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Centre de compétence en sylviculture
www.waldbau-sylviculture.ch
Utilités sylvicoles des données LiDAR,
quelques exemples concrets
Plan de la présentation
1. But de la sylviculture
2. Apports de la technologie LiDAR pour la sylviculture
3. Exemples de mise à profit des données LiDAR
3.1 Utilisation du MNH lors des martelages
3.2 Documentation et vue d’ensemble des coupes de bois
3.3 Visualisation de la stratégie de rajeunissement de la forêt
3.4 Image du juste dosage de la lumière stimulant le rajeunissementnaturel selon les exigences de chaque espèce (exemple du douglas)
3.5 Localisation et connaissance approfondie d’arbres emblématiques
3.6 Implantation de marteloscopes
4. Perspectives…
26 septembre 2012, Lausanne
Pascal Junod, ingénieur forestier de l’arrondissement de Boudry (NE) 60% et coresponsable du Centre de compétence en sylviculture (Lyss)
40%
1. But de la sylviculture
« La sylviculture est l’art d’influencer le développement de la
forêt pour obtenir des produits ou des prestations de qualité. »
Classeur d’apprentissage de forestier-bûcheron, 2010
« Les procédés du
forestier se
résument dans
l'observation et
dans la coupe... »
Henry Biolley, 1901
� Irrégulariser � Mélanger
� Complexifier
2. Apports de la technologie LiDAR (aéroporté)
La perception des peuplements par la technologie LiDAR est
objective, couvrante, plus ou moins traversante en profondeur
et quasi « holistique ». Cette technologie est particulièrement
adaptée à la description des forêts irrégulières.
� Apport LiDAR sans véritable plus-value � Apport LiDAR très utile
3. Exemples de mise à profit des données LiDAR
Les données LiDAR trouvent place à différents niveaux de la
planification et de la gestion forestière multifonctionnelle :
Plan régional d’aménagementforestier
Baseslégales
Martelage
InterventionsSylvicoles :
� Coupes
� Soins à lajeune forêt
Propriétaire
Sylviculteur
Vision globale, stratégique
Observationsde détail
Plan degestion
MNT pour le
concept de
desserte
�
MNH pour les
martelages
�MNT
MNS
MNH
�
Détermination
des lisières
forestières
�
Modèle numérique
des changements
dans la canopée
�Pour documenter le
lieu et l’intensité des
coupes de bois
Le martelage
représente
l’activité clé
de la gestion
forestière
Forêt jardinée pied par piedCouvet, forêt de l’envers, 900 m, hêtraie à sapin
3.2 Documentation et vue d’ensemble des coupes de
boisChangements dans la canopée
entre 2002 et 2010
Rouge = prélèvement (coupes + chablis)
Vert = accroissement
Surface du carré = 20 ha
Modèle numérique de hauteur
2010
Laquelle de ces divisions n’a pas été visitée par la coupe ?
Changements dans la canopée entre 2002 et 2010
Forêt jardinée pied par piedLa Grande Joux, 1150 m, hêtraie à sapin
Rouge = prélèvement (coupes + chablis)
Vert = accroissement
MNH2010
3.3 Visualisation de la stratégie de rajeunissement de la forêt
Changements dans la canopée entre 2002 et 2010
Forêt jardinée pied par piedLa Joux Pélichet / Le Locle, 1020 m, hêtraie à sapin
Rouge = prélèvement (coupes + chablis)
Vert = accroissement
Forêt irrégulière en mosaïquesBois des chênes, Corcelles, 700 m, hêtraie à luzules
3.4 Ouverture nécessaire pour le rajeunissement naturel du douglas
MNH 2010
Cortaillod, division 4, 550 m, hêtraie à Luzules Peseux, division 18, 780 m, hêtraie typique
Ouvertures 1997
����
Exemple réussi de rajeunissement naturel de douglas
Douglas semencier
âgé de 100 ans
Peseux, division 18, 780 m, hêtraie typique
au premier plan : jeunes douglas âgés de 5 ans
Autre exemple à succès de rajeunissement naturel du douglas
MNH 2010
Bevaix, division 19, 630 m, hêtraie à Luzules Dame Othenette, division 1, 710 m, hêtraie à Luzules
Autre exemple à succès de rajeunissement naturel du douglas
MNH 2010
Devens, division 06, 615 m, hêtraie à LuzulesVue du sud-ouest sur le groupe de douglas.
Septembre 2003
3.5 Localisation et connaissance approfondie d’arbres emblématiques
MNH 2001, pixel
le plus élevé :
54.9 m
Le sapin président de la
forêt de Couvet
MNH 2010, pixel
le plus élevé :
56.3 m
Qu’est-ce qu’un marteloscope?
Le marteloscope
est un outil
didactique, il s’agit
d’une surface
définie dans
laquelle chaque
arbre est numéroté
et connu par son
diamètre, son
essence, sa valeur
économique et
écologique.
Exemple d’analyse des résultats
Avec leur martelageexcessif en volume, les groupes 3 et 5
perdent la structure irrégulière du peuplement.
4. Perspectives…
…à quand :1. La reconnaissance des essences principales ?
2. L’approximation des volumes de bois sur pied ?
3. La quantification de la chaleur arrivant au sol dans les trouées forestières ?
4. L’automatisation des processus de construction du MNH et des grands arbres pour un périmètre choisi ?