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Volume 13 • Numéro 12 • 27 mars 2014 / Le journal communautaire et indépendant de la Rive-Sud depuis 2001 www.pointsud.ca Jardin Urgel Bourgie / Athos Rive-Sud 8145, chemin de Chambly, Saint-Hubert Nouveaux prix ! 860 $ Niches à partir de incluant la plaque. www.urgelbourgie.com 514 735-2025 | 24/7 Renseignez-vous auprès de l’un de nos conseillers. Culture Société PRÉSENT POUR VOUS Bernard Drainville Député de Marie-Victorin Ministre responsable des Institutions démocratiques et de la Participation citoyenne 1085, boul. Sainte-Foy, bureau 120 Longueuil (Québec) J4K 1W7 Téléphone : 450 651-9365 Télécopieur : 450 651-5543 Gouvernement du Québec Cabinet du ministre responsable des Institutions démocratiques et de la Participation citoyenne et président du Comité ministériel de l’identité bernarddrainville.org PROGRAMMATION DISPONIBLE Édifices municipaux longueuil.ca COMPLÈTEMENT RENVERSANT Offerts par les partenaires de la Ville de Longueuil CAMPS DE JOUR À LONGUEUIL «YIN YANG» de l’artiste de renommée mondiale Michel Beaucage Les choix de Suzanne page 10 page 8 Une lutte à finir Pauline Marois Philippe Couillard Lire nos textes en pages 3 à 8

Une l e finir PRÉSENT VOUS - Point Sud · 2020-02-13 · dans les années 1967-70. Je faisais alors partie de l’exécutif syndical et du comité de négociations des journalistes

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Volume 13 • Numéro 12 • 27 mars 2014 / Le journal communautaire et indépendant de la Rive-Sud depuis 2001www.pointsud.ca

Jardin Urgel Bourgie / Athos Rive-Sud8145, chemin de Chambly, Saint-HubertNouveaux prix !

860 $Niches à partir de

incluant la plaque.www.urgelbourgie.com

514 735-2025 | 24/7Renseignez-vous auprès de l’un de nos conseillers.

Culture Société

PRÉSENT POUR VOUS

Bernard DrainvilleDéputé de Marie-Victorin

Ministre responsable des Institutions démocratiques et de la Participation citoyenne

1085, boul. Sainte-Foy, bureau 120Longueuil (Québec) J4K 1W7Téléphone : 450 651-9365Télécopieur : 450 651-5543

Gouvernement du QuébecCabinet du ministre responsable des Institutions démocratiques et de la Participation citoyenne et président du Comité ministériel de l’identité

bernarddrainville.org

PROGRAMMATION DISPONIBLEÉdifi ces municipauxlongueuil.ca

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PLÈT

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Offerts par les partenaires de la Ville de Longueuil

CAMPS DE JOUR À LONGUEUIL

«YIN YANG» de l’artiste de renommée mondiale Michel Beaucage

Les choix deSuzanne

page 10 page 8

Une lutte à finir

Pauline Marois Philippe Couillard

Lire nos textes en pages 3 à 8

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PolitiquePolitique 2 27 MarS 2014

Houda-Pepin plaide en faveur de son statut de députée indépendanteMédia Sud En élisant une députée indépen-dante de toute partisannerie politique, le 7avril prochain, les électrices et électeurs deLa Pinière écriront une page d’histoire quitracera la voie à une nouvelle façon defaire la politique au Québec, basée sur l’in-térêt public, l’honnêteté et l’intégrité,déclare la candidate indépendante FatimaHouda-Pepin, à deux semaines des élec-tions du 7 avril. «Il ne faut pas se laisser bernerpar la propagande éhontée de GaétanBarrette qui prétend qu’une députéeindépendante ne pourra rien faire pour sa

circonscription et qu’elle sera margina-lisée à l’Assemblée nationale. Lescitoyens de La Pinière savent que je suisune femme qui a attiré de nombreuxinvestissements dans sa circonscription etce, même durant les années où j’étais dansl’opposition», affirme la candidate parvoie de communiqué. «J’ai siégé comme députéeindépendance suite à mon exclusion duParti libéral par M. Philippe Couillard etfait plus d’interventions à l’Assembléenationale en deux semaines que duranttoute une session parlementaire au sein ducaucus libéral.

Suite en page 4

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Maurice Giroux Le député de Marie-Victorin et ministre des institu-tions démocratiques, BernardDrainville, ne se sent nullementinquiet de la tournure des événe-ments qui ont marqué les deuxpremières semaines de la cam-pagne électorale. Et il se dit trèsconfiant que les électeurs québé-cois feront preuve de gros bonsens en votant en faveur de laCharte de la laïcité le 7 avrilprochain. Interrogé le 24 mars

alors qu’il s’apprêtait à par-ticiper au conseil d’administra-tion et à l’assemblée généraleannuelle du Centre local dedéveloppement de Longueuil(CLD), le ministre a révélé quejusqu’ici il s’était déplacé dansune vingtaine de circonscrip-tions électorales pour expliquer

en long et en large les avan-tages d’adopter une charte de lalaïcité. Il a aussi insisté surl’importance d’avoir un gou-vernement majoritaire respec-tueux de l’intégrité politique etadministrative, loin des pra-tiques utilisées par l’ancien gou-vernement libéral.

Institut de l’électrificationdes transports Par ailleurs, parlantdes affaires économiques, leministre Drainvile a dit quel’équipe de députés de la Rive-Sud allait travailler fort pourobtenir l’installation del’Institut de l’électrification destransports, un projet qui estconvoité par plusieurs régionsdu Québec. Il a aussi été question-né sur le dossier de la régionadministrative, qui est récla-mée par l’agglomération deLongueuil.

L’affaire Péladeau m’interpelle pro-fondément, moi qui ai connu la mainmise de PowerCorporation sur la salle de rédaction de La Pressedans les années 1967-70. Je faisais alors partie del’exécutif syndical et du comité de négociations desjournalistes.

Il faut dire qu’à partir de 1960 et des débuts de laRévolution tranquille, la salle des nouvelles en menait large. Iln’y avait quasiment aucun contrôle sur les chroniqueurs-vedettes à la tribune de La Presse, tant à Québec qu’à Ottawa.De plus la direction patronale était divisée.

Chef de la Division politique durant trois ans, un postesyndiqué, j’ai démissionné de mon propre chef en 1971, aban-donnant un très bon salaire et un excellent fonds de pension,même au prix d’une crise familiale.

Je n’en pouvais plus des relations tumultueusespatronales-syndicales, ponctuées de grèves et de lock-out, con-sécutives au «take-over» absolu de M. Desmarais, via unedirection dorénavant composée d’hommes-clés choisis pourleurs convictions fédéralistes.

Il ne faut pas oublier que la Charte de La Presse précisespécifiquement son orientation fédéraliste. À cette époque, seull’éditorialiste Pierre Gravel avait le droit d’être nationaliste.

Je suis estomaqué de lire aujourd’hui la brochette d’édi-torialistes et de chroniqueurs de La Presse, grassement payéspour combattre le mouvement souverainiste, s’acharner surPKP, dont le discours menace l’édifice fédéraliste.

Avec La Presse d’aujourd’hui, propriété d’une famillemilliardaire, c’est la paille et la poutre dès qu’il s’agit de l’avenirdu Québec.

J’aimerais rappeler à mes lecteurs que c’est à La Presseen 1960 que j’ai fait mes débuts comme journaliste àSherbrooke. Du temps du directeur Jean-Louis Gagnon le jour-nal avait ouvert des bureaux régionaux et j’ai débuté ma carrièrecomme pigiste, à raison de 25$ par semaine durant mes études àla Faculté de Droit.

Fâcheusement pour moi, j’ignorais alors que le Doyende la Faculté était aussi le conseiller juridique du quotidien LaTribune, Paul Desruisseaux. En novembre 1960, à quelquesmois des examens de troisième et dernière année, le conseil deFaculté m’a imposé des conditions spéciales concernant le nom-bre d’examens de routine réussis.

En janvier 1961, j’ai reçu une lettre de renvoi pour avoiréchoué un examen du samedi matin portant sur le droit public del’Église, le droit canon, devenant du jour au lendemain journa-liste à temps plein à La Presse.

Autant je suis très fier d’avoir débuté ma carrière aujournal La Presse au début de la Révolution tranquille sous lagouverne de gens comme Jean-Louis Gagnon et GérardPelletier, lequel m’a aidé à écrire mon premier reportage d’en-quête, autant je suis choqué de la servilité des chroniqueurspatentés actuels qui renoncent à toute liberté d’expression dèsque la question nationale est soulevée.

PolitiquePolitique 3 27 MarS 2014

MauriceGiroux

PKP: la paille et la poutre

Voir vidéo:

Bon sens des électeurs québecois

Maurice Giroux De passage àBoucherville hier soir pour ten-ter de ravir la circonscriptioncaquiste de Montarville, le chefdu Parti libéral PhilippeCouillard n’a pas caché sesintentions, affirmant devant ungroupe de journalistes locauxque voter pour la députée sor-tante Nathalie Roy équivalait àvoter pour le Parti québécois. Auparavant, devant unesalle de plus de 150 militants etpartisans libéraux gonflés à bloc,l’aspirant premier ministre,accompagné de son candidatJacques Gendron, un pharma-cien de profession, avait reçuune bonne dose d’énergie en vuedu débat des chefs de ce soir. Contrairement auxdeux autres chefs politiques, lecandidat dans Roberval n’a pasfait relâche la veille pour se pré-parer au débat crucial, affirmantqu’il se préparait depuis 18mois. En dehors de la sallesurchauffée politiquement, lechef libéral a accordé un pointde presse à bord de son autocarde campagne à quatre journa-listes locaux venus lui jaser de saplateforme locale et régionale,histoire d’échapper momentané-ment aux griffes des médiasnationaux, une pratique mise enplace à l’occasion de cette cam-pagne électorale fertile enrebondissements.

Plateforme régionale Sans surprise, M.Couillard n’a pas voulu statuésur la ville qui recevra l’Institutd’électrification des transports. En revanche, il se ditfavorable à la municipalisationde l’aéroport de Saint-Hubert, àla condition de respecter lescompagnies d’aviation, affir-mant qu’il a déjà fréquemmentutilisé les services de PascanAviation pour se déplacer à tra-vers le Québec. Par ailleurs, le candidatmédecin serait allergique à don-ner le statut de région autonomeà l’agglomération de Longueuil,à moins de le convaincre quel’opération ne causera pas uneobésité des structures adminis-tratives. Comme tout le monde,

le chef libéral refuse qu’il y aitun droit de péage sur le futurpont Champlain, puisqu’il s’agitd’un remplacement d’infrastruc-ture. Concernant le prolonge-ment du métro à Longueuil, il nese compromet pas, affirmant quemême après le prolongement dela ligne bleue dans l’est, il existeaussi d’autres besoins en direc-tion de Laval. Finalement, il revient àla charge en faveur d’une navettefluviale pour passagers seule-ment entre Montréal et la Rive-Sud durant les travaux intensesdans l’axe du pont Champlain. Il est à noter que lescandidats libéraux de la Rive-Sud n’ont pas encore offert uneplateforme électorale commune,contrairement à ceux du Partiquébécois.

Un vote pour la CAQ est un vote pour lePQ, dit Couillard dans Montarville

Laïcité: Bernard Drainville fait confianceau gros bon sens des électeurs québécois

Bernard Drainville et le journaliste Maurice Giroux

Pierre Karl Péladeau

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ÉconomieÉconomie 4 27 MarS 2014

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Coopérer pour créer l’avenir

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JUSQU’À

1 500 $OFFERTS POUR

CE PROGRAMME

«Je veux prendre soin de vous», ditDiane Lamarre Depuis le début de sa cam-

pagne, Diane Lamarre, la candidate duParti québécois de Taillon, a rencontréses concitoyens et rappellé ses engage-ments pour que Taillon soit plus fort etplus prospère, notamment de soutenirles familles, augmenter les logementssociaux et développer le transport col-lectif.

Pour soutenir les familles,Diane Lamarre, qui est pharmacienne,s’est engagée à rendre disponibles rapi-dement les 165 places annoncées enservice de garde. Elle a souligné sondésir de simplifier l’inscription à ceréseau.

«La pénurie de logements àcoûts abordables me préoccupe. Je veuxassurer un logement de qualité à tous lescitoyens de Taillon. De plus, je suisdéterminée à ce que Taillon reçoive sajuste part des 15 000 autres logementsabordables annoncés par le PartiQuébécois dans cette présente cam-pagne», a soutenu Mme Lamarre. Elle dit aussi que plusieurscitoyens lui posent des questions sur letransport collectif à Longueuil.

«Il doit être plus efficace et plusperformant, car il contribue à la qualitéde notre environnement et à laprospérité économique de notre région.Aussi, je suis déterminée à soutenir leprolongement du métro à Longueuil et àveiller à l’implantation d’un systèmeléger sur rail (SLR) sur le nouveau pontChamplain», a assuré Diane Lamarre. La candidate Diane Lamarrevisite l’entreprise Batifolerie vouée àl’insertion au marché du travail dans ledomaine du textile, en compagnie deLouise Surprenant, directrice etFrançois Lamonde, président du conseild’administration.

Voir vidéo:

Dianne Lamarre

Diane Lamarre

C’est ainsi qu’en février dernier,j’ai posé six questions sur le nouveaupont Champlain et le SLR en Période dequestions, j’ai fait une déclaration dedéputée qui a été largement couverte parles médias et fait adopter deux motions àl’unanimité de la Chambre. C’est aussi àtitre de députée indépendante que j’ai pudéposer mon projet de loi sur la neutralitéreligieuse de l’État et la lutte à l’inté-grisme qui fait consensus au Québecalors que M. Couillard m’en a refusé ledépôt depuis des mois, c’est également àce titre que j’ai fait quatre conférences depresse devant les médias nationaux. Ladémonstration est faite que mon statut dedéputée indépendante ne limite en rien nimon droit de parole ni ma capacité d’agirpour défendre les intérêts de ma circons-

cription, bien au contraire. Si je suisréélue le 7 avril prochain, je serai, pour lacirconscription de La Pinière, une voixforte, crédible, et écoutée au Parlement etdans toutes les instances décisionnelles»,a déclaré Mme Fatima Houda-Pepin. «Rappelons que c’est l’Assem-blée nationale, et non les partis politiques,qui dote chaque député des ressourcesnécessaires à son bureau de circonscrip-tion et de Québec. En devenant députéeindépendante, j’ai vu mon budget defonctionnement augmenter parl’Assemblée nationale pour embaucherplus de personnel me permettant ainsid’assumer pleinement mon rôle», asoutenu la députée sortante.

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PolitiquePolitique 5 27 MarS 2014

Maurice GirouxL’heure est à la vérité. Ma Vérité. Grosso modo, autour de 60% desQuébécois francophones sont favorablesà ce que le Québec devienne, au momentjugé opportun, un État indépendant. Cepourcentage grimperait jusqu’à 70% si leCanada acceptait de bonne foi unealliance commerciale. Le reste de nos francophones aencore peur de s’affirmer, soit par igno-rance de notre histoire, soit par oppor-tunisme, soit en raison de leur situationprécaire. N’ayons pas peur des mots,surtout ceux appris à la petite école, aucollège ou même à l’Université: la plu-part des québécois qui ont peur de la sou-veraineté sont en réalité des Canadiens-français d’avant la Révolution tranquille.Ils sont des descendants de la race cana-dienne-française et ne se considèrent pascomme des québécois avant tout. Inversement, 90% des québé-cois anglophones se considèrent d’abordet avant tout comme des Canadiens, pourqui le pays est le Canada, et non leQuébec. La preuve en est qu’ils votentmassivement contre toute velléité de lamajorité des citoyens québécois dedécider de son avenir constitutionnel. Ilssont les descendants de la race cana-dienne-anglaise. Quoique minoritaire, ce vote«raciste» constitue un véritable droit deveto de la minorité à l’encontre de lavolonté politique de la majorité, ce qui est

le contraire de la démocratie dans un pays«normal».

On pourrait considérer normalque toutes les circonscriptions à majoritéanglophone votent contre la souverainetéet élisent leurs représentants àl’Assemblée nationale. Ils auraient pourmission de protéger leurs droits dans unQuébec indépendant. Ils seraient aumoins une quinzaine de députés à le faire. Mais où le bat blesse sérieuse-ment, c’est qu’il existe aussi au moinsune quinzaine de circonscriptions élec-torales où les anglophones, tout en étantminoritaires, contribuent à élire automa-tiquement, élections après élections etdécennies après décennies depuis laConfédération de 1867, un député libéralcanadien-français, une situation poli-tique et juridique intenable pour lamajorité francophone, tant localementque prise dans son ensemble. Je n’épiloguerai pas sur les cau-ses et les conséquences d’une telle ano-malie pour le peuple québécois, mais jevous invite à y réfléchir.

TRIBUNE LIBRELe droit de veto de notre minorité anglophone

Jacques Marchand Soirée de débat politique entretrois des principaux candidats dansMontarville mardi soir dernier. JacquesGendron du PLQ, Nathalie Roy de laCAQ et Simon Prévost du PQ, ont croiséle fer sur des idées de leur formation poli-tique respective. L’Association des gens d'affairesde Boucherville invitait les citoyens àvenir rencontrer et écouter les argumentsélectoraux de trois principaux candidats àcette élection. La série de questions aux-quelles ils et elle étaient confrontésavaient été recueillies auprès des citoyens. Une centaine de personnesétaient venues assister à ce débat dontplusieurs d'entre elles assistaient à cettesoirée de rencontre afin de supporter leurcandidat respectif. Fait à noter, lorsqu'uncandidat marquait un bon coup, une slaved'applaudissements stratifiée révélaitlesquels, parmi les partisans, appuyaientun candidat en particulier. Montarville est essentiellementfrancophone à 92,5 pour cent, le reste

partagé entre anglophones et allophones.Le niveau de vie dans la circonscriptionest supérieur à plus de 19 000$ annuelle-ment par rapport à la moyenne nationaledu Québec et son taux de chômage n'estque de 3 pour cent, donc le plus bas auQuébec. Montarville compte plus de 51 000 électeurs. Animé par le journalisteRaymond Desmarteaux, d'entrée de jeux,il leur a demandé de confirmer leur senti-ment d'appartenance à la circonscriptionde Montarville. Les trois candidatsdevaient se prononcer sur différentsthèmes pour séduire les électeurs, dontceux portant sur la santé des aînés, letransport, l'entreprenariat et l'emploi sansoublier les questions d'environnement, d'i-dentité, de laïcité et de culture. Dans ce débat, c'est le thème dela santé qui a été en avant plan.L'observation faite sur le terrain par lelibéral Jacques Gendron quant à l'accessi-bilité des soins de santé est pertinente.Pour sa part le candidat péquiste Simon

Montarville: trois candidats débattent

Suite en page 8

Jacques Gendron Nathalie Roy Simon Prévost

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PolitiquePolitique 6 27 MarS 2014

Sortant

Sortante

Élections du Québec 2014

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PolitiquePolitique 7 27 MarS 2014

Sortante

Sortante

Sortante

Élections du Québec 2014

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SociétéSociété 8 27 MarS 2014

Depuis sa tendreenfance, l’aînée desept enfants voyage àtravers la province;

du Saguenay-Lac-Saint-Jean vers la CôteNord; de Rimouski vers Montréal; deRosemont vers Point-Claire; de la Rive-Nord vers la Rive Sud. Les déplacementsnécessités par le travail du père sont trèsnombreux et ne permettent pas de main-tenir des amitiés. Malgré sa timidité et uncertain manque de confiance, elle réussità se faire rapidement des amies ce quil’aidera tout au long de sa vie. Lors du passage de la familledans le Bas-Saint-Laurent, elle entre-prend ses études classiques, mais lesrevenus modestes à la maison l’em-pêchent de continuer ses études. Cetteélève brillante ne sera satisfaite quelorsqu’elle aura terminé ses études uni-versitaires. Pour le moment elle doitremettre ce projet à plus tard; on ne luidonne pas le choix. Elle ira rejoindre soncompagnon en Outaouais, y fera desétudes en esthétique et y décrochera unemploi loin de la maison familiale.

Au début de la vingtaine, sa vieprend une tournure spéciale. À cetteépoque, où les femmes ont peu de pou-voir en dehors de leur père ou de leurmari, s’éloigner seule dans un milieud’hommes demande un sang-froid et unbesoin de sortir des sentiers tracés d’a-vance pour ceux et celles qui recherchentavant tout la sécurité et la soumission.Aller travailler à la Baie-James, sur cegrand chantier procurant du travail enabondance aux travailleurs de la cons-truction, n’attire pas tellement les jeunesfilles et ne fait pas partie des recomman-dations venant des parents. À partquelques rares exceptions, tous les postessont remplis par la gent masculine. Il fautvraiment vouloir pour s’affranchir desvaleurs véhiculées dans ce Québecd’autrefois. Malgré les réticences de sesamies, elle décide d’aller assumer unposte de responsable dans le domaine del’alimentation. Dans les milieux isolés, lesnormes sont sévères et l’on vit comme àl’école; les gars avec les gars, les fillesavec les filles. Ce sont des milieux pro-pices au développement de l’homosexua-lité. Celles venues faire de la prostitutionsont identifiées et renvoyées. On veutprévenir et éviter les problèmes. Après deux ans, elle quitte laBaie-James au bras d’un mari anglo-polonais pour l’enfer de Schefferville où

son nouveau mari y a décroché du travail.Il s’occupera d’une cafétéria et assumerala gérance de l’hôtel de la place dans cettecommunauté tricotée serrée. Pendant que son mari vaque àses occupations, elle subit l’éloignement,l’isolement et les conditions arides du cli-mat de ce milieu isolé au bord de latoundra. Elle apprend à vivre avec un étéde deux mois, des jours où la clarté com-mence très tôt à 3h du matin et se termineà 22h. Au début c’est l’ennui, car elle n’apas de travail, mais grâce à sa débrouil-lardise elle réussit à se trouver un emploià la mine. Tous les matins, elle part avecson casque de mineur et prend l’autobuspour participer comme tous les autres tra-vailleurs au déminage de la mine. Plustard, grâce à son enseignement en esthé-tique, elle devient suppléante à l’écolesecondaire et aime se rappeler le tempsconsacré en enseignement du français àcet enfant devenu sourd à la suite d’unaccident. Un jour, elle et son marireçoivent d’une connaissance de la Baie-James une invitation pour se rendre enRépublique de Guinée (Conakry) Afriqueoccidentale, là où la chaleur ne laisse pasde répit. Encore une fois, ce sera pour dutravail dans l’alimentation. Elle décideavec son compagnon de ne pas ignorercette nouvelle proposition, même si elledoit remettre à plus tard ses études uni-versitaires. Il faut gagner sa vie; rendonsla agréable. Dans ce pays communiste où illeur est défendu d’exprimer leur opinionsur la politique, les gens, en dehors desheures d’ouvrage, se regroupent et frater-nisent autour d’un petit verre. Les éclatsde rire et la gaieté qui émergent dugroupe font l’envie de ceux qui les obser-vent. Parmi ces spectateurs envieux, cer-tains les rejoignent et entrent dans leplaisir à leur tour. C’est un séjouragréable et profitable. Elle est certained’y passer une grande partie de sa vie,mais des tensions dans le couple mettrontfin trop tôt à ce plaisir de vivre dans cepays à la végétation luxuriante. C’est laséparation; chacun prendra son proprechemin. C’est avec nostalgie qu’elle réin-tègre sa terre natale, dans ce Québec inca-pable de se brancher pour offrir un vraipays aux francophones baignant danscette mer anglophone. Revenue au Québec, elle occu-pera un emploi à Montréal chez Sobeco,à Québec à la SÉPAQ. Elle s'inscrit à l’u-niversité, où elle complète de soir troiscertificats pour obtenir son baccalauréat.Elle travaillera au SPVM et y sera 21 ans,au cours desquels elle obtient sa maîtriseen relations industrielles. Et pendant toutce temps, avec son nouveau conjoint, elleélèvera deux enfants. Ces dernièresannées, elle s’est mise au service de lacommunauté. La vie offre toute sorte de possi-bilités à ceux et celles qui veulent enprofiter. Il suffit de vouloir et de décider.Suzanne serait prête à faire ses valises etrepartir pour l’Afrique si l’occasion seprésentait; profiter des occasions, vivre àfond, continue d’être le slogan de cettefemme émancipée.

LES CHOIX DE SUZANNE

Yvan Parent

Le coin à Mgr**nom de plume

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Prévost a soulevé le problème d'iniquitéen investissement de santé en Montégérieet sur la Rive-Sud par l'ex-gouvernementCharest, ajoutant que le gouvernementMarois avait mis en place des correctifsen moins de 18 mois. Pour sa part, la candidate sortantede la CAQ Nathalie Roy soutient que l'ab-sence de médecins au prorata de la popu-lation est due au manque de locauxadéquats pour l'implantation de cliniquesdans Montarville. Au cours de son man-dat, Mme Roy a constaté que le manqued'aide au maintien à domicile était aussiflagrant.

Identité nationale et charte des valeurs Comme ailleurs au Québec, nostrois candidats dans Montarville devaientse prononcer sur la laïcité de l'état.D'entrée de jeux, le candidat péquisteSimon Prévost souligne «que c'est undébat qui déborde le cadre d'une circons-cription». Pour sa part Nathalie Royestime qu'il faut «soutenir la mise en placed'une charte pour appuyer nos valeurs».Enfin le candidat libéral Jacques Gendrondit vouloir suivre la ligne de son parti surcette question.

Souveraineté du Québec La viabilité d'un Québec sou-verain est venue alimenter le débat. Lecontexte référendaire que soulève à nou-veau cette campagne électorale est denature à tous les arguments. Le souverai-niste Simon Prévost estime que si leQuébec était indépendant, il serait la 30e

puissance économique mondiale.

Jacques Gendron a pris cepen-dant quelque temps avant de saisir laquestion. «Le Québec est-il plus favoriséen restant au sein du Canada?». Il est con-tre la séparation, dit-il. Enfin, NathalieRoy argumente que le Québec est pauvreet il reçoit plus en péréquation qu'il n'en-voie de l'argent à Ottawa. D'autres dossiers, notammentcelui du développement du pôle industrieldans le domaine de l'électrification destransports, de l'environnement et del'avenir de l'agriculture sur les Îles deBoucherville, sont venus aussi alimenterle débat.

Suite de la page 5

Voir vidéo:

Trois candidats débattent

Suzanne

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PolitiquePolitique 9 27 MarS 2014

C’est du 29 mars au 6 avril qu’auralieu la 12e édition dela Semaine québé-coise des adultes enformation. Encorecette année, de nom-

breux partenaires s’unissent pourcélébrer la formation des adultes. Cetteformation prend plusieurs formes et laCSMV offre une panoplie de servicesen cette matière: près de 40 programmesen formation professionnelle et unequinzaine d’offres de cours, de forma-tions, de programmes et de projets à l’é-ducation des adultes. La CSMV c’estégalement de nombreux cours à tempspartiel offerts à toute la population etaussi, un service aux entreprises quicontribue, notamment, à augmenter lacompétitivité des entreprises d’ici enoffrant de la formation continue aux tra-vailleurs! Aussi, nous profitons de cettetribune pour souligner cette semaine desadultes en formation, et ce, pourplusieurs raisons… D’abord pour féliciter toutesles personnes qui ont terminé un coursou tout un parcours scolaire au sein denotre organisation. Le maintien en for-mation tout comme le retour aux étudescommandent une bonne dose decourage et de détermination, c’estpourquoi nous saluons la persévérancede toutes ces personnes qui ont réussi àatteindre le fil d’arrivée et nous tenons àleur dire BRAVO!

C’est aussi un moment sans pareil pourencourager celles et ceux qui poursui-vent leurs études, par exemple en for-mation professionnelle, ou qui profitentde l’un ou l’autre de nos services à l’édu-cation des adultes. Cela nous permetaussi de remercier les employeurs quinous témoignent leur confiance enayant recours au Service aux entreprisesde la CSMV et de saluer leurs employésqui profitent de formations offertes. Nous remercions égalementtoutes ces personnes qui, dans un désirincessant d’apprendre, s’inscrivent à descours à temps partiel à la formation pro-fessionnelle et profitent ainsi de leursheures de loisirs de façon fort intéres-sante! Sachez que nous sommes heureuxde vous accueillir dans nos centres! Cette Semaine, c’est égalementun moment tout désigné pour vous rap-peler que, si vous avez en tête un projetde formation, la CSMV est là pour vousaccompagner! N’hésitez donc pas àconsulter le site web www.csmv.qc.ca/aux onglets Éducation des adultes etFormation professionnelle pour plus derenseignements.

La présidente de la Commissionscolaire Marie-Victorin,

Lucie Désilets

Bonne Semaine québécoise desadultes en formation!

Publi-texte

Lucie Désilets

Jacques MarchandÀ la lumière du dernier sondage LégerLéger du 25 mars 2014, donnant unecoudée d'avance aux troupes de PhilippeCouillard, le candidat libéral dans la cir-conscription de Vachon, MichelBienvenu, est inspiré de l'esprit du vain-queur. Il estime que le siège de députédans Vachon est à portée de main. «Je connais les dossiers dedéveloppement économique comme lefond de ma poche» soutient MichelBienvenu. Ayant été à la direction de laConférence régionale des élus deLongueuil (CRÉ), dont le mandat est celuide la concertation entre toutes lesinstances, M. Bienvenu compte appliquerce savoir-faire dans son rôle de député, siil est élu.

Avant de parler de développe-ment économique, le candidat libéral dansVachon prend l'engagement premier d'êtreprésent dans la circonscription et de s'oc-cuper des gens. Cette présence se mani-festera aussi dans une dynamique de col-laboration avec les instances municipales.Développement économique Il faut réduire le nombre decomités de travail qui accouchent biensouvent de rapports qui sont tablettés,

soutient Michel Bienvenu, notammentceux de l'Agglomération ou encore celuide l'autoroute 30 dont on a jamais entenduparlé par la suite. La mise en valeur de la zoneaéroportuaire passe conditionnellementpar la municipalisation de l'aéroport, cequi permettra de rendre l'aéroport plusattirant pour les investisseurs. Pour ce qui est du ralentissementdans le développement du plan Nord etdes incidences chez nous, MichelBienvenu est d'accord pour dire qu'ils sontdus à une dévaluation des métaux, tout enprécisant qu'il ne faut pas ajouter uneautre condition perdante relativement à lagouvernance du secteur minier.

Identité nationale et santé Sur le plan de l'identificationnationale et de la charte de la laïcité, M.Bienvenu suit la ligne du parti et de sonchef Philippe Couillard, en soutenant qu'ilsera toujours le défenseur des libertésindividuelles.

Michel Bienvenu croit pouvoirdécrocher Vachon

Voir vidéo:

Michel Bienvenu

Michel Bienvenu

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CultureCulture 10 27 MarS 2014

Les candidatEsaux élections

doivent s’engager

L’arrivée du pétrole«lourd» de l’Ouestdans nos commu-nautés pose desrisques importantspour la santé, lasécurité publique,

l’environnement et l’économie. Les can-didats et candidates aux élections provin-ciales dans les circonscriptions de laRive-Sud doivent s’engager à tenir desaudiences publiques sur ces risques s’ilssont éluEs. Récemment, un mouvementcitoyen appelé Alerte Pétrole Rive-Sud 1

s’est formé par des résidents deBoucherville, Longueuil, St-Bruno etMont-St-Hilaire pour sensibiliser lesdécideurs et la population au transportnon sécuritaire du pétrole «lourd» parwagons et oléoducs. Des accidents oudéversements pourraient avoir de gravesconséquences : contamination de l’eau,du sol et de l’air, blessures ou morts,perte de valeur des résidences, baisse del’économie locale, etc De plus, le raffi-nage de pétrole lourd à Montréal-Estentrainera une nouvelle pollution de l’airtransportée vers la Rive-Sud. Selon Alerte Pétrole Rive-sud,l’Office national de l’énergie vient d’ou-vrir une boîte de Pandore en autorisant lacompagnie Enbridge à inverser et aug-menter le flux dans l’oléoduc 9B (Ontario/ Montréal-Est) pour acheminer le pétrolealbertain vers Montréal. La Rive-Sudpourrait devenir une zone stratégiquepour le transit du pétrole albertain versSorel-Tracy, Lévis et la ville portuaire dePortland aux États-Unis.

Pétrole «sale» et wagons dangereux Bientôt, le pétrole de l’Ouestpourrait voyager par train à raison de 60wagons par jour en passant par St-Lambert, St-Hubert, Boucherville, Ste-Julie et St-Bruno. La compagnie Kildair,spécialisée dans l’entreposage du pé-trole, a acquis en 2011 sept réservoirs de210,000 barils à Tracy. Le pétrole ache-miné à Tracy arriverait par train directe-ment de l'Ouest. Or, des milliers de wa-gons-citernes DOT-111, les mêmes queceux impliqués dans la tragédie deLac-Mégantic, sont régulièrement uti-lisés en amérique du Nord pour trans-porter du pétrole. Ils sont non sécuri-taires, n’ayant pas été conçus dans cebut. De plus, le pétrole «lourd»provenant de l’Ouest est plus inflam-mable et explosif que le pétrole con-ventionnel et beaucoup plus difficile ànettoyer en cas de déversement.

Pétrole «sale» et oléoducs désuets Le réseau ferroviaire ne suffitplus pour l’industrie des sables bitu-mineux de l’Alberta qui souhaite doublersa production d’ici 2020 et la tripler d’ici2030. Ce pétrole est le plus nocif sur leclimat par ses gaz à effet de serre et leplus difficile à nettoyer en cas dedéversement, ce pourquoi on le qualifiede «sale». Afin de l’exporter, l’industrieet le gouvernement canadien actuel sontprêts à tout pour construire de nouveauxoléoducs et pour profiter de ceux déjàexistants, en demandant au besoin l’in-

version et l’augmentation du flux. Or,cela fragilise encore plus ces vieuxtuyaux souvent rouillés. Pour FrançoisTanguay, ancien juge administratif à laRégie de l’énergie du Québec, qui don-nait des autorisations pour les oléoducs2,la vie utile d’un oléoduc est de 40 ans.La ligne Montréal-Portland qui tra-verse la Montérégie Est et la rive-Sudà Ste-Julie, St-Bruno, Boucherville, lefleuve et le parc des Îles-de-Boucherville en a 60! Une demanded’inversion/augmentation du flux est àprévoir bientôt, car ce tronçon est ledernier chaînon des oléoducs existantspour rejoindre l’Atlantique3.

accident, déversement: où et quand? Il y a tout lieu de craindre larépétition des tragédies de Lac-Mégantic(explosion de wagons-citernes) ou de larivière Kalamazoo au Michigan, où, en2010, suite à une fuite dans un oléoduc,21 000 barils de pétrole lourd se sontdéversés près de la petite ville deMarshall qui borde la rivière: le déverse-ment le plus coûteux et le plus difficile ànettoyer de l’histoire. Trois ans plus tard,le pétrole est encore englué dans les sédi-ments, la rivière s’avère difficile à net-toyer4. Et que dire des déversementsmoins importants qui se produisent parcentaines chaque année en Amérique duNord. Quoique moins spectaculaires, ilsfont dans l’ensemble plus de dommagespar la quantité de pétrole déversée. Laquestion n’est pas donc pas de savoir s’ily aura accident ou déversement, mais oùet quand!

1-Pour adhérer ou s’informer: [email protected]

2-Le prochain virage – Propulser leQuébec vers un avenir équitable etdurable, Steven Guilbeault et FrançoisTanguay, Éditions Druides, 12 mars2014, 304 pages

3-Sables bitumineux et oléoducs, mêmecombat, Marie-Josée Béliveau, février2014. Document Power Point sur le sitedu Regroupement gaz de schiste de laVallée du Saint-Laurent : www.regroupementgazdeschiste.com/?page=documentation

4-Conduite à risque, (ligne 9B Enbridge)Émission «Enquête», Radio-Canada,août 2013

http://ici.radio-canada.ca/special/enquete/pipeline9B/index.shtml

Monique Hains

Pétrole «sale» de l’Ouest sur la Rive-Sud: audiences publiques réclamées!

Déversement au Michigan, oléoduc 6Bd’Enbridge, juillet 2010

Maison de la culture:«YIN YANG» de l’artiste derenommée mondiale Michel BeaucageC’est avec fierté que la Ville deLongueuil accueille à la Maison de laculture, jusqu’au 11 mai prochain, cetteexposition de grande envergure, quiregroupe une série d’œuvres inédites etflamboyantes. Le vernissage de YinYang s’est déroulé le mercredi 19 marsà la Maison de la culture de Longueuil,en présence de la présidente de l’ar-rondissement du Vieux-Longueuil,France Dubé, de l’artiste MichelBeaucage et du commissaire de l’expo-sition, John K. Grande. Yin Yang célèbre l’union desforces masculines et féminines, les jeuxd’ombre de lumière, l’opposition entrele visible et l’invisible. Grâce à une uti-lisation particulière de l’acrylique et despapiers de riz, Michel Beaucage créedes effets de transparence et de fragilité.L’artiste a également mis au point unetechnique originale avec les papiers deriz sous forme de support. Empreintesd’un style oriental, ses œuvres tra-versent les cultures et les frontières, etinvitent le spectateur à participer à unevision allégorique et contemplative del’art.

«Comme disait le célèbre pein-tre Eugène Delacroix, le premier mérited’un tableau est d’être une fête pourl’œil. En ce sens, les tableaux de MichelBeaucage sont un cadeau pour noustous. Sa signature unique, ses jeux decouleurs et de lumière; ce peintre est unmerveilleux ambassadeur de Longueuil.Nous pouvons être fiers que par sestoiles, non seulement il nous permettede voyager à travers le monde, maisqu’il permette aussi à notre culture derayonner partout sur la planète», adéclaré Caroline St-Hilaire, mairesse deLongueuil.

«Monsieur Beaucage, vous êtesun grand artiste, une richesse bien dechez nous. Votre présence ce soir estpour nous l’occasion de faire mentir levieil adage que nul n’est prophète enson pays ! Parce que vos œuvres ont tra-versé le temps et même les frontièrespuisqu’on connaît et reconnaît votre tra-vail aux quatre coins du monde, la Villede Longueuil est fière de vous ouvrirtoutes grandes les portes de sa Maisonde la culture!», a exprimé France Dubé,présidente de l’arrondissement duVieux-Longueuil.

Une exposition et un artiste trèsaccessibles au grand public Une rencontre citoyenne avecMichel Beaucage aura lieu le mercredi9 avril à 19 h suivie d’une visite com-mentée. Les samedis et dimanches 12 et13 avril ou 26 et 27 avril, et les 3 et 4mai, jeunes et adultes pourront par-ticiper à des ateliers intensifs sur latransparence et le relief du papier de rizet des pinceaux chinois à l’atelier del’artiste, situé à Longueuil. De plus, àl’occasion des Petits bonheurs, les pa-rents seront invités à participer à unatelier avec leurs enfants à la Maison dela culture. Tous les détails sur leshoraires, les adresses et les tarifs sontdisponibles au 450 463-7181 ou àlongueuil.ca.

L’entrée est libre. L’exposition estprésentée à la Maison de la culture,

au 300, rue Saint-Charles Ouest.galeries 461_1 - Impératrice II

Horaire habituel

Du lundi au vendredi: de 8 h 30 à 12 h

et de 13 h 15 à 16 h 30

Samedi et dimanche: de 12 h à 16 h 30

Horaire à l’occasion de Pâques

Du vendredi 18 au lundi 21 avril: de 11 h à 16 h

RenseignementsDirection des affaires publiques

et institutionnellesTéléphone: 450 463-7270

[email protected]

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Nos partenairesNos partenaires 11 27 MarS 2014

Journaliste-coordonnateur Maurice Giroux

Journaliste-caméraman Jacques Marchand

Journaliste Jonathan Archanbault

Secrétaire à la rédaction Judith Lefebvre

Infographie Dominic Paul

Impression Payette & Simms

Distribution Comité des bénévoles

Conseil d’administrationPour nous joindre

674, rue Saint-JeanLongueuil, QcJ4H 2Y4

Téléphone : (450) 677-2626Télécopieur : (450) 442-2663

Site Internet : www.pointsud.caCourriel : [email protected]

Point Sud est distribué en présentoirs dans l’agglomérationde Longueuil (Longueuil, Brossard, Boucherville, Saint-Lambert et Saint-Bruno-de-Montarville) et de porte-à-portedans certains quartiers de l’agglomération.

Les�opinions�émises�dans�le�journaln’engagent�que�leurs�auteurs.

Les�tribunes�libres�doivent�obligatoirement être�transmisespar�courrier�électronique�à�l’adresse�suivante :�

[email protected]

La�direction�se�réserve�le�droit�de�publier�des�extraits�seulement.

ISSN :�1496-824XDépôt�légal�–�Bibliothèque�nationale�du�Québec�2001

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Jean-Guy asselin trésorier

François-Pierre Blain administrateur

Maurice Giroux administrateur

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Pour en savoir davantage... • electionsquebec.qc.ca

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• 1 888 ÉLECTION (1 888 353-2846)

Les personnes sourdes ou malentendantes peuvent composer sans frais le 1 800 537-0644.

ÉLECTIONS GÉNÉRALES 7 AVRIL 2014

VOTE PAR ANTICIPATION : 30 ET 31 MARS DE 9 H 30 À 20 HVous avez reçu par la poste un avis indiquant le nom des personnes inscrites sur la liste électorale ainsi que le Manuel de l’électeur. Vous pouvez voter par anticipation à l’adresse indiquée sur cet avis. Apportez une des cinq pièces d’identité requises pour exercer votre droit de vote.

VOTE LE JOUR DE L’ÉLECTION : 7 AVRIL DE 9 H 30 À 20 HVous recevrez à votre domicile la carte de rappel vous indiquant l’adresse de votre bureau de vote ainsi que le nom des candidats en lice dans votre circonscription. Apportez une des cinq pièces d’identité requises pour exercer votre droit de vote.

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