Une Approche Fondée sur les Droits de l’Homme en …...À la fin de cette activité, les participants pourront : • Définir les droits de l’homme et en donner des exemples

partners in health Programme de formation sur le ViH manuel du formateur 1

1ère partie | une approche fondée sur les droits de l’Homme en matière de soins intégrés pour le ViH

COnteXte

La santé est un droit de l’homme. Toutefois, il n’est pas possible d’assurer et de maintenir

la santé par le seul traitement des maladies ; d’autres droits de l’homme élémentaires

doivent également être assurés. Afin d’avoir un effet durable sur la santé de patients vivant

avec le VIH, il est indispensable d’aller au-delà de la médecine et de combattre les causes

fondamentales de la maladie : l’injustice sociale et la pauvreté. Une approche fondée sur

les droits de l’homme en matière de soins intégrés pour le VIH repose sur le principe que

l’accès à des soins de qualité, à une nutrition adéquate, à l’éducation, à de l’eau propre,

à un logement convenable et à des possibilités économiques sont des droits de l’homme

fondamentaux, et non pas des privilèges, et que le fait d’aider les patients à satisfaire ces

besoins élémentaires contribue à casser le cycle de pauvreté qui mène inévitablement à

la maladie. Les cliniciens jouent un rôle vital à remplir cette mission en aidant à faire

respecter ces droits fondamentaux pour leurs patients.

BUt De l’UnitÉ

Au cours de cette unité, les participants exploreront les droits de l’homme, la santé en

tant que droit de l’homme et la manière dont les soins intégrés pour le VIH doivent

obligatoirement reposer sur les droits de l’homme. Ils étudieront cette approche fondée sur

les droits de l’homme en matière de soins intégrés pour le VIH, le réseau de prestataires

auxquels elle fait appel, leurs rôles au sein de celui-ci et l’importance du travail en équipe

pour soigner des patients vivant avec le VIH.

Une Approche Fondée sur les Droits de l’Homme en Matière unitÉ 1 de Soins Intégrés pour le VIH

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Programme de formation sur le ViH manuel du formateur partners in health


2 partners in health Programme de formation sur le ViH manuel du formateur 3


OBJeCt iFs GÉnÉraUX

À la fin de cette unité, les participants pourront :

Décrire le concept de santé en tant que droit de l’homme et expliquer comment il 1.

sert de fondation pour l’approche fondée sur les droits de l’homme en matière de

soins intégrés pour le VIH. Décrire les composantes de l’approche fondée sur les

droits de l’homme en matière de soins intégrés pour le VIH.

Décrire les composantes de l’approche fondée sur les droits de l’homme en matière 2.

de soins intégrés pour le VIH.

Décrire les divers prestataires impliqués dans la mise en œuvre de l’approche 3.

fondée sur les droits de l’homme en matière de soins intégrés pour le VIH.

Expliquer les rôles des agents de santé communautaires (ASC) et des travailleurs 4.

sociaux pour aider les patients atteints par le VIH à obtenir une bonne santé et à

l’entretenir.

Décrire la manière dont les agents de santé communautaires, les travailleurs 5.

sociaux et les cliniciens travaillent en équipe pour assurer des soins intégrés pour

le VIH.


1ère partie | une approche fondée sur les droits de l’homme en matière de soins intégrés pour le ViH

(cont.)

Activité Contenu Méthodologie Durée Page

1 Introduction à l’unité 1 Présentation 10 min. 5

2 Droits de l’homme Remue-méninges, discussion groupe entier

35 min. 7

3Santé et droits de l’homme

Activité par petits groupes, étude de cas, discussion groupe entier

50 min. 18

4

Une approche fondée sur les droits de l’homme en matière de soins intégrés pour le VIH

Présentation 30 min. 25

5

Réseau de prestataires mettant en œuvre l’approche fondée sur les droits de l’homme en matière de soins intégrés pour le VIH

Remue-méninges individuel, discussion groupe entier

25 min. 33

(à suivre)

1ère Partie Introduction à l’Unité 1

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Activité Contenu Méthodologie Durée Page

6

Rôles et responsabilités des agents de santé communautaires et des travailleurs sociaux

Entrevue informelle en groupe, session questions/réponses, discussion groupe entier

1 heure 37

7Comparaison des rôles et des responsabilités des prestataires

Activité par petits groupes, discussion groupe entier

40 min. 42

8 Travailler en équipe

Activité par petits groupes, étude de cas, discussion groupe entier

55 min. 46

9

(Facultative) Observation d’un agent de santé communautaire

Observation, discussion groupe entier

3 heures 51

10 Révision et résolutionsActivité par petits groupes, réflexion individuelle

35 min. 54

11 Évaluation Remue-méninges 10 min. 56

DURÉE TOTALE : 8 heures 50 minutes

1ère Partie (suite)

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aCtivitÉ 1 : introduction à l’unitÉ 1

Durée : 10 minutes

Méthodologie : Présentation

préparation

• Écrivez le programme de l’unité sur une feuille de papier graphique que vous laisserez affichée pendant toute la formation. Tenez compte des pauses et des repas dans le programme.

Matériaux

• Diapositive PowerPoint • Appareil audiovisuel • Manuel du participant • Papier graphique • Crayons-feutres • Ruban adhésif

Étapes

2 minutes

1. Souhaitez la bienvenue aux participants à la formation sur l’approche fondée sur les droits de l’homme en matière de soins intégrés pour le VIH et présentez-vous.

2. Dites : Dans cette unité, vous allez explorer la manière dont les soins intégrés pour le VIH doivent obligatoirement reposer sur les droits de l’homme. Cette approche repose sur le principe que, pour avoir un effet durable sur la santé de patients vivant avec le VIH, il est indispensable d’aller au – delà de la médecine et de combattre les causes fondamentales de la maladie : injustice sociale et pauvreté. Vous étudierez cette approche fondée sur les droits de l’homme en matière des soins intégrés pour le VIH ainsi que le réseau de prestataires auxquels elle fait appel, leurs rôles au sein de celui-ci et l’importance du travail en équipe pour soigner des patients vivant avec le VIH.

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8 minutes

3. Affichez le papier graphique avec le programme de l’unité à un endroit où il pourra rester pendant toute la formation. Étudiez le programme pour l’unité avec les participants. Répondez aux questions éventuelles.

4. Visionnez la diapositive 1 : Objectifs Généraux. Passez en revue les objectifs Généraux de l’unité. Dites aux participants que ces objectifs se trouvent à la page 2 de leur manuel du participant.

aCtivitÉ 2 : droits de l’Homme

Durée : 35 minutes

Méthodologie : Remue-méninges, discussion groupe entier

Objectifs d’apprentissage

À la fin de cette activité, les participants pourront :

• Définir les droits de l’homme et en donner des exemples. • Identifier la santé comme un droit de l’homme. • Identifier les droits à la santé, à un logement adéquat, à la nourriture,

à l’éducation et à des possibilités économiques comme étant des droits de l’homme.

préparation

• Préparez un papier graphique à deux colonnes en tirant un trait vertical au milieu de la page.

• Étudiez la Déclaration universelle des droits de l’homme (à la fin de la présente activité).

Matériaux


Étapes

5 minutes

1. Expliquez que, à l’occasion de cette première activité, les participants vont explorer ce qu’est un droit de l’homme ainsi que la relation entre les droits de l’homme d’une part et la santé et les prestataires de soins d’autre part.

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9. Expliquez que certains droits de l’homme sont des droits sociaux ou économiques – des droits qui donnent aux personnes la sécurité et le bien-être au sein d’un système social et économique. Expliquez que vous avez mis ces droits dans la colonne de droite. Inscrivez le titre « Droits sociaux ou économiques » en haut de la colonne de droite.

10. Les deux colonnes doivent ressembler à l’exemple ci-dessous. Au cas où les droits aux soins médicaux, à l’alimentation, à l’habillement, au logement, etc. n’auraient pas été mentionnés, ajoutez-les à la colonne de droite.

2. Demandez : Qu’est-ce que c’est qu’un droit de l’homme ? Qui peut donner une définition élémentaire des droits de l’homme ?

3. Visionnez la diapositive 2 : Définition es Droits de L’homme. Lisez la définition à voix haute et reliez-là aux idées données par les participants à l’étape 2.

Un droit de l’homme est un droit auquel TOUTES les personnes ont droit indépendamment de leur race, de leur appartenance ethnique, de leur âge, de leur religion, de leur sexe, de leurs opinions politiques, de leur nationalité, de leur naissance, ou de leur statut social. Les droits de l’homme établissent des normes sans lesquelles les gens ne peuvent pas vivre dans la dignité. Les droits de l’homme sont égaux et universels pour toutes les personnes.

4. Affichez le papier graphique avec les deux colonnes que vous avez préparé.

10 minutes

5. Demandez : Donnez quelques exemples de droits de l’homme.

6. Inscrivez dans la colonne de gauche les réponses des participants qui relèvent de droits civiques ou politiques, et dans la colonne de droite, les réponses qui relèvent de droits sociaux ou économiques (voir les exemples à l’étape 10). Laissez de la place en haut de chaque colonne ; vous inscrirez les titres des colonnes aux étapes 7 et 8.

7. Demandez : Qu’est-ce que vous remarquez à propos des droits dans chaque colonne ? Pourquoi pensez-vous qu’ils sont groupés de cette manière ?

8. Expliquez que certains droits de l’homme sont des droits civiques ou politiques – des droits qui donnent aux personnes la liberté, l’accès et la participation au sein d’un système politique. Expliquez que vous avez mis ces droits dans la colonne de gauche. Inscrivez le titre « Droits civiques ou politiques » en haut de la colonne de gauche.

DrOits CiviqUes OU pOlitiqUes DrOits sOCiaUX OU ÉCOnOMiqUes

Interdiction de l’esclavage•

Droit à la liberté de pensée, de conscience •et de religion

Protection contre la torture et les •traitements cruels et dégradants

Liberté d’opinion et d’expression•

Liberté d’assemblée pacifique et •d’association

Droit à participer au gouvernement de son •pays

Droit à ce que sa cause soit entendue •équitablement et publiquement par un tribunal

Droit à la nationalité•

Droit de se marier et d’avoir une famille•

Droit d’être propriétaire•

Droit à un niveau de vie suffisant •pour assurer sa santé, son bien-être et ceux de sa famille, notamment pour l’alimentation, l’habillement, le logement, les soins médicaux, les services sociaux nécessaires ainsi que la sécurité en cas de chômage, de maladie, d’invalidité, de veuvage, de vieillesse et autres pertes de moyens de subsistance dues à des circonstances indépendantes de sa volonté

Droit à l’éducation, à une éducation •primaire gratuite

Droit à la vie, à la liberté et à la •sécurité de la personne

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15. Si personne ne choisit le droit aux soins médicaux, à l’alimentation, à l’habillement, au logement, à l’éducation ou aux possibilités économiques, demandez aux participants à quels articles ces droits correspondent : Articles 25 et 26. Demandez à un volontaire de lire ces deux articles à voix haute :

Article 25

1) Toute personne a droit à un niveau de vie suffisant pour assurer sa santé, son bien-être et ceux de sa famille, notamment pour l’alimentation, l’habillement, le logement, les soins médicaux ainsi que pour les services sociaux nécessaires ; elle a droit à la sécurité en cas de chômage, de maladie, d’invalidité, de veuvage, de vieillesse ou dans les autres cas de perte de ses moyens de subsistance par suite de circonstances indépendantes de sa volonté.

2) La maternité et l’enfance ont droit à une aide et à une assistance spéciales. Tous les enfants, qu’ils soient nés dans le mariage ou hors mariage, jouissent de la même protection sociale.

Article 26

1) Toute personne a droit à l’éducation. L’éducation doit être gratuite, au moins en ce qui concerne l’enseignement élémentaire et fondamental. L’enseignement élémentaire est obligatoire. L’enseignement technique et professionnel doit être généralisé ; l’accès aux études supérieures doit être ouvert en pleine égalité à tous en fonction de leur mérite.

2) L’éducation doit viser au plein épanouissement de la personnalité humaine et au renforcement du respect des droits de l’homme et des libertés fondamentales. Elle doit favoriser la compréhension, la tolérance et l’amitié entre toutes les nations et tous les groupes raciaux ou religieux, ainsi que le développement des activités des Nations Unies pour le maintien de la paix.

3) Les parents ont, par priorité, le droit de choisir le genre d’éducation à donner à leurs enfants.

10 minutes

11. Dites : En 1948, des représentants de plus de 48 pays se sont réunis pour créer un document intitulé « Déclaration universelle des droits de l’homme ». Cette Déclaration contient trente articles qui exposent tous les droits permettant aux êtres humains de vivre dans la dignité, indépendamment de leur race, de leur appartenance ethnique, de leur âge, de leur religion, de leur sexe, de leurs opinions politiques, de leur nationalité, de leur naissance et de leur statut social. Son article 1 déclare : « Tous les êtres humains naissent libres et égaux en dignité et en droits. Ils sont doués de raison et de conscience et doivent agir les uns envers les autres dans un esprit de fraternité. ». La Déclaration définit les droits des peuples dans le cadre du droit international mais place également les droits de l’homme sous la responsabilité de la collectivité mondiale.

12. Demandez aux participants de trouver la Déclaration universelle des droits de l’homme à la page 4 de leur manuel du participant. Donnez leur 5 minutes pour la lire et la comparer à la liste de droits qu’ils viennent de créer.

10 minutes

13. Demandez : Quelles sont vos réactions par rapport à la Déclaration universelle des droits de l’homme ?

14. Demandez à un volontaire de lire un des droits de l’homme inscrits sur le papier graphique, de donner le numéro de l’article de la Déclaration universelle auquel il correspond et de lire l’article à voix haute. Par exemple, si « liberté d’expression » se trouve sur le papier graphique, ce droit correspond à l’article 19. Faites de même pour trois ou quatre droits de l’homme inscrits sur le papier graphique en demandant un volontaire différent à chaque fois.

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5 minutes

16. Dites : La Déclaration universelle des droits de l’homme déclare clairement que les droits sociaux et économiques, tels que l’accès aux soins médicaux et à une alimentation adéquate, sont des droits auxquels toutes les personnes ont droit et que la collectivité mondiale est responsable du respect de ces droits.

17. Demandez :

• Pourquoi les droits de l’homme, en particulier les droits sociaux et économiques, sont-ils importants pour les patients atteints du VIH ? (Pour être en bonne santé, les patients ont besoin d’eau propre, de nourriture, de vêtements, d’un logement, de soins médicaux et de services sociaux.)

• Pourquoi les droits de l’homme, en particulier les droits sociaux et économiques, sont-ils importants pour vous en tant que prestataire de soins ? (L’objectif d’un prestataire de soins est d’aider ses patients à parvenir à une bonne santé et à maintenir celle-ci en fournissant des soins, ce qui est un droit de l’homme en tant que tel. Mais si les autres droits sociaux et économiques ne sont pas obtenus, en particulier l’accès à la nourriture et au logement, la médecine à elle-seule ne suffit pas à permettre à ces patients de rester en bonne santé.)

18. Résumez en énumérant ces points-clefs :

DÉClarat iOn Universelle Des DrOits De l’hOMMe

prÉaMBUle

Considérant que la reconnaissance de la dignité inhérente à tous les membres de la famille humaine et de leurs droits égaux et inaliénables constitue le fondement de la liberté, de la justice et de la paix dans le monde.Considérant que la méconnaissance et le mépris des droits de l’homme ont conduit à des actes de barbarie qui révoltent la conscience de l’humanité et que l’avènement d’un monde où les êtres humains seront libres de parler et de croire, libérés de la terreur et de la misère, a été proclamé comme la plus haute aspiration de l’homme.Considérant qu’il est essentiel que les droits de l’homme soient protégés par un régime de droit pour que l’homme ne soit pas contraint, en suprême recours, à la révolte contre la tyrannie et l’oppression.Considérant qu’il est essentiel d’encourager le développement de relations amicales entre nations.Considérant que dans la Charte les peuples des Nations Unies ont proclamé à nouveau leur foi dans les droits fondamentaux de l’homme, dans la dignité et la valeur de la personne humaine, dans l’égalité des droits des hommes et des femmes, et qu’ils se sont déclarés résolus à favoriser le progrès social et à instaurer de meilleures conditions de vie dans une liberté plus grande.Considérant que les Etats Membres se sont engagés à assurer, en coopération avec l’Organisation des Nations Unies, le respect universel et effectif des droits de l’homme et des libertés fondamentales.Considérant qu’une conception commune de ces droits et libertés est de la plus haute importance pour remplir pleinement cet engagement.

L’Assemblée Générale proclame la présente Déclaration universelle des droits de l’homme comme l’idéal commun à atteindre par tous les peuples et toutes les nations afin que tous les individus et tous les organes de la société, ayant cette Déclaration constamment à l’esprit, s’efforcent, par l’enseignement et l’éducation, de développer le respect de ces droits et libertés et d’en assurer, par des mesures progressives d’ordre national et international, la reconnaissance et l’application universelles et effectives, tant parmi les populations des Etats Membres eux-mêmes que parmi celles des territoires placés sous leur juridiction.

Article premier Tous les êtres humains naissent libres et égaux en dignité et en droits. Ils sont doués de raison et de conscience et doivent agir les uns envers les autres dans un esprit de fraternité.

Article 2 1) Chacun peut se prévaloir de tous les droits et de toutes les libertés proclamés dans

la présente Déclaration, sans distinction aucune, notamment de race, de couleur, de sexe, de langue, de religion, d’opinion politique ou de toute autre opinion, d’origine nationale ou sociale, de fortune, de naissance ou de toute autre situation.

pOints-CleFs

Un droit de l’homme est un droit auquel TOUTES les personnes ont droit 1. indépendamment de leur race, de leur appartenance ethnique, de leur âge, de leur religion, de leur sexe, de leurs opinions politiques, de leur nationalité, de leur naissance et de leur statut social. Les droits de l’homme établissent des normes sans lesquelles les personnes ne peuvent pas vivre dans la dignité. Ils sont égaux et universels pour toutes les personnes.

La santé est un droit de l’homme. 2.

Les droits sociaux et économiques, tels que l’accès aux soins médicaux et à une 3. alimentation adéquate, sont des droits auxquels toutes les personnes ont droit et la collectivité mondiale est responsable du respect de ces droits.

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Article 13 1) Toute personne a le droit de circuler librement et de choisir sa résidence à l’intérieur

d’un Etat. 2) Toute personne a le droit de quitter tout pays, y compris le sien, et de revenir dans

son pays.

Article 14 1) Devant la persécution, toute personne a le droit de chercher asile et de bénéficier de

l’asile en d’autres pays. 2) Ce droit ne peut être invoqué dans le cas de poursuites réellement fondées sur un

crime de droit commun ou sur des agissements contraires aux buts et aux principes des Nations Unies.

Article 15 1) Tout individu a droit à une nationalité. 2) Nul ne peut être arbitrairement privé de sa nationalité, ni du droit de changer de

nationalité.

Article 16 1) A partir de l’âge nubile, l’homme et la femme, sans aucune restriction quant à la race,

la nationalité ou la religion, ont le droit de se marier et de fonder une famille. Ils ont des droits égaux au regard du mariage, durant le mariage et lors de sa dissolution.

2) Le mariage ne peut être conclu qu’avec le libre et plein consentement des futurs époux.

3) La famille est l’élément naturel et fondamental de la société et a droit à la protection de la société et de l’Etat.

Article 17 1) Toute personne, aussi bien seule qu’en collectivité, a droit à la propriété.2) Nul ne peut être arbitrairement privé de sa propriété.

Article 18 Toute personne a droit à la liberté de pensée, de conscience et de religion ; ce droit implique la liberté de changer de religion ou de conviction ainsi que la liberté de manifester sa religion ou sa conviction seule ou en commun, tant en public qu’en privé, par l’enseignement, les pratiques, le culte et l’accomplissement des rites.

Article 19 Tout individu a droit à la liberté d’opinion et d’expression, ce qui implique le droit de ne pas être inquiété pour ses opinions et celui de chercher, de recevoir et de répandre, sans considérations de frontières, les informations et les idées par quelque moyen d’expression que ce soit.

Article 20 1) Toute personne a droit à la liberté de réunion et d’association pacifiques. 2) Nul ne peut être obligé de faire partie d’une association.

Article 21 1) Toute personne a le droit de prendre part à la direction des affaires publiques de son

pays, soit directement, soit par l’intermédiaire de représentants librement choisis.

2) De plus, il ne sera fait aucune distinction fondée sur le statut politique, juridique ou international du pays ou du territoire dont une personne est ressortissante, que ce pays ou territoire soit indépendant, sous tutelle, non autonome ou soumis à une limitation quelconque de souveraineté.

Article 3 Tout individu a droit à la vie, à la liberté et à la sûreté de sa personne.

Article 4 Nul ne sera tenu en esclavage ni en servitude ; l’esclavage et la traite des esclaves sont interdits sous toutes leurs formes.

Article 5 Nul ne sera soumis à la torture, ni à des peines ou traitements cruels, inhumains ou dégradants.

Article 6 Chacun a le droit à la reconnaissance en tous lieux de sa personnalité juridique.

Article 7 Tous sont égaux devant la loi et ont droit sans distinction à une égale protection de la loi. Tous ont droit à une protection égale contre toute discrimination qui violerait la présente Déclaration et contre toute provocation à une telle discrimination

Article 8 Toute personne a droit à un recours effectif devant les juridictions nationales compétentes contre les actes violant les droits fondamentaux qui lui sont reconnus par la constitution ou par la loi.

Article 9 Nul ne peut être arbitrairement arrêté, détenu ou exilé.

Article 10 Toute personne a droit, en pleine égalité, à ce que sa cause soit entendue équitablement et publiquement par un tribunal indépendant et impartial, qui décidera, soit de ses droits et obligations, soit du bien-fondé de toute accusation en matière pénale dirigée contre elle.

Article 11 1) Toute personne accusée d’un acte délictueux est présumée innocente jusqu’à ce que

sa culpabilité ait été légalement établie au cours d’un procès public où toutes les garanties nécessaires à sa défense lui auront été assurées.

2) Nul ne sera condamné pour des actions ou omissions qui, au moment où elles ont été commises, ne constituaient pas un acte délictueux d’après le droit national ou international. De même, il ne sera infligé aucune peine plus forte que celle qui était applicable au moment où l’acte délictueux a été commis.

Article 12 Nul ne sera l’objet d’immixtions arbitraires dans sa vie privée, sa famille, son domicile ou sa correspondance, ni d’atteintes à son honneur et à sa réputation. Toute personne a droit à la protection de la loi contre de telles immixtions ou de telles atteintes.

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tous les groupes raciaux ou religieux, ainsi que le développement des activités des Nations Unies pour le maintien de la paix.

3) Les parents ont, par priorité, le droit de choisir le genre d’éducation à donner à leurs enfants.

Article 27 1) Toute personne a le droit de prendre part librement à la vie culturelle de la

communauté, de jouir des arts et de participer au progrès scientifique et aux bienfaits qui en résultent.

2) Chacun a droit à la protection des intérêts moraux et matériels découlant de toute production scientifique, littéraire ou artistique dont il est l’auteur.

Article 28 Toute personne a droit à ce que règne, sur le plan social et sur le plan international, un ordre tel que les droits et libertés énoncés dans la présente Déclaration puissent y trouver plein effet.

Article 29 1) L’individu a des devoirs envers la communauté dans laquelle seule le libre et plein

développement de sa personnalité est possible. 2) Dans l’exercice de ses droits et dans la jouissance de ses libertés, chacun n’est

soumis qu’aux limitations établies par la loi exclusivement en vue d’assurer la reconnaissance et le respect des droits et libertés d’autrui et afin de satisfaire aux justes exigences de la morale, de l’ordre public et du bien-être général dans une société démocratique.

3) Ces droits et libertés ne pourront, en aucun cas, s’exercer contrairement aux buts et aux principes des Nations Unies.

Article 30 Aucune disposition de la présente Déclaration ne peut être interprétée comme impliquant pour un Etat, un groupement ou un individu un droit quelconque de se livrer à une activité ou d’accomplir un acte visant à la destruction des droits et libertés qui y sont énoncés.

Source : www.un.org/en/documents

2) Toute personne a droit à accéder, dans des conditions d’égalité, aux fonctions publiques de son pays.

3) La volonté du peuple est le fondement de l’autorité des pouvoirs publics ; cette volonté doit s’exprimer par des élections honnêtes qui doivent avoir lieu périodiquement, au suffrage universel égal et au vote secret ou suivant une procédure équivalente assurant la liberté du vote.

Article 22 Toute personne, en tant que membre de la société, a droit à la sécurité sociale ; elle est fondée à obtenir la satisfaction des droits économiques, sociaux et culturels indispensables à sa dignité et au libre développement de sa personnalité, grâce à l’effort national et à la coopération internationale, compte tenu de l’organisation et des ressources de chaque pays.

Article 23 1) Toute personne a droit au travail, au libre choix de son travail, à des conditions

équitables et satisfaisantes de travail et à la protection contre le chômage. 2) Tous ont droit, sans aucune discrimination, à un salaire égal pour un travail égal. 3) Quiconque travaille a droit à une rémunération équitable et satisfaisante lui

assurant ainsi qu’à sa famille une existence conforme à la dignité humaine et complétée, s’il y a lieu, par tous autres moyens de protection sociale.

4) Toute personne a le droit de fonder avec d’autres des syndicats et de s’affilier à des syndicats pour la défense de ses intérêts.

Article 24 Toute personne a droit au repos et aux loisirs et notamment à une limitation raisonnable de la durée du travail et à des congés payés périodiques.

Article 251) Toute personne a droit à un niveau de vie suffisant pour assurer sa santé, son

bien-être et ceux de sa famille, notamment pour l’alimentation, l’habillement, le logement, les soins médicaux ainsi que pour les services sociaux nécessaires ; elle a droit à la sécurité en cas de chômage, de maladie, d’invalidité, de veuvage, de vieillesse ou dans les autres cas de perte de ses moyens de subsistance par suite de circonstances indépendantes de sa volonté.

2) La maternité et l’enfance ont droit à une aide et à une assistance spéciales. Tous les enfants, qu’ils soient nés dans le mariage ou hors mariage, jouissent de la même protection sociale.

Article 26 1) Toute personne a droit à l’éducation. L’éducation doit être gratuite, au moins

en ce qui concerne l’enseignement élémentaire et fondamental. L’enseignement élémentaire est obligatoire. L’enseignement technique et professionnel doit être généralisé ; l’accès aux études supérieures doit être ouvert en pleine égalité à tous en fonction de leur mérite.

2) L’éducation doit viser au plein épanouissement de la personnalité humaine et au renforcement du respect des droits de l’homme et des libertés fondamentales. Elle doit favoriser la compréhension, la tolérance et l’amitié entre toutes les nations et

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aCtivitÉ 3 : santÉ et droits de l’Homme

Durée : 50 minutes

Méthodologie : Activité par petits groupes, étude de cas, discussion groupe entier



• Définir la santé comme un état complet de bien-être physique, mental et social. • Identifier les droits à un logement, à l’alimentation, à l’habillement, aux

soins médicaux, à des possibilités économiques et à l’éducation adéquats comme des droits de l’homme reliés à l’obtention et au maintien d’une bonne santé.

préparation

• Écrivez les questions ci-dessous sur trois feuilles de papier graphique (une question par feuille) :

Question 1 : Quels droits de l’homme manquent à Olive et sa famille pour obtenir une bonne santé ?

Question 2 : De quelle manière ce manque de droits de l’homme touche-t-il la santé d’Olive et de sa famille – leur bien-être physique, mental et social complet ?

Question 3 : De quoi Olive a-t-elle besoin pour assurer sa santé et celle de sa famille – leur bien-être physique, mental et social complet ?

Matériaux


Étapes

10 minutes

1. Expliquez que la santé et les droits de l’homme sont intrinsèquement liés. Au cours de cette activité, les participants exploreront cette relation et discuteront de la manière dont, en tant que prestataires de soins, ils peuvent aider à faire respecter les droits de l’homme pour leurs patients. Mais, avant que les participants n’explorent la manière dont la santé et les droits de l’homme sont liés, ils auront besoin de discuter de la définition de la santé.

2. Demandez : Comment est-ce que vous définissez la « santé » ? Que signifie le fait d’être en bonne santé ?

3. Visionnez la diapositive 3 : Définition de la Santé. Lisez la définition à voix haute.

La santé est définie comme un état complet de bien-être physique, mental et social et ne consiste pas seulement en une absence de maladie ou d’infirmité. – Organisation Mondiale de la Santé

4. Demandez aux participants de revenir à la Déclaration universelle des droits de l’homme à la page 4 de leur manuel du participant.

5. Demandez :

• Quels sont les droits qu’il faut faire respecter pour qu’une personne bénéficie d’un bien-être physique complet ? (Articles 3, 4, 5, 17, 23, 24, 25, etc. Les participants n’ont pas besoin de nommer tous ces articles mais simplement quelques exemples.)

• Quels sont les droits qu’il faut faire respecter pour qu’une personne bénéficie d’un bien-être mental complet ? (Articles 3, 4, 5, 6, 16, 18, 19, 26, etc.)

• Quels sont les droits qu’il faut faire respecter pour qu’une personne bénéficie d’un bien-être social complet ? (Articles 6 à 16, 26, 27, 28, etc.)

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Conseil : L’étape 4 n’a pas pour but de faire effectuer par les participants des liens détaillés de tous les articles vers l’un de ces trois aspects mais de renforcer le concept général que le respect des droits de l’homme est nécessaire pour obtenir la santé.

20 minutes

6. Divisez les participants en petits groupes de 4 ou 5. Demandez aux participants de trouver l’histoire d’Olive à la page 10 de leur manuel du participant. Expliquez qu’ils vont entendre l’histoire d’Olive puis discuter des questions à son sujet. Demandez à un volontaire de lire l’histoire à voix haute, lentement et clairement.

ÉtUDe De Cas : Ol ive

Olive a 35 ans. Elle est veuve et a trois enfants : Emmanuel (13 ans), Daniel (5 ans) et Joséphine (3 ans). Olive vit avec eux et sa mère, Antoinette qui, à 67 ans, est également veuve.

Olive et sa famille vivent dans une maison en briques crues, à pièce unique, au sol de terre battue et couverte d’un toit de chaume. Les murs de la maison s’effritent. La toiture fuit et, par temps pluvieux, l’eau rentre dans la maison.

Malgré le mauvais état de sa maison, Olive est extrêmement fière d’être propriétaire de la petite parcelle, qui vient de la famille de son mari, sur laquelle la maison est bâtie. Olive voudrait réparer sa maison mais n’en a pas les moyens depuis la mort de son mari, Bernal, il y deux ans.

La mort de Bernal a causé beaucoup de chagrin à Olive et sa famille. Il travaillait la terre comme journalier et son salaire suffisait pour faire vivre la famille. Maintenant, Olive et sa mère Antoinette gagnent leur vie en travaillant dans les champs. La mère d’Olive se déplace maintenant beaucoup plus lentement et a du mal à effectuer toutes ses tâches dans les champs. Certaines semaines, elles ne ramènent que très peu d’argent.

Olive est très fière de son aîné, Emmanuel, un garçon très intelligent qu’elle a pu envoyer à l’école primaire. Emmanuel est le meilleur élève de sa classe. Ses professeurs veulent qu’il finisse l’année scolaire en cours pour pouvoir aller à l’école secondaire l’an prochain. Emmanuel veut continuer l’école parce qu’il pense que c’est le seul moyen d’améliorer sa vie et celle de sa famille. Bien qu’Olive ait un sentiment de culpabilité à l’idée de retirer Emmanuel de l’école, elle considère aussi qu’il est désormais l’homme de la famille et doit donc contribuer aux revenus de la maisonnée.

Actuellement, l’argent gagné par Olive et sa mère passe principalement dans la nourriture pour compléter ce qu’Olive cultive dans son jardin.

Mais Olive a un autre souci dont elle n’a parlé à personne. Elle se sent de plus en plus malade et faible. Son mari est mort de « dépérissement ». Il est allé chez un guérisseur traditionnel mais n’a jamais reçu de diagnostic, et Olive pense qu’il est mort du SIDA. Elle a peur d’avoir le SIDA elle aussi. Le dispensaire est à deux heures de marche, et Olive n’a jamais voulu s’y rendre – elle ne veut pas laisser ses enfants, elle se sent d’habitude trop malade pour faire le trajet, et elle ne veut pas demander d’aide à ses voisins car elle a peur qu’ils soupçonnent quelque chose. Elle a également entendu dire que le dispensaire coûte cher et que, parfois, les médicaments qui y sont donnés rendent plus malade qu’avant.

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7. Demandez à un autre volontaire de lire les questions à voix haute.

Question 1 : Quels droits de l’homme manquent à Olive et sa famille pour obtenir une bonne santé ?


Question 3 : De quoi Olive a-t-elle besoin pour assurer sa santé et celle de sa famille – leur bien-être physique, mental et social complet ?

8. Donnez aux petits groupes 10 minutes pour discuter des questions et rédiger de courtes réponses. Pendant que les groupes travaillent, circulez parmi eux et aidez-les si nécessaire.

15 minutes

9. Affichez la feuille que vous avez préparée avec la 1ère question et lisez celle-ci à voix haute. Demandez à un groupe de nommer un droit de l’homme et de l’écrire sur le papier. Continuez de la même manière, demandant une réponse par groupe, jusqu’à ce que les groupes aient fait part de toutes leurs idées.

Question 1 : Quels droits de l’homme manquent à Olive et sa famille pour obtenir une bonne santé ? (Accès aux soins médicaux et au soutien psychosocial, logement adéquat, nourriture adéquate, emploi/rémunération adéquats, école pour les enfants, etc.)

10. Affichez la feuille que vous avez préparée avec la 2e question. Pour chaque droit de l’homme mentionné pour la 1ère question, posez la question ci-dessous. Interrogez un groupe différent pour chaque droit mentionné. Vous n’avez rien besoin d’écrire sur le papier graphique.


• Manque d’accès aux soins médicaux et au soutien psychosocial ? (Il empêche Olive et sa famille de subir des tests et de recevoir un traitement pour le VIH ainsi que pour les autres problèmes de santé de la famille.)

• Manque de nourriture adéquate ? (La malnutrition les affaiblit, rend le travail plus difficile, rend les enfants plus sensibles aux autres maladies et à des problèmes de croissance, met Olive en danger si elle est atteinte par le VIH puisqu’elle nécessiterait alors une très bonne nutrition pour lutter contre la maladie et rester en bonne santé.)

• Manque de logement adéquat ? (Cela contribue sans doute au fait que les enfants et Antoinette sont souvent malades. Un sol de terre battue rend les enfants plus sensibles aux maladies parasitaires, etc.)

• Manque d’un emploi adéquat (de « conditions de travail et d’une rémunération équitables et satisfaisantes ») ? (Olive et sa mère ne gagnent pas assez pour nourrir la famille de manière convenable, payer les frais de scolarité ou effectuer les réparations à la maison.)

• Manque d’éducation pour les enfants ? (Si Olive n’a pas les moyens de laisser ses enfants à l’école, cela amoindrit leurs chances d’une vie meilleure ; le manque d’éducation entraînera probablement une vie dans la pauvreté ; la nécessité de retirer ses enfants de l’école inquiète et stresse Olive, ce qui a un effet sur son bien-être mental, etc.)

11. Affichez la feuille que vous avez préparée avec la 3e question et lisez celle-ci à voix haute. Prenez une réponse d’un groupe et inscrivez-la sur la feuille. Continuez de la même manière, demandant une réponse par groupe, jusqu’à ce que les groupes aient partagé toutes leurs idées.

Question 3 : De quoi Olive a-t-elle besoin pour assurer sa santé et celle de sa famille – leur bien-être physique, mental et social complet ? (D’une bonne alimentation, de soins médicaux et de soutien psychosocial meilleurs, d’un meilleur emploi, d’argent pour les frais scolaires, d’un logement adéquat, etc.)

12. Regardez la question 3 sur la feuille et assurez-vous que les réponses ci-dessus y figurent. S’il en manque, rajoutez-les sur la feuille.

5 minutes

13. Demandez :

• Quels groupes de gens sont les plus susceptibles de manquer des droits de l’homme élémentaires ? (Les groupes pauvres et vulnérables comme les enfants, les personnes malades (comme les patients infectés par le VIH), les femmes (en particulier les mères seules et les veuves), les personnes âgées, etc.)

• Que se passerait-il si Olive recevait simplement des médicaments au dispensaire et était renvoyée chez elle sans autre aide ? (Sa santé continuerait probablement de se détériorer en raison du manque de nourriture, de logement adéquat, etc.)

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• Nombre de vos patients viennent de groupes qui ne disposent pas de la totalité de leurs droits de l’homme. En tant que prestataire de soins, qu’est-ce que vous pouvez faire pour assurer que les droits de vos patients sont respectés ? (Traiter tout le monde également avec dignité et respect, aider les patients à accéder aux services médicaux et sociaux dont ils ont besoin, défendre leurs droits.)

14. Dites : La santé, définie comme un état complet de bien-être physique, mental et social, est un droit de l’homme. Ceci signifie que toute personne, y compris une veuve comme Olive, a le droit à un niveau de vie adéquat pour la santé et le bien-être de soi et de sa famille, ce qui comprend la nourriture, l’habillement, le logement et les soins médicaux et les services sociaux nécessaires ainsi que le droit à la sécurité dans les événements hors de leur contrôle. Nous avons vu comment le manque de ces droits de l’homme élémentaires affecte la santé d’Olive et de sa famille. Grâce à vos connaissances en matière de santé, de droits de l’homme et des réalités socio-économiques des patients que vous desservez, vous pouvez être des défenseurs puissants en matière de justice sociale pour vos patients et votre communauté.


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La santé est un droit de l’homme. 1.

Afin d’obtenir et d’entretenir la santé, tous les droits de l’homme, incluant les 2. droits à un logement, à l’alimentation, à l’habillement, aux soins médicaux et à l’éducation adéquats, ont besoin d’être respectés.

Les cliniciens jouent un rôle crucial dans le soutien des droits de l’homme de 3. leurs patients.

aCtivitÉ 4 : une aPProcHe fondÉe sur les droits de l’Homme en matiÉre de soins intÉgrÉs Pour le ViH

Durée : 30 minutes

Méthodologie : Présentation



• Décrire les composantes principales d’une approche fondée sur les droits de l’homme en matière de soins intégrés pour le VIH.

préparation

• Aucune

Matériaux

• Diapositive PowerPoint • Appareil audiovisuel

Étapes

2 minutes

1. Dites : Nous visons à fournir aux gens comme Olive et sa famille le soutien dont ils ont besoin pour assurer leur bien-être physique, mental et social complet, ce qui comprend l’assurance de droits aux soins médicaux et à un soutien social, à l’alimentation adéquate, à un logement, à de l’eau propre et à des possibilités économiques. À cette fin, nous suivons une approche fondée sur les droits de l’homme en matière de soins intégrés pour le VIH.

2. Expliquez que vous allez faire une courte présentation sur les composantes principales de l’approche fondée sur les droits de l’homme en matière de soins intégrés pour le VIH. Les participants doivent se sentir libres de poser des questions pendant votre présentation.

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Quand les soins médicaux sont accessibles, abordables et de haute qualité, la communauté prend confiance dans le système de santé, ce qui augmente l’utilisation des services médicaux et améliore la santé de la population. Quand les personnes sont en bonne santé, leurs communautés sont en bonne santé : des adultes en bonne santé peuvent travailler et nourrir leurs familles ; des enfants en bonne santé peuvent aller à l’école et étudier ; des familles en bonne santé peuvent bâtir leurs domiciles et cultiver la nourriture. De ce fait, l’accès à la médecine aide la communauté tout entière.

Diapositive 6 – agents de santé communautaires

Dites : L’agent de santé communautaire représente un élément vital de l’amélioration de l’accès aux soins médicaux. Les agents de santé communautaires sont des membres rétribués de la communauté qui apportent la médecine à la demeure des patients. Ils sont formés pour fournir un soutien psychologique et social aux patients chez eux, pour apporter aux patients une assistance en vue d’améliorer leur statut socioéconomique, pour leur livrer des médicaments tous les jours, pour accompagner les malades au dispensaire, et pour fournir une éducation sanitaire.

En se rendant au domicile des patients, ils servent de liaison entre la communauté et le dispensaire ou l’hôpital. En effectuant ce travail, les agents de santé communautaires sont solidaires des pauvres et des malades, et contribuent à répondre aux causes immédiates des maladies : la pauvreté et l’injustice sociale.

25 minutes

3. Présentez les diapositives 4 à 14 : Présentation d’une approche fondée sur les droits de l’homme en matière de soins intégrés pour le VIH. (Passez environ 2 minutes sur chaque diapositive.)

Diapositive 4 – Une approche fondée sur les droits de l’homme en matière de soins intégrés pour le vih

Dites : Une approche fondée sur les droits de l’homme en matière de soins intégrés pour le VIH aide les personnes comme Olive à obtenir et à conserver une bonne santé en fournissant des services de santé exhaustifs et en répondant aux besoins sociaux et économiques élémentaires des communautés pauvres. La lutte contre la maladie en milieu pauvre implique également la lutte contre la pauvreté qui est à l’origine de la mauvaise santé. Pour obtenir de bons résultats en matière de santé, nous devons nous efforcer de garantir les droits sociaux et économiques des personnes, en particulier l’accès aux soins médicaux, au logement, à l’alimentation, à l’eau propre, à l’éducation et à des emplois adéquats.

Diapositive 5 – accès aux soins médicaux

Dites : L’élimination des barrières entravant l’accès à la médecine, par exemple en diminuant les tarifs pour les services médicaux, ou en payant les frais de déplacement des patients, ou encore en apportant la médecine chez les patients par l’intermédiaire d’agents de santé communautaires, sont quelques-uns des moyens par lesquels nous pouvons assurer que le droit des patients à la santé et à la médecine est respecté.

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Diapositive 7 – programme de droits sociaux et économiques (pOser)

Dites : Comme nous l’avons vu, les droits de l’homme comprennent le droit à un logement, à l’alimentation, à l’eau propre, à l’éducation et à des emplois adéquats. L’approche fondée sur les droits de l’homme en matière de soins intégrés pour le VIH contribue à assurer que les patients bénéficient de ces droits. Le programme de droits sociaux et économiques (POSER), qui fait partie intégrante des services de santé offerts aux patients atteints du VIH, répond aux inégalités sociales qui perpétuent le cycle de la pauvreté et de la maladie en fournissant un soutien nutritionnel, en construisant des logements, en payant les frais scolaires, en offrant une formation professionnelle et en installant des bouchons de puits ou des systèmes de filtrage pour assurer l’accès à l’eau potable.

Diapositive 8 – accès à la nourriture

Dites : Une bonne nutrition est un droit de l’homme et elle est vitale pour la bonne santé. Quand nous proposons des soins intégrés pour le VIH, nous nous efforçons d’assurer que les gens ont accès à suffisamment de nourriture pour répondre à leurs besoins alimentaires et mener une vie saine et productive. Dans les sites communautaires, des colis de nourriture, ainsi qu’un soutien nutritionnel, sont offerts aux patients atteints du VIH qui montrent des signes de malnutrition, ou ceux qui commencent un traitement contre la tuberculose. Le programme de droits sociaux et économiques (POSER) encourage également le travail avec des partenaires de la communauté pour lancer des projets agricoles et enseigner des méthodes agricoles.

Diapositive 9 – accès à une eau propre

Dites : L’accès à de l’eau propre est un droit de l’homme, ainsi qu’une condition préalable à l’amélioration de la situation sanitaire des communautés pauvres. Les projets POSER se sont efforcés de parvenir à cet objectif par la construction et la réparation des circuits d’eau et le creusement de puits dans de nombreuses communautés.

Diapositive 10 – accès à un logement adéquat

Dites : Les projets de logement POSER font respecter le droit des pauvres à un logement sûr et solide. La restauration, la rénovation et la construction de maisons sont prioritaires pour les patients dont les besoins médicaux et économiques sont les plus grands.

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Diapositive 11 – possibilités économiques

Dites : Un emploi dans de bonnes conditions et pour un salaire juste est un droit de l’homme, de sorte que les gens puissent avoir, eux et leurs familles, une existence digne. Mais de nombreux patients n’ont pas d’emploi, et donc pas de moyen de soutien ni pour eux-mêmes ni pour leurs familles. Un projet POSER enseigne aux patients des compétences, par exemple la construction et la couture, de manière qu’ils puissent produire un revenu pour leurs familles. Les patients peuvent également être employés au dispensaire ou à l’hôpital, ou même comme agents de santé communautaires.

Diapositive 12 – accès à l’éducation

Dites : L’éducation est un droit de l’homme et un moyen fondamental de développement mais de nombreuses familles n’ont pas les moyens d’envoyer leurs enfants à l’école. Le projet POSER aide de nombreuses familles à supporter le coût des frais scolaires, des uniformes et des fournitures.

Diapositive 13 – réalisation d’un mouvement pour la santé

Dites : En collaborant avec les collectivités locales et les communautés, en améliorant l’accès à la santé et en répondant aux droits sociaux et économiques des patients, nous cherchons à réaliser un mouvement pour la santé qui élève le niveau de vie pour les pauvres. Pour parvenir à la santé, il faut que les droits de l’homme élémentaires, par exemple l’accès à la nourriture et au logement, aux services médicaux et à l’éducation, soient satisfaits. Une approche fondée sur les droits de l’homme dépasse le curatif pour s’attaquer aux causes fondamentales de la maladie : la pauvreté et l’injustice sociale.

Diapositive 14 – importance des prestataires de soins

Dites : En tant que professionnels de la santé, vous jouez un rôle unique et important pour l’élévation des normes de soins pour les pauvres et pour l’amélioration de la santé des communautés pauvres. Grâce à vos connaissances des questions sanitaires et socioéconomiques des communautés dans lesquelles vous travaillez, vous pouvez soutenir vos patients et les aider à obtenir des droits de l’homme élémentaires.

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3 minutes


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Une approche fondée sur les droits de l’homme en matière de soins intégrés pour 1. le VIH repose sur le principe que toute personne a le droit à un niveau de vie adéquat pour sa santé et son bien-être, ainsi que de sa famille. L’approche fondée sur les droits de l’homme en matière de soins intégrés pour le VIH comprend l’amélioration des droits sociaux et économiques des patients par la fourniture d’accès aux soins médicaux, à l’éducation, à l’alimentation, à un logement adéquat, à de l’eau propre et aux possibilités économiques.

Les professionnels de la santé peuvent 2. soutenir leurs patients en les aidant à obtenir des droits de l’homme élémentaires.

aCtivitÉ 5 : reseau de Prestataires mettant en œuVre l’aPProcHe fondee sur les droits de l’Homme en matiere de soinsintÉgrÉs Pour le ViH

Durée : 25 minutes

Méthodologie : Remue-méninges individuel, discussion groupe entier



• Nommer les divers prestataires impliqués dans la mise en œuvre de l’approche fondée sur les droits de l’homme en matière de soins intégrés pour le VIH.

• Décrire la manière dont ces prestataires et les services qu’ils fournissent répondent aux besoins des patients atteints du VIH en matière de droits de l’homme et de santé.

préparation

• Étudiez les étapes ci-dessous de manière à comprendre comment dessiner le schéma A.

Matériaux

• Diapositive PowerPoint • Appareil audiovisuel • Papier graphique • Crayons-feutres • Ruban adhésif

Étapes

5 minutes

1. Dites : Au cours de cette activité, nous allons étudier le réseau de prestataires nécessaire pour mettre en œuvre l’approche fondée sur les droits de l’homme en matière de soins intégrés pour le VIH.

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2. Demandez aux participants de travailler individuellement pendant cinq minutes et de rédiger une liste de prestataires de soins qui desservent les patients atteints du VIH, soit directement comme eux, soit indirectement. Demandez aux participants de réfléchir à la manière dont chacun d’entre eux contribue au respect des droits de l’homme des patients.

3. Pendant que les participants travaillent, affichez une feuille de papier graphique. Dessinez une personne au milieu de la feuille (un simple bonhomme stylisé fera l’affaire).

10 minutes

4. Demandez à un volontaire de nommer un prestataire de sa liste ainsi que la manière dont ce prestataire contribue au soutien des droits de l’homme des patients. Inscrivez le nom du prestataire sur la feuille autour du bonhomme stylisé que vous avez dessiné comme indiqué par le schéma ci-dessous.

5. Continuez de la même manière, demandant chaque fois à un volontaire différent de nommer un prestataire, jusqu’à ce que tous les prestataires figurent sur la feuille. Assurez-vous alors que la feuille contient bien, au minimum, toutes les composantes ci-dessous. S’il en manque, rajoutez-les.

réseau de prestataires (schéma a)

PHARMACIENS

PERSONNEL DE POSER

INFIRMIERS/INFIRMIÈRES

MÉDECINS

TRAVAILLEURS SOCIAUX

GESTIONNAIRES

AGENTS DE SANTÉCOMMUNAUTAIRES

PERSONNEL DU SYSTÈME EMR

PERSONNEL DU LABORATOIRE

PERSONNEL DU PROGRAMME

ALIMENTAIRE

10 minutes

6. Dites : Ce schéma représente tous les prestataires qui contribuent à la mise en œuvre de l’approche fondée sur les droits de l’homme en matière de soins intégrés pour le VIH. Ils jouent tous un rôle essentiel pour faire respecter les droits de l’homme des patients et pour satisfaire leurs besoins médicaux et psychosociaux de sorte qu’ils puissent parvenir à une bonne santé et conserver celle-ci.

7. Visionnez la diapositive 15 :

réseau de prestataires (schéma B)

Dites : Ce schéma, comme celui que nous avons dessiné sur du papier graphique, montre le patient au centre entouré par tous les prestataires qui réalisent l’approche fondée sur les droits de l’homme en matière de soins intégrés pour le VIH. On voit les traits reliant chaque prestataire aux autres.

8. Demandez : Pourquoi est-ce que nous montrons le schéma avec des traits reliant les prestataires les uns aux autres ? (Ils ne travaillent pas indépendamment les uns des autres, ils doivent coordonner leur travail.)

PHARMACIENS

PERSONNEL DE POSER

INFIRMIERS/INFIRMIÈRES

MÉDECINS

TRAVAILLEURS SOCIAUX

GESTIONNAIRES

AGENTS DE SANTÉCOMMUNAUTAIRES

PERSONNEL DU SYSTÈME EMR

PERSONNEL DU LABORATOIRE

PERSONNEL DU PROGRAMME

ALIMENTAIRE

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9. Demandez : Le schéma ressemble à un filet. Comment se fait-il que l’approche fondée sur les droits de l’homme en matière de soins intégrés pour le VIH ressemble à un filet ? (Les patients ayant un diagnostic de VIH peuvent avoir l’impression de tomber dans un trou noir et profond. Les prestataires et les services sont le filet qui les rattrape, les soutient et les aide à se restabiliser. Tous les prestataires doivent obligatoirement collaborer pour soutenir le patient. Chaque prestataire et chaque service joue un rôle important. Si même une seule composante manque, le filet ne sera pas aussi solide. Les participants, en tant que cliniciens, font partie de ce réseau de soutien qui aide les patients atteints du VIH à vivre une vie saine et digne.)


Conseil : Si le groupe de participants se compose uniquement de cliniciens expérimentés qui travaillent déjà avec des agents de santé communautaires et des travailleurs sociaux, faites-leur poser leurs propres questions. Gardez la liste de questions incluse à l’Annexe 1 sous la main pour compléter les questions des cliniciens, le cas échéant. Pour préparer l’agent de santé communautaire et le travailleur social, vous pouvez leur remettre les feuilles de préparation mais en leur précisant d’être prêts à répondre à des questions très diverses.

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L’approche fondée sur les droits de l’homme en matière de soins intégrés pour 1. le VIH comprend des prestataires et des services qui traitent les besoins des patients atteints du VIH en matière de droits de l’homme et de santé pour les aider à obtenir la santé et le bien-être.

Quand un patient reçoit un diagnostic de VIH, les prestataires et les services 2. de santé sont le filet qui le rattrape et le soutient. Les cliniciens font partie de ce réseau de soutien qui aide les patients atteints du VIH à vivre une vie saine et digne.

aCtivitÉ 6 : rôles et resPonsaBilitÉs des agents de santÉ communautaires et des traVailleurs sociauX

Durée : 1 heure

Méthodologie : Entrevue informelle en groupe, session questions/réponses, discussion groupe entier



• Expliquer les rôles des agents de santé communautaires et des travailleurs sociaux pour aider les patients atteints du VIH à obtenir une bonne santé et à l’entretenir.

préparation

• Choisissez un agent de santé communautaire et un travailleur social expérimentés qui peuvent vous expliquer leur travail facilement. (S’ils peuvent vous l’expliquer facilement, ils pourront bien faire les entrevues.)

• Invitez-les à la formation pour qu’ils expliquent aux participants leurs rôles au sein du programme VIH. Préparez-les à l’avance en leur donnant les feuilles de préparation aux entrevues informelles (que vous pouvez photocopier dans votre manuel du formateur aux pages 58-60) et en les passant en revue avec eux. Prévenez-les si leur entrevue devra être traduite pour les participants et prévoyez un interprète.

• Assurez-vous que vous connaissez les noms complets de l’agent de santé communautaire et du travailleur social ainsi que la date depuis laquelle ils exercent leurs rôles afin de pouvoir les présenter. (Note : vous pouvez les inviter soit à être présents ensemble pour les entrevues informelles, soit à venir séparément.)

• Assurez-vous encore une fois auprès de l’agent de santé communautaire et du travailleur social, la veille de la formation, qu’ils seront bien présents pour les entrevues.

Matériaux

• Manuel du participant • Photocopies des « feuilles de préparation aux entrevues informelles »

aux pages 58-60 du manuel du formateur.

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Étapes

5 minutes

1. Dites : Au sein du réseau de prestataires qui mettent en œuvre l’approche fondée sur les droits de l’homme en matière de soins intégrés pour le VIH, les cliniciens, les travailleurs sociaux et les agents de santé communautaires sont ceux qui travaillent le plus près des patients atteints du VIH et de leurs familles pour fournir un soutien médical et psychosocial. Ils forment une équipe et doivent obligatoirement bien travailler ensemble. Comme cliniciens, vous serez amenés à travailler étroitement avec eux dans le cadre des soins aux patients atteints du VIH. Il est donc important que vous compreniez pleinement leurs rôles respectifs.

2. Expliquez que vous avez invité un travailleur social et un agent de santé communautaire pour participer à une entrevue informelle en groupe à propos de leur travail et de la manière dont ils travaillent avec les cliniciens. Souhaitez la bienvenue dans la formation au travailleur social et à l’agent de santé communautaire et présentez-les.

3. Expliquez que chaque entrevue informelle durera une vingtaine de minutes. Les participants interrogeront le travailleur social et l’agent de santé communautaire à l’aide des questions énumérées dans leur manuel du participant ainsi qu’autres questions qu’ils pourraient avoir. Votre rôle sera de surveiller l’horloge et faire avancer le processus si nécessaire.

4. Demandez aux participants de trouver les questions pour l’entrevue de l’agent de santé communautaire à la page 22 de leur manuel du participant. Demandez-leur de regarder les questions pendant une minute et de rajouter à la fin de la liste les éventuelles autres questions qu’ils pourraient avoir. Dites-leur qu’ils peuvent poser des questions supplémentaires pendant l’entrevue.

5. Demandez aux participants d’écouter soigneusement pendant les entrevues car ils seront amenés à discuter des renseignements qu’ils apprendront et à les employer dans les activités qui suivront.

20 minutes

6. Invitez l’agent de santé communautaire à venir à l’avant de la pièce. Demandez à un volontaire de lire à voix haute la première question et de donner à l’agent de santé communautaire l’occasion d’y répondre. Continuez de la même manière en demandant à un volontaire différent de lire chaque question jusqu’à ce que toutes les questions aient été traitées.

7. Demandez aux participants de lever la main s’ils ont écrit, avant l’entrevue, des questions personnelles n’ayant pas encore été posées. Prenez les questions une par une. Essayez de faire tenir la totalité de l’entrevue (y compris les questions du manuel et les autres) en 20 minutes.

8. Remerciez l’agent de santé communautaire, invitez à applaudir et demandez-lui de s’asseoir.

20 minutes

9. Répétez le processus avec le travailleur social, avec les questions de la page 23 du manuel du participant ainsi que les questions des participants.

15 minutes

10. Remerciez le travailleur social et l’agent de santé communautaire d’avoir aidé tout le monde à mieux connaître leur travail et leurs responsabilités, incluant comment ils collaborent avec les cliniciens. (L’agent de santé communautaire et le travailleur social peuvent partir à ce stade, bien qu’ils soient les bienvenus de rester pour le reste de l’activité.)

11. Demandez :

• Quelles informations nouvelles avez-vous apprises avec ces entrevues ? (Ne connaissaient pas l’étendue du rôle de l’agent de santé communautaire, ne savaient pas tout ce qui se passe pendant une évaluation psychosociale, etc.)

• Comment ce que vous avez appris va vous aider dans votre travail de clinicien? (Les agents de santé communautaires et les travailleurs sociaux disposent de renseignements importants sur le patient qui peuvent aider les cliniciens à effectuer un diagnostic et un traitement adéquats, etc.)

12. Dites : Ce travail d’équipe entre cliniciens, travailleurs sociaux et agents de santé communautaires est vital pour l’approche fondée sur les droits de l’homme en matière de soins intégrés pour le VIH. Ensemble, l’agent de santé communautaire, le travailleur social et le clinicien ont une image complète du patient et de ses besoins. Si on ne connaît pas une de ces parties, on n’a qu’une vue partielle.

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Les travailleurs sociaux et les agents de santé communautaires jouent des rôles 1. vitaux dans le cadre de l’application des droits de l’homme aux soins de santé intégrés pour le VIH.

Les cliniciens doivent travailler en équipe avec les travailleurs sociaux et les 2. agents de santé communautaires afin d’aider les patients atteints du VIH à obtenir et à maintenir une bonne santé.

questions de l’entrevue informelle pour l’agent de santé communautaire

• Comment est-ce qu’un agent de santé communautaire est choisi pour ce travail ?

• Qu’est-ce que vous faites en particulier pour ce qui concerne les soins aux patients (par exemple : apporter les antirétroviraux aux patient deux fois par jour, regarder les patients prendre leurs médicaments, leur rappeler leurs rendez-vous, les observer pour voir s’ils n’ont pas d’effets secondaires aux médicaments, surveiller qu’ils s’alimentent suffisamment, évaluer leurs besoins psychosociaux, etc.) ?

• À quels services est-ce que vous connectez les patients ? Quels sont les groupes de soutien existants pour les patients atteints du VIH ?

• Comment est-ce que vous collabore.tifiantes de votre travail ?

• Faites-nous part de l’histoire d’un patient montrant comment celui-ci a profité de votre soutien et des services auxquels vous l’avez connecté (en gardant son identité confidentielle).

questions de l’entrevue informelle pour le travailleur social

• En général, comment est-ce que vous faites votre travail de travailleur social ?

• Comment effectuez-vous une évaluation psychosociale ? (Par exemple : Qui dirige le patient vers vous ? Est-ce que vous fixez un rendez-vous ? Où est-ce que vous rencontrez le patient ? Quels sont les principaux thèmes sur lesquels vous posez des questions pendant l’évaluation ? )

• À quels services est-ce que vous connectez les patients ? Comment est-ce que vous évaluez les patients pour voir s’ils ont besoin de ces services et s’ils sont éligibles ?

• Quels sont les groupes de soutien existants pour les patients atteints du VIH ?

• Quels sont les services spéciaux disponibles pour les enfants ou les adolescents?

• Comment est-ce que vous collaborez avec les cliniciens ?

• Comment est-ce que vous collaborez avec les agents de santé communautaires ?

• Quelles sont les difficultés auxquelles vous êtes confrontés dans votre travail ?

• Quelles sont les parties les plus gratifiantes de votre travail ?

• Faites-nous part de l’histoire d’un patient montrant comment celui-ci a profité de votre soutien et des services auxquels vous l’avez connecté (en gardant son identité confidentielle).

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aCtivitÉ 7 : comParaison des rôles et des resPonsaBilitÉs des Prestataires

Durée : 40 minutes

Méthodologie : Activité par petits groupes, discussion groupe entier



• Identifier les similitudes et les différences parmi les rôles et les responsabilités des travailleurs sociaux, des agents de santé communautaires et des cliniciens pour ce qui concerne la fourniture de soins intégrés pour le VIH.

préparation

• Préparez un papier graphique à deux colonnes en tirant un trait vertical au milieu de la page.

• Étudiez la Déclaration universelle des droits de l’homme (à la fin de la présente activité).

Matériaux

• Manuel du participant • Papier graphique • Crayons-feutres • Ruban adhésif

Étapes

5 minutes

1. Expliquez que les participants vont maintenant discuter leurs rôles et responsabilités en tant que cliniciens et la manière dont ceux-ci se chevauchent avec les rôles et les responsabilités des agents de santé communautaires et des travailleurs sociaux, ou en diffèrent. Ils feront cela en remplissant un tableau par petits groupes.

2. Divisez les participants en petits groupes de 4 ou 5 (différents de ceux des activités précédentes). Demandez aux participants de trouver la description de leurs tâches à la page 24 de leur manuel du participant.

3. Demandez à un volontaire de lire les tâches à voix haute :

• Quels sont vos rôles et vos responsabilités en tant que clinicien ? Faites une liste aussi exhaustive que possible et inscrivez-là dans la première colonne du tableau ci-dessous (« Rôles et responsabilités des cliniciens »).

• Répétez le même processus pour les agents de santé communautaires et les travailleurs sociaux. Servez-vous de ce que vous avez appris dans les entrevues ainsi que de vos propres expériences. Inscrivez les rôles et responsabilités des agents de santé communautaire dans la deuxième colonne du tableau et celles des travailleurs sociaux dans la troisième colonne.

• Ensuite, examinez vos listes et cochez les rôles et responsabilités des cliniciens qui sont similaires à celles des agents de santé communautaire et des travailleurs sociaux.

• Choisissez un représentant du groupe pour présenter votre travail à tous les participants.

10 minutes

4. Donnez 10 minutes aux petits groupes. Pendant que les groupes travaillent, circulez parmi eux et aidez-les si nécessaire.

15 minutes

5. Demandez au représentant du premier groupe de lire la liste des rôles et responsabilités des cliniciens du groupe. Inscrivez-les sur la première feuille de papier graphique que vous avez préparée (« Rôles et responsabilités des cliniciens »). Demandez aux autres groupes de nommer d’autres rôles et responsabilités qui ne figurent pas encore sur la feuille et inscrivez-les.

6. Demandez à un deuxième représentant de groupe de lire la liste des rôles et responsabilités des agents de santé communautaires de son groupe. Inscrivez-les sur la deuxième feuille de papier graphique que vous avez préparée. Demandez aux autres groupes de nommer d’autres rôles et responsabilités qui ne figurent pas encore sur la feuille et inscrivez-les.

7. Répétez ce processus pour les rôles et les responsabilités des travailleurs sociaux avec un troisième représentant de groupe.

8. Demandez aux participants de souligner les rôles et responsabilités qui sont similaires pour les cliniciens, les agents de santé communautaires et les travailleurs sociaux. Cochez chacun d’entre eux au fur et à mesure qu’ils sont nommés.

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10 minutes

9. Dites : Ces trois feuilles montrent comment le travail des cliniciens, des agents de santé communautaires et des travailleurs sociaux est lié à l’approche fondée sur les droits de l’homme en matière de soins intégrés pour le VIH et montrent que les rôles et les responsabilités se chevauchent souvent.

10. Dites : Mais on voit aussi que les agents de santé communautaires et les travailleurs sociaux fournissent de nombreux services que les cliniciens seuls ne peuvent pas offrir. Examinez un moment les feuilles des agents de santé communautaires et des travailleurs sociaux. Qu’est-ce qui pourrait arriver à un patient atteint du VIH comme Olive, ou à d’autres patients que vous connaissez, si aucun agent de santé communautaire ou travailleur social n’était impliqué dans leurs soins ? (Le patient risquerait de ne pas être connecté à des services vitaux répondant à ses droits de l’homme élémentaires, il ou elle risquerait de ne pas prendre ses médicaments correctement, des problèmes psychosociaux dans la vie du patient risqueraient de ne pas être traités, etc.)

11. Demandez : Comment pouvez-vous vous assurer que vous travaillez en équipe avec les agents de santé communautaires et les travailleurs sociaux pour savoir si vos patients atteints du VIH reçoivent les soins et les services dont ils ont besoin ? (Rencontres régulières, établissement de protocoles, etc.)

12. Résumez en énumérant ces points-clef :

pOint-CleF

Les agents de santé communautaires et les travailleurs sociaux fournissent des services importants que les cliniciens seuls ne peuvent pas fournir. Il est vital que les cliniciens, les agents de santé communautaires et les travailleurs sociaux travaillent en équipe pour apporter aux patients atteints du VIH les soins intégrés et les services dont ils ont besoin.

tableau des rôles et des responsabilités

• Quels sont vos rôles et vos responsabilités en tant que clinicien ? Faites une liste aussi exhaustive que possible dans la première colonne du tableau ci-dessous (« Rôles et responsabilités des cliniciens »).

• Répétez le même processus pour les agents de santé communautaires et les travailleurs sociaux. Servez-vous de ce que vous avez appris dans les entrevues ainsi que de vos propres expériences. Inscrivez les rôles et responsabilités des agents de santé communautaires dans la deuxième colonne du tableau et celles des travailleurs sociaux dans la troisième colonne.

• Ensuite, examinez vos listes et cochez les rôles et responsabilités des cliniciens qui sont similaires à celles des agents de santé communautaire et des travailleurs sociaux.

• Choisissez un représentant du groupe pour présenter votre travail à tous les participants.

rôles et respOnsaBilitÉs DU CliniCien

rôles et respOnsaBilitÉs De l’aGent De santÉ

COMMUnaUtaire

rôles et respOnsaBilitÉs DU travailleUr sOCial

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aCtivitÉ 8 : traVailler en ÉquiPe

Durée : 55 minutes

Méthodologie : Activité par petits groupes, étude de cas, discussion groupe entier



• Décrire comment coordonner les agents de santé communautaires, les travailleurs sociaux et les cliniciens pour fournir des soins intégrés et des services aux patients atteints du VIH.

préparation

• Étudiez les études de cas à l’avance. • Inscrivez ce qui suit sur une feuille de papier graphique :

Tâches de groupe : • Échangez oralement entre vous les renseignements que vous avez sur les patients. • Partagez entre vous la liste d’actions que vous avez rédigée avec vos groupes précédents. • Décidez, en équipe, d’un plan d’action commun pour soutenir ce patient.

Matériaux


Étapes

5 minutes

1. Expliquez que dans cette activité les participants vont explorer avec davantage de détails comment les cliniciens, les agents de santé communautaires et les travailleurs sociaux travaillent ensemble pour donner des soins aux patients atteints du VIH. En se servant du tableau de rôles et responsabilités qu’ils viennent de remplir, les participants vont examiner une étude de cas, se mettre dans le rôle de l’un des trois types de prestataires – agent de santé communautaire, travailleur social ou clinicien – et prendre en équipe des décisions à propos d’un patient.

2. Divisez les participants en trois groupes : rôle d’agent de santé communautaire, rôle de travailleur social et rôle de clinicien (pour cette activité, aucune différence ne sera faite entre infirmiers et médecins).

15 minutes

3. Demandez aux participants d’aller aux pages 25-27 de leur manuel du participant et de lire le scénario du rôle qui leur a été attribué. Les groupes ne doivent pas lire les deux autre scénarios, seulement celui qui leur a été attribué. Expliquez que le scénario présente la situation d’un patient qu’ils traitent. Chaque groupe doit travailler ensemble pour établir une liste d’actions qu’ils prendraient dans le rôle qui leur a été attribué (agent de santé communautaire, travailleur social ou clinicien) pour répondre aux besoins du patient. Chaque participant doit écrire sa liste d’actions dans son manuel du participant.

4. Donnez 15 minutes aux groupes. Pendant que les groupes travaillent, circulez parmi eux et aidez-les si nécessaire.

15 minutes

5. Au bout d’un quart d’heure, réorganisez les participants dans de nouveaux groupes de trois, chacun de ces groupes contenant un agent de santé communautaire, un travailleur social et un clinicien.

6. Affichez la feuille de papier graphique que vous avez préparée avec les tâches de groupes. Demandez à un volontaire de lire les tâches à voix haute :

Tâches de groupe : • Échangez oralement entre vous les renseignements que vous avez sur les patients. • Partagez entre vous la liste d’actions que vous avez rédigée avec vos groupes précédents. • Décidez, en équipe, d’un plan d’action commun pour soutenir ce patient.

7. Distribuez du papier graphique, des crayons-feutres et du ruban adhésif à chaque groupe. Demandez-leur d’inscrire leur plan d’action final sur le papier et de le coller au mur quand ils auront fini.

8. Donnez-leur 10 minutes. Pendant que les groupes travaillent, circulez parmi eux et aidez-les si nécessaire.

5 minutes

9. Demandez à tous les participants de se lever, de marcher autour de la pièce et de lire tous les plans d’action. Donnez-leur environ 5 minutes pour cela. Ensuite, demandez aux participants de se rassembler dans un grand groupe.

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15 minutes

10. Demandez aux participants qui jouaient le rôle de l’agent de santé communautaire de se lever. Demandez :

• Quel effet cela vous a-t-il fait de vous trouver dans le rôle d’un agent de santé communautaire ?

• Quelles sont les différences entre la liste d’actions que vous avez mise au point avec les autres agents de santé communautaires et le plan d’action de votre équipe ?

• Quels services ou actions auriez-vous omis si vous travailliez seul comme agent de santé communautaire ?

11. Répétez ce processus pour les participants jouant le rôle de clinicien et de travailleur social.

12. Demandez au groupe entier :

• Par quel processus chaque groupe est-il arrivé à un consensus et à un plan d’action ?

• Pourquoi était-il important d’avoir des suggestions de chaque prestataire ?

• Comment pourriez-vous utiliser ce type de travail d’équipe dans votre travail quotidien ?


Étude de cas – agent de santé communautaire :

Agnès a 30 ans et a reçu un diagnostic de VIH il y a un an. Vous êtes son agent de santé communautaire depuis 11 mois. Vous vivez dans le même village, à une vingtaine de minutes à pied de chez elle. Elle habite une maison qui appartient à la famille de son mari et cultive un petit terrain de famille. Au début, Agnès a décidé de passer des tests de VIH après vous avoir vu apporter des médicaments tous les jours à un de ses voisins. Vous avez de bonnes relations avec elle et elle a toujours pris ses médicaments jusqu’à récemment. À trois reprises la semaine dernière, Agnès n’était pas chez elle quand vous êtes passé lui apporter ses médicaments. Vous aviez établi une routine de lui apporter ses médicaments chaque jour à 6h et 21h. Vous avez essayé de savoir pourquoi elle n’était pas chez elle et de changer d’horaire pour l’accommoder. Elle n’a pas donné d’informations sur d’éventuels problèmes qu’elle aurait. Vous avez noté que, depuis un mois, elle a l’air de plus en plus triste.

À l’occasion d’une de ces visites où elle n’était pas chez elle, vous avez demandé à un patient voisin s’il savait où était Agnès. Il vous a dit que cela faisait plusieurs mois qu’il l’entend se disputer avec son mari. Il ne connaît pas le sujet de ces disputes mais il soupçonne qu’elles portent sur ses autres partenaires. Tous les voisins savent que le mari a des relations avec trois autres femmes qui ont toutes des enfants de lui. Tragiquement, deux de ces enfants, tous les deux âgés de moins de deux ans, sont morts depuis l’an dernier – dont l’un le mois dernier. Tous les voisins en parlent et soupçonnent qu’ils sont morts du SIDA. Le bruit court que l’une des mères est très malade, voire mourante. Agnès n’a pas d’enfant.

Votre tâche : Établir une liste d’actions que vous prendrez pour résoudre les besoins de votre patient.

Étude de cas – travailleur social :

Agnès a 30 ans et a reçu un diagnostic de VIH il y a un an. Vous avez fait sa connaissance à votre cabinet après son diagnostic pour faire une évaluation psychosociale. Elle est mariée mais vous n’avez jamais rencontré son mari. Elle n’a pas d’enfant. Elle habite une maison qui appartient à la famille de son mari et cultive un petit terrain de famille.

Vous avez vu Agnès hier quand elle s’est arrêtée à votre cabinet pour vous parler. À cette occasion, vous avez constaté qu’elle avait perdu du poids. Quand vous lui avez demandé ce qui n’allait pas, elle vous a répondu qu’elle s’était souvent disputée avec son mari dernièrement. Le sexe est la cause des disputes – elle refuse de faire l’amour avec lui s’il ne porte pas de préservatif, ce que, d’après elle, il refuse catégoriquement. Elle vous a dit qu’il avait menacé de la mettre à la porte de chez eux si elle continuait de lui désobéir. Si cela devait se produire, elle n’a nulle part où aller. Son mari a aussi réduit la somme d’argent qu’il lui donne chaque semaine, en punition. Elle a dû réduire la nourriture depuis et pense qu’elle va devoir aller travailler aux champs pour compenser. Elle pleure beaucoup dernièrement et dort mal à cause de tout le stress.


pOints-CleFs

Le travail en équipe permet d’offrir aux patients des soins plus exhaustifs qu’un 1. prestataire travaillant seul.

Chaque membre de l’équipe est une source d’informations précieuse pour les 2. autres parce que chacun a une perspective différente sur la vie du patient.

L’équipe doit obligatoirement joindre ses forces pour trouver des solutions afin de 3. résoudre les besoins des patients.

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Étude de cas – Clinicien :

Agnès a 30 ans et a reçu un diagnostic de VIH il y a un an. Vous la suivez au dispensaire depuis son diagnostic. Sa numération cellulaire CD4 initiale étant de 295 cellules/mm3, un traitement antirétroviral et une prophylaxie au cotrimoxazole ont été mis en place peu de temps après le diagnostic. Elle se porte bien avec le traitement et n’a développé aucune infection opportuniste depuis un an. Elle vient à ses rendez-vous tous les mois et ne se plaint jamais de rien.

Elle est mariée mais vous n’avez jamais rencontré son mari. Elle déclare n’avoir jamais eu d’autres partenaires sexuels. Vous lui avez demandé à de nombreuses reprises que son mari vienne effectuer un test VIH au dispensaire mais il n’est jamais venu. Elle n’a pas d’enfant. Vous savez qu’elle habite une maison qui appartient à la famille de son mari et cultive un petit terrain de famille.

Vous l’avez vue hier au dispensaire pour examen régulier. Vous avez remarqué qu’elle a perdu du poids depuis sa dernière visite. Elle affirme prendre ses médicaments correctement à 100%. Elle ne s’est plainte d’aucun symptôme mais elle avait l’air triste.

La dernière fois que vous l’aviez vue, c’était le mois dernier quand elle était passée à votre cabinet pour vous demander de l’aide. Elle voulait savoir si vous pouviez aider à payer un cercueil pour un enfant d’un de ses voisins qui était mort la veille. Vous lui aviez demandé davantage de détails sur la famille en question mais elle était réticente à donner des renseignements ; ce jour-là, vous l’aviez dirigée vers le travailleur social qui la suit habituellement.


aCtivitÉ 9 (FaCUltative) : oBserVation d’un agent de santÉ communautaire

Durée : 3 heures

Méthodologie : Observation, discussion groupe entier



• Décrire le rôle de l’agent de santé communautaire pour fournir des soins en milieu communautaire.

• Décrire l’importance du travail en équipe pour fournir des soins intégrés aux patients.

• Décrire les facteurs socioéconomiques ayant un effet sur la santé des patients.

préparation

• Avant la formation, travaillez avec les superviseurs des agents de santé communautaires pour déterminer lesquels ont des patients vivant suffisamment.près du site de formation et pourraient accueillir un participant.

• Demandez aux agents de santé communautaires (ou faites-leur demander par leur superviseur) s’ils accepteraient d’accueillir un participant pour une observation de terrain. Expliquez aux agents de santé communautaires que la visite n’est en rien un jugement mais qu’elle est destinée à aider les cliniciens à comprendre 1) les vies des patients et 2) la manière dont le travail des cliniciens et des agents de santé communautaires s’emboîte.

• Demandez aux agents de santé communautaires (ou faites-leur demander par leur superviseur) d’obtenir l’autorisation des patients pour amener des participants chez ceux-ci. Si les patients acceptent, faites expliquer par les agents de santé communautaires que les visiteurs n’ont besoin D’AUCUN traitement spécial (ni nourriture, ni boissons, etc.).

• Organisez un calendrier et la logistique liés à cette activité et affectez les participants à des agents de santé communautaires ayant des patients près du site.

• Décidez quand et à quel endroit les participants se retrouveront pour une séance de débriefing.

Matériaux

• Aucun

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Étapes

2 heures 30 minutes

1. Expliquez aux participants qu’ils vont aller visiter avec un agent de santé communautaire, par petits groupes ou individuellement, un patient chez lui et voir directement la manière dont un agent de santé communautaire travaille. L’observation du travail d’un agent de santé communautaire peut aider les cliniciens à mieux travailler avec eux pour fournir des soins aux patients.

2. Pendant la visite, les participants devront être attentifs aux points ci-dessous :

• Qu’est-ce que la situation du foyer vous indique ?

• Que fait l’agent de santé communautaire pendant la visite ?

• Quelle est la relation entre l’agent de santé communautaire et le patient ?

3. Rappelez aux participants que, bien que les agents de santé communautaires fassent partie de l’équipe clinique, ils peuvent craindre de voir leur travail jugé. Les cliniciens devront faire tout leur possible pendant la visite pour mettre à l’aise aussi bien l’agent de santé communautaire que le patient.

4. Expliquez que les patients et leurs familles pourront vouloir traiter les cliniciens comme des invités. Rappelez aux cliniciens qu’ils doivent décourager les éventuels traitements spéciaux (qui risquent d’être difficiles pour les ressources de la famille).

5. Annoncez aux participants qu’ils participeront à une séance de débriefing juste après la visite. Indiquez aux participants le lieu et l’heure de la séance en question.

30 minutes

6. Après la visite, souhaitez la bienvenue aux participants de retour de leur visite de terrain.

7. Demandez aux participants de réfléchir d’abord sur leur expérience en leur demandant :

• Avant de parler du travail de l’agent de santé communautaire, réfléchissez au milieu domestique du patient. Quelles sont ses conditions de vie ? Qu’avez-vous vu et ressenti ?

• À quel genre de pressions économiques le patient fait-il face ? Qu’est-ce qui vous le fait penser ?

8. Demandez aux participants de réfléchir au travail des agents de santé communautaires en leur posant les questions suivantes :

• Qu’est-ce que l’agent de santé communautaire a fait ?

• Qu’est-ce que vous avez remarqué à propos de l’interaction entre l’agent de santé communautaire et le patient ?

• Quels sont les points positifs et négatifs de la visite que vous avez pu constater ?

9. Demandez aux participants de relier leur expérience de terrain à leur propre pratique en leur demandant :

• Quel effet cette visite aura-t-elle sur votre travail ?

• Qu’est-ce que vous pourriez faire de différent maintenant que vous avez effectué une visite de terrain ?

10. Résumez en énumérant ces points-clef :

pOint-CleF

Les agents de santé communautaires sont le lien entre le patient et le dispensaire. L’observation du travail d’un agent de santé communautaire peut aider les cliniciens à mieux travailler avec eux pour fournir les meilleurs soins possibles aux patients.

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aCtivitÉ 10 : rÉVision et rÉsolutions

Durée : 35 minutes

Méthodologie : Activité par petits groupes, réflexion individuelle



• Décrire ce qu’ils ont appris dans cette unité. • Identifiez 3 choses qu’ils vont changer dans leur pratique grâce à cette formation.

préparation

•Aucune

Matériaux


Étapes

20 minutes

1. Présentez l’activité en expliquant qu’ils vont terminer cette formation en révisant les points-clefs de l’unité et en faisant des plans pour appliquer dans leur travail ce qu’ils ont appris.

2. Répartissez les participants en trois groupes : 1) Santé et droits de l’homme, 2) Une approche fondée sur les droits de l’homme en matière de soins intégrés pour le VIH, 3) Rôles et responsabilités du clinicien, du travailleur social et de l’agent de santé communautaire et l’importance du travail d’équipe. Les groupes auront 10 minutes pour discuter ce qu’ils ont appris sur leur sujet et en écrire les points-clefs sur un morceau de papier graphique. Chaque groupe choisira un présentateur.

3. Pendant que les groupes discutent, distribuez le papier graphique et les crayons-feutres. Au bout de 10 minutes, faites afficher par le premier groupe son papier graphique et faites-leur expliquer ce qui, d’après eux, est le message le plus important du sujet qui leur a été attribué. Demandez aux autres participants s’il faut ajouter d’autres points-clefs à la cette liste. Ajoutez-les. Répétez ce processus avec les deux autres groupes.

5 minutes

4. Demandez aux participants d’aller à l’exercice de Résolutions, page 28 de leur manuel du participant.

5. Dites : Prenez quelques minutes maintenant pour réfléchir silencieusement à la manière dont vous pouvez VOUS SERVIR de ce que vous avez appris ici pour améliorer la manière dont vous travaillez une fois de retour dans vos dispensaires. Quand vous aurez réfléchi une minute ou deux, écrivez dans la case Résolutions de votre manuel 3 choses que vous allez changer dans votre pratique pour vous servir de ce que vous avez appris. Ce seront vos trois résolutions.

6. Donnez 5 minutes aux participants. Pendant que les groupes travaillent, circulez parmi eux et aidez-les si nécessaire.

10 minutes

7. Demandez à un volontaire de nommer une chose qu’il a résolu de changer dans sa pratique pour se servir de ce qu’il a appris. Écrivez-la brièvement sur une feuille de papier graphique.

8. Demandez : Combien d’entre vous ont résolu de faire la même chose ? Levez la main.

9. Inscrivez le nombre de participants à côté de cette résolution sur la feuille de papier graphique.

10. Continuez de la sorte jusqu’à ce que toutes les résolutions des participants soient inscrites sur le papier graphique.

11. Rappelez aux participants qu’ils devront relire leurs résolutions après leur retour dans leurs dispensaires et décider de les mettre en pratique.

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aCtivitÉ 11 : ÉValuation

Durée : 10 minutes

Méthodologie : Remue-méninges

préparation

• Tirez un trait au milieu d’un morceau de papier graphique pour faire deux colonnes. Inscrivez « BON » au-dessus de la première colonne et « IDÉES D’AMÉLIORATION » au-dessus de la deuxième colonne.

Matériaux

• Papier graphique • Crayons-feutres • Ruban adhésif

Étapes

10 minutes

1. Expliquez qu’avant le départ des participants vous désirez leurs réactions sur la formation de manière à ce qu’elle puisse être améliorée pour des participants ultérieurs. Donnez 3 minutes aux participants pour revenir sur la formation. Leurs réactions pourront concerner n’importe quoi (contenu, processus, animation, logistique, emplacement, local, etc.). Leurs réactions pourront concerner des bonnes choses ou des idées d’amélioration.

2. Affichez la feuille de papier graphique BON/IDÉES D’AMÉLIORATION que vous avez préparée.

3. Demandez : Qu’est-ce qui a été bien dans cette formation ? (Qu’est-ce que vous avez aimé ? Qu’est-ce qui a bien marché ? )

4. Inscrivez les idées des participants dans la colonne « BON ».

5. Demandez : Comment est-ce que cette formation peut être améliorée ? (Qu’est-ce que vous changeriez dans la formation ? )

6. Inscrivez les idées des participants dans la colonne « IDÉES D’AMÉLIORATION ».

7. Au fur et à mesure de ce remue-méninges, NE RÉPONDEZ PAS aux remarques des participants et ne faites pas d’excuses – contentez-vous de remercier chaque participant pour ses idées et inscrivez-les. N’obligez personne à participer – l’évaluation est volontaire – mais assurez-vous que tous ceux qui le désirent ont une occasion de s’exprimer.

8. Remerciez les participants pour leurs réactions. Dites-leur qu’elles serviront à l’amélioration des formations ultérieures.

9. Remerciez les participants de leur participation et de leur travail pendant cette formation et souhaitez-leur bonne chance dans leur pratique à leur retour dans leur dispensaire.

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anneXe 1

Préparation aux Entrevues Informelles pour les Agents de Santé Communautaires

Merci d’avoir accepté cette invitation à faire une entrevue informelle à propos de votre travail d’agent de santé communautaire à l’occasion de notre formation de cliniciens. Un travailleur social effectuera également une entrevue informelle à propos de son travail. Cette session de formation a pour but de donner aux participants une compréhension plus complète des rôles des agents de santé communautaires et des travailleurs sociaux en matière de soins aux patients atteints du VIH et de la manière dont les travailleurs sociaux, les agents de santé communautaires et les cliniciens peuvent travailler en équipe.

L’entrevue informelle durera une vingtaine de minutes. Les participants vous poseront les questions ci-dessous ainsi que les éventuelles autres questions qu’ils pourraient avoir. Vous répondrez aux questions en fonction de votre expérience d’agent de santé communautaire. En plus des réponses aux questions des participants, vous pourrez également ajouter tous autres renseignements que vous considérez comme importants pour les participants.

Ne vous inquiétez pas – l’entrevue sera très informelle. Elle n’est pas destinée à vous juger ni à juger votre travail. En fait, c’est une occasion pour les participants de vous poser, en tant qu’agent de santé communautaire expérimenté, des questions de manière informelle et d’en apprendre davantage sur votre travail.

Questions de l’entrevue informelle :

• Comment est-ce qu’un agent de santé communautaire est choisi pour ce travail ?

• Qu’est-ce que vous faites en particulier pour ce qui concerne les soins aux patients (par exemple : apporter les antirétroviraux aux patients deux fois par jour, regarder les patients prendre leurs médicaments, leur rappeler leurs rendez-vous, les observer pour voir s’ils n’ont pas d’effets secondaires aux médicaments, surveiller qu’ils s’alimentent suffisamment, évaluer s’ils ont des besoins psychosociaux, etc.) ?

• À quels services est-ce que vous connectez les patients ? Quels sont les groupes de soutien existants pour les patients atteints du VIH ?


• Comment est-ce que vous collaborez avec les travailleurs sociaux ?



• Faites part de l’histoire d’un patient montrant comment celui-ci a profité de votre soutien et des services auxquels vous l’avez connecté. (Pour respecter le secret médical, ne donnez pas le nom du patient et ne donnez pas de renseignements (nom du village, noms d’autres membres de sa famille) qui risqueraient de l’identifier.)

préparation aux entrevues informelles pour les travailleurs sociaux

Merci d’avoir accepté cette invitation à faire une entrevue informelle à propos de votre travail de travailleur social à l’occasion de notre formation de cliniciens. Un agent de santé communautaire effectuera également une entrevue informelle à propos de son travail. Cette session de formation a pour but de donner aux participants une compréhension plus complète des rôles des travailleurs sociaux et des agents de santé communautaires en matière de soins aux patients atteints du VIH et de la manière dont les travailleurs sociaux, les agents de santé communautaires et les cliniciens peuvent travailler en équipe.

L’entrevue informelle durera une vingtaine de minutes. Les participants vous poseront les questions ci-dessous, ainsi que les éventuelles autres questions qu’ils pourraient avoir. Vous répondrez aux questions en fonction de votre expérience de travailleur social. En plus des réponses aux questions des participants, vous pourrez également ajouter tous autres renseignements que vous considérez comme importants pour les participants.

Ne vous inquiétez pas – l’entrevue sera très informelle. Elle n’est pas destinée à vous juger ni à juger votre travail. En fait, c’est une occasion pour les participants de vous poser, en tant que travailleur social expérimenté, des questions de manière informelle et d’en apprendre davantage sur votre travail.

Soyez dans la salle de cours à _________________ h le __________________________ (date).

Pour votre information, il y aura ________________ docteurs et infirmiers/infirmières qui

prendront part à cette formation.

Ils viennent de centres de soin à ______________________________________________ (lieu).

La formation s’effectue en _________________________________________________ (langue).

Merci beaucoup.

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Questions de l’entrevue informelle :

• En général, comment est-ce que vous faites votre travail de travailleur social ?

• Comment effectuez-vous une évaluation psychosociale ? (Par exemple : Qui dirige le patient vers vous ? Est-ce que vous fixez un rendez-vous ? Où est-ce que vous rencontrez le patient ? Quels sont les principaux thèmes sur lesquels vous posez des questions pendant l’évaluation ? )

• À quels services est-ce que vous connectez les patients ? Comment est-ce que vous évaluez les patients pour voir s’ils ont besoin de ces services et s’ils sont éligibles ?

• Quels sont les groupes de soutien existants pour les patients atteints du VIH ?

• Quels sont les services spéciaux disponibles pour les enfants ou les adolescents ?


• Comment est-ce que vous collaborez avec les agents de santé communautaires ?



• Faites part de l’histoire d’un patient montrant comment celui-ci a profité de votre soutien et des services auxquels vous l’avez connecté. (Pour respecter le secret médical, ne donnez pas le nom du patient et ne donnez pas de renseignements (nom du village, noms d’autres membres de sa famille) qui risqueraient de l’identifier.)

Soyez dans la salle de cours à _________________ h le __________________________ (date).

Pour votre information, il y aura ________________ docteurs et infirmiers/infirmières qui

prendront part à cette formation.

Ils viennent de centres de soin à ______________________________________________ (lieu).

La formation s’effectue en _________________________________________________ (langue).

Merci beaucoup.

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Une Approche Fondée sur les Droits de l’Homme en …...À la fin de cette activité, les participants pourront : • Définir les droits de l’homme et en donner des exemples