■ Investissement public: La crise sanitaire recadre les
prioritésVoir pages 6 & 7
■ Attijariwafa bank: Meilleure banque maro-caine en 2020 pour
«The Banker»Voir De Bonnes Sources
UrbanismeORSQUE l’Etat promet de la transparence sur
l’urbanisme, ce n’est pas toujours un vain
mot. Le lancement par le ministère de l’Habitat d’un géoportail
avec près de 360 plans d’aménagement consultables en ligne (cf.
notre édi-tion du 2 décembre) est, mine de rien, une petite
révolution. Il contribuera à résoudre l’un des problèmes majeurs
qui pourrissent la vie aux investis-seurs, l’accès à l’information,
et ter-nissent depuis des années la réputa-tion des procédures
d’urbanisme. Des règles du jeu claires pour tout le monde?
Dans l’antichambre d’enjeux fon-ciers et immobiliers, ils sont
nom-breux à en rêver. Théoriquement, c’est dans l’objectivité des
dispositifs juridiques que les décisions d’urba-nisme sont prises.
En réalité, les orientations définitives interviennent souvent dans
un nœud inextricable de relations entre parties prenantes
ins-titutionnelles, politiques et groupes d’influence. C’est la
raison pour laquelle les lobbys ont tout intérêt à maintenir le
statu quo. Et à préférer la bonne étoile des dérogations et les
arbitrages intimes d’oukases de l’administration/communes aux
jolies cartes colorées du zoning.
La bataille n’est donc pas encore gagnée. Il lui manque un choc
de sim-plification pour les actes d’urbanisme, toujours empêtrés
dans leur gangue bureaucratique.
Il lui faut également investir l’étape d’un urbanisme
complètement concerté c’est-à-dire qui partirait vé-ritablement de
besoins des habitants pour les associer à la dynamique des projets
avec dans la foulée une fonc-tion de contrôle et de vigilance. Il
lui reste enfin à mettre les plans d’amé-nagement en conformité
avec la réali-té des villes marocaines et le chaos de l’occupation
du sol qui les caractérise dans bien des situations. Sans cela, les
engagements de transparence sur l’urbanisme ne seront qu’une simple
illusion d’optique.o
Mohamed BENABID
LE PREMIER QUOTIDIEN ECONOMIQUE DU MAROC
Editorial
L
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version 2015
PRÈS des années en stand-by à la Chambre des représen-tants, une
série de proposi-
tions de loi ont été relancées, suite à la mobilisation des
groupes parle-mentaires. L’examen de ces textes est programmé en
Commission cette
semaine. Ils portent sur plusieurs dos-siers dont l’exonération
des pénalités pour les arriérés CNSS, la refonte de certaines
dispositions du code du tra-vail, la mise en conformité avec de
nouvelles lois…o
Voir pages 8 & 9
Des propositions de loi sorties de leur «confinement»
Voir pages 2 & 3
Voir pages 18 & 19
PLF 2021L’appel au privé
(Ph
H Fi
lms)
A
• Adhérer aux chantiers de la reprise, une «responsabilité
partagée»,affirme Benchaâboun
• 1er bilan du plan de relance: Des prêts garantis de 50
milliards de DH ont bénéficié à près de 80.000 entreprises
• Après les conseillers, le texte en 2e lecture chez les
représentants ce mardi
«Redemption Day» du réalisateur et producteur marocain, Hicham
Hajji, sort en salle le 8 janvier prochain aux USA et le 12 janvier
sur les plateformes digitales. Le tournage a été réalisé au Maroc,
à Ouarzazate et Merzouga dans des décors propices à l’action mais
aussi à l’émerveillement. A des fins d’authen-ticité, l’armée
marocaine a même prêté à la production un char et d’autres
véhi-cules militaires.o
«Redemption Day», le film marocain qui bouscule Hollywood
