Unité 10 Flaubertiene

7/23/2019 Unit 10 Flaubertiene

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___________Passions et personnages flaubertiens

Unit dapprentissage 10

PASSIONS ET PERSONNAGES FLAUBERTIENS________________________________________________________

Soaire page

Les objectifs de lunit dapprentissage 10 12610.1 Salammb, passion et mystre 12!10.2 Lducation sentimentale 12"

#est dauto$aluation 1%&10.% Les 'ros anonymes( )licit, *ou$ard et Pcuc'et 1%&

Les cls du test dauto$aluation 1%+#est de contrle 10 1%"-frences bibliograp'iues 1%"

Les o!"e#ti$s de %&nit dapprentissage 10

/uand $ous aure parcouru cette unit dapprentissage et effectu les tests uiy sont proposs, $ous sere capables de(

caractriser certains personnages des romans flaubertiens

commenter le ct passionnel dans la construction de ces personnages

mettre en $idence les caractristiues du style flaubertien.

________________________________________________________________________Proiect pentru n$343m5ntul -ural

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ans cette unit dapprentissage nous proposons une mise en$idence de certains des personnages les plus fameu7 de )laubert,dont le trait dominant cest la passion pour une ide, pour un mode de$ie, pour une personne, etc.

1'1Salammb

( passion et )st*re

e tous les romans de )laubert 8sauf La Tentation de SaintAntoine, ui est plutt un li$re9confession uun roman proprement9dit:,cest Salammb ui semble le plus trange. ;n effet, sa biarrerie $ientde la tentati$e de lcri$ain de faire surgir dans les pages de son romantout un monde disparu, dont on ne conser$e ue des tracesmystrieuses et le sou$enir dune lgendaire grandeur.

sme d?on$ille et @

lenfermement de Madame Bovary, Salammb, sujet oriental, ne7emptepas son auteur du dur labeur de lcriture.

La ncessit de la documentation sur place apparaAt @ lcri$ainplus imprieuse ue jamais, $u le spcifiue de


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de Hainte9*eu$e au sujet de ce roman flaubertien, nous a sembl biensignificati$e(

Je crois mme avoir t moins dur pour lumanit dans Halammb!ue dans Iadame *o$ary" La curiosit, lamour !ui ma pouss versdes reli#ions et des peuples disparus, a !uel!ue cose de moral en soi,et de sympati!ue, il me semble $%

M $rai dire, le roman Salammb est tout @ fait spcial. ;n $ain lescritiues se sont9ils efforcs dy trou$er les ingrdients usuels dunroman 'istoriue @ la Nalter Hcott. Iais le roman nest pas, cela nonplus, une ferie, une fantaisieO La cruaut des


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Ial'eureusement, Qamilcar promet sa fille @ SarrQa$as, le roi desSumides, en rcompense de ses ser$ices, rendus pendant la lutte a$ecles *arbares. Les Cfian=ailles indissolublesD dont Qamilcar unitHalammb et SarrQa$as a$aient un rituel prcis( on mit entre les mainsde Salammb une lance !uelle o))rit / 3arr&avas1 on attaca leurs

puces lun contre lautre avec une lani(re de boeu), puis on leur versadu bl sur la tte -

Le roman SalammbparaAt crit sous le signe du sacrifice 'umain.La plupart des tableau7 descriptifs ont pour sujet le meurtre, la torture.Pendant la lutte a$ec les *arbares, les


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est su##re sans tre dite"Lambigu>t, la suggestion font de lauteurde Lducation sentimentaleun proustien incontestable(

+e mme !ue le narrateur du #emps perdu apercevra, / telmoment, du trottoir, la )entre allume dAlbertine, de mme 9rdriccontemple les )entres !uil suppose tre celles de Mme Arnou5" :uedu deors, la )entre close est le si#ne dune intimit / la!uelle on na

point part"


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de la femme ue )rdric aimera au long du li$re, mais le centre dunesocit @ lauelle )rdric appartiendra. )laubert organise sespersonnages dans de $rais centres de sociabilit.

e la sorte, les opinions des personnages d$oilent des

conceptions diffrentes sur la mFme ralit. Le peuple est Csou$erainDpour ceu7 comme Qussonnet, CsublimeD pour )rdric. La mFmedi$ergence se manifeste dans la conception sur les femmes. ailleurs,la situation de la femme est pose, interprte en maintes reprises. Hilsagit de la femme9objet de lamour, )rdric prfre ltrangre, lamystrieuse. Brnou7, au contraire, ne dsire ue les femmes uilconnaAt et dont il sait da$ance tout. Bu cas de )rdric Ioreau, il y aaussi uestion dune autre e7prience( par Iadame Brnou7 il $eutconnaAtre lamour, par -osanette R le plaisir, par Iadame ambreuse Rle prestige social et par Iademoiselle -oue 9 la $irginit. ste, prcautionneu7, frustr et imaginatif.

Pourtant, comme ;mma, )rdric est sublime par son dsir 8ui esttoujours plus large ue la jouissance:. M la diffrence d;mma *o$ary,Iarie Brnou7 est la femme ui nest pas $aniteuse, prtentieuse, ui napas de dsirs $oluptueu7. ;lle est juste le contraire de Iadame *o$ary,et la raction de )rdric en est la preu$e( A$ ;uelles ma5imesbour#eoises vous ave


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.est !ue Madame Bovary vivait pleinement le dsir et sesmortelles illusions, tandis !ue 9rdric est destin / en conduire ledeuil> le deuil est le devoir des survivants" .est l/, me semble7t7il, lesens du mot ducation dans le titre> une ducation par le deuil, le cant)un(bre du dsir dtruit"

8Kean *orie,9rdric ou les amis des ommes

,Paris, Erasset, 1""W, p.W+:

Le type de )rdric Ioreau, le double masculin d;mma *o$ary,est encore plus fruent dans la $ie. Xl g5c'e sa $ie, mais pastotalement il sau$e des dbris de ses rF$es lespoir dune e7istencepaisible et aise. ailleurs, dans le septime c'apitre 8troisime partie:,)laubert prsente tlgrap'iuement le bilan de la $ie de c'auepersonnage important. La plupart de ceu79ci ont accept des compromispour se faire une situation. /uant @ )rdric, il arri$e @ $i$re en petitbourgeois.


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;n dernire analyse, tout est sentiment. Helon )laubert, le comblede la ci$ilisation serait de na$oir besoin daucun bon sentiment.Lducation sentimentale est le roman o? tout le monde trait tout lemonde, et o? toutes les consciences =sau) celle de Mme Arnou5 etencore@ se rv(lent tortueuses et prtes / toutes les ypocrisies, o? lesmauvais sentiments et les ressentiments sont universels, comme lamauvaise )oi" 8Iic'el


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10'- Les .ros anon)es/ F%i#it( Bo&,ard et P#.et

Bu sujet des Trois .ontes( nos commentaires seront a7s sur lepremier te7te, n coeur simple" ;n effet, cette nou$elle de )laubert nest

ue l'istoire dune 5me a$ide dattac'ement, ui aboutit @ un ftic'isme8le perrouet Loulou sera, dans limagination de )licit, lincarnation duHaint ;sprit:. ;n mFme temps, ce rcit, ui aurait satisfait entirement legoGt de Eeorge Hand 8morte en 1+!6, une anne a$ant la parution durecueil, ui lui tait dailleurs ddi:, fait naAtre en nous lmotion, latendresse. n cur simplesuscite non seulement la piti du lecteur,mais aussi sa compr'ension pour toute $ie 'umaine anonyme etmal'eureuse, pour lisolement auuel sont condamns les infortuns dusort.


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notamment ses enfants cest pouruoi la mort de Zirginie, la fille deIme Bubin, la boul$erse @ jamais.

Iodeste daspect, )licit est le tableau $i$ant du manuedaspiration. Hon uniue orgueil est de bien remplir ses t5c'es

uotidiennes et de se trou$er en bonne relation a$ec ieu. Sous nousrappelons aussi une autre figure de ser$ante, peinte magistralement par)laubert dans lpisode des


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toujours en marge, toujours insignifiante, mais ncessaire. Hon 'istoirepersonnelle est plutt une somme de dceptions 8amour bris,dsenc'antement, oubli:, sidentifiant @ celle de la maison oT elle sertdepuis sa jeunesse. Le deuil de Iadame Bubin est galement le sien.La bont de son coeur se d$eloppe continuellement, les autres

sentiments restant @ un tat de stagnation.Pour une autre couc'e sociale, @ )licit correspond en uelue

sorte ;ugnie Erandet, car toutes les deu7 sont des femmesobissantes, d$oues, ui renoncent @ leur bon'eur personnel pour seconsacrer @ celui des semblables. Le ryt'me de $ie de l'ro>neflaubertienne de$ient imperturbable( Euis des annes scoul(rent,toutes pareilles et sans autres pisodes !ue le retour des #randes )tes>E*!ues, lAssomption, la Toussaint" 8 p.%W:

La $ie de )licit scoule, comme celle de lauteur lui9mFme, au9del@ des $nements sonores de lpoue.


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stylistiues R descriptions, comparaisons, $erbes suggestifs, ric'essenominale. )licit mourante nous touc'e autant ue l'ro>ne de


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2. Les deu7 personnages principau7 sont Halammb, femmemystrieuse, fille du roi cart'aginois Qamilcar, et Iat', lebarbare, un mercenaire ui lutte contre les gens de


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R$ren#es !i!%iograp.i2&es/

*Y-X;, Kean, 9rdric et les amis des ommes, Paris, Erasset, 1""W

XYS, Bngela, &istoire de la littrature )ranIaise, $ol.2, *ucure^ti, ;d.

idactic3 ^i Pedagogic3, 1"+2.

SXB?;, ;milia, Trois .ontes, Paris, *ertrand9Lacoste, coll. CParcours

de lectureD, 1""2.

#QX*BJ;#, Blbert, Fustave 9laubert, Paris, Eallimard, coll. #elD, 1""2.

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