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http://wwwdev.besancon.org/bvv/bvv278.htm [07/05/2004 11:39:03]

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AIDE AUX VICTIMES D’INFRACTION03.81.83.03.19.

NUMÉRO D’URGENCE SANS ABRI 115

SERVICES D’URGENCE PHARMACEUTIQUE

Le dimanche et le lundi matin

• Dimanche 7 mars : Simon-Seilles (Tilleroyes), 2, rue Bres (route de Gray), 03.81.50.07.00.

• Lundi 8 mars : Bonnin (Palente/Les Cras), 57, rue des Fluttes Agasses - Lutz(Bregille/Chalezeule), 56, rue Danton.

• Dimanche 14 mars : Simonin (Centre Ville),13, rue Pasteur, 03.81.81.41.31.

• Lundi 15 mars : Malot (Saint-Claude), 19, rue de Vesoul - Falin (Centre Ville), 7, rue Morand.

• Dimanche 21 mars : Robinet (Battant), 1, quai de Strasbourg, 03.81.82.08.01.

• Lundi 22 mars : Simal (Butte/Montrapon), 3, avenue Clémenceau - Kunz-Mainier(Centre Ville), 56, rue des Granges.

• Dimanche 28 mars : Weinman (Saint-Claude), 22, boulevard Léon Blum, 03.81.50.01.01.

• Lundi 29 mars : Moyse (Centre Ville), 20, ruede la République.

• Dimanche 4 avril : Anguenot-Bovay(Montrapon), 13, avenue de l’Observatoire,03.81.50.54.79.

• Lundi 5 avril : Martelet (Montrapon), 29, rueHaag - Simonin (Centre Ville), 13, rue Pasteur.

CHIRURGIENS DENTISTES DE SERVICE

• Dimanche 7 mars : Dr Gable Jean, 18, avenue de l’Ile de France, 03.81.52.89.50.

• Dimanche 14 mars : Dr Giezendanner,6, rue Pergaud, 03.81.51.24.18.

• Dimanche 21 mars : Dr Gilson François,18, avenue de l’Ile de France, 03.81.52.89.50.

• Dimanche 28 mars : Dr Grage/Tarride, 12, rue des Chaprais, 03.81.80.66.97.

• Dimanche 4 avril : Dr Grandjean Sophie, 16, rue Morand, 03.81.81.46.20.

VETERINAIRES DE GARDE

Les week-ends et jours fériés, pour toute urgence 03.81.52.43.32.

DEPANNAGES-REMORQUAGES

• Du 5 au 12 mars : Iemmolo, 03.81.50.13.32.• Du 12 au 19 mars : Cassard, 03.81.47.49.49.• Du 19 au 26 mars : Piguet, 03.81.80.27.26.• Du 26 mars au 2 avril : City Car, 03.81.41.12.12.• Du 2 avril au 9 avril : Iemmolo, 03.81.50.13.32.

URGENCES HOSPITALIERES 15

Pour solliciter une intervention médicaled’urgence. Les urgences médicales, chirurgicaleset cardiologiques de l’adulte sont prises encharge au Centre Hospitalier Universitaire àl’hôpital Jean Minjoz, soit par le SAMU pour lesurgences non traumatiques, soit par le Service deTraumatologie-Orthopédie pour les traumatisés,à l’exception des urgences pédiatriques et de gynécologie-obstétrique assurées à l’hôpitalSaint-Jacques.

DEPANNAGES :- GDF 03.81.81.44.60. (24 h/24)- EDF 08.10.33.30.25. (24 h/24)- Eaux (Mairie) 03.81.61.51.35.

ou 03.81.61.51.54.

(astreinte technique municipale : interventionsd’urgence en dehors des heures de bureau surinstallation située avant le compteur général)

TAXIS BISONTINS- Esplanade Gare Viotte 03.81.80.17.76.- taxis - auto-radio 03.81.88.80.80.

MOBILIGNES 08.25.00.22.44

INFORMATIONS ROUTIERES03.87.63.33.33. (Metz 24 h/24)

METEO 08.92.68.02.25.

HORLOGE PARLANTE 36.99

MAIRIE 03.81.61.50.50.

PREFECTURE 03.81.25.10.00.

PROXIM’CITE 0.800.25.30.00.

PROXIM’SOCIAL 0.805.01.25.30.

U R G E N C E S & N U M É R O S U T I L E S

SAMU 03.81.53.15.15. ou 15

POLICE 03.81.21.11.22. ou 17

POMPIERS 18

GENDARMERIE 03.81.81.32.23.

HOPITAL 03.81.66.81.66.

SOS MEDECINS 08.10.41.20.20.

CENTRE ANTI-POISON- Besançon SAMU 15- Lyon 04.72.11.69.11.- Nancy 03.83.32.36.36.

SOS KINE 03.81.82.01.01.

TRANSFUSION SANGUINE 03.81.61.56.15.

CENTRE ANTI-RABIQUE 03.81.21.82.09.

CENTRE D’ALCOOLOGIEET DE TABACOLOGIE 03.81.81.03.57.

DROGUE INFOS SERVICE 08.00.23.13.13.

SIDA INFOS SERVICE 08.00.84.08.00.

TRANSPORTS SANITAIRES D’URGENCE(ATSU) 03.81.52.12.12.

SOS AMITIE 03.81.52.17.17.

SOS CONTRACEPTION IVG 03.81.81.48.55.

SOLIDARITE FEMMES / VIOLENCESCONJUGALES 03.81.81.03.90.

ENFANCE EN DANGER 03.81.25.81.19.

ENFANCE MALTRAITEE 119

ENFANCE MALTRAITEE ET ABUS SEXUELS03.81.21.81.43. - 03.81.21.81.44.

SERVICE D’ACCUEIL ETD’ACCOMPAGNEMENT SOCIAL 03.81.41.22.60.

LIGNE BLEUE 25 03.81.25.82.58.

AIDE SOCIALE AUX PERSONNES AGEES03.81.41.21.22.

CROIX D’OR DU DOUBS - ALCOOL ASSISTANCE03.81.50.03.40. (répondeur 24 h/24)

SOS ALCOOL 03.81.88.64.63.

M O T S C R O I S É SHORIZONTALEMENT : 1. BATEAU-MOUCHE - 2. UI - RON (ronron) - 3. US- MATERNITE (de Besançon) - 4. L’AVIRON - OSES - 5. ECOLE (rue de l’) -TEMPLE - 6. ES - 7. ARCHEVECHE (sacré homme = l’archevêque) - 8. RO -ED - PR - 9. DCD - BREGILLE (pont de) - 10. HOPITAL (St Jacques) - PAN -11. FÊTA - US - CA - 12. FRANCE 3 - CAEN.VERTICALEMENT : A. BOULEVARD - FF - B. SAC - ROCHER - C. TU - VOIC(vioc) - DOTA - D. MIL - H.S. - PAN - E. AVARE - BI - F. TO - AVERTIE -G. MUENT - EDEA - H. OIR - ETC - GLU - I. NOM - HAÏ - SC - J. CRISPEE -L.P. - K. HÔTELS - PLACE - L. E.N.E.S.E. - E.RENAN.

0800.25.3000PROXIM’CITÉ

Améliorons ensemble notre cadre de vie

Pour signaler les anomalies (éclairage, voirie, tags, poubelles…)que vous constatez dans la rue, sur les places, les espaces verts…

et obtenir une intervention des services de la Ville [email protected]

du lundi auvendredi8h - 12h14h - 18h

APPEL GRATUIT

<46> MARS 2004 BVV

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> MOTS CROISÉS

LE GUIDE

Quoi de meilleur qu’un bon poulet deferme acheté sur le marché des petits fer-miers ou chez votre volailler ! Variante dupoulet rôti, voici la recette du pouletgrillé au four, au goût succulent.

Préparation 10 minutes.Cuisson 30 minutes.Pour 4, il vous faut un beau pouletprêt à cuire, 50 grammes de beurre,1 cuillère à café de paprika en poudre,sel, poivre.Découpez ou faites découper par votrevolailler le poulet en deux dans le sens dela longueur. Mélangez le beurre fondu, lepaprika, le sel et le poivre. Badigeonnezbien le poulet de ce mélange. Placez ledans le four préalablement chauffé (ther-mostat 7), en le posant sur une grille pla-cée au-dessus de la lèche-frite (tôle),côté peau vers le haut. Laissez le grillerdoucement jusqu’à ce que la peau prenneune belle couleur dorée. Retournez lesdeux morceaux en les arrosant de beurrefondu et du jus recueilli sur la plaque dulèche-frites. Faites griller de ce côté.Retournez à nouveau le poulet et laissezle au four jusqu’à ce que sa peau devien-ne croustillante. Servez accompagné deharicots verts, pommes sautées persilléeset buvez du rouge léger : Saint-Joseph,Bourgueil, voire Trousseaux du Jura.

P.S. : impardonnable ! Dans notre recette du baba aurhum, j’ai oublié de préciser qu’il fallait 3 oeufs pourpréparer ce délicieux gâteau. Merci aux lectrices qui ontécrit et téléphoné pour signaler cette regrettable omis-sion ! Promis, ça ne se renouvellera plus ! AHD

Le poulet grillé

Ah ! Qu’on est bien chez Nahdi :souriante, énergique, Nahdi virevolte,conseille, présente les spécialités de sonpays : le Liban.Venue poursuivre ses études à Besançon en1976, Nahdi épouse un Franc-comtois, hélastrop tôt disparu et devient Mme Cressia.En 1995, rue de l’Ecole, elle ouvre son pre-mier restaurant, et en 1999 emménage ruedes Granges. Son restaurant, sa cuisine luiressemblent : chaleureux, dépaysant, ébou-riffant de saveurs à découvrir. Aujourd’huiavec Rita, sa soeur, Nadhi prépare lesrecettes du Moyen Orient : légumes, huiled’olives, aromates, agneau et volailles sontà la fête... Les “mezze”, richement servis (assortimentde hors d’oeuvre), les feuilles de vigne far-cies, le mouyabal (caviar d’aubergines,citron, et sauce sésame), le fameux tabou-lé libanais, mais aussi les brochettesd’agneau, l’ouzé (gigot au four, riz à la

viande), le chiche taouk (brochette de pou-let mariné, ail, huiles d’olives) sont à lacarte. Sans oublier le kafta (agneau, boeufhaché, persil, agrumes), les falafels (bou-lettes de pois chiches, fèves moulues), lefromage blanc à la menthe fraîche et huiled’olives...En dessert, glace libanaise à la fleur d’oranger,à la rose, précèdent l’aromatique café libanaisà ne pas confondre avec le café turc ! C’est délicieux, surprenant, ça vous donneenvie de partir à la découverte de ce paysféérique dont Nahdi est l’ambassadricegourmande. On vient chez elle entre amis,en famille, faire la fête. Nahdi est là et le bonheur est dans l’assiette. Allez-y... Ça vous changera les papilles !

André-Hubert DEMAZUREChez Nahdi 93, rue des Granges.Fermé le dimanche. Tél. :03.81.83.17.78.

> R E C E T T E

HORIZONTALEMENT : 1. A Besançon, c’est le car... naval qui attire nos touristes ! - 2. Deux retirées de huit -Il en faut deux pour imiter le chat - 3. Affaires de moeurs - A Besançon, c’est le lieu idéal pour la libéra-tion de la femme - 4. Peut se pratiquer à Besançon mais il fait ramer (avec un article) - Tentes sans ballon -5. Rue du centre, où à Besançon on travaille avec classe ! - A Besançon, on y va en protestant ! -6- Etredifférent -7- Un endroit de Besançon où professe un sacré homme - 8. Fait un bout de route - Chef d’édi-tion - Praséodyme - 9. Mort par phonétique - Fait le pont à Besançon toute l’année - 10. On attend de lui,qu’il s’occupe de nous avec les plus grands soins à Besançon - Partie du mur - 11. Arrosa - Affaires à suivre -Cela est mieux - 12. Travaille donc à la chaîne à Besançon - Ville de Normandie.VERTICALEMENT : A. Une grande voie locale pour Charles de Gaulle - Double consonne - B. On le prend parla main - Gros caillou - C. Dit entre amis - Vioc tout bouleversé - Equipa - D. Graminée - Hors service -Partie flottante au vêtement - E. Un homme qui regarde - Idéal pour doubler - F. Demi-tour à gauche -Prévenue - G. Changent d’enveloppe - Ville du Cameroun - H. Suffixe - On lui met trois points à la suite -Elle retient beaucoup de choses - I. On en porte tous un - Détesté - Scandium - J. Tendue - Pour un lycée -K. Champagney et Grammon ont chacun le leur à Besançon (mot au pluriel) - Le 8 septembre a la sienneen plein centre de Besançon - L. Est-Nord-Est-Sud-Est - Rue du centre-ville.(solution page 46) Philippe IMBERT

Chez Nahdi : les délices du Libandans votre assiette

DÉTENTE

➤L’HOSPITALITÉ

LIBANAISEN’EST PAS UN

VAIN MOT POURNAHDI

(À DROITE) ET SA SŒUR

RITA.

> RESTAURANT

BVV MARS 2004 <45>

B C D E F G H I J K L1

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Mais les modalités sont étonnantespuisque - sauf exceptions - un seulbureau de vote est ouvert au chef-lieu de canton par souci de sous-

traire les électeurs aux pressions locales dansles petites communes où le maire pouvaitexercer une forte influence (cas des châte-lains propriétaires à l’égard de leurs fermiers).Compte tenu des moyens de transport, la par-ticipation des électeurs habitant loin du chef-lieu posait problème. Ce fut le cas parexemple dans le canton de Quingey. Des ini-tiatives furent parfois prises pour faciliter laparticipation. Ce fut le cas ainsi à Arc-et-Senans, comme en témoigne le compte rendud’une réunion du comité républicain localtenue le 26 mars 1848.Au cours de la séance, devant plus de 100citoyens électeurs, le citoyen Président char-ge un des membres du comité de faire partaux assistants des mesures que le comité croitdevoir proposer pour s’assurer que la totalitédes électeurs se rendra au chef-lieu de cantonle jour fixé pour les élections. Ce membre ducomité a pris la parole en ces termes : «Frères, le jour des élections approche, et l’em-pressement que vous mettez à suivre nosséances nous prouve assez combien vous êtestous disposés à ne pas manquer au rendez-vousqui nous est donné, au chef-lieu de canton.Malheureusement, l’hiver a été long et rude ;beaucoup d’entre vous sont restés sans travailet ne pourraient, qu’en s’imposant des sacri-fices au-dessus de leurs ressources, supporterles frais d’un déplacement d’une journée à troislieues de leur domicile. C’est avec un vif regretque nous aurions vu que la majeure partied’entre vous, dont nous connaissons les éner-giques sentiments d’amour pour la patrie, et deconfiance dans la République, fussent privés,faute de quelque argent, de venir avec nousmanifester leur dévouement à la cause sacréede la patrie. Pour remédier à cet état de chosesque nous considérerions comme une calamité,s’il devait avoir lieu, nous avons trouvé unmoyen bien simple qui ne doit humilier per-sonne, puisqu’il résume en lui les deux grandsprincipes d’égalité et de fraternité. Nous avons

calculé qu’en achetant un muid* de vin, 300livres de pain, une meule ou deux de fromage,nous pourrions nourrir les 400 électeurs dont lacommune se compose au prix minime de 35centimes par homme... Êtes-vous disposés àadopter cette mesure ?».Une multitude de voix : «Oui ! oui ! très bien !».Une voix : «Où trouvera-t-on une salle pourloger une pareille multitude ?».Une autre voix : «Nous nous établirons enplein air. Ce jour-là le ciel sera beau. Dieu pro-tège la République». Une voix dans la foule : «Et les vieillards ? etles invalides ?».Un membre du comité : «Tous viendront avecnous. Tous ne formeront qu’une seule famille.On placera les vieillards sur des voitures quiseront payées sur le fonds commun».Plusieurs voix : «Non ! non ! le surplus de l’argent, s’il en reste, sera donné aux plusnécessiteux».Au même moment, plusieurs laboureurs s’empressent de mettre gratuitement leursvoitures et leurs chevaux à la disposition du comité pour le transport des vieillards.

La joie est à son comble. Lorsque le silenceest un peu rétabli, le président du comitéannonce que la souscription sera ouverte le lundi 27 mars à la maison commune. Les archives ne font état que de rares imita-tions du beau geste des républicains d’Arc-et-Senans. Ainsi, à Rurey, le conseil municipalprit la délibération suivante : «Considérantqu’une partie des électeurs sont dans une posi-tion peu aisée et qu’ils pourront difficilementfaire le voyage de Quingey si on ne les indem-nise pas pour le passage de la barque à Châ-tillon (le pont sur la Loue n’était pas construitet il fallait payer pour emprunter le bac) etleurs dépenses de bouche, délibère. Il estouvert un crédit de 50 F à prendre sur les fondslibres de la commune pour joindre aux souscrip-tions faites par les habitants aisés afin d’indem-niser les électeurs pauvres qui se rendront auscrutin». Les femmes restaient à la maison...

En procession

C’est souvent en procession que tous les élec-teurs d’un village se sont rendus au chef-lieu de canton pour accomplir leur devoir

électoral. Le vote avait d’ailleurs lieu en grou-pe, commune après commune, suivant unordre fixé et notifié aux maires. Une instruc-tion ministérielle du 8 avril 1848 avait donnédes conseils pour cette grande première :«pour mettre plus de régularité dans l’arrivéedes électeurs, il serait bon que le maire lesinvitât à se ranger dans l’ordre où ils sont ins-crits sur la liste et à conserver le même ordredans la salle».Le déplacement sur les lieux de vote a donnélieu à des agapes conviviales. Voici parexemple un compte rendu du journal “L’Impartial” : «Les électeurs de la commune deMyon se sont rendus au scrutin. Sur 121 inscrits,108 ont répondu à l’appel. Les malades et lesinfirmes étaient les seuls absents. Après le vote,les électeurs se sont réunis dans un banquet oùle plus grand ordre n’a cessé de régner».A défaut d’organiser un banquet, il est arrivé qu’un conseil municipal indemnise les indigents.Voici le procès-verbal de la réunion du conseilmunicipal de Maizières-Notre-Dame le 19 avril1848 : «Monsieur le Maire a exposé quepresque tous les électeurs sont cultivateurs ouvignerons et pauvres, que leurs travaux ayantété retardés par le mauvais temps sont devenustrès prenants, et que par ces motifs ils ne pour-ront se rendre au chef-lieu de canton sansnuire à leurs intérêts. C’est pourquoi il proposeau conseil de leur allouer une petite indemnitésur les fonds communaux afin qu’ils puissenttous aller déposer leur vote. Sur quoi, leconseil, après avoir entendu Monsieur le Maire,est d’avis qu’il soit alloué un franc à chacundes électeurs pauvres».A Besançon le scrutin fut organisé pour lecanton de Besançon Sud dans les locaux del’actuel Conservatoire de musique : pour évi-ter la pagaille et perte de temps, il fut déci-dé que les électeurs des communes ruralesdevaient déposer leur bulletin dans l’ordresuivant : Morre, Mamirolle, le Grattery, La Che-villotte, Gennes, Arguel, Fontain, Saône,Montfaucon, La Vèze, Beure. Le quotidien “L’Union Franc-Comtoise” se félicita, dans lestyle romantique à la mode du «majestueux etcalme spectacle donné par les 8 à 9000 élec-teurs qui se sont succédés à flots pressés aupied de l’urne... On voyait que, pénétré de lagrandeur soudaine de sa mission, le peuple vou-lait s’en montrer digne». Malgré les longuesdistances que les citoyens durent parcourir, letaux de participation dépassa les 85 % !Souhaitons que la leçon de civisme donnéepar nos ancêtres soit retenue. Ceux-ci avaientplus le sens de la solidarité quand, comme à Arc-et-Senans, ils s’organisaient pour queles vieillards puissent exercer un droit de vote considéré à l’époque comme un devoir sacré.* 274 litres.

Joseph PINARD

L’aménagement de la place de la Révolution, promise aux seuls piétons dans les mois à venir, va imposer un plan de circulation modifiéau centre-ville. Une trentaine d’années après la création de voies pié-tonnes par l’équipe Minjoz, les Bisontins vont devoir de nouveau modi-fier profondément leurs habitudes au volant. Retour sur un premier bou-leversement qui, en fin de compte, a été vécu sans réel traumatisme... Evoquée pendant le mandat 1965-1971 par Albert-Maxime Kohler,l’idée de restreindre la circulation au centre-ville «afin que le cœur dela cité puisse continuer à vivre» fut développée ensuite par AndréRégani, adjoint au maire chargé de la circulation. Résultat : le conseilmunicipal dans sa séance du 26 janvier 1973 adoptait à l’unanimitémoins une abstention le schéma général de circulation proposé.Ce jour-là, les élus se sont déclarés favorables à la création de voiespiétonnes et à la restructuration profonde du réseau des transports encommun. Destiné à desserrer l’étreinte «de la jolie cravate du Doubsautour de la Boucle», le plan rencontra de nombreuses et parfois vives oppositions, certains le jugeant par trop limité et d’autres, aucontraire, l’estimant terriblement pénalisant pour les commerces en particulier.Le succès de la piétonisation que nous connaissons du bas de la Gran-de Rue entre le pont Battant et la place du Huit-Septembre allaitcependant rapidement disperser les flammèches de la contestation.Qui imaginerait aujourd’hui profiter des commerces de cet axe autre-ment qu’en flânant à pied ?Lié impérativement depuis l’origine du projet à l’établissement d’unevoie de communication rapide - la rocade de centre-ville -, évitant auxautomobilistes de traverser la Boucle, le plan de circulation entradéfinitivement en application le 1er octobre 1974. L’inauguration de laplace du Huit-Septembre et de la Grande Rue piétonne eut lieuquelques mois plus tard, le 24 mai 1975 avec fanfare, cérémonie descouleurs et, bien évidemment, allocution de Jean Minjoz.

C I R C U L A T I O N

1974 : le bon plan!

LE GUIDE RACINES

Récit C’est en 1848, pour les élections à l’Assemblée Constituante, que le suffrageuniversel s’exerce librement pour la première fois.

La première consultationvraiment démocratique

<42> MARS 2004 BVV BVV MARS 2004 <43>

➤ LES 8 À 9000 ÉLECTEURS SE SONT SUCCÉDÉS À FLOTS PRESSÉS AU PIED DE L’URNE.

➤ L’ESPACE D’UN JOUR, EN JUIN 1973, LA RUE MORAND SANS VOITUREÉTAIT DEVENUE LE DOMAINE DES DESSINATEURS EN HERBE.

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La premièreremisedes prixAccueillis par PatrickBontemps, adjoint aumaire chargé des sports,les lauréats du premierconcours BVV-Tour deFrance ont reçu leurs prixà l’occasion d’une sym-pathique réception dansla salle des mariages del’Hôtel de Ville. Rappelons que 95 bonnes réponses étaient parvenues dans les délais et qu’ilavait fallu recourir à l’incontournable question subsidiaire pour les départager.Bis repetita pour le concours n° 2, certainement plus ardu, où l’on recense 25 bulletinsporteurs des réponses suivantes : Graf-Mastrotto-Nencini pour le podium du contre-la-montre Pontarlier-Besançon du 15 juillet 1960 ; Marcel Rohrbach (6e) pour le nom et laplace au classement général du meilleur Français avant cette même étape ; le Tour saluele général de Gaulle à Colombey-les-deux-Églises pour l’événement insolite de l’étapeBesançon-Troyes. Bravo alors à nos trois vainqueurs du mois, MM. Claude Jacob, Bernard Aubry et André Aubry.

> L I V R E S

LOUIS PASTEUR(ÉDITIONS L’HARMATTAN)

Le ProfesseurRichard Moreau,biologiste ethistorien,apporte unregard neuf surle JurassienLouis Pasteur.Après avoirrappelé lesorigines dePasteur dans leHaut-Doubsdans un

précédent volume, il donne en deuxtomes : Les deux Pasteur et LouisPasteur de Besançon à Paris, une étudetrès complète de la jeunesse du savantet notamment de ses années bisontinesjusqu’à son admission à l’École NormaleSupérieure en 1843. On apprendbeaucoup de choses sur le père dePasteur, Jean-Joseph, négociant aisé,près de ses sous, qui n’ambitionnait paspour son fils le brillant destin qui fut lesien. Intéressant aussi le milieu des bonscousins charbonniers qui influença lepère et le fils Pasteur.

CRAMANS AU VAL D’AMOUR(ÉDITIONS CÊTRE)À l’occasion de la percée du vin jaune2004, les habitants du petit village deCramans, guidés par le Professeur Lassus,ont composé un petit ouvrage,richement illustré, comme chaquecommune souhaiterait en posséder un.Le village revit avec ses tombesceltiques, sa communauté d’AncienRégime, son église, ses vieilles demeureset l’activité de ses paysans, de sesvignerons, de ses radeliers qui faisaientflotter les bois sur la Loue.

L’AVEUGLEMENT(ÉDITIONS RÉMI PERRIN)Le Colonel Quatrepoint, qui préparaSaint-Cyr au Lycée Victor Hugo, nous aadressé le livre où il retrace l’histoiremouvementée de la présence françaiseen Indochine. Il critique vivement leschoix politiques et stratégiques duGénéral de Gaulle en 1945. Une prise deposition très tranchée qui prêtera sansdoute à contestation.

LA LITTÉRATURE DU SILENCE(ÉDITIONS L’HARMATTAN)Le Professeur Alain Chestier, chargé decours à l’Université de Franche-Comté,analyse le rôle du silence dans lacréation littéraire chez Mallarmé, Camuset Beckett.

Jean Defrasne

BVV MARS 2004 <39><38> MARS 2004 BVV

LE GUIDE SPORTS & LOISIRS

T O U R D E F R A N C E

Nijdamet Huysmans

ont fait la loiJusqu’en juillet et le

contre-la-montre du GrandBesançon du samedi 24,

BVV évoque les précédentesarrivées de la Grande

Boucle dans la capitalecomtoise. Troisième volet

ce mois-ci avec les années1964 et 1968.

Leader depuis la veille et un crochet chezlui, en Allemagne, Rudi Altig conservaitaisément sa tunique jaune au terme de lasixième étape Fribourg-en-Brisgau–Besan-çon (200 km), le dimanche 28 juin. Long-temps sans histoire, la course se réveilla enfait aux abords de la capitale comtoise enprovenance de Rioz. Flairant le bon coup, leNéerlandais Nijdam prenait le large et, enancien champion du monde amateur et pro-fessionnel de poursuite qu’il était, résistaitau retour du peloton pour devancer de 11secondes d’avance ses compatriotes De

Haan et Janssen sur l’anneau ensoleillé dustade Léo-Lagrange.Le lendemain, les coureurs prenaient lebus pour Champagnole et ralliaient ensui-te Thonon-les-Bains. Le chant du cygnepour Altig qui ne tardait pas à céder sonpaletot doré à l’étonnant Georges Grous-sard. Du haut de ses 1,59 m, celui-ci tenaitdurant dix jours la dragée haute aux ténorsavant de baisser pavillon à Bayonne devantJacques Anquetil, futur lauréat à Paris pourla cinquième et dernière fois.Marquée par la fantastique bagarre Anquetil-

Dans le cadre de la venue du Tour de France à Besançon le same-di 24 juillet, BVV a lancé en janvier un concours mensuel portantsur l’histoire désormais centenaire de la Grande Boucle. Les lec-teurs intéressés doivent répondre à quatre questions dont une,subsidiaire, destinée à départager les éventuels ex aequo.Attention ! ne seront pris en compte que les bulletins-répon-se découpés dans BVV à raison d’un seul par foyer, et renvoyéspar courrier avant le 19 mars.

Chaque mois, trois lauréats seront récompensés par des bonsd’achat d’une valeur de 50, 35 et 20 euros dans les magasinsMégasport de Besançon et Pouilley-les-Vignes. Précision importante : toutes les bonnes réponses seront conser-vées et donneront lieu début juillet à un tirage au sort généralavec à la clé de somptueux cadeaux (vélo de course, champagne,montres du Tour, places réservées dans la voiture d’un directeurd’équipe pendant l’étape bisontine etc...).

Concours BVV n° 3

Question 1 : Quel pays accueillit pour la première fois en 1974une étape du Tour?

……………………………………………………………………

Question 2 : Quel était le surnom du Belge Eddy Merckx, quintuplevainqueur de la Grande Boucle ?

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Question 3 : En quelle année, le Tour est-il arrivé pour la premièrefois sur les Champs-Elysées ?

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Question 4 : Combien de bonnes réponses parviendront à BVVavant le 19 mars ?

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❒ M. ❒ Mme ……………………………………………………………………………..........................................................……

Adresse ............................................................................................................................... N° de tél. ………………………

À renvoyer à “Concours BVV” 6, rue Mégevand - 25034 Besançon cedex.

Poulidor, cette 51e Grande Boucle fut égale-ment le théâtre d’un effroyable accident àPort-de-Couze lorsqu’un camion d’assistancepercuta la foule, faisant huit morts.Particulièrement gâtés avec six arrivéesd’étape en une décennie (1954, 1957,1958, 1960, 1963 et 1964), les Bisontinsdevaient ensuite patienter jusqu’en 1968pour revoir passer la caravane et son ani-mateur vedette, Maurice Biraud.Parti de Sallanches (242 km) le vendredi 19juillet, le peloton, orphelin de RaymondPoulidor (renversé par un motard près d’Al-bi et contraint à l’abandon), rompait avecses habitudes des jours précédents et met-tait à mal les prévisions horaires les plus

optimistes des commissaires. Résultat : iln’y avait pas la grande foule avenue Léo-Lagrange pour saluer la victoire au sprintdu Belge Joseph Huysmans devant MichelGrain, victime d’un grincement de...pignon, et l’Espagnol Aurélio Gonzales, roide la montagne.Echappé lors de l’ascension du col de laFaucille, ce trio gagnait les rives du Doubsavec plus de 8 minutes d’avance sur le pelo-ton réglé par Walter Godefroot. En jaune àBesançon, au soir de la 20e étape, le BelgeHerman van Springel se faisait souffler 48heures plus tard la plus haute marche dupodium à Paris par le Batave Jan Janssenpour 38 petites secondes.

LE NÉERLANDAISNIJDAM, TOUTSOURIRE ENTREJEAN DEFRASNE,MISS BESANÇON1964 ET LE MAIREDE FRIBOURG-EN-BRISGAU.PHOTO :BERNARD FAILLE.

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Arrivée en France avec le sièclepour acquérir notre langue et samaîtrise en Histoire de l’Art, Eun-Ok Choi, danseuse et chorégraphesud-coréenne a importé à Besan-çon, dans son ballet “La Foire auxIdentités”, la sobriété de la dansetraditionnelle de son pays, la phi-losophie bouddhiste, ses tourmentset sa réflexion sur le monde. Grâceà l’association “Chum & Sum” et àla Maison de l’Étudiant, qu’anime MichelStimpfling, elle est en voie de profes-sionnalisation, une voie semée de diffi-cultés financières et administratives, oùle bénévolat et l’amitié, donnent encoreson socle au travail artistique. Révélée au public à l’occasion des “Ren-contres Jeunes Création” 2003, initiéeschaque année par la Ville pour valoriserles cultures et les talents du monde,

Eun-Ok persiste et signe le mardi 9 mars(20 h 30) à l’Opéra Théâtre en présen-tant à nouveau “La Foire aux Identités”,entourée de sa troupe de danseurs etmusiciens.Billets en vente à l’Office de Tourisme(0.820.320.782.), au CLA(03.81.66.52.22.) et à la Maisonde l’Étudiant (03.81.66.51.86.).Prix des places : 14 et 8 euros.

Le Palais des sports prêtera son cadresamedi 27 mars aux championnats de Fran-ce de lutte. Au programme lutte libre, luttegréco-romaine et, pour la première foisdans la capitale comtoise, lutte féminine.On le sait, la lutte, au travers du CP Besan-çon et génération après génération, est unediscipline qui a aussi fait la réputation dela ville. Aurélien Bozonet, 24 ans, est deceux qui de perpétuent la tradition.Gardien de la paix au commissariat de laGare d’eau, mais détaché à la préparationolympique à l’INSEP, Aurélien fait partie desplus sûrs espoirs tricolores, même s’il aquelque peu tardé à confirmer les promessesdonnées après sa médaille de vice-championd’Europe junior et ses deux titres consécutifsde vice-champion national en 2000 et 2001.

Face à ses plus rudes concurrents, IgorBalaur, Alain Hassli et Christophe Gue-not, Aurélien essaiera pourtant chez lui,de montrer les progrès effectués, aprèsavoir été freiné par une blessure augenou contractée lors d’un stage à Cubaà la mi-janvier : « Je me sens plus cos-taud. C’est le bon moment pour exploseravant les JO d’Athènes ». Le Bisontin quicombat dans la catégorie des 74 kilosavoue un triple objectif : « Décrocher unticket pour les championnats d’Europe dumois d’avril, repasser n° 1 français etbriller, chez moi devant mon public ».Rendez-vous le 27 mars.Palais des sports, samedi 27 mars.Qualifications de 9 à 12 heures.Finales de 17 à 19 heures.

BVV MARS 2004 <41>

SORTIR GUIDE LOISIRS > E N B R E F

BOURSE AUX VÉLOSLe “Besançon Cyclos Randonneurs”organise le samedi 13 mars une bourseaux vélos de 9 h à 16 h 30 au Palais desSports. Le dépôt des vélos – en bon étatet avec pneumatiques gonflés –s’effectuera les jeudi 11 et vendredi 12de 10 à 19 heures.Contact : “Besançon CyclosRandonneurs” au 03.81.52.45.10.

VTT “LA BISONTINE”Le “Besançon Cyclos Randonneurs”organise le dimanche 21 mars “LaBisontine”, épreuve ouverte auxvététistes licenciés ou non. Quatredistances – 10, 25, 35 et 50 km – sontproposées au départ de la Malcombeentre 8 et 10 heures avec ravitaillementsur les parcours balisés et sécurisés.Précision importante : le port du casqueest obligatoire.Renseignements complémentaires au03.81.52.45.10. ou 03.81.55.75.97.

SURVEILLANT DE BAIGNADELa direction régionale et départementalede la Jeunesse et des Sports deBesançon propose une session del’examen du brevet de surveillant debaignade le lundi 3 mai à Besançon. Lesdossiers sont à retirer avant le 12 marsauprès de la DRDJS – 27, rue Sancey –25020 Besançon cedex.Renseignements complémentaires au03.81.41.26.26.

MÉDIASDaniel Mermet (France Inter)malheureusement absent, Jean-MarieGirardot, pionnier des radios-bus, sera leseul intervenant lors de la conférence“Médias : le professionnalisme desamateurs” présentée le jeudi 25 mars àl’amphithéâtre Donzelot.

UN COUPLEEN ORDéjàcouronnés endanses latineset standart àl’occasion deschampionnatsde ligue del’Estorganisés mi-janvier dansla capitalecomtoise,Mélanie

Jouille et Arnaud Grivel (BesançonDanse Sportive) ont fait mieux encore lasemaine suivante en remportant lescritériums nationaux de danses latines àCergy, en banlieue parisienne.

<40> MARS 2004 BVV

S P E C T A C L E V I V A N T

Danse contemporaine coréenneà l’Opéra Théâtre

Q U A D

Journée découverteau fort de PlanoiseElles sont quatre, toutes étudiantes en 1e

année à l’IUT, à avoir mis sur pied une “journéedécouverte quad” le dimanche 14 mars dans lecadre de leurs études. Depuis la rentrée de sep-

tembre, Aurélie Galloy, Gwendoline Bilger, Maud Bernaud et Angélique Duffet consacrent beau-coup de leur temps libre à la concrétisation de ce projet dont les bénéfices seront versés àl’association de lutte contre le sida, AIDES. Avec le soutien des établissements Miellin, ce qua-tuor enthousiaste attend petits et grands à la buvette mais surtout aux commandes d’un dessix quads disponibles sur le circuit déjà tracé du fort de Planoise entre 9 h 30 et 18 heures.Tarifs : 2,5 euros les 3 tours pour les adultes et 1,5 euro pour les enfants.Contact : 03.81.61.13.40. et 06.30.48.53.94.

D E C O U V E R T E

La routedes communesdu DoubsPour son cinquième numéro, la route descommunes du Doubs a choisi d’explorer lesport de pleine nature à travers 388 pages(15 x 21) copieusement illustrées. Cantonpar canton, commune par commune, leguide explore et recense toutes les activi-tés à pratiquer seul ou en famille. Randon-nées à pied, en VTT ou à cheval, murs d’es-calade, aires d’envol pour parapente, pistesde ski, pêche en rivière, canoë-Kayak, golfs

etc... : il y en a pourtous les goûts.La route descommunes duDoubs- spécial sportde pleine nature -9 euros aux éditionC’prim - 9, rue del’Eglise - 25000Besançon. Tél :03.81.88.14.15.

L U T T E

Championnats de Franceà Besançon: AurélienBozonet voit triple

E X P O S I T I O N

“Dinotopia,un mondehors du temps”

Quand la MJC Palente s’associe avec le musée du Temps, celadonne “Dinotopia, un monde hors du temps”, une expositionexceptionnelle de 38 toiles de l’écrivain-illustrateur américainJames Gurney.Du 25 février au 30 avril, les Bisontins pourront découvrir – ouredécouvrir pour les fidèles de la mini-série télévisée Dinotopia –un monde merveilleux où la précision scientifique le dispute enpermanence à l’inventivité. Un monde définitivement englouti que

le talent et la poésie de James Gurney ressuscitent pour le plusgrand bonheur des petits et grands.À l’affiche durant cinq mois en Suisse à Yverdon à la Maisond’Ailleurs avec une prolongation de deux semaines en raison del’immense succès public rencontré, l’exposition fait escale dans laBoucle à l’initiative de la MJC Palente. « Cette année, dans le cadrede la fête du Livre, la thématique retenue est “l’utopie et lesmondes rêvés”, révèle Patrick Estienney, directeur de la MJC.Autant dire que nous avons sauté sur l’opportunité de présenterDinotopia à Besançon et d’amener ainsi les habitants de Palente etbien sûr des autres quartiers à se rendre dans un lieu qu’ils ne fré-quentent pas habituellement». En l’espèce, le musée du Tempspuisque Joëlle Mauerhan, la conservatrice, a accepté de prêterdeux salles après avoir mesuré de visu à Yverdon toute la dimen-sion de l’œuvre picturale de James Gurney.Du 25 février au 30 avril 2004 au Musée du Temps, palaisGranvelle - 96, Grande Rue - de de 13 à 18 heures les mercredi,jeudi, vendredi et samedi. Tarif 1,5 euro. Gratuit le dimanche.

AURÉLIENBOZONET,À LA MAISON,AURA À CŒURDE COMBLERSESSUPPORTEURS.

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Découvrir les saveurs de vingt-deuxpays et partager ces moments privilégiésavec les chefs cuisiniers d’un jour venusdes cinq continents, tous stagiaires duCentre de Linguistique Appliquée (CLA), telest le challenge relevé depuis plus de dixans par le “Tour du Monde en 80 plats”. Lesuccès est tel que l’événement se jouerégulièrement à guichet fermé. L’édition2004 (vendredi 2 et samedi 3 avril auGrand Kursaal) ne devant pas déroger à larègle, il est particulièrement conseillé deréserver ses billets d’entrée (4 euros) àpartir de début mars de 12 à 14 heures au

03.81.66.82.46. Seuls lesplus rapides auront unechance de découvrir lesspécialités, entre autres,de la Syrie, de l’Iran, duJapon, du Koweït, de laPalestine, de l’Afrique du Sud et de laNamibie ou encore du Nigeria. Le CLA lancecette année un appel à la bonne volontédes Bisontins afin qu’ils donnent un coupde main, quelques jours avant la manifes-tation, à un “pays” de ce tour du mondeculinaire. Juste une poignée d’heures pouremmener les étudiants en courses (ils

sont souvent sans voiture) et prêter leurscuisines pour le jour “J”. Une aide pré-cieuse quand on sait qu’ils concocterontdes recettes pour un millier de visiteursenviron…Contact pour le tutorat d’un pays du “Tourdu monde” : Anne-Marie Stimpfling auCLA : 03.81.66.52.30.

LE GUIDE SPORTS & LOISIRS

BVV MARS 2004 <37>

G A S T R O N O M I E

Le Tourdu mondeen 80 plats

ENTRE L’EXOTISME ET LE KURSAAL, UN RENDEZ-VOUS À NE PAS MANQUER.

J E U X D E S O C I E T E

Médaille d’or pour “Le jeu d’Albert”

Albert Raguénès invente depuis une vingtaine d’années desjeux de société fabriqués dans le Jura et en Côte d’Or. Pourtant ceBisontin n’a participé au Salon Univers d’Enfant du concours Lépine

qu’une seule fois, en janvier dernier… et a obtenu deux médailles !La médaille de bronze pour la réédition de “Paeva”, un jeu delettres qu’il a conçu en 1986, et la médaille d’or pour sa dernièrecréation, “Le jeu d’Albert”, combinaison à la fois de chiffres, detactique et de stratégie. «Cette médaille d’or m’a fait sortir de maretraite !», plaisante-t-il, «Mais cela représente surtout un coup depouce pour la commercialisation du jeu. Je viens de monter mamaison d’édition, Kerlud, qui édite déjà neuf jeux dans la collection“Toute la famille joue”, mais le problème est que je fais tout ! Cettemédaille devrait m’apporter la crédibilité nécessaire pour intégrerdes réseaux de distribution plus importants». “Le jeu d’Albert” estdisponible à Besançon, à la librairie Camponovo et au magasin Lessouliers du Père Noël, au prix de 38 euros.Contact : Kerlud éditions - 9, ter avenue Gaulard. 25000Besançon. Tél : 03.81.61.29.53.

LE JEU : UNE AFFAIRE SÉRIEUSE POUR ALBERT RAGUÉNÈS.➤

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année durant sur le théâtre de Tchekhov et notam-ment sur Vania, il m’est apparu indispensable dereprendre leurs échanges et leurs discussions là où ilsles avaient laissés. J’ai donc réuni une équipeautour de moi et de ce projet important. L’idéescénographique est relativement simple, mais ellese complexifie, se densifie, c’était l’idée de traiterla maison comme le personnage principal de lapièce. Quand aux huit acteurs de cette maison,Jeanne Balibar est Eléna, François Loriquet Vaniaet Julie Denisse Sonia, qui étaient tous trois dans“Penthésilée”. (Une des premières mises en scènede Julie Brochen. NDR) »

Comédienne de formation, Julie Brochen entre auConservatoire en 1994, date à laquelle elle fonde sacompagnie Les Compagnons du jeu et signe sa pre-mière mise en scène, “La Cagnotte” d’EugèneLabiche et Alfred Delacour. Elle prend la directiondu théâtre de l’Aquarium en 2002. Et c’est un anplus tard qu’elle crée ce diptyque entre “Le Cadavrevivant” de Tolstoï et “Oncle Vania” de Tchekhov, où,dans un décor dépouillé, elle fait de Jeanne Balibarune Eléna tout à la fois sirène et sorcière, icônesplendide, femme fatale, séduisante ou agaçante,c’est selon : « À 27 ans, elle ne sait pas quoi fairede son corps». Dans cette mise en espace de cedésir de deux hommes pour cette Eléna énigma-tique, on saura juste qu’elle a étudié le piano etque la paresse est son mode d’être. «Elle ne fait quenous enchanter de sa beauté… et c’est tout»,constate, amer, le docteur.En mettant en avant le personnage d’Eléna, JulieBrochen offre à ce rôle une place qu’habituelle-ment on ne lui trouve pas, second pilier de la

pièce avec Vania. « Julie Brochen revisite avec intelligence “OncleVania” », « La justesse de sa mise en scène est rehaussée par le jeudes acteurs, notamment Jeanne Balibar, irradiante et sensuelle »,«…vision très personnelle », «Une rencontre qui fera date », peut-on lire ici et là, tout autant de critiques qui consacrent les deuxfemmes. Jeanne Balibar, formée à l’École de la Rue Blanche et au Conserva-toire national supérieur d’art dramatique, a déjà une longue carriè-re derrière elle. Au théâtre, bien sûr, avec par exemple JacquesLasalle dans “Don Juan”, présenté au festival d’Avignon et à laComédie Française ; au cinéma, où elle a tourné avec Bruno Poda-lydès, Olivier Assayas ou Jacques Rivette mais aussi pour la télévi-sion. Épaulée par Rodolphe Burger, cette artiste complète vientégalement de sortir un disque, Paramour, mais c’est la première foisqu’elle interprète Tchekhov : «Eléna représente la beauté. Qu’est-cequi se passe quand on convoque cette beauté dans un monde clos ?Un orage ! Cette pièce est l’histoire d’un orage…».

BVV MARS 2004 <33><32> MARS 2004 BVV

SORTIR GUIDE CULTURE

t h e a t r e

LE GUIDE CULTURE

L’entretien Le Nouveau Théâtreaccueillera du 31 mars au 2 avril“Oncle Vania” d’Anton Tchekhov,mis en scène par Julie Brochen,

avec Jeanne Balibar, quiinterprète ici une Eléna

irrésistible et insaisissable.

“Oncle Vania” est l’histoire du vieux professeur Sérébriakov,venu se retirer à la campagne, dans la maison de sa premièreépouse. Cette arrivée perturbe la vie paisible de Sonia, la fille duprofesseur, et d’oncle Vania, qui à eux deux exploitent tant bienque mal le domaine. D’autant que l’attention des proches, y com-pris celle de Vania, se cristallise bientôt sur Eléna, la seconde ettrès désirable épouse.Anton Tchekhov, médecin et écrivain, s’est attaché, au fil de sa viecomme dans son œuvre, à dépeindre l’existence et la souffrance deses contemporains, soulignant l’échec, la vacuité du quotidien, lapesanteur du temps qui passe, l’effondrement des rêves. Dans sespièces de théâtre, il désigne la noirceur du monde avec compassionet drôlerie et propose une vision à la fois lucide et tragi-comiquede la condition humaine.Mais l’intrigue n’est, comme dans tous les chefs d’œuvres de Tche-khov, qu’un prétexte pour entrer dans l’insondable espace intérieurde l’âme humaine. Pour autant, “Oncle Vania” est le passage le plus

clair entre les pièces de jeunesse et les pièces de la maturité. Là,il choisit de chercher la concision, la précision du détail, et c’estlà que réside sans doute la nouveauté majeure de son théâtre.

Quand il vit “Oncle Vania” à sa création au théâtre d’art de Moscoufin 1899, Gorki adressa une lettre bouleversée à Tchekhov, lui par-lant d’une forme absolument nouvelle dans l’art dramatique : «Unmarteau avec lequel vous cognez sur les crânes vides du public.» Àl’inverse, Tolstoï avoua avoir détesté “Oncle Vania”, alors qu’il ado-rait les nouvelles de Tchekhov, à ce point qu’il se mit aussitôt àécrire Le Cadavre vivant. Peut-être parce qu’il avait gardé à l’oreillela réplique où le professeur Sérébriakov dit à sa femme jeune, belleet pleine de santé : «Je suis un vieillard, presque un cadavre (…),c’est bête que je sois toujours vivant.»En lançant un travail sur ce drame en six actes et trente person-nages d’un Tolstoï rêvant de divorce consommé, Julie Brochen a eul’idée du diptyque avec “Oncle Vania” : «Après avoir travaillé quatre

JeanneBalibaret Julie

Brochen,femmesfatales

«ELÉNA REPRÉSENTE LA BEAUTÉ. QU’EST-CE QUISE PASSE QUAND ON CONVOQUE CETTE BEAUTÉDANS UN MONDE CLOS ? UN ORAGE ! CETTE PIÈCEEST L’HISTOIRE D’UN ORAGE…».

Écouter Erick Truffaz jouer, c’est comme changerd’univers tant il possède une manière unique de s’acca-parer les influences telles Miles Davis et Chet Baker, rienque ça. Il en retire l’essence même et s’exerce au jazz-rock en électrifiant sa musique, en lui donnant la parole(cf les albums : “The Dawn”, “Bending New Corners”).Sorte de communion en privé, la musique solennelle del’Helvète errant pique au vif les puristes, déroute les plusérudits. Bref Truffaz s’époumone et détonne. Ne souhai-tant pas la mettre en sourdine, il digère la musique descinquante dernières années, cherchant avec son quartetdes sons et inventant une musique organique et fusion-nelle. Le groupe va même plus loin dans l’exploration.Jazz, drum’n’bass, électro, pop, rock, psyché : rien nemanque à la Truffaz Explosion. Erik Truffaz échappe à ladictature du jazz classique, sa musique évolue sanscesse, il y a tant encore à inventer. Autour de minuit ouà midi, Erik Truffaz se joue des modes.Erik Truffaz, trompette - Marcello Giuliani, basse - PatrickMuller, fender rhodes - Marc Erbetta, batterie.

Mercredi 17 mars au Cylindre à 21 h 00Nouvel album : “The walk of the giant turtle” (Capi-tol/Blue note).

M U S I Q U E

Erik Truffaz,un coupde pistonau CylindreÀ l’affiche Avec une programmation

dirigée vers la découverte, la sallede concert de Larnod accueille letrompettiste helvétique, Erik Truffaz.

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M U S I Q U E S

Besançon, partenairedes tremplinsEurockéennesÀ l’heure où nous écrivons ces lignes, deux finalesdépartementales n’ont pas encore eu lieu, et seuls Lust(Doubs) et Membrane (Haute-Saône), ont pour l’instantgagné leur place pour participer à la finale régionale des

tremplins des Eurockéennes, qui se déroulera le 3 avril sous chapiteau, rue d’Arènes àBesançon. Frank Monneur (ci-contre), conseiller municipal, délé-gué aux Musiques Actuelles, revient sur cet événement etexplique pourquoi la Ville a décidé, pour la première fois, d’êtrepartenaire des Tremplins: « Il y a une montée en puissance del’intérêt que la Ville porte aux Musiques Actuelles, dans la pers-pective de la réalisation de la SMAC (Salle des musiques actuelles)dont l’ouverture est programmée pour l’automne 2006. La Ville arenforcé, cette année, sa politique sur le sujet. D’une part grâce àce partenariat avec Le Cylindre et Territoire de musique, l’organi-sateur des Tremplins, mais également par le soutien à Radio Cam-pus pour le festival l’Herbe en Zik, et le soutien à la rénovation duBastion, qui s’est vu alloué un budget de 390000 euros. Il fallait maintenir un certain esprit,festif et convivial, en rapport aux Eurockéennes. Et à cette occasion, on redonne à la placed’Arènes sa fonction première, qui remonte à 2000 ans au moins, à savoir un lieu où se dérou-lent des spectacles vivants, et que l’on a remis en conformité afin d’y accueillir le public pourde nouveaux événements culturels». Renseignements : Le Cylindre au 03.81.57.34.71.et Territoire de musiques au 03.84.22.46.58.

TROLL’S JAZZ BAND - PITROLLERIES(AUTO PRODUCTION)

Ce projet de JazzBand mûrissaitlentement dansl’esprit decertains membresde l’orchestred’harmonie LaConcorde, basée

du côté de Saint-Ferjeux. Pas étonnantdonc de retrouver une douzaine de Trollsfous de jazz sur ce CD généreux oùfigurent pêle-mêle de grands standardssignés Jerry Nowak (Gettin’on with it,Walking home with brother Bill) ouencore Gerschwin (Summertime, Theman I love). En dehors des sentiersbattus, le Trolls Jazz Band s’applique àreprendre d’autres thèmes moinsacadémiques (The Muppet’s Show, JamesBond…). Avec juste ce qu’il faut desavoir-faire et d’humour, ce disquedétrousse le jazz à l’orée du bois. Ah !ces trolls !Se procurer l’objet : Robert Grangeret :03.81.61.12.33.La Concorde de Saint-Ferjeux :03.81.41.31.92.

ALAMBIC – TOURNÉE GÉNÉRALE(L’AUTRE DISTRIBUTION)

Ce nouvel albumdu groupebisontin faitsuite à PremièrePasse distillé il ya tout juste septans. Sept ans de

réflexion, pour faire prendre corps à cesaccords traditionnels puisés au fond dufolk, et autour de thèmesessentiellement originaux. Toutes lescompositions sont subtilement arrangéeset le choix des thèmes est judicieux,passant sans ambages d’un pas à unautre. Tout en respectant profondémentla forme et l’esprit, cet albuminstrumental transforme le folk à lafrançaise en véritable tour de forcemusical. La dextérité des musiciensfaisant le reste, Alambic paie sa Tournéegénérale. Tant mieux car c’est uneexcellente cuvée.Vladimir Torres (contrebasse), LionelTessier (percussions, bouzouki), RémyMasse (guitare), Julien Coupey (flûtestraversières), Jean-Pierre Aufort (violon,mandoline).Disponible chez tous les bons disquaires.

> S H O P P I N G C D

<34> MARS 2004 BVV

30 JOURSLE GUIDE CULTURE

Depuis 1986, date de sa créa-tion, le Théatre Universitaire,n’a cessé d’évoluer en propo-sant des créations en Francecomme à l’étranger.Chaque rencontre est désor-mais pour le TUFC, l’occasiond’entretenir au Petit Théâtrede la Bouloie une relation pri-vilégiée avec des troupes dethéâtre venues des quatrecoins du monde. Bien plusqu’un simple rendez-vous cul-turel, c’est un festival qui s’impose vérita-blement aux yeux du public. Durant touteune semaine, se télescopent toutes lesformes théâtrales, innovantes et toujoursdiversement présentées par les compa-gnies aux origines multiples. De la comé-die au drame, du clown à la comédie musi-cale, les frontières artistiques n’existentpas. Ce festival est aussi un lieu

d’échanges. Il propose desateliers pratiques encadréspar des comédiens profes-sionnels et les débats seprolongent bien après lespectacle.Une nouveauté pour cetteédition 2004, Le Villages’installe promenade Gran-velle à partir du 10 mars,histoire de partir à la ren-contre du public, le tempsd’une animation, d’une

exposition. Les 13es Rencontres : uncondensé de jeunesse, de langues, de cul-tures et de... théâtre.Du mardi 9 au samedi 13 marsRenseignements et réservations :03.81.48.46.41. Théâtre Universitaire deFranche-Comté - Maison des étudiants -36, rue Mégevand. Tél : 03.81.66.53.47.ou 06.08.22.02.68. - [email protected]

T H E A T R E

13es Rencontres Internationales du ThéâtreUniversitaire de Franche-Comté

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S A I N T - F E R J E U X

“La Concorde”à la GretteLa “Concorde” de Saint-Ferjeux, une desplus anciennes harmonies de Besançon, a inau-guré ses nouveaux locaux le 14 février, en pré-sence de Jean-Louis Fousseret, au 17c rue de laGrette, dans une école réhabilitée par la ville,qui héberge également plusieurs autres asso-ciations. C’est désormais là que répètent etjouent la cinquantaine de musiciens, dirigéepar Christophe Bouriez, et les jeunes de l’écolede musique. Bienvenue à la maison !

Contact : Louis Duffait, président de la“Concorde” au 03.81.41.31.92.

Se retrouver pour partager un bonmoment et chanter, tel était l’objectifde la première après-midi intergénéra-tionnelle organisée le 12 févier dernierau Palais des Sports par la Maison dequartier de Montrapon. Réunis parl’amour du chant, chorales “Sirela” et“des Aînés”, clubs du troisième âge etlogement-foyer “Les Cèdres” ont passéun inoubliable moment autour d’un

goûter et de multiplesrefrains d’antan. «Plu-sieurs structures pourpersonnes âgées fai-saient chacune dans leurcoin des animationsavec la Maison de quar-tier. Suite à une ren-contre entre les diffé-rents partenaires, nousavons voulu conjuguernos efforts pour ponc-tuellement mettre sur

pied des manifestations propices à larencontre et à l’ouverture», expliqueVéronique Bartier, responsable de laMaison de quartier. Un but parfaite-ment atteint puisqu’en lever de rideauquelques 120 enfants de l’école de Fon-taine-Ecu chantèrent devant leurs aînésavant de pousser la chansonnette aveceux. Une belle image d’échange et deconvivialité de 7 à 77 ans.

BVV MARS 2004 <31><30> MARS 2004 BVV

QUARTIERS L ’ A C T U A L I T É

PA L E N T E - O R C H AMPS

Et de quatrepour Marcel Hœuillard !

Reconduit dans ses fonctions de co-président habitant, Marcel Hœuillard aentamé le 10 février son quatrièmemandat à la tête du conseil de quartierPalente-Orchamps. À ses côtés, DidierGendraud, conseiller municipal déléguéaux bibliothèques, archives et lecturespubliques, assurera son 1er mandat deco-président élu, en remplacement deSébastien Maire. Quelles sont vos motivations pour cenouveau mandat ?« Je souhaite finir ce que j’ai entrepris !Nous avons commencé plusieurs actionstelles la mise en place d’une zone 30, quisera effective d’ici la fin de l’année. Cepérimètre aménagé à vitesse réduitetouchera les rues Résal et des Capucines,celles de Belfort et des Cras. Je veux êtrelà jusqu’à ce que les choses aboutissent.Comme je suis retraité de l’enseignementdepuis le mois de septembre, j’auraid’autant plus de temps pour m’occuper de

mon quartier».Vos projetspour ces troisprochainesannées ?«Outre un grostravail sur lesinfrastructuresroutières, dontla zone 30, ilsconcernententre autresl’urbanisme et

l’environnement. Le premier point,l’urbanisme, est lié à la démographie denotre quartier, qui est vieillissant avecune majorité de 40-70 ans. Lecontrecoup, c’est que nous avons perduen quinze ans 25 % de jeunes scolarisésen primaire ! L’école des Quatre Ventsfermera d’ailleurs à la rentrée prochaine.Si nous voulons arrêter l’hémorragie, ilfaut construire des logements, ce quiramènera de jeunes familles. Nous allonsmettre en place des ateliers de réflexionavec la population afin de proposer duconcret à la Municipalité. D’autres projetstouchent à l’aménagement de la forêt deChailluz, qui peut être davantagevalorisée. Nous avons déjà fait unmoratoire que la Mairie a accueillifavorablement».

UNE BIEN BELLE HISTOIRE POUR DOUZE NOUVEAUX SALARIÉS. ➤

Une belle histoire que celle de “BGServices”, entreprise spécialisée dansle dégraissage de pièces industriellespar ultrasons et dans le montage-assemblage. Implantée aux Prés-de-Vaux en septembre dernier, cette filia-le d’une entreprise de Moselle disposed’un vaste entrepôt de 3 000 m2 louépar la Ville de Besançon… mais doitconstituer un groupe de salariés pourassurer au mieux le démarrage des pre-miers contrats. Franck Genet, le PDG etGérard Curien, le directeur, en quêtede personnel, ne sont pas opposés àl’embauche de personnes en difficulté.Contact est pris avec l’agence ANPE dePlanoise qui s’associe à plusieurs par-tenaires (Assedic, AFPA, service éco-nomique de la mairie, Direction du

Travail, CAGB, Conseil régional…). Dèsle 22 septembre, une formation/actionsur site démarrait pour quinze deman-deurs d’emploi prioritaires. Un vraichoc interculturel qui réunissait septnationalités… avant que la mise ensituation concrète n’abaisse rapide-ment les barrières de langue. Les sta-giaires sont unanimes : ils se sont sen-tis impliqués du début à la fin dans lacréation de l’entreprise. Résultat : tousont été reçus à leur formation de mon-teur-assembleur le 2 décembre dernier.Dans la foulée “BG Services” embau-chait dix d’entre eux et deux autres lemois suivant. L’expérience pourrait serenouveler cette année : l’entrepriseprévoit en effet la création de nou-veaux postes…

P R E S - D E - V A U X

BG Services et l’ANPE :un duo gagnant

Véritable fléau en Afrique, le Sida sévit aussi en France oùl’épidémie est loin d’être endiguée. Face à cet alarmant constat,partenaires institutionnels et associatifs doivent se serrer lescoudes pour renforcer la prévention en direction des adolescents etdes jeunes adultes. A Besançon la DDASS, le CODES, l’InspectionAcadémique et la Mutualité Française du Doubs se sont unis pourmonter plusieurs opérations de sensibilisation. Tel, à l’occasion dela Journée Mondiale contre le Sida du 1er décembre dernier, unconcours d’affiches, d’écriture et de photos ouvert à tous les jeunesde 15 à 20 ans sur le thème “Stigmatisation et discrimination,deux obstacles de taille à la prévention”. Parmi les participants,deux Planoisiens, Stanley Lesprit et Thomas Boillot, se sont faitremarquer avec leurs poèmes “Pourquoi ?” (ci-contre) et “Sida prèsVous” qui décrochèrent les deux premiers prix. Acolytes du verbeet du rap depuis trois ans, Thomas l’étudiant et Stanley le lycéenchantent ensemble des mélodies inventées et composent un binô-me attachant, l’un très romantique et l’autre plus philosophe. Der-rière leur amour des mots, se cachent une belle histoire d’amitié etune âme de poète.

P A L E N T E

Succès pour le baldes associationsSamedi 7 février dernier, le Grand Kur-saal était en fête à l’occasion du bal desassociations de Palente-Orchamps oùquelque 380 convives avaient rendez-vouspour un repas-dansant animé par l’orchestre Crystal. A l’initiative de cinq associa-tions du quartier (Jeunesse de Palente, MJC, Arc en Ciel, Combe Sarragosse et Asep),cette soirée est proposée tous les deux ans afin de créer des liens mais aussi de lesrenforcer. Quant aux bénéfices, ils ont été répartis entre les structures organisatrices.

Pourquoi ?Parce qu’un regard immense se fige sur ma seule personneParce que cet intérêt me tue et les déraisonneParce qu’un instant d’ivresseMe fait supporter ce lourd fardeau et me blesseCette maladie s’imprègne de mon extérieur physiqueEt leurs paroles me saignent dans mon intérieur moralParce qu’ils savent donc que je meursParce qu’ils entravent mon monde par l’entrée de mon cœurSi je semble n’être rien de plus à leurs yeuxMon erreur est humaine et je brûle depuis, de son feuAlors pourquoi dois-je en encaisser leurs lames de méprisAlors que je livre déjà ces larmes car elle m’a prisJ’ai mal et je ne sais pourquoi, cette stigmatisation !L’entourage ne me considère plus, cette discrimination !Ils ont perdu de mes langagesEt je ne me vois plus en connexion à cet entouragePourquoi ?Je ne comprends pas, ce jour a perdu de son éclatParce qu’il ne me voit plus moi, mais le Sida... Stanley Lesprit

P L A N O I S E

Combattre le malpar les mots

M O N T R A P O N

Juniors et seniors unis par le chant

THOMAS ET STANLEY, DEUX TALENTS PROMETTEURS. ➤

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S A I N T - C L A U D E

Une pageest tournée,chemin de l’EscaleDepuis 1989, le projet était établi : lescités de l’Escale, bâties sur un terrainappartenant à l’Office municipal HLM,devaient disparaître. Pour cela, il convenaitd’envisager le relogement d’une trentainede familles dans l’attente de propositionsadaptées. Pour un grand nombre d’entreelles, parfois très attachées à leur coin deterre, cette éventualité s’accompagnait desolutions tenant compte de leur réalité éco-nomique et sociale. Avec la proximité dugrand contournement, il devenait urgent dereloger la dernière famille encore présentedans la cité, celle de Salah Hakkar, arrivé en1970. À ses yeux, son domicile du chemin del’Escale représente «toute sa vie». Aujour-

d’hui, à 74 prin-temps, il sait qu’ilva retrouver unenouvelle maison,plus spacieuse etplus fonctionnelle.Mais c’est le cœurlourd qu’il s’apprê-te à abandonneraux démolisseursson cadre de viedepuis plus detrente ans. Ultimeoccupant des lieuxpour un mois enco-re, il est bien déci-dé à continuer à

vaquer à ses occupations quotidiennes. Avantl’inéluctable déménagement...

SALAH HAKKAR,LE DERNIERHABITANTDE LA CITE.

BVV MARS 2004 <29><28> MARS 2004 BVV

QUARTIERS L ’ A C T U A L I T É

C H A P R A I S

TAROTLe comité de quartier des Chapraisorganise un concours de tarot le samedi13 mars à 14 heures dans ses locaux duPassage du Cheval au 48 d rue de Belfort. Inscriptions : 10 euros à partir de 10 h 30.Contact : La Chapraisienne au03.81.80.03.19.

S A I N T - F E R J E U X

LOTOLa commune libre de Saint-Ferjeux – LaButte organise un loto le 7 mars à lasalle Jantey, rue des Sapins, à partir de13 h 30.

P L A N O I S E

UN IMMEUBLE, UN QUARTIERDenis Baud se déplacera jeudi 18 mars àPlanoise pour y rencontrer les habitantsde la résidence Camille-Claudel.Accompagné de responsables de serviceet de chefs d’agence, le président del’Office municipal HLM visiteraappartements et locaux communs àpartir de 17 heures puis animera surplace une réunion de concertation de 18à 20 heures.

C H A P R A I S

QUELQUES RÉAMÉNAGEMENTSAU PARC

Petites améliorations de printemps pourle parc des Chaprais. Des travaux ycommenceront vers la mi-mars, pour unmois environ aux abords de l’entrée, ruede l’Eglise, momentanément condamnée.Un muret doit isoler le talus de l’aire dejeux, la placette à proximité sera refaiteet une plantation d’arbustes habilleral’ensemble. À l’exception de cette zonedélimitée, le parc reste accessiblependant cette période par l’entrée de larue du Repos.

L’opération de renouvellement urbain(ORU) des Clairs-Soleils est entré dans saphase “visible” pour les habitants duquartier avec jusqu’à la fin mars les pre-mières démolitions d’immeubles pilotéespar l’Office municipal HLM en charge dela maîtrise d’ouvrage. Aux 98 et 100, ruede Chalezeule, dans un foyer logementpour personnes âgées ne répondant plusaux normes techniques, ce sont 88 loge-ments qui, depuis le 10 février, ont étésoumis à désamiantage et déconstruc-

tion (enlèvement des cloisons, tuyaute-ries, fenêtres...) avant que la démolitionà l’aide d’une “grignoteuse” ne démarrevraiment. Sur le même site, qui borderala future place en deux parties du quar-tier, 111 logements neufs dont certainsdits “adaptables” pour les personnes enperte d’autonomie devraient être recons-truits. Suite du programme ORU au début2005 avec cette fois la démolition desbâtiments sis du 67 au 73 rue Mirabeaupour un total de 56 appartements.

C L A I R S - S O L E I L S

À l’heure des premièresdémolitions

C’est un joli cadeaud’une valeur de 4500euros mais surtoutun formidable outilde travail que les“Soroptimits” de Besançon viennent d’of-frir aux membres du Club informatique desSalins de Bregille, ravis de disposer enfind’une imprimante Braille. « Avec nosdeux postes complets, l’un pour aveugleet l’autre pour amblyope (malvoyant), etcette imprimante, nous pouvons désor-mais travailler dans les meilleures condi-tions », affirme Xavier Claudet, profes-seur de technologie aux “Salins” etformateur bénévole au même titrequ’Arnaud Mourey, ancien élève, et IlzeKuenzi, transcriptrice retraitée.Créé en 2000 à l’initiative du comité AVH(association *Valentin Haüy), de l’asso-ciation “Les Salins de Bregille” ou CREES-DEV (centre régional d’enseignement etd’éducation spécialisés pour déficients

visuels), et de l’association sportive etculturelle des centres de Bregille (ASCCB),le Club informatique a pour vocation deformer toute personne déficiente visuelleou en contact avec un déficient visuel.«Actuellement, nous avons entre 6 et 10élèves, précise Xavier Claudet, mais enélargissant les plages horaires, nous pour-rions en accueillir davantage». Avis auxamateurs...*Du nom de l’inventeur (1743-1822) descaractères en relief à l’usage desaveugles.Contact : Club informatique - 7, chemindes Monts de Bregille du Haut.Permanence les lundis après-midi au03.81.61.86.86. (poste 167) [email protected]

B R E G I L L E

Une imprimante Brailleen cadeau

Après unep r e m i è r et r a n c h eachevée enjanvier 2003qui avait vul ’ a nc ienne

école de l’Arsenal transformée en un bâtiment ultra-moderne, lePalais de Justice a entamé une nouvelle période de travaux. «Qua-torze mois seront nécessaires pour la restructuration de la Cour d’Ap-pel, cet ancien bâtiment dont certaines parties comme la fameuse

salle du Parlement datent du XIVe siècle», explique Nicolas Madel-rieux, responsable du projet chez GTFC, entreprise généraliste etmaître d’œuvre du chantier. Ravalement de façades, réfection decouverture en tuiles reproduites à l’identique, création de bureaux,installation de nouveaux escaliers et d’un ascenseur aux normes,rénovation des salles inscrites au patrimoine (salle des Pas Perdus,salle Richelieu, bureau du procureur général…) : la liste est impres-sionnante mais, précise Nicolas Madelrieux, «avec un budget tra-vaux de 5 millions d’euros et une cinquantaine d’ouvriers sur le chan-tier, tout doit être terminé, soit plus de 4000 m2 de surfaceréhabilitée, pour Noël 2004. »

P L A N O I S E

Journalistesen herbeAccompagnés par BlandineLazaro et Cyril Hartman, vingtélèves de CM2 à l’école Ile-de-France avaient rendez-vousdernièrement avec la rédactionde BVV. But de cette visiteempreinte de sérieux et de...

vitalité : découvrir les secrets de fabrication de votre mensuel préféré. Durant 90minutes, Sarah, Zacharie, Hasna et les autres ont ainsi multiplié les questions sur lesprofessions de journaliste, photographe et maquettiste avant de sacrifier à l’inévi-table photo de famille. Les jeunes Planoisiens n’étaient pas venus les mains videspuisqu’ils avaient préparé le matin même un texte destiné à leur journal de classe etbaptisé “Rêver la science”. Un premier article qui en appelle d’autres...

C E N T R E - V I L L E

Le Palais de Justice en chantier

LE CLUBINFORMATIQUE

POSSÈDE DÉSORMAISUN ÉQUIPEMENT

COMPLET ETPERFORMANT.

QUELQUES JOURS PLUS TARD, IL NE RESTAIT PLUS RIEN. ➤

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La première édition ayant connu un succès incontestable,salué dans tout l’Hexagone, la Ville a reconduit pour 2004l’opération Besançon.clic. Cette fois, grâce à la générositéde la Banque Populaire Bourgogne Franche-Comté qui

venait de renouveler son parc informatique, ce sont quelque 1 060ordinateurs qui ont été récupérés par le service informatique muni-cipal avant d’être distribués à tous les élèves de CE2 de la place.Un prêt pour trois ans jusqu’à l’entrée en 6e, assorti d’une partici-pation forfaitaire (voire encadré) à un abonnement internet etd’une offre de 12 heures de formation gratuite pour les parents.«Cette forme d’aide à la fonction parentale nous est apparue indis-pensable. Sans elle, Besançon.clic aurait perdu beaucoup de sonsens», affirme Françoise Fellmann. Et la Première adjointe, encharge notamment de l’Education, de préciser : «Avec EmmanuelDumont, conseiller municipal délégué à la Communication et à l’in-formatique, nous avons visité toutes les écoles primaires pour pré-senter l’opération. Nous y avons rencontré beaucoup de gens, davan-tage que l’an dernier, et répondu à de nombreuses questions».

QUARTIERS L E R E P O R T A G E

Besançon.clic : les parents aussiAprès la deuxième vague de distributiond’ordinateurs aux élèves de CE2, l’heure de la formation a sonné pour les parents au sein de onze centres répartisgéographiquement dans la ville.

BVV MARS 2004 <25>

CONVIVIALITÉ DE RIGUEUR PENDANT LES HEURES DE FORMATIONAU SEIN DE L’ASSOCIATION “BOUGE-TOI”.

<24> MARS 2004 BVV

Mais avant d’en arriver à la distribution aux familles, effectuée cou-rant février, il a fallu réaliser un véritable travail de titan pour tes-ter, nettoyer l’unité centrale et l’écran, faire une génération, ins-taller les logiciels éducatifs validés par l’Education nationale,préparer les pochettes et les cartons pour chaque ordinateur. «Chargés de cette lourde tâche, les personnels du service informa-tique municipal et du CHAT (centre des handicapés au travail) ontmis les bouchées doubles pour terminer dans les délais», préciseClaude Lambey, à la fois directeur du service informatique de lamairie et pilote du projet.Parmi les premiers à avoir récupéré un “micro” rue Ampère, Samuelétait aux anges. « Nous avions un ordinateur à la maison mais il esttombé en panne. Aussi j’apprécie beaucoup de récupérer celui-ci».Après trois semaines d’utilisation, son père ne cachait pas luinon plus sa satisfaction : «Mon fils joue beaucoup dans sa chambreavec des copains et cela se passe bien. Pour l’heure, il ne s’est pasencore trop penché sur les logiciels éducatifs mais ça va venir, j’ensuis persuadé». Et l’abonnement internet ? «Je ne sais pas encore,enchaîne le papa. Nous allons y réfléchir mais je pense qu’on le pren-dra en veillant à installer des filtres parentaux».«Cette notion de contrôle est omniprésente dans la demande desparents, note Claude Macotta, de l’ASEP (association sportive etd’éducation populaire sur les Cras-Chaprais), l’un des douze centres

> PORTRAIT

Une bourse de 60 eurosSaluée partoutcomme uneopérationinnovante etréussie, “Besançon.clic”a toutefois connulors de lapremièredistribution unpetit couac audémarrage avec

les 5 heures mensuelles de connexion internetoffertes par la Ville. Une difficulté inattenduequi a conduit la municipalité à retenir une autresolution pour cette année. «Nous avons fait lechoix d’attribuer une bourse de 60 euros auxparents sur présentation jusqu’en juin 2004 d’unjustificatif d’abonnement à internet. Cette somme,qui correspond à 5 euros par mois, sera versée enune seule fois à la rentrée», déclare EmmanuelDumont, conseiller municipal délégué à laCommunication et à l’Informatique. «Maisattention, poursuit l’élu, les filtres parentauxinstallés par nos soins sur le serveur del’opérateur retenu l’an passé, ne sont plus activés.Nous attirons donc l’attention des parents sur lanécessité d’être vigilants quant à la nature dessites visités par leur enfant».

> PORTRAIT

«Nous organisions des stages informatiques avant Besançon.clic mais la propositionde participer à la formation des parents nous a séduits et on y a répondu de suitepositivement», déclare Régis Giancarlo, président depuis sa naissance il y a troisans de l’association “Bouge-toi”, rue de Champagne à Planoise. «En plus des microsque nous possédions déjà et des trois attribués par la Ville, nous avons fait l’effortd’investir dans un scanner, un appareil photo numérique et deux ordinateursportables afin de permettre à nos adhérents de se familiariser avec la technologied’aujourd’hui». Gardien d’immeuble dans la rue du Languedoc, ce pur autodidacte aimant pardessus tout partager avec les autres – « Je donne des cours mais j’en reçois aussi» -,assure seul les quatre sessions hebdomadaires de formation proposées aux parents.

«Cela semble lourd mais je suis libre tous les soirs de 18 à 20 heures. Et puis on a la fibre associative ou on ne l’apas», explique-t-il, enthousiaste. Créée à l’origine pour générer de la convivialité dans un cadre neutre (sorties,activités créatives, rencontres, vide-grenier, opération “Immeubles en fête”...), “Bouge-toi”, avec sa centaine defamilles adhérentes, reste fidèle à sa vocation première dans le cadre de Besançon.clic. «On discute, on boit le caféet très souvent on dépasse les deux heures théoriques de travail. Les gens sont contents», poursuit Régis Giancarloqui, l’an dernier, a aidé environ cinquante personnes à percer les mystères de la mémoire vive et de la touche“enter”. A Planoise, comme dans bien d’autres quartiers, c’est un public essentiellement féminin qui est venusuivre les cours. «Beaucoup avaient pour motivation principale de pouvoir comprendre ce que faisait leur enfant surl’ordinateur et en particulier lorsqu’il se connectait à internet», conclut-il.

Régis Giancarlo : «Les gens sont contents»

«Cette notionde contrôle estomniprésente .»

➤LES PARENTS AVAIENT RENDEZ-VOUS AU CHATPOUR RÉCUPÉRER LES ORDINATEURS.

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QUARTIERS R E P O R T A G EQUARTIERS L E R E P O R T A G E

<26> MARS 2004 BVV

> CARNET D’ADRESSESService informatique de la mairie 2, rue Mégevand. Tel : 03.81.61.59.00.CHAT26, rue Ampère. Tel : 03.81.41.22.22.“Tambour Battant”6, rue de la Madeleine. Tel : 03.81.81.47.39.ASEP22, rue Résal. Tel : 03.81.80.66.83.“Bouge-toi”6, rue de Champagne. Tel : 03.81.51.61.37.Centre social de la Grette 31 b, rue du Général Brulard. Tel : 03.81.52.12.70.Comité de quartier de Saint-Claude 5, rue Jean-Wyrsch. Tel : 03.81.50.62.25. Comité de quartier de Rosemont-Saint-Ferjeux 1, avenue Ducat. Tel : 03.81.52.42.52.Espace Formation 14, avenue du Parc.Les Francas 13, avenue Ile-de-France. Tel : 03.81.51.23.25.Maison de quartier de Montrapon Place Coubertin. Tel : 03.81.87.82.80.MJC Palente 24, rue des Roses. Tel : 03.81.80.41.80.Point public de Clairs-Soleils 67, rue de Chalezeule. Tel : 03.81.87.82.20.

de formation intervenant dans le cadre de Besançon.clic. Tous viennent pour savoir comment ça fonctionne et pouvoir ensuite inter-venir». Fruit d’un travail collégial entre le service informatique dela Ville et les différents animateurs concernés, le programme deformation répond bien aux interrogations de chacun. Désireuxdepuis longtemps de démarrer une activité informatique soutenuemais contraint de patienter faute de moyens, le directeur adjointde la structure de la rue Résal a bien évidemment sauté sur la pro-position d’Emmanuel Dumont en quête d’acteurs de terrain. «Avecles huit postes désormais installés chez nous et déjà utilisés par lesjeunes pendant les vacances ou en accès libre par nos adhérents,nous allons essayer de monter des stages adultes», envisage-t-il. Enattendant, du 8 mars à la fin juin, à raison de trois créneaux parsemaine, les parents vont défiler devant les écrans. «Avant mêmela distribution des ordinateurs aux enfants, nous avions déjà desdemandes», précise Claude Macotta qui, pour sa part, superviserala formation confiée à des vacataires.Changement de décor à “Tambour Battant” où, forts de leurexpérience 2003, Gaétan Jacques et quelques bénévoles se prépa-rent à accueillir la deuxième vague de papas et... surtout demamans. «C’est un fait, constate ce technicien à France Telecom,que j’ai eu beaucoup plus de femmes que d’hommes en cours. Peut-être parce que ces derniers ont déjà reçu des notions d’informatiqueà leur travail ? De manière générale, les mères voulaient arriver à un

niveau suffisant pour voir et surtout comprendre ce que fait leurenfant. Je m’étais alors efforcé en priorité d’employer les mêmestermes basiques qu’elles avaient peut-être entendus à la maison».Déjà bien branchée ordinateur avec ses formations parfois trèspoussées (création de site par exemple), l’association du 6 rue Bat-tant présente la particularité d’avoir pris son temps avant derépondre positivement à la requête municipale. « Il y a eu un débattrès démocratique au sein du conseil d’administration avant que leoui l’emporte largement », indique la présidente Elisabeth Jeanmougin. Un simple contretemps qui n’a cependant pas freinerl’enthousiasme de Gaétan Jacques : «Les gens étaient ravis l’an der-nier. Certains ont trouvé par la suite des utilités à leur formationpour envoyer un courrier électronique ou chercher des informations.Cette fois, avec le recul, j’insisterai bien évidemment sur les bons etmauvais côtés de l’internet mais également sur la connaissance dumatériel et du vocabulaire usuel s’y rapportant. Je me souviens enparticulier de cette dame qui effectuait bien toutes les opérationsmais n’osait jamais ensuite appuyer sur la touche validation. Elle res-tait sans bouger devant son clavier et ne posait pas de question».Sur Besançon, onze centres au total ont été mis en place afin d’as-surer la formation des parents. De quoi satisfaire Françoise Presse,adjointe déléguée en particulier à l’accès des citoyens aux techniques de l’information et de la communication : «Avec Besançon.clic, la Ville offre à un maximum de personnes les clésindispensables pour réduire la fracture numérique et créer du liensocial, culturel et économique. Dans cette même logique, des espacespublics numériques vont être ouverts dans les quartiers (Planoise etle centre-ville en 2004) afin de permettre à tous de s’initier et de seperfectionner à l’outil informatique». P.I.

L’INFORMATIQUEÀ L’ASEP :

UN RÊVE DEVENURÉALITÉ POUR

CLAUDE MACOTTA.

➤ GAËTAN JACQUES ATTEND SES PREMIERS “ÉLÈVES” À “TAMBOUR BATTANT”.

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MAIRIE E X P R E S S I O N S P O L I T I Q U E SLes articles publiés dans la présente rubrique le sont sous la responsabilité de leurs auteurs et n’engagent en rien la rédaction de Besançon Votre Ville.

Chaque mois de l’année connaît son lot demanifestations culturelles, commerciales,sportives ou tout simplement festives.

Ces animations, évènements et loisirs, la villede Besançon essaye de les rendre accessibles àtous les habitants de la capitale comtoise,sans distinction, en développant le plus pos-sible la gratuité de ces derniers.Pour mener à bien cette politique, la Villepeut, d’ailleurs, compter sur un véritable par-tenaire qu’est le monde associatif à qui elleaccorde des subventions et apporte aide,conseils, locaux et matériel. En effet, ondénombre environ 1600 associations qui inter-viennent dans des domaines très diversifiésparmi lesquels on retrouve bien sûr la culture,le commerce et le sport mais aussi l’environne-ment, le social, l’humanitaire et la santé. Ils’agit d’un monde vivant, dynamique, créatifqui participe activement à l’animation de laVille, tout en essayant de n’oublier personne, ycompris nos concitoyens handicapés. Ainsi lorsdu forum des associations, il y a tout juste unan, la ville s’est engagée pour que les per-sonnes handicapées puissent mieux vivre enville en signant la “charte Ville-Handicap-Asso-ciations”.Il est indéniable que le sport, la culture et lesloisirs favorisent l’épanouissement individuel.Par conséquent, ils devraient être à la portéede tous.C’est pourquoi la Ville vous propose à tous, denombreuses manifestations :Le concert Ricard SA Live Music qui a lieu tousles ans, a attiré, en 2003, 30 000 spectateurs.La grande fête populaire “Intempsfestifs”,créée en hommage au temps qui rassemble unefoule d’artistes a connu pour sa création ungrand succès.Pendant la période estivale, le programme estaussi riche en animations. “Les temps chauds”touchent tous les publics avec, entre autres,les concerts à Granvelle et au Kursaal ou lesspectacles pour enfants en fin d’après-midi.Cette offre culturelle et touristique qui vousest proposée chaque année bénéficie d’ailleursdu soutien financier de la société STTM-Casino.Enfin, pour les sportifs a été lancée l’opérationVital’été où la quasi totalité des activités pro-posées étaient gratuites.L’été 2004 se prépare déjà, le programmeparaîtra en juin dans le BVV.De belles soirées vous attendent !

Les élus de la société civile : Jean-Jacques DEMONET,

Lucille LAMY, Jacques MARIOT, Danièle POISSENOT et Joëlle SCHIRRER

La décentralisation est au cœur de la démo-cratie : «C’est dans la commune que réside laforce des peuples libres. Les institutions com-

munales sont à la liberté ce que les écoles primairessont à la science ; elles la mettent à la portée dupeuple, elles lui en font goûter l’usage paisible etl’habitude de s’en servir» (TOCQUEVILLE). Décentraliser, c’est rapprocher la gestion desaffaires publiques des citoyens. Il n’y a pas deliberté et de démocratie sans décentralisation.Aussi, une des premières réformes du gouverne-ment Raffarin a été de renforcer la décentralisa-tion et la démocratie de proximité.Si les grands enjeux de notre pays sont toujoursdécidés par nos représentants à Paris, à Bruxellesou à Strasbourg, notre vie quotidienne dépend deplus en plus des instances décentralisées et de ladémocratie locale.La démocratie locale, c’est d’abord le maillagedes collectivités locales et le partage des com-pétences, afin de gérer au mieux et au plus prèsles territoires et les besoins des habitants.Les collectivités locales agissent souvent encommun : le département du Doubs et laRégion de Franche-Comté apportent à la Ville deBesançon une aide financière pour réaliser denombreux équipements (équipements sportifs, maisons de quartier, etc). La nouvelle décentra-lisation multiplie ces partenariats. La complé-mentarité doit se conjuguer avec l’efficacité etla bonne utilisation des deniers publics. Leregroupement d’actions et des services communspermettrait d’ éviter biens des gaspillages.La démocratie locale vit de l’action citoyenne,des interventions des associations, du débatpublic dans les réunions, la presse et les ins-tances participatives (conseils de quartier, desanciens). Mais la meilleure démocratie participa-tive reste la participation aux élections locales(municipales, cantonales et régionales) et ladésignation des élus de proximité.L’élu local est le “maillon fort” de la démo-cratie. Présent sur le terrain, dans les quartiers etles associations, il vit les soucis, les préoccupa-tions et les projets de ses concitoyens. Par saconnaissance des dossiers et sa vigilance, lemédiateur indispensable entre la demande descitoyens et l’expertise des services administratifset techniques. Il défend vos projets et le bonusage de vos impôts. Sa mission, c’est vous qui la

définissez, en lui accordant votreconfiance à chaque échéanceélectorale : il n’y a pas de démo-cratie sans le vote des citoyens.

Catherine PUGETConseillère municipale UMP

En 2004, la situation au regard du besoin delogement est grave. Notre pays traverse unenouvelle crise avec un déficit de 600 000

logements et plus de 3 millions de personnes mallogées sur l'ensemble du territoire.Un nombre de plus en plus important de logementstrop petits, trop chers et souvent dépourvus duconfort de base (absence de douche, de WC) appa-raît sur le marché. Souvent loués très chers à des ménages modestes,les propriétaires de cet habitat indigne profitent dumanque de logements sociaux disponibles ( c'est àdire à loyer modéré), pour tirer parti de la situation.Alors que 10 % des français aux revenus les plusélevés détiennent 44% du patrimoine, plus de 86000 personnes sont Sans Domicile Fixe et 500 000vivent de façon transitoire dans des hôtels, desmeublés ou en sous location dans l'espoir de se voirattribuer un hypothétique logement. Mais aujourd'hui, nous sommes tous touchés parcette crise. Les jeunes et les salariés précaires sontcontraints à la cohabitation alors que les famillesmodestes n'ont plus accès aux centres villes car lesloyers y sont souvent inabordables.Ce contexte est encore aggravé par l'annonce desdernières mesures budgétaires avec une baisse desaides au logement ainsi que la diminution des cré-dits du Fond Solidarité Logement et des aides auxassociations.Dans ce contexte où l'intervention publique dans le domaine du logement a été longue à se forger etreste insatisfaisante, que doit-on attendre de ladécentralisation ?La ville de Besançon est aussi concernée par cesquestions alors que la compétence Habitat estdésormais confiée à l'agglomération.Si la population de l'agglomération est croissante,elle est aussi vieillissante. Les revenus des habi-tants du parc locatifs social sont en baisse, notam-ment suiteà la réduction du montant et de la durée des allo-cations chômage.Cela signifie qu'aujourd'hui plus d'un tiers des res-sources d'un ménage modeste est consacré au loyeret charges et que le parc HLM compte plus de 80 %de locataires qui ont des ressources inférieures à 60% du plafond réglementaire. Le Programme Local d'Habitat, co-piloté par l'Etatet la CAGB, est en cours d'élaboration. Il devraveiller à maintenir une diversité et une mixité d'ha-bitat sur l'ensemble de l'agglomération mais aussien centre ville avec une part de locatif social aumoins équivalente aux 20% exigés par la Loi.Soyons attentifs collectivement pour que des loge-ments à loyers modérés soient construits ou réhabi-

lités au cœur de la ville et sur l'en-semble des communes de notreagglomération

Frédérique MOZERConseillère MunicipaleDéléguée à L’Economie Solidaire

Très actifs à Besançon, les comités de quar-tier fédèrent de nombreuses associationset leur rôle est fondamental pour la vie

d’un quartier. On s’y retrouve avec plaisir – C’estsouvent à leur initiative que s’organisent desmanifestations, comme des vides greniers, lesexpositions artistiques, les thés dansants, lesvoyages organisés ou autres randonnées. Leursactivités sont multiples et variées.Très souvent ces comités gèrent leurs locaux etont un conseil d’administration efficace qui garan-tit la bonne marche de leur maison de quartier.La ville de Besançon subventionne et sou-tient avec force ce travail, assuré la plupart dutemps grâce à la présence de nombreux béné-voles sans lesquels, ces structures particulière-ment représentatives de l’idée associative nepourraient pas fonctionner.Le 13 février, le comité de quartier de Velot-te organisait un forum de présentation de ceque sera la future maison de quartier quenous inaugurerons cette année. Cet exempleest particulièrement typique d’une réussiteannoncée et des besoins nécessaires à la popu-lation de tout un quartier.L’ambition de notre équipe est de permettre àchacun de bénéficier d’un équipement de proxi-mité là où cela est nécessaire. Que tout le mondepuisse profiter des activités qu’il souhaite exercersans avoir à effectuer de grands déplacements. Les comités de quartier constituent une baseparticulièrement solide pour une vie socialeriche et amicale. Le bénévolat et le désintéres-sement en sont le terreau si nécessaire à notremonde beaucoup trop individualiste et ne valo-risant trop souvent que ce qui « rapporte».Nous soutenons sans aucune réserve toutesces initiatives qui privilégient les relationshumaines et la bonne entente, sans oublier laconvivialité et l’inventivité. Il est certain que tant qu’existeront des struc-tures associatives aussi diverses que le sont lescomités de quartier, le lien social, si nécessaire,restera fort.A Besançon, chaque jour de nombreux béné-voles agissent pour le bien commun, bien sou-vent dans l’ombre, mais avec un enthousiasmequi ne se laisse jamais entamer. Les comités dequartier en sont un des plus beaux exemples etnous les en remercions.

Bruno MEDJALDIPrésident du Groupe Socialisteet Majoritaire

GROUPE SOCIÉTÉ CIVILE GROUPE LES VERTS GROUPE SOCIALISTEGROUPE DE L’OPPOSITION

2004 : un manque de logements alarmant

Les comités de quartier

L’Elu de proximité,animateur de la démocratie locale

Des loisirs pour tous

BVV MARS 2004 <23><22> MARS 2004 BVV

Groupe Société Civile :Tél. 03.81.61.52.12. - Fax 03.81.61.52.27.

Groupe Les Verts :Tél. : 03.81.61.52.30. - Fax : 03.81.61.52.51.E-mail : [email protected]

Groupe Socialiste :Tél. : 03.81.61.50.34. - Fax : 03.81.61.59.94.

Groupe UMP :Tél. : 03.81.61.51.15. - Fax : 03.81.87.80.71.

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De l’avis général, l’édition 2004 de la“Soirée des sportifs bisontins” restera commeun bon souvenir pour les 350 pratiquantsrécompensés début février au Palais dessports par le maire et les élus. “Marrainée”par les handballeuses de l’ESBF et en présen-ce des footballeurs du BRC et des basketteursdu BBCD, la manifestation organisée par les

directions des Sports et de la Communica-tion a rassemblé tous ceux qui en 2003 ontréalisé un podium national ou internatio-nal, des minimes aux vétérans dans leschampionnats scolaires, universitaires etcivils. Une véritable revue d’effectif decelles et ceux qui ont porté haut les cou-leurs de Besançon et espèrent bien sansaucun doute faire encore mieux dans lesmois à venir.

> E N B R E F

PERMANENCES DU MAIREJean-Louis Fousseret ira à la rencontredes habitants de Saint-Ferjeux etRosemont le samedi 13 mars entre 9 h30 et 12 heures à la Maison de quartierde Saint-Ferjeux. Le samedi 3 avril, dansla même tranche horaire, le maire serendra à la MJC de Palente pourdialoguer avec la population du secteurPalente-Orchamps-Torcols-Cras. Précisionimportante : il n’est pas nécessaire deprendre rendez-vous.

SENS UNIQUE RUE DE VESOULEn raison de travaux d’assainissement etde réseaux d’eau entre la rocade et legiratoire des Founottes, la rue de Vesouln’est ouverte sur cette portion que dansle sens descendant (de la ville versl’extérieur). Programmé sur deux moisau maximum, les travaux ont débuté finfévrier et s’étendent sur une emprised’environ 200 m. En conséquence, lesautomobilistes, qui empruntaientauparavant la rue de Vesoul pour entrerdans Besançon, sont désormais déviéssur l’échangeur des Montboucons avecpossibilité de rejoindre la rue de Vesoulau-delà des travaux par les rues del’Escale et des Founottes.

PERMANENCE IMPÔTS 2004Comme chaque année, la ville deBesançon met à disposition un serviced’aide pour remplir les déclarations, tenupar 15 bénévoles de BesançonInformations. Cette équipe seraopérationnelle du lundi 15 au mardi 30mars dans l’ancienne salle d’audience dutribunal d’instance, place du Huit-Septembre face à l’Info Point Europe –du lundi au vendredi de 9 à 11 heures etde 14 à 17 heures, et le samedi de 9 à11 heures. Se munir de tous lesdocuments nécessaires, notamment del’avis d’imposition ou de non impositionde l’année 2002. Aucun renseignementne sera communiqué par téléphone.Précision importante : les déclarations

doivent être adressées au centre desImpôts jusqu’au mardi 30 mars. Pourceux qui choisissent de la transmettrepar internet, un délai supplémentaire estaccordé jusqu’au 12 avril.

Quatre. Regroupées auparavant, les thématiques “mieux vivredans la ville”’ et “se déplacer et stationner avec civisme” fontdésormais l’objet d’une commission chacune. Ce qui avec “mémoireet transmission” et “exister et agir hors du travail” porte à quatrele nombre de commissions au sein du Conseil.

Groupe. Recevoir des infos, en donner, valoriser le travail effec-tué : telles sont les missions dévolues au nouveau “groupe commu-nication” composé de Bernadette Compagne, Yvette Tavant, NoëlleDartevelle, Colette Lorimier et Georges Chevalier.

BVV MARS 2004 <21><20> MARS 2004 BVV

MAIRIE L ’ A C T U A L I T É

Régionales et cantonales : mode d’emploiE L E C T I O N S . Si tous les électeurs bisontins sontconcernés par les élections au Conseil Régional des 21et 28 mars, lesélecteurs descantonsBesançon-Ouestet BesançonNord-Ouestdevrontégalementdésigner leursconseillersgénéraux.Ce ne sera pas la première fois que cer-tains bureaux de vote seront doubles. En2001, en même temps que les élections muni-cipales, avaient lieu les élections cantonalesdans les cantons Besançon-Sud, Besançon-Est, Besançon Nord-Est et Besançon-Planoise.Ce qui change : – Le scrutin régional se déroule à présentsur deux tours. En effet, le mode d’électiondes conseillers régionaux a changé en2003. Ce n’est plus la proportionnelledépartementale, comme par le passé, maisun mode d’élection ressemblant à celui desélections municipales.– Les modalités d’exercice du droit de votepar procuration ont été assouplies. Lesmandants n’auront plus à justifier de la rai-son pour laquelle ils désirent voter par pro-curation. Une simple déclaration sur l’hon-neur suffira. Cependant, ils devront

toujours se présenter au Tribunal d’Instan-ce, au commissariat de police ou à la gen-darmerie. Les Mairies ne seront chargées del’établissement des procurations que pourle scrutin européen de juin prochain.Ce qui ne change pas :– Les bureaux de vote seront ouverts de 8heures à 18 heures.– Les cartes électorales envoyées au prin-temps 2003 seront valables pour les élec-teurs n’ayant pas changé de bureau de votel’année dernière. En revanche, les nouveauxélecteurs à Besancon et les personnesayant signalé leur changement d’adresse auBureau des Élections en 2003, recevrontdébut mars une nouvelle carte électorale.– En ce qui concerne les procurations, unmême mandataire ne pourra détenir qu’uneseule procuration établie en France (plus lecas échéant une établie à l’étranger).

Conseil des Sages

Trois nouvellestêtes au conseilmunicipalV I L L E .

Trois nouveaux conseillers munici-paux ont fait leurs premiers pas fin2003. Au sein du groupe majoritaire, le18 décembre, Didier Gendraud (Verts) asuccédé officiellement à Bruno Legeard,et Teddy Beneteau de Laprairie (AREV) àSafia N’Minej (PRG).Agé de 37 ans,marié et père dedeux enfants, DidierGendraud, présenta-teur météo à France3 Franche-Comté etécrivain, a désor-mais en charge lalecture publique,les bibliothèques et les archives.

Marié et père detrois enfants, TeddyBeneteau de Laprai-rie, formateur eninsertion profes-sionnelle et entraî-neur de l’équipeféminine de hand-ball de Saint-Vit,

s’est vu confier la mise en œuvre duContrat de Ville.Auparavant, le 20novembre, MichelJosse (UDF) avaitpris le relais deMarcel Pochard.Luron d’origine etBisontin de longuedate, Michel Josse(57 ans), marié, deux enfants, est lePDG de la SA Expobat.

Enquêtes. Chacune des quatre commissions a été chargée dans son domaine respec-tif de réaliser une enquête auprès de services publics, d’associations ou encore d’entre-prises. La synthèse de ces travaux sera présentée le mardi 11 mai lors de la prochaineassemblée plénière du Conseil.

Accueil. Son de cloche unanime des membres du Conseil : «Partout où nous allons,l’accueil est très chaleureux. C’est vraiment agréable d’avancer dans ces conditions».

Accord. Désirant être associé pleinement à l’organisation des prochains des “Rendez-vousde l’Âge”, le Conseil des Sages a été entendu par la Ville et le CCAS, maîtres-d’œuvre de l’édi-tion 2003, dont c’était également le souhait. Quand les bonnes volontés se rencontrent...

La soiréeaux 350sportifsH O M M A G E .

➤DE L’AVIS GÉNÉRAL,UNE SOIRÉE RÉUSSIE.

➤ PATRICK BONTEMPS, ADJOINT AUX SPORTS,ÉTAIT BIEN ÉVIDEMMENT DE LA PARTIE.

REMISE DES PRIX SOURIANTEPOUR JEAN-LOUIS FOUSSERET.

LA MAGIE ÉTAITAU RENDEZ-VOUS.

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Un budget de 186,7 millions d’euros(224,9 M€ si on ajoute les budgetsannexes de l’eau, de l’assainissement et dela forêt), réparti pour 135,04 M€ en fonc-tionnement (+ 0,3%) et pour 51,65 M€ eninvestissement (+ 8,7%), tel est le budgetprésenté par Jean-Louis Fousseret et Jean-Claude Chevailler, conseiller municipaldélégué au budget. « Il s’agit là d’un bud-get de maturité, clairement ambitieux dansses objectifs et responsable dans sesmoyens», affirme Jean-Louis Fousseret quisouligne la bonne gestion de la Ville.L’épargne brute augmente de 18,7 à 19,9 M€et la capacité de désendettement est de 5,48années, contre près de 7 années pour la

moyennedes villesde la taille

de Besançon). Soucieux des contribuablesd’aujourd’hui et de demain, le maire a insis-té sur la maîtrise de l’emprunt (+ 1,3% seu-lement) et sur l’engagement tenu pour ce quiconcerne l’impôt : la hausse des taux (2%)sera inférieure à l’inflation.Trois affirmations fortes se dégagent dubudget 2004 : construire une ville à vivre(opération de renouvellement urbain auxClairs-soleils et à Planoise, crèche deSaint-Claude, skate-park, médiathèque dePlanoise, soutien aux associations et à lasolidarité, souci permanent des travaux deproximité...) ; construire une ville d’avenir(îlot Pasteur, Palais des sports, place de laRévolution, premières études pour une

Salle des Musiques Actuelles…) ; construi-re une ville exemplaire (élaboration del’agenda 21, chaufferie bois de Planoise,maîtrise de l’énergie, protection de nossources d’eau potable, mise en valeur denos parcs, jardins, collines, forêts...).Et le maire de conclure : « c’est un budgetd’action, qui fait une place résolue à l’in-vestissement, pour préparer l’avenir, embel-lir la ville, nous doter de nouveaux équipe-ments culturels ou sportifs. Ces travaux, cesont aussi des centaines d’emplois pour lesentreprises de notre région. Mais c’est aussiun budget attentif aux Bisontins, au ser-vices qui doivent leur être rendus : dans lecontexte économique difficile que traversenotre pays, cette attention au quotidien estnécessaire pour tenter de préserver la quali-té de la vie».

> P R O J E T

BVV MARS 2004 <19>

MAIRIE L ’ A C T U A L I T É

<18> MARS 2004 BVV

> C O N S E I L M U N I C I P A LLe conseil municipal du 16 février a notamment voté lesdécisions suivantes :

Soutien : Médecin biélorusse et auteur d’un rapport sur leseffets destructeurs du césium radioactif sur l’organisme humain,Youri Bandajevski, volontiers critique sur l’utilisation des fondsinternationaux après la catastrophe de Tchernobyl, a été accusésans preuve d’avoir reçu des pots de vin et condamné en 2001 à 8ans de prison. Comme plusieurs autres villes, le conseil lui a accor-dé à l’unanimité la citoyenneté d’honneur de la Ville de Besançon.

Subvention : Forcée d’investir par l’arrivée d’un nouveau

client important, l’association “Jean Eudes”, gérante de la blan-chisserie du Refuge qui propose à des jeunes filles en difficultéun début d’insertion professionnelle doublée d’une formation,recevra une subvention de 3 876 euros.

Subvention bis : La phase finale des tremplinsrégionaux des Eurockéennes se déroulera début avril souschapiteau à Arènes. Partenaire de la manifestation, l’asso-ciation “Le Cylindre” bénéficiera d’une subvention de 4 500euros.

Prochaine réunion du conseil municipal le 29 mars.

Manu Schang : «C’estce que nous voulions»À la fois secrétaire de l’association dessports extrêmes bisontins (ASEB) etpratiquant convaincu, Manu Schang asuivi depuis l’origine le projet deskate-park. «Déjà sous le mandat pré-cédent, nous avions souligné la néces-sité pour Besançon d’avoir un com-plexe davantage en rapport avec lataille de la ville que les 300 m2 de Cha-mars. L’élection de Jean-Louis Fousse-ret a permis d’accélérer le mouvementet, aujourd’hui, le dossier est inscrit aubudget 2004».Dès cet été, skateurs, rollers et accrosdu BMX disposeront d’installationsneuves avec modules en béton inspi-rées directement du mobilier urbain.«C’est ce que nous voulions, enchaînece jeune responsable d’un magasinspécialisé de la rue Prudhon. Bien sûr,l’idéal aurait été d’avoir une structurecouverte mais nous sommes ravis d’al-ler place Leclerc, un lieu facilementaccessible pour les pratiquants ducentre-ville et proche également de lagare. Pour organiser des “compètes”,c’est un réel plus ».

Un nouveau skate-parkpour l’étéL O I S I R S .

Après avoir remis en état la piste deChamars en septembre, la Ville a inscrit aubudget 2004 à hauteur de 150 000 eurosla construction d’un nouveau skate-parkde 2 000 m2 en haut de l’avenue Siffert.Déjà associés à la réflexion à l’automnedernier, les membres de l’association dessports extrêmes bisontins (ASEB) ont étéde nouveau consultés par la Premièreadjointe Françoise Fellmann, en charge dudossier, et par la direction des EspacesVerts. « Nous leur avons demandé de pré-

senter un projet global, précise l’élue, et ilsont répondu positivement ». En exprimanten particulier leur préférence pour unéquipement directement inspiré de l’uni-vers de la rue. Avec une ouverture espérée au mois dejuillet, ce complexe urbain, apte à accueillirdes compétitions nationales, devrait débou-cher à terme sur un partage naturel des pra-tiquants, les plus jeunes et les débutants àChamars, et les skateurs confirmés dans leurnouveau “park” au pied de la place Leclerc.

Un budget 2004ambitieuxet responsableF I N A N C E S .

TÉMOIGNAGE

L’ÉDUCATION, PLUS QUE JAMAIS, UNE PRIORITÉPOUR L’ÉQUIPE MUNICIPALE EN PLACE.

Lors de l’assem-blée générale del ’ a s s o c i a t i o nTrans Europe TGVR h i n - R h ô n e -Méditerranée quis’est tenue le 18

février à l’assemblée nationale, Jean-Louis Fousseret a longuementrencontré Louis Gallois, président de la SNCF, et Jean-Marie Ber-trand, directeur général de Réseau ferré de France (RFF). L’occa-sion pour le maire de Besançon et président de la CAGB de

remettre officiellement un dossier rappelant quelques uns desenjeux spécifiques à l’arrivée du TGV Rhin-Rhône sur l’aggloméra-tion bisontine. Parmi ceux-ci figurent en priorité la réorganisationdu pôle Viotte en pôle d’échange multimodal (TER, gare routièreet transports urbains) et la nécessité de rendre plus commode lestationnement des véhicules des usagers de la SNCF en aména-geant provisoirement un espace voisin appartenant à la Sernam.Enfin, Jean-Louis Fousseret a beaucoup insisté pour que la déno-mination de la nouvelle gare soit “Besançon-Auxon” en symé-trique à “Besançon-Viotte”. Un dernier point sur lequel Louis Gal-lois, semble-t-il, s’est montré très favorable.

Une rencontre à enjeuxT R A N S P O R T S .

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BVV MARS 2004 <13><12> MARS 2004 BVV

MAIRIE L E D O S S I E R

Politique de la Ville, politique de la vieAu-delà des élus et du personnel municipalconcernés, la Politique de la Ville repose sur les hommes de terrain chargés de mettre en place des actions d’animationet de prévention. Une mission essentiellequi s’inscrit dans la durée et la cohérence.

> LES CONTRATSLa direction de la Politique de la Ville s’appuie notamment sur quatre contrats pour mener sa mission d’animation globale et de prévention.

Le contrat de Ville : cinq quartiers prioritaires – Clairs-Soleils, Palente-Orchamps, Montrapon-Fontaine-Ecu, Saint-Ferjeux-La Grette et Planoise – entrent dansson champ d’action. Trois grands volets d’interventionsont privilégiés : la création d’activités économiques etl’accès à l’emploi des populations fragiles ; l’habitat etle renouvellement urbain ; le développement du liensocial. Autour de ce contrat, on retrouve de nombreuxintervenants financiers comme l’Etat, le ConseilRégional, le Conseil Général, la CAF (caisse d’allocationsfamiliales), les bailleurs sociaux, le FASILD (fondd’action et de soutien pour l’intégration et la luttecontre les discriminations) et bien évidemment la Ville.

Le contrat éducatif local : associant la Villeet l’Etat, il a pour objectif de développer la cohérenceentre les actions à l’intérieur de l’école et les loisirs. Enclair, délivrer le même message éducatif aux enfants.

Le contrat temps libre : co-signé par la Ville et la CAF, il vise à développer l’offre de loisirs pour les 6-16 ans à travers des centres de loisirs, descamps de vacances ou des animations comme Vital’Eté.

mettent en place nombre d’animations communes ayant trait aulien social, à l’intergénérationnel, à la démarche participative, ausoutien aux associations, au travail en réseau, et en développentégalement de plus spécifiques. Comme à Planoise, par exemple, oùla Maison de quartier a ainsi mis l’accent sur l’accès à la culture etle soutien à la fonction parentale. «A travers “Traces du quotidien”, un gros projet sur trois ans avec lethéâtre de l’Espace, et les “Sorties culturelles”, nous nous efforçonsde répondre à l’attente des gens en faisant des offres ou en accédantà leurs propositions. Cela se traduit par la visite d’expositions, ladécouverte d’éléments du patrimoine, des déplacements à l’occasionde spectacles ou encore des rencontres, précise Stéphane Glorieux,responsable adjoint de la Maison. Par ailleurs, nous avons initié des

«Nous nous efforçons de répondreà l’attente des gens.»

Atravers des opérations ponctuelles comme “Alter Egaux”qui succède cette année au “Raid Quart”, et la “Ruée verl’or”, ou encore “Immeubles en fête”, la “Journée desquartiers” et les “Fêtes de quartier” en partenariat pro-

noncé avec le CCAS, la direction de la Politique de la Ville s’efforcede rassembler au-delà des générations, des origines et des habitats.Toutefois l’essentiel de sa mission s’inscrit sur le long terme et onla retrouve alors à la fois pilote et inspiratrice d’actions confiées àtrois Maisons de quartier et quatre associations partenaires.Mettre en œuvre un projet de développement social global sur unterritoire défini : telle est la mission prioritaire des Maisons dequartier définie dans une charte validée par les élus. A l’intérieurde ce cadre, les structures gérées par la Ville et les associées

➤ LE CENTRE MULTIMÉDIAS DE LA GRETTE NE DÉSEMPLIT PAS. ➤ LA LOULOUTHÈQUE DE PLANOISE : UN HAVRE DE PAIXPOUR LES ENFANTS.

Le contrat local de préventionet sécurité : La sécurité est un droit fondamentalet une aspiration légitime des citoyens gage deliberté et d'égalité tant sociale que territoriale.C’est pourquoi la Ville de Besançon, la Préfecture duDoubs, et les 23 institutions ou associationssignataires du Contrat Local de Prévention et deSécurité (CLPS) de Besançon-Chalezeule se mobilisentdepuis 1998 pour améliorer la sécurité dans la ville.Cette mobilisation se traduit déjà par une baisserégulière de la délinquance avec quelque 2791infractions évitées sur les cinq dernières années.Cet effort va se poursuivre jusqu’en 2006 puisque lenouveau CLPS signé l’an dernier prévoit 36 actionsconjuguant prévention, éducation, répression etsolidarité. Dès le mois prochain, nous reviendrons surla brochure à destination des habitants ainsi que surles arrêtés du Maire limitant la consommationd’alcool sur la voie publique et interdisant ladivagation des chiens.

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BVV MARS 2004 <15><14> MARS 2004 BVV

MAIRIE L E D O S S I E R

> ENTRETIEN

3 questions à Denis BaudAdjointen charge de la Politique de la Ville, des Quartiersinscrits au Contrat de Ville, de laTranquillitépublique et des Pointspublics.

Quel grand principe anime la Politique de la Ville ?«Servir de trait d’union permanent entre ledéveloppement social, le renouvellement urbain et laprévention. Cela implique que tous les dispositifs,toutes les structures ainsi que l’ensemble des acteursde la Politique de la Ville, s’inscrivent dans uneconception globale de la vie dans la cité. Partant delà, la Politique de la Ville n’est plus uniquement axéesur les quartiers prioritaires du Contrat de Ville.L’idée est de travailler à ce que ces quartiers soientsans cesse reliés aux autres à travers une volontéconstante d’ouverture.»

Comment la Politique de la Ville contribue-t-elleau développement social ?«En soutenant les initiatives, en encourageant les comportements civiques et solidaires, en faisantréférence à des valeurs communes, en mobilisant des individus et des groupes constitués ou en voiede l’être, à travers un partenariat profond et constant avec le CCAS, les directions de l’Urbanisme,de l’Education et de l’Habitat, ou un partenariat plus ciblé avec les directions des Sports et de la Culture.»

De nouvelles orientations en projet ?«Avec Annie Ménétrier, Teddy Beneteau de Laprairieet Abdel Ghezali, conseillers municipaux déléguésrespectivement à l’animation socio-culturelle, à lamise en œuvre du Contrat de Ville et à la Jeunesse,nous aimerions que la Politique de la Ville soitégalement un pôle de réflexion. Pour 2005, parexemple, nous travaillons sur la thématique desfemmes dans les villes. Par ailleurs, j’entends inscrirerapidement de nouveaux centres de loisirs sanshébergement (Montrapon-Fanart et Fontaine-Ecu,Amitié, etc) dans le paysage commun. Grâce à eux,nous pouvons être dans le quotidien des jeunes defaçon enrichissante et préventive.»

activités permettant aux parents d’y participer avec leurs enfants etsurtout, grande première à Besançon, pendant les vacances scolaires,nous ouvrons à la demi-journée un espace parents-enfants».A la Grette, la responsable Mireille Tilagone ne cache pas sonplaisir de travailler dans des locaux neufs. «La Maison s’inscrit dansun projet de quartier Grette-Butte et non pas seulement cité Brûlard,défini par un comité d’orientation réunissant habitants, partenairesinstitutionnels et associatifs. Ce projet s’articule autour de deux axesprincipaux : l’ouverture sociale et la cohérence des actions».A côté d’activités basiques comme les percussions, le yoga, les ate-liers d’écriture, les danses africaines, et d’autres plus ciblées endirection des seniors pour les sortir de leur isolement (galette, arbrede Noël...) et des gens de l’extérieur (karaoké, loto...), la Maison dis-pose de deux atouts majeurs : son Pôle enfance, superbe lieu d’ac-cueil parents et enfants jusqu’à 12 ans, et son centre multimédiasouvert à tous. Avec ses six ordinateurs et l’embauche récente d’unanimateur, cet espace dédié aux nouvelles technologies connaît unengouement remarquable. «Il servira également à la formation et àl’accompagnement des parents dans le cadre de la deuxième opérationBesançon.clic», révèle Hamid Daoui, le directeur adjoint.Egalement site pilote pour un atelier santé-Ville qui va débouchersur des actions bien spécifiques (nutrition, semaine du goût...), laGrette propose par ailleurs régulièrement un point-emploi en direc-tion des personnes en difficulté grâce à l’implication de bénévoleset d’associations comme la Mission locale ou AGIR. Cela se traduitpar un panneau d’offres ANPE quotidiennement mises à jour dansle hall d’entrée, une assistance pour remplir un CV et des conseilspour effectuer les démarches nécessaires.A la Maison de quartier de Montrapon-Fontaine-Ecu, Véronique Bartier, responsable des lieux, souligne, elle, la part importanteprise par l’accompagnement scolaire dans l’éventail des opérationsconduites par son équipe. «L’objectif est de donner aux enfants lesoutils pour se prendre en charge au niveau du travail scolaire en par-tenariat avec les écoles primaires et les collèges».«Nous assurons un véritable suivi, affirme Mohamed Bouchikhi (voirencadré). Les lundis et jeudis pour les 6e et 5e, les mardis et vendre-dis pour les 4e, 3e et le secondaire, et enfin le mercredi matin pourles primaires, quatre à cinq intervenants par créneau, souvent desétudiants, s’efforcent de tirer une soixantaine de jeunes vers le haut.Ce sont pour la plupart des enfants envoyés par leurs parents oul’école mais il y en a aussi pas mal qui viennent d’eux-mêmes, ajou-te le référent “Enfance-Famille-Jeunesse”».Avec sa bibliothèque et son nouvel espace multimédias tout publicfort de huit postes et d’un animateur spécialisé, la Maison siseplace de Coubertin ne manque pas d’arguments lorsqu’il s’agit derépondre à l’attente de la population. Même l’éclatement sur plu-sieurs sites entre Montrapon et Fontaine-Ecu ne constitue pas unfrein à l’implication des personnels en place. «Notre travail estpeut-être moins visible car nous sommes souvent en déplacement,admet Véronique Bartier, mais cette mobilité forcée liée à l’envied’aller au devant des habitants, crée une réelle dynamique en inter-ne sur laquelle on peut s’appuyer».Association partenaire forte de quelque 3000 adhérents, la MJCPalente multiplie les initiatives pour amener les gens du quartier à sor-tir de chez eux et participer. A la fête du Livre par exemple, animationphare et particulièrement mobilisatrice depuis maintenant 12 anscomme le précise Patrick Estienney : «A chaque édition, une thématiquedifférente est choisie. Pour 2004, nous avons retenu “L’utopie, les mondesrêvés”. Avant l’aboutissement du 10 au 15 mai auquel participe une tren-taine de classes de maternelle, primaire et collège, je tiens à soulignerl’énorme travail accompli en amont par les enseignants concernés».

Grand festin annuel, spectacles à deux niveaux de lecture pourpetits et grands, mise en scène des gestes et des émotions de la viequotidienne des gens du quartier par la compagnie “Gravitation”,opération “cartes postales”, expositions, concerts, cycles cinéma,activités d’été - 15 000 journées vacances ! - ou encore bal idéal :l’équipe de l’établissement de la rue des Roses fait feu de tout boispour bâtir un programme d’animations copieux et surtout en adé-quation avec la demande générale. «Attention, enchaîne PatrickEstienney, également référent du quartier au niveau des associa-tions, il n’y a pas que la MJC qui propose et agit sur le secteur. Desassociations comme “Arc en Ciel” qui s’emploie à créer et maintenirdu lien entre les différentes communautés, ou encore l’ASOP footballet la Jeunesse de Palente gymnastique, pour ne citer que celles-là,réalisent un boulot formidable et trop peu souvent mis en lumière».Direction maintenant la place de la Commune libre et la Maison dequartier de Rosemont - Saint-Ferjeux gérée par le comité de quar-tier. Financeur important, la Ville a mis à contribution en particu-lier la structure afin qu’elle engage des actions spécifiques sur le

site des trois tours de l’Amitié. «Nous disposons sur place d’unappartement au 7e étage qui sert de cadre à l’accompagnement à lascolarité d’une bonne quarantaine de jeunes, du CP au bac pro,explique le directeur Jean-Michel Febvre. Il s’agit d’un libre servicede 17 à 19 heures à raison de quatre jours par semaine qui mobilise quatre salariés, trois permanents et un vacataire, ainsi quedes bénévoles».A côté de cela, les cours d’alphabétisation, la mise en placed’un groupe d’échange entre femmes autour du savoir-faire culinai-re, l’organisation d’un deuxième pique-nique en juin, l’embaucheen alternance d’un jeune vacataire chargé de développer une com-munication effective entre les résidents et la Maison de quartier,constituent autant de moyens utilisés pour créer de la vie et du liensur place.Aux Clairs-Soleils, la Ville a missionné la MJC, installée dans l’ancien centre Nelson-Paillou, afin d’animer le quartier. Un vastechantier que les permanents du 93 rue de Chalezeule ont choisi dedécliner en huit axes avec pêle-mêle le réseau emploi-insertion, les

➤ COURS DE PEINTURE POUR ADULTES ET ACCOMPAGNEMENT SCOLAIRE :TOUS LES PUBLICS SE RETROUVENT À LA MAISON DE QUARTIERDE MONTRAPON-FONTAINE-ECU.

«Nousassurons un véritablesuivi.»

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<16> MARS 2004 BVV

MAIRIE L E D O S S I E R

Direction de la Politique de la Ville Tel. 03.81.61.51.11.

> POUR EN SAVOIR PLUS

> TEMOIGNAGEMohamed Bouchikhi : «Donner des repères»Le volley-ball mène à tout à condition d’en sortir... même pour unesimple année sabbatique. En provenance du Nord, Mohamed Bouchikhi(32 ans) a débarqué dans la capitale comtoise en 1996 pour y prendreen charge les destinées sportives de l’ASQP en nationale 2.Vacataire un temps au service municipal des sports, le voilà aujourd’huiréférent du secteur “enfance-famille-jeunesse” à la Maison de quartierde Montrapon-Fontaine-Ecu. «Sans doute parce que l’accompagnementscolaire correspondait à mon profil», précise celui qui forme avecLionel Geoffroy, handballeur de l’ESBM, un binôme d’animateursparticulièrement sportifs. «Lui travaille sur Fontaine-Ecu et moi sur Montrapon avec chacunenviron 60 enfants, poursuit-il. On s’efforce de leur donner des repèreset des règles de vie à respecter. Il nous arrive également de servir demédiateur avec les familles».Responsable par ailleurs des “Petits Génies”, structure qui propose desactivités ludiques et éducatives aux enfants jusqu’à 7 ans (voir BVV275), Mohamed se félicite de l’implantation imminente d’un espacemultimédias dans la Maison de quartier : «Plus nous disposons d’outilspour réussir, mieux c’est», affirme ce Tourquennois d’origine, toujoursprêt à... monter au filet.

fêtes et événements, le journal de quartier, le projet éducatif local,le soutien à la scolarité, l’action culturelle, le renouvellementurbain et la question féminine. «Sur ce dernier point, révèleMathieu Noblet, le directeur, nous travaillons sur trois pistes : l’or-ganisation de moments conviviaux, la relance du club de handballféminin et l’aide à la constitution d’une association de femmes».Quatrième et dernière association partenaire impliquée dans la Poli-tique de la Ville, l’association sportive et d’éducation populaire(ASEP) qui, sur le secteur des Cras-Chaprais, fait elle aussi dans le“multi-activités”. Arts martiaux, expressions musicales, arts plas-tiques, danses, loisirs : les 3 150 adhérents recensés l’an derniern’ont eu que l’embarras du choix. Un domaine cependant a pris desproportions sans doute insoupçonnées à l’époque de son ouvertu-re, le secteur “hip hop” rebaptisé “cultures nouvelles” à l’ouvertu-re il y a quatre ans d’un local réservé aux musiciens du cru.As de la récupération, le directeur Denis Bourgeois et son équipeont transformé en studio insonorisé une pièce semi-enterrée oùbatteurs, percussionnistes et groupes peuvent exprimer tout leurtalent sans casser les oreilles du voisinage. Pratiquement occupéetous les jours de 9 heures du matin à minuit, cette salle équipée(sono, table de mixage, micro, platines, batteries) est presquedevenue la seconde maison de Serge Migneret, à la fois vacataireet batteur professionnel. «La seule obligation pour les utilisateursest d’être à jour de leur cotisation annuelle de 7 euros, avertit Claude Macotta, le responsable adjoint. Nous sommes là avant toutpour les aider à bâtir un projet. Par la suite, s’ils veulent se produi-re en concert, on peut les soutenir au plan logistique en leur prêtantun véhicule ou une sono». Appréciée de l’ensemble des artistes enherbe, cet accompagnement sur la durée, véritable marque defabrique de l’ASEP, s’exerce également au niveau de la danse, dugraphisme et du chant. P.I.

➤ DENIS BOURGEOIS (ASEP) PEUT ÊTRE FIER DE LA RÉUSSITEDE SON STUDIO POUR MUSICIENS.

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30 JOURS

Jobs d’été :c’est maintenant !Pour satisfaire l’importante demanded’emplois saisonniers recueillie chaqueannée, le Centre Régional d’InformationJeunesse (CRIJ) et la Ville de Besançonorganisent une journée de rencontreemployeurs/moins de 26 ans. Ce forum “Jobs d’été” se tiendra au CRIJ le jeudi25 mars de 14 à 18 heures. L’Union desCommerçants de Besançon, l’ANPE, laCAPEB (bâtiment), l’AREFA (agriculture),l’UIMM (industrie), sont partenaires decette opération où responsables d’entre-prises privées et d’associations localesproposeront plus de 300 jobs dans lessecteurs de la restauration, de la banqueou du commerce, mais aussi dans l’ac-cueil, l’animation et l’encadrement d’en-fants (BAFA, BAFD, BSB requis). Toutesles vocations devraient trouver là desopportunités sérieuses et motivantes.Pensez à apporter votre CV ! Attention : préinscription obligatoire, àpartir du lundi 15 mars. ■

CRIJ27, rue de la RépubliqueTel : 03.81.21.16.16.

<10> MARS 2004 BVV

> J E U N E S> U N I V E R S I T É

Portes ouvertes aux lycéensPrès de 3 500 élèves de terminale sontattendus les mercredi 17 et samedi 20 marsà Besançon, Belfort, Montbéliard et Vesoullors des journées Portes Ouvertes de l’Université de Franche-Comté. Dans lacapitale de région, des navettes de bus gra-tuites faciliteront les déplacements deslycéens entre les différents sites de la Bou-loie et du centre-ville. A cette occasion, lesfuturs étudiants pourront découvrir l’Uni-versité sous tous ses aspects : ses UFR etIUT, ses services communs, ses bâtiments,son enseignement, sa recherche ainsi queses activités sportives et culturelles.

Le CROUS bien évidemment sera de la partie avec l’ouverture de ses chaînes de restauration et la visite de logementsuniversitaires. Durant ces deux jours, ensei-gnants-chercheurs, étudiants et personnelsadministratifs se tiendront à dispositiondes lycéens pour répondre à leurs questionset préparer leur arrivée prochaine sur lecampus. Une arrivée qui s’inscrira cetteannée dans le nouveau schéma européendes études supérieures, avec la mise enplace en septembre 2003 du LMD (licence,master, doctorat). ■

Contact : www.univ-fcomte.fr

Le forum des métiers du commercePermettre aux jeunes de découvrirles métiers du commerce, de la distribu-tion et de la vente, tel est l’objectif du 1er

Forum des métiers du commerce, qui sedéroulera le mercredi 31 mars de 9 à 12heures et de 14 à 17 heures, dans leslocaux de la CCI (46, avenue Villarceau).Organisée par l’école du commerce et dela distribution, en partenariat avec l’uniondes commerçants et la Ville de Besançon(campagne d’affichage, fléchage etc.),cette journée permettra un contact directentre les professionnels (entreprises, com-merçants, écoles) et les jeunes de toushorizons (futurs bacheliers, Bac Pro, CAPet BEP, CFA) intéressés par cette vastebranche de l’économie. ■

Contact : Lydia Wilmin au 03.81.25.26.42.

> C I N É M A

Pour la 23e année, le ministère de laJeunesse, de l’Education Nationale et de laRecherche organise le Prix de la jeunessedans le cadre du Festival de Cannes, qui sedéroulera du 12 au 23 mai.Conditions de participation : être âgé de 18à 25 ans et adresser au CRIJ avant le 15mars une lettre de motivation, un texte de2 à 4 pages sous forme libre (critique, poé-sie, chanson, conte…) exprimant son rap-port au cinéma et aux films sur le thème dela ville, un CV et 4 photos d’identités. La sélection se fait en 2 temps : des présé-lections régionales permettant de regrouper37 candidats, dont un retenu par le comité

de sélection mis en place par le CRIJ deFranche-Comté. Une sélection nationaleorganisée par le ministère, permettant deretenir les 7 membres du Jury jeunes.Ces derniers seront invités pendant tout leFestival et décerneront le Prix de laJeunesse qui récompensera un film choisiparmi les deux sélections officielles duFestival “la Compétition” et “Un CertainRegard”. ■

Renseignements :CRIJ27, rue de la RépubliqueTel : 03.81.21.16.16. ou www.prixdelajeunesse.com

➤ L’ENTRÉE DANS LE SUPÉRIEUR : TOUJOURS UN MOMENT CRUCIAL POUR LES JEUNES.

Prix de la jeunesse

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30 JOURS > R É T R O

15 février : adieu l’Europe

Philosophe et écrivain, Umberto Eco a reçu desmains de Françoise Bévalot, président de l’Université deFranche-Comté, les insignes et le diplôme de docteurhonoris causa. Une distinction qui vient s’ajouter àbeaucoup d’autres reçues de par le monde, mais que l’au-teur du “Nom de la rose” a accueillie avec une réellesatisfaction dans la salle des Tentures du musée duTemps. Avec modestie et humour, l’écrivain italien a sou-ligné devant l’assistance que « les prix et les distinctionsne démontrent pas qu’on est meilleur que les autres maistémoignent qu’un comité de personnes respectables vousaccorde estime et amitié». ■

28 janvier : Honoris causa

Le maigre avantage de 2 buts (32-30), acquis au match aller dans unPalais des sports de nouveau comble,n’a pas permis aux filles de l’ESBF dese qualifier pour les quarts de finalede la coupe d’Europe de l’EHF. Auretour, le week-end suivant, VanessaLeclerc et ses copines ont baissépavillon 26-31 sur le parquet des Norvégiennes de Vag. Une défaitesynonyme d’élimination et de grossedéception pour les Bisontines,réduites aujourd’hui à courir aprèsMetz pour conserver leur couronne deChampionnes de France. ■

Organisé par le comité desfêtes, l’élection de missBesançon au Kursaal a vu 54candidates se présenter sur lepodium de départ. Après unepremière sélection, ellesn’étaient plus que 12 à briguerles faveurs du jury et de l’as-sistance. Etudiante en 1ère

année à l’IUFM, Anaïs Storaï,Bisontine de 21 ans, a “décro-ché la timbale” devant ChloéHetelle (19 ans) de Novillarset Amandine Bonnet (17 ans)de Pouilley-les-Vignes. ■

4 février : miss Besançon

<8> MARS 2004 BVV BVV MARS 2004 <9>

Changer le regard sur le handicap

> S E N S I B I L I S A T I O N > É D U C A T I O N

Assises pour l’enfanceà MicropolisLes 17, 18 et 19 mars, Besançonaccueillera à Micropolis les XXIVes assisesdu carrefour national de l’action éducati-ve en milieu ouvert (CNAEMO), organiséespar le groupe régionalBourgogne-Franche-Comté. Ce rassem-blement de tra-vailleurs sociauxchargés de la pro-tection de l’en-fance en réponseà une mesure judi-ciaire ou adminis-trative, devrait réunirau moins 600 partici-pants, tous éducateurs spécialisés, psy-chologues, psychiatres et secrétaires. Laprésence d’intervenants grecs, portugaiset espagnols donnera une dimensioninternationale à ces trois journées de tra-vail et d’échanges entrecoupées jeudi soirpar une “fiesta bisontine” au GrandKursaal. ■

Contact : ADDSEA - Service AEMO5, rue Beauregard - 25000 Besançon. Tel : 03.81.80.63.82.

> S O U T I E N

> E N B R E F

C O L L E C T E

SAINT-PATRICKA l’occasion de la Saint-Patrick le 17mars, le Lions club Besançon Granvelleorganise une collecte d’argent enrécupérant auprès d’établissementspartenaires la somme de 20 centimesd’euro pour chaque consommationvendue. Les fonds ainsi collectés serontreversés à l’association “L’enfant bleu”.

E R R A T U M

ABD-EL-KADERRendons à l’émir ce qui lui revient grâceà la vigilance d’un de nos lecteurs. Enl’espèce, le lieu de sa mort en 1883 àDamas, alors sous domination ottomane,et non pas en Egypte comme écrit parerreur dans la rubrique “expressionspolitiques” du BVV de janvier.

C A F E D E S P A R E N T S

RENDEZ-VOUSLe prochain Café des parents se déroulerale mardi 9 mars à 20 heures au CLSH dela maison de la Famille. L’occasion pourles parents de partager librement leursdifficultés et leurs préoccupations avecd’autres parents et des psychologuesdans un cadre convivial.Café des parents – 12, rue de la Famille.

A N I M A T I O N

AU MARCHÉ BEAUX-ARTSLa première opération se déroulera les 9-10 avril côté rue Goudimel avec quatre

stands deprésen-tation,dégustationet bienentenduvente d’unevingtained’huilesd’olivesdifférentes(Saveurs deProvence),de fromagesde chèvrefrais et de

cancoillotte maison (maison Colas), devins du midi (le Vin et l’Assiette) et defougasses (la Grange aux Pains).Désireux de démontrer leur dynamismeet d’attirer une clientèle nouvelle, lescommerçants du marché Beaux-Arts ontdécidé de mettre sur pied un programmed’animations mensuelles. «Notre objectifest de faire venir des gens qui n’ont pasou plus l’habitude de franchir les portesdu marché couvert et de leur fairedécouvrir des produits d’un excellentrapport qualité-prix», affirme ArmelMartin, président de l’association descommerçants depuis la fin octobre.(notre photo).

Dans son engagement à sensibiliser lapopulation, et notamment les plus jeunes,la Ville de Besançon via son élu Jean-Jacques Demonet, conseiller municipaldélégué aux actions en faveur des per-sonnes handicapées, multiplie les projets.L’un d’eux, en particulier, a débouché sur laréalisation d’un film en partenariat avecdes associations locales, des collégiens, des bénévoles et un groupe d’étudiants en

formation BTS ESF (économie sociale etfamiliale). Projetée dans les collèges puisdans les lycées, cette œuvre pédagogiqueest accompagnée de témoignages et de dis-cussions comme dernièrement au collège duCentre en présence de 160 élèves.Parallèlement, une campagne d’informationsur les différents handicaps sera prochaine-ment menée en collaboration avec FranceBleu Besançon. ■

➤ LA PREMIÈRE VISITE DE JEAN-JACQUES DEMONET S’EST DÉROULÉE AU COLLÈGE DU CENTRE.

➤ UN TRIO DE CHARME POUR LA CAPITALE COMTOISE.

UMBERTO ECO A REÇU SON DIPLÔME DES MAINSDE FRANÇOISE BÉVALOT, PRÉSIDENT DE L’UNIVERSITÉ.

FIN DE PARCOURS CONTINENTALPOUR CARMEN AMARÉI-LUNGU.

> C O M M E R C E SHÔTEL DE CHARMELe Charles-Quint, c'est un hôtel decharme, au pied de la Citadelle, àl'ombre de la cathédrale, au cœurdu quartier historique de Besançon.Un hôtel aménagé dans unedemeure du XVIIIe siècle, au cadreauthentique et préservé. Neufchambres personnalisées, confortables, au calme, entre cour et jardin à 76 €, 91€, 115 € attendent les clients qui seront traités comme lesinvités des maîtres de maison. A la belle saison, les petits déjeuners(9 €) sont servis sur la terrasse. Hôtel Charles-Quint - 3, rue du Chapitreà Besançon - Tél : 03.81.82.05.49.

Bourses aux projetsinternationauxPour la 13e année consécutive, laVille de Besançon attribuera en 2004 des bourses destinées à soutenir des pro-jets d’intérêt collectif et innovants pré-sentés par des associations ou des éta-blissements d’enseignement bisontinsdans les domaines linguistiques, profes-sionnels, culturels ou sportifs, huma-nitaires, sociaux ou de coopération etdéveloppement. D’un montant total de 7936 euros, ladotation sera répartie au minimum surcinq bourses. Quant au dépôt des dos-siers, il doit intervenir avant le 15 marsauprès de la direction des RelationsInternationales de la mairie. ■

Renseignements complémentairesau 03.81.61.50.27. ou 03.81.61.51.87.

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> E N B R E F

P R O M O T I O N

PATRICK HERVÉJusque-là directeurmédical et scientifiquede l’Etablissementfrançais du sang (EFS)et directeur de l’EFSBourgogne-Franche-Comté qui comptequelque 450 salariés dont 220 àBesançon, le professeur Patrick Hervé aété nommé président de l’EFS par décretdu président de la République.

E M B A U C H E

ASSISTANTES MATERNELLESLe service de placement familial de laCroix-Rouge recherche des assistantesmaternelles afin d’accueillir à domiciledes enfants entre 0 et 18 ans qui, pourdes raisons majeures, ne peuventdemeurer dans leur propre famille, et deleur offrir affection et environnementéducatif. La rémunération mensuelle estde 94,15 fois le SMIC horaire à laquelles’ajoute une indemnité d’entretiendestinée à compenser les dépensesoccasionnées par l’accueil de l’enfant.Contact : service de placement familialde la Croix-Rouge – 164 bis, rue deBelfort. Tel : 03.81.48.05.05.

S E J O U R S

VOYAGE A LORET DEL MARL’office des retraités et personnes âgéesde Besançon (ORPAB) organise pour toutpublic un séjour de vacances à Loret delMar, sur la costa Brava en Espagne, du 3au 10 mai en pension complète dans unhôtel 3 étoiles, au prix de 380 euros parpersonne. Dans les mêmes conditions, unautre séjour est prévu du 14 au 26 juindans un village de vacances au Capd’Agde (770 euros).Contact : ORPAB – 7, rue Mégevand. Tel : 03.81.82.22.05.

D O N D U S A N G

COLLECTEL’association des donneurs de sangbénévoles de Besançon organise à lasalle Proudhon une collecte de sang lejeudi 18 mars de 9 h 30 à 13 h 30 et de15 heures à 19 h 30.Contact : 03.81.80.19.92.

> B I S O N T I N E A L ’ H O N N E U R

> A S S O C I A T I O N

Mireille Baumann, bénévole au grand cœur

Discrète, dévouée, élégante dans la miseet dans le cœur, Mireille Baumann fait par-tie de ces gens soucieux des autres plus qued’eux-mêmes, que l’éloge importune. Fi de samodestie, BVV a voulu saluer la personne àqui Besançon doit son centre d’information. C’est à son initiative en effet que naît le 1er mai 1976 “SVP Renseignements”,concept novateur : au 4 ter de la rue Mégevand, la vingtaine d’hommes etfemmes qu’elle a rassemblés collectent etdispensent de l’information aux Bisontinset visiteurs en quête d’adresses, associa-tions ou programmes. Administratrice au CCAS (de 1971 à 1985),soutenue par Henri Huot et Auguste Pon-sot, très réceptifs aux idées nouvelles,

Mireille donne à sa ville le service qui luimanque encore : un lieu d’accueil, d’infor-mation, de conseil, de bienvenue. Fait rare,ce service autonome, dont les permanencessont quotidiennes, fonctionne uniquementsur le bénévolat. Ça marche si bien qu’uneéquipe jumelle, réunie et coordonnée parMireille, offre, en période de déclarationd’impôts, un service semblable, aujourd’huiavalisé par l’administration fiscale, aux 800contribuables qui la sollicitent chaqueannée. En 1982, la Mairie de Besançons’inspire de cette expérience et crée leCIAM (centre d’information et d’accueilmunicipal) au 2 rue Mégevand. C’est au seindu CIAM que ces bénévoles poursuiventavec constance, sans vacances, leur missiond’accueil et d’information en complémenta-rité avec quatre salariés documentalistesmunicipaux. En 1994, le CIAM est rebaptisé“Besançon Information”. “Besançon Information”, c’est aujourd’hui50 visiteurs/jour, des demandes de toustypes. «On écoute les gens ; on les faitasseoir ; ils apprécient. On les aide à préciser leur recherche. On humanise l’admi-nistration, pour nous, la relation humaineest une dimension essentielle du travail»,précise Mireille, ravie durant toutes cesannées d’avoir œuvré au sein d’une équipechaleureuse et compétente.Assistante sociale retraitée des PTT, déga-gée du rôle de conseillère municipale tenuaux côtés de Jean Minjoz, forte de 28années de bénévolat pour sa ville, de l’exi-gence d’utilité qui a guidé sa vie active,riche des souvenirs que se tricote un grou-pe où l’on s’entend bien, Mireille quitteBesançon Information et, confiante, «laissesa place à la jeunesse qui aura la mêmecapacité à s’investir et à innover». ■

BVV MARS 2004 <7>

➤ 28 ANNÉES AU SERVICE DES AUTRES...

SOS Amitié organise une foire aux livres le samedi 3 (10-19 heures) et le dimanche 4 avril (10-17 heures) au Palais des sports. Le bénéficede cette vente sera consacrée à la formation d’écoutants bénévoles quiassurent une permanence téléphonique anonyme au 03.81.52.17.17.

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30 JOURS

> C O M M E R C E SAUX SAVEURS D’AN NAMDepuis trois mois, les “Saveurs d’An Nam” accueilleses clients dans un cadreagréable où l’on peut mangersur place ou passer commandepour emporter. Perfectionnisteet souriante, secondée par safille et son mari, Ngoc ThanhTran propose à la carte desmets vietnamiens et chinoismais aussi des plats du jour :viandes sur plaqueschauffantes (bœuf saté, aucurry…), des brochettes defruits de mer, du canardlaqué, des samoussas…et unekyrielled’au-tresspécia-litéssouventcuites àla vapeur. Poisson tous lesvendredis et plat du jour àpartir de 7,30 € le midi.Possibilités de restaurationpour groupes.Les “Saveurs d’An Nam” 126, rue de Dole. Tel : 03.81.52.67.72. Ouvert en soirée seulement les vendredis et samedis.

LA FONTAINE AUX FLEURSAprès 27 années de bons etloyaux services, les épouxPape ont passé le relais le 1er décembre 2003 à Sylvianeet Pierre-Yves Laurent pourcontinuer à faire couler la “Fontaine”. Fleurs coupées,mariages, location de plantes,livraisons Interflora,décoration-cadeaux, entretiende cimetières… la “Fontaineaux Fleurs” est ouverte enpermanence sauf le dimancheaprès-midi. La “Fontaine aux fleurs”41, avenue Fontaine-Argent.Tel : 03.81.80.42.77.

> A S S O C I A T I O N

<4> MARS 2004 BVV BVV MARS 2004 <5>

Créée en 1987, l’antenne bisontine des“Restos du cœur” en est aujourd’hui à sa17e campagne hivernale. « Il y a eu unepériode où le nombre des demandeurs baissaitrégulièrement à notre grande satisfactionmais ces dernières années, hélas, la tendan-ce s’est brutalement inversée. Ainsi à mi-par-cours de la campagne 2003-2004, onconstatait une hausse de 11,8 % du nombredes repas distribués», déclare Jean Mignot,président de la structure départementale. A Besançon aujourd’hui, plus de 1 400 per-sonnes font le déplacement deux fois parsemaine pour bénéficier d’une aide alimen-taire dans les locaux de la rue Haag prêtéspar la Ville mais devenus bien trop exigus

(200 m2) au fil du temps et menacés de surcroît de démolition à très court terme.«On considère qu’au-delà de 700 personnes,un centre est difficilement gérable. Là, çadevient réellement impossible et il est impé-ratif d’ouvrir un deuxième lieu d’accueil etde distribution pour le prochain hiver. L’idéalserait de s’installer à l’ouest de la villepuisque 40 % des demandeurs viennent de Planoise», poursuit cet ancien profes-seur de faculté, aux commandes des “Restos” depuis six ans.«On va terminer la saison actuelle - étaléesur 16 semaines du début décembre à finmars - comme ça mais l’avenir m’inquiètebeaucoup», poursuit Jean Mignot, en quête

par ailleurs d’un successeur à Gisèle Pineau,la responsable du centre qui souhaiteprendre du recul après avoir beaucoupdonné. «Des bénévoles, nous en trouvonsmais des bénévoles à responsabilité, c’estinfiniment plus rare», révèle l’enseignantretraité. Et de conclure toujours aussi moti-vé : «Si des particuliers ou des sociétés cher-chent à louer un local de 300 m2 au moinssur Planoise ou la zone de Trépillot, qu’ilsn’hésitent pas à se manifester». ■

Contact : Restaurants du Coeur du Doubs15, rue Pergaud 25000 Besançon. Tel : 03.81.41.92.11.

> S O L I D A R I T É

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ULTIMES PRÉPARATIFSAVANT LA DISTRIBUTION

POUR L’ÉQUIPE DE BÉNÉVOLES.

SIXORDINATEURSPOUR SORTIRLES MALADES

DE LEURISOLEMENT.

Les “Restos du Cœur” à l’étroit

Aux “Restos” depuis sept ans dont trois comme co-directrice au côté de Gisèle Pineau, “Dédée” offreaujourd’hui son temps et sa bonne humeur à raisonde deux après-midis par semaine. «J’adore le contactavec les gens, assure-t-elle. Lorsqu’on les accueilleavec un sourire, ça se passe toujours bien».Comment devient-on bénévole aux “Restos” ?«Le bénévolat est très ancré dans ma famille. Monmari et moi avons chacun nos activités propres. Lui, par exemple, s’occupe beaucoup des donneurs de sang.»Rappelez-nous le principe de la distribution ?«Les Restos offrent un repas par jour aux bénéficiairesqui viennent chercher leur aide alimentaire deux foispar semaine. Les produits sont répartis en quatre caté-gories : légumes, produits laitiers, protides et desserts. Cet après-midi (jeudi 5 février),nous attendons environ 180 familles comprenant de un à six membres maximum.»En sept ans, le nombre des bénéficiaires a considérablement augmenté ?«Malheureusement et cela explique pourquoi notre centre est devenu bien trop petit.L’arrivée massive de personnes déplacées, demandeurs d’asile ou réfugiés, ainsi que ledéveloppement d’un service d’aide à la personne (assistance administrative, biblio-thèque, conseils en puériculture, cours de cuisine et de couture...) a encore compliquéla donne, si bien que de nouveaux locaux plus vastes sont indispensables. » ■

Dédée : «J’adore le contact avec les gens»

Le Rotary-Club Besançon Utinam a offert, le 30 janvier dernier, six ordinateurs multimédias aux malades du service d’hématologie clinique de l’hôpital Jean Minjoz, dontles soins nécessitent de longs séjours en chambres stériles. Ils pourront dès lors se dis-traire et échanger avec leurs familles. Un beau geste que le Rotary a financé grâce à unconcert donné en avril 2003, dont la recette avait rapporté plus de 10 000€. ■

Aide à domicile : le modèle bisontin s’exporte en RoumanieDeux semaines intenses de formationà l’Institut Régional du Travail Social deFranche-Comté (IRTS), à IMEA Entre-prises (centre de formation continue dela Chambre de Commerce et d’Industriedu Doubs) et au Centre Communal d'Action Sociale (CCAS) de la Ville de

Besançon : tel était le programme proposéfin janvier à une équipe de quatre profes-sionnels roumains de la santé composéed’un gérontologue, d’une psychologue etde deux responsables du service aide àdomicile de la mairie de Bistrita. Initiéedans le cadre du programme d’échanges et

de coopération "Teritorii"passés entre Besançon etsa ville jumelée, co-finan-cé par l'état français, cestage avait pour objectif lamise en place prochaine àBistrita d’une formationpilote d’aide à domicilereconnue par l’état rou-

main. Cette synergie Villes/Etat, appuyéesur la Direction des relations internatio-nales, conduite par Sébastien Maire,adjoint au maire, et Rosine Chavin-Simonot, conseillère municipale déléguée,a permis à ces quatre nouveaux formateursde s’en retourner heureux et... fatiguésavec pour mission désormais d'adapter le modèle social bisontin d’aide à domi-cile aux réalités et au contexte social deleur pays. «Un grand merci à la Ville deBesançon pour son accueil, pour la forma-tion complète et adaptée proposée, ainsique pour le confort de l’hébergement. Merciaussi pour des contacts humains très cha-leureux. Je n’ai pas eu le temps de faire du tourisme, mais, ajoute le Dr Podani,pêcheur à la mouche, je ramène un trèsbeau souvenir de la vallée de la Loue. Je reviendrai». ■

Des ordinateurs pour l’hôpital

FIN DE FORMATIONCHALEUREUSE À L’IRTS.