10
HIVER, NO 28 trimestrielles fl n @uveL]L]es de lAssociation des Anciens de I'OIWS O M S, CH-1211 Genèue, Suisse, ( Tel: 791 3tO3; Fax:791 O746; e-maiL. ExstaffiWlfO.ch) Mary-Jane 'Watson, Présidznte da Comité du Personnel et beaucoup d'autres à la réunion de 1996 en nouembre dernier RecHERCHE pRoposrrroNs pouR LA nÉroRME Les anciens fonctionnaires - que le Direcreur général a décrit comme éranr "la mémoire institution- nelle" de I'OMS - onr été prié par Dr Hu Ching-Li, Directeur général adjoint par interim - de faire de "bonnes propositions" sur le rôle que I'OMS devrait avoir le siècle prochain. Se réferant à la réforme et à Ia réorganisation - deux sujets qui ont dominé tous les autres au cours des dernières années - il a formulé sa demande comme suit: "En tant qu'anciens fonctionnaires, vous avez travaillé pour I'OMS pendant longtemps, er vous âvez donc beaucoup d'expérience. Peut-être avez vous de bonne propositions à faire sur comment I'OMS devrait être au 21ème siècle. Nous apprécierions beaucoup de connaître votre avis sur ce sujet". Lorsqu'il s'esr adressé aux participants de la dix- ième réunion annuelle de I'Association à Genève, en novembre dernier, il a reconnu "qu'une fois engagé à I'OMS, on devient un membre de la âmille pour rou- jours. Heureusement, ou malheureusement, il n'est pas aisé de s'en débarrasser, parce qu'on s'y attache". Il a alors répété: "Je me réjouis d'entendre vos opinions". Une lettre a été lue, dans laquelle le Directeur général exprime son regrer de ne pouvoir participer à la réunion "parce qu'il avait un autre engagement pris de longue date", Dr Hu le remplaçant à cette occasion. C'est la seconde fois en six mois que I'avis des anciens fonctionnaires est demandé. Dans une lettre envoyée en décembre dernier à I'Association, Mary- Jane W'atson, présidente du Comité du personnel, a demandé "d'inclure les anciens dans le processus de ré- forme de I'OMS", et a exprimé de I'intérêr pour "tour commentaire que vos membres pourraient faire". Il y a eu 40 réponses, plus que cesses reçues de fonctionnaires actifs. (Alors que les Nouaelhs étaient sous presse, une circukire d'information, No. 97/15, distribuée le 25 mars 1997, annonçait la retraite du Dr Hu comme AD-G et DDG a.i., rnais a égalernent indiqué "qu'il exercera hs fonctioru dz Conçeilhr principal aupris du Directeur général, et s'occupera en particalier des ré- fonnes m cours,") Environ 200 collègues onr assisté à Ia réunion, le nombre le plus élevé qu'on ait jamais vu à une telle occasion. "Nous avons I'impression que cette réunion a permis aux anciens fonctionnaires de rencontrer et de renouer des relations evec des collègues actifs, et de re- nforcer les liens entre nous et I'Organisation", a dit le Dr R. Pal, président de I'Association dans son discours d'ouverture . Environ CHF 1650 onr éré donnés pour aider à financer le buffet, qui a sans aucun doute été le meil- leur jamais servi. Lisez la partie anglaise pour le menu. Les très nombreuses photos prises lors de la ré- union peuvent être vues et commandées au bureau de I'Association, bureau E I 18. Le matin seulement. tg

@uveL]L]es - WHO...HIVER, NO 28trimestrielles fl n @uveL]L]es de lAssociation des Anciens de I'OIWSO M S, CH-1211 Genèue, Suisse, ( Tel: 791 3tO3; Fax:791 O746; e-maiL.ExstaffiWlfO.ch)

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HIVER, NO 28

trimestrielles fl n

@uveL]L]esde lAssociation des Anciens de I'OIWS

O M S, CH-1211 Genèue, Suisse, ( Tel: 791 3tO3; Fax:791 O746; e-maiL. ExstaffiWlfO.ch)

Mary-Jane 'Watson,

Présidznteda Comité du Personnel

et beaucoup d'autres àla réunion de 1996 ennouembre dernier

RecHERCHE pRoposrrroNs pouR LA nÉroRMELes anciens fonctionnaires

- que le Direcreur

général a décrit comme éranr "la mémoire institution-nelle" de I'OMS

- onr été prié par Dr Hu Ching-Li,Directeur général adjoint par interim

- de faire de

"bonnes propositions" sur le rôle que I'OMS devraitavoir le siècle prochain. Se réferant à la réforme et à Iaréorganisation

- deux sujets qui ont dominé tous lesautres au cours des dernières années

- il a formulé sa

demande comme suit:

"En tant qu'anciens fonctionnaires, vous aveztravaillé pour I'OMS pendant longtemps, er vous âvezdonc beaucoup d'expérience. Peut-être avez vous debonne propositions à faire sur comment I'OMS devraitêtre au 21ème siècle. Nous apprécierions beaucoup deconnaître votre avis sur ce sujet".

Lorsqu'il s'esr adressé aux participants de la dix-ième réunion annuelle de I'Association à Genève, ennovembre dernier, il a reconnu "qu'une fois engagé àI'OMS, on devient un membre de la âmille pour rou-jours. Heureusement, ou malheureusement, il n'estpas aisé de s'en débarrasser, parce qu'on s'y attache". Ila alors répété: "Je me réjouis d'entendre vos opinions".

Une lettre a été lue, dans laquelle le Directeurgénéral exprime son regrer de ne pouvoir participer à laréunion "parce qu'il avait un autre engagement pris delongue date", Dr Hu le remplaçant à cette occasion.

C'est la seconde fois en six mois que I'avis desanciens fonctionnaires est demandé. Dans une lettre

envoyée en décembre dernier à I'Association, Mary-Jane W'atson, présidente du Comité du personnel, a

demandé "d'inclure les anciens dans le processus de ré-forme de I'OMS", et a exprimé de I'intérêr pour "tourcommentaire que vos membres pourraient faire". Il y a

eu 40 réponses, plus que cesses reçues de fonctionnairesactifs.

(Alors que les Nouaelhs étaient sous presse, unecircukire d'information, No. 97/15, distribuée le 25mars 1997, annonçait la retraite du Dr Hu commeAD-G et DDG a.i., rnais a égalernent indiqué "qu'ilexercera hs fonctioru dz Conçeilhr principal aupris duDirecteur général, et s'occupera en particalier des ré-

fonnes m cours,")

Environ 200 collègues onr assisté à Ia réunion,le nombre le plus élevé qu'on ait jamais vu à une telleoccasion. "Nous avons I'impression que cette réuniona permis aux anciens fonctionnaires de rencontrer et derenouer des relations evec des collègues actifs, et de re-nforcer les liens entre nous et I'Organisation", a dit leDr R. Pal, président de I'Association dans son discoursd'ouverture .

Environ CHF 1650 onr éré donnés pour aiderà financer le buffet, qui a sans aucun doute été le meil-leur jamais servi. Lisez la partie anglaise pour le menu.

Les très nombreuses photos prises lors de la ré-union peuvent être vues et commandées au bureau deI'Association, bureau E I 18. Le matin seulement.

tg

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1997

Dossren

J'Ar ÉrÉ. oÉr-ÉcuÉ pLÉNrporENTtArRE À cHrcAGon août dernier, jâi participé à la convention démocrate à Chicago en rent que délégué pléniu 4vuL uçrurLrr Jdr PdrLrurÿç d ld Lullvtlllrurl ucIllULIaLc a \,IllUagO Cn tanf qUe ClelegUe PlenlPOtentlalfe OeS

Démocrates de l'étranger. Notre équipe d'outre-mer se composâit de 22 membres et de 2 remplaçants.des

Sally McNulry, cheffe de notre délégation, a déclaré que le message à rransmerrre à la Nation étaii celui de"l'unité", bien qu'il existe des désaccords au sein du parti sur la politique menée par le président Clinron.

Lundi, jour de I'ouverture, le chef du personnel de la Maison Blanche, Leon Panetta, s'esr adressé à nous etce fut un grand honneur. En réponse à nos questions, il a exprimé son espoir que I'Assurance maladie (Medicare)serait rendue accessible à l'armée américaine et peut-être même aux civils de l'étranger, il ne paraissait pas trèsconvaincu.

Il a également affirmé que I'Administration maintiendrait la Section 911 du règlement des impôts (InternalRevenue Code) qui dit que USD 70'000 sur les revenus à l'étranger ne sonr pas imposables, er ce eux fins de sti-muler le commerce avec l'étranger. Le chef de notre équipe, Joe Smallhoover, a insisté pour que le présidentClinton I'annonce publiquement, puisqu'il s'agit du problème le plus important auquel soni corrfronté, È, Amér-icains de l'étranger. Il a tenu compre de notre demande.

Bien que la convention ait commencée à l9h tous les jours, nous devions nous rendre à la "United Cenrer"environ une demie heure plus tôt, afin de passer les contrôles de sécurité. Ily avait environ 5000 délégués pré-sents: deux fois plus qu'il y a quatre ans. Le plus étonnant, c'est que 53o/o des délégués étaient des femmes et200lo des Afro-américains: d'autres minorités représentaient les 11olo restants.

De nombreuses délégations, y compris la nôtre, avaient à leur tête une femme, de même que presque 50 or-ateurs étaient de sexe féminin. (En effet les sondages révèlent que les femmes ont voté pour les Démocrates.)

n étranger qui aurait pris part à cette réunion aurait pu avoir I'impression que la "familie" était une sortede religion: en effet chaque discours

- quel qu'ait été le sujet

- invoquait "la famille" comme une sorre

de divinité. [a deuxième rencontre, mardi, était consacrée à la version du parti démocrate des valeurs dela famille, débat mené par Hillary Rodham Clinton. Pour la première fois, elle a mis sa fille, Chelsea, sur la scènepolitique en la prenant comme référence, alors que les caméras braquaient leurs objectifs sur la jeune fille de t6ans assise à la loge MP).

Mercredi soir, Bill Clinton a été désigné une nouvelle fois candidat à la présidence. Dans un acte de soli-darité, les délégués se sont ralliés à un président dont la popularité avait baissé (selon les sondages) et auquel sonproPre Parti âvâit reproché la majorité républicaine au Congrès, à la moitié seulement de son mandat présidentiel.

Chaque Etat est appelé à voter à tour de rôle, dans un rituel propre aux convenrions politiques américaines.Après le vote de I'Ohio à 23h, Clinton a dépassé la barre des 2,145 délégués; c'était suffisant pour être désigné.Nous, les Démocrates de l'étranger, avons déposé nos 9 votes à23h45, après tous les Etats, Puerto Rico et les

Samoa américaines, mais avant Guam et les Iles Vierges.

nfin, Bill Clinton a été très optimiste dans son discours d'acceptation qui a duré une heure er 7 minutes.Le président a émis de nouvelles idées politiques, sans toutefois témoigner d'un esprit partisan. I1 a fait unrésumé de tout ce qu'il avait accompli, et s'est engagé à faire encore plus dans son second mandar, y com-

pris deux nouvelles propositions: encore une baisse d'impôts sur les plus-values pour les propriétaires et une dimi-nution d'imposition pour les entreprises qui créeraient des emplois pour les personnes bénéficiant d'une aide so-ciale. Le président incite ainsi les employeurs à "faire de gros efforts pour essayer d'engager des personnes aubénéfice d'une aide sociale".

Il a demandé que I'on réfléchisse à de nouvelles idées, et non à des insultes. Il a déclaré à plusieurs reprisesqu'il construirait un pont vers le 21ème siècle.

-Warren Furth

(anciennement ADG et ancien membre du Comité exhutifAOMS)

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Hiver, N" 28 .loo -.loo?Pensions

N,oU BLIEZ PAS*L,IM PÔT DISSUASI F,,

PerusroN: CoupLÈTE ou NoNPrenez une pension de retraite complète lors-

. Vos revenus (votre pension, plus les intérêts dinvestissements) sont au-dessous du seuil d'assujet-

issement à I'impôt er que vous ne prévoyez aucunngement de situation dans le futur.

. L'impôt sur les intérêts des investissemenrs e

r les plus-values peuvent réduire la rentabilité antici-d'une somme forfaitaire investie.. Votre conjoint ne peur faire valoir ses droits

retraite.. Vous pensez vivre au-delà de I'espérance de vi

ui est de 76 ans pour les hommes et de 82 âns pou:s femmes.

. Vous pensez que le Fonds de pension conti-uera à verser des prestations de pension adéquates ré-iustées à I'augmentation du coût de la vie.

. Des arrangements existent, ou peuventjes pour réduire vorre imposition sur la pension etr les intérêts de vos investissements, ainsi que sur lesrs-values, au-dessous du niveau "dissuasif' de l'assu-

es personn-es dépendantes de vous qui paient pt'impôts, afin de diminuer votre imposition, alo

tissement à I'impôt.. Vous n'aimez pas investir sur le marché financ-

Ne prenez pas une pension complète lorsque:

. Vous avez besoin d'une somme forfaitaire com-lète ou partielle pour régler vos affaires au momenr detre retraite.

. Vous prévoyez une pension ou des intérêts'investissements supplémentaires qui seront im

, (les avoirs peuvenr généralement être transmis

u'une pension n'est pas transmissible.. Votre femme a droit à la retraite.

Indépendamment de votre choix, en cas de décès,otre épouse recevra la moitié ou la pension intégraleie ou jusqu'à son remariage)

r Votre pays de résidence exige un impôt sur Iartune,

Lors de plusieurs enquêtes effectuées à Genève et à LaNouvelle Delhi, les retraités ont expliqué les raisons quiles ont poussés à prendre ou à laisser la somme forfai-taire, II est intéressant de constater qu'il y a aurantd'avis pour que d'avis contre, (voir "Somme forfaitaire:la prendre ou Ia laisser" Nouuelles, automne '96).

Selon mon expérience, une grande partie dupersonnel de UNJSPF conseillerair

- roures choses

égales d'ailleurs - de prendre la pension de retraite

complète, même si, en général, le Fonds fait une éco-nomie à long rerme si les retraités prennent la sommeforfaitaire. Malheureusemenr, dans la réalité quotidi-enne, les choses ne sont pas aussi équitables, comme leprouvent les décisions difficiles qu'onr dû prendre cer-tains retraités. Je suis cependant étonné de constarerque personne n'a mentionné que leur décision avait pudépendre du montant de I'impôt sur le revenu. A.t ec lapension elle-même plus les intérêts perçus sur les in-vestissements, le revenu augmente et I'imposition aussi.

On peut dire que la pluparr des rerraités ontdes économies qui leur rapportent des intérêts. Si le re-traité choisit de prendre la pension annuelle complète,les intérêts que produisenr ses investissemenrs augmen-teront son revenu, amenant ainsi son imposition à unniveau "dissuasif'. Au Royaume-lJni, par exemple, cepeut être de 400/o et I'assujettissemenr devient effectifpour un revenu annuel d'environ USD 40,000.

Pour faire le meilleur choix, les fururs retraitésdevraient se renseigner à I'avance, et demander I'avisd'un expert en impôts dans le pays où ils comptents'installer, indépendamment de savoir s'ils prenàrontleur pension de retraite en dollars ou en mànnaie lo-cale. C'est ce que j'ai faît. J'ai pris en considération lesproblèmes tels que la date d'échéance des polices d'as-surance, une pension d'Etat en suspens et les intérêtsdes investissemenrs. Je pense avoir été bien conseillé.Ainsi, j'ai pris une somme forfaitaire partielle.

Dans Ie tableau ci-contre, j'ai inscrit le pour etlr contre d'une pension de retraite complète, àont ilfaut tenir compte.

Personne ne peut dire ce que nous réserve I'ave-nir, mais une étude de la situation personnelle de cha-que futur retraité peut aider à faire le bon choix. Unefois la décision prise, les jeux sont

"t,r. _O.rd payne(ancien représentant du personnel,

Comité de pensions de I'OMS)Penarth, Pays de Galles, R.[J.

Pour en savoir plus sur les sommes forfaitairesAFtl/AFlCSproposentUnerenc0ntrepourdonnerdesinformationssurlessommesforfaitairestejeuo

Les membres: Gilbert Ferrari (chef, caisse commune des pensions du personnel des Nations unies, Genève); v'/anen turth (Ancien ADG, ADM, oMS); RobrnPerry (MFI/AFICS), Carl-Heinz Harder (ancien Directeur BIT Office de liaison, ECLA, Santiago, Chili), Klaus Netter (MÉI/ARCS).

Les personnes intéressées sont priées d'inscrire à MFI/AFICS, Bureau C.542, Palais des Nations, leur n0m, n0. de té1. et I'organisation où ils travaillent.Les langues: {ranÇais ou anglais, mais pas d'interprétation officielle

Nouuelleç trimestrielhs de l',4ssociation dcs Anciens dc |OMS page 3

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La rubrique santé

PnESBYAcoUSIEIbert avait pris quelques minutes de retard ce matin-là. "Je te prie de m'excuser," dit-il, "mais je viensd'avoir un petit malentendu avec Victoria. J'étais en train de faire des commentaires à propos de cet arti-cle dans la Tribune, et elle m'a demandé à deux reprises de répéter ce que je venais de dire. Alors elle m'a

engueulé: Pourquoi tu hurles? Je ne suis pas sourde!"

Je n'ai pas pu dissimuler un discret sourire à l'écoute du rapport de cette petite scène domestique, tellementtypique pour un couple ayant passé ensemble nombre de décennies. Je me demandais si c'était lui qui souffrait de

presbyacousie, ou elle, ou, peut-être, tous les deux?

Presbyacousir est le terme médical pour la perte partielle de I'oui'e qui survient avec l'âge avancé. L'affectionest très fréquente; à peu près la moitié des personnes âgées ont une audition déficiente. Le seuil auditif est d'habi-tude plus élevé chez les personnes agées que chez les jeunes; autrement dit, celles-là ont besoin de plus de décibelspour ente ndre un son, le phénomène étant plus pronon cé chez I'homme. La perception des sons est plus affectée

dans le domaine des fréquences plus élevées; la perte d'ouïe commence au-dessus de 1000 Hz. Les personnesd'un certain âge ont également quelques difficultés à localiser la source des sons, surtout de ceux de haute fré-quence. Des bruits de fond dérangent davantage la perception de la parole chez les personnes agées que chez les

jeunes. Celles-là peuvent avoir besoin de prothèses auditives mais en cas de bruits de fond ces instruments sontpeu utiles, étant donné qu'ils amplifient de manière égale les paroles et les sons parasitaires.

es consonnes ont des fréquences plus élevées que les voyelles: 2-4000 Hz, contre \es 250-750 Hz de ces

dernières; ainsi la compréhension de la parole est plus atteinte avec une baisse de la perception dans le do-maine des fréquences plus hautes. Ceci peut contribuer considérablement aux difficultés de communica-

tion chez les personnes âgées. Heureusement, en observant attentivement les lèvres de l'interlocuteur, on peut"lire" ou deviner les consonnes mieux que les voyelles.

Parmi les altérations anatomiques quiaccompagnent la presbyacousie on doitciter une certaine perte de l'élasticité dutympan, ainsi qu'une mobilité entravée des

ossicules auditifs. Ces changements ne

sont pas accessibles au traitement. Par con-tre, rien de plus facile que de traiter une ac-

cumulation de la cire (de cérumen) dans lecanal de I'oreille externe: un simple lavage

fait par un praticien peut faire "des

miracles".

rE e pense, Albert, que tu devrais de-CC | -r.a., à ton docteur si un lavage

I d" canal ne serait pas indiqué.- Mais pour le moment, ne nous en

faisons pas; mieux vaut prendre, commed'habitude, une tranche de ce gâteau auchocolat."

"Excuse-moi", répliqua-t-il. "C'esttellement bruyant ici. Qu'est-ce que tuviens de dire? Veux-tu le répéter, s'il te

plaît?"

-Dr Tom Strasser

Hiver, N'29

Nouoelhs trimestriellzs de l'r4ssociation àas Anir€ns de |OMS

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"Mon enfant intérieur uient d'auoir 65 ant".(ancien rnembre dr CVD)

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Hiver, N'Zg

NouveLLEs ET OPINIoNS

AppeI AUx cANDIDATSLe mandat de I'actuel Comité exécutif de I'Asso-

ciation se terminant en septembre L997, on recherchedes collègues qui voudraient prendre la relève. Pour lapremière fois, on procèdera à l'élection du Comitépour une durée de trois années, conformément âux sta-

tuts de 1996 qui ont prolongé le mandat d'une année.

On essayera d'amener Ie groupe exécutif à 12 membres,contre 10 actuellement.

Selon les statuts, seuls les collègues à plein temps,habitant Ie canton de Genève ou la France voisine (et

qui peuvent participer aux réunions), sont éligibles. Ladate limite pour déposer les candidatures est le 30 mai1997.

MeNHATTANL'OMS est présente à New York au sein des Na-

tions Unies depuis longtemps déjà, mais dans les ruesde "Big Apple", qu'en est-t-il? EIle y était absentejusqu'au mois de novembre dernier, date du "Ne\ry

York Ciry Marathon".

Cinq collègues actifs y ont participé et ont ec-compli les épuisants 42 kilomètres et 195 mètres de lacourse à travers les cinq districts de New York

- Sta-

ten Island, le Bronx, Brooklyn, le Queens et Manhat-tan - dans des temps se situant entre trois et quatreheures.

Jean Emmanuel (BLS), Philip Jenkins (PCS),François Meslin (EMC), Det Ponz (PER) and fuchardSaynor (BUD) ont terminé la course "sur pied" et avecle sourire aux lèvres, sous les applaudissements de

milliers de personnes sur les üottoirs de New York", re-late fièrement une circulaire de I'Association dupersonnel...

"En général les nouvelles qui courent au Siège

sont plutôt déplaisantes, alors il est agréable de pouvoirraconte r un be I exploit" poursuit I'Association.Comme corollaire dérivant de cet événement, des collè-gues actifs ont réuni la somme de CHF 1600 pour leTrust "Cancer and Leukemia in Childhood".

ANoUyMAT DEMANDÉLes membres du Comité exécutif n'en croyaient

pas leurs yeux, et pourtânt, c'était bien vrai: un don de

CHF 5'000 a été offert à I'Association par un collèguequi a demandé de garder I'anonymat.. C'est un geste

plein de générosité et de modestie.

TEIepTToNES, FAx, E.MAILUn répertoire des membres (ayant paye leur cotisation,bien sûr) a enfin été distribué. Paru en janvier, il a unecouverture verte très attreyante. Il y figure davantagede numéros de téléphone, de faxe et même de e-mailque dans I'ancien répertoire. Un calcul rapide permetd'évaluer à 180 les numéros de téléphone, à 30 les

numéros de faxe et à 10 les numéros de e-mail. Le ré-pertoire compte un total de 950 noms.

C'est un bon début qui plaira certainement à

notre collègue Jery Kilker, -

naguère à New York etaujourd'hui à Bonneville, France

-. qui a longtemps

lutté pour I'obtention d'un répertoire qui puisse facili-ter le maintien des contacts.

Nauaelles l',4ss o ciat ior d* Àa;cicns

TnRxgHEs DE vIE

Du sorvaMEtL, DU srRESS, DU sExE, DE sot-MÊMECe qui diftrencie ce petit livre sur le vieillissement intitulé ,Vieillir sainement , des autres livres qui traitent

du même sujet, c'est son auteur. A.P. Dewan est un ancien fonctionnaire international, qui a travaillé d'une partpendant 14 ans au sein du Programme alimentaire mondial comme conseiller en développement communautaire,et d'autre part, pendant trois âns sur le terrain pour les Nations Unies. Aujourd'hui, à plus de 70 ans, et avecquatre publications à son actif, il est président du « India's Nature Cure and Health Centre , à la Nouvelle Delhi.

n Savoir gérer le stress, l'alimentation et I'exercice physique est le fondement de la longévité et d'une santéoptimale , et la clé pour un vieillissement élégant, écrit-il dans la préface de son livre de 150 pages. Son contenuest fondé sur l'Inde, mais s'inspire également d'une multitude de cultures. En effet, le lecteur prend un grandplaisir à découvrir la variété des sources qu'il cite, qu'elles soient d'ordre religieux, littéraire, politique ou scientifi-que.

Pour n'en citer que quelques unes: Gita, Lord Krishna, de même que Jésus, Notre Seigneur; Pluton et Eur-ipides; Charles Dickens, §Tilliam Shakespeare et'W'inston Churchill; Benjamin Franklin, Victor Hugo et MaximGorky; Masters et Johnson, la n American Medical Association » et le "U.S. Surgeon-General".

Répétant les mots de Hippocrates, à l'époque duquel la vieillesse commence à 56 ans, et qui conseille d'évi-page 5

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ter la vie sédentaire, l'auteur conseil aux lecteurs ceci: n

Ne partez pas à la retraite, changez tout simplementd'activités à un certain âg.

- même si vous n'êtes pas

rémunérés pour vorre travail. Ce conseil ne plaira pasaux collègues en activité qui sont conrre le bénévolat.

L'auteur lui-même ne cherche pas une « rému-nération personnelle » pour son livre, qu'il présente à"ses camarades âgés" dit-il. Tout profit sera versé à desCentres s'occupanr de personnes âgées. Voici quelquesextraits:

Sur le sommeil: « Avant de vous endormir,plongez vos pieds dans de I'eau chaude pour un petitmoment. Ceci vous aidera à vous endormir et vousdormirez d'un sommeil profond. ,

Sur le stress: « Pour diminuer le stress, fuyez-le,plutôt que de lutter. Trouvez un moment de retraite ,.

Sur le sexe: « Pourquoi arrêter une expérienceaussi désirable? Nombreux sonr les couples âgés quitrouvent que faire I'amour le matin est préferable, lors-qu'ils sont reposés.

Sur soi-même: , N'artendez pas trop des autres,et votre santé émotionnelle ne sera jamais dérangée. ,

Sur l'ail: n Il normalise la rension, la réduit chez

rl l'_]L.J

è\È..

*§.\

" Bien. Maintenant faites- le rep artir. "

les personnes hypertendues et l'augmente chez les per-sonnes ayant une tension basse. ,

L'éditeur: A.C. Specialist Publishers Ltd., E-19Est de Kailash, la Nouvelle Delhi, 110656. Le prix:40roupies (environ 2 CHF).

Tour sAUr À le RETRAITENils Dahlqvist, ancien officier des relations ex-

térieures, a représenté le n Internationai Council on So-cial '§Telfare , à I'OMS au cours de sa 27 ème confér-ence, qui a rassemblé quelques 900 délégués à Houstonen août dernier, présenranr un papier intitulé u GlobalHealth in a Changing'§7'orld ,.

Son thème portait sur les sociétés 6n 112n51116n-Développement dans un conrexre politique, économi-que et socialr. Il a égalemenr éré membre d'un groupede travail qui avait pour but de rassembler des fondspour lâsie et le Pacifique.

SruDro À veruDRESoucieux de planifier sa rerraite en 1998 puis

son départ pour I'Australie, Dr Thomas Ng, HEP, metson studio à Ferney-Voltaire en venre. Il fait une offreaux collègues; il demande FF 265,000, alors que la va-leur du studio sur le marché est de FF 310,000.

Situation: Les Hesperides, Chemin de Collex.Tranquillité; proche des transports publics (bus F) etdu Centre commercial. Surface: 25,5 mètres carrés,kitchenette, '§(/'.C. et salle de bains. Balcon de 8,7mètres carrés avec vue. Garage et cave.

Il offre également une commission de 5o/o auxcollègues qui I'aiderait à la vente. Prière de conracrer:domicile: 0450.40.83.45, ou bureau: 7 9 1 .34.33.

trîmestrielbs de l',*soeiàtion desA*eiats dc fAMS

Darvs LA MAISoN

DeScENTE DANS L,ARÈNELe Dr Ebrahim Malick Samba, Directeur régio-

nal, AFRO, a annoncé "qu'il poserait sa candidature auposte de Directeur Général", selon un communiqué de

presse distribué au Bureau de Brazzaville, le 28 janvierde cette année. Le mandat de ce dernier prenant finI'année prochaine, le Comité exécutif esr renu de re-commander un candidat lorsqu'il se réunira à Genèveen janvier 1998.

Selon le communiqué, le Directeur Régional, or-iginaire de Gambie, est né le 27 décembre 1932, "dans

une famille de 31 enfants". Il est marié et père de troisenfants. En septembre 1994, il est élu Directeur régio-nal, après avoir exercé cette fonction par intérim dès

septembre 1984, suite au décès du Directeur régionalen poste. Il a reçu des "félicitations pour la manièredont il a accompli cette tâche". Au cours de cette pér-iode, soit dès 1980, il est Directeur du programme ducontrôle de I'Onchocercase en Afrique occidentale.

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Hiver, N" 28

Dans un interyiew réalisé lors de I'Assembléemondiale de la Santé en 1996 et qui a été qualifié"d'exclusif' par I'AFRO, le Dr Ebrahim Malick Sambaa dit que "de nombreuses délégations I'avaient conracrélui, ainsi que la délégation de son pays, le poussant à se

présenter". S'il est élu, I'une de ses promesses serait dedécentraliser le Siège, délégant ainsi plus de pouvoiraux pays.

ÿoir aussi: Descente dans l'arène..., page 10)

AtrtooRnENouveAU MEMBRE DE L'OMS

La principauté d'Andorre esr devenue le 191èmepays membre de I'OMS, le 15 janvier 1997, date à la-quelle elle a déposé son acceptation de la Constitutionde I'OMS auprès des Nations Unies à New York.

Nouaellts de I'Association àts Ancicns dc |OMS

Letrnes

ARceNT DtspARU: tNatÉTANT(Réf :"Le cas de I'argent disparu", Nouvelles trime-

strielles No.27, automne 96 )Votre arricle concernant notre collègue de

\7PRO est très inquiétant. Je ne peux m'imaginer àquel point les règlements des banques suisses solnt la*-istes, si cette histoire est vraie! Le directeur d'une ban-que régionale que j'ai contacté et à qui j'ai montré l'ar-ticle, m'a rassuré. Il affirme qu'unJ telle mésaventurene pourrait arriver en Californie, parce que les règle-ments sont très strictes concernant les transferts d'ar-gent demandés par télexe. Dans la plupart des cas, labanque demande à celui qui veut ..rroy.. I'argent,d'être présenr en personne et de remplir un ceitainnombre de formulaires. S'il se rrouve ailleurs, elle exigeune preuve de son identité.

Puisque les règlements bancaires sont difftrents àGenève, il est difficile de juger de la culpabilité. Il estévident que du point de vue de la banquè suisse, norrecollègue de \7PRO peut être soupçonné d'être lui-même la tierce personne! Peut-être aurait-il fallu qu'ilse rende à Genève immédiatement pour discuter âvecla banque, accompâgné d'un

"ro."1 suisse. Ni notre

Association, ni I'administration de I'OMS ne peuvenrassumer la défense de ce cas. Notre meilleur rôle est dele soutenir.

Je suis de tout coeur âvec notre collègue, etj'espère que certe affaire pourra être résolue de Àanièresatisfaisante.

-Mahmood Suleiman

(ancien EHE)Menlo Park, Califiornie, IJSA

SIUPLEMENT INcRoYABLECette affaire de la banque esr rour simplement

incroyable. Il apparaît qu'aucun de nous esr à l'âbri,quel.que soit le compre bancaire, à moins de prendreles plus strictes mesures de précautions lors dè trarrs-

. (Sauf indication contraire dcs correspondants, il est d'usage que hs bttres reçues soient examinéeset éditées pour que hur publication encourage l'échange de points1eiu" ,nt , collàgyes,

-Rédacteur.)ferts et de garder nos numéros de comptes à l'abri.

J'espère que dans l'intervalle la banque a reconnusa responsabilité et a compensé notre collègue, non seu-lement du montant perdu, mais aussi des intérêts nonperçus pendant la durée de la plainte

_Tibor Farkas(Anciennement INF)

Genèue(par e-mail de Melbourne, Australie)

"PARTtcuLtÈREMENT tNJUSTE"(Réf : Lette 'Assurlnce maladie sur E-mail," les

Nouvelles No. 27, automne'96)

J'étais membre de Ia police militaire françaiseavant de travailler à I'OMS pendant 13 ans et 8 mois.Lorsque je suis parri à la retraite, on m'a certifié que maprime d'assurance serait basée sur mes années de iervice.Comme tout le monde le sait, cela n'a pas été le cas. J'airenoncé à mon assurance maladie militaire, préférantcelle offerte par I'OMS. Aujourd'hui, je ne peu* plusobtenir ma réintégration dans I'assurance de la policemilitaire. Je considère les primes de I'OMS

- baséessur 30 années de service

- comme particulièrement in-

justes

*":itr^riX:

A Nos ESTrMÉs nerRAtrÉsJ'ai lu avec beaucoup d'intérêt le no 26 des Nou-

uelles (été 1996), ainsi que le no 25 (printemps lg96)qu'un retraité de I'OMS m'a aimablemènt procLrés.

- Cette publication, à la fois bien présentée et trèsinformative, relate diverses situations préoccupantespour les retraités. J'apprécierais beaucoup d'être inscritsur la liste de distribution. Ainsi, cela nous permettraitde mieux comprendre les inquiétudes des ietraités, etéventuellement de leur apporter plus d'informations oude réponses à leurs questions.

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Hiver, N"

Dans le numéro 25,ily a un article qui traite ducertificat d'ayant droit. Vous pourriez âire savoir à voslecteurs que s'ils craignent d'avoir du retard, ils peuvents'adresser à nous, au Palais des Nations ( bureau 300-14, téL.917 3233), er nous nous chargerons de leur cer-tificat.

Etant donné que nous avons à notre dispositiontous les instruments technologiques nécessaires, ainsique l'accès aux registres centrals de tous les retraités,nous serions heureux de leur adresser tout type dequestion ; à savoir, délivrance d'attestation, change-ment d'adresse ou d'instructions de payement,etc...

N'hésitez pas à inviter vos lecteurs à faire appel ànous en cas de besoin. Comme il nous est facile decommuniquer à la fois en anglais et en français, norreaide peut être bienvenue.

-Gilbert Ferrari

(Chef du bureau de Genèue

Caisse commune des pensions du personneldes Nations Unies)

(Son nom a été mis sur la liste des mernbresauec pkisir.

- Ld Rédaction)

DES MIETTES, NoN MERcI!Je suis parti à Ia retraite ily a 12 ans, après 22 ans

de service. En 1962,lorsque j'ai été engagé à I'OMS,nous étions les pionniers de l'éradication du paludisme.Nous avons pu convaincre un pays après l'autre de se

joindre à ce projet, leur promettant la lune, et ils nousont crus.

Cependant, en 1968, il était évident qu'on nepouvait Bagner la bataille. La Malaisie, où j'ai éÉ af-fecté, comptait 18 millions d'habitants et nous avions13 consultants sur le paludisme. Lorsque je suis partien 1984, il n'y en avait plus. Pour beaucoup, c'était dûà la résistance du moustique et du parasite. Ce n'étaitpas la seule raison. Des projets pilotes qui semblaientréalisables sur papier, s'avéraient être impossibles à

mettre sur pied sur le terrain. Nous avons alors changéla terminologie; après éradication, nous avons parlé decontrôle intégré, puis de variantes tactiques et enfin, decontrôle du paludisme pour le futur. Mes 10 de rnièresannées ont donc été frustrantes, puisque nous n'evonspour ainsi dire obtenu aucun résultat..

Bien qu'il ait été difficile pour moi de quitterI'OMS

- j'avais même souhaité que l'âge de la retraite

soit repoussé à 62 ans pendant mon service - .ie suis

heureux d'avoir pris ma retraite. Tous ceux qui ont prisleur retraite dans les pays du Tiers-Monde qui n'impo-sent pas les pensions de retraite, peuvent vivre confor-tablement, surtout si leurs enfants sont indépendants.Pourquoi faudrait-il alors attendre que le Bureau régio-nal ou le siège à Genève nous jettent quelque miette(STC). Après tout, que pouyons-nous faire de plus au-

jourd'hui, que nous ne pouvions faire lorsque nousétions engagés. Nous rédigerions tout simplemenr unbeau rapport qui ne donnerait aucun résultat.

Maintenant à la retraite, je suis loin d'être inac-tif. Chrétien, je travaille pour l'église et actuellement jefais partie de plusieurs comités du diocèse. On m'a in-vité à être directeur (honoraire) de mon ancien Collègedans le nord du pays, ce que j'ai accepté , malgré laguerre qui faisait rage. Ce furent deux années et demiequi ont valu la peine et qui furent très satisfaisantes. Jesuis vice-président de la n Ceylon Bible Society ,,membre du conseil de u Help Age Sri Lanka », et direc-teur d'une entreprise d'appareils commerciaux, où jetravaille presque à plein temps, à mon rythme et quandje Ie désire. Je trouve malgré tout du remps pour jouermes 9 trous de golf, cinq fois par semaine.

Cela me procure beaucoup de plaisir et memaintient en bonne santé. Ainsi, la vie après I'OMS esttrès satisfaisante pour moi. Si je dois m'en aller demain,je serais heureux de partir, car j'aurai accompli quelquechose de valable dans ma vie.

-E.S. Thevasagayam, M.D.

(ancien membre de personnel 1962-54)Colnmbo, Sri Lanka

ANÉvntsME ET AssuRANcEJ'éprouve du plaisir à lire les Nouuelles entre

autres parce que j'ai des nouvelles d'anciens collègues.

Je vous écris aujourd'hui pour informer les lecteurs demon traitement récent d'un anévrisme abdominal del'aorte, ainsi que de I'assistance de notre assurance mal-adie.

Un anévrisme de la pertie inftrieure de l'aorte est

actuellement soigné en insérant avec précision unepièce métallique appelée « stent , dans la partie affec-tée, qui, avec l'aide de la video, est introduite dans uneartère femorale. Ceci évite d'avoir à ouvrir l'abdomenet à remplacer Ia partie atteinte, et écourre le sé.iour à

l'Hôpital, (entre 4 et 6 jours). Le « stent , est composéd'un métal spécial, le Nitinol, et doit avoir une dimen-sion précise, calculée par scanner et ordinateur. Grâce àI'équipe expérimentée qui m'a pris en charge, - unchirurgien, un radiologue et un ânesrhésisre - J'^ibénéficié d'un grand apaisement.

Rien n'est bon marché de nos jours, c'est pour-quoi il est si important pour la tranquilité de l'esprit (etde la convalescence) d'être assuré que l'on n'a aucunsouci à se faire à ce sujet. Un simple téléphone à Gen-ève a entraîné l'envoi immédiat d'un fax à I'Hôpital auRoyaume-Uni, confirmant la responsabilité de I'OMS,selon le règlement en vigueur. Entre temps, la facturede l'hôpital a été réglée sans aucun problème.

D'autres frais que j'ai moi-même payés, m'ont

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tous été remboursés. De plus, er c'esr ce que j'appeller-ais la ceri-se sur le gâteau, on m'a informè qu,.1ê pou-vais bénéficier d'une prestation pour « frais càtastrophi-QueS ».

Je profite de I'occasion pour rendre hommage aupersonnel de l'Assurance maladie pour leur assisiancerapide, efficace et amicale.

-Desmond Nugent

(ancien WRAFRO/SEARO)Cheam, Suney, UK

Su.IET LUGUBRE(Réf : - Informations, sup ),, Nouaelles, no 27, auto-

mne 1996)

Cet article esr une réponse à Ia demande del'éditeur concernanr n les sujèts lugubres ,. Au Roy-aume-IJni, {200'000 sur la forrune, sont exempts dedroits de succession..Pour ce qui est des couples mariés,aucun impôt n'est payable au moment du décès dupremier con.ioint, à condition que le tesramenr stipuleque le reste des biens est attribuè au conjoint survivant,après distribution des donations restamentaires,.

Au moment du décès du conjoint survivant, les.€200'000 sont à nouveau exemptes d'impôts. Néan-moins, le reste des biens rera taié à 40o/o, c'est-à-dire40p par livre sterling. Ainsi, un total de {400'000 surun bien peut être exempt dimpôt, si des disposirionssont prises à I'avance.

_ Certes, il se peut que le couple préfère attendrequ^e^le survivanr détermine si le montaÀr du capital estzuffisant pour lui permerrre une u qualiré de vie » saris-faisante. De ce fait, ils ne limiteroni leurs legs qu'aprèsle premier décès.

Dans ce cas, la loi sripule que le conjoint survi-vant peut, dans un délai de deux ans après le décès deson conjoint, distribuer davantage de biens, selon lepremier tesramenr, jusqu'à un monrant de €200'000.Ceci est une

-garantie pour le survivant et un avanragequi permet de recourir à lexonération dimpôt sur lesbiens communs.

-Bill Barton, MD(ancien STD)

Exmouth, Deuon, UK

AppEl pouR UNE sANTÉA LONG TERME

Les soins de santé à long rerme sont un sujetd'intérêt pour nous rous. C'est alssi sur ce sujet qr. i.,anciens de I'OMS pourraient apporrer des informa-tions qu'il serait intéressant de publier dans les Nouuel-les,

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Hiver, N'28

trimesæielhs dz l'r4ssociation dcs Anciens de |OMS

Les services sociaux de l'Etat nous laissent tom-ber

- s'ils existent- s1 d'xu11es plans élaborés par des

compagnies pour combler les lacunes ne sont pas rou-jours dignes de confiance. Nombreux sonr les ietraitésqui, en Grande-Bretagne, ont changé de caisse de re-traite. IIs ont opré pour de grandes compagnies d'assur-ance et se sont retrouvés dans une situation bien pire.D'ailleurs, certaines compagnies onr éré comdamnèes àune amende pour ventes frauduleuses.

Des entreprises spécialisées dans les soins privésoflient actuellement des polices pour des soins de santéà long terme. Néanmoins, un programme récent dif-fusé à la télévision (qui fait des investigarions sur lesproduits et services offerts par diverses compagnies) arévélé que certains assurés s'étaienr vus rèfuier desprestations pour des raisons spécieuses. Heureusemenr,après cette émission qui les avait monrrées du doigt, cesentreprises ont fait volte-face.

Il existe certainement des personnes qui pour-raient mettre sur pied leurs propres coopératives dansce domaine. Du reste , les employés de I'ONU occu-pent une place de choix pour le faire. Pour commencer,nous pourrions demander à des membres de notre As-sociation de donner leur opinion er leurs propositions àce sujet. Celles-ci pourraient être e nvoyées àAAFI/AFICS et à CCAQ.

Si d'anciens fonctionnaires internarionaux peu-vent fonder leur propre banque (AMFIE au Luxem-bourg), ils devraient pouvoir créer leur propre coopéra-tive de soins de sanré à long terme.

chicbester,t^-u:à:iii;p

REUERCIEMENTS DEPUIS,,oz',Un grand merci pour les articles sur mon exposi-

tion de peinture que vous avez publiés dans I.r àe,r,derniers numéraux des Nouuelles. Je suis également trèsreconnaissante à tous ceux qui pendant plusieurs se-maines m'ont aidée à la préparation de I'exposition.

. C'est la preuve que les collègues, anciens er ac-tuels, peuvent collaborer, ce qui estiéconfortant.

-Judy Dahl-Hansen

(anciennement EHE)Nedlznds, Australie

IN UEMoRIAM. Souvenirs de Victoria Stereva

Bien qu'il y ait plusieurs mois que Vicky nous aquitté, je suis certaine que rout ceux qui I'ont connue

:.i g{d: un souvenir vivant. Elle était engagée àI'OMS depuis les premières années et elle ri.Jnt"itqu'elle était No. 47 sur la liste des fonctionnaires, er

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Hiver 28

ainsi en a fait partie pendant le développemenr de I'Or-ganisation. Les collègues qui la connaissaienr se sou-viendront sûrement de son carâctère franc, mais ausside sa loyauté vers ses amis et de son dévouement à

I'OMS.

Après sa retraite, Vicky aimait me rejoindre pourfaire de longues ballades dans la belle campagne oùj'habite et nous avons passé de bons momenrs à travail-ler dans mon jardin, où de remps en temps elle s'instal-lait avec pinceau et canevas afin de réaliser de très jolis

Paysages.

Peut-être que ces quelques lignes éveilleront dessouvenirs d'une aimable amie et collègue.

. Souvenirs de John Francis CarneyJr

Originaire de East '§7.ilmington, Caroline duNord, USA, John Carney Jr a travaillé à I'OMS, Bud-get et Finence, de 1960 à 1980 à Manille, Brazzaville etAlexandrie. Cest au siège à Genève qu'il a rempli sa

dernière mission en tant que chef des finances et decomPtes.

John est né le 28 septembre 1920 à \Torcester,Massachussets. Il s'est engagé dans les forces navalesaméricaines pendant la Seconde guerre mondiale et a

commencé sa carrière internationale après la guerre. Ilest décédé le 22 janvier 1997 à l'âge de 77 ans. Johnétait apprécié par ses nombreux amis et il leur man-quera. Nous présentons à sa femme, Doreen, et à sa fa-mille toutes nos condoléances.-Eveline

Watts(anci enne ,4ssistante Adrnin. HMS)

Bonuard, Genèueon intérieure des

Nouuelhs timestielhs ù l'r4ssociation d*Ancians de I'OMS

Darus LA PRESSE

TRRNSITIoN TnevelL.RETRAITEDans certains pays, on craint que les mesures

destinées à encourager les retraites anticipées n'aientprovoqué des retraites inuolontaires. En dépit de la lé-gislation prévue pour protéger les travailleurs plus âgés,la sécurité de I'emploi n'est pas certaine, et il y a un ris-que accru de retraite forcée ou de renvoi. Les travail-leu.rs plus âgés peuvent ressentir des pressions pourqu'ils quittent leur emploi et pour qu'ils reçoivent lesindemnités afferentes: ils n'ont que peu de choix con-cernant la façon de quitter leur emploi et quand ilsdevront le faire. Alors que beaucoup préféreraient unetransition graduelle du travail à la retraite, la plupart

Partent directement à la retraite; seule une minoritébénéficie d'un travail plus léger ou à temps partiel quifacilite le passage entre un emploi de carrière et Iapleine retraite.

(Jn certain nombre de pays ont récemmentadopté des politiques pour encourager les personnesplus âgées à travailler plus longtemps. Par exemple,I'Allemagne. et les Etats ont restreint les conditionspour recevoir une retraite anticipée; des plans de re-traite anticipée volontaire ont été supprimés en France,en Allemagne et au Royaume-Uni; et les conditionsd'octroi de pensions d'invalidité ont été restreintes.

(De"OECD" SC/COM/PUB (98)30,

5 auril 1996.)

DesceNTE DANS L'ARÈNE,ENCORE UNE

L'ancien Premier ministre norvégien, MmeGro Harlem Brundtland, a annoncé sa candidature au

poste de directeur général de I'OMS.

Docteur en médecine et spécialiste en Santépublique

- formée à I'Université de Harvard

-, elle adit qu'elle prendrait la tête de I'organisation internatio-nale, si on lui offrait le poste.

Dans un interview télévisé du 6 avril dernier,Mme Brundtland a précisé qu'elle n'était pas seulementdocteur en médecine, mais également en administra-tion de la Santé publique. C'est donc un domaine quilui tient particulièrement à coeur.

Premier ministre pendant plus de dix ans,Mme Brundtland, 57 ans, a quitté ses fonctions en oc-tobre dernier. Femme politique la plus influante et laplus populaire de Norvège, elle avait formé son premiergouvernement en 1981 . Elle était la première et la plusjeune femme Premier ministre de Norvège. Au coursde sa carrière, elle a formé 4 gouvernements.

Mme Brundtland a fait sa première apparitionsur la scène internationale, lorsqu'elle a pris la tête de laCommission mondiale pour I'Environnement et le Dé-veloppement.

(Extrait de A.P. News)

ÿoir aussi: "Descente dans l'arène", p.6)

Rernerciemmts: Le Cornité exécutif tient à remercier les

Personnes ayant permis h réalisation de ce numho, et no-tamrrlent Peter Ozorio (Rédacteur), Rajindar Pal(Président), Yues Beigbeder, John Bland, Ali Hussein, les

collègues en actiaité, Jim Duppenthaler, Jean Leclercq, etles autres traducteurs; ainsi qu Marianne King. Mis en

page ?ar Humphrey Matthey, Gksgow.Les opinions exprimées ici ne sont pas obligatoire-

ment celles de IAOMS.page 10