Une introduction Un développement structuré Texte Une

Consigne : Version Baccalauréat : Présentez les documents et dégagez leurs intérêts et leurs limites pour traiter de l'entrée des Français dans la société de consommation pendant les Trente Glorieuses.

Version début de 1ère : Présentez les documents, puis confrontez-les afin de montrer pourquoi et dans quelle mesure les Français sont entrés dans la société de consommation pendant les Trente Glorieuses.

Une introductionUn développement structuréUne conclusion

Texte

mercredi 11 septembre 2013

Le travail des Français a changé en trente ans plus qu’auparavant en un siècle et demi. Les emplois de forte qualification ont été multiplié par 1.5 sans qu’ait varié de façon appréciable le nombre de manoeuvres et des O.S., de sorte qu’un Français sur quatre reste astreint à un travail servile, pendant qu’un autre quart peut accéder à un travail sérieusement ou hautement qualifié. Tels sont, me semble-t-il, les traits majeurs qui caractérisent les évolutions des activités économiques de 1946 à 1975.

Rose et Pierre se sont mariés en 1940, peu après la défaite. Jusqu’en 1950, ils ont habité chez les parents de Rose; en 1950, ils avaient quatre enfants et leur pouvoir d’achat leur a permis d’acheter par annuités un appartement composé d’une cuisine de 10 m2 et de trois pièces, au total 60 m2 appartement jugé «suffisant» selon les normes de l’époque. Bien entendu, le ménage n’a en 1950 ni voiture, ni réfrigérateur, ni machine à laver ; son équipement est rudimentaire ( une cuisinière à charbon, un fer à repasser électrique, un aspirateur...). Rose est maîtresse de maison et mère de famille à plein temps. Pierre est comptable, il se rend à son travail en autobus.

Leurs fils aîné, Stéphane, s’est marié en 1970 avec Séverine ; dès leur mariage, ils ont loués un studio. Peu après ils se sont installés dans une petite maison comprenant une petite cuisine de 10 m 2 et trois pièces comme leurs parents en 1950 ; mais la superficie totale est de 80 m2 ; ils n’ont qu’un seul enfant. Stéphane et Séverine ont tous deux une profession salariée. Les jours ouvrables sont acrobatiques parce que leurs lieux de travail sont à 10 et 15 kilomètres de leur domicile ; leur enfant vit la vie usuelle de crèche en baby-sitter et d’école en école. Ils ont une voire deux 5 CV et la batterie complète de l’équipement ménager.

Jean Fourastié, Les Trente Glorieuses, ou la révolution invisible de 1946 à 1975, Paris, Fayard, 1979.

1er paragrapheévolution du travail émergence du secteur tertiaire maintien du secondaire : O. Q.voit son pouvoir d’achat augmentéMais des exclus de cette croissance

2è paragrapheSituation familiale d’un couple d’après-guerre ( période de reconstruction et du Baby boom) Devt du créditPierre travaille dans le secteur des services et la femme reste au foyer a c cè s l im i t é à l a soc i é t é de consommation = des conditions de vie qui s’améliorent peu à peu.

3 ème paragraphe :celle des enfants du baby boomProlongement des étudesLe couple travaille dans le secteur tertiaire ( femme : 2ème salaire)accès à la propriété individuelle, allongement des temps de transport(la mobilité augmente)limitation ( volontaire) des naissancesAccès à la société de consommation.La vie familiale évolue : Crèche, baby sitter


Institut Nationale de la Statistique et des Études

Economiques ( 1946)


Introduction

Grand alinéa Les documents qui nous sont proposés sont de nature différente. Le premier est un extrait de l’ouvrage de J. Fourastié Les Trente Glorieuses, ou la révolution silencieuse. J. Fourastié est à l’origine de l’expression des Trente Glorieuses en rappel des 3 journées révolutionnaires de juillet1830. Dans cet ouvrage, il analyse les effets de la croissance sur le visage de la population active française et sur la consommation des Français pendant les Trente Glorieuses. Le second document est un graphique qui représente l’évolution en pourcentage des ménages équipés en biens de consommation sur la période 1954 et 1975. Ces résultats proviennent de l’Institut National de la Statistique et des Études Économiques. Les Trente Glorieuses sont une période de forte croissance économique et de plein emploi. Quelles sont les mutations qui ont permis à la société française d’entrer dans l’ère de la consommation ? Est-ce que toute la société a pu réellement en bénéficier ?Dans un premier temps, nous aborderons les effets de la croissance sur la population française et dans un second temps, nous nous demanderons si tous les français ont pu bénéficier de cette croissance. Je passe deux lignes

3 temps

Présentation desdocuments

Problématique

Annonce du plan


Première partie Alinéa La croissance économique des Trente Glorieuses permet aux Français d’entrer dans l’ère de la consommation. Dans les pays développés, la modernisation de l’agriculture entraîne une redistribution de la population active entre les secteurs d’activité : «Le travail des Français a changé en trente ans plus qu’auparavant en un siècle et demi». Les ouvriers sont plus nombreux, ils constituent le 1/3 de la population active mais les salariés du secteur tertiaire, les cols blancs, répondent aux nouveaux besoins des entreprises ( gestion, publicité, commercialisation) et des mutations de la demande : «Pierre est comptable». Les 30 G voient l’avènement de la société de consommation. Les salariés disposent de revenus réguliers grâce à la croissance économique mais aussi la généralisation des prestations sociales. Ainsi se constituent des classes moyennes toujours plus nombreuses, dont la réussite s’appuie aussi sur l’allongement de la scolarisation. La hausse du niveau de vie se manifeste par l’achat de biens de consommation nouveaux. La part de l’alimentation dans les budgets familiaux baisse au profit de celles de biens durables : les parents achètent «un appartement», le fils aîné «une petite maison». Des investissements possibles grâce à la généralisation de l’achat à crédit «acheter par annuités». L’équipement ménager et l’automobile symbolisent cet accès à la modernité : «Ils ont une voire deux 5 CV et la batterie complète de l’équipement ménager». L’automobile permet d’accroître la mobilité : «leurs lieux de travail sont à 10 et 15 kilomètres de leur domicile». Sur le graphique, on peut constater qu’à partir des années 1965, le pourcentage des ménages équipés en biens de consommation augmente fortement. La généralisation du taylorismepermet la standardisation et de baisser les coûts de production.Je passe une ligne


Seconde partiealinéa Cette entrée dans l’ère de consommation de masse peut être nuancée.

Malgré l’élévation générale du niveau de vie dans les pays industrialisés, certaines catégories de population sont oubliées par la croissance : «un Français sur quatre reste astreint à un travail servile, pendant qu’un autre quart peut accéder à un travail sérieusement ou hautement qualifié» . Au début des années 1970, on estime qu’environ 5 millions de personnes ne participent pas à cette société de bien-être : des petits paysans contraints de quitter leur terre, des petits commerçants victimes des grandes surfaces, ouvriers des industries traditionnelles ou encore les travailleurs immigrés en Europe. Sur le graphique, on peut constater que les achats de biens matériels chez les ménages sont lents : les années 1950 sont encore synonymes de privations pour de nombreux Français : «L’équipement du ménage est rudimentaire». Une innovation technologique met du temps avant d’arriver dans les foyers les plus modestes. La révolution des moeurs entre les deux couples a pu accélérer ces mutations. On peut constater un partage traditionnel des tâches chez le premier couple : Rose, mère de 4 enfants, «est maîtresse de maison et mère de famille à plein temps» tandis que le jeune couple travaille et « leur enfant vit la vie usuelle de crèche en baby-sitter et d’école en école». Le contrôle des maternités et le second salaire qu’apporte la femme au foyer permet d’accroître les revenus du couple et de participer à cette société d’abondance.Je passe deux lignes


Conclusion Les Trente Glorieuses ont permis à la société française d’accélérer sa modernisation. Les difficultés matérielles des années d’après guerre ont laissé place progressivement à la prospérité économique pour le plus grand nombre. À partir de 1973, le ralentissement économique et la hausse de l’inflation remettront en cause cette situation.


Documents

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