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UNIVERSITÉ PIERRE ET MARIE CURIE - PARIS VI
FACULTÉ DE MÉDECINE PIERRE ET MARIE CURIE
Année 2015 N°2015PA06G031
THÈSE
PRESENTÉE POUR LE DIPLÔME DE DOCTEUR EN MÉDECINE
Diplôme d’État
SPÉCIALITÉ MÉDECINE GÉNÉRALE
Par
Madame Emna ZARRAD
Née le 27 Janvier 1987 à Tunis
PRESENTÉE ET SOUTENUE PUBLIQUEMENT LE
Vendredi 3 Juillet 2015
ÉVALUATION D’UNE MÉTHODE DE RECRUTEMENT DE MAÎTRES DE STAGE
DES UNIVERSITÉS EN ÎLE-DE-FRANCE
ET CRÉATION DU SITE INTERNET WWW.DEVENIRMSU.COM
Directrice de thèse : Docteur Gladys IBAN͂EZ
Présidente de thèse : Professeur Anne-Marie MAGNIER
Jury : Professeur Jean LAFORTUNE
Professeur Frédérique NOËL
Docteur Julie CHASTANG
Docteur Marie-Christine RENAUD
i
Avant-propos
« Ὄκλπκη Ἀπόιιωλα ἰεηξὸλ, θαὶ Ἀζθιεπηὸλ, θαὶ Ὑγείαλ, θαὶ Παλάθεηαλ, θαὶ ζενὺο πάληαο ηε θαὶ πάζαο, ἵζηνξαο
πνηεύκελνο, ἐπηηειέα πνηήζεηλ θαηὰ δύλακηλ θαὶ θξίζηλ ἐκὴλ ὅξθνλ ηόλδε θαὶ μπγγξαθὴλ ηήλδε. Ἡγήζαζζαη κὲλ ηὸλ
δηδάμαληά κε ηὴλ ηέρλελ ηαύηελ ἴζα γελέηῃζηλ ἐκνῖζη, θαὶ βίνπ θνηλώζαζζαη, θαὶ ρξεῶλ ρξείδνληη κεηάδνζηλ
πνηήζαζζαη, θαὶ γέλνο ηὸ ἐμ ωὐηένπ ἀδειθνῖο ἴζνλ ἐπηθξηλέεηλ ἄῤῥεζη, θαὶ δηδάμεηλ ηὴλ ηέρλελ ηαύηελ, ἢλ ρξείδωζη
καλζάλεηλ, ἄλεπ κηζζνῦ θαὶ μπγγξαθῆο, παξαγγειίεο ηε θαὶ ἀθξνήζηνο θαὶ ηῆο ινηπῆο ἁπάζεο καζήζηνο κεηάδνζηλ
πνηήζαζζαη πἱνῖζί ηε ἐκνῖζη, θαὶ ηνῖζη ηνῦ ἐκὲ δηδάμαληνο, θαὶ καζεηαῖζη ζπγγεγξακκέλνηζί ηε θαὶ ὡξθηζκέλνηο
λόκῳ ἰεηξηθῷ, ἄιιῳ δὲ νὐδελί. »
« Je jure par Apollon médecin, par Asclépios, par Hygie et Panacée, par tous les dieux et toutes les déesses, les
prenant à témoin, de remplir, selon ma capacité et mon jugement, ce serment et ce contrat; de considérer
d'abord mon maître en cet art à l'égal de mes propres parents; de mettre à sa disposition des subsides et, s'il est
dans le besoin, de lui transmettre une part de mes biens; de considérer sa descendance à l'égal de mes frères, et
de leur enseigner cet art, s'ils désirent l'apprendre, sans salaire ni contrat; de transmettre, les préceptes, des
leçons orales et le reste de l'enseignement à mes fils, à ceux de mon maître, et aux disciples liés par un contrat
et un serment, suivant la loi médicale, mais à nul autre. »
Serment d'Hippocrate
ii
Remerciements
Au Jury :
Anne-Marie MAGNIER pour son soutien dès le début de cette thèse, ses relectures de
scénarii, sa motivation dans toutes les démarches entreprises et sa bienveillance pour la suite
de mon cursus.
Jean LAFORTUNE pour sa présence bienveillante durant mon niveau 1, sa participation
militante sur ce sujet et ses talents informatiques.
Frédérique NOËL pour ta gentillesse et ta motivation contagieuse pour la maîtrise de stage
dès notre première rencontre, et ce jusqu’au bout de ce travail.
Julie CHASTANG pour ton énergie et tes bonnes initiatives sur la maîtrise de stage !
Marie-Christine RENAUD pour votre participation enthousiaste à ce jury de thèse.
À ceux qui ont participé à ce travail :
Les 7 DMG d’Ile-de-France : Paris Descartes, Pierre et Marie Curie, Paris Diderot, Simone
Veil Versailles Saint-Quentin-en-Yvelines, Paris 13 Nord, Paris Sud 11 et Paris 12 Val de
Marne.
Philippe CORNET pour ses avis sur le texte de la fiction et le suivi de cette aventure.
Michel VILLIERS-MORIAME pour son appui, son soutien et son aide à ce recrutement de
MSU depuis Versailles, et durant ces mois de travail.
Jean-Pierre AUBERT et Michel NOUGAIREDE pour leur aide précieuse.
Patrick DI MARIA pour ses séances de tutorat tout au long de ces années, et ses relectures de
traces si attentives et positives.
iii
À tous les enseignants du DMG de Pierre et Marie Curie, pour leur soutien, leur dévouement
à notre formation, leur disponibilité, leur bonne humeur et leur attention durant ces dernières
années.
Fanny et Ludovic pour m’avoir permis de me lancer dans cette aventure : merci à Ludo pour
sa gouaille légendaire qui détruit tout sur son passage et qui m’a offert ce sujet de thèse cinq
mois juste après le début de mon internat et à Fanny pour m’avoir proposé la meilleure
directrice de thèse qui soit.
Chloé pour son aide et sa bonne humeur, je suis « très très contente » que tu aies pu participer
à cette belle aventure.
Mada pour ton témoignage même si tu détestes les caméras, pour m’avoir poussée à appeler
ces nombreux médecins en m’aidant à coups de pieds et de café, à Caro qui malgré la
présence bien au chaud de Lior, est venue à ma rescousse et m’a sauvé ma première vidéo et à
Marie pour ta participation si marseillaise !
Laurence TAIEB pour sa « vigilance inquiète » et sa bienveillance lors de mon niveau 1, mais
aussi son naturel puissant et convaincant à l’écran et Stéphanie BARON-BERTRAND pour
son enthousiasme et son témoignage amoureux de la maîtrise de stage
Ceux croisés un jour qui ont accepté de participer au projet, de façon militante : Léaté,
Gauthier, Isabelle de Beco, Sophie, Carole-Anne…
Aux docteurs : Louise AUTHIER pour son témoignage québécois, si précis, si rapide et si
prometteur, Peter SLOANE pour ce séjour dublinois incroyable « Thank to all of you !» et
Sonia OYOLA pour son enthousiasme américain ! Au Dr Bisou pour la traduction de son
ancêtre et au Dr Marinou pour ses aides à la biblio.
SRP-IMG sans qui cette thèse n’aurait vu le jour, merci pour tout : Cécilia, Nora, Lila,
Antonin, Jerem, Pingu, Sandra, Sum, Thibaut, Raquel, et tous les nouveaux. Et Baptiste pour
ses tweet qui ont fait exploser les scores de mes vidéos YouTube et de mon site internet.
iv
ISNAR-IMG pour son soutien et au Prix Alexandre Varney, qui nous a fait une publicité
inattendue.
JS, ayatollah de la médecine générale, pour ta passion irraisonnée de notre belle discipline,
Laure pour la figure de douceur que tu représentes désormais pour moi quand j’exerce ta
spécialité ! Et Eugénie qui m’a enseigné l’attention et l’écoute des patients.
Douzti, qui malgré la non-connaissance du domaine a été ma première lectrice, comme
toujours… Si investie, positive et attentive, depuis toujours.
Merci à Sat et Toutoune pour leur fabuleux travail d’équipe, dans le rush, le week-end et dans
la bonne humeur. Deuxième relecture attentive, avec ce logiciel horrible, vos commentaires
drôles et votre rigueur impressionnante ! Sattou sahhitek pour ta « maîtrise » des É et des À et
à "Beu" pour avoir écrit une « thèse sur les virgules et les espaces » ! Ouali et Adi, pour vos
hidden skills et pour ce travail en famille ! You are the best !
Merci à ma partenaire de PACS (j’aurai même pu dire le « pivot » de ma thèse, si tu avais
aimé ce mot…), sans qui toute cette aventure n’aurait pas pu se dérouler dans ces conditions
aussi idéales. Merci pour ton soutien à coups de discrets messages avant mon grand oral en
amphi, ta patience tout au long de ce travail, ces nombreuses journées passées à manger du
chocolat et corriger mille fois les mêmes phrases dans une bonne humeur inaltérable, ces
heures au téléphone à rectifier chaque espace ou virgule (et ce n’est pas du deuxième degré!),
à Hélène pour sa présence lors de nos sessions de travail et surtout à mon (et son !) premier
congrès de médecine, à tes nombreuses attentions, à ta disponibilité et ta bienveillance
positive et optimiste qui ont fait de cet exercice une jolie aventure… Et augurant sûrement de
nouvelles… Quand mes co-internes parlent de la « galère » de leur thèse, j’avoue avoir du
mal à les comprendre... On en recommence une autre quand tu veux !
À toute ma famille et mes amis à qui je n’arrêterai pas de donner un gramme de
paracétamol toutes les six heures….
« On est les meilleurs! Parce que les plus beaux, les plus formidables… »
v
Liste des Professeurs de l’Université de Médecine
Année universitaire 2012/2013
PROFESSEURS DES UNIVERSITÉS - PRATICIENS HOSPITALIERS
UFR Médicale Pierre et Marie CURIE – Site SAINT-ANTOINE
1. ALAMOWITCH Sonia NEUROLOGIE – Hôpital TENON
2. AMARENCO Gérard NEURO-UROLOGIE – Hôpital TENON
3. AMSELEM Serge GENETIQUE / INSERM U.933 – Hôpital TROUSSEAU
4. ANDRE Thierry SERVICE DU PR DE GRAMONT – Hôpital SAINT-ANTOINE
5. ANTOINE Jean-Marie GYNECOLOGIE-OBSTETRIQUE – Hôpital TENON
6. APARTIS Emmanuelle PHYSIOLOGIE – Hôpital SAINT-ANTOINE
7. ARLET Guillaume BACTERIOLOGIE – Hôpital TENON
8. ARRIVE Lionel RADIOLOGIE – Hôpital SAINT-ANTOINE
9. ASSOUAD Jalal CHIRURGIE THORACIQUE – Hôpital TENON
10. AUCOUTURIER Pierre UMR S 893/INSERM – Hôpital SAINT-ANTOINE
11. AUDRY Georges CHIRURGIE VISCERALE INFANTILE – Hôpital TROUSSEAU
12. BALLADUR Pierre CHIRURGIE GENERALE ET DIGESTIVE – Hôpital SAINT-ANTOINE
13. BAUD Laurent EXPLORATIONS FONCTIONNELLES MULTI – Hôpital TENON
14. BAUJAT Bertrand O.R.L. – Hôpital TENON
15. BAZOT Marc RADIOLOGIE – Hôpital TENON
16. BEAUGERIE Laurent GASTROENTEROLOGIE ET NUTRITION – Hôpital SAINT-ANTOINE
17. BEAUSSIER Marc ANESTHESIE/REANIMATION – Hôpital SAINT-ANTOINE
18. BENIFLA Jean-Louis GYNECOLOGIE OBSTETRIQUE – Hôpital TROUSSEAU
19. BENSMAN Albert NEPHROLOGIE ET DIALYSE – Hôpital TROUSSEAU (Surnombre)
20. BERENBAUM Francis RHUMATOLOGIE – Hôpital SAINT-ANTOINE
21. BERNAUDIN J.F. HISTOLOGIE BIOLOGIE TUMORALE – Hôpital TENON
22. BILLETTE DE VILLEMEUR Thierry NEUROPEDIATRIE – Hôpital TROUSSEAU
23. BOCCARA Franck CARDIOLOGIE – Hôpital SAINT-ANTOINE
24. BOELLE Pierre Yves INSERM U.707 – Faculté de Médecine P. & M. CURIE
25. BOFFA Jean-Jacques NEPHROLOGIE ET DIALYSES – Hôpital TENON
26. BONNET Francis ANESTHESIE/REANIMATION – Hôpital TENON
27. BORDERIE Vincent Hôpital des 15-20
28. BOUDGHENE Franck RADIOLOGIE – Hôpital TENON
29. BREART Gérard GYNECOLOGIE OBSTETRIQUE – Hôpital TENON
30. BROCHERIOU Isabelle ANATOMIE PATHOLOGIQUE – Hôpital TENON
31. CABANE Jean MEDECINE INTERNE/HORLOGE 2 – Hôpital SAINT-ANTOINE
32. CADRANEL Jacques PNEUMOLOGIE – Hôpital TENON
33. CALMUS Yvon CENTRE DE TRANSPL. HEPATIQUE – Hôpital SAINT-ANTOINE
vi
34. CAPEAU Jacqueline UMRS 680 – Faculté de Médecine P. & M. CURIE
35. CARBAJAL-SANCHEZ Diomedes URGENCES PEDIATRIQUES – Hôpital TROUSSEAU
36. CARBONNE Bruno GYNECOLOGIE OBSTETRIQUE – Hôpital SAINT-ANTOINE
37. CARETTE Marie-France RADIOLOGIE – Hôpital TENON
38. CARRAT Fabrice INSERM U 707 – Faculté de Médecine P. & M. CURIE
39. CASADEVALL Nicole IMMUNO. ET HEMATO. BIOLOGIQUES – Hôpital SAINT-ANTOINE
40. CHABBERT BUFFET Nathalie GYNECOLOGIE OBSTETRIQUE – Hôpital TENON
41. CHAZOUILLERES Olivier HEPATOLOGIE – Hôpital SAINT-ANTOINE
42. CHRISTIN-MAITRE Sophie ENDOCRINOLOGIE – Hôpital SAINT-ANTOINE
43. CLEMENT Annick PNEUMOLOGIE – Hôpital TROUSSEAU
44. COHEN Aron CARDIOLOGIE – Hôpital SAINT-ANTOINE
45. CONSTANT Isabelle ANESTHESIOLOGIE REANIMATION – Hôpital TROUSSEAU
46. COPPO Paul HEMATOLOGIE CLINIQUE – Hôpital SAINT-ANTOINE
47. COSNES Jacques GASTRO-ENTEROLOGIE ET NUTRITION – Hôpital SAINT-ANTOINE
48. COULOMB Aurore ANATOMIE ET CYTOLOGIE PATHOLOGIQUES – Hôpital TROUSSEAU
49. CUSSENOT Olivier UROLOGIE – Hôpital TENON
50. DAMSIN Jean Paul ORTHOPEDIE – Hôpital TROUSSEAU
51. DE GRAMONT Aimery ONCOLOGIE MEDICALE – Hôpital SAINT-ANTOINE
52. DENOYELLE Françoise ORL ET CHIR. CERVICO-FACIALE – Hôpital TROUSSEAU
53. DEVAUX Jean Yves BIOPHYSIQUE ET MED. NUCLEAIRE – Hôpital SAINT-ANTOINE
54. DOUAY Luc HEMATOLOGIE BIOLOGIQUE – Hôpital SAINT-ANTOINE
55. DOURSOUNIAN Levon CHIRURGIE ORTHOPEDIQUE – Hôpital SAINT-ANTOINE
56. DUCOU LE POINTE Hubert RADIOLOGIE – Hôpital TROUSSEAU
57. DUSSAULE Jean Claude PHYSIOLOGIE – Hôpital SAINT-ANTOINE
58. ELALAMY Ismaïl HEMATOLOGIE BIOLOGIQUE – Hôpital TENON
59. FAUROUX Brigitte UNITE DE PNEUMO. PEDIATRIQUE – Hôpital TROUSSEAU
60. FERON Jean Marc CHIRURGIE ORTHOPEDIQUE ET TRAUMATO. – Hôpital SAINT-ANTOINE
61. FEVE Bruno ENDOCRINOLOGIE – Hôpital SAINT-ANTOINE
62. FLEJOU Jean François ANATOMIE ET CYTOLOGIE PATHO.- Hôpital SAINT-ANTOINE
63. FLORENT Christian HEPATO/GASTROENTEROLOGIE – Hôpital SAINT-ANTOINE
64. FRANCES Camille DERMATOLOGIE/ALLERGOLOGIE – Hôpital TENON
65. GARBARG CHENON Antoine LABO. DE VIROLOGIE – Hôpital TROUSSEAU
66. GIRARD Pierre Marie MALADIES INFECTIEUSES – Hôpital SAINT-ANTOINE
67. GIRARDET Jean-Philippe GASTROENTEROLOGIE – Hôpital TROUSSEAU (Surnombre)
68. GOLD Francis NEONATOLOGIE – Hôpital TROUSSEAU (Surnombre)
69. GORIN Norbert HEMATOLOGIE CLINIQUE – Hôpital SAINT-ANTOINE (Surnombre)
70. GRATEAU Gilles MEDECINE INTERNE – Hôpital TENON
71. GRIMPREL Emmanuel PEDIATRIE GENERALE – Hôpital TROUSSEAU
72. GRUNENWALD Dominique CHIRURGIE THORACIQUE – Hôpital TENON
73. GUIDET Bertrand REANIMATION MEDICALE – Hôpital SAINT-ANTOINE
74. HAAB François UROLOGIE – Hôpital TENON
vii
75. HAYMANN Jean Philippe EXPLORATIONS FONCTIONNELLES – Hôpital TENON
76. HENNEQUIN Christophe PARASITOLOGIE/MYCOLOGIE – Hôpital SAINT-ANTOINE
77. HERTIG Alexandre NEPHROLOGIE – Hôpital TENON
78. HOURY Sidney CHIRURGIE DIGESTIVE ET VISCERALE – Hôpital TENON
79. HOUSSET Chantal UMRS 938 et IFR 65 – Faculté de Médecine P. & M. CURIE
80. JOUANNIC Jean-Marie GYNECOLOGIE OBSTETRIQUE – Hôpital TROUSSEAU
81. JUST Jocelyne CTRE DE L’ASTHME ET DES ALLERGIES – Hôpital TROUSSEAU
82. LACAINE François CHIR. DIGESTIVE ET VISCERALE – Hôpital TENON (Surnombre)
83. LACAU SAINT GIULY Jean ORL – Hôpital TENON
84. LACAVE Roger HISTOLOGIE BIOLOGIE TUMORALE – Hôpital TENON
85. LANDMAN-PARKER Judith HEMATOLOGIE ET ONCO. PED. – Hôpital TROUSSEAU
86. LAPILLONNE Hélène HEMATOLOGIE BIOLOGIQUE – Hôpital TROUSSEAU
87. LAROCHE Laurent OPHTALMOLOGIE – CHNO des 15/20
88. LE BOUC Yves EXPLORATIONS FONCTIONNELLES – Hôpital TROUSSEAU
89. LEGRAND Ollivier POLE CANCEROLOGIE – HEMATOLOGIE – Hôpital SAINT-ANTOINE
90. LEVERGER Guy HEMATOLOGIE ET ONCOLOGIE PEDIATRIQUES – Hôpital TROUSSEAU
91. LEVY Richard NEUROLOGIE – Hôpital SAINT-ANTOINE
92. LIENHART André ANESTHESIE/REANIMATION – Hôpital SAINT-ANTOINE (Surnombre)
93. LOTZ Jean Pierre ONCOLOGIE MEDICALE – Hôpital TENON
94. MARIE Jean Pierre DPT D’HEMATO. ET D’ONCOLOGIE MEDICALE – Hôpital SAINT-ANTOINE
95. MARSAULT Claude RADIOLOGIE – Hôpital TENON (Surnombre)
96. MASLIAH Joëlle POLE DE BIOLOGIE/IMAGERIE – Hôpital SAINT-ANTOINE
97. MAURY Eric REANIMATION MEDICALE – Hôpital SAINT-ANTOINE
98. MAYAUD Marie Yves PNEUMOLOGIE – Hôpital TENON (Surnombre)
99. MENU Yves RADIOLOGIE – Hôpital SAINT-ANTOINE
100. MEYER Bernard ORL ET CHRI. CERVICO-FACIALE – Hôpital SAINT-ANTOINE (Surnombre)
101. MEYOHAS Marie Caroline MALADIES INFECTIEUSES ET TROP. – Hôpital SAINT-ANTOINE
102. MITANCHEZ Delphine NEONATOLOGIE –Hôpital TROUSSEAU
103. MOHTI Mohamad DPT D’HEMATO. ET D’ONCO. MEDICALE – Hôpital SAINT-ANTOINE
104. MONTRAVERS Françoise BIOPHYSIQUE ET MED. NUCLEAIRE – Hôpital TENON
105. MURAT Isabelle ANESTHESIE REANIMATION – Hôpital TROUSSEAU
106. NETCHINE Irène EXPLORATIONS FONCTIONNELLES – Hôpital TROUSSEAU
107. OFFENSTADT Georges REANIMATION MEDICALE – Hôpital SAINT-ANTOINE (Surnombre)
108. PAQUES Michel OPHTALMOLOGIE IV – CHNO des 15-20
109. PARC Yann CHIRURGIE DIGESTIVE – Hôpital SAINT-ANTOINE
110. PATERON Dominique ACCUEIL DES URGENCES – Hôpital SAINT-ANTOINE
111. PAYE François CHIRURGIE GENERALE ET DIGESTIVE – Hôpital SAINT-ANTOINE
112. PERETTI Charles Siegfried PSYCHIATRIE D’ADULTES – Hôpital SAINT-ANTOINE
113. PERIE Sophie ORL – Hôpital TENON
114. PETIT Jean-Claude BACTERIOLOGIE VIROLOGIE – Hôpital SAINT-ANTOINE (Surnombre)
115. PIALOUX Gilles MALADIES INFECTIEUSES ET TROP. – Hôpital TENON
viii
116. PICARD Arnaud CHIRURGIE. MAXILLO-FACIALE ET STOMATO. – Hôpital TROUSSEAU
117. POIROT Catherine HISTOLOGIE A ORIENTATION BIO. DE LA REPRO. – Hôpital TENON
118. RENOLLEAU Sylvain REANIMATION NEONATALE ET PED. – Hôpital TROUSSEAU
119. ROBAIN Gilberte REEDUCATION FONCTIONNELLE – Hôpital ROTHSCHILD
120. RODRIGUEZ Diana NEUROPEDIATRIE – Hôpital TROUSSEAU
121. RONCO Pierre Marie UNITE INSERM 702 – Hôpital TENON
122. RONDEAU Eric URGENCES NEPHROLOGIQUES – Hôpital TENON
123. ROSMORDUC Olivier HEPATO/GASTROENTEROLOGIE – Hôpital SAINT-ANTOINE
124. ROUGER Philippe Institut National de Transfusion Sanguine
125. SAHEL José Alain OPHTALMOLOGIE IV – CHNO des 15-20
126. SAUTET Alain CHIRURGIE ORTHOPEDIQUE – Hôpital SAINT-ANTOINE
127. SCATTON Olivier CHIR. HEPATO-BILIAIRE ET TRANSPLANTATION – Hôpital SAINT-ANTOINE
128. SEBE Philippe UROLOGIE – Hôpital TENON
129. SEKSIK Philippe GASTRO-ENTEROLOGIE ET NUTRITION – Hôpital SAINT-ANTOINE
130. SIFFROI Jean Pierre GENETIQUE ET EMBRYOLOGIE MEDICALES – Hôpital TROUSSEAU
131. SIMON Tabassome PHARMACOLOGIE CLINIQUE – Faculté de Médecine P. & M. CURIE
132. SOUBRANE Olivier CHIRURGIE HEPATIQUE – Hôpital SAINT-ANTOINE
133. STANKOFF Bruno NEUROLOGIE – Hôpital TENON
134. THOMAS Guy PSYCIATRIE D’ADULTES – Hôpital SAINT-ANTOINE
135. THOUMIE Philippe REEDUCATION NEURO-ORTHOPEDIQUE – Hôpital ROTHSCHILD
136. TIRET Emmanuel CHRIRUGIE GENERALE ET DIGESTIVE – Hôpital SAINT-ANTOINE
137. TOUBOUL Emmanuel RADIOTHERAPIE – Hôpital TENON
138. TOUNIAN Patrick GASTROENTEROLOGIE ET NUTRITION – Hôpital TROUSSEAU
139. TRAXER Olivier UROLOGIE – Hôpital TENON
140. TRUGNAN Germain INSERM UMR-S 538 – Faculté de Médecine P. & M. CURIE
141. ULINSKI Tim NEPHROLOGIE/DIALYSES – Hôpital TROUSSEAU
142. VALLERON Alain Jacques UNITE DE SANTE PUBLIQUE – Hôpital SAINT-ANTOINE (Surnombre)
143. VIALLE Raphaël ORTHOPEDIE – Hôpital TROUSSEAU
144. WENDUM Dominique ANATOMIE PATHOLOGIQUE – Hôpital SAINT-ANTOINE
145. WISLEZ Marie PNEUMOLOGIE – Hôpital TENON
ix
Année universitaire 2012/2013
PROFESSEURS DES UNIVERSITES - PRATICIENS HOSPITALIERS
UFR Médicale Pierre et Marie CURIE – Site PITIE
1. ACAR Christophe CHIRURGIE THORACIQUE ET CARDIO-VASCULAIRE
2. AGUT Henri BACTERIOLOGIE VIROLOGIE HYGIENE
3. ALLILAIRE Jean-François PSYCHIATRIE ADULTES
4. AMOUR Julien ANESTHESIE REANIMATION
5. AMOURA Zahir MEDECINE INTERNE
6. ANDREELLI Fabrizio MEDECINE DIABETIQUE
7. ARNULF Isabelle PATHOLOGIES DU SOMMEIL
8. ASTAGNEAU Pascal EPIDEMIOLOGIE/SANTE PUBLIQUE
9. AURENGO André BIOPHYSIQUE ET MEDECINE NUCLEAIRE
10. AUTRAN Brigitte IMMUNOLOGIE ET BIOLOGIE CELLULAIRE
11. BARROU Benoît UROLOGIE
12. BASDEVANT Arnaud NUTRITION
13. BAULAC Michel ANATOMIE
14. BAUMELOU Alain NEPHROLOGIE
15. BELMIN Joël MEDECINE INTERNE/GERIATRIE Ivry
16. BENHAMOU Albert CHIRURGIE VASCULAIRE Surnombre
17. BENVENISTE Olivier MEDECINE INTERNE
18. BITKER Marc Olivier UROLOGIE
19. BODAGHI Bahram OPHTALMOLOGIE
20. BODDAERT Jacques MEDECINE INTERNE/GERIATRIE
21. BOURGEOIS Pierre RHUMATOLOGIE
22. BRICAIRE François MALADIES INFECTIEUSES ET TROPICALES
23. BRICE Alexis GENETIQUE/HISTOLOGIE
24. BRUCKERT Eric ENDOCRINOLOGIE ET MALADIES METABOLIQUES
25. CACOUB Patrice MEDECINE INTERNE
26. CALVEZ Vincent VIROLOGIE
27. CAPRON Frédérique ANATOMIE ET CYTOLOGIE PATHOLOGIQUE
28. CARPENTIER Alexandre NEUROCHIRURGIE
29. CATALA Martin CYTOLOGIE ET HISTOLOGIE
30. CATONNE Yves CHIRURGIE THORACIQUE ET TRAUMATOLOGIQUE
31. CAUMES Eric MALADIES INFECTIEUSES ET TROPICALES
x
32. CESSELIN François BIOCHIMIE
33. CHAMBAZ Jean INSERM U505/UMRS 872
34. CHARTIER-KASTLER Emmanuel UROLOGIE
35. CHASTRE Jean REANIMATION MEDICALE
36. CHERIN Patrick CLINIQUE MEDICALE
37. CHICHE Laurent CHIRURGIE VASCULAIRE
38. CHIRAS Jacques NEURORADIOLOGIE
39. CLEMENT-LAUSCH Karine NUTRITION
40. CLUZEL Philippe RADIOLOGIE ET IMAGERIE MEDICALE II
41. COHEN David PEDOPSYCHIATRIE
42. COHEN Laurent NEUROLOGIE
43. COLLET Jean-Philippe CARDIOLOGIE
44. COMBES Alain REANIMATION MEDICALE
45. CORIAT Pierre ANESTHESIE REANIMATION
46. CORNU Philippe NEUROCHIRURGIE
47. COSTEDOAT Nathalie MEDECINE INTERNE
48. COURAUD François INSTITUT BIOLOGIE INTEGRATIVE
49. DAUTZENBERG Bertrand PHYSIO-PATHOLOGIE RESPIRATOIRE
50. DAVI Frédéric HEMATOLOGIE BIOLOGIQUE
51. DEBRE Patrice IMMUNOLOGIE
52. DELATTRE Jean-Yves NEUROLOGIE (Fédération Mazarin)
53. DERAY Gilbert NEPHROLOGIE
54. DOMMERGUES Marc GYNECOLOGIE-OBSTETRIQUE
55. DORMONT Didier NEURORADIOLOGIE
56. DUYCKAERTS Charles NEUROPATHOLOGIE
57. EYMARD Bruno NEUROLOGIE
58. FAUTREL Bruno RHUMATOLOGIE
59. FERRE Pascal IMAGERIE PARAMETRIQUE
60. FONTAINE Bertrand NEUROLOGIE
61. FOSSATI Philippe PSYCHIATRIE ADULTE
62. FOURET Pierre ANATOMIE ET CYTOLOGIE PATHOLOGIQUES
63. FOURNIER Emmanuel PHYSIOLOGIE
64. FUNCK BRENTANO Christian PHARMACOLOGIE
65. GIRERD Xavier THERAPEUTIQUE/ENDOCRINOLOGIE
66. GOROCHOV Guy IMMUNOLOGIE
67. GOUDOT Patrick STOMATOLOGIE CHIRURGIE MAXILLO FACIALE
68. GRENIER Philippe RADIOLOGIE CENTRALE
69. HAERTIG Alain UROLOGIE Surnombre
70. HANNOUN Laurent CHIRURGIE GENERALE
71. HARTEMANN Agnès MEDECINE DIABETIQUE
72. HATEM Stéphane UMRS 956
xi
73. HELFT Gérard CARDIOLOGIE
74. HERSON Serge MEDECINE INTERNE
75. HOANG XUAN Khê NEUROLOGIE
76. ISNARD Richard CARDIOLOGIE ET MALADIES VASCULAIRES
77. ISNARD-BAGNIS Corinne NEPHROLOGIE
78. JARLIER Vincent BACTERIOLOGIE HYGIENE
79. JOUVENT Roland PSYCHIATRIE ADULTES
80. KARAOUI Mehdi CHIRURGIE DIGESTIVE
81. KATLAMA Christine MALADIES INFECTIEUSES ET TROPICALES
82. KHAYAT David ONCOLOGIE MEDICALE
83. KIRSCH Matthias CHIRURGIE THORACIQUE
84. KLATZMANN David IMMUNOLOGIE
85. KOMAJDA Michel CARDIOLOGIE ET MALADIES VASCULAIRES
86. KOSKAS Fabien CHIRURGIE VASCULAIRE
87. LAMAS Georges ORL
88. LANGERON Olivier ANESTHESIE REANIMATION
89. LAZENNEC Jean-Yves ANATOMIE/CHIRURUGIE ORTHOPEDIQUE
90. LE FEUVRE Claude CARDIOLOGIE
91. LE GUERN Eric INSERM 679
92. LEBLOND Véronique HEMATOLOGIE CLINIQUE
93. LEENHARDT Laurence MEDECINE NUCLEAIRE
94. LEFRANC Jean-Pierre CHIRURGIE GENERALE
95. LEHERICY Stéphane NEURORADIOLOGIE
96. LEMOINE François BIOTHERAPIE
97. LEPRINCE Pascal CHIRURGIE THORACIQUE
98. LUBETZKI Catherine NEUROLOGIE
99. LUCIDARME Olivier RADIOLOGIE CENTRALE
100. LUYT Charles REANIMATION MEDICALE
101. LYON-CAEN Olivier NEUROLOGIE Surnombre
102. MALLET Alain BIOSTATISTIQUES
103. MARIANI Jean BIOLOGIE CELLULAIRE/MEDECINE INTERNE
104. MAZERON Jean-Jacques RADIOTHERAPIE
105. MAZIER Dominique INSERM 511
106. MEININGER Vincent NEUROLOGIE (Fédération Mazarin) Surnombre
107. MENEGAUX Fabrice CHIRURGIE GENERALE
108. MERLE-BERAL Hélène HEMATOLOGIE BIOLOGIQUE Surnombre
109. MICHEL Pierre Louis CARDIOLOGIE
110. MONTALESCOT Gilles CARDIOLOGIE
111. NACCACHE Lionel PHYSIOLOGIE
112. NAVARRO Vincent NEUROLOGIE
113. NGUYEN-KHAC Florence HEMATOLOGIE BIOLOGIQUE
xii
114. OPPERT Jean-Michel NUTRITION
115. PASCAL-MOUSSELARD Hugues CHIRURGIE ORTHOPEDIQUE ET TRAUMATOLOGIQUE
116. PAVIE Alain CHIR. THORACIQUE ET CARDIO-VASC. Surnombre
117. PELISSOLO Antoine PSYCHIATRIE ADULTE
118. PIERROT-DESEILLIGNY Charles NEUROLOGIE
119. PIETTE François MEDECINE INTERNE Ivry
120. POYNARD Thierry HEPATO GASTRO ENTEROLOGIE
121. PUYBASSET Louis ANESTHESIE REANIMATION
122. RATIU Vlad HEPATO GASTRO ENTEROLOGIE
123. RIOU Bruno ANESTHESIE REANIMATION
124. ROBAIN Gilberte REEDUCATION FONCTIONNELLE Ivry
125. ROBERT Jérôme BACTERIOLOGIE
126. ROUBY Jean-Jacques ANESTHESIE REANIMATION Surnombre
127. SAMSON Yves NEUROLOGIE
128. SANSON Marc ANATOMIE/NEUROLOGIE
129. SEILHEAN Danielle NEUROPATHOLOGIE
130. SIMILOWSKI Thomas PNEUMOLOGIE
131. SOUBRIER Florent GENETIQUE/HISTOLOGIE
132. SPANO Jean-Philippe ONCOLOGIE MEDICALE
133. STRAUS Christian EXPLORATION FONCTIONNELLE
134. TANKERE Frédéric ORL
135. THOMAS Daniel CARDIOLOGIE
136. TOURAINE Philippe ENDOCRINOLOGIE
137. TRESALLET Christophe CHIR. GENERALE ET DIGEST. /MED. DE LA REPRODUCTION
138. VAILLANT Jean-Christophe CHIRURGIE GENERALE
139. VERNANT Jean-Paul HEMATOLOGIE CLINIQUE Surnombre
140. VERNY Marc MEDECINE INTERNE (Marguerite Bottard)
141. VIDAILHET Marie-José NEUROLOGIE
142. VOIT Thomas PEDIATRIE NEUROLOGIQUE
143. ZELTER Marc PHYSIOLOGIE
xiii
Année universitaire 2012/2013
MAITRES DE CONFÉRENCES DES UNIVERSITÉS-PRATICIENS HOSPITALIERS
UFR Médicale Pierre et Marie CURIE – Site SAINT-ANTOINE
1. ABUAF Nisen HÉMATOLOGIE/IMMUNOLOGIE - Hôpital TENON
2. AIT OUFELLA Hafid RÉANIMATION MÉDICALE – Hôpital SAINT-ANTOINE
3. AMIEL Corinne VIROLOGIE –Hôpital TENON
4. BARBU Véronique INSERM U.680 - Faculté de Médecine P. & M. CURIE
5. BERTHOLON J.F. EXPLORATIONS FONCTIONNELLES – Hôpital SAINT-ANTOINE
6. BILHOU-NABERA Chrystèle GÉNÉTIQUE – Hôpital SAINT-ANTOINE
7. BIOUR Michel PHARMACOLOGIE – Faculté de Médecine P. & M. CURIE
8. BOISSAN Matthieu BIOLOGIE CELLULAIRE – Hôpital SAINT-ANTOINE
9. BOULE Michèle PÔLES INVESTIGATIONS BIOCLINIQUES – Hôpital TROUSSEAU
10. CERVERA Pascale ANATOMIE PATHOLOGIE – Hôpital SAINT-ANTOINE
11. CONTI-MOLLO Filomena Hôpital SAINT-ANTOINE
12. COTE François Hôpital TENON
13. DECRE Dominique BACTÉRIOLOGIE/VIROLOGIE – Hôpital SAINT-ANTOINE
14. DELHOMMEAU François HEMATOLOGIE – Hôpital SAINT-ANTOINE
15. DEVELOUX Michel PARASITOLOGIE – Hôpital SAINT-ANTOINE
16. ESCUDIER Estelle DEPARTEMENT DE GENETIQUE – Hôpital TROUSSEAU
17. FAJAC-CALVET Anne HISTOLOGIE/EMBRYOLOGIE – Hôpital TENON
18. FARDET Laurence MEDECINE INTERNE/HORLOGE 2 – Hôpital SAINT-ANTOINE
19. FERRERI Florian PSYCHIATRIE D’ADULTES – Hôpital SAINT-ANTOINE
20. FLEURY Jocelyne HISTOLOGIE/EMBRYOLOGIE – Hôpital TENON
21. FOIX L’HELIAS Laurence Hôpital TROUSSEAU (Stagiaire)
22. FRANCOIS Thierry PNEUMOLOGIE ET REANIMATION – Hôpital TENON
23. GARCON Loïc HÉPATO GASTRO-ENTEROLOGIE – Hôpital SAINT-ANTOINE
24. GARDERET Laurent HEMATOLOGIE – Hôpital SAINT-ANTOINE
25. GAURA SCHMIDT Véronique BIOPHYSIQUE – Hôpital SAINT-ANTOINE
26. GEROTZIAFAS Grigorios HEMATOLOGIE CLINIQUE – Hôpital TENON
27. GONZALES Marie GENETIQUE ET EMBRYOLOGIE – Hôpital TROUSSEAU
28. GOZLAN Joël BACTERIOLOGIE/VIROLOGIE – Hôpital SAINT-ANTOINE
29. GUEGAN BART Sarah DERMATOLOGIE – Hôpital TENON
30. GUITARD Juliette PARASITOLOGIE/MYCOLOGIE – Hôpital SAINT-ANTOINE
31. HENNO Priscilla PHYSIOLOGIE – Hôpital SAINT-ANTOINE
32. JERU Isabelle SERVICE DE GENETIQUE – Hôpital TROUSSEAU
xiv
33. JOHANET Catherine IMMUNO. ET HEMATO. BIOLOGIQUES – Hôpital SAINT-ANTOINE
34. JOSSET Patrice ANATOMIE PATHOLOGIQUE – Hôpital TROUSSEAU
35. JOYE Nicole GENETIQUE – Hôpital TROUSSEAU
36. KIFFEL Thierry BIOPHYSIQUE ET MEDECINE NUCLEAIRE – Hôpital SAINT-ANTOINE
37. LACOMBE Karine MALADIES INFECTIEUSES – Hôpital SAINT-ANTOINE
38. LAMAZIERE Antonin POLE DE BIOLOGIE – IMAGERIE – Hôpital SAINT-ANTOINE
39. LASCOLS Olivier INSERM U.680 – Faculté de Médecine P. & M. CURIE
40. LEFEVRE Jérémie CHIRURGIE GENERALE – Hôpital SAINT-ANTOINE (Stagiaire)
41. LESCOT Thomas ANESTHESIOLOGIE – Hôpital SAINT-ANTOINE (Stagiaire)
42. LETAVERNIER Emmanuel EXPLORATIONS FONCTIONNELLES MULTI. – Hôpital TENON
43. MAUREL Gérard BIOPHYSIQUE /MED. NUCLEAIRE – Faculté de Médecine P. & M. CURIE
44. MAURIN Nicole HISTOLOGIE – Hôpital TENON
45. MOHAND-SAID Saddek OPHTALMOLOGIE – Hôpital des 15-20
46. MORAND Laurence BACTERIOLOGIE/VIROLOGIE – Hôpital SAINT-ANTOINE
47. PARISET Claude EXPLORATIONS FONCTIONNELLES – Hôpital TROUSSEAU
48. PETIT Arnaud Hôpital TROUSSEAU (Stagiaire)
49. PLAISIER Emmanuelle NEPHROLOGIE – Hôpital TENON
50. POIRIER Jean-Marie PHARMACOLOGIE CLINIQUE – Hôpital SAINT-ANTOINE
51. RAINTEAU Dominique INSERM U.538 – Faculté de Médecine P. & M. CURIE
52. SAKR Rita GYNECOLOGIE OBSTETRIQUE – Hôpital TENON (Stagiaire)
53. SCHNURIGERN Aurélie LABORATOIRE DE VIROLOGIE – Hôpital TROUSSEAU
54. SELLAM Jérémie RHUMATOLOGIE – Hôpital SAINT-ANTOINE
55. SEROUSSI FREDEAU Brigitte DEPARTEMENT DE SANTE PUBLIQUE – Hôpital TENON
56. SOKOL Harry HEPATO/GASTRO – Hôpital SAINT-ANTOINE
57. SOUSSAN Patrick VIROLOGIE – Hôpital TENON
58. STEICHEN Olivier MEDECINE INTERNE – Hôpital TENON
59. SVRCEK Magali ANATOMIE ET CYTO. PATHOLOGIQUES – Hôpital SAINT-ANTOINE
60. TANKOVIC Jacques BACTERIOLOGIE/VIROLOGIE – Hôpital SAINT-ANTOINE
61. THOMAS Ginette BIOCHIMIE – Faculté de Médecine P. & M. CURIE
62. THOMASSIN Isabelle RADIOLOGIE – Hôpital TENON
63. VAYLET Claire MEDECINE NUCLEAIRE – Hôpital TROUSSEAU
64. VIGOUROUX Corinne INSERM U.680 – Faculté de Médecine P. & M. CURIE
65. VIMONT-BILLARANT Sophie BACTERIOLOGIE – Hôpital TENON
66. WEISSENBURGER Jacques PHARMACOLOGIE CLINIQUE – Faculté de Médecine P. & M. CURIE
xv
Année universitaire 2012/2013
MAITRES DE CONFÉRENCES DES UNIVERSITÉS - PRATICIENS HOSPITALIERS
UFR Médicale Pierre et Marie CURIE – Site PITIE
1. ANKRI Annick HÉMATOLOGIE BIOLOGIQUE
2. AUBRY Alexandra BACTERIOLOGIE
3. BACHELOT Anne ENDOCRINOLOGIE
4. BELLANNE-CHANTELOT Christine GÉNÉTIQUE
5. BELLOCQ Agnès PHYSIOLOGIE
6. BENOLIEL Jean-Jacques BIOCHIMIE A
7. BENSIMON Gilbert PHARMACOLOGIE
8. BERLIN Ivan PHARMACOLOGIE
9. BERTOLUS Chloé STOMATOLOGIE
10. BOUTOLLEAU David VIROLOGIE
11. BUFFET Pierre PARASITOLOGIE
12. CARCELAIN-BEBIN Guislaine IMMUNOLOGIE
13. CARRIE Alain BIOCHIMIE ENDOCRINIENNE
14. CHAPIRO Élise HÉMATOLOGIE
15. CHARBIT Beny PHARMACOLOGIE
16. CHARLOTTE Frédéric ANATOMIE PATHOLOGIQUE
17. CHARRON Philippe GÉNÉTIQUE
18. CLARENCON Frédéric NEURORADIOLOGIE
19. COMPERAT Eva ANATOMIE ET CYTOLOGIE PATHOLOGIQUES
20. CORVOL Jean-Christophe PHARMACOLOGIE
21. COULET Florence GÉNÉTIQUE
22. COUVERT Philippe GÉNÉTIQUE
23. DANZIGER Nicolas PHYSIOLOGIE
24. DATRY Annick PARASITOLOGIE
25. DEMOULE Alexandre PNEUMOLOGIE
26. DUPONT-DUFRESNE Sophie ANATOMIE/NEUROLOGIE
27. FOLLEZOU Jean-Yves RADIOTHÉRAPIE
28. GALANAUD Damien NEURORADIOLOGIE
29. GAY Frédérick PARASITOLOGIE
30. GAYMARD Bertrand PHYSIOLOGIE
31. GIRAL Philippe ENDOCRINOLOGIE/MÉTABOLISME
32. GOLMARD Jean-Louis BIOSTATISTIQUES
33. GOSSEC Laure RHUMATOLOGIE
xvi
34. GUIHOT THEVENIN Amélie IMMUNOLOGIE
35. HABERT Marie-Odile BIOPHYSIQUE
36. HALLEY DES FONTAINES Virginie SANTÉ PUBLIQUE
37. HUBERFELD Gilles EPILEPSIE - CORTEX
38. KAHN Jean-François PHYSIOLOGIE
39. KARACHI AGID Carine NEUROCHIRURGIE
40. LACOMBLEZ Lucette PHARMACOLOGIE
41. LACORTE Jean-Marc UMRS 939
42. LAURENT Claudine PSYCHOPATHOLOGIE DE L’ENFANT/ADOLESCENT
43. LE BIHAN Johanne INSERM U 505
44. MAKSUD Philippe BIOPHYSIQUE
45. MARCELIN-HELIOT Anne Geneviève VIROLOGIE
46. MAZIERES Léonore RÉÉDUCATION FONCTIONNELLE
47. MOCHEL Fanny GÉNÉTIQUE / HISTOLOGIE (stagiaire)
48. MORICE Vincent BIOSTATISTIQUES
49. MOZER Pierre UROLOGIE
50. NGUYEN-QUOC Stéphanie HEMATOLOGIE CLINIQUE
51. NIZARD Jacky GYNECOLOGIE OBSTETRIQUE
52. PIDOUX Bernard PHYSIOLOGIE
53. POITOU BERNERT Christine NUTRITION
54. RAUX Mathieu ANESTHESIE (stagiaire)
55. ROSENHEIM Michel EPIDEMIOLOGIE/SANTE PUBLIQUE
56. ROSENZWAJG Michelle IMMUNOLOGIE
57. ROUSSEAU Géraldine CHIRURGIE GENERALE
58. SAADOUN David MEDECINE INTERNE (stagiaire)
59. SILVAIN Johanne CARDIOLOGIE
60. SIMON Dominique ENDOCRINOLOGIE/BIOSTATISTIQUES
61. SOUGAKOFF Wladimir BACTÉRIOLOGIE
62. TEZENAS DU MONTCEL Sophie BIOSTATISTIQUES et INFORMATIQUE MEDICALE
63. THELLIER Marc PARASITOLOGIE
64. TISSIER-RIBLE Frédérique ANATOMIE ET CYTOLOGIE PATHOLOGIQUES
65. WAROT Dominique PHARMACOLOGIE
xvii
Table des Matières
AVANT-PROPOS ................................................................................................................................. I
REMERCIEMENTS ............................................................................................................................. II
LISTE DES PROFESSEURS DE L’UNIVERSITE DE MEDECINE .................................................. V
TABLE DES MATIERES............................................................................................................... XVII
LISTE DES ABREVIATIONS ......................................................................................................... XXI
INTRODUCTION ................................................................................................................................ 1
CONTEXTE........................................................................................................................................... 4
1 CONTEXTE POLITIQUE INTERNATIONAL ET NATIONAL TOURNE VERS LES SOINS DE
SANTE PRIMAIRES ............................................................................................................................. 4
1.1 Soins de santé primaires à l’international ......................................................................................... 4
1.2 Politique de santé en France ............................................................................................................. 4
2 CONTEXTE DE LA MEDECINE EN FRANCE ............................................................................... 5
2.1 Démographie médicale (Conseil National de l’Ordre des Médecins 2014) ...................................... 5
2.1.1 Etat des lieux et prévisions ........................................................................................................ 5
2.1.2 Changement et évolution de la médecine .................................................................................. 5
2.2 Aides politiques en faveur des professionnels et des étudiants ......................................................... 6
2.2.1 Loi HPST - 21 Juillet 2009 ....................................................................................................... 6
2.2.2 Pacte Territoire Santé - 13 Décembre 2012 ............................................................................... 6
2.2.3 Rapport Cordier « Comité des sages » - Juin 2013 .................................................................... 7
2.2.4 Stratégie Nationale de Santé - 23 Septembre 2013 .................................................................... 7
2.2.5 Rapport Couraud-Pruvot : Réforme du troisième cycle – Avril 2014........................................ 7
3 FORMATION DES ETUDIANTS...................................................................................................... 8
3.1 Nombre des étudiants ....................................................................................................................... 8
3.1.1 Le numerus clausus, seul levier de la démographie médicale .................................................... 8
3.1.2 Evolution du nombre d’étudiants .............................................................................................. 8
3.2 Formation de la médecine générale : stages ambulatoires ................................................................ 8
3.3 La maîtrise de stage ........................................................................................................................ 10
3.3.1 Description des MSU .............................................................................................................. 10
3.3.2 Principaux freins ..................................................................................................................... 10
3.3.3 Principaux avantages ............................................................................................................... 11
3.3.4 Recrutement des MSU ............................................................................................................ 11
METHODES....................................................................................................................................... 13
1 PARTIE 1 : IMPACT D’UNE SENSIBILISATION DES IMG AU RECRUTEMENT DES MSU . 13
1.1 Type d’étude et population ............................................................................................................. 13
1.2 Interventions ................................................................................................................................... 13
1.2.1 Méthode de recrutement 1 ....................................................................................................... 13
xviii
1.2.2 Méthode de recrutement 2 ....................................................................................................... 13
1.3 Critères de jugement ....................................................................................................................... 15
1.4 Taille de l’échantillon ..................................................................................................................... 15
1.5 Analyse statistique.......................................................................................................................... 16
2 PARTIE 2 : CREATION D’UN SITE INTERNET D’INFORMATION ET DE SENSIBILISATION
............................................................................................................................................................. 17
2.1 Objectif .......................................................................................................................................... 17
2.2 Conception et réalisation ................................................................................................................ 17
2.3 Contenu et plan .............................................................................................................................. 17
2.4 Diffusion ........................................................................................................................................ 18
RESULTATS ...................................................................................................................................... 19
1 METHODE DE RECRUTEMENT 1 ................................................................................................ 19
2 METHODE DE RECRUTEMENT 2 ................................................................................................ 20
2.1 Description des étapes du recrutement ........................................................................................... 20
2.2 Description des médecins contactés ............................................................................................... 23
2.3 Degré d’implication des IMG sollicités .......................................................................................... 23
3 CRITERES DE JUGEMENT ............................................................................................................ 26
3.1 Principal ......................................................................................................................................... 26
3.2 Secondaires .................................................................................................................................... 26
4 COMPARAISON DES DEUX METHODES DE RECRUTEMENT ............................................... 29
PARTIE 2 : SITE INTERNET : WWW.DEVENIRMSU.COM .......................................................... 30
DISCUSSION ..................................................................................................................................... 32
1 RESUME DES RESULTATS ........................................................................................................... 32
2 FORCES ........................................................................................................................................... 32
2.1 Evaluation ...................................................................................................................................... 32
2.2 Île-de-France et collaboration exceptionnelle ................................................................................. 32
2.3 IMG et recrutement des MSU personnalisé .................................................................................... 33
2.4 Collatérales ..................................................................................................................................... 33
2.5 Réponse des médecins généralistes au phoning .............................................................................. 33
2.6 Outils innovants et originaux .......................................................................................................... 34
2.7 Site internet .................................................................................................................................... 34
2.8 Autres actions ................................................................................................................................. 35
3 LIMITES ........................................................................................................................................... 35
3.1 Conception ..................................................................................................................................... 35
3.2 Réalisation ...................................................................................................................................... 36
3.3 Résultats ......................................................................................................................................... 37
4 COMPARAISON AVEC LES DONNEES EXTERIEURES ........................................................... 38
xix
4.1 France ............................................................................................................................................. 38
4.1.1 Nouvelles pistes ...................................................................................................................... 38
4.1.2 Autres méthodes ...................................................................................................................... 38
4.1.3 Données en Île-de-France........................................................................................................ 39
4.2 International ................................................................................................................................... 40
4.2.1 Chicago (Etats-Unis) ............................................................................................................... 40
4.2.2 Montréal (Canada) .................................................................................................................. 40
4.2.3 Dublin (Irlande) ...................................................................................................................... 41
5 PERSPECTIVES ............................................................................................................................... 42
5.1 Responsabilité des DMG ................................................................................................................ 42
5.2 Point de vue des étudiants .............................................................................................................. 43
5.3 Recommandations .......................................................................................................................... 43
CONCLUSION ................................................................................................................................... 45
BIBLIOGRAPHIE ................................................................................................................................. I
ANNEXES ............................................................................................................................................ V
Annexe 1 : Plaquette d’information sur la maîtrise de stage envoyée par l’URPS-IDF ........................................ V
Annexe 2 : Fiche d’information envoyée par l’URPS-IDF................................................................................ VII
Annexe 3 : Mail envoyé aux responsables des DMG franciliens pour la participation à l’étude ...................... VIII
Annexe 4 : Diaporama de la présentation orale de la maîtrise de stage et de ses enjeux ..................................... IX
Annexe 5 : Vidéos illustratives diffusées lors de présentation orale .................................................................. XII
Annexe 6 : Plaquette d’information sur la maîtrise de stage de l’URPS-IDF ................................................... XIII
Annexe 7 : Carte de visite avec les liens d’information sur la maîtrise de stage .............................................. XIV
Annexe 8 : Questionnaire distribué aux IMG lors de la présentation orale ....................................................... XV
Annexe 9: Présentation téléphonique utilisée par la responsable de l’étude lors du contact des médecins
généralistes cités .................................................................................................................................. XVII
Annexe 10 : Courriel envoyé aux médecins généralistes intéressés par la maîtrise de stage .......................... XVIII
Annexe 11 : Articles écrits concernant le travail de la thèse et le prix Alexandre Varney 2014 ....................... XIX
Annexe 12 : Cartes de vœux envoyées par le syndicat d’IMG de Nantes aux médecins généralistes de leur région
........................................................................................................................................................... XXIII
xx
Liste des figures et tableaux
Figure 1: Présentation des deux méthodes d'intervention de recrutement à la maîtrise de stage .......................... 16
Figure 2: Répartition géographique des médecins généralistes candidats à la maîtrise de stage (n=115) Méthode1
................................................................................................................................................................ 19
Figure 3: Nombre de médecins généralistes à contacter, inclus dans l’étude – Méthode 2 .................................. 22
Figure 4: Répartition géographique des médecins généralistes recommandés par les IMG (n=132) – Méthode 223
Figure 5 : Pourcentage des IMG en fonction de leur degré d’implication (n=293) – Méthode 2 ......................... 24
Figure 6 : Résultats principaux après avoir contacté les médecins généralistes - Méthode 2............................... 25
Figure 7 : Répartition géographique des médecins généralistes contactés et intéressés par la maîtrise de stage
(n=20) – Méthode 2 ................................................................................................................................. 26
Tableau 1 : Nombre d’IMG ayant répondu au questionnaire par faculté (n=293) ............................................... 20
Tableau 2 : Description des interventions réalisées auprès des IMG en médecine générale ................................ 21
Tableau 3 : Nombre d'IMG en fonction du degré d’implication (N=293) – Méthode 2 ...................................... 24
Tableau 4 : Relations entre les IMG et les médecins généralistes recommandés – Méthode 2 ............................ 27
Tableau 5 : Freins lorsqu’ils étaient évoqués par les médecins généralistes joints par la responsable de l’étude et
non intéressés par la maîtrise de stage (n=76)........................................................................................... 28
Tableau 6 : Tableau de contingence................................................................................................................... 29
xxi
Liste des abréviations
ANEMF : Association Nationale des Étudiants en Médecine de France
CNGE : Collège National des Généralistes Enseignants
DES : Diplôme d’Études Spécialisées
DMG : Département de Médecine Générale
ECN : Épreuves Classantes Nationales
GP : General Practitioner
HPST : Hôpital Patients Santé et Territoires
IMG : Internes de Médecine Générale
ISNAR-IMG : InterSyndicale Nationale Autonome Représentative des Internes de Médecine
Générale
MSU : Maîtres de Stage des Universités
OMS : Organisation Mondiale de la Santé
SASPAS : Stage Ambulatoire en Soins Primaires en Autonomie Supervisée
SRP-IMG : Syndicat Représentatif Parisien des Internes de Médecine Générale
URPS-IDF : Union Régionale des Professionnels de Santé d’Île-de-France
VSQ : Versailles Saint-Quentin-en-Yvelines
1
INTRODUCTION
En 1978, à Almaty au Kazakhstan (qui était alors Alma-Ata en URSS), l'Organisation
Mondiale de la Santé (OMS) et l'UNICEF (United Nations International Children’s
Emergency Fund) ont présidé la conférence internationale sur les soins de santé primaires (1).
Cette conférence a défini les soins de santé primaires, les a mis à l'ordre du jour et les a
recommandés aux ministères de la santé des pays en développement comme une stratégie
centrale. Dans son rapport 2003, l’OMS a encouragé une évolution des systèmes de santé vers
des modèles basés sur les soins de santé primaires (2,3). Un tel système de santé s’est en effet
révélé plus efficace, plus efficient, plus équitable et de meilleure qualité (4,5).
En France, la loi du 21 juillet 2009, appelée Hôpital Patients Santé et Territoires (HPST) a eu
pour objectif de mettre en place une offre de soins graduée de qualité, accessible à tous,
satisfaisant à l'ensemble des besoins de santé (6). Elle a défini pour la première fois la
médecine générale et a donné au médecin généraliste un rôle pivot en termes de soins de
premier recours en assurant aux patients la prévention, le dépistage, le diagnostic, le
traitement, l’orientation et le suivi ainsi que l’éducation du patient (7,8).
Dans la huitième édition des atlas régionaux de la démographie médicale de 2014, le Conseil
National de l’Ordre des Médecins a publié l’évolution de l’offre de soins primaires à l’échelle
des bassins de vie (9). Ces dernières années, le nombre de médecins généralistes a
continuellement baissé malgré une stabilité de la démographie médicale dans sa globalité.
Selon le Conseil National de l’Ordre des Médecins, les projections pour 2020 seraient une
diminution de 12% du nombre de médecins généralistes en activité en France par rapport à
2007 tandis que celles des spécialités médicales et chirurgicales devraient augmenter de 12%
(9).
Ces dernières années, ces constats ont justifié des actions politiques en faveur de la formation
et de l’installation des médecins généralistes. Les actions récentes ont été l’augmentation du
numerus clausus avec un ratio croissant de la répartition des étudiants vers la spécialité
« médecine générale » (10–12), la création du Diplôme d’Études Spécialisées (DES) de
médecine générale, la mise en place d’un stage obligatoire de médecine générale pour les
étudiants de deuxième et troisième cycle des études médicales ainsi que d’un Stage
2
Ambulatoire en Soins Primaires en Autonomie Supervisée (SASPAS) au cours du troisième
cycle (13–15).
Le pacte Territoire-Santé soumis à la concertation par la ministre des Affaires sociales et de la
Santé, Marisol Touraine, le 13 décembre 2012 a ainsi précisé la nécessité d’un encadrement
réglementaire des stages et la nécessité d’un recrutement de Maîtres de Stage des Universités
(MSU) pour les étudiants en formation (16). En effet, selon l’enquête nationale annuelle du
Collège National des Généralistes Enseignants (CNGE) au 1er janvier 2014, 7 666 MSU
étaient recensés dans les collèges régionaux de généralistes enseignants. Le CNGE a estimé
qu’il était encore nécessaire de recruter et de former environ 3 000 MSU supplémentaires
dans les 3 ans qui suivent, ce qui représente un effort considérable pour les Départements de
Médecine Générale (DMG) chargés de la formation des étudiants et les collèges régionaux
d’enseignants.
Traditionnellement, le recrutement des nouveaux MSU se fait de « bouche-à-oreille ». Ces
dernières années, plusieurs campagnes nationale et locorégionale de recrutement ont été
menées conjointement par le Ministère de la Santé (17), les DMG et les syndicats d’externes
(Association Nationale des Étudiants en Médecine de France (ANEMF)) et d’internes (Inter
Syndicale Nationale Autonome Représentative des Internes de Médecine Générale (ISNAR-
IMG)) (18,19). Des articles de presse et des courriers d’information ont également été utilisés
pour sensibiliser les médecins généralistes aux enjeux de la maîtrise de stage (20). Cependant,
les campagnes de recrutement menées ont été peu standardisées et n’ont généralement pas
permis de quantifier l’impact de leur action de façon précise.
Il m’est apparu opportun de travailler sur ce sujet, puisque j’ai été personnellement confrontée
en tant qu’étudiante à la pénurie des MSU dans ma faculté, ne me permettant pas de réaliser
mon stage ambulatoire dès le deuxième semestre, comme autorisé par la loi. J’ai donc pris
connaissance de cette problématique lorsque j’ai souhaité réaliser ce stage ambulatoire le plus
rapidement dans le cadre de mon cursus universitaire. Par ailleurs, exerçant une activité de
membre dans le Syndicat Représentatif Parisien des Internes de Médecine Générale (SRP-
IMG), j’ai d’autant plus mesuré les enjeux de ce sujet qui était alors au cœur de l’actualité.
Sujet pour lequel aucune solution efficace n’avait été trouvée de façon pérenne et structurée.
3
J’ai pensé qu’il suffirait de la participation de tous, y compris celle de mes co-internes de
médecine générale (IMG), pour agir à améliorer notre formation universitaire, en
convainquant les médecins généralistes non MSU de notre entourage, à le devenir. Il nous est
apparu au cours du travail, nécessaire de développer des outils visuels et vidéographiques
pour offrir des arguments supplémentaires de sensibilisation. La réalisation de ces supports a
ensuite mené à la création d’un portail unique, sous forme de site internet, pour regrouper
toutes ces productions désormais mises à disposition de tous.
Face aux enjeux actuels concernant le recrutement de nouveaux MSU, l’objectif de cette
étude a été de proposer et d’évaluer une méthode de recrutement de MSU ; puis de créer un
site internet unique et dédié www.devenirMSU.com apportant un outil supplémentaire à ce
recrutement.
4
CONTEXTE
1 Contexte politique international et national tourné vers les soins de santé primaires
1.1 Soins de santé primaires à l’international
Lors de la conférence d’Alma-Ata en 1978, l’OMS a défini les soins de santé primaires
comme des « soins de santé essentiels fondés sur des méthodes et des techniques pratiques,
scientifiquement valables et socialement acceptables, rendus universellement accessibles à
tous les individus et à toutes les familles de la communauté avec leur pleine participation et à
un coût que la communauté et le pays puissent assumer à tous les stades de leur
développement dans un esprit d'auto-responsabilité et d'autodétermination. » (1).
Lors de cette conférence, il a été décidé de donner à tous les peuples du monde « d'ici l'an
2000, un niveau de santé qui leur permette de mener une vie socialement et économiquement
productive ». Ainsi, les soins de santé primaires étaient « le moyen qui [permettrait]
d'atteindre cet objectif dans le cadre d'un développement empreint d'un véritable esprit de
justice sociale », l’objectif ultime des soins de santé primaires étant une meilleure santé pour
tous. Cette conviction a également été réaffirmée dans le rapport de l’OMS en 2003 et 2008
où «les valeurs et pratiques des soins de santé primaires, adaptées aux réalités de
l'environnement sanitaire complexe d'aujourd'hui, pourraient servir de base à une
amélioration des systèmes de santé. » (3–5).
1.2 Politique de santé en France
La loi HPST du 21 juillet 2009 a proposé une nouvelle politique structurée régulant et
organisant l’offre de soins, nécessaire pour répondre aux besoins de santé. Elle a ainsi placé le
médecin généraliste en pivot des soins de premier recours (7). La loi anticiperait les besoins
de santé au niveau de la répartition géographique des médecins généralistes en augmentant le
nombre des futurs internes de médecine générale à former, ainsi que le nombre de postes
alloués à la filière universitaire de médecine générale. Elle a également précisé la place du
médecin généraliste, acteur privilégié des soins de premiers recours et dans la permanence des
soins. Le médecin généraliste permettait d’orienter le « patient dans le système de soins et le
secteur médicosocial, coordination des soins, respect des protocoles pour les affections
nécessitant des soins prolongés et pour les maladies chroniques, synthèse des informations
transmises par les professionnels de santé, prévention et dépistage » (6).
5
2 Contexte de la médecine en France
2.1 Démographie médicale (Conseil National de l’Ordre des Médecins 2014)
Au 1er janvier 2014, le Conseil de l’Ordre a recensé 276 354 médecins dont 198 760
médecins inscrits en activité régulière ; soit une légère diminution de 0.3% en un an. À la
lecture des données, on notait une certaine stabilité des effectifs entre 2007 et 2014 (-0.03%).
Entre 2014 et 2020, le Conseil de l’Ordre prévoyait une stabilité des effectifs des médecins en
France (9).
2.1.1 État des lieux et prévisions
En 2014, le tableau de l’Ordre recensait 90 630 médecins généralistes en activité régulière;
soit une diminution de 6.5% des effectifs depuis 2007. D’après les analyses et le calcul du
taux de croissance annuel moyen, la tendance à la baisse devrait se confirmer jusqu’en 2020
pour atteindre 86 203 médecins généralistes en activité régulière, soit une diminution de près
de 12% de médecins généralistes entre 2007 et 2020.
Le tableau de l’Ordre enregistrait 84 335 médecins qui exerçaient une spécialité médicale en
dehors de la médecine générale. Entre 2007 et 2014, les effectifs ont augmenté de 6.1%.
Selon les analyses, il y aurait une forte probabilité que les effectifs des spécialistes médicaux
continueraient d’augmenter pour atteindre 88 158 médecins en 2020.
Le tableau de l’Ordre recensait 23 795 médecins chirurgicaux. Les effectifs avaient augmenté
de 6.7% sur la période 2007 à 2014 et auraient une forte probabilité de continuer de croître
(passage à 24 975 médecins chirurgicaux en 2020).
2.1.2 Changement et évolution de la médecine
Ces prévisions de la démographie médicale pouvaient être expliquées par plusieurs facteurs.
Les médecins inscrits au tableau de l’Ordre, en activité régulière, étaient âgés en moyenne de
51.6 ans et ceux de 60 ans et plus représentaient 25.6% des effectifs. Ces médecins étaient
susceptibles de partir à la retraite d’ici à 2020.
On notait également une évolution des modes de pratique de la médecine. En effet, parmi les
nouveaux inscrits au 1er janvier 2014 (toutes spécialités confondues), on notait une hausse du
salariat et une baisse du libéral : 63.4% des médecins ont fait le choix d’exercer leur activité
6
en tant que médecin salarié et 10.7% ont privilégié la médecine libérale exclusive. Concernant
les modes d’exercice des nouveaux médecins généralistes inscrits à l’Ordre des médecins, on
recensait en 2014 : 20.4% médecins en libéral, 4.3% en mixte, 33.4% en salarié et 41.9% en
remplaçant (9).
Un des autres facteurs identifiés était l’évolution du mode de vie selon laquelle le rapport de
l’Inspection générale des affaires sociales et des finances de 1997 prédisait qu’ « Il n’y [avait]
pas de raison que la tendance historique à l’abaissement de la durée du travail, à
l’allongement de la durée des vacances, et plus généralement la recherche d’une meilleure
qualité de vie, épargne les médecins » (21).
2.2 Aides politiques en faveur des professionnels et des étudiants
Depuis quelques années, la politique française s’est orientée vers une restructuration du
système de santé. Les objectifs (prévention, réduction des inégalités sociales de santé, etc.) de
madame Marisol Touraine en 2013 mettaient la médecine générale sur le devant de la scène
avec « la révolution du premier recours » (22). De nombreux documents: discours, rapports
ou lois en faveur de la nouvelle politique de santé française ont émergé ces dernières années,
mettant la médecine générale au cœur du système de soins, et en insistant sur le
développement de la formation de qualité des futurs médecins généralistes; dont le stage
ambulatoire était un élément clé. Citons-en quelques-uns :
2.2.1 Loi HPST - 21 Juillet 2009
La loi HPST a eu pour objectif de mettre en place une offre de soins graduée de qualité,
accessible à tous, satisfaisant à l'ensemble des besoins de santé (6). Elle a défini pour la
première fois la médecine générale et a donné au médecin généraliste un rôle pivot en termes
de soins de premier recours en assurant aux patients la prévention, le dépistage, le diagnostic,
le traitement, l’orientation et le suivi ainsi que l’éducation du patient (7,8).
2.2.2 Pacte Territoire Santé - 13 Décembre 2012
Madame la Ministre Marisol Touraine, dans son discours du 13 décembre 2012, a affirmé :
« Désormais, la médecine de proximité doit en être le pivot [de la médecine ambulatoire].
Plutôt que de préserver un ordre ancien qui ne privilégie que quelques-uns, je veux une
nouvelle organisation qui bénéficie à tous. C’est tout le sens du « pacte Territoire-Santé » que
je suis venue vous présenter aujourd’hui. Ce pacte se décline en trois axes. Changer la
7
formation des jeunes médecins, transformer les conditions d’exercice et investir dans les
territoires isolés. » Et sur ses douze engagements, Madame la Ministre déclare « Mon premier
engagement, c’est donc un stage en médecine générale pour 100% des étudiants. » (23).
2.2.3 Rapport Cordier « Comité des sages » - Juin 2013
Le Comité des sages avait pour vocation de préciser le contenu d’une stratégie nationale de
santé, contribuant à la nouvelle définition d’une politique nationale de santé. Dans ce rapport,
une mesure mettant l’accent sur la formation ambulatoire a été proposée : « Ajouter dans le
troisième cycle une obligation de stage en ambulatoire, en autonomie et en pleine
responsabilité, pour tous les futurs généralistes comme les futurs spécialistes » (24).
2.2.4 Stratégie Nationale de Santé - 23 Septembre 2013
Dans ce document, le constat est fait que si le nombre total de médecins n’a jamais été aussi
élevé et qu’il allait continuer d’augmenter dans la prochaine décennie, le profil
démographique des médecins était nettement en défaveur de la médecine générale. Le
principal enjeu a consisté à augmenter le nombre de médecins généralistes en activité. Les
soins de premier recours devaient être également valorisés dans le dispositif de formation, ce
qui supposait une sensibilisation précoce à cet exercice. Pour renforcer la médecine
générale, le ratio des postes IMG sur postes d’internes d’autres spécialités serait
renforcé. Le document insistait sur la nécessité de donner une plus grande place à la
médecine générale ambulatoire dans la formation de tout futur médecin : « La formation des
professionnels, malgré ses mérites reconnus au niveau international, reste cloisonnée, centrée
sur la formation initiale, faisant trop peu de place à la dimension relationnelle du métier et
encore largement hospitalo-centrée. » (22).
2.2.5 Rapport Couraud-Pruvot : réforme du troisième cycle – Avril 2014
Ce rapport correspondait à une proposition pour une restructuration du troisième cycle des
études médicales. Concernant la formation en ville des internes, le rapport proposait que: « le
nombre de stages ambulatoires préparant à l’exercice du métier en milieu non hospitalier
devra être accru dans les spécialités où l’activité ambulatoire est importante […]. Le DES de
médecine générale du fait de sa spécificité et de sa durée courte doit voir croître le nombre de
stages ambulatoires, l’objectif étant d’aboutir le plus rapidement possible à trois stages
ambulatoires, un dans chacune des phases de formation. » (25).
8
3 Formation des étudiants
3.1 Nombre des étudiants
3.1.1 Le numerus clausus, seul levier de la démographie médicale
Le numerus clausus des études médicales, instauré en 1971, a longtemps constitué le
mécanisme quasi exclusif d’action des pouvoirs publics sur le niveau d’offre de soins. Sa
création répondait au souci de réguler par la quantité de médecins formés, la démographie
médicale globale et de contrôler les dépenses de santé. Toutefois, la politique de diminution
du numerus clausus menée entre 1977 et 1993 (passant de 8 600 étudiants en 1971 à environ
4 000 depuis la fin des années quatre-vingt), déconnectée d’une réflexion parallèle sur les
besoins de santé territoriaux, a conduit à un vieillissement de la population médicale sans agir
efficacement sur les grands déséquilibres géographiques (26).
3.1.2 Evolution du nombre d’étudiants
Depuis, la politique d’augmenter quantitativement la démographie médicale en insistant sur
une proportion en faveur de la médecine générale s’est poursuivi. D’après l’atlas de
démographie médicale en France au 1er janvier 2014 du Conseil National de l’Ordre des
Médecins, les spécialités médicales seraient passées d’un total de 835 postes offerts à l’issue
des Épreuves Classantes Nationales (ECN) en 2007-2008 à 1 533 en 2013-2014. Il en allait de
même pour les IMG, passant de 2 866 à 3 799 postes (9). Les prévisions étaient également à
la hausse ; puisque le nombre d’IMG à former pour la période 2013-2017 était de 19 513.
L’Observatoire National des Professionnels de Santé, en accord avec la loi HPST, a souhaité
poursuivre cette croissance en proposant une proportion plus importante d’IMG (50%) à
l’issue des ECN (12).
3.2 Formation de la médecine générale : stages ambulatoires
Avec cette volonté politique de plus en plus affirmée de replacer la médecine générale au
cœur du système de santé et de valoriser la formation des futurs médecins généralistes, de
nombreuses avancées ont vu le jour :
- La structuration de la filière universitaire de médecine générale a commencé par la
création de la discipline de médecine générale ou « Diplôme d’Études Spécialisées »
(DES) en 2004 (27), accessible par les ECN.
9
- La création du stage ambulatoire réglementé chez le médecin généraliste, dit « de
niveau 1 » a vu le jour, officiellement en 1997 (13,14) pour les étudiants du troisième
cycle d’études médicales. Il a été complété par le stage de « niveau 2 » supplémentaire
ou SASPAS en 2004 (28). Quant au deuxième cycle d’études médicales, le stage
ambulatoire créé en 1997 n’est devenu obligatoire qu’en 2009 (15).
- En 2011, est parue l’instruction de la DGOS/RH1 relative à l'augmentation du nombre
de MSU en médecine générale (29). Elle a rappelé que la loi du 21 juillet 2009 portant
sur la réforme HPST ambitionnait de favoriser l’accès de tous à des soins de qualité et
que « ces stages [devaient] permettre aux étudiants de découvrir la médecine
générale et donc de réaliser un choix éclairé de cette spécialité à l’issue des ECN. Ils
[offraient] en outre l’opportunité aux IMG de se former aux spécificités et à
l’exercice de la médecine de proximité, y compris en zones fragiles, afin de
compléter utilement la formation hospitalière et dissiper la crainte, fréquente chez
les jeunes médecins, de s’installer en dehors d’un cadre salarié à la fin de leurs
études. »
Ce stage était primordial pour que le choix de la médecine générale se fasse en connaissance
de cause et relève d’une réelle vocation et non d’un choix par défaut, comme c’était encore
souvent le cas pour les étudiants en médecine. L’expérience l’a prouvé : si cette discipline
n’était pas choisie, c’est parce qu’elle n’était pas connue. Les étudiants ayant obtenu un bon
classement aux ECN et qui ont fait le choix de la médecine générale étaient souvent des
étudiants qui ont bénéficié du stage de deuxième cycle dans cette spécialité. Les futurs
médecins généralistes devraient réaliser ces stages ambulatoires afin d’y acquérir les
compétences spécifiques de leur futur métier (30).
Par ailleurs, la maquette du DES de médecine générale devrait également évoluer avec une
augmentation significative du nombre de semestres en stage ambulatoire afin que les IMG
soient mieux formés aux soins primaires. C’est ce que nous a révélé la récente étude de
l’ISNAR-IMG de décembre 2013, où une majorité d’IMG a plébiscité le stage ambulatoire.
Le nombre moyen de stages ambulatoires souhaités par les IMG se destinant à la médecine
générale était de 2.88. La conséquence est là encore, un besoin plus important en MSU (31).
En effet, le nombre d’IMG ayant un projet d’installation augmentait significativement une
fois le SASPAS réalisé. Treize pour cent des IMG n’ayant pas effectué de stage ambulatoire
avaient un projet d’installation. Ce taux augmentait de façon significative, à 22% après la
10
validation du stage de premier niveau, pour atteindre 28.6% après celui du second niveau
(31). Dans un contexte d’augmentation du nombre d’étudiants et d’internes, généraliser les
stages en ambulatoire en deuxième et troisième cycle ne pouvait être envisagé qu’avec
une nette augmentation du nombre de praticiens agréés-MSU, au nombre de 7 666 en
2014 (32).
3.3 La maîtrise de stage
3.3.1 Description des MSU
De tous temps, l’enseignement de l’exercice médical s’est fait sous forme de compagnonnage.
Au début des études médicales, l’externe enseignait au stagiaire et était lui-même guidé par
l’interne qui recevait enseignement et directives du médecin chef de service et de ses
assistants. Ainsi, ils adoptaient le précepte du serment d’Hippocrate dans sa première version:
« Je tiendrai ses enfants pour des frères, et, s’ils désirent apprendre la médecine, je la leur
enseignerai… Je ferai part des préceptes des leçons orales et du reste de l’enseignement à
mes fils, à ceux de mon maître et aux disciples… ” ou dans sa version moderne :
“Respectueux et reconnaissant envers mes Maîtres, je rendrai à leurs enfants l’instruction
que j’ai reçue de leurs pères… » (33). Être MSU c’est donc avant tout transmettre sa passion
d’un métier, partager un exercice professionnel choisi et favoriser ainsi la relève.
Un MSU devra remplir des critères de qualification, définis dans la charte des MSU et validés
par le CNGE et le Syndicat National des Enseignants de Médecine Générale (34). Ils
concernent : l’expérience et l’activité professionnelles, les compétences en médecine
générale, les compétences pédagogiques et la présence d’un cabinet médical offrant un
environnement favorable à la formation de l’étudiant. Le MSU obtient son agrément à l’issue
d’une formation universitaire pédagogique dédiée.
3.3.2 Principaux freins
Les réticences des médecins généralistes à devenir MSU sont multiples, et peuvent expliquer
les freins à accéder à la maîtrise de stage. Les craintes concernant la présence de l’étudiant,
son jugement, l’incompatibilité de personnalité ou la relation perturbée avec le patient sont
importantes. Perdre du temps, de l’argent ou sa liberté dans l’organisation de son emploi du
temps sont également évoqués. Certains ne se sentent pas l’âme pédagogue, ou n’aiment pas
enseigner. Des locaux trop petits, les lourdeurs administratives, l’absence d’intérêt de ce stage
11
ou le désir de conserver son exercice solitaire sont également des freins cités par les médecins
généralistes non MSU (35).
3.3.3 Principaux avantages
La nécessité de recruter davantage de MSU, apparait de plus en plus urgente pour le
développement de la médecine ambulatoire. D’autant plus que les mérites de la maîtrise de
stage sont bien reconnus. Les impacts psychoaffectif (plaisir, enthousiasme, fierté à
transmettre son savoir et à exercer, prévention du burn-out, valorisation du métier, relation
améliorée avec le patient), cognitif (stimulation intellectuelle et motivation pour son propre
développement professionnel) et métacognitif (pratique plus réflexive, avec un nouveau sens
donné au métier et une nouvelle identité de MSU) semblent positifs et significatifs (36). Les
motivations pour devenir MSU sont nombreuses : transmission et partage d’expérience,
trouver un futur associé/remplaçant, transmission du savoir (être et faire), promotion de la
médecine générale, remise en question de sa pratique, donner envie d’aller en zone rurale aux
jeunes futurs médecins, mettre à jour ses connaissances, etc. (37).
3.3.4 Recrutement des MSU
Le recrutement de nouveaux MSU se faisait encore trop souvent par les connaissances, par le
« bouche-à-oreille », et excluait ainsi de nombreux praticiens qui auraient pu être intéressés
s’ils avaient été au courant. Il paraissait donc primordial de promouvoir la maîtrise de stage,
de la faire connaître et de la valoriser. Cela passait par des recrutements de grande envergure
qui étaient encouragés par les acteurs politiques (29), les DMG, les syndicats de médecins
juniors ou seniors (17, 18, 20, 29, 30).
Ces campagnes locale, régionale ou nationale se sont déclinées sous plusieurs formes en
sensibilisant les futurs MSU avec tous les vecteurs d’informations disponibles: mail, courrier
postal (à partir de l’annuaire médical www.ameli-direct.fr ou des listes données par le Conseil
de l’Ordre des Médecins), brochures, carte de vœux, articles dans des revues médicales,
ateliers lors de congrès, réunions ou soirées d’information dédiées, liens sur les sites internet,
téléphone, démarchage en local par les étudiants et les DMG ou cooptation par des confrères
déjà MSU (38–41, annexe 9). Citons à titre d’exemple les actions de l’ISNAR-IMG et
l’ANEMF qui se sont associés en novembre 2008 pour une campagne de sensibilisation
nationale. Cette initiative a été relancée le 30 mars 2010. (18)
12
Toutes ces méthodes employées n’ont jamais été évaluées concernant leur efficacité. Le seul
travail traitant de ce sujet à ce jour, était la thèse d’exercice du Docteur Lilian LESSEDJINA
(38). En effet, 23 des 33 DMG français ont été interrogés en 2013 sur les méthodes employées
pour le recrutement de nouveaux MSU. Elles ont été classées selon leur rendement sur
l’investissement fourni par le DMG. Il apparaissait que les méthodes les plus « rentables »
étaient le recrutement des étudiants en sortie de DES de médecine générale et le suivi des
formations dédiées. Le traditionnel « bouche-à-oreille » restait utile, même si moins efficace.
Enfin le phoning, peu concluant devançait de peu le mailing systématique qui restait la
méthode la moins performante (38).
13
METHODES
1 Partie 1 : Impact d’une sensibilisation des IMG au recrutement des MSU
1.1 Type d’étude et population
Une intervention a été menée auprès des médecins généralistes exerçant en Île-de-France
recommandés par des IMG des facultés de médecine d’Île-de-France entre le 20 septembre
2013 et le 1er octobre 2014. Cette intervention a été comparée à la seule intervention menée
également auprès des médecins généralistes franciliens par l’Union Régionale des
Professionnels de Santé d’Île-de-France (URPS-IDF) entre le 1er octobre 2011 et le 31
décembre 2012 (figure 1).
1.2 Interventions
1.2.1 Méthode de recrutement 1
La première méthode de recrutement a été menée par l’URPS-IDF, en lien avec la
coordination régionale du DES de médecine générale, et à la demande de l’Agence Régionale
de Santé. Elle a consisté en l’envoi d’un courrier postal à tous les médecins généralistes
franciliens. Ce courrier était accompagné d’une plaquette d’information résumant ce qu’était
la maîtrise de stage et répondant aux questions habituellement rencontrées (annexe 1). Les
médecins intéressés pouvaient remplir une fiche d’information précisant leurs coordonnées et
les raisons qui pourraient les inciter à devenir MSU (annexe 2). Les médecins hésitants
pouvaient également remplir cette fiche d’information avec leurs coordonnées et les raisons
freinant leur recrutement. À notre connaissance, aucune autre intervention n’a été évaluée
dans la littérature.
1.2.2 Méthode de recrutement 2
La deuxième méthode de recrutement a été la suivante : une prise de contact a été réalisée
avec les sept facultés de médecine d’Île-de-France : Paris Descartes, Pierre et Marie Curie,
Paris Diderot, Paris Sud 11, Paris 12 Val de Marne, Paris 13 Nord et Simone Veil Versailles
Saint-Quentin-en-Yvelines (VSQ). Pour chacune de ces facultés, un mail a été envoyé aux
responsables des DMG pour leur proposer de participer à l’étude (annexe 3).
14
Une personne chargée de l’étude (IMG en quatrième semestre) s’est proposée de réaliser une
communication orale auprès des IMG dans ces différentes facultés. Selon les possibilités,
l’intervention pouvait se dérouler soit au cours de la réunion de rentrée des IMG de première
année du DES de médecine générale, soit au cours de séances d’enseignement dispensées
auprès des étudiants de deuxième ou troisième année du DES de médecine générale, soit au
cours de la réunion de rentrée du SRP-IMG.
Cette intervention était réalisée en trois étapes :
-Étape 1 : Une présentation orale de la maîtrise de stage et de ses enjeux (diaporama de
support en annexe 4), une diffusion de deux vidéos illustratives (annexe 5), une distribution
de la plaquette d’information de l’ URPS-IDF (annexe 6) et d’une carte de visite indiquant les
liens d’information sur la maîtrise de stage (annexe 7). Les IMG souhaitant participer à
l’étude pouvaient remplir un questionnaire indiquant les coordonnées d’un (ou plusieurs)
médecin(s) généraliste(s) de leur entourage exerçant en Île-de-France et potentiellement
candidat(s) à une maîtrise de stage (annexe 8). La durée de l’intervention était comprise entre
5 et 20 minutes.
-Étape 2 : Deux options dans le questionnaire étaient proposées :
- soit l’IMG sollicité pouvait contacter le(s) médecin(s) de son entourage afin de l(es)
informer de la campagne de recrutement et d’évaluer son (leur) intérêt (+/- freins
éventuels) pour devenir MSU.
- soit la personne chargée de l’étude pouvait contacter elle-même le(s) médecin(s)
cité(s), pour l(es) informer de la campagne de recrutement et évaluer son (leur) intérêt
(+/- freins éventuels) pour devenir MSU (annexe 9).
-Étape 3 : Les médecins généralistes contactés ont ensuite été classés en trois groupes : les
médecins intéressés, hésitants et non intéressés. Les médecins contactés et intéressés ont reçu
un courriel avec les liens de sites d’information sur la maitrise de stage (annexe 10), les deux
vidéos illustratives (annexe 5) et les coordonnées du « référent des recrutements de MSU» ou
« référent faculté » de la faculté de médecine de rattachement de leur choix.
La personne chargée de l’étude a pris contact à 7 mois et à 12 mois, par courriel avec les IMG
ayant sollicité eux-mêmes leur médecin généraliste (3 relances par courriel et 1 relance par
téléphone) et à 12 mois les « référents faculté» pour confirmer le nombre de candidatures
15
obtenues, via les deux options. Enfin, le site du DES de Médecine Générale Île-de-France a
été consulté 12 mois après la dernière intervention pour évaluer le nombre de médecins
généralistes effectivement recrutés comme MSU par cette méthode.
1.3 Critères de jugement
Le critère de jugement principal dans cette étude a été le taux de médecins généralistes
contactés et intéressés pour devenir MSU. Ce critère a été choisi par analogie avec les
résultats présentés dans la campagne de recrutement de l’URPS-IDF.
Les autres critères analysés ont été :
- les données sur les relations des IMG avec le médecin généraliste proposé ;
- le degré d’implication des IMG dans cette intervention ;
- les caractéristiques géographique et démographique des médecins généralistes
proposés et des médecins intéressés ;
- parmi les médecins intéressés : le taux de médecins ayant pris contact avec les
« référents faculté » et le taux de MSU recrutés à 12 mois ;
- parmi les médecins hésitants : les raisons éventuelles de leur hésitation lorsqu’elles
étaient exprimées ;
- parmi les médecins non intéressés : les raisons éventuelles de leur refus lorsqu’elles
étaient exprimées.
1.4 Taille de l’échantillon
Dans le sens statistique du terme, cette étude n’est pas une étude de comparaison d’efficacité
de deux interventions. Cependant dans un but exploratoire, nous avons formulé cette
hypothèse pour le calcul du nombre de médecins généralistes nécessaires à contacter. Il a été
calculé sur le site http://marne.u707.jussieu.fr/biostatgv/ Les hypothèses ont été les suivantes :
- Méthode de recrutement 1 : taux de recrutement de 1.4% (115 demandes pour devenir
MSU sur 7953 médecins contactés) ;
- Méthode de recrutement 2 : taux de recrutement de 5% ;
- Risque de première espèce : 5% ;
- Risque de deuxième espèce : 80% ;
- Nature du test : bilatéral.
Le nombre de médecins généralistes nécessaire est de 134 médecins généralistes au total, soit
67 médecins contactés dans chaque groupe d’intervention.
16
1.5 Analyse statistique
L’analyse a comporté une description des étapes du recrutement et des critères de jugement
principal et secondaires. Puis une comparaison des taux de médecins intéressés par la maîtrise
de stage a été réalisée par les deux méthodes de recrutement. Pour cette comparaison de
pourcentage, un test de Fisher a été utilisé. Le seuil de significativité statistique retenu a été de
p≤5%. Les analyses ont été réalisées sur le site internet http://marne.u707.jussieu.fr/biostatgv/.
Intervention 1
Envoi postal aux médecins généralistes de :
- Courrier d’information
- Plaquette d’information de l’URPS-IDF
- Fiche d’information de recueil de données
avec évaluation de l’intérêt et des freins
éventuels à renvoyer par courrier postal
Intervention 2
Etape 1 :
Communication orale auprès d’IMG avec :
- Diaporama de présentation
- 2 vidéos illustratives sur la maîtrise de stage
- Plaquette d’information de l’URPS-IDF
- Cartes de visite avec les liens d’information
- Questionnaire de recueil des données
Etape 2 :
Contact des médecins potentiellement candidats à
la maîtrise de stage :
- Information sur la campagne de recrutement de la
maîtrise de stage
- Évaluation de l’intérêt (et des freins éventuels)
Etape 3 :
Les médecins contactés sont classés en :
- Intéressés : envoi d’un courriel avec liens
de sites d’information, vidéos, coordonnées
« référent faculté »
- Hésitants : courriel si souhaitent
documentation
- Non intéressés
Figure 1: Présentation des deux méthodes d'intervention de recrutement à la maîtrise de stage
17
2 PARTIE 2 : Création d’un site internet d’information et de sensibilisation
2.1 Objectif
Notre objectif a été de créer un outil de partage d’informations, de recueil de témoignages et
de discussion sur la maîtrise de stage. Il était destiné aux médecins généralistes intéressés par
la maîtrise de stage (souhaitant plus d’informations sur ce que cela représente en consultation
et ce que cela implique) et tous les acteurs œuvrant pour le recrutement des MSU. Il proposait
des vidéos illustratives et d’autres informations complémentaires aux documents déjà
disponibles.
2.2 Conception et réalisation
La conception et la réalisation le 5 février 2015 d’un site internet gratuit ont été réalisées en
utilisant « Google sites ». Un nom de domaine a été acheté : www.devenirmsu.com sur
www.gandi.net, bureau d’enregistrement pour les domaines internet. Le contenu provenait des
données de la littérature complétées par des sites officiels traitant de la maîtrise de stage.
2.3 Contenu et plan
Le site avait pour vocation de répondre aux principales questions que se poserait un médecin
généraliste n’étant pas encore MSU. Il découvrait avec les vidéos comment pouvait se
dérouler « une consultation de niveau 1 » chez le praticien avec un IMG, les témoignages de
confrères ayant expérimenté la maîtrise de stage, le point de vue des étudiants (externes ou
internes) ainsi que la documentation nécessaire pour devenir MSU. Des onglets horizontaux
ont été créés pour répondre aux interrogations les plus fréquentes sur la maîtrise de stage tout
en regroupant de façon intuitive les vidéos. Ils ont été répartis dans plusieurs catégories :
- Accueil : expose l’intérêt et le fonctionnement du site ;
- MSU : Description : brève illustration du rôle du MSU ;
- Pourquoi MSU : Témoignages : principales vidéos des MSU, internes ou externes
répondant aux questions sur la maîtrise de stage ;
- Devenir MSU : CAT : une conduite à tenir synthétique pour devenir MSU ;
- Recherche Universitaire : thèses ou documents traitant du sujet de la maîtrise de
stage ;
- On en parle : articles de presse ou communiqués portant sur ce travail ;
- Qui sommes-nous ? : présentation des créateurs du projet ;
18
- Liens utiles : liens hypertextes vers tous les sites de référence sur la maîtrise de stage,
documents d’information ou coordonnées officielles des DMG français ;
- Contact : courriel dédié à cette thèse.
Des onglets verticaux ont été rajoutés pour reprendre les onglets horizontaux les plus utiles.
2.4 Diffusion
Le site internet a été diffusé auprès de plusieurs mailings (chefs de cliniques, administrateurs
de l’ISNAR-IMG), les réseaux sociaux (twitter ou Facebook) et lors de communications
orales dans les congrès (CNGE novembre 2014 et Collège de la Médecine Générale de France
en mars 2015). Des conseils ont été recueillis de façon collaborative au cours de ces échanges
pour son amélioration.
Les vidéos ont été réalisées à partir d’interviews de personnes sollicitées dans notre
entourage, volontaires et intéressées par le sujet. Les vidéos des MSU ont été basées sur les
obstacles à la maîtrise de stage retrouvés le plus souvent dans la littérature [42, 44]. Les
regards croisés des étudiants répondant aux questions « Qu’attend(i)ez vous du stage chez le
praticien de médecine générale ? » « Que vous a-t-il apporté ? » ont complété ces
témoignages.
19
RESULTATS
1 Méthode de recrutement 1
Parmi les 7 953 médecins généralistes franciliens sollicités, 238 (3.0%) ont renvoyé la fiche
d’information à l’URPS-IDF (39). La répartition géographique des candidats à la maîtrise de
stage est présentée dans la figure 2.
Figure 2: Répartition géographique des médecins généralistes candidats à la maîtrise de
stage (n=115) Méthode 1
13%
15%
14%
16%
12%
6%
14%
11%
0% 2% 4% 6% 8% 10% 12% 14% 16% 18%
75
77
78
91
92
93
94
95
Pourcentage
Dé
part
em
en
t
Parmi ces 238 réponses, 115 (1.4%) médecins étaient intéressés par la maîtrise de stage et 50
(0.6%) d’entre eux souhaitaient être contactés pour devenir MSU. Les 144 (1.8%) autres
réponses concernaient des médecins hésitants à accueillir un stagiaire. Parmi les freins à la
candidature étaient cités : le manque de temps, la charge administrative, le temps nécessaire
de formation pédagogique, les locaux de consultation jugés non adaptés et la rétribution
estimée insuffisante.
20
2 Méthode de recrutement 2
2.1 Description des étapes du recrutement
Parmi les sept facultés franciliennes, cinq d’entre elles ont accepté l’intervention : faculté de
médecine Paris Descartes, faculté de médecine Pierre et Marie Curie, faculté de médecine
Paris Diderot, faculté de médecine Paris Nord et faculté de médecine VSQ. Au total, 536 IMG
ont été sollicités et 293 (54.7%) questionnaires ont été recueillis. La répartition des IMG ayant
répondu au questionnaire par faculté a été décrite dans le tableau 1. Un tableau récapitulatif
descriptif des interventions réalisées par la responsable de l’étude auprès des IMG est
présenté dans le tableau 2.
Tableau 1 : Nombre d’IMG ayant répondu au questionnaire par faculté (n=293)
Faculté de médecine Nombre d’IMG n (%)
N(%) Paris Descartes 25 (8.5%)
Pierre et Marie Curie 101 (34.5%)
Paris Diderot 77 (26.3%)
Paris Nord 32 (10.9%)
VSQ 52 (17.7%)
Faculté inconnue 6 (2.1%)
21
Tableau 2 : Description des interventions réalisées auprès des IMG en médecine générale
Date Public
ciblé Faculté
Durée
(min)
Nombre
d’interventions
Nombre
d’IMG
présents
Nombre de
questionnaires
remplis
Nombre de
MG proposés
Nombre de MG
proposées sur le
nombre d’IMG
présents
20/09/2013 T1 indifférenciée* 20 1 153 12 10 6,5
10/10/2013 T2 Diderot 5** 3 37 37 11 29,7
15/10/2013 T2 PMC 5** 4 39 23 17 43,6
15/10/2013 T3 PMC 5** 1 12 9 6 50,0
17/10/2013 T1 VSQ 15 1 57 52 22 38,6
17/10/2013 T1 PMC 15 1 70 64 26 37,1
19/10/2013 T1 Paris Nord 5** 1 54 32 8 14,8
24/10/2013 T1 Diderot 15 1 89 39 23 25,8
30/10/2013 T2 Descartes 5** 0 25 25 10 40,0
* lors de la soirée d'accueil du SRP-IMG
** Intervention orale uniquement, sans vidéo
MG = médecins généralistes
PMC = Pierre et Marie Curie
VSQ = Versailles Saint Quentin en Yvelines
T1 : Interne en première année de troisième cycle du DES de médecine générale
T2 : Interne en deuxième année de troisième cycle du DES de médecine générale
T3 : Interne en troisième année de troisième cycle du DES de médecine générale
22
Parmi ces 293 questionnaires, le nombre de médecins proposés a été de 155 (52.9%), dont
152 (51.8%) noms de médecins différents. Parmi eux, 20 (6.8%) étaient déjà MSU et ont été
exclus de l’étude (figure 3). Au final 132 médecins généralistes ont été inclus dans
l’intervention.
536 internes sollicités
293 questionnaires remplis
(54.7%)
152 médecins proposés
(51.8%)
2 médecins doublon
1 donnée manquante
132 médecins non MSU
(86.8%)
20 médecins déjà MSU
Figure 3: Nombre de médecins généralistes à contacter, inclus dans l’étude –
Méthode 2
23
2.2 Description des médecins contactés
La population incluse dans l’étude regroupait 76 médecins généralistes de sexe masculin
(58%) et 56 de sexe féminin (42%). La description de la répartition géographique des
médecins généralistes recommandés par les IMG suite aux interventions orales est présentée
dans la figure 4.
Figure 4: Répartition géographique des médecins généralistes recommandés par les
IMG (n=132) – Méthode 2
29%
2%
15%
10%
12%
10%
11%
11%
0 5 10 15 20 25 30 35
75
77
78
91
92
93
94
95
Pourcentage
Dé
part
em
en
t
2.3 Degré d’implication des IMG sollicités
Parmi les deux options de prise de contact proposées, 33 IMG ont souhaité contacter eux-
mêmes le(s) médecin(s) cité(s) et 66 IMG ont préféré que la personne responsable de l’étude
contacte directement les médecins. Le degré d’implication des IMG interrogés est résumé
dans le tableau 3 et la figure 5. Au final, 44 médecins devaient être contactés par les IMG
directement et 88 médecins devaient être contactés par la personne responsable de l’étude
(figure 6).
24
Tableau 3 : Nombre d'IMG en fonction du degré d’implication (N=293) – Méthode 2
Degré
d'implication Correspondance au questionnaire Nombre d'IMG (293)
1 OK je m’engage à contacter ce médecin 33
2 Intéressé mais je ne veux pas le contacter, accord
pour citer mon nom 28
3 Intéressé mais je ne veux pas le contacter, souhaite
rester anonyme 38
4 Mon médecin est déjà MSU 20
5 Je n’ai pas de médecin généraliste en Île-de-France 146
6 Non ça ne m’intéresse pas 16
7 Autres 12
Figure 5 : Pourcentage des IMG en fonction de leur degré d’implication (n=293) –
Méthode 2
25
Figure 6 : Résultats principaux après avoir contacté les médecins généralistes - Méthode 2
26
3 Critères de jugement
3.1 Principal
Parmi les 132 médecins inclus dans l’étude, 113 (85.6%) ont été effectivement contactés, dont
34 par l’IMG sollicité (34/44, 77.3%) et 79 par la responsable de l’étude (79/88, 89.8%)
(Figure 6). Le temps consacré aux interventions était important et le phoning a été de 27
heures (soit une moyenne de 18 minutes par médecin généraliste appelé, dans le groupe de la
responsable de l’étude). Parmi les médecins contactés par l’IMG sollicité, 4 (11.8%) se sont
déclarés intéressés pour devenir MSU et ont été mis en contact avec un « référent faculté ».
Parmi les médecins contactés par la responsable de l’étude, 16 (20.3%) se sont déclarés
intéressés pour devenir MSU et ont été mis en contact avec un « référent faculté ». Le taux de
recrutement a été de 15.2% (20/132).
3.2 Secondaires
Pour les 20 médecins intéressés, 13 médecins généralistes étaient de sexe masculin (65%) et 7
de sexe féminin (35%) ; leur répartition géographique est présentée dans la figure 8.
Figure 7 : Répartition géographique des médecins généralistes contactés et intéressés
par la maîtrise de stage (n=20) – Méthode 2
30%
5%
15%
10%
0%
10%
10%
20%
0 5 10 15 20 25 30 35
75
77
78
91
92
93
94
95
Pourcentage
Dép
art
emen
t
Les relations entre les IMG et leur(s) médecin(s) généraliste(s) proposé(s) ont été résumées
dans le tableau 4.
27
Tableau 4 : Relations entre les IMG et les médecins généralistes recommandés –
Méthode 2
Relation IMG/ médecin Nombre médecins généralistes proposés
Médecin traitant 76 (57.6%)
Membre de la famille 7 (5.3%)
Médecin traitant d'un proche 16 (12.1%)
Autre 33 (25.0%)
Concernant les médecins généralistes contactés, le taux de médecins parmi les médecins
intéressés ayant pris contact avec les « référents faculté » est faible : 2 médecins sur les 20
intéressés et le taux de MSU recrutés à 12 mois est de 2 sur les 20 intéressés (un contacté par
la responsable de l’étude et l’autre directement par un IMG).
Parmi les médecins hésitants, soit 12.9% (17/132), les raisons éventuelles de leur hésitation
lorsqu’elles étaient exprimées étaient par ordre de fréquence : « pas maintenant » (5 médecins
généralistes), manque de temps (4 médecins), local actuel inadapté (2 médecins), absence de
raison (1 médecin) ou appréhension quant à la réaction du patient (1 médecin). L’étude de
l’URPS-IDF rapporte 144 hésitants sur les 7953 contactés, soit un taux de 1.8%.
Parmi les 76 médecins non intéressés par la maîtrise de stage (joints par la responsable de
l’étude), les raisons éventuelles de leur refus, lorsqu’elles étaient exprimées ont été résumées
dans le tableau 5.
28
Tableau 5 : Freins lorsqu’ils étaient évoqués par les médecins généralistes contactés par
la responsable de l’étude et non intéressés par la maîtrise de stage (n=76)
Freins évoqués Nombre de Médecins Généralistes
ayant évoqué ce frein
Manque de temps / activité professionnelle trop
importante 21
(Pré)Retraite 12
Local trop petit 6
Ne se sent pas "l'âme pédagogue" 5
Déjà MSU 4
Pratique de la médecine particulière 3
Raisons idéologique, politique, professionnelle 3
Ne souhaite pas accueillir des étudiants, souhaite
rester solitaire 3
Absence de raison 2
"Plus tard" car installation récente 2
"Pas d'envie" 2
A essayé MSU, n'a pas aimé 1
Les médecins généralistes contactés et qui le souhaitaient, pouvaient recevoir un courriel
d’information sur la maîtrise de stage (annexe 10). Au total 37 courriels ont été envoyés avec
le « référent faculté » de la faculté de prédiction, en copie cachée (6 courriels à Paris
Descartes, 12 à Pierre et Marie Curie, 8 à Paris Diderot, 2 à Paris Sud 11, 3 à Paris 13 Nord et
6 à Simone Veil VSQ).
29
4 Comparaison des deux méthodes de recrutement
Par la méthode de recrutement 1 proposée par l’URPS-IDF, le taux de recrutement de
médecins intéressés par la maîtrise de stage a été de 1.4%. Par la méthode 2, le taux de
recrutement a été de 15.2%, IC95% [0.14-0.21]. Ce taux a été significativement supérieur à
celui obtenu par la méthode de recrutement 1 (p<0.0001) (tableau 6).
Tableau 6 : Tableau de contingence
Méthode 1 Méthode 2
Nombre de médecins intéressés 115 20
Nombre de médecins contactés 7 953 132
31
32
DISCUSSION
1 Résumé des résultats
L’objectif de ce travail a été de comparer une méthode de recrutement de nouveaux MSU via
une sensibilisation des étudiants en médecine à une méthode de recrutement par courrier
postal auprès de médecins généralistes franciliens. Les taux de recrutement ont été différents
par ces deux méthodes : 15.2% (20/132) versus 1.4% (115/7953). Pour ces 20 médecins
généralistes intéressés, un mail leur a été envoyé avec le nom des « référents faculté » en
copie cachée. Les IMG ont été rarement recruteurs eux-mêmes et il a semblé plus efficace de
contacter directement les médecins généralistes installés recommandés par les étudiants. Le
recrutement a été arrêté après un contact courriel de confirmation d’intérêt envoyé par la
responsable de l’étude. Il nécessiterait une relance et le DMG concerné assurerait un suivi à
distance des recrutements réalisés.
2 Forces
2.1 Évaluation
À notre connaissance, aucune autre méthode de recrutement n’a été évaluée officiellement à
ce jour en dehors de celle menée par l’URPS-IDF. Cette méthode a été menée auprès des
8 départements d’Île-de-France et avait une puissance suffisante pour évaluer ses effets. Elle a
par ailleurs été standardisée pour lui permettre d’être le plus reproductible possible.
2.2 Île-de-France et collaboration exceptionnelle
Cette nouvelle méthode de recrutement a fait intervenir différentes structures pour un objectif
commun : permettre une collaboration entre différentes facultés franciliennes pour un
recrutement commun. Les médecins généralistes contactés et intéressés gardaient le libre
choix de leur faculté potentielle d’affectation, indépendamment de la faculté de l’étudiant qui
l’a recommandé. Elle a permis des échanges avec l’URPS-IDF et a été menée en partenariat
avec le SRP-IMG. Elle a peu coûté financièrement (400€ financés par le SRP-IMG pour la
vidéo initiale de présentation) et a essentiellement nécessité du temps de la part des personnes
responsables des contacts avec les médecins généralistes. C’était une action menée par un pair
auprès des autres IMG et pilotée par un représentant SRP-IMG, qui bénéficiait d’une
connaissance du sujet, de contacts et d’une crédibilité assurée auprès de ses interlocuteurs. La
33
première intervention réalisée lors de la réunion d’accueil des IMG de première année, avant
la répartition officielle des IMG dans leurs facultés respectives, a permis de mettre au point
l’intervention pour les communications suivantes et a également permis de toucher des IMG
des autres facultés franciliennes.
2.3 IMG et recrutement des MSU personnalisé
Cette méthode a permis de sensibiliser les IMG au cours de leur cursus à la problématique de
la maîtrise de stage et de ses enjeux. Elle leur a offert la possibilité d’avoir un rôle actif ou
plus réservé selon leur souhait. Elle a permis, par un contact direct ou téléphonique, de
répondre directement aux questions éventuellement posées par le médecin généraliste sur ce
thème. Les médecins généralistes intéressés étaient de toutes générations : des méthodes
complémentaires ciblées sur des tranches d’âge seraient appréciées (cohorte d’IMG, etc.). Un
intérêt supplémentaire de fait était que la personne en charge du contact était concernée par la
problématique (en tant qu’IMG et membre active du SRP-IMG). Cette méthode respecterait
les modalités propres de recrutement de chaque faculté puisque l’intervention s’arrêtait une
fois le contact pris avec les responsables du recrutement des facultés. Les territoires
géographiques réputés « fragiles » en démographie médicale ont répondu volontiers à l’appel
de la maîtrise de stage : Le Val d’Oise (95) et la Seine-et-Marne (77), contrairement aux
Hauts-de-Seine (92) (figure 8).
2.4 Collatérales
Au cours de ce travail, plusieurs médecins généralistes ont été sensibilisés par une action
indirecte de l’intervention : il s’agissait soit du confrère du médecin contacté, son remplaçant
ou un membre de sa famille (effet ricochet, qui a touché une dizaine de médecins généralistes
motivés par les médecins généralistes initialement contactés). Par ailleurs, cette intervention a
été diffusée lors de congrès de médecine générale et a permis un échange de procédés entre
facultés. Elle a ainsi permis de dégager des pistes ultérieures de travail.
2.5 Réponse des médecins généralistes au phoning
Les médecins généralistes contactés ont fait preuve d’une grande disponibilité, le message
d’accroche (annexe 9) a été écouté attentivement (chronométré à 18 secondes) car contactés
par un pair (un IMG) et recommandés par un autre IMG qui le connaissait.
34
2.6 Outils innovants et originaux
Cette méthode a permis la mise au point de supports pédagogiques qui ont été appréciés et
exploités au-delà du cadre de cette étude. La vidéo de l’intervention a remporté le prix
Alexandre Varney lors du congrès de l’ISNAR-IMG de 2014, récompensant des travaux
originaux promouvant la médecine générale. Ce prix a bénéficié d’une couverture médiatique
dans la newsletter du Conseil de l’Ordre National des Médecins, de l’ISNAR-IMG et dans les
articles de presse dans la revue Concours Médical ou Revue du Praticien de Médecine
Générale (annexe 11) lui offrant une large diffusion. À ce jour, certaines vidéos présentes sur
YouTube atteignent plus de 7 000 visionnages. Cela soulève l’hypothèse de l’intérêt de
supports standardisés, facilement accessibles et modélisant. Cette méthode a aussi réutilisé
des supports existants tels que la fiche d’information réalisée par l’URPS-IDF. Ces vidéos ont
été réutilisées à d’autres buts en dehors de Paris. Par exemple, les DMG de Lyon ou de
Strasbourg nous ont sollicités pour pouvoir utiliser ces supports, lors des journées ou soirées
de formation organisées pour recruter de nouveaux MSU.
2.7 Site internet
Face aux limites rencontrées lors des différentes interventions et des remarques proposées par
les DMG ayant participé au travail, de nouvelles vidéos ont été créées pour combler ce
manque. Des témoignages de MSU ont été recueillis, concernant les principaux freins ou
obstacles énoncés par les médecins généralistes contactés, ou retrouvés dans la littérature. La
vision des étudiants (externes ou internes) quant à l’intérêt ou au ressenti du stage chez le
praticien a été également filmée, pour compléter ces outils nécessaires pour convaincre les
futurs MSU.
Face à la multiplication des vidéos, la création d’un site internet dédié s’est imposée pour
regrouper toutes ces données. Il a été réalisé gratuitement et facilement via Google sites. Le
nom de domaine facile à retenir et disponible www.devenirmsu.com a été acquis. Son aspect
final et ses modifications ont été obtenues grâce à un travail collaboratif. C’est un outil
pertinent créé à partir des données de la bibliographie et qui présentait une complémentarité
avec les sites officiels sur le sujet. Il a été présenté lors du congrès du Collège de la Médecine
Générale de France en mars 2015.
35
2.8 Autres actions
Enfin, ce travail a été complété par d’autres actions de recrutement, notamment celle réalisée
par le Docteur Julie Chastang, chef de clinique des universités à l’Université Pierre et Marie
Curie, qui a exploité les limites de ce travail. Elle a utilisé la méthode de phoning, en allant
directement à la rencontre des médecins généralistes intéressés dans leur cabinet, et en les
aidant à finaliser leur dossier de candidature à la maîtrise de stage, aussitôt leur intérêt
exprimé, sans tarder dans la concrétisation du recrutement. Vingt médecins généralistes
intéressés ont ainsi été effectivement et rapidement recrutés, après phoning simple de près de
300 médecins généralistes. Un travail de thèse portant sur l’évaluation d’une méthode de
recrutement de MSU dans la population ciblée des jeunes médecins généralistes sortant de
DES est en cours. Face au faible nombre de centres de santé contactés lors de l’intervention,
une réunion avec la Direction de l’Action Sociale, de l’Enfance et de la Santé de la ville de
Paris a été organisée pour permettre la création d’une nouvelle convention de stage pour les
IMG.
3 Limites
3.1 Conception
Le choix de la bonne méthode s’est posée et de la comparaison avec une étude semblable. La
méthode nous semblait pertinente avec l’hypothèse sous-jacente que des étudiants intéressés
et directement concernés seraient motivés pour recruter des MSU. Par ailleurs, nous n’avons
pas retrouvé d’autres méthodes évaluées que celle de l’URPS-IDF, c’est pourquoi nous nous
sommes adaptées à celle-ci.
Le travail a ensuite laissé place à deux méthodes de recrutement différentes (mobilisation des
IMG eux-mêmes ou par la responsable de l’étude). Nous avons inclus dans l’étude, les IMG
des trois années du DES, et leur implication n’était pas strictement comparable. La majorité
des IMG était en première année de troisième cycle alors qu’ils étaient encore peu concernés
par le stage chez le praticien. Mais pour toucher le plus grand nombre d’IMG et assurer une
bonne puissance à notre étude, nous n’avons eu d’autre choix que de réaliser cette
intervention lors de la journée de rentrée des premières années, nous assurant la présence de la
totalité de la promotion. Cette intervention était probablement trop précoce. Les IMG de
deuxième ou troisième année de DES se sont révélés plus motivés et impliqués (tableau 2),
36
puisque comprenant davantage les enjeux du stage chez le praticien (l’ayant a priori déjà fait).
Cependant cela s’est révélé plus difficile de trouver l’occasion de les avoir tous réunis.
Par ailleurs, demander les coordonnées du médecin traitant des IMG alors que la moitié n’en
avait plus (figure 5), était une limite notable. En raison du temps nécessaire à l’inscription
d’un médecin en tant que MSU sur le site officiel du www.desmgidf.fr, nous n’avons pas
considéré cet acte comme critère de jugement principal. En effet, il est connu qu’une
maturation de plusieurs mois voire années est nécessaire aux médecins généralistes pour
devenir MSU. Enfin l’étude était limitée géographiquement, puisque localisée seulement en
Île-de-France.
3.2 Réalisation
Peu d’IMG (33/293, 11.3% des IMG interrogés soit 33/99, 33.3% des IMG ayant proposé un
nom de médecin généraliste) ont souhaité s’impliquer directement ; l’intervention a donc
évolué au fil du travail.
De nombreuses variations de réalisation ont eu lieu suivant les possibilités locales :
- Absence de participation de toutes les facultés.
- Même si l’intervention pouvait être strictement comparable (réalisée en majorité par la
même personne avec les mêmes outils) avec une implication strictement comparable,
on a noté une forte dépendance des résultats en fonction de l’implication du DMG
présent. Les DMG intéressés et participatifs, obtenaient une meilleur participation des
IMG. Dans certaines facultés, par exemple le Professeur Jean-Louis Druais (Simone
Veil VSQ) ou le Professeur Jean-Pierre Aubert (Paris Diderot), ont renforcé la
communication orale. Cette autorité universitaire qui soutenait et allait dans le même
sens que l’intervenant a permis de rendre les IMG sûrement plus attentifs. C’est
pourquoi la communication a eu les meilleurs taux de succès à Pierre et Marie Curie,
Paris Diderot et à Simone Veil VSQ (tableau 2).
Concernant la probable différence d’efficacité observée entre le groupe d’IMG motivés ayant
contactés eux-mêmes leurs médecins et les meilleurs résultats du groupe de la responsable de
l’étude : est-elle due à l’imprécision sur le contenu de leur discours, moins construit puisque
moins maîtrisé ? La soirée SRP-IMG, première intervention « pilote », ne s’est pas déroulée
dans le cadre officiel de la faculté. Est-ce que cela a eu un impact sur la moins bonne
participation des IMG ? Ou est-ce seulement dû aux imperfections de la « première »
37
intervention (n’ayant pas insisté sur la nécessité de remplir le questionnaire même si l’IMG
n’avait pas de nom de médecin généraliste à proposer) ? La communication orale a
légèrement évolué au fur et à mesure des 13 interventions, en se perfectionnant au fur et à
mesure.
Notre méthode était chronophage et nécessitait une mobilisation de ressource humaine
importante avec une personne dédiée et experte (meilleurs résultats que le groupe des IMG
motivés). Beaucoup de temps a été consacré aux interventions et le phoning a été
chronophage (27 heures). Ces difficultés de joindre les médecins avec les limites du
téléphone, font que 28 médecins sur les 132 (21.2%) n’ont pu être contactés directement.
Nous avons considéré qu’un médecin contacté 5 fois ou plus était considéré comme « non
intéressé » par défaut, ce point pourrait être discuté.
3.3 Résultats
Les résultats de ce travail, ne portait pas sur le recrutement effectif et la concrétisation de la
candidature du médecin généraliste à la maîtrise de stage vu le délai de réflexion pour devenir
MSU. Bien qu’il y ait des bases communes de critères de recrutement (durée minimale
d’installation d’un an pour accueillir des externes et de 3 ans pour les IMG), les facultés
peuvent avoir des exigences différentes en matière de formation des futurs MSU avant
l’accueil effectif d’un IMG, ce qui retarderait ou freinerait certaines candidatures. C’est
pourquoi il a fallu se contenter de critères de jugement intermédiaires, puisqu’il nous aurait
fallu plus de temps pour mesurer un recrutement effectif.
La classification des résultats a été difficile entre « non intéressé », « hésitant » et
« intéressé ». Nous avons retenu le caractère « intéressé » pour ceux qui souhaitaient devenir
MSU et être mis en contact avec la faculté. Cependant la limite entre « hésitant » et « non
intéressé » ou « hésitant » et « intéressé » était parfois plus difficile à percevoir : un choix
arbitraire a été appliqué. L’étude de l’URPS-IDF présentait une imprécision que nous n’avons
pu soulever concernant la distinction entre « hésitant » et « intéressé ». En effet, l’URPS-IDF
déclarait : « Sur les 238 réponses reçues à l’Union [URPS-IDF], 115 médecins étaient
intéressés par la maîtrise de stage et 50 d’entre eux souhaitaient même être contactés pour
devenir maître de stage. Les 144 autres réponses émanaient de médecins se disant hésitants à
accueillir un stagiaire. » (39). Pour l’URPS-IDF : le taux et nombre absolu de médecins
contactés et intéressés était de 115, les « autres réponses » étaient de 144 « hésitants ». Ces
38
deux catégories ne correspondaient pas aux 238 réponses évoquées. D’autres documents de
l’URPS-IDF auraient été utiles pour mieux comprendre les données.
La répartition géographique était différente de celle de l’URPS-IDF, et moins homogène
selon les départements : était-ce l’effet péri universitaire ? Ou bien celui du lieu d’habitation
des IMG ? C’est pourquoi de nombreux médecins dans le département de Paris (75) ont été
proposés, dont 30% intéressés et peu dans le département de la Seine-et-Marne (77)
(5% intéressés). Peu d’informations sociodémographiques concernant les médecins
généralistes ont été évaluées. La population cible pouvait donc être différente selon les
méthodes utilisées. Il serait intéressant de pouvoir les caractériser de façon un peu plus
précise pour comparer les différentes méthodes de recrutement (URPS-IDF et la nôtre).
4 Comparaison avec les données extérieures
4.1 France
4.1.1 Nouvelles pistes
Dans le rapport du médecin généraliste le Professeur Jean-Louis Druais, remis à Marisol
Touraine, la Ministre des Affaires sociales, de la Santé et des Droits des femmes, le 16 février
2015 concernant « La place et le rôle de la médecine générale dans le système de santé », la
fonction de MSU a été revalorisée : « Les engagements des MSU en termes de formation, de
temps pédagogique, de suivi doivent permettre de bénéficier d’avantages et de
reconnaissance professionnels. Être MSU nécessite un haut niveau de compétence et
d'investissement. Valoriser la maîtrise de stage en l’incluant dans le « forfait structure » ou
dans la Rémunération sur Objectifs de Santé Publique » ouvrant de possibles pistes pour
améliorer le recrutement des MSU (40).
4.1.2 Autres méthodes
En France, de récentes actions ont été réalisées pour faciliter le recrutement de MSU, elles ont
d’ailleurs fait l’objet d’un atelier dédié lors du congrès du CNGE de novembre 2013. La
faculté de médecine de Paris Diderot, a créé une cellule de recrutement des MSU, qui se
chargeait d’organiser des soirées ou évènements permettant de motiver les futurs MSU. Elle
était également chargée d’accompagner les potentiels MSU à travers toutes les étapes de leur
recrutement. À la faculté de médecine de Poitiers, une réunion motivationnelle des médecins
39
non intéressés par la maîtrise de stage est organisée, pour rassurer les potentiels futurs MSU.
La soirée consacrée durait 2h30, se divisait en trois temps et regroupait 9 à 15 participants. À
la faculté de médecine Simone Veil VSQ, un responsable avec une équipe dédiée au
recrutement, réalisait des campagnes de phoning deux mois avant les dates de formation des
futurs MSU, grâce à l’utilisation d’une application « RecrutMSU » permettant une gestion
optimisée des appels. En trois ans, le nombre de MSU recrutés a doublé : il est passé de 75 à
150. En 2012, 90% des externes ont pu réaliser le stage chez le médecin généraliste. Les
étudiants en médecine aussi participaient à ces campagnes : les IMG de Nantes envoyaient
toutes les années des cartes de vœux à l’attention des médecins généralistes intitulées
« Adoptez un interne ! » (annexe 12) ou les externes de troisième année d’Amiens qui
recrutaient directement leur médecin de famille pour effectuer le stage ambulatoire chez eux
(38).
Une première communication orale sur ce travail au congrès du CNGE de novembre 2014, a
permis l’échange d’informations et des différentes pratiques concernant le recrutement de
MSU à travers la France. En Franche-Comté, une personne dédiée et employée par l’Agence
Régionale de Santé recrutait deux fois plus de MSU que la moyenne nationale, par phoning.
Ses actions associaient le Conseil Départemental de l’Ordre des Médecins, l’Union Régionale
des Professionnels de Santé et les DMG. À Poitiers, un questionnaire évaluant la motivation
des jeunes médecins généralistes soutenant leur DES, révélait un vivier important de futurs
MSU. Il faudrait pour ce faire, garder ce lien avec les jeunes médecins généralistes en
développant des tutorats ou des activités avec l’université. Enfin, les centres de santé
représentaient des terrains de stage privilégiés que nous sous-estimions.
4.1.3 Données en Île-de-France
Lors de nos entretiens individuels avec les « référents faculté » d’Ile-de-France, il apparaissait
que le nombre de nouveaux MSU recrutés par an oscillait entre 5 et 20 en moyenne, selon les
facultés. Le nombre de MSU arrêtant leur fonction dans l’année étaient entre 1 à 20 par an,
pour un nombre total de MSU par faculté entre 80 et 170 selon la taille des promotions
d’étudiants. Les DMG étaient assez actifs concernant le recrutement de nouveaux MSU
puisqu’au moins deux campagnes de recrutement par an étaient menées, dans les différentes
facultés interrogées.
40
4.2 International
Peu de publications concernant les méthodes de recrutement de MSU à l’international ont été
retrouvées. Les retours de courriels envoyés aux « référents faculté » de Montréal , Chicago et
Dublin ont permis de faire ressortir les idées suivantes :
4.2.1 Chicago (États-Unis)
Le Docteur Sonia Oyola, MD (Medical Doctor) co-director Family Medicine Clerkship,
Pritzker School of Medicine qui a répondu au courriel de demande d’informations sur les
enjeux et les méthodes de recrutement des MSU dans leur faculté de médecine de Chicago,
nous a répondu : “To be very honest, family medicine preceptor recruitment here in Chicago
and the US has become more challenging every year!
As Obama care has brought a whole new set of clinical obligations; inspiring and motivating
community doctors to teach is tough.
I guess our method here in the Family Medicine Department at University of Chicago has
been mainly to reach out to our existing preceptors for recommendations, word of mouth
and looking through local hospital/clinic directories to create an inventory of who provides
family medicine.
It is hard everywhere!
I think the low pay, low status and high paperwork keep us at such a low US primary care
workforce....it only makes up a 1/3 of the entire workforce yet we see 2/3 of the office visits in
the US.
It's challenging but with low repayment systems and higher base salaries and a shift in the
young generation's thinking about what they value and what is rewarding, I'm hopeful that
the next 10yrs will bring a remarkable shift to some better balance!”
4.2.2 Montréal (Canada)
Le Docteur Louise Authier, médecin généraliste, Professeur agrégée ; Directrice du
programme de résidence de médecine de famille au Département de médecine de famille et de
médecine d’urgence à la Faculté de médecine de l’Université de Montréal nous a éclairées sur
le fonctionnement québécois, où la médecine de famille est déjà bien développée : « Les
stages de nos résidents se complètent dans des milieux de formation, dites Unités de
Médecine de Famille : ce sont des cliniques médicales, offrant des services à des patients (il y
a entre 20 000 et 45 000 visites dans ces cliniques selon leur grosseur, avec du travail
interprofessionnel avec infirmières, pharmaciens, psychologues et autres). Nos résidents sont
41
donc affiliés à une de ces Unités de Médecine de Famille de notre réseau et y complètent les
deux années de leur résidence avec quelques stages en spécialités. Notre réseau existe depuis
1975 et s’est accru au fil des décennies et en réponse à l’augmentation des cohortes
étudiantes. Des enseignants-cliniciens de longue date y côtoient de jeunes enseignants qui
sont souvent recrutés à même nos résidents qui complètent leur programme dans ce milieu
ou d’autres et qui ont démontré un intérêt et des aptitudes à l’enseignement »
« Nous ne recrutons pas seulement des résidents, fort heureusement. Des collègues aussi
installés dans d’autres cliniques peuvent se joindre à nous. Ça se fait beaucoup par le
circuit des connaissances et des collègues. La pénurie existe. Le problème se corrige année
après année, grâce aux mesures mises en place par notre gouvernement pour augmenter le
nombre de médecins de famille au Québec au regard du nombre de spécialistes. Le nombre
de postes offerts pour les programmes de résidence devra être pour 2017 de 55% de résidents
en médecine de famille pour 45% en résidence des autres spécialités. Donc on continue à
ouvrir de nouveaux milieux de formation. Nous avons un ratio de 3 résidents pour un
superviseur. Dans certaines régions, c’est plus difficile à atteindre. »
4.2.3 Dublin (Irlande)
Le Docteur Peter A. Sloane, General Practitioner (GP) in Galway, Programme Director,
Network of Establishing GPs, Irish College of General Practitioner, President of Vasco da
Gama Movement Council, Ireland Hippokrates National Exchange Coordinator nous a
répondu concernant la problématique en Irlande : “In Ireland, we have 6 medical schools.
Traditionally, in the past, medical students spent 2 weeks in General Practice (out of 6
years)! In recent years this has increased. Now they often spend 4 weeks in General Practice.
Medical Schools pay GP (GP Tutors) who have medical students in their practices.
My understanding is that it has become increasingly difficult to source GP Tutors to host
medical students. The overall number of medical students has gone up a lot as the
Universities have brought more students from Asia who pay large fees to study medicine.
Therefore, the number of GP Tutors has also gone up a lot. Also, with the opening of
Limerick graduate entry medical school; this also has increased the number of GP
Tutors needed for the whole country.
42
For GP Tutors (for undergraduate medical students) [externes] recruitment is through the
Universities - nothing to do with the Irish College of General Practitioner. And I think it is by
word of mouth / GP who might be asked or approach the departments.
For GP Trainers (formal postgraduate GP training) [internes], I don't know how they are
recruited. There are 14 training schemes around Ireland. All schemes are quality assessed by
the Irish College of General Practitioners on behalf of the Irish Medical Council -
www.icgp.ie/go/become_a_gp/training_programmes. Each scheme has a group of
Programme Directors and a group of GP Trainers. For training, GP Trainers have a contract
with and get paid by the (HSE) Health Service Executive. I am not sure how the schemes
recruit trainers, but I guess by word of mouth and perhaps also by direct approach. »
Nos confrères américains, québécois ou irlandais, nous renvoient des similarités avec notre
situation française et le Docteur Sonia Oyola le résumait bien « It is hard everywhere ! ».
Malgré les différences inhérentes à nos systèmes de santé variés, l’espoir semble cependant
permis : à Dublin où malgré les difficultés rencontrées “the number of GP Tutors has also
gone up a lot”, à Chicago où le pari est pris sur les jeunes médecins généralistes “a shift in
the young generation's thinking about what they value and what is rewarding, I'm hopeful that
the next 10yrs will bring a remarkable shift to some better balance!” ou à Montréal où les
actions des pouvoirs publics permettaient de réguler les inadéquations même si « La pénurie
existe. Le problème se corrige année après année, grâce aux mesures mises en place par
notre gouvernement pour augmenter le nombre de médecins de famille au Québec au regard
du nombre de spécialistes. ». Gageons que nous pourrons un jour affirmer comme le Docteur
Authier « Nous avons un ratio de 3 résidents pour un superviseur. »
5 Perspectives
5.1 Responsabilité des DMG
Les DMG ont la responsabilité de former les praticiens volontaires à la maîtrise de stage, et
d’en gérer les effectifs dans une optique de réelle anticipation des besoins des IMG et des
étudiants en médecine. Il est nécessaire de ne pas tarder à mettre en contact les médecins
généralistes contactés et intéressés avec le responsable du recrutement de la faculté de
rattachement de leur choix. Ce suivi étroit des candidatures semble une bonne méthode,
comme le montre les expériences réalisées dans les DMG. Par ailleurs, cette étude a nécessité
43
la participation active, volontaire, motivée et positive de plusieurs personnes : externes, IMG,
responsable de l’étude, cinq DMG franciliens volontaires, secrétariats, MSU et responsables
du recrutement de chaque faculté ou « référents faculté ». Il faudrait permettre de poursuivre
dans cette dynamique collaborative et constructive, probablement orchestrée par les DMG. Le
financement des futures vidéos sur le sujet pourrait être pris en charge par les universités,
pour garantir une indépendance du contenu.
5.2 Point de vue des étudiants
Les étudiants se sont emparés de la problématique du recrutement de MSU pour améliorer
leur formation. Certes, les chiffres ne sont pas encore convaincants, mais la conséquence de
ce travail a été l’évocation de cet enjeu de formation. Les étudiants n’ayant pas participé
activement, ont cependant été sensibilisés au sujet permettant à terme l’acculturation de la
notion de maîtrise de stage. On peut compter sur un changement de leur intérêt, rendant la
maîtrise de stage gratifiante pour leur exercice futur. L’objectif étant que la maîtrise de stage,
par un processus d’acculturation dû à une circulation continue des messages, constitue
progressivement une caractéristique de la profession.
5.3 Recommandations
Ce travail a ainsi permis de dégager des pistes ultérieures de travail : suivi de cohorte des
étudiants en sortie de DES et évaluation du recrutement de cette population de futurs MSU.
Les interventions orales seraient à renouveler auprès des IMG mais également des externes,
en s’assurant d’un suivi rigoureux des étudiants et des médecins sollicités. Agir sur les IMG
qui sont les jeunes médecins, ne nous priverait pas de toucher des générations plus âgées et
plus expérimentées de médecins ? Cela n’a pas été prouvé par notre étude, mais d’autres
travaux seraient à réaliser dans ce sens.
Face au succès des vidéos, un projet de court métrage de la vie d’un MSU devrait être réalisé.
Évaluer l’efficacité de cette méthode en recensant le nombre exact de MSU effectifs recrutés,
permettrait de mesurer exactement l’impact d’une telle action. Quelques années après le début
de l’intervention, les noms des MSU seraient à vérifier sur le site www.desmgidf.fr pour acter
leur recrutement. Décrire la population recrutée par différentes méthodes pourrait idéalement
permettre un panachage et éviter des écueils potentiels d’un biais de sélection de la population
d’étude. L’idéal serait de montrer des modes d’exercice différents.
44
Diffuser ce type de travail via les bases de données scientifiques permettrait de partager les
ressources sur les problématiques liées au recrutement et à la formation des MSU à
l’international. En effet, peu d’études ont été retrouvées sur le sujet, contrairement aux
obstacles et motivations à la maîtrise de stage. D’autres interventions, adaptées à chaque
obstacle décrit seraient à proposer. L’exemple de la réticence à la maîtrise de stage lorsque les
locaux sont jugés inadaptés, ne peut être surmontée par un phoning ou un suivi de cohorte.
Il apparait de ce travail, une nécessité d’évaluer et de mutualiser les efforts en vue d’un
recrutement important, efficace et rentable en termes de temps et de moyens. Il n’y a
probablement pas de « méthode miracle », mais des pistes de travail (phoning personnalisé
avec suivi rapide du DMG, recrutement des jeunes médecins généralistes dès leur sortie de
DES) sur lesquelles il faudrait axer ses efforts. L’apparition d’outils standardisés, évalués et
plébiscités (exemple de la vidéo à succès et du site internet) permet et favorise l’intérêt
d’actions collectives et partagées. On peut se demander, si le recrutement doit dépendre
exclusivement des DMG, tout en veillant à ce que le garant de la qualité pédagogique reste
l’université. À priori, les méthodes efficaces, sont chronophages. Elles nécessitent une
personne référente, motivée et disposant d’un temps dédié.
De nouvelles pistes émergent, comme valoriser la maîtrise de stage en l’intégrant dans la
Rémunération sur Objectifs de Santé Publique ou restructurer le système en créant des
établissements dédiés aux soins ambulatoires (comme ce fut la volonté du projet Hôtel Dieu
en 2013-2014) à vocation universitaire, comme les Unités de Médecine de Famille
québécoise. Le modèle d’exercice de la médecine générale évolue actuellement vers les
maisons de santé pluridisciplinaires et les centres de santé. Ces structures seraient-elles plus
favorables à l’accueil d’un étudiant ? Cependant, malgré les disparités régionales existantes,
ces centres de santé sont actuellement plus présents en Île-de-France qu’en province.
45
CONCLUSION
Le recrutement de nouveaux MSU est un enjeu important, et le stage chez le praticien permet
aux étudiants en médecine de découvrir la médecine générale et aux IMG leur futur métier. La
méthode proposée supposant l’implication des IMG dans leur formation s’est révélée peu
efficace, tout comme l’envoi de courrier postal d’information. Le phoning par une personne
responsable a montré un rendement supérieur avec 10 à 15% des médecins contactés
intéressés. Cependant ce phoning associé à la conception d’outils internet et de documents
d’information a mobilisé de lourds moyens humains et était chronophage.
Les motivations et les obstacles commencent à être bien décrits. Les actions pour le
recrutement devraient être bien organisées, reproductibles et évaluées pour permettre leur
diffusion à l’échelle nationale voire internationale (en les adaptant aux contraintes et
spécificités rencontrées). Il n’existe pas une méthode de choix, mais plusieurs méthodes
complémentaires pour toucher des médecins généralistes de façons différentes, conformément
à leur répartition géographique, leurs modes d’exercice ou leur âge.
Il est intéressant de se rendre compte que les outils multimédia (vidéos ou site internet) ont
montré un grand intérêt et s’imposent probablement comme des supports incontournables
pour le recrutement de nouveaux MSU. Ils permettent de mieux illustrer la maîtrise de stage,
d’offrir des outils standardisés, de favoriser la mise en relation entre les acteurs concernés et
de mutualiser les actions de recrutement.
Les enjeux du recrutement des MSU sont présents aussi bien en France qu’à l’international,
des changements positifs pourraient s’opérer avec les jeunes générations de médecins
généralistes par l’acculturation de la maîtrise de stage. Comme le dit le Dr Oyola de Chicago
« [I’m hopeful that] the young generation’s thinking about what they value and what is
rewarding (…) will bring a remarkable shift to some better balance ».
I
BIBLIOGRAPHIE
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2. OMS. Résumé. Rapport sur la santé dans le monde, 2003 - Façonner l'avenir.
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Façonner l'avenir.
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technology. Oxford University Press. New York; 1998; 448.
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que jamais. Genève; 2008 .149p.
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LOI n° 2009-879 du 21 juillet 2009 portant réforme de l’hôpital et relative aux patients, à
la santé et aux territoires. 22 Juil 2009
7. Code de la Santé Publique. Loi n°2009-879 du 21 juillet 2009 - Article 36 | Article
L4130-1. 21 Juil 2009
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21 juillet 2009 portant réforme de l’hôpital et relative aux patients, à la santé et aux
territoires. 2011
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10. CARMF. Statistiques des Cotisants. 2010 [Internet]. [Consulté le 8 Août 2014].
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médicale - Réponse du Ministère chargé de la décentralisation publiée dans le JO Sénat
du 24/07/2013 - page 7545 à la Question orale sans débat n° 0418S de M. Gilbert Roger
(Seine-Saint-Denis - SOC) publiée dans le JO Sénat du 04/04/2013 - 2013 . p 1042
[Internet]. [Consulté le 18 Jan 2015]. Disponible sur:
http://www.senat.fr/questions/base/2013/qSEQ13040418S.html
II
12. ONDPS. Tome 1. Les internes en médecine : effectifs et répartition 2010-2014. Rapport
2010-2011 de l’ONDPS. 2010.
13. Décret n°97-495 du 16 mai 1997 relatif au stage pratique des résidents auprès des
praticiens généralistes agréés. 16 Mai 1997.
14. Décret n° 2004-67 du 16 janvier 2004 relatif à l’organisation du troisième cycle des
études médicales, Article 14, JO n° 15 du 18 janvier 2004, p 1394
15. Arrêté du 4 mars 1997 relatif à la deuxième partie du deuxième cycle des études
médicales, arrêté du 18 juin 2009 pris en application de l’art 8 de l’arrêté du 4 mars 1997
16. Maurey H. Déserts médicaux: agir vraiment. Commission du développement durable, des
infrastructures, de l’équipement et de l’aménagement du territoire, compétente en matière
d’impact environnemental des politiques énergétiques. Rapport No.: 335. Fév 2013.
17. Ministère des Affaires sociales, de la Santé et des Droits des femmes. Conférence de
presse « Recrutement des maîtres de stage de médecine libérale » - Discours de Roselyne
Bachelot-Narquin - 2010
18. ANEMF. [Communiqué de presse] Etudiants cherchent (encore) maîtres de stage
[Internet]. [Consulté le 18 Jan 2015]. Disponible sur: http://www.anemf.org/archives/79-
articles-caches/anciens-articles-avant-01-06-2012/externat/1778--communique-de-presse-
etudiants-cherchent-encore-maitres-de-stage.html
19. ISNAR-IMG. Propositions adoptées par le Conseil d’Administration de l’ISNAR-IMG à
Clermont-Ferrand. 2010.
20. URPS médecins libéraux de Bourgogne, ARS Bourgogne, Collège bourguignon des
généralistes enseignants, Ordre National des Médecins. Devenez M.S.U. Maître de Stage
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http://www.bourgogne.paps.sante.fr/fileadmin/BOURGOGNE/PAPS/Vie_professionnelle
/MSU/doc_web_V2.pdf
21. Choussat J. Rapport d’ensemble sur la démographie médicale La Documentation
Française, Paris, Inspection générale des affaires sociales, Inspection générale des
finances; Déc 1997 p. 45.
III
22. Touraine M., Fioraso G. Stratégie Nationale de Santé présentée par la ministre des
affaires sociales et de la santé, et la ministre de l’enseignement supérieur et de la
recherche. 23 Sept 2013
23. Touraine M. Lancement du « Pacte Territoire-Santé ». Discours; 13 Déc 2012 [Internet]
[Consulté le 14 Mars 2015]. Disponible sur: http://www.social-sante.gouv.fr/actualite-
presse,42/discours,2333/lancement-du-pacte-territoire,15465.html
24. Cordier A. Un projet global pour la stratégie nationale de santé 19 Recommandations du
comité des « sages » Juin 2013
25. Couraud F, Pruvot F-R. Proposition pour une restructuration du troisième cycle des études
médicales Avril 2014. p. 28
26. ENA. Promotion 2008-2010 “Emile Zola”. Groupe de travail n°14. La régulation de
l’offre de premier recours. 2010.
27. Arrêté du 22 septembre 2004 fixant la liste et la réglementation des diplômes d’études
spécialisées de médecine | JORF n°233 du 6 octobre 2004 page 17076 texte n° 23 22 Sept
2004
28. Circulaire DGS/DES/ 2004 / n° 192 du 26 avril 2004 relative à l’organisation du stage
autonome en soins primaires ambulatoire supervisé. 26 Avr 2004.
29. Instruction DGOS/RH1 n°2011-101 du 17 mars 2011 relative à l’augmentation du
nombre de maîtres de stage en médecine générale, NOR : ETSH1107766J. 17 Mars 2011
30. ISNAR-IMG. Maîtrise de stage en médecine générale ISNAR-IMG. Propositions
adoptées par le Conseil d’Administration de l’ISNAR-IMG à Clermont-Ferrand. 2010.
31. ISNAR-IMG. Enquête nationale sur la formation des internes en Médecine Générale.
ISNAR-IMG de novembre à décembre 2013. Résultats. 2013.
32. CNGE. Enquête Nationale : effectifs étudiants, enseignants, nombre de stage en médecine
générale Résultats au 01/01/2014. 2014
33. Mercat X. Rapport de la Commission nationale permanente adopté lors des Assises du
Conseil national de l’Ordre des médecins. Juin 1999.
IV
34. CNGE. La charte des maîtres de stage universitaires (MSU) 2012
35. Lanoote C. La maîtrise de stage en médecine générale ambulatoire : points de vue de
médecins n’ayant jamais reçu de stagiaire, analyse du manque d’attractivité de la fonction
[Thèse : Médecine]. Université de Paris Descartes - Paris 5; 2013.
36. Dibao-Dina C, Vaillant Roussel H, Jarno-Josse A, Bail P. Impact de la maîtrise de stage
sur l’exercice professionnel des maîtres de stage ambulatoires. Analyse et commentaire.
Exercer. 2011;(98):141–2.
37. Cadwallader J-S, Vaillant Roussel H, Boulet P, Paumier F, Bottet A, Dumoitier N.
Motivations des médecins généralistes à devenir maître de stage des universités. Exercer.
2015;(117):33–9.
38. Lessedjina L. Recueil et proposition de stratégies de recrutement des maîtres de stage des
universités dans les différents départements de médecine générale de France [Thèse :
médecine]. Académie de Versailles Université de Versailles Saint-Quentin-en –Yvelines
UFR des Sciences de la Santé Simone Veil; 2014.
39. URPS-IDF. Accueillir un interne ou un externe en stage à son cabinet : pourquoi pas ?
Extrait de la lettre de l’Union. Mars 2012.
40. Druais JL. « La place et le rôle de la Médecine générale dans le système de santé ».
Rapport intermédiaire Fév 2015 16 p.
V
ANNEXES
Annexe 1 : Plaquette d’information sur la maîtrise de stage envoyée par l’URPS-IDF
VI
VII
Annexe 2 : Fiche d’information envoyée par l’URPS-IDF
VIII
Annexe 3 : Mail envoyé aux responsables des DMG franciliens pour la participation à
l’étude
Madame, Monsieur,
Je suis interne en 4ème semestre à Pierre et Marie Curie et actuellement en stage chez le praticien de
niveau 1, et je me permets de vous contacter à propos de mon sujet de thèse. Ma directrice de thèse est
Gladys Ibañez, MCU à Pierre et Marie Curie. Au cours de mon DES, j'ai été interpellée par la
problématique du recrutement des MSU et ses enjeux futurs. Pour ma thèse, je souhaiterais tester
l'impact d'une action de sensibilisation des T1 sur le recrutement actif des futurs MSU.
Pour cela, je souhaiterais pouvoir intervenir 10 minutes environ au cours de votre réunion de rentrée
des T1 à Paris ……….pour
- Présenter brièvement la maitrise de stage et ses enjeux
- Accompagnée d'une vidéo illustrative (3-4 minutes) et de la brochure de présentation de l'URPS
- D'un questionnaire proposant aux internes de nous communiquer les coordonnées d'un médecin de
leur entourage (de leur choix) et différentes méthodes d'implication de leur part.
Cela permettrait de toucher tous les IMG d'une promotion 2013-2014 (puisque je sollicite les 7 DMG
d'IDF dans ce travail) et de vérifier si ce mode de recrutement pourrait être réitéré par la suite.
Bien entendu, les éventuels maîtres de stage recrutés seront répartis comme cela se fait actuellement,
en fonction de leur proximité géographique du lieu d’exercice avec les 7 facultés franciliennes et/ou de
leurs préférences personnelles. Si cette démarche vous convient et que vous pourriez me consacrer une
dizaine de minutes de votre temps lors de votre réunion de rentrée, je vous en serais très
reconnaissante. En espérant que cette action commune et collaborative puisse nous aider à améliorer
notre formation au DES de médecine générale.
Si vous souhaitez, je pourrais également vous faire parvenir (avant votre réunion d’accueil des
nouveaux internes 2013-2014) par courrier électronique la présentation orale que je compte réaliser,
la vidéo de présentation du maître de stage et le questionnaire que je souhaite soumettre aux T1.
En vous remerciant d’avance, je vous prie d’agréer Monsieur, mes sincères salutations.
Emna ZARRAD
Interne en 4ème
semestre à Pierre et Marie Curie (Paris 6)
Membre active du SRP-IMG (ISNAR-IMG)
IX
Annexe 4 : Diaporama de la présentation orale de la maîtrise de stage et de ses enjeux
X
XI
XII
Annexe 5 : Vidéos illustratives diffusées lors de présentation orale
Figure 1Vidéo de la communication orale intégrale (18 minutes 42)
Youtube : tapez « MSU MG »
Figure 2 Vidéo de la Consultation avec une interne de médecine générale (6 minutes 6)
Youtube : tapez « consultation MSU MG »
Youtube
XIII
Annexe 6 : Plaquette d’information sur la maîtrise de stage de l’URPS-IDF
XIV
Annexe 7 : Carte de visite avec les liens d’information sur la maîtrise de stage
Annexe 7 : Plaquette d’information sur la maîtrise de stage de l’URPS-IDF
XV
Annexe 8 : Questionnaire distribué aux IMG lors de la présentation orale
Questionnaire : Recrutement des Maîtres de Stage Universitaires via les
Internes de Médecine Générale IDF TCEM1 - 2013/2014
1. Introduction :
Le stage chez le « Prat » est un moment très important dans notre cursus universitaire. Vous avez la possibilité
de nous aider à améliorer notre formation d’interne et celle des externes en médecine.
- Abréviations : MSU = Maître de Stage Universitaire / MG = Médecin Généraliste / MT = Médecin Traitant
- MSU : MG installé recevant des étudiants en médecine dans son cabinet (externes ou internes) pour leur
transmettre des connaissances et du savoir-faire, après avoir reçu une formation dédiée. Plus d’informations sur le
site suivant : http://desmgidf.fr/uploads/dec577716cc15738d40ec84c378a4d2220d97459.pdf
- Qui peut être recruté ? MG qui est dans notre entourage: que ce soit NOTRE propre MT, NOS PARENTS (s’ils
exercent ce métier), les MT généralistes de nos proches ou autres que nous connaissons.
2. Coordonnées Étudiant : (Écrire en MAJUSCULES)
NOM : …………………………………………………………
Prénom : …………………………………………………….
Email : ……………………………………………………….
2ème email : ………………………………………………………..
Numéro de téléphone : …… .….. …… .….. ……
Faculté pour le DES Médecine Générale:
Paris V - Descartes
Paris VI - Pierre et Marie Curie
Paris VII - Denis Diderot
Paris XI / Sud - Kremlin-Bicêtre
Paris XII / Est - Créteil
Paris XIII / Nord - Bobigny
Paris Ouest - P.I.F.O
XVI
3. Coordonnées Médecins :
NOM – Prénom – adresse – téléphone - Lien par rapport à vous (du MG auquel vous pensez):
Coordonnées du médecin à contacter Lien par rapport à vous ? (1 case à cocher)
NOM
Prénom Adresse
Numéro
téléphone Votre MT ?
Membre
de la
famille ?
MT d’un
de vos
proches ?
Autre MG
auquel je
pense
1-
2-
3-
4-
4. Volonté d’implication : (Cochez LA case qui vous convient)
OK je m’engage à contacter ce médecin et je veux bien être recontacté
Cela m’intéresse mais je n’ai pas envie de contacter le(s) médecin(s) au(x)quel(s) je pense – je veux
bien que vous les contactiez à ma place je donne mon accord pour que vous citiez mon nom
Cela m’intéresse mais je n’ai pas envie de contacter le(s) médecin(s) au(x)quel(s) je pense – je veux
bien que vous les contactiez à ma place mais je préfère rester anonyme
Mon médecin est déjà MSU (NOM /quelle faculté si vous la connaissez) :
Je n’ai pas de MG en Île-de-France
Non ça ne m’intéresse pas
Autres
Merci
XVII
Annexe 9 : Présentation téléphonique utilisée par la responsable de l’étude lors du
contact des médecins généralistes cités
Bonjour, je suis Emna ZARRAD interne en médecine générale et je vous appelle concernant
une campagne francilienne d’informations sur le Recrutement des Maitres de Stage
Universitaires (RMSU).
Nous avons eu vos coordonnées via XXX (soit donner le nom soit dire « un IMG ») qui
pensait que vous seriez un bon candidat, et qui vous a recommandé.
Avez-vous déjà entendu parler de la maitrise de stage ? Êtes- vous intéressé ?
SI NON : y aurait-il une raison particulière ?
SI OUI ou HESITANT : souhaitez-vous des informations sur le sujet ?(les donner oralement
si ont le temps) Puis je prendre votre mail pour vous envoyer la documentation ?
Avez-vous une faculté de prédilection ? Si oui, je mettrai le recruteur de XXXX faculté de
médecine en copie du courriel pour que vous puissiez avoir ses coordonnées. Vous pourrez
ainsi le contacter et il pourra vous donner toutes les informations nécessaires.
Si aucune faculté, nous vous donnons par défaut, celle de l’IMG qui vous a recommandé :
voici les coordonnées : XXX
Une dernière question : quel est votre âge ? Merci
Et merci d’avoir pris le temps de me répondre.
Au revoir
XVIII
Annexe 10 : Courriel envoyé aux médecins généralistes intéressés par la maîtrise de
stage
Objet : Informations sur le Recrutement des Maitres de Stage
Docteur XXX,
Voici les informations dont je vous avais parlées lors de notre conversation téléphonique :
La vidéo de la thèse que je prépare, avec illustration d'une consultation avec un interne de
niveau 1: Tapez sur YOUTUBE « MSU MG », premier lien 18 minutes
http://www.youtube.com/watch?v=ipPwWXlTJDg ou la vidéo de 6 minutes illustrant une
consultation en médecine générale en présence d'un interne de médecine générale
https://www.youtube.com/watch?v=FjjMNUFi1V4
1/ Le site du Collège National des Généralistes Enseignants: (onglet « formation » : devenir
maitres de stage des universités)
http://www.cnge.fr/la_formation/devenir_maitre_de_stage_des_universites/
http://www.cnge.fr/les_productions_scientifiques/publications/guide_pratique_du_msu_eca//
2/ Le site du D.E.S. de Médecine Générale d'Île-de-France: (colonne de gauche : maitres de
stages ambulatoires : renseignements et agréments) http://desmgidf.fr/categorie/maitre-de-
stage-ambulatoires-renseignements-et-agrement
3/ Le site du Syndicat Représentatif Parisien des Internes de Médecine Générale: Site du SRP-
IMG.com (dossiers en cours « recrutement des maîtres de stage
universitaires ») http://www.srp-img.com/actions-dossiers-en-cours/recrutement-des-maitres-
de-stage-universitaires/
4/ Le site de l'Union Régionale des Professionnels de Santé d'Île-de-France : (onglet « infos
pratiques » : onglets bleus à gauche : dernier « devenir maitre de stage ») http://www.urps-
med-idf.org/infos_pratiques/devenir_MSU.asp
Comme convenu je mets le Dr XXX en copie de ce mail, responsable du recrutement à Paris
XXX, faculté pour laquelle vous aviez une inclination, pour que vous puissiez le contacter si
vous souhaitez avoir des informations, et éventuellement discuter avec lui.
Je me tiens à votre disposition pour tout autre renseignement ou information.
Bien cordialement,
Emna ZARRAD
XIX
Annexe 11 : Articles écrits concernant le travail de la thèse et le prix Alexandre Varney
2014
XX
XXI
XXII
XXIII
Annexe 12 : Cartes de vœux envoyées par le syndicat d’IMG de Nantes aux médecins
généralistes de leur région
RESUME :
L’OMS préconisait depuis 1978 de baser ses systèmes de soins sur les soins de santé primaires,
plus équitables et efficients. Des actions politiques ont placé les médecins généralistes (MG) au
centre des soins de premier recours mettant l’accent sur le recrutement de nouveaux maîtres de
stage des universités (MSU). L’objectif de cette étude a été d’évaluer une méthode de recrutement
de MSU et de créer un site internet dédié.
Une étude d’intervention a été menée entre le 20/09/2013 et le 1/10/2014 auprès des MG exerçant
en Île-de-France. Deux interventions ont été comparées dans un but exploratoire: la méthode 1 a
envoyé un courrier postal à tous les MG, et la méthode 2 a sensibilisé les internes de médecine
générale (présentation orale et vidéos illustratives) à participer à l’étude en convainquant un MG
de leur entourage à devenir MSU.
Parmi les 7 facultés franciliennes, 5 d’entre elles ont accepté l’intervention. Les internes ont
rempli 293 questionnaires et 152 (51,9%) MG ont été proposés. Parmi les 132 médecins inclus
dans l’étude, 113 (85,6%) ont été contactés dont 20 (15.2%) qui étaient intéressés pour devenir
MSU. Le taux de recrutement a été significativement supérieur à celui obtenu par la méthode 1
(p<0.0001). Le succès des vidéos a montré l’intérêt de ces outils et un site internet a été créé pour
rassembler toutes ces données: www.devenirmsu.com.
Il est probablement nécessaire d’anticiper, évaluer et diffuser les méthodes de recrutement de
MSU pour mieux connaître l’efficacité de nos actions et permettre une mutualisation des moyens.
Utiliser l’évolution des mentalités de la nouvelle génération permettrait d’apporter un changement
considérable à cet enjeu.
MOTS-CLÉS : Maître de stage des Universités, Médecine Générale, Recrutement, Méthode,
Évaluation, Site web.
SUMMARY:
A health system based on primary care is more efficient and more equalitarian. (WHO 1978)
General Practioners (GP) are the corner stone of such a system. Discovering and learning Family
Medicine in a GP’s practice is fundamental for medical students and recruiting GP’s as preceptors
becomes a real challenge. The aim of the study is to propose and assess a methodology for
recruiting GP preceptors, and to create a dedicated website.
An interventional study has been led between 09/20/2013 and 10/1/2014 with GPs working in the
Paris region. Two interventions have been compared in an exploratory aim: a first method where
all GPs were contacted by mail and a second sensitization method (oral presentation and
illustrative video) to get GP trainees to participate in the study by contacting a GP they know who
would consider becoming a GP’s preceptor.
Among the 7 Parisian medical universities, 5 accepted the intervention. GP trainees filled 293
questionnaires where 152 (51.9%) GPs were suggested. Among the 132 GPs selected in the study,
113 (85.6%) have effectively been contacted. Twenty (15.2%) of them were interested in
becoming GP preceptors. The recruitment rate through this method has been highly superior to the
first method (p<0.0001). The videos were very successful and a website has been created to gather
all relevant information in a unique and dedicated place: www.devenirmsu.com.
It is highly recommended to gather and document all GP preceptors’ recruitment methods. It
would allow for a comprehensive assessment in order to achieve a better efficiency.
Acknowledging the shift in the thinking and habits of the new generation of GPs could yield
significantly better results.
KEY WORDS: Preceptor, General Medicine, Recruitment, Methodology, Assessment, Website.