixe grace peut etre aussia Robin et Kayik qui donnent luxequipiers I impression de faire partiede la famille Certains sont de|a ladepuis plus d un an et cette alchimieentre eux est indéniablement la cle dubon déroulement de I expédition

DÉJÀ PRÊTSÀ REPARTIR

Quand enfin le soleil revient I equipage initie les villageois a la plongeeen échange Joint emmené Emmanuellechasser le phoque pendant quatre jourset lui apprend a mener un attelage dechiens de traîneaux A la fin du printemps Ghislam et Martin plongent alll metres sous la banquise etablis

sant un record sans précèdent Fn juillet WH} libere des glaces reprend lamer pour gagner la Bretagne accompagnc par les orques les baleines a bosseel les rorquals

26 septembre port de Concarneauproches et journalistes st pressent surle ponton pour accueillir la goélette auterme de son comoyage retour Lemonon est au rendez vous la centained equipiers et d amis qui ont participeau montage et rn déroulement de I expedition est la et le couple Bardout nepeut s empêcher d écraser une larmeAlors que les cameras et les mici os sedressent sous son nez Ghislam confieCe que I on i lent de vivre est phenome

nal La somme de defis a relevei était colossale et tom les objectifs ont ete atteints

L'étoffe desheros. Ghislam etEmmanuelle ontvendu leur maisonpour financercette secondeexpédition lisantfini par convaincre80 partenaires quiont permis d acquerirle materiel

En famille Kayakle fidèle husky,de/o present sur lapremiere expéditionau Pole Nord, veillesur son clan

ll ny a jamais eu un moment de relâchedurant ces vingt et un mois 55 personnesse sont succède a bord et il ny afas eu uncoup de gueule alors tfu on abattait un travail de fous dans des conditions extrêmesQuant au W HY on je félicite chaque puraiec Emmanuelle d avoir croise sa wutell était tres clairement le bateau idea! Rcbin le considère tout simplement commesa maison depuis quèlques semaines ils étonne de ne plus voir de baleines Doncpuisque tout le monde est d accord nousrepartons avant I automne 2016 ' hu attendant la troisieme expédition d Under The Pole les donnees scientifiquessont a I etude les carottes glaciairesne manqueront sûrement pas de faireecho au temoignage des Inuits confitmam la fonte rapide de la banquiseMaîs les fantastiques images ramenéesdu Groenland permettront aussi peutetre d éveiller les consciences •

I Extreme liant bien construit et prépare WHYn'a connu aucun problème majeur Sécurisantgrace a ses larges francs bords et ses filets, lesdéplacements y sont aises malgre la quantite demateriel stocke (dont 40 bouteilles de plongee)

I Sa vitesse moyenne est de 6 nœuds, s il neremonte pas bien au pres, il est totalement a sonaise dans 20 nœuds de travers avec ses deuxgénois et la CV dehors, et monte alors facilementa 9 nœuds ll se manœuvre facilement a deux, etmême seul si les conditions sont maniables

I Lelectricite est uniquement fourme par les deuxgroupes elertrogenes, durant l'hivernage et selonles besoins le petit tourne 5-6 heures/jour et legros I heure 30/jour ['eolienne sert en appoint

I Les moteurs (entre 6 et 10 litres/heure degasoil) ont eu chaud durant le convoyage allerles paquets de mer ont fini par pénétrer dans lesdeux cuves a gasoil ll faut nettoyer et revoir toutle circuit Après 2 500 heures d utilisation lesdeux inverseurs partent en revision cet hiver

I te chauffe e 11 de 80 litres et la taille de la cuvea eau (I m3) ne permettent pas aux 12 membresdu bord de prendre une douche chaque jourConsommation d eau quotidienne du bord30-40 litres (toilettes et vaisselle comprises)

I En A rnqin le mauvais temps peut provoquerdes embruns givrants, qui recouvrent le pont, lesfilieres et le mat de plusieurs tonnes d'une épaissecroute de glace (30 à 40 centimètres)En permanence, 3-4 personnes l'attaquent acoups de batte de base ball

I l'isolation de Why est bonne, maîs subsiste unproblème de pont thermique certaines piecesmétalliques sont conductrices d'humidité ou deglace vers l'intérieur du bateau

(etrouvez

U'aventure d'Underthe Pole dans le livre«Immersion Polaire»d'Emmanuelleet Chislam Bardout,aux editions UlmerSS euros

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