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ADEMUB Info n°35 - Mai 2008 Une plate-forme de ferroutage à Brétigny pour quoi faire ? Annuellement, 365 millions de tonnes de marchandises circulent en l’Ile- Annuellement, 365 millions de tonnes de marchandises circulent en l’Ile- Annuellement, 365 millions de tonnes de marchandises circulent en l’Ile- Annuellement, 365 millions de tonnes de marchandises circulent en l’Ile- Annuellement, 365 millions de tonnes de marchandises circulent en l’Ile- de- de- de- de- de-France et chaque F rance et chaque F rance et chaque F rance et chaque F rance et chaque Francilien en consomme en moyenne 26 tonnes soit rancilien en consomme en moyenne 26 tonnes soit rancilien en consomme en moyenne 26 tonnes soit rancilien en consomme en moyenne 26 tonnes soit rancilien en consomme en moyenne 26 tonnes soit en volume 12 m3/an. Environ 85 % de ces marchandises voyagent par en volume 12 m3/an. Environ 85 % de ces marchandises voyagent par en volume 12 m3/an. Environ 85 % de ces marchandises voyagent par en volume 12 m3/an. Environ 85 % de ces marchandises voyagent par en volume 12 m3/an. Environ 85 % de ces marchandises voyagent par camions et il en résulte une saturation des routes. Mettre ces camions sur camions et il en résulte une saturation des routes. Mettre ces camions sur camions et il en résulte une saturation des routes. Mettre ces camions sur camions et il en résulte une saturation des routes. Mettre ces camions sur camions et il en résulte une saturation des routes. Mettre ces camions sur des trains, c’est du ferroutage. des trains, c’est du ferroutage. des trains, c’est du ferroutage. des trains, c’est du ferroutage. des trains, c’est du ferroutage. Les transporteurs routiers eux-mêmes réclamant le ferroutage, il était temps que des décisions soient prises et des projets engagés. Le Grenelle de l’Environnement aura sans doute été un facteur accélérant les prises de conscience. Le Schéma Directeur de l’Ile-de-France (SDRIF) prenant en compte cet accroissement du transport routier, affiche son intention de favoriser les voies d’eau, le rail et le transport combiné (aérien inclus). C’est ainsi que la société Réseau Ferré Français (RFF) a fait inscrire dans le Contrat Etat-Région son projet de plate-forme de ferroutage à Brétigny. Elle l’a également présenté au Conseil Général de l’Essonne. Deux liaisons de ce type fonctionnant déjà en France, RFF lance une étude de faisabilité pour un nouvel axe Nord-Sud assurant la liaison Hendaye - Lille. Le contournement de Paris se ferait par l’est (Grande Ceinture) et la desserte de l’Ile- de-France serait assurée par la plate-forme de Brétigny. A noter que le choix final sera fait par le Ministre des Transports. Comment cela fonctionne Comment cela fonctionne Comment cela fonctionne Comment cela fonctionne Comment cela fonctionne La plate-forme de 600 m sur 60 m (4 ha environ) serait réalisée à l’emplacement de l’ancienne gare de triage de Brétigny en limite de La Norville. Dans l’axe de cet ouvrage, une seule voie serait conservée pour l’accès des trains et leur chargement de camions. Leurs provenances ? Lille (soit la Belgique, les Pays-Bas, les Pays Baltes, l’Angleterre, etc.) et Hendaye (soit tout le Sud-Ouest, l’Espagne, le Portugal, le Maroc, etc.). Le trafic étant estimé à 10 trains par jour environ, contenant chacun 22 gros camions ou 40 « petits », cela donnerait un déchargement à Brétigny de 400 camions/jour maximum. Le déchargement d’un train complet prenant 30 minutes à une heure, RFF étudie actuellement un ajustement horaire permettant une bonne répartition du trafic sur 24 heures. Quelques chiffres… L’Ile-de- ’Ile-de- ’Ile-de- ’Ile-de- ’Ile-de-France, rance, rance, rance, rance, c’est... c’est... c’est... c’est... c’est... - 19 % de la population nationale - 29 % du PIB - 2,2 % du territoire - 900 habitants au km² (20 000 dans Paris intra-muros) - 365 Mt de marchandises échangées/an dont : - 39 % en interne - 39 % avec l’extérieur - 22 % en transit (périphérique, francilienne, grande ceinture ferroviaire, Roissy…) Chaque Francilien « consomme » 26 t de marchandises par an Répartition actuelle des modes Répartition actuelle des modes Répartition actuelle des modes Répartition actuelle des modes Répartition actuelle des modes de transport de transport de transport de transport de transport : Route : 85 % Rail : 8 % Voies d’eau : 3,5 % (dont 90 % de matériaux) Air : 3,5 % (dont 50 % dans les soutes des avions de ligne) Le Havre, port maritime de l’Ile-de- France, traite 3 % seulement des transports par rail, contre 30 % respectivement pour Anvers et Rotterdam. Emissions de gaz à effet de serre Emissions de gaz à effet de serre Emissions de gaz à effet de serre Emissions de gaz à effet de serre Emissions de gaz à effet de serre (GES) : (GES) : (GES) : (GES) : (GES) : Part des transports en France : 26 % (en augmentation), dont Route : 92 % Air : 3,3 % Rail : 0,64 % 5 Mettre les camions sur des trains : quelle excellente idée !

Une plate-forme de ferroutage à Brétigny L’Ile-de …ademub.asso.fr/IMG/pdf/ademub_info_080515/ferroutage.pdf · 2008-07-25 · ferroviaire, Roissy ... réduisez votre consommation

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ADEMUB Info n°35 - Mai 2008

Une plate-forme de ferroutage à Brétignypour quoi faire ?

Annuellement, 365 millions de tonnes de marchandises circulent en l’Ile-Annuellement, 365 millions de tonnes de marchandises circulent en l’Ile-Annuellement, 365 millions de tonnes de marchandises circulent en l’Ile-Annuellement, 365 millions de tonnes de marchandises circulent en l’Ile-Annuellement, 365 millions de tonnes de marchandises circulent en l’Ile-de-de-de-de-de-FFFFFrance et chaque France et chaque France et chaque France et chaque France et chaque Francilien en consomme en moyenne 26 tonnes soitrancilien en consomme en moyenne 26 tonnes soitrancilien en consomme en moyenne 26 tonnes soitrancilien en consomme en moyenne 26 tonnes soitrancilien en consomme en moyenne 26 tonnes soiten volume 12 m3/an. Environ 85 % de ces marchandises voyagent paren volume 12 m3/an. Environ 85 % de ces marchandises voyagent paren volume 12 m3/an. Environ 85 % de ces marchandises voyagent paren volume 12 m3/an. Environ 85 % de ces marchandises voyagent paren volume 12 m3/an. Environ 85 % de ces marchandises voyagent parcamions et il en résulte une saturation des routes. Mettre ces camions surcamions et il en résulte une saturation des routes. Mettre ces camions surcamions et il en résulte une saturation des routes. Mettre ces camions surcamions et il en résulte une saturation des routes. Mettre ces camions surcamions et il en résulte une saturation des routes. Mettre ces camions surdes trains, c’est du ferroutage.des trains, c’est du ferroutage.des trains, c’est du ferroutage.des trains, c’est du ferroutage.des trains, c’est du ferroutage.

Les transporteurs routiers eux-mêmes réclamant le ferroutage, il était temps quedes décisions soient prises et des projets engagés. Le Grenelle de l’Environnementaura sans doute été un facteur accélérant les prises de conscience.

Le Schéma Directeur de l’Ile-de-France (SDRIF) prenant en compte cet accroissementdu transport routier, affiche son intention de favoriser les voies d’eau, le rail et letransport combiné (aérien inclus). C’est ainsi que la société Réseau Ferré Français(RFF) a fait inscrire dans le Contrat Etat-Région son projet de plate-forme deferroutage à Brétigny. Elle l’a également présenté au Conseil Général de l’Essonne.

Deux liaisons de ce type fonctionnant déjà en France, RFF lance une étude defaisabilité pour un nouvel axe Nord-Sud assurant la liaison Hendaye - Lille. Lecontournement de Paris se ferait par l’est (Grande Ceinture) et la desserte de l’Ile-de-France serait assurée par la plate-forme de Brétigny. A noter que le choix finalsera fait par le Ministre des Transports.

Comment cela fonctionneComment cela fonctionneComment cela fonctionneComment cela fonctionneComment cela fonctionneLa plate-forme de 600 m sur 60 m (4 ha environ) serait réalisée à l’emplacement del’ancienne gare de triage de Brétigny en limite de La Norville. Dans l’axe de cetouvrage, une seule voie serait conservée pour l’accès des trains et leur chargement decamions.Leurs provenances ? Lille (soit la Belgique, les Pays-Bas, les Pays Baltes, l’Angleterre,etc.) et Hendaye (soit tout le Sud-Ouest, l’Espagne, le Portugal, le Maroc, etc.).

Le trafic étant estimé à 10 trains par jour environ, contenant chacun 22 gros camionsou 40 « petits », cela donnerait un déchargement à Brétigny de 400 camions/jourmaximum.Le déchargement d’un train complet prenant 30 minutes à une heure, RFF étudieactuellement un ajustement horaire permettant une bonne répartition du trafic sur24 heures.

Quelques chiffres…

LLLLL’Ile-de-’Ile-de-’Ile-de-’Ile-de-’Ile-de-FFFFFrance,rance,rance,rance,rance,c’est...c’est...c’est...c’est...c’est...

- 19 % de la population nationale- 29 % du PIB- 2,2 % du territoire- 900 habitants au km² (20 000dans Paris intra-muros)- 365 Mt de marchandiseséchangées/an dont :

- 39 % en interne- 39 % avec l’extérieur- 22 % en transit (périphérique,francilienne, grande ceintureferroviaire, Roissy…)

Chaque Francilien « consomme »26 t de marchandises par an

Répartition actuelle des modesRépartition actuelle des modesRépartition actuelle des modesRépartition actuelle des modesRépartition actuelle des modesde transportde transportde transportde transportde transport :Route : 85 %Rail : 8 %Voies d’eau : 3,5 % (dont 90 % dematériaux)Air : 3,5 % (dont 50 % dans lessoutes des avions de ligne)

Le Havre, port maritime de l’Ile-de-France, traite 3 % seulement destransports par rail, contre 30 %respectivement pour Anvers etRotterdam.

Emissions de gaz à effet de serreEmissions de gaz à effet de serreEmissions de gaz à effet de serreEmissions de gaz à effet de serreEmissions de gaz à effet de serre(GES) :(GES) :(GES) :(GES) :(GES) :Part des transports en France : 26 %(en augmentation), dontRoute : 92 %Air : 3,3 %Rail : 0,64 %

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Mettre les camions sur des trains :quelle excellente idée !

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La nouvelle organisation du trafic ferré se ferait donc sur 3 faisceaux : le ferroutage,les grandes lignes et le RER C.

Où et pourquoi ?Où et pourquoi ?Où et pourquoi ?Où et pourquoi ?Où et pourquoi ?Avantage de ce projet : le site existe déjà à Brétigny et RFF est déjà propriétaire dusol ce qui pourrait éviter une enquête publique. A noter que les équipements demanutention restant propriété des fabricants, il y a obligation de bon fonctionnementmais possibilité d’emplois locaux. Outre Brétigny, le site d’Artenay (au nordd’Orléans) avait aussi été évoqué mais il n’y a pas l’emprise suffisante et les coûtsseraient plus élevés de 33%.Il y aurait un autre site possible à l’Est de Paris en limite de Seine-et-Marne. Celui-ci aurait la préférence des transporteurs mais comme RFF doit demander les « sillonshoraires » avec 2 années d’avance, les dés sont probablement déjà jetés.

L’étude de faisabilité pour Brétigny serait lancée en juillet 2008. Compte tenu destravaux nécessaires et du montage des futurs équipements, les premiers trainspourraient arriver vers 2010.Sur le plan environnemental, le projet présenterait plusieurs avantages :• Trains à traction électrique (alors que ceux desservant les entrepôts brétignolais

de Danone et Coca-Cola sont, pour le moment du moins, à traction Diesel)• Réalisation d’une étude d’impact avec mesures compensatoires,• Wagons de « nouvelle génération », ce qui réduirait notablement le bruit par

rapport aux wagons actuels.

Où passerOù passerOù passerOù passerOù passeront les 400 camions ?ont les 400 camions ?ont les 400 camions ?ont les 400 camions ?ont les 400 camions ?Vous l’aurez compris, le ferroutagepermet de diminuer notablement lenombre de camions (au moins sur lesautoroutes) et de réduire ainsi lapollution.Toutefois, nous avons beaucoup insistéauprès de RFF sur les conséquences dece projet sur le trafic local. Le réseauroutier environnant semble très

nettement insuffisant pour absorber quotidiennement 400 camions supplémentaires.En effet, tous devraient emprunter la RD19 avant de rejoindre l’A6 à l’Est (via laFrancilienne) ou l’A10 à l’Ouest (via la Francilienne ou des routes réservées autrafic local).

Nous avons obtenu que ces problèmes fassent l’objet d’un développement particulierdans « l’étude de faisabilité » et demandé que l’ADEMUB soit consultée dans lecadre de cette étude.

CAMPAGNE 2008CONTRE LE RECHAUFFEMENT CLIMATIQUE

COMMENT AMPLIFIER LE MOUVEMENT ?

Des dates à retenir

Dimanche 18 mai, sur le marché de BrétignyExposition, distribution du bulletin ADEMUB INFO, dialogue avec leshabitants sur la démarche éco-citoyenne : comment chacun de nous peutréduire ses émissions de gaz à effet de serre et économiser les énergiesfossiles sans alourdir son budget.

Samedi 6 septembre, Forum des associations, salle Maison NeuveSur le stand de l’ADEMUB : les nouveautés de son exposition,démonstrations de matériel, présentation de la campagne d’automne et deses diverses manifestations.

Semaine du 13 au 18 octobre, Lieux divers à travers la villeCe sera le point fort de notre campagne. Des manifestations en continu, undialogue permanent avec les habitants.Théme : pourquoi et comment habiter et circuler écolo dans Brétigny(Le programme détaillé sera présenté au Forum des associations, enseptembre).

Emeutes de la faim :chronique d’un désastre

annoncé

Brèves...

La pénurie alimentaire et la flambéedes prix (multipliés par 2 ou 3 en quelquesannées) qui frappent le monde entier vontprovoquer, selon le FMI, la mort decentaines de milliers, voire de millions depersonnes supplémentaires dans lesannées à venir (1). Dans 37 pays aumoins, on se trouve face à une situationd’urgence alimentaire. Les stocks sont auplus bas depuis 25 ans et vont baisserencore de 5 % en 2008.Parmi les causes, citons l’insécurité et lesguerres, l’exode rural, le réchauffementclimatique qui entraîne une sécheressecroissante et limite les productionsalimentaires, alors que la populationmondiale augmente (6 milliardsaujourd’hui, 9 milliards en 2050). S’yajoute la prolifération de la culture desoja et de colza OGM dans plusieurspays (Brésil, Argentine, Paraguay,Espagne…) pour nourrir le bétail despays riches au détriment des productionsalimentaires locales. De plus, 100 millions de tonnes decéréales servent à fabriquer chaque annéedes agrocarburants, aux USA, en Europeet au Japon principalement, ce quicontribue à aggraver la pénurie. Etpourquoi cela s’arrêterait-il, puisque, endépit de la flambée des prix du pétrole, lesexperts du FMI prévoient que le nombrede voitures dans le monde passera de 600millions d’unités aujourd’hui à 2,9milliards en 2050, principalement à causede l’équipement des pays dits« émergents » comme la Chine et l’Inde.Comme il y aura de moins en moins depétrole et que les nouvelles technologiesseront loin de répondre à la demande àdes prix abordables, on misera de plus enplus sur les agrocarburants, comme lacanne à sucre ou l’huile de palme, parexemple, dont la production se substitueà celle des cultures vivrières et à lasauvegarde des forêts tropicales (Brésil,Indonésie, Congo…).

ADEMUB Info n°35 - Mai 2008

Conclusion : le carburant des riches (dontnous sommes) et la nourriture de leursbêtes à viande seront responsables de lamort de faim de millions d’êtres humains,de migrations climatiques massives et deconflits graves..

Alors, refusez les agrocarburants !Refusez les OGM ! Mangez bio etréduisez votre consommation de viande !Privilégiez les transports en commun,pratiquez la marche à pied et le vélo !

1 – Selon la FAO, 25 000 personnesmeurent de faim chaque jour, soit plus de9 millions de morts par an, principalementdes enfants.

Un plan vélo à Brétigny

Tout un chacun a pu constaterqu’un certain nombre d’aménagementscyclables ont été réalisés dans notre ville.Certains d’entre eux sont satisfaisants,d’autres moins, voire nettement moins.Ils sont les prémices d’un véritable« plan communal des liaisons douces ».Une ébauche avait été réalisée en 2006 etfait l’objet d’une première concertationentre la Ville et l’ADEMUB.

Aujourdhui, il importe de finaliserce plan. L’ADEMUB ayant un certainnombre de propositions à avancer, tantau niveau des itinéraires que des typesd’aménagements, nous demandons quele travail de concertation continue et queles itinéraires les plus pertinents soientfixés, puis aménagés dans les mois et lesannées à venir.

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La RD 19 sera-t-ellefranchissable par les

cyclistes et les piétons àMaison Neuve ?

Les travaux de doublement de la RD 19(reliant RN20 et Francilienne)progressent. L’aménagement desgigantesques échangeurs de Marolles esten bonne voie d’achèvement. Impossible,pour les nombreux cyclistes, avec cettenouvelle infrastructure, de traverserdésormais la RD 19 pour atteindre lapiste cyclable (encore à construire)longeant la départementale de l’autrecôté, et de rejoindre ainsi le sud dudépartement..La solution, prévue dès 2003 à lademande des associations dont la FCDE*,consistait en l’installation d’un passagesemi-enterré avec remblai, ceci afin delimiter les risques d’inondation etd’assurer la sécurité des usagers isoléshésitant à s’aventurer dans un sous-terrain éclairé artificiellement.Or, le passage situé entre Auchan et lerond-point de Marolles (appelé P15) estaujourd’hui pratiquement achevé. Mais,grave inconvénient, celui-ci est traité en

La première partie de l’aménagementdes abords de la gare de Brétigny, côtéest, est terminée. Quelques problèmesdemeurent cependant qu’il faudra biencorriger, comme la présence de ressautsexcessifs aux traversées de chaussée et enbordure du parvis, l’exiguïté des placesde stationnement handicapés, l’absence

Aménagement des abordsde la gare (suite)

de marquage pour l’accès des vélos par larue d’Estienne d’Orves…et le non respectdes règles de circulation et destationnement de la part d’automobilistesindélicats. La seconde phase des travaux,côté ouest, va commencer courant mai etdurer jusqu’au mois de juillet. Un pointdélicat : l’aménagement du carrefourClause/Brossolette pour lequel le projetde la gare devra s’harmoniser avec celuide la ZAC des Sorbiers. Il est prévu, àcet endroit, un plateau surélevé à prioritépiétonne. En ce qui nous concerne, nousdemandons que, sur toute cette zone, quisera probablement aménagée en zone 30,la priorité soit donnée aux bus et auxcirculations douces. Les cyclistes n’ontpas vocation à circuler sur les trottoirs,sauf rares exceptions. Nous demandonsque ceux-ci empruntent le couloir de buspour accéder au garage à vélos placé prèsde l’entrée de la gare.

sous-terrain et en permanence inondé...Nous nous sommes inquiétés de cettesituation auprès du Conseil général.Voici la réponse que nous avons reçue :« La solution que vous évoquez n’a pasété retenue en raison de l’importantsurcoût et de l’impact environnementalque représentait le remblai de la RD 19au droit des ouvrages. Afin que lespassages circulations douces soientmaintenus en permanence hors d’eau, jevous confirme que chaque ouvrage seraréalisé en cuvelage étanche en fonctiondes relevés piézométriques (NDLR :mesurant la compression de l’eau) lesplus contraignants. Un équipementhydroélectrique évacuera les eaux deruissellement de pluie. »Cette réponse nous étonne. Le problèmede surcoût invoqué ne semble pas seposer pour les aménagements destinés àfaciliter partout le passage des voitures.De même, l’impact environnemental, quin’apparaît pas rédhibitoire, ne semblepas non plus poser de problème, ailleurs,pour les ouvrages routiers. Ainsi, àhauteur de Vert-le-Grand, il existe unpassage inférieur avec remblai de ce typepour voitures dont l’impactenvironnemental n’a, semble-t-il, suscitéaucune interrogation. Enfin, chacun saitque les nombreux passages sous-terrainsexistants, souvent mal éclairés, sales,tagués, malodorants et inondés en cas depluie, deviennent fréquemmentimpraticables, car ils entretiennent chezles usagers un sentiment d’insécurité.Et qui peut nous assurer que, dans cesecteur où l’eau est partout à fleur deterre, le matériel hydroélectriqueprésentera en permanence et sur le longterme l’efficacité voulue ?

*Fédération pour les circulationsdouces en Essonne, dont l’ADEMUB estmembre fondateur.