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La lettre de librairiedialogues.fr N°144 JANV 2016 Toute l'équipe de Dialogues vous souhaite à toutes et à tous une très belle année 2016 Illustration réalisée par Alain Robet, tirée du livre Le côté gauche de la plage, de Catherine Cusset.

une très belle année 2016

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Page 1: une très belle année 2016

Janvier 2016

La lettre de

librairiedialogues.fr

Toute l'équipe de Dialogues

vous souhaite à toutes et à tous

une très belle année 2016

remplie de rencontres littéraires et de belles découvertes !

N ° 1 4 4 janv 2016

Toute l'équipe de Dialogues

vous souhaite à toutes et à tous

une très belle année 2016

Illustration réalisée par Alain Robet, tirée du livre Le côté gauche de la plage, de Catherine Cusset.

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En route pour 2016 !

nous espérons que cette nouvelle année sera pour vous remplie de petites joies et de grands bonheurs, de curiosité insatiable, de découvertes multiples et d’émotions littéraires. Il nous semble essentiel que le livre et la lecture nous accompagnent au quotidien dans la compréhension de notre monde, et nous aspirons aujourd’hui plus que jamais à ce que Dialogues soit un lieu de débats, d’échanges, de discussions, d’interrogations et d’écoute.

au plaisir de vous y retrouver.

L’équipe de la librairie Dialogues.

Dialogues littérairesSur Tébéo, dans notre émission Dialogues littéraires, retrouvez : Les interviews de Boualem Sansal et René Perez. Les conseils de lectures des libraires.

Les rencontres de janvier

Les rencontres au café

Les conseils des libraires

Les éditions Dialogues

Dialogues Musiques

Focus sur les Éditions Antidata

Exposition au café

Les dédicaces de janvier

Les enfants de Dialogues

21

040615

1618

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03

20

« Si au départ je peux avoir un point de vue quand j’écris un roman, en général ça dure un ou deux mois. À partir de là, le roman est une composition de voix, des voix différenciées et singulières qui sont à orchestrer. (…) Il faut se taire pour laisser parler cette composition et ce montage. »

Hédi Kaddour auteur du roman Les Prépondérants Éd. Gallimard

Édi t

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Lettre de Dialogues Janvier 20163

Les rencontres de janvier

JeaN tirillyEXPO

Jeudi 7 janvier I 18 h

mÉDiasMarion van RenterghemFog. Don Juan du pouvoir Éd. Flammarion

Vendredi 8 janvier I 18 h

LiTTÉraTurEarnaud Le GuernAdieu aux espadrilles Éd. du Rocher

Samedi 9 janvierDe 14 h à 15 h 30

rÉuniOn cLub aDO

Mercredi 13 janvier I 18 h

HisTOirEjean-Christophe Fichou, Yves Coativy, Youenn Le Prat, Pol vendeville11 batailles qui ont fait la Bretagne Éd. Skol Vreizh

Vendredi 15 janvier I 18 h

JusTicEPatrick MaisonneuveJustice et politique. Le couple infernal Éd. Plon

Samedi 16 janvierÀ partir de 14 h 30

DÉDicacE - bDBertrand Galic & Marc LizanoLe Cheval d’Orgueil Éd. Soleil

Mardi 19 janvier I 18 h

sOciÉTÉBérangère LepetitUn séjour en France. Chronique d’une immersion Éd. Plein jour

Jeudi 21 janvier I 18 h

EnTrEPrisEjean-Christophe RauzyManagement Humanum Est Éd. Société des Écrivains

Vendredi 22 janvier I 18 h

ÉcOnOmiELoïk Le Floch-PrigentLa bataille de l’industrie Éd. J.-M. Laffont éditeur

Samedi 23 janvierDe 10 h à 11 h

LEcTurE à HauTE vOiXÀ destination des 3-6 ans

Samedi 23 janvierÀ partir de 14 h 30

DÉDicacE - HisTOirEBernard BoudicUn château en Bretagne Éd. Coop Breizh

Jeudi 28 janvier I 18 h

gÉOPOLiTiquETable ronde Géopolitiques 2016« La géopolitique du mal : la construction de l’ennemi »

Vendredi 29 janvier I 18 h

HisTOirEaudrey PulvarLibres et insoumis. Portraits d’hommes singuliers Éd. La Martinière

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Lettre de Dialogues Janvier 20164

Focus sur les éditions antidata

Depuis 2004, les éditions antidata se sont donné pour mission de publier exclusivement des textes de fiction courts : nouvelles, lettres, dialogues, réunis en recueils collectifs ou individuels que nous vous invitons à découvrir.

Entretien avec Olivier salaünLes éditions antidata ont été créées en 2004. Pourriez-vous nous racon-ter la naissance de cette belle mai-son, spécialisée dans le texte court ?

Avant d’être une maison d’édition, Antidata était une revue web, née en 1997, et déjà spécialisée dans le texte court, et même très très court, puisqu’à cette époque le but était de publier des textes à lire sur écran, la revue ne disposant pas de version papier. Mais la lassitude nous a gagné, au bout de quelques années, devant ce support sans matérialité ni assise… Bref, en 2004, nous avons décidé d’abandonner la revue et de créer une maison d’édition qui ne publierait que des nou-velles et autres textes de fic-tion courts, autrement dit la veuve et l’orphelin de l’édi-tion française. Bon, on ne se prend pas pour autant pour de preux chevaliers !

comment s’organisent ces édi-tions ? qui y travaille ? quels sont vos rôles ? sont-ils bien circonscrits ou plutôt transversaux ?

Nous sommes deux. Pour l’essentiel, c’est-à-dire le choix des textes et les cor-rections que nous y apportons parfois avec les auteurs, on travaille ensemble. Pour ce que nous ne pouvons faire nous-mêmes faute des compétences requises,

nous faisons appel à des collaborateurs extérieurs. Nos couvertures par exemple, sont mises en forme par l’éditeur de Zinc Éditions, qui est un très bon graphiste. Quant au travail de diffusion et de distri-bution nous l’avons confié à une jeune structure : Amalia Diffusion.

combien de titres publiez-vous à l’année et comment se dessine votre ligne éditoriale ?

Nous publions deux ou trois livres par an, dont au moins un recueil collectif théma-

tique. Notre ligne éditoriale se dessine malgré nous ! Sans que cela soit

intentionnel, il semble qu’une certaine personnalité se dé-gage, chemin faisant, du ca-talogue. On doit bien admettre notre attrait constant pour l’humour, fût-il très noir, notre

appétence pour une forme de décalage vis-à-vis de la réalité, et la

recherche d’une certaine saveur ou origi-nalité stylistique.

En dehors des recueils collectifs et des re-cueils de nouvelles individuels, nous avons une collection, illustrée, qui rassemble des textes dont le format n’est pas la nouvelle mais le dialogue, la lettre ou de très courts récits, et qui ont pour cadre le monde du travail, abordé de façon humoristique. Le dernier en date, Cosmic jobs, de Romain

On doit bien admettre notre attrait constant pour l’humour, fût-il très noir

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Janvier 2016

Protat, illustré par Emmanuel Gross, traite des problèmes professionnels de caté-gories particulières de travailleurs : super héros, gourous, cosmonautes, canards de laboratoire ou écrivains de SF !

Nous éditons aussi des « novelas », de longues nouvelles, publiées à part. Par exemple Haine 7, de Jean-Luc Manet, une nouvelle très noire et très rock (le rock fait un peu partie de notre ligne éditoriale, sans doute en raison du nombre anormalement élevé de musiciens qui traînent autour et même à l’intérieur de la maison d’édition…).

quels sont les livres qui ont particulièrement marqué votre maison depuis sa création ?

Il faut mentionner les deux petits recueils jumeaux de lettres de motivation et d’en-tretien d’embauche, Dans l’attente d’une réponse favorable et Il y a un trou dans votre cv. Ils sont un peu le fer de lance de la maison en termes de ventes. On les ré-imprime régulièrement.

Le recueil Noche triste de Stéphane Mon-not, qui a reçu un prix. C’est un recueil au-quel on est particulièrement attachés car on suit l’auteur depuis le début. Il avait aupa-ravant participé à plusieurs de nos recueils collectifs. On apprécie beaucoup son style direct et ses histoires un peu tordues. Dans le même registre d’écriture, mais en plus sombre, on a récemment sorti le recueil À pleines dents la poussière, de Stéphane Le Carre, qui parle beaucoup et très bien de la Bretagne, entre autres choses…

Enfin, l’auteur de notre dernière parution, Laurent Banitz, est aussi un de nos fidèles « pensionnaires », puisque son premier re-cueil, Au-delà des halos, vient après plu-sieurs textes dans les recueils collectifs. C’est un orfèvre en étrangeté pernicieuse…

Parmi les recueils collectifs, pour finir, c’est celui qui avait le thème le moins littéraire a priori, qui a suscité le plus d’intérêt : Temps additionnel, sur le foot. Le plus récent de ces recueils, Terminus, paru cette année, est une très bonne cuvée, malgré son thème moins porteur : « le dernier ».

Gilles Marchand & Philippe Bernard Dans l’attente d’une réponse fa-vorable. 24 lettres de motivation

Vous rêvez d’un emploi d’ex-plorateur à mi-temps. Vous voudriez devenir un super héros. Une œuvre d’art. Un

ange. Un cheveu. Vos désirs sont fous et vos plans de carrière hors normes. Tout cela est bien joli, mais avez-vous écrit votre lettre de motivation ?

Olivier Salaün & Philippe Bernard il y a un trou dans votre cv.

À travers 26 entretiens d’embauches fictifs et délirants, Olivier Salaün épingle sans en avoir l’air

les travers du monde du travail.

Jusqu’ici tout va bienUn recueil de nouvelles collectif qui donne l’occa-sion à chacun des auteurs d’explorer ses phobies et angoisses : peur de la page

blanche, du vide, des araignées, etc.

Laurent Banitz au-delà des halos

Neuf nouvelles qui mettent en scène des personnages sou-dainement confrontés à des situations franchement incon-

cevables. Par petites touches souvent pleines d’humour, l’auteur dépeint, entre autres, le trouble d’un homme qui doit annoncer à ses proches qu’il est mort depuis plusieurs jours, ou encore la gêne considérable d’un acteur porno cata-pulté dans le cinéma d’auteur. On n’est jamais loin de l’éclat de rire, et pourtant, tout cela reste vaguement inquiétant…

q u E L q u E s P a r u T i O n s

i n c O n T O u r n a b L E s

Lettre de Dialogues 5 Janvier 2016

Page 6: une très belle année 2016

Lettre de Dialogues Janvier 20166

Jeudi 7 janvier I 18 h

rE nc OnTrE mÉD ias

van rEnTErgHEmmarion

Marion Van Renterghem est grand reporter au Monde. Prix Albert Londres, elle a obtenu le prix Françoise Giroud pour un portrait de FOG paru dans M, le magazine du Monde.

Franz-Olivier Giesbert : la plus grosse bête mé-diatique française. Suc-cessivement directeur du Nouvel Observateur, du Figaro, du Point, anima-teur à la télévision, pré-sent à la radio, membre de jurys littéraires, es-sayiste et écrivain, il tient tous les piliers du système médiatico-poli-tico-littéraire. Obsédé du pouvoir, il se vautre de-dans pour l’observer, le défier, se mesurer à lui, le détruire.

L’histoire de Franz-Oli-vier Giesbert est celle de la politique et des élites françaises. Celle d’un carnassier atypique, dont les proies s’appellent Mit-terrand, Chirac, Sarkozy, Villepin ou Hollande. Entre elles, un point commun : qu’elles soient flattées ou délaissées, toutes parlent de leur prédateur avec une passion anormale. Elles veulent lui plaire. Ce livre est l’histoire d’une ambition française, d’un Don Juan du pouvoir. Le mystère d’une séduction. Le roman de FOG.

Fog. Don juan du pouvoir Éd. Flammarion

bibLiOgraPHiE

Homère et Shakespeare en banlieue Éd. Grasset

Les Rescapés Éd. Philippe Rey

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Lettre de DialoguesJanvier 2016 Janvier 20167

bibLiOgraPHiE

Une âme damnée, Paul Gégauff : récit Éd. Pierre-Guillaume de Roux

Stèle pour Edern Éd. J. Picollec

Arnaud Le Guern est éditeur (Archipel, Fayard, Rocher), journaliste (Causeur, Figaro, Service littéraire) et écrivain.

Sur les rives du lac Lé-man, un homme et sa fiancée, Mado, réin-ventent une dolce vita à la française : petits luxes, douceur des choses et volupté. Mais la fête par-fois se teinte de tristesse. Les chansons de Sinatra, les volutes et les plaisirs de saison peinent à mas-quer les stigmates du pas-

sé, les incertitudes des lendemains. Il faudrait ne jamais quitter les bords de lac, suspendre le temps. L’homme et sa fiancée y parviendront-ils ?

Un roman d’amour, de légèreté et de mélancolie où passent les ombres de Sagan, Modiano et Fitzge-rald.

adieu aux espadrilles Éd. du Rocher

Vendredi 8 janvier I 18 h

LE guErnarnaud

rE nc OnTrE L i T T É r aT u r E

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Lettre de Dialogues Janvier 20168

Située sur les grandes routes du commerce ma-ritime, à l’extrême occi-dent de l’Ancien Monde entre Europe du Nord et du Sud, la péninsule armoricaine a constitué très tôt un enjeu géostra-tégique dans les rivalités internationales.

De l’Antiquité au XXe siècle, elle a été le théâtre de multiples conflits ar-més, d’affrontements, de batailles.

Les auteurs se sont effor-cés de faire une présenta-tion critique des sources,

de préciser les enjeux et les forces en présence, le déroulement des combats et les manières de com-battre. Enfin, ils se sont également attachés à étudier la mémoire de ces événements.

Certaines batailles ont marqué un tournant et sont devenues des « lieux de mémoire ». Plus gé-néralement, et c’est sans doute l’une des origi-nalités de la Bretagne, elles s’inscrivent dans la construction d’un « récit régional », qui fait l’objet de débats aujourd’hui.

11 batailles qui ont fait la Bretagne Éd. Skol Vreizh

Mercredi 13 janvier I 18 h

rE nc OnTrE Hi sTOirE

FicHOuJean-christophe

vEnDEviLLEPol

LE PraTYouenn

cOaTivYYves

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Lettre de DialoguesJanvier 2016 Janvier 20169

Patrick Maisonneuve compte parmi les avocats les plus puissants de France. Depuis les années 80, il a plaidé dans les plus grands procès : affaire Urba, écoutes de l’Elysée, sang contaminé, Bygmalion...

Défenseur d’Henri Emma-nuelli et de Pierre Bérégovoy hier, de l’agence Bygmalion aujourd’hui, maître Patrick Maisonneuve a pu observer de près les relations tumul-tueuses qu’entretiennent le pouvoir politique et l’autorité judiciaire.

Il en raconte la vie intime, pour mieux montrer com-bien, en quelques décen-nies, la donne a changé. Quand il défend les in-dépendantistes corses, dans les années 80, cer-tains juges d’instruction se mettent au garde-à-vous quand ils reçoivent un ap-pel du ministère de la Jus-tice. Puis vient le temps des « affaires ». Des magistrats, ivres de leur nouveau pou-voir et grisés par la célébri-té, sont prêts à tout pour

« aligner » les puissants. Les politiques ripostent mais d’une manière aussi ma-ladroite qu’inefficace. Des excès qui ont pu conduire à un drame tel que le suicide d’un ancien Premier mi-nistre, sur lequel il a décidé de dire toute la vérité.

Les relations entre poli-tique et justice, assure-t-il, sont désormais apaisées. Ce qui n’empêche pas intrigues, manœuvres et calculs en tout genre.

Ce récit de première main, où l’on voit en action des gardes des Sceaux, des hommes d’État et des ma-gistrats lancés dans un jeu d’enfer, permet d’analyser les progrès - encore per-fectibles - accomplis par la démocratie française.

justice et politique. Le couple infernal Éd. Plon

Vendredi 15 janvier I 18 h

maisOnnEuvEPatrick

rE nc OnTrE J u s T i c E

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Lettre de Dialogues Janvier 201610

Mardi 19 janvier I 18 h

rE nc OnTrE sOc iÉ TÉ

LEPETiTbérangère

Bérangère Lepetit est née en 1981 à Rouen. Elle est reporter au Parisien/Aujourd’hui en France.

« J’ai plongé sans me po-ser de questions, je me disais que je verrais bien en route. Pour l’instant, le choc est rude. Je suis ve-nue pour être quelqu’un d’autre, l’espace d’un mois. Sortir de mon quo-tidien de journaliste à Pa-ris. Quatre semaines off, c’est ce que m’a octroyé, sans trop de peine, mon employeur. Un mois, c’est très court mais aussi in-finiment précieux pour découvrir ce pays que j’avais l’impression de connaître. Et qui devenait soudain un peu étranger.

C’est mon premier jour à l’usine. »

Qu’avons-nous encore en commun ? Sommes-nous condamnés à vivre enfermés chacun dans sa case, derrière ses frontières sociales, régio-nales, culturelles ? Alors que Paris était secoué par les attentats, en ce mois de janvier 2015 où la France se posait cruellement la question de son unité, Bérangère Lepetit se faisait engager comme ouvrière dans un abattoir breton. Un séjour en France, récit de cette expérience radicale, est un roman d’aventures au cœur du réel, un voyage dans l’étrange ailleurs qu’est notre pays, tel que nous ne savons plus le voir.

Un séjour en France. Chronique d’une immersion Éd. Plein jour

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Lettre de DialoguesJanvier 2016 Janvier 201611

rauzYJean-christophe

Jean-Christophe Rauzy, comédien, écrivain, ancien directeur de centre culturel et conseil auprès d’entreprise, pose un autre regard sur l’homme « dirigeant » et sa capacité à se réaliser dans la vie. Auteur de Ces cœurs nés liens à la Société des Écrivains, il est convaincu que le management de demain sera celui d’une approche humaine, créative et reposant sur le sens.

« On oublie que le manage-ment, c’est un homme qui manage et un homme qui est managé. On oublie en fait deux prépondérances. En premier lieu, le manager manage avec ce qu’il est et non avec ce qu’il doit être, et deuxièmement, pas be-soin d’être “grand clerc” pour l’affirmer, les deux, le manager et le managé, ont leur responsabilité dans l’existence d’une bonne relation. »

Un retour, somme toute, à l’essentiel, à la relation entre individus, voilà ce sur quoi appuient Louis

Orvain et Jean-Chris-tophe Rauzy dans cet essai qui parle avant tout de relations humaines et qui replace au cœur de celles-ci des concepts forts, tels que le bonheur, la confiance, l’épanouis-sement, la responsabilité... Riche de perspectives et d’exemples, ce texte de management échappe aux codes du genre et apporte, à sa manière didactique et claire, des outils intellec-tuels qui ne manqueront pas de redynamiser les rapports entre les acteurs de l’entreprise.

Management Humanum Est Éd. Société des Écrivains

bibLiOgraPHiE

Ces cœurs nés liens Éd. Société des Écrivains

Jeudi 21 janvier I 18 h

rE nc OnTrE E n T r E P r i s E

Page 12: une très belle année 2016

Lettre de Dialogues Janvier 201612

bibLiOgraPHiE

C’est parti pour durer ! Éd. Coop Breizh

Guide de la pêche à pied en Bretagne Éd. Coop Breizh

Le mouton noir Éd. Pygmalion

Granit Rosse Éd. Coop Breizh

Vendredi 22 janvier I 18 h

rE nc OnTrE É c O n O m i E

Loïk Le Floch-Prigent est né à Brest. Il fut notamment l’un des hommes clefs de l’économie française sous le second mandat de François Mitterrand. PDG de l’entreprise pétrolière Elf entre 1989 et 1993, puis président de la SNCF de 1995 à 1996. Il est aujourd’hui, après un parcours mouvementé, un auteur et expert reconnu en énergie.

On nous cache la véri-té sur les combats qui sapent notre industrie. Cette guerre de l’indus-trie, avertit Loïk Le Floch-Prigent, la France est tout près de la perdre. Parce que ses dirigeants ne l’ont pas livrée. Au grand jour, ils proclament la mobilisa-tion générale. En coulisse, ils désarment et hissent le drapeau blanc. Pour l’ancien président de Rhô-ne-Poulenc, d’Elf, de Gaz de France et de la SNCF, il faut cesser ce double jeu.

Et pourtant, cette guerre de l’industrie, la France peut la gagner. Loïk Le Floch-Prigent explique à quelles conditions et se-

lon quels modèles. Sur la foi de son expérience, mais aussi des témoi-gnages recueillis auprès d’industriels courageux qui, malgré l’hégémo-nie américaine et les bas salaires des pays émer-gents, portent haut nos couleurs. Chacun de ces grands ou petits patrons, connus ou méconnus, indique ses stratégies et solutions gagnantes.

En effet, à condition de s’affranchir de l’obscu-rantisme administratif, la France dispose de suffi-samment de ressources pour réussir le ressaisis-sement tant attendu.

La bataille de l’industrie Éd. J.-M. Laffont éditeur

LE FLOcH-PrigEnTLoïk

Page 13: une très belle année 2016

Lettre de DialoguesJanvier 2016 Janvier 201613

De «l’axe du mal» au «grand Satan», de «l’en-nemi du peuple» à la «cinquième colonne», les expressions ne manquent pas pour désigner l’en-nemi et continuent plus que jamais de retentir au XXIe siècle. C’est la figure de l’État Léviathan qui se dessine, figure pessimiste de la philosophie et dont la fonction essentielle se-rait de définir l’ennemi et d’assurer par là la cohé-sion de la nation.

Pour leur dixième édi-tion, les Géopolitiques de Brest proposent d’explo-rer, à travers le temps et l’espace, ce moment où l’autre, le voisin, l’étranger ou le concurrent devient un ennemi. Les meilleurs spécialistes se succède-ront pendant ces deux journées pour décrypter les processus de construc-tion de l’ennemi.

« La géopolitique du mal : la construction de l’ennemi »

2016Table ronde géopolitiques

Jeudi 28 janvier I 18 h

rE nc OnTrE g É O P O L i T i q u E

Rencontre organisée dans le cadre des Géopolitiques.

La 10e édition des Géopolitiques de Brest aura lieu les jeudi 28 et vendredi 29 janvier 2016, à l’UFR Lettres et Sciences Humaines de l’UBO.

De nombreux auteurs seront présents à cette occasion : Jean-Loup Amselle (anthropo-logue, EHESS), Pierre Conesa (haut fonctionnaire, essayiste), Muriel Paradelle (juriste, Université d’Ottawa), Hélène Harter (historienne, Université de Rennes II), Jean-Louis Margolin (historien, Université d’Aix-Marseille), David Cumin (juriste, Université de Lyon III), Bertrand Pauvert (juriste, Université de Nancy), Sylvain Crépon (politiste, Université François-Rabelais/Tours), Raphaël Liogier (politiste, IEP d’Aix).

Page 14: une très belle année 2016

14Lettre de Dialogues Janvier 2016 Lettre de Dialogues

Vendredi 29 janvier I 18 h

rE nc OnTrE Hi sTOirE

Audrey Pulvar a intégré l’école Supérieure de Journalisme de Paris dont elle sort major en 1994. Elle débute à Antilles Télévision, en Martinique. En 2003, elle rejoint France 3, puis iTÉLÉ en 2009. Aujourd’hui, elle présente le Grand JT et anime le débat On Ne Va Pas Se Mentir sur iTÉLÉ.

Audrey Pulvar raconte les hommes de sa vie : ceux qui l’ont construite, inspirée et encouragée sur le chemin de la liber-té. D’Alexandre Dumas à Jean-Michel Basquiat, en passant par Moha-

med Ali, Martin Luther King ou Jacques Brel, ces hommes sont des pion-niers, de grands solitaires et des visionnaires. Leur combat pour la liberté nous accompagne tou-jours.

Libres et insoumis. Portraits d’hommes singuliers Éd. La Martinière

PuLvaraudrey

bibLiOgraPHiE

Libres comme elles Éd. La Martinière

L’enfant-bois Éd. Mercure de France

Page 15: une très belle année 2016

Lettre de Dialogues Janvier 201615

jean Tirilly, peintre retrouvé

« Jean Tirilly fut un artiste hors du commun. Mal fagoté, sou-vent indigent, austère de corps et d’âme, il connut une exis-tence heurtée. Marin d’État dans sa jeunesse, il devint, après quarante ans, artiste en autodidacte, errant en Finistère. Sur un savoir original, il conçut un monde étrange, intermédiaire entre la réalité et l’imaginaire. Un univers de peintre, peuplé de têtes ovales, multipliées sans respect d’échelle, et d’yeux agrandis. De leur empilement, naît un espace que zèbrent des cous étirés, des bras démesurés, des mains tendues. Et, rouge fort, orange vif, jaune ou gris mauve, griffés d’accents verts : la couleur réjouit l’étrange spectacle ! Doit-on parler ici de talent, oser une once de génie ?

Il explorait, sans fadeur ni provocation, une terre bien à lui. Loin du visible, il sentait combien cet univers natif lui appartenait, estampillant ses travaux du terme codex, les numérotant en chiffres romains ! Sa vie s’est arrêtée à l’hôpital de Douarnenez, après une souffrance conti-nue ; l’œuvre demeure, abondante, multiforme, ignorée en Bretagne sinon d’amateurs éclairés et de galeristes courageux mais admirée en Suisse ou en Belgique. On peut engager le pari : dans un avenir proche, cet art libre et audacieux sera tenu comme l’un des jalons majeurs du XXe siècle finissant. Récompense posthume... »

René Le Bihan, ancien conservateur du musée des Beaux-arts de Brest.

exp

en ja

nv i

fév

TiriLLYJean

Lettre de Dialogues Janvier 201615

Les tableaux présentés sont tous de la première

période de l’œuvre de Tirilly, celle d'avant 1997.

Page 16: une très belle année 2016

Lettre de Dialogues Janvier 201616

gaLicbertrand

LizanOmarc

Samedi 16 janvier I À partir de 14 h 30

bD

Passionné d’Histoire et de Littérature, Bertrand Galic se lance en 2010 dans l’écriture de scénarios pour la bande dessinée. Parallèlement, il officie en tant que vice-président de l’associa-tion « Brest en Bulle ».Illustrateur pour la presse, l’édition jeunesse et la bande dessinée, Marc Lizano aime alterner les genres. À tra-vers une quarantaine d’ouvrages, il révèle une œuvre intimiste et sensible.

Le Cheval d’Orgueil Éd. Soleil

À l’heure de commémorer les 40 ans du Cheval d’Orgueil, Bertrand Galic et Marc Lizano proposent l’unique adaptation

en bande dessinée de ce best-seller. Récit autobiographique, le livre de Pierre-Jakez Hélias retrace l’enfance et l’adolescence d’un petit Breton du pays bigouden, entre la Première Guerre mondiale et le milieu des années 30. Avec lui, se révèlent les visages d’une famille, la personnalité d’un village, les contours d’une région. Tou-chés par la sensibilité qui émane du re-gard de l’enfant, Bertrand Galic et Marc Lizano ont souhaité revisiter un passé, un patrimoine en explorant, dépoussiérant et adaptant ce récit pétri de mystère, de rêve et d’aventure.

bernard bOuDic

Samedi 23 janvier I À partir de 14 h 30

HisTOirE

après des études d’histoire à l’UBO, Bernard Boudic a été journaliste à Ouest-France, à Brest et à Rennes. Il a vécu lui-même à Plaçamen où ses parents ont veillé sur le domaine pendant trente-trois ans.

Un château en Bretagne. Éd. Coop Breizh

Un château en Bretagne raconte l’histoire parfois mouvemen-tée du domaine de Plaçamen à Moëlan-sur-Mer (Finistère). D’abord propriété de l’abbaye

de Landévennec (depuis au moins le 11e siècle), les 200 hectares de ce domaine ont traversé les siècles et la Révolution jusqu’aux années 1960 sans être aucune-ment démembrés. Trois de ses proprié-taires ont tenu la mairie de Moëlan de 1815 à 1906. Ils y maintinrent une ferveur roya-liste et catholique qui connut son apogée en 1906 lors de l’inventaire des biens de l’église. Cette histoire, jusqu’à présent mé-connue, est celle de la fin d’un mode de vie, mais aussi d’un monde : elle est très sym-bolique des soubresauts et des tumultes qui ont accompagné dans l’Ouest le passage d’un fort sentiment royaliste au triomphe de la République. Le passage aussi du règne des grands propriétaires à l’émancipation de générations de paysans et d’ouvriers agricoles dont l’auteur est issu.

Les dédicaces de janvier

Page 17: une très belle année 2016

Lettre de DialoguesJanvier 2016 Janvier 201617

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usSamedi 9 janvier I De 14h à 15h30

JEunEs aDuLTEs

Club de lecture ado

rencontre autour du livre Partir, laisser, se trouver

d’adi alsaid (Éd. Hachette)

Un an après un accident de voiture, Leila, 17 ans, a perdu la mémoire et ne se souvient plus de sa famille. Alors qu’elle passe l’été sur les routes américaines, avec pour objec-tif final l’Alaska et ses aurores boréales, sa rencontre avec quatre jeunes gens change sa vision de la vie.

Un livre dans la veine de La face cachée de Margo, de John Green.

vous avez entre 14 et 17 ans et êtes intéressés par ce club de lecture ?

Remplissez le formulaire d’inscription disponible au rayon Jeunes Adultes de la librairie. Puis, rendez-vous le 9 janvier au café de la librairie pour partager vos lectures et en découvrir de nouvelles !

Samedi 23 janvier I De 10h à 11h

JEunEssE

il était une fois… #2Lecture à haute voix pour les petits

Suite au succès de notre première séance de lecture à haute voix pour les 3-6 ans, nous avons décidé d’en faire un rendez-vous mensuel. Le 23 janvier, c’est en étant guidés par la voix d’Anne que les petits (et leurs parents) se plongeront dans plusieurs histoires et dé-couvriront de beaux albums !

Événement gratuit 15 participants maximum Inscription par téléphone (02 98 44 25 85) ou au rayon jeunesse de la librairie.

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Littérature française

Philippe claudelL’arbre du pays Toraja Éd. Stock

Un cinéaste au mitan de sa vie perd son meilleur ami et réfléchit sur la part que la mort occupe dans notre existence. Entre deux femmes magnifiques,

entre le présent et le passé, dans la mé-moire des visages aimés et la lumière des rencontres inattendues, L’Arbre du pays Toraja célèbre les promesses de la vie.

Olivier rolinveracruz Éd. Verdier

« J’avais prolongé mon séjour à Veracruz tant qu’elle avait été là – je l’aurais prolongé jusqu’à la fin du monde, s’il n’avait tenu qu’à moi. Maintenant qu’elle

avait disparu, je le prolongeais dans l’es-poir de la retrouver, ou au moins d’ap-prendre quelque chose sur les raisons de sa disparition.

Un jour, un pli me parvint à l’hôtel, expédié par la poste, ne comportant aucune indi-cation de provenance, aucun mot d’ac-compagnement. Il contenait les quatre récits, brefs et terribles, qu’on va lire. »

sylvie germainÀ la table des hommes Éd. Albin Michel

Son obscure naissance au cœur d’une forêt en pleine guerre civile a fait de lui un enfant sauvage qui ne connaît rien des conduites humaines.

S’il découvre peu à peu leur complexité, à commencer par celle du langage, il garde toujours en lui un lien intime et pénétrant avec la nature et l’espèce animale, dont une corneille qui l’accompagne depuis l’origine.

À la table des hommes tient autant du fa-buleux que du réalisme le plus contempo-rain. Comme Magnus, c’est un roman han-té par la violence prédatrice des hommes, et illuminé par la présence bienveillante d’un être qui échappe à toute assignation, et de ce fait à toute soumission.

Olivier adamLa renverse Éd. Flammarion

Apprenant la mort de Jean-Fran-çois Laborde, ancien maire de son village natal, Antoine se voit contraint de replonger dans le drame qui a secoué sa famille

une dizaine d’années plus tôt.

Les conseils des libraires

Janvier 2016Lettre de Dialogues 18

à l’heure où nous imprimons cette lettre, nous connaissons le programme des parutions de janvier en littérature, mais nous n’avons pas encore reçu tous les livres. nous vous proposons donc une sélection des titres que nous attendons le plus. ceux dont les auteurs nous ont marqués par leurs précédents livres et dans les univers desquels nous serons ravis de nous replonger.

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Julia KerninonLe dernier amour d’attila Kiss Éd. Rouergue

À Budapest, Attila Kiss, 51 ans, travailleur de nuit hongrois, rencontre Theodora Babben-berg, 25 ans, riche héritière viennoise. En racontant la nais-

sance d’un couple, Julia Kerninon déploie les mouvements de l’amour dans ses bal-butiements. Car l’amour est aussi un art de la guerre, nous démontre-t-elle avec virtuosité dans son deuxième roman.

Lyonel TrouillotKannjawou Éd. Actes Sud

Dans la culture populaire d’Haïti, le mot kannjawou désigne, à l’origine, la fête, le partage. Mais à quelles ré-jouissances songer quand la souffrance, qui fait vieillir trop vite, accule à la résignation

jusqu’à détruire la solidarité des commu-nautés premières ? En convoquant avec éclat la dimension combative dont toute son œuvre porte la trace ardente, Lyonel Trouillot met ici en scène la tragédie d’un pays qui, sous la férule d’enjeux qui ne sont pas les siens, pris en otage par les inégalités, les jeux de pouvoir et la préca-rité, dérive dans sa propre histoire, privé de tout projet collectif rédempteur.

Jean EchenozEnvoyée spéciale Éd. Minuit

Constance étant oisive, on va lui trouver de quoi s’occuper. Des bords de Seine aux rives de la mer Jaune, en passant par les fins fonds de la Creuse, rien ne devrait l’empêcher

d’accomplir sa mission. Seul problème : le personnel chargé de son encadrement n’est pas toujours très bien organisé.

Édouard LouisHistoire de la violence Éd. Seuil

« J’ai rencontré Reda un soir de Noël. (…) Il m’a raconté l’histoire de son enfance et celle de l’arrivée en France de son père qui avait fui l’Algérie. (…) Vers six heures du matin,

il a sorti un revolver et il a dit qu’il allait me tuer. Il m’a insulté, étranglé, violé. (…)

En revenant sur mon enfance, mais aussi sur la vie de Reda et celle de son père, en réfléchissant à l’émigration, au ra-cisme, à la misère, au désir ou aux effets du traumatisme, je voudrais à mon tour comprendre ce qui s’est passé cette nuit-là. Et par là, esquisser une histoire de la violence. »

E.L.

Pierre assoulineGolem Éd. Gallimard

Soupçonné du meurtre de son ex-femme, Gustave Meyer, grand maître inter-national d’échecs, voit sou-dain sa vie basculer. En un instant, ce solitaire devient

un fugitif partout recherché. Une clé lui manque, qu’il part chercher en errant au cœur de la vieille Europe, deux femmes à ses trousses : Emma, sa propre fille qui essaie de l’aider, et Nina, chargée de l’en-quête policière. Meyer y parviendra-t-il à temps ? Sera-t-il assez solide pour faire face à la vérité qu’il va découvrir ?

Littérature traduite

Louise ErdrichLe pique-nique des orphelins Éd. Albin Michel

Une chronique familiale sur trois géné-rations et quarante années, qui démarre en 1932, quand Karl, 14 ans, et Mary, 11

Lettre de Dialogues Janvier 201619

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Olivier Polard vous invite à découvrir des figures de la chanson brestoise à travers des photographies tirées de Brest en chantant, paru aux éditions dialogues. D'Henry Ansquer à Fernand l'Éclair, un extrait d'histoire de la chanson brestoise défile en une dizaine de photographies.

Yan Le gat & Olivier PolardBrest en chantantQu’elle soit d’amour ou de marine, contestataire ou grivoise, entonnée dans la rue ou dans un cabaret, en solo ou en groupe, la chanson est constitutive de l’identité des Brestois, comme la mer, comme le vent, comme la pluie...

jeannette Bouilliol Jeune chanteuse

du patronage laïque de Recouvrance (1933)

ans, abandonnés par leur mère, partent pour le Dakota du Nord afin de rejoindre leur tante et retrouver leur plus jeune frère nouveau-né, enlevé par un couple en mal d’enfant.

richard FlanaganLa route étroite vers le nord lointain Éd. Actes Sud

Dans cette magistrale fresque hantée par la ques-tion du mal, Richard Flana-gan déploie l’histoire d’une passion incandescente sur fond de guerre et de captivi-té, épisode inoubliable dans

la vie d’un médecin militaire affecté à la construction de la “voie ferrée de la mort” (la ligne Siam-Birmanie, 1943) et devenu héros de guerre malgré lui.

almudena grandesLes trois mariages de Manolita Éd. Lattès

À la fin de la guerre civile, le père et la belle-mère de Manolita sont en prison et son frère Antonio vit caché dans un tablao de flamen-co. Elle a dix-huit ans et la charge de ses deux sœurs et

de deux demi-frères. L’arrivage de deux machines à polycopier de l’étranger dont le mode d’emploi est incompréhensible va nécessiter sa coopération. La seule personne capable de les aider, un jeune homme timide et peu séduisant, se trouve en prison. Et pour le rencontrer, Maria doit l’épouser. Ce sera le premier de ses trois mariages. Un nombre considérable d’évé-nements auront lieu avant que ne soit cé-lébré son troisième et dernier mariage !

Janvier 2016Lettre de Dialogues Janvier 201620

Cette exposition a lieu au premier étage de Dialogues Musiques.

EXPOsi TiOn

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Lettre de Dialogues Janvier 201621

Trio KetiketañKalevala & Barzaz Breiz

Samedi 30 janvier I 16 h

DÉDicacE

Kristina Kuusisto est une musicienne finlandaise instal-lée dans les Côtes d’Armor. Son instrument de prédilec-tion est le bandonéon, un instrument de la famille des ac-cordéons. Mère et fille, Brigitte et Katell Kloareg chantent ensemble depuis toujours. Un partage s’est installé qui a donné naissance au trio autour d’un projet original. Brigitte chante et explore un nouvel imaginaire en créant et en ra-contant ses premiers contes : la naissance du monde, les premiers arbres, l’âge du bronze, les premières cultures. Kristina a redécouvert un patrimoine qui a été collecté de la bouche de chanteurs, et s’est inspirée des traditions chantées bretonne et finlandaise pour ses premières com-positions. Katell a fait siennes des gwerzioù bretonnes et des extraits du runolaulu en finnois.

Voix et bandonéon tissent entre Bretagne et Finlande un imaginaire inattendu : chants de la tradition orale bre-tonne, contes finlandais en français et chant en finnois.

Kat & Fred Ikoig, ma c’hilhogig !

Samedi 30 janvier I 16 h

DÉDicacE

Coq, souris, vaches, moutons...

Après le succès rencontré par Ratata 'lâr ma c'hazh!, et toujours dans un but de promotion de la langue bretonne et du bilinguisme, Katell Kloareg repart sur les traces d'ani-maux divers et variés au fil de chansons toujours en quatre langues : breton, gallois, anglais et français.

Fred Boudineau, musicien, compositeur et arrangeur, l'ac-compagne à la guitare comme dans la vie.

Les illustrations de Ronan Hervé nourrissent cet imaginaire musical.

37, rue Louis Pasteur 02 98 80 43 44

contact@dialogues musiques.fr

Ouvert du lundi au samedi, de 9 h 30 à 19 h 30.

Dialogues musiques

Page 22: une très belle année 2016

Lettre de Dialogues Janvier 201622

Mercredi 6 janvier

Sablimage – À partir de 4 ans

Donnez vie à de jolis tableaux avec du sable coloré. Une activité ludique et artistique

idéale pour développer la créativité, l’habi-leté manuelle et le sens de la couleur.

Samedi 9 janvier

Tableaux à métalliser - À partir de 7 ans

Appliquez des feuilles métal-lisées sur les parties collantes de l’image, et elle s’illuminera comme par magie !

Mercredi 13 janvier

Décopatch licorne - À partir de 6 ans

Une jolie licorne en carton à peindre ou à décorer à l’aide des feuilles Décopatch et de vernis-colle.

Samedi 16 janvier

Haute couture fées sublimes À partir de 7 ans

De jolies fées à sublimer avec des autocollants scin-tillants et des ailes translu-

cides. Prêts pour un défilé enchanté ?

Mercredi 20 janvier

Playmais® – À partir de 5 ans

Avec Playmais®, les enfants allient agilité, créativité, imagination et fantaisie pour créer des merveilles !

Samedi 23 janvier

Tableaux à pailleter – À partir de 7 ans

De jolis petites bêtes dans leurs champs fleuris vont s’illuminer sous la magie des paillettes colorées.

Mercredi 27 janvier

aquarellum – À partir de 5 ans

Des tableaux magiques pour dé-couvrir l’art et la couleur. Le motif apparaît au fur et à mesure du

passage du pinceau et peut être repeint jusqu’à obtention de l’harmonie parfaite.

Samedi 30 janvier

Paper toys – À partir de 7 ans

Détachez, pliez et collez en suivant les étapes photogra-phiées du livret, et c’est tout un petit univers qui prend vie.

14 h > 15 h 30

7,50 € la séance (10 € les 2) 6 places par atelier.

Il est prudent de s’inscrire !

Place de la Liberté 02 98 43 56 56

www.lesenfants.fr [email protected]

Ouvert du lundi au samedi,

de 10h à 19h.

ateliers arts plastiques

Page 23: une très belle année 2016

Janvier 2016 Lettre de Dialogues Janvier 201623

Mercredi 6 janvier

Le bal masqué des coccinelles À partir de 4 ans

À l’approche du bal costumé, les coccinelles s’échangent leurs taches colorées. Arrive-ront-elles à la fête avant que

les fourmis ne dévorent tout ? Un jeu de coopération pour faire travailler sa mémoire et sa dextérité.

Samedi 9 janvier

autour des îles – À partir de 6 ans

Vous avez le goût de l’aventure ? Votre mission : piloter votre dirigeable et collecter des objets rares pour obtenir des indices

sur un fabuleux trésor. Mais d’autres pilotes sont eux aussi en quête du trésor... Qui décryptera le premier le secret des 13 îles ?

Mercredi 13 janvier

Ciao – À partir de 7 ans

Chaque joueur doit se débar-rasser au plus vite de ses 7 cartes. Mais des cartes re-doutables viennent renver-

ser la situation : changements de sens, échange de jeu, cartes Boulet, défi de rapi-dité... tous les coups sont permis !

Samedi 16 janvier

Mamicatchmi – À partir de 5 ans

Une course-poursuite trépidante entre une mamie, une souris, un chat et un chien. Un jeu de ra-pidité et d’observation délirant.

Mercredi 20 janvier

vamos a la playa ! – À partir de 6 ans

À la plage, un grand concours de château de sable est orga-nisé. Quel bâtisseur arrivera à construire le plus beau des

châteaux avant que la marée ne monte ?

Samedi 23 janvier

Mille sabords ! – À partir de 8 ans

Glissez-vous dans la peau d’un vieux loup de mer et organisez des parties de dés endiablées. Un jeu réservé

aux pirates qui n’ont pas froid aux yeux !

Mercredi 27 janvier

Drôles de lutins – À partir de 4 ans

Au pays merveilleux des jouets, de drôles de lu-tins attrapent tous les jouets qui leur tombent

sous la main. Qui veut récupérer avec eux les jouets cachés dans un petit sac ou dans leur caverne ? Un jeu de toucher et de mé-moire follement amusant.

Samedi 30 janvier

La course farfelue des souris des champs – À partir de 5 ans

Une course farfelue et pleine de rebondissements. Chance, malchance, stratégie et rigo-lade sont au menu de ce jeu

délicieusement illustré.

ateliers jeux de société

14 h > 15 h

Gratuit

Il est prudent de s’inscrire !

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DÉD icac E E n F a n T s

Le samedi 16 janvier, Daniel Grolleau-Foricheur et Tataninig seront présents pour une séance de dédicaces aux Enfants de Dialogues. L’occasion pour les enfants de découvrir les méthodes d’illustration de Tataninig !

Samedi 16 janvier I De 15 h à 18 h

Création graphique : Marion Lemonnier [email protected] Crédits photos : S. de Bourgies, A. di Crollalanza, iTÉLÉ - A. Detienne, C. Hélie, Ouest-France Quimperlé, P. Matsas / Plein Jour.

Pour tout renseignement concernant la lettre de Dialogues : Laurence Bellon, Caroline Mucchielli, Marion Le Goascoz Librairie Dialogues I Forum Roull - 29 200 Brest I 02 98 44 32 01

www.librairiedialogues.fr • [email protected]

Daniel grolleau-Foricheur ET TaTaninig

C’est en suivant plu-sieurs histoires accom-pagnées de person-nages aussi attachants et drôles que Petite-Bouée, Vieux Gréement, Double- Nœud, Gros-Hublot… et d’autres encore, comme le Président Recti Ligne,

la doyenne Pic-Tel ou l’in-génieur Pic-Pont… que les lecteurs vont décou-vrir successivement trois mondes (« Ronds », « 4 coins » et « Pointus ») et peu à peu percer les mys-tères de ces univers.

voyage au pays des formes Éd. Osismes productions